A l'heure de l'arepo, de l'opera, de l'apéro.

Il avait pas apprécié que je le traite de feignant après un set trop court à mon goût avec les Carayos alors qu'il avait une jambe dans le plâtre et la cop avec qui j'étais avait eu une embrouille avec lui à la Civette de Montmartre 15 jours avant,  mais moi ça je le savais même pas... Je le disais genre vanne rock'nroll mais il l'a pris rock'nroll suicide. Mais il l'a oublié, maintenant, je crois.

L'album entier d'où est tiré "la salle du bar-tabac..." vaut carrément le détour, je trouve. Il s'appelle "regards affligés". Sans être du tout un album-concept, chaque chanson pourrait être une étape dans la vie d'un certain Benjamin Tremblay.
Si je me souviens, l'intérieur de la pochette précise "Regards affligés sur la morne et pitoyable existence de Benjamin Tremblay, personnage falot mais ô combien attachant".

J'aime assez ce que fait Lazaro en général, mais le reste est quand même un gros cran en-dessous.

Ah, oui, et mention spéciale aussi pour un titre des garçons bouchers, d'ailleurs chanté par Lazaro et non Sapu, "punkifiée".

Plus que la zic, c'est le côté "poésie urbaine et crasseuse", dans lequel je le trouve très bon, qui me botte.

Los Carayos, j'ai jamais vraiment écouté.

Ouais mais là ça vire au café culturel voire philosophique... On n'est pas là pour boire de la tisane, sauf si c'est de la tisane de houblon fermentée.

Oups, pardon.

Allez, j'mets la mienne, me semble pas qu'on l'ait encore goûtée, celle-là...