Des vers (dévers)

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As-t'on le droit de poster de la prose ou faut-il que ce ne soit que de vers ? Bon je poste quand même, j'enlèverai si ça convient pas...


Je suis en vie
Je suis en vie
Je suis en vie
Venue comme une flamme s’éteint
D’un seul coup c’est comme ça
Stop terminé, et maintenant je pense.
Drôle de sensation, sortie du néant
Certes, mais je comprends
Drôle d’horizon, vaste champ de compréhension,
Je comprends parce que je suis,
Mais je ne comprends pas parce que je vais mourir.
Je vais mourir, toute ma pensée, mon amie, qui s’évanouit.
Drôle de compagnie, inutile, envahissante,
Belle parfois, que j’aime comme je peux aimer la vie,
La vie que j’aime mais qui me fait si mal
Si mal d’être en vie, de la comprendre et de la toucher,
Ainsi disais-je, flots de pensées anéantis, moins tangibles
Que mes os, qu’On viendra enterrer.




Dans le soleil des jours,
Le temps passe et la lune rit,
Des enfants étourdis sur une balançoire
Qui crient leur joie dans l’air du soir
Et les senteurs du crépuscule se mêlent à ma mélancolie.
J’ai le cerveau qui boit trop de questions,
Et des pensées qui jouent au tourniquet,
J’ai un esprit qui pense et qui se regarde penser,
J’ai une vie et je la sais finie,
Je la regarde comme un fil pour coudre,
J’essaie de la faire passer dans le trou de l’aiguille
Que j’appellerai ma volonté,
Mais mon esprit est myope et je n’y arrive pas.
Alors il me reste le fil et je ne couds rien
Et je le regarde se rétrécir chaque jour, qui se rabougrit.
Je suis un lion dans une grande cage,
Une araignée qui se prend pour une mouche,
Et patiemment fait sa toile pour se piéger.
J’ai un esprit et je ne sais quoi en faire,
Il recherche avidement des choses belles,
Des choses qui le dépassent,
Mais si je n’avais cet esprit moi je ne les comprendrais pas, ces choses,
Je suis dans un train sans vitre et les wagons se détachent un à un,
Restera bientôt plus que la chaudière,
Et l’enfer d’avoir vécu une vie pour rien.

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Tiens des vers xD C'est un poème qui s'appelle Chance, j'y joue sur le rythme, et la répétition....ça devrait davantage coller cette fois-ci ?

Et ton deuxième poème me plaît pas mal =) !

Il est des enfants qui rient et des enfants qui pleurent
Des armes gris acier ou des manèges aux mille couleurs
Des étoiles qu’on tutoie pour avoir horoscope et destin
Ou des rayons rouges qui fendent les corps, soleils assassins.

Il est des terres fertiles regorgeant d’épis
Et d’autres peintes de sang cramoisi
Il est des tours immenses
Et des fenêtres étincelantes.

Il est des montagnes arides et des montagnes de glace
Des steppes brunes infinies aux cavaliers vêtus de damas
Du pétrole figé pour voitures d’aveugles pressés
Et du béton armé pour faire habiter les femmes-poupées

Il est de beaux visages qui chantent aux yeux pleins de larmes
Et des dents bien charmantes sur de longues robes parmes
Il est des rivières riantes et des rivières de diamants
Il est un homme et une femme ou la maîtresse et l’amant.

Il est des hommes invisibles qui crèvent en évidence
Et des hommes brillants qui boivent leur chance
Il est des dés qui font six et d’autres qui livrent néant
Il est un or des puissants ou des dons pour les indigents.

Vos Rimes Rythment mon sourire ...

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vos vers m'ont fait plaisir à lire.
merci pour le partage

C'est vrai que c'est sympa. Je suis tenté...

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OUhlaaaaa ça me mets la pression ! Bon j'ai environ 40 textes (petits poèmes et prose) donc je peux continuer encore un peu mais.....xD nan c'est cool ! Merci à tous ! Je vais m'occuper de reblochons là, je reviens lire ton poème sous peu !

Edit : je viens de le lire, première lecture : super ! Surtout la fin, COMPRENDRE la chance, mais c'est génial ça , exactement ce que je pense ! j'y reviendrai à tête reposée

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Poème que j'ai déjà posté dans "hommages à l'amour"...

La danse

Silence
L'heure du mime invité
Confiance
Liant les sens insensés.

La danse
Légèreté des effeuillés
Prudence
Ne pas cueillir mais effleurer.

Oui, dire
Le buste à blanc, le souffle court
Sentir
Le goût du vent, la flamme à jour.

Partir
Loin au dedans, proche du sourd
Bannir
Les encombrants plient sous amours.

Vacarme
Les cris, les mots volent en cœur
Les charmes
Sorts d'étuve et verse sueur.

Sans larme
Abandonné, saoul des liqueurs
Sans arme
Mené au vide en plein chœur.

Festin
Orgie solaire, diables aux corps
Destin
Plaisir à temps, à l’instant d’or.

Regain
Retour de l’âme, sens en accord
Refrain
Chuchotements, caresses… encore.

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Crépuscule en Amsterdam

Des soleils crachés perlent sur ton front
Une pluie torréfiée emplit mes poumons
La terre tremble d'un doux ronron,
sous les coups de nos cœurs a l'unisson.


je pense déjà à ta frustration Jaisamer devant ces vers fugaces, c'est venu comme ça, et je pense que les développer artificiellement n'aurait que dilué leur essence, j’espère somme toute que tu les apprécieras.

Bravo à tous pour votre talent; je vais essayer de livrer mon humeur du jour en vers, mais contrairement à mon pseudo, je n'ai pas le niveau


Après des lustres d'érances
A presque quarante ans
Naquit une espérance
Balayant mes tourments

Je découvre un état
Qui m'ouvre bien des voies
Je ne pensais pas
Avoir encore le choix

Pouvoir enfin comprendre
Le monde qui m'entoure
Pouvoir enfin apprendre
Des mots comme "amour"

Mettre sur papier mes peurs
Sous belle forme de vers
Pour trouver le bonheur
Concept de Jaisemer


Bravo Jaisemer pour ton idée.
Amicalement.
Eric.

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@Jaisemer: Oui sans aucun doute. J'adorais "Cap'tain Caverneeeeeeeeeeeeeeeeeee"

Le chemin

Au bout du chemin une lumière
Qui semble provenir de nul part
J'avance doucement dans le brouillard
Un pas en avant, un en arrière

Où me conduit ce chemin?
Vers quelle vie, quel destin?
Soudain un malandrin
Surgit en levant les mains

Il en veut à mes deniers
Je le regarde sans aucune peur
Il bredouille interloqué
Votre argent ou adieu bonheur

De quel bonheur parles-tu?
De ma vie heureuses soi-disant?
Dans une maison cossue
Entouré de gens qui font semblant

Toi tu es libre comme l'air
Tous les jours choisissant
Un jour au bord de la mer
L'autre filant dans le vent

Veux-tu échanger avec moi?
Ma vie contre la tienne
La sûreté contre l'émoi
La parisienne contre la béotienne

Alors maintenant choisit
Prends ton destin en main
Aujourd'hui et ici
Fais le avec entrain

Ah tu préfères partir
Résigné à ta condition
Je veux changer mon avenir
Je te suivrais avec passion


Je voulais écrire un petit conte philosophique.
Amicalement.
Eric.

Couleur nature, espoir diurne

Au sommet d'une montagne bleutée
Entourée de mystérieuses forêts charbon
Des oiseaux aux ailes tranchant le ciel azuré
Piaillaient leur impatience sous un ciel de plomb

Quand l'astre roi deviendra vermeil
Ils pourront dans un silence blanc
Partir à la recherche des groseilles
Avant que ne les piétinent l'alezan

Buvant le jus des papayes dorées
S'ennivrant du nectar du raisin
Allourdis par les grains de blé
Dur retour vers les sommets d'airains

Revenus vers leurs cimes anthracite
Appaisant les becs des oisillons de framboises
L'horizon de la flore malachite
Virait doucettement à l'ardoise

Sombrant dans la nuit noire
Mais espérant un lendemain coloré
Plutôt que la couleur du désespoir
Mieux vaut étinceler de mille pensées

@ Un nouveau petit essai...

@Jaysamer je réalise que j'ai répondu à ton "défi" mais pas au bon endroit alors voilà ...

Pas trop ça place ici à l'évidence ...
Merci

Souffrance, surdouance

Le temps s'égrenne
Cruellement me peine
Je reste debout
Mais je deviens fou

Ma chère surdouance
Est ma souffrance
Un abyssal désespoir
Je sombre dans le noir

Ne plus penser
Stopper le flot d'idées
Juste un instant
De temps en temps

Pouvoir être heureux
Au moins un peu
Une parcelle de bonheur
Trop d'amour dans le coeur

Point de solution
Point de pardon
Peut-être une étincelle
Une blanche tourterelle

Un sentiment naissant
Je le ressent
Tapi autour de moi
Me garde en émoi

Un jour j'espère
Terminer ma guerre
Si harmonie extérieure
Trouver ma paix intérieure

Mais l'amour toujours
M'a trouvé un jour
M'a donné le change
M'a offert un ti ange

Plus facile unis
D'affronter la vie
Nos zébrures se mélangent
Nos âmes s'échangent

L'amour serait la clé?
Est-ce le secret?
Ce serait trop évident
Pour nos cerveaux bouillonnant.

Zébroland: j'ai fait un rêve

J'ai rêvé d'un monde magique
Où tout est féérique
L'homme est un zèbre pour l'homme
La différence est norme

Nos rayures s'affichent
Nous sommes tous à l'affiche
Plus de pauvres hères isolés
Tous dans le même panier

La nature ydillique
L'agriculture biologique
La liberté est dogme
Pour le troll comme le gnome

L'arborescence plus un ennui
Quans zèbrés et unis
Marchent main dans la main
Coloriant leur destin

Mais dur est mon réveil
Alice n'est plus merveille
Triste retour à la réalité
Zèbroland est déjà du passé

de l'hypocrite à l'hypocras
vers l'hypocrasme du démocrate
ce fut Démocrite qui démontra

Jehol is back !

@ jaisamer Message trouvé, merci pour l'indice xD

Et c'est en écoutant Alan Jackson, un cow-boy chanteur que je viens de découvrir que je m'apprête à vous livrer avec plaisir à nouveau un de mes textes !

Il s'appelle Chanson de mon âme, et il m'est précieux, j'espère que vous saurez l'accueillir.

Et je viendrai vers vous, mes pieds battants la terre rouge,
Aussi légers que mon cœur, et un sourire ardent sur les lèvres,
Et je crierai, suivez-moi les enfants ! regardez comme je vous aime,
Je ne vous connais pas, qu’est-ce qu’on s’en fout, je danse déjà avec vous !

Et je fuirai les imbécillités de mon triste pays,
Je dirai merde à toutes leurs conneries,
Et je bondirai sur les sentes, joyeux animal indien,
Au milieu des arbres, vers les plaines sans chrétien !

Tandis qu’ils s’achèveront dans l’atrocité, ces tristes cons,
Incapables de céder à leurs primitives pulsions,
Il leur faut de l’argent à gagner, des millions à entasser,
Harpagons, polichinelles, tous entravés dans les fils qu’ils croient tirer !

Croulant sous leur poids, montagnes de déchets,
Des hommes par milliards, car je fais ce qu’il me plaît,
Un enfant par-ci, un enfant par-là,
De toute façon, la terre ne se souviendra pas de moi !

Et les pauvres, dans leur nudité crue, se serrant dans les rues,
Mortifiés par la faim, mais pas si crétins qu’on voudrait le croire,
Leur cœur éclaté, leurs chansons d’éternité, c’est leur lumière dans le noir,
Tandis que nous on bitume les rues, on met du noir dans nos âmes, et ça nous tue !

Allez venez avec moi, les édentés, les poètes et les tourmentés,
Ceux qui n’ont plus rien mais qui croient encore à la bonté,
Partons pour le tour du monde, à dos de chameaux ou de vifs coursiers,
Ou sur nos deux jambes fièrement campés, car de l’homme, nous en avons toujours la dignité !

poeterouge a écrit:Couleur nature, espoir diurne

Au sommet d'une montagne bleutée
Entourée de mystérieuses forêts charbon
Des oiseaux aux ailes tranchant le ciel azuré
Piaillaient leur impatience sous un ciel de plomb

Quand l'astre roi deviendra vermeil
Ils pourront dans un silence blanc
Partir à la recherche des groseilles
Avant que ne les piétinent l'alezan

Buvant le jus des papayes dorées
S'ennivrant du nectar du raisin
Allourdis par les grains de blé
Dur retour vers les sommets d'airains

Revenus vers leurs cimes anthracite
Appaisant les becs des oisillons de framboises
L'horizon de la flore malachite
Virait doucettement à l'ardoise

Sombrant dans la nuit noire
Mais espérant un lendemain coloré
Plutôt que la couleur du désespoir
Mieux vaut étinceler de mille pensées

@ Un nouveau petit essai...

Heu.................................stupé, génial, j'aime ! Que de couleurs ! J'adore en mettre plein aussi dans mes poèmes, et quel hymne à la nature : bravo, c'est le poème que je préfère parmi les tiens

@ Jéhol: merci c'est gentil, mes poèmes n'ont rien à envier aux tiens, entre apprenti poète on se comprends

@ poeterouge : mais voudrais-tu être poète "professionnel" ? Moi ça me tenterait bien xxD !

(et sinon pas d'accent sur Jehol...)

Oh j'aurais bien aimé mais je n'ai pas le niveau j'écris juste de temps à autre surtout quand ça va mal une sorte de catharsis. Mais toi si tu le sens vas y fonce! Ca signifie quoi Jehol?

ça veut dire "Cheval fou". C'est dans Les Cavaliers de Joseph Kessel, ça parle d'un homme, Toursène, intendant des écuries d'un bay très puissant à Mazar y sherif en Afghanistan, qui a délaissé le circuit des bouzkachi car il se faisait trop vieux. Il élève cependant encore sa propre lignée de chevaux, les "jehols", et lègue le dernier à son fils Ouroz, aussi tchopendoz, comme son père, à la condition que le cheval remporte le bouzkachi du roi à Kaboul. Si Ouroz hérite bien du dernier Jehol ? C'est toute l'histoire....
Ce post est très lacunaire, je te laisse te documenter si ça t'intéresse....


Et je te laisse en déduire que ce livre est mon livre p.....é xD

Ok merci, je ne connais pas ce bouquin! Moi mon livre de chevet "La promesse de l'ange"

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@jaisamer: très prodond et triste ton dernièer poème, on y ressens quand même vers la fin cette éternelle note d'espoir auquel on croit tous malgré nos grandes souffrances!!!

Sinon j'ai toujours aimé manier les mots cela calme mes maux.

@micalement.
Eric.

@ jaisamer : Nouveau message trouvé =)
Ah il est bien aussi ce dernier, très rythmé ! J'aime bien !
Dommage mais je vais quitter internet demain encore, c'est que je voyage (à travers la France) pas mal en ce mois d'Août.

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@jaisamer: je ne connait que trop... moi aussi bientôt sur le continent pour 3 semaines

Bonjour à vous je viens de lire quelques poèmes qui sont magnifiques.

Voici quelques poème que j'ai fait il y a quelques mois sans prétention.
J'espère qu'ils vous plairont .^^

Premier poème :

Dans l'immensité de tes yeux,
J'y perçois tes sourires si délicieux,
Des nuages blanc étincelant s'y trouvent,
Parmis les sentiments que j'y éprouve,

Merci pour tes baisers de miel,
Belle rose naviguant dans le ciel,
Nos auras ne forment qu'une,
Dans les profondeurs du clair de lune,

Des arcs en ciel couleur pastel,
Survolent ton être belle demoiselle ,
Pour m'enivrer de ton parfum,
Si exquis et si divin .

2eme poème :

Je te vois déjà dessiner dans mon esprit ,
Tu es si souriante et aimante ,
Ton âme est rayonnante de vie ,
Comme une bulle d'air si pétillante ,

Tu as toujours été là dans les murmures de mon coeur ,
Oh belle mésange aux ailes d'espoir ,
La passion de te voir m'envahit de bonheur ,
Pour guérir en moi mes désespoirs ,

Un tapis de fleurs m'enlace ,
Ce sont tes bras qui m'embrassent ,
Je t'attendrai nuit et jour ,
Magnifique pétale de douceur et d'amour .

beaux poèmes d'amour

@ jaisamer et Damien : Klass
un peu court en temps mais j'ai juste lu rapidement je reviendrais un peu plus tard

Merki !!! ^^

il y a six mois:

"et si moi?..."

"...moi aussi!"



Ho?!! six mois?!!
cela fait bien six mois sans trop de soucis.
si, si, quand même un chouilla ,
je mentirais si je disais que "pas de ça chez moi"
m'enfin bon, c'est comme ça.
sobre et tout le tralala
tout ça pour dire que moi ça va

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