Zébritude et douleurs physiques ?

J'ai un peu cherché mais pas trouvé de titre de post là-dessus.
Alors voilà...
Au cours des derniers jours/semaines, j'ai un peu fouillé pour creuser le sujet surdoué/zèbre, et j'ai vu qu'entre autre une hypersensibilité des sens existait très souvent (par ex. dans le livre de Cécile Bost, dont j'ai lu quelques pages en ligne - pas encore commandé, j'ai lu celui de JSF d'abord, suite à l'émission sur France-Inter où ça a fait tilt, donc hypersensibilité au bruit, à la lumière, au toucher, etc...). J'en ressens pas mal d'effets, mais je me demande si cela peut aussi concerner les sensations de douleurs physiques (mal au dos, douleurs articulaires ou musculaires, tendineuses, etc...). Mon mari, qui pour moi est zèbre aussi (sans vouloir le reconnaitre), a depuis des années des douleurs très fortes qui laissent les médecins perplexes. La fibromyalgie semble être leur diagnostic actuellement.
Je me demande si une réaction de défense face aux agressions du monde ne pouvait pas donner de telles douleurs, des contractures pour résister, ou tout autre manifestation de stress ou de défense du corps....
Y aurait-il des pathologies physiques plus spécifiques aux zèbres ?

colibri a écrit:Y aurait-il des pathologies physiques plus spécifiques aux zèbres ?

Oui, les crises de panique pour ne citer qu'un exemple.
Hypersensibilité + hyperréceptivité + empathie + cerveau qui s'emballe et le corps ne suit plus = crise de panique, impression de mort subite, etc.

L'hypersensibilité est morale mais aussi physique pour moi.

Je suis hypersensible au bruit, à la lumière, à la chaleur, au froid, au manque d'air, aux médicaments, même aux caresses !
Les changements de luminosité me donnent la migraine ou des céphalées, et je ne serais pas étonnée si les changements météos y étaient aussi pour quelque chose.

Je ne sais pas si c'est le cas de ton mari mais ce serait peut-être intéressant de vous poser la question : quand quelque chose ne va pas dans ma tête ou dans ma vie je somatise. J'ai mal à un endroit du corps, que je fais soigner par médecine traditionnelle. Mais le mal se déplace tant que je n'ai pas résolu le truc qui coince dans ma tête ou ma vie
Comme les zèbres cogitent plus et sont plus vite frustrés, je dirais que oui.

Si je ne me trompe pas on diagnostique la fybro quand on ne peut rapprocher ces symptômes à aucune autre maladie. Ce que je trouve un peu simple. Quoiqu'il en soi apprendre à se relaxer par sophrologie, relaxation, etc est bon pour tout le monde.

et bien en matière de douleurs et d'hypersensibilité (les fameuses OE décrites par Dabrowski aussi), je subis à peu près tout en ce moment.
Je suis en situation de burn out et la somatisation a décuplé
déjà en temps normal j'ai ma dose mais là
J'ai "mal partout" mais pas de pathologie particulière, de l'arthrose aux genoux et 25 kgs à perdre mais sinon je suis en bonne santé!!!
encore un paradoxe zébresque, va comprendre...

Comme toi Chrissie, mais ça va mieux à la maison que au travail. Mais que de jours où si ce n'est pas l'estomac c'est le dos, si pas le dos c'est la migraine 3 jours, ou bien une allergie, ou une conjonctivite récalcitrante. Et pourtant je n'ai pas l'impression de particulièrement m'écouter.

bon courage et si tu es un jour sur Bruxelles n'hésite pas à faire signe

somatisation
(j'ai connu des petits problèmes de santé en tout genre lors des périodes les plus stressantes de ma vie).

et puis il faut penser à respecter son corps, un bon matelas par exemple...

Ecouter son corps, et son esprit aussi.
Comme dit plus haut, les deux sont liés, si l'un va mal et qu'on ne le sait pas alors l'autre part s'exprime aussi.

On a tout pour aller bien, on le dit.
Mais c'est là, lancinant, et on ne sait pourquoi. il faut alors ouvrir ses placards et traquer ses squelettes, surtout ceux dont on s'est accomodés. Parce que ce sont ceux-là qui rongent et envoient leur poison.
Et puis ensuite, tout va mieux. Radical.


Le corps et l'esprit ont besoin d'être nourris. Dans tous les sens du terme. Si l'Esprit s'ennuie dans un ronron banal, c'est la cata. Il lui faut apprendre, encore et encore. S'il n'apprend rien, alors il s'étiole.
Et si des attaches l'enchaînent là où il voudrait voguer, c'est qu'il faut les défaire pour voler plus haut, ou simplement voler tout court si on ne l'a jamais fait. Personne, rien ne doit t'empêcher de grandir par toi-même. Si un carcan te tient, défais-le. ça fera moins mal ensuite.

je somatise parait il... douleur aux épaules, au cou et aux muscles haut du dos (trapèzes entre autres) ces douleurs concernent le côté affectif
(alors que les douleurs en bas du dos c'est le côté matériel, bien que j'en ai pas) ; maux de tête (effet de ne pas être soi même), crises d'anxiétés, nausées quand des situations sont difficilement digérables.
avec la psychothérapie, le tout est parti mais il m'a fallu un près d'un pour me sentir bien avec mon corps et je commence à aller mieux avec mon esprit.

Quid du sport ? Qui permet, en plus du bien-être physique qu'il déclenche, un bien-être psychologique que je qualifierai d'essentiel ?

J'ai fais du karaté do Shotokan, du Viet vo dao tahn long (C'était la guerre !) et du Tai Chi art martial interne. Mais là, je sens mon âge...

53, ça va ! Il faut peut-être réduire, ou choisir des sports moins "violents" (pour le corps j'entends), comme la natation par exemple.

Autre bout de réponse, car elle est vraiment complexe cette question: du **** (4*) de luxe là... ^^


Bon, alors, l'enfant qu'on a été, il faut le regarder un bon coup, puis basta.
Sinon tu restes enfant.
Et tu ne grandis plus.



Alors, tout ce qu'il y a eu, on le laisse, on passe à autre chose.
Si besoin de s'en souvenir pour résoudre un souci similaire dans la vie actuelle, on peut s'en servir d'expérience comparative.


Les adultes les plus intéressants, les plus "forts", sont ceux qui "sont" adultes. Dans tous les sens du terme. Qui ne sont plus enfants:
- ni dans la façon de garder 10 ans le même pull adoré,
- ni en reproduisant comme ils ont grandi sans rien changer,
- ni dans leur relation avec leurs propre famille (parents compris, ils aiment bien nous laisser rester "leur enfant", eh ben non il faut refuser).


L'enfant qu'on a été, c'est aussi parfois l'adulte de 25-30-35-40-50 ans qu'on est, ou qu'on fut. Qui stationne et n'évolue plus, ne change plus.
=> donc virer tout ce qui dans la vie ne change plus.
Si cela fait 5-10 ans que c'est fixe et immuable, pouf, il faut changer. Déco, loisirs, style de vêtements (voire vêtements aussi), statut dans le métier, déco dans le jardin...

Ce n'est pas tout jeter, mais changer, varier, chercher à produire un son différent. Cela peut être avec le même "instrument", mais en le jouant différemment.
Bien prendre le temps de réfléchir par quoi on commence, et pour lister déjà tout ce qu'on "voit" de "fixe" dans notre vie: si stationnaire, répété, immuable, alors il faut s'y pencher pour évoluer. Surtout si cela paraît inchangeable ou difficile à modifier, alors cela veut dire que c'est la bonne voie pour soi que l'on se doit de changer/adapter.

On change d'amis aussi?

Vous venez de me donner une grande bouffée de soulagement! je commençais à croire que là encore je m'"imaginais" des choses.
J'ai des douleurs partout depuis l'adolescence, mais avec toujours des bilans de santé parfaits.
Douleurs de dos, contractures partout, fourmillements, crises d'angoisse. On m'a parlé de spamophilie, puis de fibromyalgie et là suite à une grosse crise, avec fourmillements dans tous le côté gauche j'ai été hospitalisée car les urgences pensaient à un AVC.
J'ai tenu tête aux neurologues qui après un scanner et une IRM injectés qui étaient parfaits voulaient faire une ponction lombaire avant de me faire sortir. J'ai refusé! Ils l'ont mal pris mais je leur ai demandé de m'expliquer pourquoi ils concluanient à une atteinte du système nerveux central alors que le fait que mes sensations évoluent avec les mouvements suggéraient plutôt une atteinte du système périphérique et que non, je ne voulais pas d'une ponction qui est un examen invasif et que je sortais voir mon ostéopathe! Je ne suis pas médecin, je me suis donc faite regarder comme une folle et j'ai bien cru une fois de plus que je l'étais...mais l'ostéopathe m'a dit que j'avais eu raison, j'ai des blocages qui justifient toutes ces somatisations, blovages dans le corps, sans doute induits par de vrais blocages dans la tête...
Je ne sais pas à quel niveau je suis zèbre (j'ai été dépistée en primaire, avec saut de classe, mais ne connais rien de mon "résultat" - ma fille de 6 ans vient d'être dépistée THQI), mais ce que je sais c'est que l'émotivité énorme, l'empathie, la sensation d'être une extraterrestre et les somatisations à tout va font partie de mes caractéristiques et elles sont aussi bien présentes chez des amies qui sont aussi zèbres.
Il faut que mon corps et mon esprit soient tout le temps occupés pour que ça aille mieux et surtout que j'arrive à trouver une bulle de bien être. là j'ai commencé à voir un psychiatre, pour parler, laisser sortir tout ça. On va voir ce que ça donne. Mais déjà d'avoir trouvé une kiné et une ostéo zèbres aussi (on se reconnaît vraiment entre nous ), ça aide beaucoup à être comprise dans sa globalité et "traitée" en douceur.

perso : je melange ostheo et ethiopathie et c'est top

Moi aussi mal de dos récurent, douleurs diverses, obsessions de la douleur -> tensions -> douleurs: cercle vicieux.(jusqu'aux attaques de paniques il y a quelques années, résolues par le yoga et la méditation, et l'introspection positivée(ou détachée) par la méditation) Il n'y a que le yoga qui me soulage, et surtout la relaxation (désolé de me répèter ). Mais dès que j'arrête le yoga, au bout de deux trois semaines, surtout en période de boulot, ça recommence.

Je ne peux que conseiller le yoga.

Moi le yoga je ne peux pas. Mon esprit ne s'évade pas, il cogite encore plus. Le Taï chi me faisait du bien quand même et le Kung Fu encore plus, mais moi aussi j'ai vieilli et le Kung Fu je en peux plus. Pourtant j'ai l'impression que ce qu'il me faut surtout c'est un sport qui me défoule et qui me demande d'être dans le lâcher prise pas dans le contrôle absolu. Boxer par exemple me ferait sans doute plus de bien

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Je serais fichue de me mettre en vrac le dos en prime remarque vu mon état actuel .
Mais par moments je me dis juste que rien que le fait de chanter à tue-tête ou de hurler, bref de dévérouiller le plexus ça me fait du bien.
Quand je me réveille la nuit avec des pensées qui tournent, qui tournent, que je repasse 20 scénarii possibles dans ma tête en essayant d'envisager toutes les possibilités je me dis que le seul moyen de me vider la tête serait peut être de faire tout sortir par le corps (sport ou chant) au lieu de garder (les tensions et les noeuds de réflexion à l'intérieur). J'avais du mal à penser que c'était de la somatisation avant (historique familial avec un père ayant une vraie pathologie lourde, donc un symptôme = un gros problème bien réel), mais plus ça va plus je pense qu'il y a vraiment de ça.

Sans certitude sur la Zebritude, par contre, je l'ai sur ce qui concerne l'hyperexitabilité.

concernant les douleurs physique, j'endure: je me focalise sur la douleur avec des exercices de respiration et la douleur devient moins cataclysmique.

Le revers de la médaille, c'est que les gens (docteur, infirmière) crois que mon seuil de tolérance a la douleur est élevé, ce qui n'est qu'a moiti vrai vu que c'est artificiel: parce qu'en vérité, je morfle, mais je ne moufte pas.

Part contre a part mes accidents (de toutes sortes) récurrents, pas de douleur chronique.

c'est un sujet complexe... Pour ma part j'ai souffert pendant presque 15 ans de migraines de plus en plus invalidantes, qui ont vraiment fait de ma vie un enfer. Je pensais que c'était lié aux difficultés que je rencontrais à m'épanouir mais j'ai essayé un régime sans gluten et en 15 jours comme par magie elles se sont atténuées puis ont disparu. Je continue ce régime depuis plus d'un an et je vais très bien sur ce plan. Après j'avais encore quelques maux de tête, des fourmillememts dans le bras et des douleurs dans les trapezes et la nuque. En fait je souffre d'un défilé thoraco cervico thoracique lié entre autres à une mauvaise respiration elle même liée à une angoisse permanente. Je vois un osteopathe régulièrement plus de la rééducation et depuis plus de maux de tête et franche amélioration des symptômes. En gros je vais beaucoup mieux physiquement, pas forcément sur le plan psy. Les 2 sont souvent liés mais il y a peut être quand même des choses à faire... Et pour la fibromyalgie je connais quelques personnes améliorées par un régime sans lactose mais ça a l'air plus long, de l'ordre de plusieurs mois. Mais pareil cela peut valoir le coup d essayer.

Fata Morgana a écrit:Je me tiens toujours dans des postures légèrement douloureuses pour ne pas me sentir inoccupé, car la détente physique me panique ! J'ai besoin d'un contact ou d'une sensation corporelle appuyée pour ne pas ressentir le vide qui me déclenche une tempête mentale. Pour ne pas que mon esprit soit en roue libre.

Tiens! Je m'endors toujours dans des positions incongrues, le corps tordu pour me "sentir", je me cannibalise les doigts au point de les mettre en sang, je suis pleine de tics invisibles : contractions musculaires en tout genre, à l'école je me tenais sur ma chaise accroupie ou en tailleur (merci aux profs compréhensifs qui m'ont laissée faire)... et il me semble que ces "douleurs" contrôlées ont la même fonction chez moi : focaliser ma pensée pour empêcher le maelström dû à la sensation de vide. Mais par ailleurs je suis aussi plutôt casse-cou et "insensible" à la douleur dans la mesure où je peux l'ignorer complètement ce qui fait que je suis souvent aussi couverte de bleus qu'un highlander.

J'ai attrapé un violent exzéma, qui ne m'a plus jamais quittée, 2-3 jours après que ma soeur, qui en avait, m'ait dit l'avoir attrapé du jour au lendemain. J'ai regardé mes mains en pensant : "ah bon? Ca veut dire que je pourrais attraper ça moi aussi?" Depuis je lui parle tous les jours pour qu'il dégage... sans succès.

Mais oui, exactement : jambe sous les fesses et plutôt par terre que sur le canapé... Question de zébritude ce côté fakir? Besoin de contrôler ses sensations physiques au point de les créer? L'absence de sensations physiques, tout comme l'inertie, créent chez moi une espéce d'hystérie et de violence intérieures insupportables. Dans une file où on combine statisme et proximité physique avec une foule, j'ai parfois l'impression que je pourrais tuer tellement je me sens mal.

Par contre, je ne souffre pas de somatisations du type maux de dos ou de tête... mes seules douleurs sont celles que je m'inflige (mais que je ne ressens pas comme telles.)

L'avantage, c'est qu'en jouant les ninjas, je reste aussi souple et musclée que quand j'avais 20 ans sans pratiquer aucun sport officiel

Encore une fois je me retrouve tellement dans vos posts que je ne peux m'empêcher d'ajouter mon grain de sel :p
Perso allergies en tout genres, asthme, maladies de peau, migraines, douleurs cervicales... J'ai pourtant essayé de soigner le corps en passant par la tête (psy), mais ca n'a pas eu l'air de fonctionner tellement au bout de 6 mois !! Je décide de ne plus y prêter attention !!

Vous pensez que continuer le psy serait bon ?

Par hasard, est-ce qu'un zèbre parmi vous souffrirait de bruxisme?...