Reprendre contact avec un membre de sa famille après plusieurs années

[réponse effacée]

Enchainer sur les points de convergence que tu as pu détecter lors de votre conversation? Des (centres d’) intérêts communs?

Accepter d’être vulnérable : j’avais besoin pour moi de partir, mais tu es mon frère, je pense à toi, j’ai envie de pouvoir tisser une relation avec toi maintenant que je suis bien dans ma vie. Est-ce que tu accepterais d’essayer?
Bon après tu adaptes le discours Pour moi la sincérité et la simplicité sont encore ce qu’il y a de mieux pour se parler de cœur à cœur et instaurer de la confiance.

c'est beau, ce qui t'arrive. je comprends que cela déclenche à la fois de la peur et de la joie. la joie prendra le pas sur la peur, n'en doute pas.
cela te renvoie forcément aux raisons pour lesquelles tu es partie.  mais tu n'es pas obligée d'aller sur ce terrain avec ton frère, si tu n'en as pas envie. cela t'appartient.
parler du présent plutôt que du passé. en 8 ans, il est devenu adulte. et c'est chouette qu'il te recontacte. pour lui aussi, ce n'est pas forcément une démarche  facile et il a le courage de la faire, néanmoins.
tu vas trouver les mots, sans avoir à les chercher, dans la simplicité comme dit J0.

je trouve cela joli que cela se fasse avec l'arrivée du printemps. c'est un bon moment.

Je ne sais pas comment m'y prendre, je ne sais pas quoi dire ni comment faire. Malgré tout, j'ai envie de renouer avec lui. Je l'aime beaucoup.

Aïe, difficile sans rien connaître de la situation...
Lui exprimer et/ou témoigner ton envie de renouer avec lui ainsi que ton affection.
Faire connaissance avec le jeune homme qu'il est devenu et l'homme qu'il devient.
Evaluer (et expliciter ou garder tacite) ce que tu pourrais et voudrais pour toi/lui/vous
(s'écrire, se parler, se voir, faire des trucs ensemble, en égal ou en mentor,...).
Répondre ou pas à ses attentes (parler ou pas du père, de sujets qui fâchent,...)
Je vous souhaite le meilleur à toi et à ton frère.

J'imagine que tu peux transiter par beaucoup de phases d'émotions fortes et tout un tas de pensées dans ces moments-là, mon conseil est d'écrire tout ce qui te passe par la tête et de te laisser aller émotionnellement. Une fois que tout est évacué (ça peut prendre plusieurs jours de mon côté), ce sera peut-être plus évident d'y voir clair afin de faire passer le message que tu as vraiment envie au(x) personne(s) concernée(s), trier un peu ce qui doit être dit et ce qui peut être tu.. afin de ne pas trop regretté...

Comme j'ai cessé d'être optimiste, je dirais : avec prudence, le chemin peut être dangereux ce qui n'est pas une raison pour ne pas l'emprunter.

Bien, en complément je dirais que si tu as un rézossossiô, il s'agirait de l'y inviter et de te montrer. Cela permettra qu'il puisse te connaitre hors de face-à-face, où c'est parfois sensible et l'occasion ratée de parler, se taire, pencher la tête, [tout autre moyen de communication] jamais très loin. Cela donnerait peut-être des sujets de conversation aussi, qui permettent une certaine proximité sans intimité. Ouvrir un premier cercle d'approche, après tout, c'est toi qui a mis la distance.

Après, tout dépend de son caractère.
Je réfléchis encore. On ne sait jamais qu'une autre idée me tombe dessus.

[réponse effacée]

vendredi, c'est aujourd'hui...

on ment tous. on le fait rarement exprès. on se ment d'abord à soi-même. parfois, c'est parce que le mensonge est plus joli que la vérité crue. (tiens, double sens de crue). il y a tant de raisons de mentir.

certaines personnes détectent le mensonge facilement. mon amie autiste "lit" à travers les gens. je lui demande : "comment fais tu pour supporter qu'on te mente ?" elle répond : "les gens ne savent pas que je sais, heureusement pour eux. ça me fait sourire."

tu es une personne assez armée pour ne pas te laisser manipuler en effet. rien ne t'empêche de mettre fin à la rencontre si tu vois que cela ne va pas dans un sens acceptable pour toi.

quant à la relation qu'il a avec ton père, cela lui appartient, comme la tienne t'appartient. je conçois que garantir une étanchéité te paraisse improbable. c'est pourtant là que se joue la fraternité.

une des choses que je souhaite le plus au monde est que mes enfants aient créé une vraie relation totalement indépendante de ma présence. je veille à ne jamais parler de l'un à l'autre sauf sur des aspects "horaires de train arrivée-départ" qui seuls peuvent transiter par moi. tout autre information doit passer en direct entre eux. ils disent qu'ils n'ont pas besoin de s'appeler souvent mais qu'ils savent pouvoir compter l'un sur l'autre.  je n'interfère pas dans leur relation, cela demande vigilance et rectitude. j'y gagne une relation saine avec chacun d'entre eux.

encouragements et soutien pour tenter l'expérience.