Immobilisme intellectuel

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Message par Lysange Mer 2 Nov 2011 - 14:07

Je crois que ce sujet n'existe pas, je me lance donc!

J'ai découvert que j'étais une zébrette seulement après avoir fini mes études.

Jusqu'à la première, j'ai toujours tout compris instantanément sans avoir ni à réfléchir, ni à apprendre. Mais là tout s'est corsé. Je comprenais toujours, mais il fallait que je fasse un effort, et encore plus pour retrouver les démarches de raisonnement (qui n'étaient peut être pas très logiques pour moi). Là où les autres avaient appris à travailler et à appliquer des méthodes APPRISES, moi je devais tout refaire, RETROUVER les méthode à chaque fois. Simplement parce qu'il me paraissait débile d'appliquer bêtement une méthode alors qu'il suffisait de comprendre pour que tout coule de source. Comme je devais refaire tout à chaque fois au lieu d'appliquer bêtement, je me suis mise à aller beaucoup moins vite que les autres. Notamment pour les examens, et donc à avoir des moins bonnes notes. Voir mauvaise. J'ai pas compris, j'ai trouvé ça injuste, stupide... Je me suis braquée. Et maintenant dès que je me trouve face à une situation que je ne comprends pas instantanément, je ressens un profond malaise. Je n'ARRIVE PAS à réfléchir pour résoudre le problème. Je panique. Alors que je sais parfaitement que j'en suis capable.

Je pense qu'il est inutile de détailler à quel point ça a été handicapant et douloureux dans mes études. Et c'est devenu de pire en pire, le fond étant apparu lorsqu'en licence j'avais besoin de comprendre la totalité d'un problème pour travailler dessus, que les solutions pour résoudre le problème me paraissaient aussi innombrables que les possibles réponses à "qu'est-ce que la vérité?", alors que pour les autres il n'y avait qu'une possibilité claire. Et qu'ils travaillent depuis déjà une heure sur la solution du problème alors que je me disait que l'énoncé était incomplet et qu'il y avait autant de solutions que d'atomes dans l'univers.

Je pense que savoir que j'étais zèbre m'aurait permis de comprendre un peu mieux pourquoi d'un coup je devenais nulle, et m'aurait peut être permis de passer au dessus de ça, d'exploiter ces ressources au lieu de les laisser m'enterrer (il m'arrivait de devoir quitter le cours en pleurant tellement j'étais dans un état de panique devant les multiples solutions qui s'offraient à moi et devant mon incapacité totale de réfléchir correctement).

Je voulais savoir si d'autres zèbres avaient vécu ou vivaient la même chose que moi! Et s'ils connaissaient des manière, des astuces pour se libérer de ces blocages, cette angoisse, ce malaise qui me ferme plein de portes professionnellement!

Au passage je voulais remercier Lafee pour m'avoir permis de mettre un mot sur mon malaise, et j'espère qu'elle viendra témoigner! :p
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Message par Granny Mer 2 Nov 2011 - 14:25

Une piste
http://www.douance.be/douance-services-stage-methode-travail.htm
C'est pas donné.
C'est belge et c'est pas subventionné par l'État.

Hélas.

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Message par Clemelle Mer 2 Nov 2011 - 14:26

je ne pourrai pas t'aider car je crois que je découvre à peine cet aspect là chez moi, du haut de mes petits 36 ans je "découvre" à peine mes limites je n'en ai jamais eu je n'ai jamais eu à travailler (ou si peu) j'apprenais tout tellement facilement et quand ça ne m'intéressait pas j'oubliais aussi vite (inutile de dire qu'il ne reste plus grand chose des études que j'ai faites vu que+ de 50% ne m'intéressait pas, je n'ai jamais été attirée que par la pratique et les choses que je considérais comme "utiles")

Du coup là maintenant tout de suite alors que j'aurai envie d'apprendre des choses, je me rends compte que seule je n'y arrive pas, je suis visuelle et auditive, de celles qui apprennent sur le tas en voyant les gens faire...

les cours de langues sur le net me hérissent les poils, les livres me bassinent et je ne sais pas comment travailler efficacement !
comme un enfant (ou du moins mes filles) je refuse de rabâcher, mais le temps a passé et je n'intègre clairement plus aussi rapidement...

devoir attendre d'avoir acquis une étape pour passer à la suivante est comme une humiliation pour moi (oui je sais le mot est fort, mais je le ressent comme ça) sans doute en partie la raison de ma grisaille actuelle... du genre "je suis devenue une grosse merde incapable d'ingurgiter des données et de les assimiler" qui contrebalance le "j'ai rien fait de cette période ou tout était si facile"...

donc comme toi je serai a l'écoute de ce qui éventuellement pourrait venir à bout de ces "blocages"...
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Message par lafeelicite Jeu 3 Nov 2011 - 15:50

Au passage je voulais remercier Lafee pour m'avoir permis de mettre un mot sur mon malaise, et j'espère qu'elle viendra témoigner! :p

Oh dit, je suis touchée, je m'attendais pas à ça en lisant ton post Smile Embarassed

Il y avait des pistes intéressantes là-dessus dans le livre d'Arielle Adda et Hélène Catroux "l'enfant doué: l'intelligence réconcilée" et sur le site web d'Hélène Catroux.
Elle parle de "stratégie" à mettre en place. Une façon de nous conditionner, pour qu'on puisse utiliser nos capacités cognitives.

Je reviendrai


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Message par Invité Jeu 3 Nov 2011 - 16:01

Clemelle a écrit:
devoir attendre d'avoir acquis une étape pour passer à la suivante est comme une humiliation pour moi (oui je sais le mot est fort, mais je le ressent comme ça) sans doute en partie la raison de ma grisaille actuelle... du genre "je suis devenue une grosse merde incapable d'ingurgiter des données et de les assimiler" qui contrebalance le "j'ai rien fait de cette période ou tout était si facile"...
Et si ça provenait du fait qu'auparavant tu ne t'es jamais donné d'objectif d'apprentissage ? A l'école, si tu ne travaillais pas, tu faisais juste attention à ce qu'on te disait en classe, et tu piochais dedans, tout était mis à ta portée par l'enseignant et des exercices, à travers un programme établi pour que ça rentre.
Là c'est toi qui veux aller chercher la formation, tu es seule, ou bien les formateurs n'ont pas 10 ans pour préparer le terrain d'apprentissage...c'est évidemment plus ardu.

Mais ce n'est pas parce que ça te demande des efforts que tu n'as jamais fournis que ça signifie que tu es en train de tomber mentalement en miettes tout de même Laughing

Tente sur un enfant (prends le plus brillant ^^) de ta connaissance de lui balancer un livre de langues et vois ce qu'il en ressort...à mon avis moins de choses que ce que tu en sortiras toi.

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Message par Maderane Jeu 3 Nov 2011 - 16:16

Je me reconnais tout à fait dans tes propos !
Jusqu'en première tout etait fluide et limpide ; et je suis comme toi, à présent dès que je n'ai pas la solution instanement , et bien je baisse facilement les bras !
J'ai toujours détesté apprendre par coeur ! pour pouvoir apprendre en fait il me falait comprendre ce que je lisais ! en fait je réalise que je n'ai eu aucun gout à l'effort,
J'aimerai parfois reprendre des études pour le plaisir , mais j'ai comme un blocage , l'impression que je n'arriverai jamais ,un énorme manque de onfiance en moi ,pourtant j'ai eu la preuve plusieurs fois qu'il ne me suffisait de pas grand chose pour réussir ! D'ailleurs j'ai toujours bossé dans l'urgence , rendre les dissert au dernier moment , relire mes cours juste à la dernière minute! et meme maintenant dans mon boulot , j'aime quand celà bouge , quand je suis sur le fil , les situations de stress etc .et ce n'est que dans ces moments là ou je donne le meilleur de moi meme !..
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Message par Fata Morgana Jeu 3 Nov 2011 - 19:16

A lire: "Petit guide à l'usage des gens intelligents qui ne se trouvent pas très doués" de Béatrice Millêtre. D'après ma fille, très efficace.
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Message par Nutty_Pr Jeu 3 Nov 2011 - 21:34

je vois 2 pbs qui sont traités comme en étant un, par erreur je crois :

1 - tu veux comprendre pas réciter par coeur :

c'est normal tu es une zèbre, j'ai eu le même problème dans une fac nulle .. ce sont les profs qui n'ont pas le niveau !
solution : cherche une formation plus difficile avec un niveau plus élevé, de préférence une fac ou un institut de formation qui soit réputé au moins nationalement dans sa spécialité ..
aies confiance en toi : les vrais profs comprendront tes raisonnements, je l'ai vécu et c'était incroyable mais c'était ça la solution.

=> je crois que pour un zèbre : mauvais profs mauvais résultats
profs de classe nationale = bons résultats
profs de classe mondiale = très bons résultats plus envie de bosser encore plus fort, d'être à ma place.

autre pb évoqué :
- un scénario à répétition .. c'est répété, lol
tu as vécu l'échec et l'humiliation plusieurs fois
c'est comme ça qu'on sait qu'on est un zèbre
been there, done that !

solution
tu remets les choses dans leur contexte (leur paradigme comme j'aime le dire et l'écrire)
tu as vécu des échecs qui étaient causés par un milieu défavorable : tu bouges et tu cherches un milieu plus favorable, tu d’épanouies et tu penses un peu à toi, tu cherches ta place dans une optique haute et valorisante !.., parce que tu le vaut bien
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Message par Nutty_Pr Jeu 3 Nov 2011 - 21:35

travailler dans le stress :

c'est bien de savoir le faire
c'est encore mieux de pouvoir l'éviter

on peut plus facilement se mettre à travailler régulièrement des matières qui nous ennuient si on fait des choses sympa avant ..
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Message par Watou Jeu 3 Nov 2011 - 21:44

A lire: "Petit guide à l'usage des gens intelligents qui ne se trouvent pas très doués" de Béatrice Millêtre. D'après ma fille, très efficace.

Je confirme ! Exclamation
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Message par IkeIke Jeu 3 Nov 2011 - 22:54

Enkelilya a écrit:Je n'ARRIVE PAS à réfléchir pour résoudre le problème. Je panique. Alors que je sais parfaitement que j'en suis capable.


Afin d'éviter ça, j'ai mis en place très tôt des barrières, et autres contournements pour rester dans le système, vu qu'on me promettait que le lycée serait autre chose, puis le secondaire, puis... Même l'école d'ingénieur m'a déçu, vu que j'ai trouvé que c'était comme le lycée, mais en un peu plus dense. Du coup, j'ai presque tout désappris (au moins 80%), ne me souvenant même plus de ce que j'ai vu il y a 2 ans; et heureusement car je viens de refaire celà... j'aurais pu m'ennuyer à la folie durant les cours Mad

Je travaillais aussi dans le stress, une façon de rendre plus intéressant ce dont on n'a aucune envie de faire Very Happy, mais maintenant que je sais le pourquoi du comment, j'ai arrêté.

Merci pour vos réponses (désolé Enkelilya, j'avais pas non plus de véritables réponses Sad ).

Nutty_Pr a écrit:profs de classe mondiale = très bons résultats plus envie de bosser encore plus fort, d'être à ma place.

Ce n'est que maintenant que je peux le comprendre, mais je crains qu'il ne soit trop tard vu mon inhibition ?!
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Message par Maderane Ven 4 Nov 2011 - 11:07

Nutty_Pr a écrit:travailler dans le stress :

c'est bien de savoir le faire
c'est encore mieux de pouvoir l'éviter

on peut plus facilement se mettre à travailler régulièrement des matières qui nous ennuient si on fait des choses sympa avant ..

Le pire si je puis dire c'est que je n'arrive pas , enfin mon boulot m'y astreint je suis obligée de m'organiser , mais je m'ennuie quand c'est répétitif , je n'aurais jamais pu faire un boulot administratif ,je crois que j'en serai morte What a Face j'aime travailler sur le fil du rasoir , en situation de stress quand on a l'impression que l'on ne va pas s'en sortir et qu'ensuite on est fier d'y etre arrivée ! Je suis infirmière en soins intensifs , mon metier au final m'apporte aussi bien au point de vu humain qu'au point de vue "interet "


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Message par Nutty_Pr Ven 4 Nov 2011 - 14:08

Sympa ton témoignage Maderane (cela n'enlève rien aux autres of course), je dis ça parce que j'aime bien savoir quand un zèbre est heureux au travail !
(j'ai souvent l'impression que zèbritude + plaisir au travail = quadrature du cercle)
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Message par Lysange Ven 4 Nov 2011 - 15:17

IkeIke a écrit:
Enkelilya a écrit:Je n'ARRIVE PAS à réfléchir pour résoudre le problème. Je panique. Alors que je sais parfaitement que j'en suis capable.

Afin d'éviter ça, j'ai mis en place très tôt des barrières, et autres contournements pour rester dans le système, vu qu'on me promettait que le lycée serait autre chose, puis le secondaire, puis... Même l'école d'ingénieur m'a déçu, vu que j'ai trouvé que c'était comme le lycée, mais en un peu plus dense. Du coup, j'ai presque tout désappris (au moins 80%), ne me souvenant même plus de ce que j'ai vu il y a 2 ans; et heureusement car je viens de refaire celà... j'aurais pu m'ennuyer à la folie durant les cours Mad

J'ai eu les même déceptions. Mon père ne cessait de répondre à mes inquiétudes : tu verras au lycée ça ira mieux tu seras avec des gens qui auront les même intérêts! Tu verras dans les études supérieures tu te sentiras plus à ta place les gens veulent faire la même chose que toi!

Je crois que c'est très vrai pour les zèbres dans certaines circonstances, bon prof = bons résultats, mauvais prof = mauvais résultats. Enfin lorsque le niveau dépasse la compréhension immédiate. J'ai été dans certaines manière plus perfomrante dans mon raisonnement que mes profs! (on parle bien dans le raisonnement, pas dans les connaissances hein! Mad).

A lire: "Petit guide à l'usage des gens intelligents qui ne se trouvent pas très doués" de Béatrice Millêtre. D'après ma fille, très efficace.

Oui je l'ai acheté dès que j'ai eu le résultat du test! Il m'a beaucoup aidé à me comprendre, mais il ne m'a pas concrètement permis de désamorcer les blocages! je cherche plus des solutions concrètes pour faire quelque chose. La seule stratégie que j'ai trouvée jusque là est de faire plusieurs choses en même temps : activité problématique d'un côté et activité qui me procure du plaisir de l'autre (tchatter sur zebras crossing par exemple! :p). Ça permet à mon conscient de ne pas se focaliser sur le travail et paniquer sur le résultat, et pendant ce temps ça travaille quand même puisque, comme expliqué dans le bouquin, l'inconsient ne s'arrête pas. Mais pour arriver à gérer l'angoisse je suis à une proportion plus que déraisonnable quand je bute sur un problème... Et donc productivité super faible. Quand je travaillais j'ai tenté d'expliquer à mon patron que finalement j'allais plus vite comme ça qu'en me braquant complètement face au problème, mais il a pas eu l'air convaincu! Very Happy
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Message par Waka Lun 7 Nov 2011 - 14:22

Bonjour Enkelilia,

Pour ma part je n'ai pas eu de facilités étant enfant, à part pour l'apprentissage de la lecture.
La seule fois où j'ai eu 10/10 je m'en souvient très bien car toute la classe à protesté auprès de l'instit pour dire que ce n'était pas possible... c'est dire. En fait, je n'écoutait juste jamais.
Je me suis réveillée en 4° car les notes commençaient à compter pour le brevet des collèges, et je ne voulais pas mettre en péril mon avenir (avec du recul c'est marrant Smile ). Il parait que c'est normalement à cet age qu'il faut commencer à travailler si on a des facilités, sans quoi on n'apprend pas à travailler. Bref.
Tout de suite ont suivi plein de petits miracles qui m'ont encouragée (passer d'éternels zero en dictée à 19 en une lecture de bled, passer de 6 à 12 de moyenne en anglais en un trimestre, etc.). Je suis donc passée d'éternelle dernière à élève moyenne.
Jusqu'au bac (S) j'ai buché comme une dingue pour rattraper les lacunes que j'avais accumulées. Mais personne ne m'a donné de méthodes de travail.
En terminale, j'ai continué à bosser comme une dingue et je suis passé de 8 au premier DS de math à 16 au dernier de l'année pour me taper 7 le jour bac. J'ai passé tellement de temps à réviser ce qui restaient mes points faible (histoire géo) que j'ai délaissé les révisions dans mes points forts... ballot. Je n'ai pas pour autant brillé en histoire.
Je suis entrée à la fac, et j'ai continuer de bosser comme une dingue. Et c'est la que la donne à réellement changé : j'ai été propulsée dans le trio de tête en première année, et major tous les ans à partir de la 3e année.


Morale de l'histoire : le secret, ce n'est pas seulement d'avoir appris à travailler, c'est de trouver ce qui nous intéresse réellement, car il n'y a que là que notre cerveau se surpasse...


Bon courage à toi.


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Message par herbacée Mer 17 Déc 2014 - 18:00

"Trouver ce qui nous interesse réellement "
Je me suis lancée dans une voie ou il y a du travail,ou tu changes presque comme tu veux mais ou je ne m'épanouis plus
L'immobilisme:le salaire rentre tous les mois , paie les factures , assure l'éducation des enfants
L'immobilisme:je me suis oubliée depuis tant d'années qu'aujourd'hui a la question qu'aimerais tu faire? Je suis pommée
L'immobilisme:je végète , j'attend que qq un me donne les réponses
"Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage"
Peut être me manque t il encore ce déclic qui va m'aider à m'épanouir
Je dois le chercher en moi , je voudrais qu'il arrive vite!!!!
L'immobilisme: c'est aussi ce manque de confiance en moi , la peur du jugement qui me submergent
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Message par Nutty_Pr Mer 17 Déc 2014 - 19:47

Bonjour à Toutes et à Tous,

Peut-être 2 ans que je n'ai pas posté, mais voilà c'est Noël non ?

Ah l'envie de vivre une vie pleine de saveur, se sentir vivre mais pas seulement, avancer, progresser, sans vieillir, sans laisser le vent et les tempêtes flétrir nos visages, nos sourires!..

Jeunes et moins jeunes nous avons (et pour certains 'avions') tous les mêmes mots à la bouche: 'je m'ennuie, je ne me sens pas à ma place'.
Et le changement que l'on attend et qui ne vient pas frapper à la porte..
Et l'espoir alors ?..

La vérité est en nous, nous le savons mais la vie ne nous parle pas.
Nous savons que nous connaissons les réponses mais tout semble 'pour l'instant' obscur..

J'ai souvent posté des petits bouts de réponses adaptés aux postes, même parfois je me suis fait le plaisir d'être généraliste avec un brin de philosophie, d'abstraction, de poésie, d'images impossibles. Mais ce soir?

Ce soir je suis à mon bureau, je viens de terminer une conférence sur un langage de programmation qui comme tous les autres va muter. Dans son cas il va muter vers sa version 2 l'année prochaine mais c'est dès maintenant qu'on parle de tout ce qui va se passer.

Ce matin j'étais dans un bâtiment magnifique près d'un port, je suis allé discuté de programme européen qui mènent à la recherche appliquée ainsi qu'aux débouchés pour les PME. On m'a servi poliment un café, on a évoqué l'Italie d'origine de mon interlocutrice. Nous avons parlé de la conférence de demain matin d'un consortium d'universités et d'entreprises qui proposent des facilités d'accès à certaines ressources logistiques.

Le jour d'après je vais dialoguer par Skype avec des polonais, il veulent proposer des services de sous-traitance. C'est ça aussi l'Europe, une communauté de compétences.

Suis-je plus intelligent que vous ? non ;-)
Je me suis simplement éloigné de ce qui me coulait, le mainstream, la capitale, le gris pour me rapprocher du vert, de l'ailleurs, du nouveau à taille humaine.

L'espoir c'est d'abord couper ce qui fait mal. Si on s'ennuie dans les études ou au travail c'est que l'on n'est pas au bon endroit ou qu'on ne fait pas assez de choses pour soi à coté. S'épanouir, se trouver (et non se chercher), c'est d'abord FAIRE. C'est à dire agir en utilisant son savoir et ses envies. Il y a mille manières de faire, cuisiner chez soi en est déjà une. Là où j'habite maintenant il y a une multitude de cours du soir épanouissants (textile, bois, design,..) il n'y a qu'à se pencher pour créer, vivre.

Si j'ai choisi le monde des startups et des entrepreneurs, c'est par hasard, il y a longtemps. Mais je sais aujourd'hui ce qu'était mon monde avant de connaitre ma zébritude et maintenant que je le vie, et que je comprend à quel point enregistrer des informations est aussi important que de réaliser, parler, faire : compenser! Bouger c'est vivre. Se faire du bien c'est se préparer des journées plaisantes ensuite et se remplir d'énergie pour les moments moins faciles que TOUT le monde traverse et pas seulement les zèbres magnifiques.

Alors amis de la savane, professeurs lactovores, herbacées flexibles qui se plient au vent sans se déraciner, Wacamoles, la part dysanges, ou maderane modérées, pensez à vous faire du bien tous les jours, respirez, espacez, fêtez même, et vous verrez que ceux qui vivent bien ont des tas de petits secrets intéressants pour nous à nous transmettre. J'aime ces non zèbres qui se réjouissent de tout, du bus qu'ils prennent à l'heure, du ciné de la veille, de l'email qu'ils viennent d'envoyer, ..., c'est sans fin l'auto-félicitation!..

Je ne sais pas si je publierai encore sur ce site qui m'a beaucoup aidé au début de ma démarche mais je peux vous dire que de l'extérieur maintenant je n'ai plus l'air d'un zèbre, je ne le cache pas mais je suis tout proche du module de communication mode 'normal'. Je me suis suffisamment éloigné de ce qui me faisait mal pour sentir maintenant quotidiennement ce qui fait du bien. Cela a été long mais j'y ai travaillé chaque jours et j'ai souvent pris des décisions radicales. Mais voilà, que je réussisse au sens social ou pas, je m'en moque et je continue mes projets, j'attire des amis pour travailler avec moi et j'avance (en maudissant les insuffisantes 24H qui constituent une journée). Le seul ennemi qui me reste et que je ne battrai jamais est le temps.

Alors adieu, bonne chance à tous, je vous aime et je vais vivre intensément une des nouvelles vies qui s'offre à moi. En espérant que j'ai la chance d'en vivre encore une ou deux en plus car maintenant que je suis lancé, je vais être difficile à arrêter.



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Message par Cissy Ziryab Sam 10 Jan 2015 - 16:26

Oula oui qu'est ce que j'ai connu ça!
Cette situation où l'on voit tout le monde avancer, déjà entrain de commencer la rédaction alors que nous n'en sommes même pas au plan... Le moment où on à le sentiment d'avoir une bulle à la place du cerveaux...
Je pense que les gens de ce type, comme nous, doivent d'avantage trouver des moyens de rester "ancrer", de faire des exercices nous permettant de prévenir et gérer les situations de décrochage...
Car en effet, on peut comprendre que pour les études c'est un handicap permanent, dès que nous faisons face à des règles de travail imposé...
Il faut travailler sur soi. Apprendre à se détendre. Faire attention à nos états émotionnels, les stabiliser et aussi à la fatigue, c'est un facteur à prendre en compte je pense.
Si j'avais à un moment pendant ma scolarité que je faisais partie des Zèbres je pense que j'aurais vécu les cours différemment et surement mieux Wink
Bon courage et bonne chance!
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Message par Zebra Jeu 15 Jan 2015 - 10:49

Le fait d’être doué peut nous aider à ne pas trop nous investir dans les études , mais jusqu'à un certain niveau.

Même la douance a des limites.
A partir d'un moment , il faut vraiment se mettre à étudier , si on veut réussir.

Les émotions sont aussi en prendre en compte , si on veut pouvoir aller au bout de nos limites , et faire de bonnes études.
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Message par Plume de Chat Mar 5 Mai 2015 - 0:01

Je fais également partie des ces personnes pour qui "ça rentrait tout seul" jusqu'en première-terminale où je me suis pris une belle gamelle. En général, à la Toussaint j'avais tout lu et après j'attendais que ça passe. ( je pense que j'aurais dû sauter une classe, voire deux, mais ça n'a pas été possible) A partir de 16 ans, ça n'a plus été possible. Or je ne savais réussir qu'en ayant de l'avance et en comprenant immédiatement. La première fois qu'un concept m'a posé des difficultés de compréhension, c'était en première S (les nombre complexes, i au carré = -1 ??) je n'ai pas su comment gérer, je pensais que j'avais tout perdu et que ça y est, j'étais fichue (c'est ce que me serinaient également ma mère et certains profs, d'ailleurs Sad ). Pas moyen de me ressaisir, et avec mon entourage qui n'arrêtait pas de m'enfoncer plus 7 ans de harcèlement scolaire dans les pattes, j'étais à bout physiquement et psychologiquement, ce qui n'a rien arrangé non plus...Pourtant, je me passionnais pour un tas de trucs à côté de l'école. Une fois en première le prof de maths m'a surprise au CDI en train de potasser un bouquin sur les propriétés des fractales et il m'a regardé d'un drôle d'air. J'étais en train de tripper à fond sur le fait que les fractales avaient une dimension non-entière.drunken  Il ne devait pas comprendre pourquoi je me prenais des tôles en maths. Mais pour moi : connaissances extrascolaires = connaissances intéressantes... What a Face


Dernière édition par Plume de Chat le Mar 5 Mai 2015 - 0:08, édité 1 fois
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Immobilisme intellectuel Empty Re: Immobilisme intellectuel

Message par Plume de Chat Mar 5 Mai 2015 - 0:06

Zebra a écrit:Le fait d’être doué peut nous aider à ne pas trop nous investir dans les études , mais jusqu'à un certain niveau.

Même la douance a des limites.
A partir d'un moment , il faut vraiment se mettre à étudier , si on veut réussir.

Les émotions sont aussi en prendre en compte , si on veut pouvoir aller au bout de nos limites , et faire de bonnes études.

Ca me rappelle un ancien copain de mon frère, THQI (testé à plus de 155, je crois). Il était en Polytechnique et il m'avait dit : "Là, quand-même, il y a des trucs où je suis obligé de bosser un minimum si je veux y arriver.Je ne suis pas major de promo. Mais en même temps, le mec, j'aimerais pas être comme lui, il ne sort jamais de son labo..." Shocked

Alors qu'en maths spé, il n'en fichait pas une et trouvait ça trop simple !
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Message par Invité Jeu 7 Mai 2015 - 18:49

L'immobilisme... mon immobilisme me boit le sang Evil or Very Mad J'ai pris petit à petit conscience de beaucoup de choses à propos de mon fonctionnement, de mes blocages etc... mais j'en arrive à un stade où je me sens complètement perdue, comme une gamine de 10 ans (celle que je suis restée... ouais comme le gamin dans Le Tambour de Grass, j'ai refusé de grandir...). Je n'ai aucune méthode de travail et cela m'angoisse.

Actuellement, je fais des études... qui ne me passionnent guère. Cependant, j'ai de bonnes notes... sans rien faire. Et je me stresse avant chaque contrôle car je sais que je n'ai pas été fichue d'apprendre ! Mais je m'en tire quand même à bon compte et les autres me disent : mais c'est super, tu devrais être contente : non. Je suis nulle, incapable de réviser un voc, à 20 ans. C'est triste.

Je sais que je n'ai pas d'autre choix que de poursuivre cette formation qui par la suite me permettra enfin d'accéder à un rêve lointain : l'université. J'ai récemment compris ce qui me passionnait réellement, ce que je veux vraiment étudier : l'Histoire. Moi la cancre de toujours, la seule matière où j'atteignais des sommets même dans mes périodes les plus jemefousdetout. BREF, je me sens vraiment désemparée  Sad J'aimerais bien demander de l'aide mais est-ce seulement rattrapable ? Le fait de n'avoir jamais appris à apprendre... ?

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Message par Stauk Jeu 27 Aoû 2015 - 8:16

Plume de Chat a écrit: A partir de 16 ans, ça n'a plus été possible
A se demander si les difficultés scolaires ne sont pas parfois corrélées aux poussées d'hormones. Peut être c'est chiant de devenir adulte (et fatiguant ...)

ParaPluie a écrit:J'aimerais bien demander de l'aide mais est-ce seulement rattrapable ? Le fait de n'avoir jamais appris à apprendre... ?
Oui c'est rattrapable, et on ne peut objectivement pas dire que tu ne sais pas apprendre.
Par contre je galère toujours encore un peu moi même ... alors je ne vais pas te donner de conseils sur comment atteindre l'objectif.
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Message par KCN Dim 30 Aoû 2015 - 13:47

Je suis tout nouveau sur le forum et je ne suis pas encore "diagnostiqué" (j'aime pas ce mot).
Celà dit, ça va être mon premier post (désolé du coup ça va être long :p)

Je me retrouve dans ce que vous dites pour la plupart.
Personnellement j'ai décroché spécifiquement en maths au collège, et ça m'a ruiné mon cursus, et le cerveau de mon prof d'informatique au lycée qui ne comprenait absolument pas pourquoi je pouvais comprendre un algorithme dès la première lecture, en 10 secondes alors qu'il nous avait laissé 10 minutes pour y réfléchir, tout en étant une bille en maths (enfin bref, c'est accessoire, quoique ça aurait pu être un indice pour les profs s'ils avaient daigné y prêter attention ou se bouger le cul).
Enfin je me perds là...

Ahem... Bref, J'ai décroché en maths au collège, mais pourquoi...
Pour commencer sur ce forum, je crois que j'ai choisi finalement de commencer avec du lourd... lol.

D'abord la primaire : J'habitais au Havre à cette époque, dans un quartier pourri (parmi d'autres), et j'ai été mis dans une école de ZEP, mais spéciale... Spéciale parce qu'en plus elle était expérimentale !
Au lieu d'apprendre "comme tout le monde" on a voulu faire de nous des cobayes !
J'ai su lire très vite et bien par contre. Donc ça, à priori ça a été bénéfique, mais ça n'avait pas l'air d'être le cas des autres, donc je ne sais pas si c'était la méthode ou pas.

Mais je me souviens qu'au lieu de travailler certaines matières, on passait des après-midi à faire tout autre chose.
On allait se balader dans le parc à coté très/trop régulièrement, on attrapait des sauterelles, des criquets, on a fabriquer des mangeoires pour les oiseaux. C'était cool, intéressant. Mais c'était fait au détriment du reste.

En maths ils avaient décrété qu'on n'apprendrait pas les tables de multiplication, que ça ne servait à rien puisqu'il y avait les tables écrites derrière les cahiers de brouillon de l'époque, les calculatrices...

Mes parents m'ont sorti de cette école finalement au CE2, menaçant de faire un procès. J'ai redoublé mon CE2 volontairement pour rentrer dans une école privée. Du CE2 au CM2 tout s'est bien passé sauf en maths, où ce n'était pas bon, mais passable.

Par contre, le collège (privé aussi)...
Comment dire...
La 6ème ça allait. Juste le temps pour moi de voir venir les ennuis dans tout les sens.
Bon dans toutes les matières (sauf les maths où c'était encore très moyen).
Mais j'ai commencé à être victime de violence scolaire. Autant physiquement que moralement.
Là, j'ai décroché. Les autres matières que les maths ça allait, même si je n'avais pas les meilleures notes. (j'étais quand même 2e-3e de la classe en général, ç'aurait pu être pire)

Mais les profs que j'ai eu, plus le contexte, ça ne m'a absolument pas aidé. J'avais besoin de comprendre comment ça fonctionnait pour y arriver ! Mais non, il faut juste connaitre par coeur les choses et après on applique bêtement !
Faut vraiment être neuneu pour pas y arriver... (en gros c'était le discours de la prof de maths)
Et on s'en foutait royalement. Apprends par coeur et c'est tout !
Et là, gros esprit rebelle que je suis (oui parce que malgré les violences, j'ai toujours ouvert ma gueule, je ne pouvais pas m'empêcher de dire ce que je pensais aux autres), j'ai commencé à n'apprendre rien du tout. Dans le sens où je n'ai pas travaillé à la maison. Ça me bloquait et je ne savais pas pourquoi. Et personne ne cherchant à prendre un peu de temps pour moi, j'ai mis le doigt dans un engrenage qui m'a broyé au moins ce doigt (pour continuer l'image).
Mais je n'ai absolument pas redoublé. C'est étonnant d'ailleurs...

Pour le lycée, je vais faire concis, j'ai survolé sans me poser. Les maths ce n'était même pas la peine de me poser une question, même si je cherchais quand même à comprendre, j'étais un cas désespéré. Trop de boulot supplémentaire à fournir pour les profs de maths que j'ai eu successivement.

Résultat : catalogué "nul en maths", nul en philo (on nous posait une question mais on devait répondre avec la philo des autres... Pas avec notre façon de penser à nous... Bah esprit rebelle un jour, esprit rebelle toujours. "Que nenni, je dis ce que je pense, rien à faire. La question c'est 'qu'est ce que la liberté', pas selon 'Aristote, qu'est ce que la liberté'. Posez les question justes, bordel. Me demandez pas mon avis si je ne dois pas le donner ! Un avis c'est sensé être fondé sur notre raisonnement, pas celui des autres de A à Z !") Rébellion totale ! => Bon finalement je m'étends...

BREF ^^
Conclusion du lycée : J'ai eu mon bac (tertiaire, car j'ai pris STT info gestion), mais je n'ai rien ouvert, rien révisé, en français ouvert aucun bouquin parce que je ne voulais pas les lire alors que je n'en avais pas envie à ce moment là.
Mais je suis resté avec la fameuse phrase de mon prof d'informatique "Je ne comprends absolument pas comment vous pouvez être si brillant en programmation, et aussi nul en maths à la fois, c'est impossible". Merci monsieur, je ne sais pas comment le prendre Suspect

Au final, jusqu'à il y a 3 ans je suis resté avec cette idée que j'étais nul en maths.
MAIS, avec l'envie d'apprendre. C'était frustrant, je n'avais vraiment pas de quoi prendre des cours particuliers, et franchement pour moi j'avais honte de devoir tout reprendre depuis la 6e...

Alors j'ai décidé de tout faire moi-même, avec internet et les cours et exercices, et de préférence des exercices interactifs, générés aléatoirement (pour être sûr de ne pas me complaire dans la répétition).
Finalement j'aime beaucoup ça, et j'ai largement rattrapé mon retard jusqu'au niveau Bac Scientifique (j'ai encore quelques trucs à voir).

Tout ça pour dire qu'au final peut-être pour toi aussi, tu as besoin simplement de le faire au moment où tu l'as décidé, de la manière que tu as décidé. La suite devrait être beaucoup plus simple.
Pour moi le fait d'avoir pris en main les choses, ça a été bénéfique.
Donc à mon avis, c'est largement rattrapable pour toi aussi.

Fais toi tes cours, des cours à tiroirs manière Wikipedia (j'ai pas dit AVEC Wink ).
Ça peut être long, mais tu es passionnée. Genre "Allez hop, j'ai envie d'en savoir un peu plus sur la période gallo-romaine... Bon, comment c'est venu ? OK... Vercingétorix ? Ok, c'est qui, il a fait quoi ? Ok je cerne le personnage. Jules César ? Il n'a jamais été empereur ??? Merci. Gergovie ? Alésia ? Oppidum ? Stratégie ?" Bref, tout sera intéressant, tu vas tout emmagasiner, tout recouper, et si il y a une zone d'ombre, tu vas l'éclairer".
Mais fais à ton rythme, sur ce que tu veux, tant que tu le veux.

Après voilà, je ne sais pas si mon expérience personnelle, et mon avis t'éclairent un peu.
Donc si c'était long et inutile, désolé Wink

P.S : Ce pavé...

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