Temoignages Surdoués Maltraités

Bonjour,

C'est mon premier post ici et je vais aller à l'essentiel.

J'ai decouvert apres un echec enorme que j'etais surdoué. Je n'ai jamais vraiment tenu compte de mon sexe ou de mon ethnie dans ma vie etant donné que j'ai plus penser à mes objectifs personnnels tout en survivant aux violences que je subissais.
Je vois un psy par rapport à ca car beaucoup de choses remontent et je voudrais savoir si il y aurait parmis vous d'autres hp, femmes ou hommes, qi ont étés maltraités sévèrement dans leur enfance et adolescence. Je recherche du soutien parce que vu que physiquement j'ai bien survecu, personne ne me prends au serieux, on me prend pour une connasse menteuse d'autant plus que je suis considéré comme le rejet de ma famille (ce qui n'empeche pas ma tante et mes cousins de me voler mes idees ou des affaires dans ma chambre).

Voila.
Bref.
Je voudrais avoir des temoignages.

Merci.

Bonsoir queenk, et bienvenue.

Il y a différent niveaux de maltraitance. A l'école et au collège, ça n'a pas été si terrible que ça pour moi. En tant que premier de la classe, j'incarnais un rôle connu, identifié, et si on me maltraitait, ça restait dans les règles. Ce n'était pas trop méchant. Un peu de moqueries, un peu d'isolement, et puis voilà. Bon, j'an ai sans doute retiré quelques traumas, mais pas de gros gabarit.

Au hockey sur glace, par contre, je n'avais pas de rôle attitré, je me contentais de vivre ma vie, sans lécher les bottes du cador de l'équipe, et là, ça a été vraiment, vraiment méchant. Juste un exemple : les coéquipiers m'ont douché à la pisse - une bouteille complète, préparée pour l'occasion.

Tous les non-surdoués ne sont pas des harceleurs de surdoués, hein, et de loin, heureusement. Mais ceux pour qui c'est le cas (et il y en a bien trop, tu l'as hélas remarqué) le font généralement sur le schéma suivant : l'existence de quelqu'un qui joue son propre rôle au lieu de suivre le rôle que les autres lui attribuent dans le grand théâtre de la vie est vécu comme un affront personnel - d'où la violence des réactions, parfois, à des actes parfaitement anodins (genre s'occuper de ses lacets plutôt que d'admirer le cador de l'équipe fait son intéressant, ou rester sur le banc alors que le reste de l'équipe va se battre sur la glace pour des raisons parfaitement futiles).

Le fait qu'on ne t'ai pas cru est un élément qui fait partie de ce schéma. Les gens qui eux suivent le rôle qu'on leur a attribué, eux, sont présumés ne pas mentir. Toi qui essaye juste de vivre ta vie, tu est forcément en tort, par définition. Il n'y a pas grand chose à faire. Plus tu essayeras de te justifier, plus ils verront que tu n'est pas comme ils voudraient que tu sois. Et plus ils seront violents.

J'ai fui les gens qui me maltraitaient, je ne fais plus de sports d'équipe (pourtant, c'est trop de la balle du palet, le hockey), je bosse en édition de logiciels ou les gens sont généralement d'un autre niveau (et j'évite le monde du jeu vidéo, particulièrement toxique) même si c'est loin d'être parfait, j'ai la chance d'avoir une famille de zèbres ou de tolérants vis-à-vis des zèbres. Mais je sais que de nombreux milieux me sont interdits. J'évite le monde associatif comme la peste, ce n'est pas un hasard. Je pourrais bien tomber, mais je n'ai pas envie de prendre le risque.

RonaldMcDonald a écrit:Bonsoir queenk, et bienvenue.

Il y a différent niveaux de maltraitance. A l'école et au collège, ça n'a pas été si terrible que ça pour moi. En tant que premier de la classe, j'incarnais un rôle connu, identifié, et si on me maltraitait, ça restait dans les règles. Ce n'était pas trop méchant. Un peu de moqueries, un peu d'isolement, et puis voilà. Bon, j'an ai sans doute retiré quelques traumas, mais pas de gros gabarit.

Au hockey sur glace, par contre, je n'avais pas de rôle attitré, je me contentais de vivre ma vie, sans lécher les bottes du cador de l'équipe, et là, ça a été vraiment, vraiment méchant. Juste un exemple : les coéquipiers m'ont douché à la pisse - une bouteille complète, préparée pour l'occasion.

Tous les non-surdoués ne sont pas des harceleurs de surdoués, hein, et de loin, heureusement. Mais ceux pour qui c'est le cas (et il y en a bien trop, tu l'as hélas remarqué) le font généralement sur le schéma suivant : l'existence de quelqu'un qui joue son propre rôle au lieu de suivre le rôle que les autres lui attribuent dans le grand théâtre de la vie est vécu comme un affront personnel - d'où la violence des réactions, parfois, à des actes parfaitement anodins (genre s'occuper de ses lacets plutôt que d'admirer le cador de l'équipe fait son intéressant, ou rester sur le banc alors que le reste de l'équipe va se battre sur la glace pour des raisons parfaitement futiles).

Le fait qu'on ne t'ai pas cru est un élément qui fait partie de ce schéma. Les gens qui eux suivent le rôle qu'on leur a attribué, eux, sont présumés ne pas mentir. Toi qui essaye juste de vivre ta vie, tu est forcément en tort, par définition. Il n'y a pas grand chose à faire. Plus tu essayeras de te justifier, plus ils verront que tu n'est pas comme ils voudraient que tu sois. Et plus ils seront violents.

J'ai fui les gens qui me maltraitaient, je ne fais plus de sports d'équipe (pourtant, c'est trop de la balle du palet, le hockey), je bosse en édition de logiciels ou les gens sont généralement d'un autre niveau (et j'évite le monde du jeu vidéo, particulièrement toxique) même si c'est loin d'être parfait, j'ai la chance d'avoir une famille de zèbres ou de tolérants vis-à-vis des zèbres. Mais je sais que de nombreux milieux me sont interdits. J'évite le monde associatif comme la peste, ce n'est pas un hasard. Je pourrais bien tomber, mais je n'ai pas envie de prendre le risque.

Merci pour ta réponse, ça m'aide, personnellement j'ai vraiment vecu des choses extremes mais pas vraiment de maltraitance physique heureusement je me suis plutot bien débrouillé à ce niveau là. Malheureusement ca me coute en credibilité.

Deux livres autobiographiques sur le sujet (à lire dans l'ordre): L'enfant des terres rouges et La robe jaune de Cécile Drouin. (le haut potentiel n'y est certes mentionné nulle part, mais il me semble assez évident à la lecture).

Bonjour
Personne HPI victime plusieurs fois d'internement psychiatrique abusif, je cherche à ce que les spécificités de la psychologie des HPI /HPE, THQI soient reconnues. Pouvez vous user de votre influence pour solliciter les autorités politiques, judiciaires, médicales afin que ces assassinats en règle cessent une bonne fois pour tous. Je suis dans l'inquiétude la plus extrême concernant les enfants et plus jeunes.
Par avance je vous remercie.
PS:Il faudrait que les HPI /HPE, THQI aient leurs centres de recherches intellectuelles, scientifiques, artistiques qui tiennent compte de leurs différences.
Personnellement je compte quitter la France et faire une demande d'asile politique.

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Salut,

je témoigne, mais je ne m'en suis pas sorti (alors ça ne va pas aider),
je suis tombé avec mes 2 géniteurs: gros fachos psychopathes violents,
quand j'étais mineur j'ai porté plainte contre eux pour maltraitance, le juge à considéré que puisque mes parents étaient autoritaires c'étaient de bons parents, (le juge facho aussi),
bien que je n'aie pas de problème d'argent, mes géniteurs sont devenus mes currateurs, et pour acheter quelquechose avec mon argent je dois désormais leur demander la permission,
j'en suis à avoir subi plus de 150 actes de tortures (avec ustenciles générant de la douleur),
18 ans que je veux me suicider,
et puis je suis devenu handicapé,
je vis toujours sous son toit.