Parentalité.

L'échange à propos de de 
"et si vous nous parliez de nos mères"
me semblant désormais trop restreint, ou décadent, 


il me semble plus pertinent d'élargir le champ d'étude à la parentalité en général.


Notre modèle familial occidental est désormais : un couple et un/des enfant/s/
(On entend couramment dans les "séries" l'expression "fonder une famille", au sens de : former un couple et procréer.
Je prends note.)


Il va de soi que l'exercice de la maternité et celui de la paternité ne sont pas semblables.
Tant d'un point de vue biologique que d'un point de vue affectif.


(Bien que brouillés par les nouvelles parentalités homosexuelles : 2 mamans ou 2 papas ?? Mon questionnement ne s'aventure pas en ces terres neuves.)

Sur ce site, j'ai eu le sentiment de lire de fort conventionnelles expressions.
En particulier : d'un point de vue féminin (point de vue maternel), d'un point de vue masculin (point de vue là aussi maternel).


Le "et si vous nous parliez de vos mères"
ou le "et si vous nous parliez de vos pères"
me semblerait excessivement psychanalytique

si le premier terme ne l'emportait définitivement sur le second.

En tant que père (et, officiellement, grand-père, ce que je conteste sur le plan "responsabilité")
je me pose bien des questions.
J'ai fait partie de ces "nouveaux pères" des années 70. Et je me demande : "Qu'en résulte-t-il ?"

Quid de tout, et du reste ?
Je l'ignore.


Les femmes sont l'avenir de l'homme. 
Je ressens : à un point tel que les mâles deviendront inutiles.

Je rempli tous les rôles en tant que parent... de façon naturelle.. et sans me poser de questions.
Ça n'a commencé à devenir un problème que lorsque je suis entré en conflit avec la mère.

Je ne suis jamais entré en conflit avec la mère dans le domaine parental.
Nous avons, je pense, été "responsables".

Je ne me suis posé des questions (genre : psycho/philo) qu'une fois les enfants devenus autonomes.

ifness a écrit:


Notre modèle familial occidental est désormais : un couple et un/des enfant/s/

L'est-il encore ? au vu du nombre de divorces, il serait plus exact de dire que notre modèle familial a volé en éclats. famille monoparentale ou famille recomposée plus couramment dorénavant avec son lot de nouvelles lois (la garde alternée est désormais favorisée), de nouvelles questions (2 enfants sans lien du sang mais élevés ensemble peuvent-ils se marier ?), de nouvelles expérimentations (la maison est celle des enfants, où chacun des parents viennent vivre à tour de rôle), de nouvelles difficultés (crise du logement, grandir avec deux éducations différentes ) etc..
Et ces changements se produisent à une vitesse incroyable, pas sur une génération mais en moins de 20 ans.
Vous parlez de parentalité avec les schémas d'une autre époque, il me semble.

Fi des modèles ! on fait comme on peut, c’est de l’impro totale malgré les moultes recommandations dont on nous assaille dès les premiers mois de grossesse et les manuels idoines censés expliquer le comment du pourquoi et inversement (sans compter sur la main mise sur le gamin sorti du ventre (allaitement etc etc )). Qu’on nous laisse donc inventer le chemin avec ce sujet tout neuf et surtout se détendre avec lui pour aménager tranquillou ces plages propices au rire qui est le chemin le plus court entre deux individus.
Mon puîné dormait sur le ventre, c’est ainsi qu’il s’endormait, les mains recroquevillées sous lui. Que n’ai-je pas entendu ? mort subite etc etc, et alors, je prends ce risque car vous m’emmerdez avec vos risques en veux tu en voilà, la vie est un puissant « risque tout », autant s’y faire dés le début. Ensuite s’ajoute l’école et tout ce qui se dit tout autour. Cessons ces bruits pour écouter ceux de nos enfants et laissons autant la mère que le père s’experimenter avec lui et le gamin avec nous. Des erreurs sont commises, encore heureux, on ne devient pas parfaits sitôt devenus parents, bien au contraire, nos fragilités émergent, nos doutent nous plombent. Au mieux nous allons et autant le dire ensuite au gamin pour nous faire illico descendre du supposé piédestal sur lequel par mégarde il nous installerait. La vedette n’est pas nous, mais lui, son chemin qui doit de surcroît rester sien. Pas simple, pas simple que je vous dis...

Chère izo, je ne t'avais pas lue.
Ce que tu écris est Sagesse, comme d'hab'.
Mais "Fi des modèles", c'est p-ê bon pour toi, pour moi, 
mais ce n'est pas ce que je vois dans la société, dans les medias, dans les posts facebook des jeunes filles en fleur, etc...
Quant au piédestal, on est parfois surpris que nos petiots nous en construisent un, malgré nous, et peut-être précisément, parfois, parce que nous ne le désirons pas.
Pas simple.

izo a écrit:Fi des modèles ! on fait comme on peut, c’est de l’impro totale malgré les moultes recommandations dont on nous assaille dès les premiers mois de grossesse et les manuels idoines censés expliquer le comment du pourquoi et inversement (sans compter sur la main mise sur le gamin sorti du ventre (allaitement etc etc )). Qu’on nous laisse donc inventer le chemin avec ce sujet tout neuf et surtout se détendre avec lui pour aménager tranquillou ces plages propices au rire qui est le chemin le plus court entre deux individus.
Mon puîné dormait sur le ventre, c’est ainsi qu’il s’endormait, les mains recroquevillées sous lui. Que n’ai-je pas entendu ? mort subite etc etc, et alors, je prends ce risque car vous m’emmerdez avec vos risques en veux tu en voilà, la vie est un puissant « risque tout », autant s’y faire dés le début. Ensuite s’ajoute l’école et tout ce qui se dit tout autour. Cessons ces bruits pour écouter ceux de nos enfants et laissons autant la mère que le père s’experimenter avec lui et le gamin avec nous. Des erreurs sont commises, encore heureux, on ne devient pas parfaits sitôt devenus parents, bien au contraire, nos fragilités émergent, nos doutent nous plombent. Au mieux nous allons et autant le dire ensuite au gamin pour nous faire illico descendre du supposé piédestal sur lequel par mégarde il nous installerait. La vedette n’est pas nous, mais lui, son chemin qui doit de surcroît rester sien. Pas simple, pas simple que je vous dis...

J'avais écrit un message (disparu) en réponse à Hirondelle.

Bon, ben c'est tout. Pfffuittt...

Juste la dernière phrase : ce fil pour qu'on s'y exprime, pas pour étaler mon avis. D'ailleurs, il ne me déplaît pas de parfois jouer l'avocat du diable...

Ah bah pfffuitt....
c'était donc de la provoc' pour voir si on suivait ?

Je n'ai toujours pas compris comment il faut être mère alors que mes enfants ont 20 et 24 ans, arf !
Comme le dit si bien izo, j'ai du improviser à chaque étape puisque la première de "ma classe" à divorcer, à choisir la garde alternée quand ça ne se faisait pas... je n'ai eu ni modèle, ni référence.

Mais mes enfants ont survécu et moi aussi !

Hé bien, que de bonnes nouvelles, en ce début d'année ! 

J'ai eu le sentiment d'improviser aussi, mais jamais cela ne m'a semblé "lourd".
(Enseignant, j'en ai rencontré, de ces parents comme accablés d'impuissances diverses...
Parents accablés, enfants désemparés. 
Et que vive le rire, comme dit izo, ou le sourire !) 

J'ai dit on a survécu mais au prix de 1001 questions toujours d'actualité quand même 
Ça s'arrête un jour ?

Hirondelle123 a écrit:J'ai dit on a survécu mais au prix de 1001 questions toujours d'actualité quand même 
Ça s'arrête un jour ?

C’est un CDI en fait

izo a écrit:

Hirondelle123 a écrit:J'ai dit on a survécu mais au prix de 1001 questions toujours d'actualité quand même 
Ça s'arrête un jour ?

C’est un CDI en fait

´tain, faites des gosses qu'ils disaient...

Être parent a été pour moi la meilleure des thérapies et de loin.

Esteban a écrit:Être parent a été pour moi la meilleure des thérapies et de loin.

Oui on fait un sacré pas de côté vis à vis de soi, on n’est plus la terre qui tourne autour du soleil, on se laisse tourner autour du soleil.

izo a écrit:

Esteban a écrit:Être parent a été pour moi la meilleure des thérapies et de loin.

Oui on fait un sacré pas de côté vis à vis de soi, on n’est plus la terre qui tourne autour du soleil, on se laisse tourner autour du soleil.

Ça m'a surtout permis de renouer avec de lointaines émotions enfouies, et de me redécouvrir sous un nouvel aspect plus positif.

Esteban a écrit:

izo a écrit:

Esteban a écrit:Être parent a été pour moi la meilleure des thérapies et de loin.

Oui on fait un sacré pas de côté vis à vis de soi, on n’est plus la terre qui tourne autour du soleil, on se laisse tourner autour du soleil.

Ça m'a surtout permis de renouer avec de lointaines émotions enfouies, et de me redécouvrir sous un nouvel aspect plus positif.

De déterrer des ressources insoupçonnées

izo a écrit:

Esteban a écrit:

izo a écrit:

Esteban a écrit:Être parent a été pour moi la meilleure des thérapies et de loin.

Oui on fait un sacré pas de côté vis à vis de soi, on n’est plus la terre qui tourne autour du soleil, on se laisse tourner autour du soleil.

Ça m'a surtout permis de renouer avec de lointaines émotions enfouies, et de me redécouvrir sous un nouvel aspect plus positif.

De déterrer des ressources insoupçonnées

Tu es la voix de la sagesse

Esteban a écrit:

izo a écrit:

Esteban a écrit:

izo a écrit:

Esteban a écrit:Être parent a été pour moi la meilleure des thérapies et de loin.

Oui on fait un sacré pas de côté vis à vis de soi, on n’est plus la terre qui tourne autour du soleil, on se laisse tourner autour du soleil.

Ça m'a surtout permis de renouer avec de lointaines émotions enfouies, et de me redécouvrir sous un nouvel aspect plus positif.

De déterrer des ressources insoupçonnées

Tu es la voix de la sagesse  

Celle de notre enfant intérieur ? 

Me souviens du mien, il n'était pas sage 

Esteban a écrit:

izo a écrit:

Esteban a écrit:

izo a écrit:

Esteban a écrit:Être parent a été pour moi la meilleure des thérapies et de loin.

Oui on fait un sacré pas de côté vis à vis de soi, on n’est plus la terre qui tourne autour du soleil, on se laisse tourner autour du soleil.

Ça m'a surtout permis de renouer avec de lointaines émotions enfouies, et de me redécouvrir sous un nouvel aspect plus positif.

De déterrer des ressources insoupçonnées

Tu es la voix de la sagesse  

Parfois certains déterrent la hache de guerre ...

« Avant j'avais des principes, maintenant, j'ai des enfants. »
J'adore toujours autant cette citation de chaipuki !

Nada mas...

En revanche l’expression avoir des enfants à charge m’insupporte

izo a écrit:En revanche l’expression avoir des enfants à charge m’insupporte

Je trouve ça lourd

Esteban a écrit:

izo a écrit:En revanche l’expression avoir des enfants à charge m’insupporte

Je trouve ça lourd  

Toi aussi ?

l'expression "Avoir un enfant a charge" évoque en moi une charge pénible a se coltiner.. (beurk)

Esteban a écrit:l'expression "Avoir un enfant a charge" évoque en moi une charge pénible a se coltiner.. (beurk)

Elle connote la parentilite d’une drole de manière ... subie, à forte teneur de pesanteur. Elle chosifie l’enfant. Qui n’est même pas une recette, mais une charge.

izo a écrit:

Esteban a écrit:l'expression "Avoir un enfant a charge" évoque en moi une charge pénible a se coltiner.. (beurk)

Elle connote la parentilite d’une drole de manière ... subie, à forte teneur de pesanteur. Elle chosifie l’enfant. Qui n’est même pas une recette, mais une charge.

"tu m’enlèves les mots de la bouche"

Esteban a écrit:

izo a écrit:

Esteban a écrit:l'expression "Avoir un enfant a charge" évoque en moi une charge pénible a se coltiner.. (beurk)

Elle connote la parentilite d’une drole de manière ... subie, à forte teneur de pesanteur. Elle chosifie l’enfant. Qui n’est même pas une recette, mais une charge.

"tu m’enlèves les mots de la bouche"

On me nomme Attila souvent aussi

Où il passe, l'herbe trépasse !

Une vraie tondeuse !

izo a écrit:Une vraie tondeuse !

Y'en a qui s'amusent bien, ici...

Ah ! Ces enfants !

La parentalité m'a rendu plus fort tout en m'exposant ... parfois elle me pèse

ce sont mes enfants qui me rendent aussi invincible que fragile... Aussi solide que volatile. 

Et en ce début d'année n'oubliez pas de rattacher au foyer fiscal vos "majeurs" à charge...
Foyer fiscal... c'est sûrement l'étape ultime avant l'éclatement de la famille nucléaire pour nommer ce que traditionnellement on appelait une famille.

En effet, "un enfant à charge" est une expression fiscale ou juridique.
On peut déclarer "à charge" quelqu'un d'autre qu'un enfant.
Disons que c'est un "poids" financier ou de l'ordre de la responsabilité civile ou sociale.

Ceci dit, la famille reste une réalité sociale. Elle prend divers aspects.
J'ai tendance à ne pas prendre mon cas pour une généralité, à lutter pour ne pas me regarder le nombril, et j'ai bossé pour (le plaisir) voir un peu ce qui se passe ailleurs.
Donc, sauf à écrire un bouquin, il est difficile de définir le mot "famille", sauf si l'on se restreint à ...ben la France (ou l'espace francotruc européen)(pas francoturc !),
donc à l'héritage du passé. Par quels biais ou portes passe cet héritage ?
Chacun a sa propre idée, son vécu propre.

Pas long : un exemple perso en rapport avec ce qui s'est dit plus haut.
Enfant, j'ai vécu la "famille" d'une manière qui m'est particulière. Mis à part ma relation d'amour avec ma grand-mère, et le lien puissant avec mon père (pas toujours simple, mais puissant), le reste ne m'a pas trop plu.
Lorsque je me suis retrouvé père (tôt, à 23 ans, "on" m'a bien forcé la main, enfin, façon de parler   ), je me suis dit simplement : 
je ne vais pas répéter un schéma quelconque, ce bébé me plaît bien, la façon dont il tête le sein est drôlement sympa, je sens que (si les petits cochons ne le mangent pas; je suppose que vous connaissez l'expression) on va bien s'amuser. De toute, j'en prends pour 20 ou 25 ans fermes, génial !
Et on s'est bien amusés.


J'ai "élevé" 3 enfants, et c'est ce qui s'est passé. Oh ! Pas que des avantages ! Par exemple, lorsque le couple foire. Par exemple, foin d'une certaine liberté parce qu'il faut ramener de l'argent à la maison.
Mais, en gros, aucune pesanteur. Je me situe donc plutôt sur la ligne d'izo (ou plutôt son plan orbital).

Ensuite, "ils" sont devenus adultes, ont eu des cons joints, ont re joint la foule des foutus adultes, et ma "nature" un peu "borderline" (cf autres fils; oui, fils, pas fils !!! Non, je n'ai pas d'enfant caché !) a re pris le dessus. Ca s'est gâté. 
Mais le passé fut chouette.
Bon, OK, ils n'ont rien compris (voulu comprendre), une  marginalité telle que la mienne est mal perçue, "on" se bouche la comprenette parce que ça dérange.
(NB. C'est là qu'on s'aperçoit dans le concret qu'un enfant/un ado se construit une image de ses parents (et autres). Lorsqu'une de ces personnes exprime , alors qu'il -l'enfant- a vieilli, la complexité de son psychisme : étonnement...incompréhension...rejet...Souffrances...)
Stooooop !

Désormais, je n'ai plus rien d'autre à faire que 
penser
vous lire 

A bientôt ?

Oui, mais la formule est fausse :

les femelles aussi (ovidés, capridés, bovidés, équidés,  ...) aussi vont au pis.
Fort heureusement pour elles !

Merci, Chuna. Pas le temps aujourd'hui, mais j'y retournerai.