Zèbre, ça change la vie.

Hello tout le monde,

J'ai franchi le pas de m'inscrire sur le forum après plusieurs semaines de lecture de topic, fort intéressant.

Je m'appelle Stéphane, j'ai 37 ans et j'habite sur le Bassin d'Arcachon. Après un test WAIS, j'ai appris le 23 décembre que j'étais Zèbre, quel cadeau pour Noël :/

Ma vie en est complètement chamboulée ( est ce la cause ou la conséquence de ce chamboulement ?! ) mais il faut transformer la zèbritude en positif

Au plaisir de vous lire

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le Bassin... en hiver, libéré des voiliers

Bonjour et bienvenue, Deekayz. 

Je tiens à préciser que la zébritude n'est qu'un élément de personnalité parmi de nombreux autres. Ca peut être très marquant dans certaines situations, mais ce n'est certainement pas le seul élément de notre personnalité. Autant c'est utile de savoir qu'on en est, autant il ne faut pas tout ramener à ça non plus.

Et c'est pas facile.

Hello

Plus on est de fous, plus on s'étripe (nan, j'déconne).

Bienvenue !

Hello, et Bienvenue!

Alors, concernant le qualificatif "zèbre", j'avais lu sur un autre forum: "mais quelle idée d'avoir donné le nom de l'animal le plus bête de la savane à des personnes reconnues plus intelligentes que la moyenne"?

mais il faut transformer la zèbritude en positif ..

Je partage ton avis!

Stef-âne a écrit:
 Alors, concernant le qualificatif "zèbre", j'avais lu sur un autre forum: "mais quelle idée d'avoir donné le nom de l'animal le plus bête de la savane à des personnes reconnues plus intelligentes que la moyenne"?

Il n'y a pas un lien avec la dénomination de "zèbres" attribuée aux porteurs de maladies rares (orphelines, auto-immunes...), par extension?
D'ailleurs, où est le rapport entre ces maladies et la douance...?

Ça vient de JSF. C'est assez tout pourri, je préfère parler de (T)HQI.
http://wiki.zebras-crossing.org/doku.php?id=articles:zebre

C’est vrai que c’est assez couillon comme bestiau….
Instinct grégaire ++ et pas très adaptable. Mais du plus bel effet au sol, dans un salon de type colonial…..
Faudrait élire un nouvel animal totem!

Bienvenue t'a toi

Bienvenue deekkayz

Moi wombat. (Ça fait des crottes cubiques)

(Ça fait beaucoup d’intimité livrée d’un coup. Pardon.)

p2m a écrit:
Moi wombat. (Ça fait des crottes cubiques)

(Ça fait beaucoup d’intimité livrée d’un coup. Pardon.)

 
La structure du diamant, quoi...
Bravo l'artiste!

Certains par ici, en un temps désormais jadis, créèrent le schisme "tigresque". Je te (vous ?) laisse fouiller un peu dans les archives de ZC, "Tigre" étant le mot-clé de recherche, mais personnellement qu'est-ce que ça m'a enthousiasmé comme dérive charismatique...


Quant au gentil wombat évoqué plus haut, je ne peux m'empêcher de renvoyer à Kenneth Cook, qui par ses nouvelles rétablit (passé simple, hélas) la vérité vraie : le wombat est un fourbe, un violent, un pervers qui fait rien qu'à attendre une baisse de vigilance de l'adversaire. Sale bête.

Comme le type est généreux, il a aussi rétabli quelques vérités sanguinolentes sur les travers d'animaux supposés inoffensifs, koala et kangourou en tête. Bref, quelques nouvelles absolument désopilantes que je me permets de recommander ici avec le plus grand enthousiasme à ma disposition, sans dec c'est super génial comme nouvelles y compris pour des gens qui lisent peu, ça sera votre prochain compagnon de WC (ZC n'arrivant que quelques lettres plus tard, pour un usage éventuellement similaire).

A propos de la vengeance du wombat :
https://www.babelio.com/livres/Cook-La-vengeance-du-wombat--Et-autres-histoires-du-bu/159379
"Wombats sur ma gauche, wombats sur ma droite : tous piétinaient et grognaient. Planté parmi eux au clair de lune, immense, le corps flasque et hardi, le filet dans une main, la seringue dans l'autre, j'attendais le wombat qui m'intéressait. [...] Avec l'aisance du geste enchaîné, je lui lançai le filet sur le corps. Il le déchiqueta en moins de deux secondes. [...] Comment étais-je censé m'y prendre à partir de là?
Je n'eus pas le temps de me décider. Le wombat s'approcha de moi en poussant un grognement meurtrier, avec la ferme intention d'anéantir tous les mythes sur le caractère inoffensif et herbivore des wombats."
Une rencontre dans un bar, quelques bières fraîches, un rien de faiblesse, et voilà Kenneth Cook, écrivain d'âge mûr "en léger surpoids", embarqué dans d'incroyables aventures où la faune humaine et animale du bush joue le premier rôle.
Kangourou suicidaire, koalas explosifs, wombat vindicatifs, reptiles dérangés, chercheurs d'opales amateurs de paris stupides, Aborigènes roublards : ils finissent toujours par contrarier son penchant naturel pour le confort. Heureusement, car Cook en tire une brassée d'histoires plus vraies que nature, racontée avec un art consommé du gag, dans toute leur improbable hilarité."

Welcome !

Commandé. Merci Charv <3

Pas de quoi, Cook, c'est vraiment l'un des 5-6 écrivains que j'ai découvert ces 10 dernières années qui m'ait emballé.

Effet secondaires éventuels : en dehors de ses 3 recueils de nouvelles réellement fendardes et féroces, il a aussi commis quelques romans ultra dark, tous publiés en français chez "autrement" (un gage de qualité selon moi), dont un ultra pégueux dont le titre m'échappe, qui se passe dans "la ville où on est le plus heureux du monde", où tout le monde est gentil, généreux même, mais qui connaît également le plus fort taux de suicide en Australie... Dangereux.

C'est lui aussi qui a signé "rubber", roman-nouvelle ne ressemblant à rien dont Quentin Dupieux fit un film tout autant absurde. Et génial.

Charv a écrit:
Quant au gentil wombat évoqué plus haut, je ne peux m'empêcher de renvoyer à Kenneth Cook, qui par ses nouvelles rétablit (passé simple, hélas) la vérité vraie : le wombat est un fourbe, un violent, un pervers qui fait rien qu'à attendre une baisse de vigilance de l'adversaire. Sale bête.

  Je zieuterai ses romans, merci!

Le wombat partage chez moi son étagère avec "Le lézard lubrique de Melancholy Cove" de Christopher Moore... A relire, mais bien barré dans mes souvenirs.

Charv tu me ravis. Je crois en avoir parlé ici un jour.
J’ai appris par cœur ou presque ”Le Koala tueur” et je racontais les histoires à mes élèves de 6eme durant les veillées de classe de neige.
Et bien entendu je prétendais y avoir assisté dans ma jeunesse turbulente pour avoir été chroniqueur de presse en Australie en ces périodes troublées de ma vie. Ils étaient fasciné et le débat "est-ce vrai ?" les a beaucoup occupé. Je me souviens d’une gosse retrouvée en 4eme (c’est très longtemps plus tard à cet âge) disant m’en avoir beaucoup voulu (type honte toxique) pour y avoir cru et avoir argumenté à ce sujet. Pauvre bichette ...

C’est parfait car bienveillant et plein de tolérance sous un premier abord très méchant. Que des ratés, des tocards de génie à qui il arrive pis que pendre. Et belle plume dans sa trad française.