Ici, ne postez rien

Joann de la nuit

(Aloysius Bertrand)

Cauchon : bravo Siamois.

Joann La Bonne

Mais la polysémie est encombrante.

p2m a écrit:Joann La Bonne

Marie-joann

Hum

Joann marie la bonne nuit

rien, rien de rien..

non, je ne regrette rien...

rien

rien

https://youtu.be/znSs7uEXCeo

Lab So Sûre E. T. 🧵🧶

.

j'ai rien fait !

rien dans la poche, ni dans la main !

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Treets

Bisous et toi?

Pépinière

Yvette

Yvette

Bella ciao bella ciao bella ciao ciao ciao

La terre n'appartient qu'à elle-même.

Vvvvvvvvv vvvv v v. Vvvvvvvv

1

2

3

4

5

Trop drôle à un moment ils parlent de séries et de breaking bad et xqc il dit oh breaking bad! j'étais acteur dans cette série,  j'ai joué le cactus dans la saison 4

Mais la fille a pas rit :0
J'aurais trop ris si j'avais été la fille

Touts semble m'ennuyer, j'ai peine à prendre part aux choses et aux événements qui paraissent importants aux autres.
Ce n'est pas un ennui qui attend, c'est plutôt celui du "en vain". Pas un ennui tiré d'une source qu'il ne comprendrait pas ou n'arriverait pas à saisir l'objet, comme on s'ennuirait d'un cours sur les vis des meubles, mais un ennui qui sait déjà que les vis c'est vain, qu'il y a plus grand, que ce n'est qu'une perspective parmi la colle, le clou, la patafix et que sais-je. "On sait, on sait qu'il y a des vis, mais à quoi ca mène ? Qu'est-ce que ça change finalement ?".
Comment expliquer finalement, que les seuls moments où je me tire de cet ennui, c'est quand je suis seul livré à moi-même. Quand je vais si loin avec l'ennui, qu'il fini par m'accompagner comme un joyeux camarade.
L'ennui, ne serait-ce pas finalement un autre nom pour solitude.

Ça y est : Je me fais chier, mais à l'envers.

Par mesure de précaution, ferme la bouche, la gravité est implacable.

@Tractopelle

"Vanité, tout est vanité" - l’Ecclésiaste

Le temps long, le silence, voilà à mes yeux les deux facteurs du mûrissement. La main libérée procède à la cueillette de ce sur quoi que les facteurs sus-nommés procéderont. Cette marche intérieure, ce nomadisme (pour reprendre Pascal Picq) est la seule voie, à mes yeux, d'un retour vers soi en plus que d'un retour au Monde, à la perception aiguë de la vacuité de l'image que l'autrui civilisationnel en projette. Ce dessillement, ce pas de coté, c'est vivre et non pas exister. C'est penser, et non pas réagir. C'est comprendre, et non analyser. C'est le derme de la conscience et non l'épiderme de la réaction...
C'est le soi en perpétuelle naissance, conscient de l'immensité de ce qui reste à parcourir.

Bonne route intérieure Monsieur Tractopelle.

@mp3 : Arf. ( Et merci pour la vidéo de B.S fille)

@Ludion : je pensais justement à l'Ecclésiaste cette aprem.
Je me rendais juste compte que je ne m'ennuyais pas du silence, mais au contraire. Je m'ennuie de ne pas être seul je crois, du bruit, du divertissement, du bavardage, ça me fatigue. De la non présence, je m'ennuie.
Du reste, même si ça paraît ennuyeux au yeux de bien du monde (le silence, la solitude le retrait, le temps long etc..), j'y trouve une sérénité, rien qui ne me pèse.
D'où le "je me fais chier, mais à l'envers."

Merci pour la bonne route, je crois qu'elle l'est.

@Tractopelle

Il est dommage (à mes simples yeux j'entends, ce n'est pas une injonction à faire) que vous n'ayez pas créé un fil de présentation où il serait plus simple de communiquer sur des sujets sur lesquels il me semble que nous pourrions avoir un commun intérêt.

Je vous rejoins sur l'essentiel. Il reste néanmoins quelque chose qu'il me semble avoir franchi de mon coté, et qui me parait être une dissonance du votre : Le besoin que vous avez de partager ce état de fait, donc avoir une forme de relation extérieure avec des être capables de saisir votre cheminement, alors même que vous dites vous satisfaire pleinement de votre chemin intérieur.

De mon coté j'ai compris que j'avais un allant irrépressible à partager ce que j'ai trouvé sur mon chemin. Ce n'est même pas un acte raisonné, mais instinctif, animal, profondément inscrit dans ce que je suis. Je peux donc vivre intensément dans le silence que j'affectionne mais aussi me retrouver parmi mes semblables sans pour autant quitter mon monde intérieur. Comme vous j'imagine, je pense l'événement inintéressant, l'aspect partisan obtus, la mémoire courte affolante, l'ignorance des signaux faible absconse, le quotidien rabotant. Pour autant, ces actes font partie de ce qui m'enveloppe, que je le veuille ou non, ils conditionnent une partie de mon apprentissage, une partie de ce que je rétrocède, une partie de ma lutte intérieure et de ma recherche. Ils sont, à mon grand dam parfois, ce qui me déforme jusqu'à ce que ma conscience m'en impose l'absurdité.

Restons à discuter. Il serait dommage (à mes yeux), de ne pas proposer notre "jus de cervelle" à qui veut bien le lire - ET SANS VANITE AUCUNE. Sinon, à quoi donc sert cette "évolution" que d'aucuns - qui n'ont rien d'autre à faire que d'essayer de briller - prétendent que l'humanité représente le phare...

Avec plaisir mais tu sais, je ne fais que semer des graines en les livrant aux caprices du vent. Dans quel estomac affamé de sens et de Vie elles arrivent ne me concerne déjà plus, tout absorbé que je suis par la sensation du chemin qui, sous mes pas, a l’extrême bonté de concourir à me tenir debout…

J’essaye de faire du plagiat de ludion mais j’ai des progrès à faire…

Vous écrivez bien, Mr ludion.

Mp3 a écrit:Avec plaisir mais tu sais, je ne fais que semer des graines en les livrant aux caprices du vent. Dans quel estomac affamé de sens et de Vie elles arrivent ne me concerne déjà plus, tout absorbé que je suis par la sensation du chemin qui, sous mes pas, a l’extrême bonté de concourir à me tenir debout…

J’essaye de faire du plagiat de ludion mais j’ai des progrès à faire…

Mais que dire alors, que votre missive n'avais pour moi rien de hasardeux, que toute propre en mon nom, elle m'est parvenue.
Mais le temps étant ici si furtif et lent à la fois, que ne sachant plus, je me dit toujours que je l'aurais au lendemain.
Les connexions de mon être vous parviendrons peut-être. Réminiscence, révélation par l'un ou par le ciel, qui sait ?

Ludion, tu dis si je gonfle…

Mais non Mp3

Au bout d'un moment, parce que je ne suis pas très habile, je finis par percevoir la forme de taquinerie qui t'es propre, et j'irais presque jusqu'à m'en délecter.

@Tractopelle

Je ne sais pas si j'écris bien. Ce que je crois savoir par contre, c'est que je recherche à chaque instant les termes et la forme les mieux adaptés à l'idée que je voudrais exprimer.

Tant mieux ;-)

@Tractopelle, pardon pour le tutoiement, vu le « chier » j’ai cru pouvoir me permettre, mais vous ne m’y reprendrez plus à moins l’accusation de réception d’un sauf conduit en bonne et due forme…

Hé hé y a du level en écriture    dixit le bourrin insensible.
Parfois il y a des petites gouttes qui arrivent par hasard, point trop n'en faut.
"Ici ne postez rien" :  Je me suis dit que je n'avais justement rien à poster, je suis venu (j'ai vu, je n'ai pas vaincu)

C'est intéressant ludion, que vous releviez ce qui vous semble un besoin de partager. En est-ce vraiment ? Je ne sais pas, c'est un questionnement qui a fait toute sa journée, est-ce que ce besoin de partager était fait pour me départir de la question, ou au contraire, pour qu'elle s'inscrive d'avantage comme pensée ?
Allez savoir.
Enfin, c'est aussi pour cette raison que j'ai "parlé pour ne rien dire", ou que je n'ouvre pas de fil en mon nom. C'est le champs du questionnement de "l'être" qui m'intéresse avant tout, pas de ma "seule personne".

Je n'ai aucun soucis à patauger dans des environnements modain, à être à l'aise des rencontres, des barvadages. Pour cela que mon questionnement me questionne, que se passe t-il donc alors pour aimer tant me retrouver seul et la distance ?
Ce n'est pas que je n'aime pas mes congénères, c'est qu'ils me fatiguent je dirais, comme si ils étaient ailleurs qu'ici, qu'ils font des histoires de rien, qu'ils s'agitent, s'ennervent, me sentant bousculer à chacun de leur sursauts. Et la violence, la peur qu'ils aiment souvent instaurer. L'inattention qui me semble flagrante chez eux aussi.
Je me sens de repos que lorsque je suis un animal comme vous dîtes. Moi, la nature, le vent, l'horizon, le calme, la sérénité.
Je ne trouve rarement de personne qui ne m'enlève pa ça en leur présence.
Alors je réfléchis.

Peut-être Tractopelle, est-ce un peu des deux. Entre l’écho de sa propre voix, qui lui donne une autre forme d’existence, et le vibrato d'une autre présence, l'entremêlement donne-t-il un autre sens à la question elle-même ? Comme une mise en perspective, l'esquisse d'une insoupçonnée profondeur ?

Oui, le champ de questionnement de l'être...
Sincèrement, ouvrir un fil en son nom sur cela ne me parait pas rédhibitoire, stérilisant ou réducteur : Le questionnement, même s'il se rapproche de celui d'un hypothétique autrui, ne peut, foncièrement et à ce que j'en intimement conçois, qu'être ontologiquement singulier. Les interrogations y résidant ne peuvent se résumer qu'à une amorce (forme essentielle d'une exploration "ouverte" à mes yeux) accompagnée d'une suite de ressentis y faisant écho, formant, je l'appelle de mes vœux, une spirale vertueuse - et non classifiante, ossifiante, normative !

Cette mise à distance que vous affectionnez, et qui semble, à la lecture que je fais de votre dernier post, vous interroger sur le hiatus entre votre facilité à côtoyer autrui et la "facture énergétique" qui en résulte, ne pourrait-elle pas être abordée sous le sens du temps nécessaire à absorber-trier-classer les informations aussi bien vocales que perceptives qui vous sont en quelque sorte imposées par vos capacités à ressentir votre extérieur ? Autrement dit, ce recul dont vous avez besoin ne pourrait-il pas être comparé au nettoyage après inondation ?

Le comportement que vous décrivez de l'environnement sociétal me parle. Je me demande à quel point ce dernier ne pèse pas également fortement sur ceux qui le pratiquent. Ils (ceux que vous décrivez) me semblent être comme des poissons pris dans une nasse en train de se resserrer quand elle remonte du fond vers le chalutier. Compressés et oppressés les animaux de mon allégorie se débattent à qui mieux mieux, et encore plus quand ils sont privés d'oxygène. Que dire de la foule obligée d'agir en permanence sous la contrainte des diktats qui s’amoncellent et des décisions auxquelles elle n'a aucun droit de cité ?

Quelle serait votre position et argumentaire à ce sujet ?

Je suis d'accord avec vous sur le "nettoyage", je vois aussi ce recul comme une forme "purificatrice" ( mais pas que, rien de plus doux à mes oreilles que le chant des oiseaux et le bruissement des arbres.)
Ce que je pense, c'est que notre organisme"subit" les effets de l'environnement, et l'environnement c'est aussi les autres. Quand vous avez quelqu'un qui vous dit une chose mais en attend une autre : vous subissez, quand vous avez quelqu'un de très stressé : vous subissez etc... Chaque phisiologie (?) à un impact sur son environnement, et vice versa.
Mais je crois surtout que beaucoup de monde, n'ayant pas assez de présence à eux-mêmes, ne peuvent ni percevoir ce qui exactement les impacts, et discerner la chose juste. C'est alors qu'intervient ce que vous appeler la "réaction" je crois.
De là, beaucoup de perversité, d'injustice etc...
Ils font sans savoir pourquoi ils font, c'est ensuite qu'ils se trouvent des raisons.
Au fond c'est juste des blessures, du bobo, de la gène etc..

Je ne sais pas si ça répond à votre question (sur ma position). En tout cas, j'ai été très heureux de vous lire sur ce sujet.

Désolé, mon message était un peu expéditif, je l'ai tapé entre la fin du travail et le trajet retour.
En rentrant j'ai pensé à des choses que j'aurais pu insérer à ce que j'avais déjà dit, mais le sommeil m'a gagné