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la même par ici !!

je me sens bien plus en état fonctionnel , et bien-être en situation paroxystique on va dire qu'en situation normale "page blanche"

nous sommes vraiment câblés différemment , il est temps que jmy fasse

mais je comprends tout à fait ce que tu décris

Tout pareil !
Personnellement je n'attribuais pas ça aux rayures, mais plus aux générations du dessus qui ont vécu (et donc transmis subtilement des croyances liées à cela) la guerre, ou l'exil, en tous cas des situations de danger liées à la survie où il faut être "alerte", et "préparé"...

Alors je me suis dit...et si l'anxiété chronique et l'état de stress c'était pas un résidus de tout ça, pour être "prêt" quand ce sera le moment d'agir ?
(le truc c'est que le stress est en soi un danger à long terme... mais sur ça, la partie qui gère la survie n'a pas l'air d'avoir tilté c'est trop "long terme" pour elle...)

ça me rappelle quand j'étais consultant... J'étais très fort pour passer des entretiens, d'habitude. Une fois qu'on a compris que le client veut être rassuré, on affiche sa confiance, on débite les mots-clefs, et ça passe presque toujours.

Mais il est arrivé, deux fois, que ma boite présente plusieurs consultants. Et que je ne passe pas en premier. Une fois, d'ailleurs, la dame avant servait explicitement de faire-valoir pour moi. Mais je me suis vautré comme un étron, les deux fois. Le fait d'attendre une heure,ça m'avait ôté tous mes moyens. Et la dame a eu ce poste là. Tant mieux pour elle. Mais ça m'a appris que je gérais très mal l'attente.

Ronald, oui moi aussi je gère très mal l'attente

je performe très bien , mais alors très bien dans des situations Churchill/De Gaulle, où on attend de moi que je fasse preuve d'audace, take the money and run FAST (même si on va tenter de m'en dissuader sur le moment, car bien souvent les personnes sont paralysées de peur)

par la suite, ça amènera une amelioration de la qualité de vie de tout le monde. donc c'est comme un remerciement ou une validation du groupe (même non formulé par le-dit groupe)

donc je sais et mon entourage sait que je suis une bête dans tout ce qui est réagir à toute vitesse à chaud, et faire un truc audacieux. prise de risque. sauter , parcequ'on est acculé, même si tout le monde veut se faire croire qu'on a d'autres options.

mais je te rejoins sur le truc dans une idée de persévérance, long terme, attente, maintenir longtemps un état "bondissant" et guépard on va dire, hé bien oui jai bcp de mal.

j'ai pu le faire jadis, mais boudiou cétait sacrément dur.

intéressante en tous cas ton analyse

Oui, idem!
Aller dans des endroits inconnus, sortir s'il y a du monde: ça me fait fondre la moitié des neurones. Je stresse, je deviens gourde, je peux faire des bourdes plus grosses que moi.
En situation d'agression ou de danger quelconque, en revanche, je peux mobiliser mes capacités assez vite (ruser si c'est encore permis, tenir tête ou cogner très fort et efficacement en dernier recours; pareil si la bataille est judiciaire, alors que je n'y connais rien à la base).
La peur, le stress ou la colère sont un moteur très puissant pour moi... Les blocages, les résistance habituels sautent. Alors ok, c'est bien pratique: mais au quotidien, j'ai l'impression que mes "capacités" sont en mode latent. Je suis un peu gauche, maladroite, pas toujours bien concentrée, intellectuellement flemmarde, et leeeeeeeeeeeente, si lente. Je passe souvent pour une gentille simplette (enfin, je crois).

A tel point que quand j'ai passé les tests, j'avais peur qu'on me diagnostique un retard ou une case en moins quelque part. Et non...

Prochaine étape: savoir mobiliser tout ça sans passer en mode Berserker. Quelqu'un a déjà franchi ce cap-là?

Je crois que tu parles de la mémoire traumatique.

Certaines personnes, ayant été maltraitées deviennent addict aux hormones
secrétées en cas de stress. Donc le corps les sécrètent pour satisfaire l'organisme.

Tu devrais te renseigner au sujet des travaux du Dr Muriel Salmona

Ah merci pour la référence, pivoine, je viens de lire qu elle se range aux côtés d Alice Miller contre la notion de pulsion de mort “structurelle” de Freud. Intéressant, je vais explorer ça...

Bonjour,
Comme dit plus haut, les hormones créées par le stress peuvent nous rendre addict. Il y a des vidéos du Dr Joe Dispenza très intéressantes à ce sujet (si cela t'intéresse je pourrais te transmettre le lien)

Pour ma part, je peux angoisser en étant seule ou plutôt en me sentant seule et coupée de tout. Cependant grâce à la cohérence cardiaque aujourd'hui j'arrive à bien gérer.
Dans des situations dangereuses, il m'arrive souvent de ne pas ressentir ce stress...

Après aujourd'hui, je suis sur une introspection totale de moi-même, en dépression, sens de la vie, etc. Je n'étais pas diagnostiquée, je ne le suis toujours pas, mais mon psychanalyse en est persuadé. Et je le pense aussi après toutes mes recherches.
Donc mon état d'être actuel est totalement faussé ...

Tjp2l a écrit:Pour ma part, je peux angoisser en étant seule ou plutôt en me sentant seule et coupée de tout. Cependant grâce à la cohérence cardiaque aujourd'hui j'arrive à bien gérer.

tu m'apprends un truc là, tu pourprais m'expliquer comment tu appliques pratiquement cette technique ? ça m'intéresse