L'abandon. La révolte de Pinocchio.

Le regretté Alain Corneau titrait :

"Père manquant, fils manqué".

J'aimerais développer ici, si mon travail et mes lectures (qui concernent la création de Dieu, accessoirement des Dieux, et la résurrection  de quelques défunts) m'en laissent le temps

le thème de l'abandon.

La notion d'abandon me semble centrale dans le fil d'un vie.
Elle se tient tapie dans bien des coins, éclairés ou sombres, poussiéreux, elle fait son théâtre au regard de tous (bien que par le même temps certains voient à travers elle comme si elle n'était que fantôme schakespearien ), oeuvre en sous-main,
on l'oublie, on la confond, on la nie, comme on oublie son enfance, parce que l'on désire être adultes, confits de devoirs, pensées, influences, après avoir avalé quelque oeuf (quelques oeufs) que nous pondent dans l'esprit les Alien aliénants qui , puissants et cachés, tiennent les fils de nos esprits que l'on croit libres, pauvres marionnettes, pauvres Pinocchios que nous sommes.

"Homme abandonné, homme abandonnant" (Homme = Humain)
Ou par inversion "Homme abandonnant, Homme abandonné."
Ou...
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Un thème qui me touche.
Faire acte de présence pour deux.
Ouvrir le dialogue sur le manque et ses conséquences.
Partager la souffrance de l'absence.
Rappeler la non culpabilité au fils.
Aimer encore, toujours avec une présence inaltérable.

Ne désirant point parler seul et agrandir mon nombril (autour duquel je tourne bien trop souvent)
j'attends des participations.
Rien ne venant, je fais silence.

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