Retour d'Himalaya - Une femelle lémurien atterrit dans la savane

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Message par Lilibellule Jeu 8 Juin 2017 - 15:42

Salut à tous les zèbres, alors Smile

Plutôt que de me présenter, j'avais envie de vous raconter comment je me suis retrouvée avec ces zébrures toutes fraîches aujourd'hui.
Cela me paraît tout aussi éloquent...

Un ami (zèbre, évidemment) m'avait parlé de ce forum, mais jusque là, je n'avais pas eu envie de m'y intéresser plus que cela.
Pas par manque d’intérêt, bien au contraire, mais plus mue par un besoin de solitude et de silence qui se faisait de plus en plus présent ces derniers mois. Et puis, hier, je crois que j'ai atteint le point culminant de ce besoin, le sommet de mon Himalaya intérieur.
C'est en lui exprimant à peu près ceci que j'ai eu le déclic de vous rejoindre :

La vérité, c'est que là tout de suite, ce dont j'ai vraiment envie, c'est d'une profonde solide dans le plus puissant silence des sommets enneigés de l'Himalaya... J'suis en train de me couper de tout le monde... Et le pire, c'est qu'au fond, personne ne me manque.
Le truc, c'est qu'à l'intérieur de moi, c'est de plus en plus paisible et silencieux... Et plus je vais vers ça, plus je me sens en décalage totale avec le reste du monde, qui lui est : bruit, saleté, méchanceté, jugements, apparences et mensonges...
Ce que je recherche, ce sont des échanges qui nous emmènent toujours plus loin, au delà de nos limites respectives, qu'on ait beau ne pas avoir la même perception du monde, qu'on puisse malgré tout en parler et partager notre façon d'être, en sachant que l'autre ne cherchera pas à nous imposer sa vision.
Mais la grande majorité des gens attendent hélas de nous qu'on accepte de rentrer dans le moule de la pensée commune. Alors, je préfère de plus en plus le silence... Pouvoir écouter ce que je sens en moi sans qu'on vienne essayer de me mettre dans le crâne des choses que je ressens différemment. Ne pas me sentir obligée de les renier pour autant ou de devoir me justifier, me battre pour émettre mon point de vue.
Je n'ai plus envie de débattre.
J'ai juste envie de laisser être ce qu'il y a à l'intérieur de moi, sans avoir quoique ce soit à démontrer ou justifier...
Et j'en suis arrivée à la triste conclusion qu'il n'y a à peu près qu'en Himalaya que je pourrais avoir cette profonde liberté de penser et d'être simplement comme je suis, dans toute ma différence, sans devoir prouver qu'assumer pleinement cela a le pouvoir de me rendre heureuse.
Bref, cet état m'interpelle malgré tout énormément, car j'ai grandi, comme beaucoup, avec l'illusion que j'avais besoin de la considération des autres pour être rassurée sur ce que je suis. Et cette approbation, que j'avais longtemps recherché, me paraît être à présent une cage pleine de brouhaha.
Et là, je suis en train de devenir une véritable ermite... Very Happy

Conversation entre zèbres oblige, il m'a rétorqué :
"Ah ah !!! On dirait moi !!!
Faut qu'on se soigne !!!! "
Ce qui m'a soudainement amenée à cette réflexion :
"Ben, je me demande justement si ce n'est pas normal... ou si au contraire c'est plutôt bon signe.
Je ne sais pas... Ce n'est pas plutôt le monde qui doit se soigner ?
Tu peux me redonner le lien du forum des zèbres stp ?
Peut être que là, je trouverai d'autres personnes comme nous !
On ne doit quand même pas être les deux seuls de la planète à penser comme ça !"

Et me voilà d'un coup lancée dans cette savane, heureuse de découvrir en lisant vos présentations et commentaires, qu'on est loin d'être seuls à se sentir en décalage profond avec le reste du monde, sentiment qui génère une telle sensation de solitude...
Comme le jeune zèbre que je me sens être à cet instant, j'ai tout à coup envie de courir partout en bondissant de joie à l'idée qu'il y a, au contraire, des tas de gens avec qui partager ce qu'on est, nos différences et nos complémentarités !

Ah oui, petit détails quand même sur moi : il paraît qu'ici, il y a des zèbres et des tigres... mais j'espère que vous acceptez aussi les lémuriens, parce qu'en ce qui me concerne, c'est sur la queue que se trouvent mes rayures ^^


Lilibellule

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Message par Buisson Jeu 8 Juin 2017 - 15:57

Bienvenue à toi "Lilibellule" ! Wink

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Message par Vaubeil Jeu 8 Juin 2017 - 15:57

Bienvenue !

Si tu ne t'adaptes pas à ce monde tordu, on te t'en voudras pas Smile
Et c'est mignon un lémurien !
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Message par Invité Jeu 8 Juin 2017 - 15:59

Bienvenue, Herr Mite Very Happy
(Sur ZC il y a des lézards géants radioactifs ermites aussi - juste pour dire. Quelle décadence Cool )

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Message par Kadjagoogoo Jeu 8 Juin 2017 - 19:38

Bienvenue ici, Lilibellule ! A première vue, j’aurais dit que nous n’avions guère en commun : je suis un volcan mal éteint ; toi, une paisible mer étale ; je suis un éruptif bloqué ; toi, une contemplative pacifiée ; je suis un intempestif bilieux ; toi, une impavide transie d’ataraxie. Mais c’est peut-être plus compliqué et moins schématique que cela n’en avait l’air de prime abord, et ta présentation, enthousiaste et soignée, m’inspire une poignée de commentaires susceptibles d’infirmer la dichotomie sus-exposée ; quelques remarques qui t’interpelleront éventuellement – nonobstant nos différences fondamentales, ou à cause d’elles, même :

Lilibellule a écrit:Un ami (zèbre, évidemment) m'avait parlé de ce forum, mais jusque là, je n'avais pas eu envie de m'y intéresser plus que cela.
Pas par manque d’intérêt, bien au contraire, mais plus mue par un besoin de solitude et de silence qui se faisait de plus en plus présent ces derniers mois.
J’ai découvert le concept de « zébritude » selon une modalité analogue. Pas que l’on m’ait orienté précisément sur ce forum (qui n’est pas la panacée) ; mais une grande amie elle-même concernée a jadis vu le HP en moi, et cette révélation contingente – au détour d’une simple discussion, sur MSN – fut en soi un non-événement. La décantation et le retour de boomerang prirent plusieurs années, une durée qui aura rendu moins automatique (mécanique) et artificiel mon cheminement vers cette communauté et la reconnaissance de la singularité qu’elle examine, pour garantir un investissement plus profond et sérieux. J’ai l’impression que tu comprends cela mieux que d’autres, toi qui a également judicieusement différé ton arrivée ici, pour prendre le temps de t’approprier intimement cette démarche et la rendre endogène, pour un meilleur bénéfice, pour inscrire dans la pérennité et la viscéralité cette expérience de la découverte méthodiquement prolongée.

Lilibellule a écrit:Et puis, hier, je crois que j'ai atteint le point culminant de ce besoin, le sommet de mon Himalaya intérieur.
C'est en lui exprimant à peu près ceci que j'ai eu le déclic de vous rejoindre :

La vérité, c'est que là tout de suite, ce dont j'ai vraiment envie, c'est d'une profonde solide dans le plus puissant silence des sommets enneigés de l'Himalaya... J'suis en train de me couper de tout le monde... Et le pire, c'est qu'au fond, personne ne me manque.
Le truc, c'est qu'à l'intérieur de moi, c'est de plus en plus paisible et silencieux... Et plus je vais vers ça, plus je me sens en décalage totale avec le reste du monde, qui lui est : bruit, saleté, méchanceté, jugements, apparences et mensonges…
C’est ici, exactement, où j’ai failli interrompre ma lecture de ta pourtant sympathique présentation, originale jusque dans son aspiration à l’ermitage, voire au monachisme ( ?!) – une chouette présentation, en somme, que je me serais alors contenté de saluer poliment et laconiquement, au lieu d’encombrer ton fil de ce fatras inopportun –, car je suis convaincu d’être, à l’inverse de toi, un parangon d’Occidental, une calamité effarée de sa propre exaspération, chérissant farouchement son impropriété au bouddhisme, à l’hindouisme, au taoïsme et à tous les autres avatars de la sagesse orientale. Pour me comprendre mieux, par le truchement des mots d’un autre, grand styliste impétueux devant l’Éternel Furibard, je t’invite à lire un fragment de ma « philosophie » (morale) personnelle, sur cet autre topic :
https://www.zebrascrossing.net/t31061-la-paix-est-l-ennemi-de-la-vie#1283997
Ceci dit, c’est plus sûrement dans l’altérité – grâce à elle et face à elle – que l’être grandit (« Que de fois j'ai reçu d'une femme réveil et accroissement de vie. Je pense parfois au mot de Teilhard de Chardin : " Dans ma vie, je n'ai jamais rien fait de grand que sous le regard d'une femme." » — Gérard Bessière) ; je ne prétends donc pas là imposer mon prisme au tien, avec la présomption de croire que le prosélytisme est un mode d’entrée en communication décent. Au contraire : je découvre, au contact de la quiétude dont tu témoignes là, avec une douce voix persuasive, que j’aurais idéalement envie de comprendre, dans cette confrontation de nos rapports respectifs au monde, comment cette aspiration à l’intensité, qui est indéniablement aussi prégnante chez moi que chez toi, peut prendre des expressions aussi différentes – et potentiellement complémentaires ? – que, disons, ma verticalité soucieuse que je fais mine d’opposer là, par commodité antithétique, à ton horizontalité sereine.
En définitive, je crois que ma démarche, avec cette longue réponse que je n’envisageais pas initialement, illustre ce phénomène qui veut que l’on ait une tendance naturelle à vénérer ce qui nous fait défaut ; une inclination procédant d’une certaine défiance à l’encontre de soi, qui nous fait encore nous méfier de ceux qui nous ressemblent de trop.

Lilibellule a écrit:Ce que je recherche, ce sont des échanges qui nous emmènent toujours plus loin, au delà de nos limites respectives, qu'on ait beau ne pas avoir la même perception du monde, qu'on puisse malgré tout en parler et partager notre façon d'être, en sachant que l'autre ne cherchera pas à nous imposer sa vision.
Mais la grande majorité des gens attendent hélas de nous qu'on accepte de rentrer dans le moule de la pensée commune. Alors, je préfère de plus en plus le silence... Pouvoir écouter ce que je sens en moi sans qu'on vienne essayer de me mettre dans le crâne des choses que je ressens différemment. Ne pas me sentir obligée de les renier pour autant ou de devoir me justifier, me battre pour émettre mon point de vue.
Je n'ai plus envie de débattre.
J'ai juste envie de laisser être ce qu'il y a à l'intérieur de moi, sans avoir quoique ce soit à démontrer ou justifier…
Tiens, j’en suis presque ému en achevant ma lecture – qui est progressive, oui, à mesure que je commente ta présentation – pour découvrir que tu préviens justement des dérives superfétatoires que tu veux légitimement éviter, ces débats stériles où chacun cherchent inutilement à convaincre l’autre – cf. la politique qui, lorsqu’elle est à son pire, procède d’une insulte à la bonne intelligence et au respect de l’altérité ici exigées. Après, je conçois que ma précaution rejoignant ton avertissement n’en justifie pas pour autant un pareil débordement, fut-il motivé par un désir de dialogue vertueux entre nous visions respectives, par une envie d’examen des avantages et inconvénients d’optiques prétendument antipodiques. D’où la défausse en forme de décharge que j’indiquerai en finissant...

Lilibellule a écrit:j'en suis arrivée à la triste conclusion qu'il n'y a à peu près qu'en Himalaya que je pourrais avoir cette profonde liberté de penser et d'être simplement comme je suis, dans toute ma différence, sans devoir prouver qu'assumer pleinement cela a le pouvoir de me rendre heureuse.
Bref, cet état m'interpelle malgré tout énormément, car j'ai grandi, comme beaucoup, avec l'illusion que j'avais besoin de la considération des autres pour être rassurée sur ce que je suis. Et cette approbation, que j'avais longtemps recherché, me paraît être à présent une cage pleine de brouhaha.
Et là, je suis en train de devenir une véritable ermite... Very Happy
Voilà notre autre grand point commun ! Car je suis moi aussi en train de me transformer en anachorète, et fier de cette métamorphose si logique et salutaire. En effet, depuis que j’ai été contraint de renoncer à l’agitation sociale (sortie temporaire du monde actif – une désintégration que j’espère positive, à terme – qui s’est accompagné d’un écrémage par le vide de mon réseau social), j’ai été amené à réaliser que, faute de témoins à mes « prodiges », j’étais opportunément obligé de m’en remettre à mon seul jugement, à ma seule appréciation, à mon unique validation. Et c’est ainsi que sevré de cette considération (très relative, avouons-le) sociale pour mes expériences, j’ai dû commencer à faire davantage confiance à mon prisme – et à lui seul, donc – pour éprouver le concept de sentience ; s’ensuit un sentiment de satisfaction jusqu’à la fierté face à une créativité débridée dans le regard oblique et équivoque que je porte sur les choses. Mon for intérieur s’est intensifié du fait de cette soi-disant contrainte de devenir, solitude oblige, l’unique instance critique de ma réalité.
André Gide disait que « l’art naît de la contrainte ». Et s’il en allait pareillement de la naissance véritable au monde, qui implique un certain art de vivre avec soi-même, favorisé par ce même principe de la contrainte, laquelle invite à la créativité via le renoncement aux automatismes dans cet exercice de contournement de l’obstacle ? De la complication – plus ou moins fortuite – de notre intégration sociale procéderait l’assomption consommée de notre essence profonde et véritable.

Je m’excuse à toutes fins utiles, si cette page de lecture fut plutôt vaine et fastidieuse à tes yeux : ma participation à ce forum, déjà peu orthodoxe à la base, prend progressivement la forme d’exercices d’écriture réflexive, à la faveur de certaines présentations ou « simples » interventions qui m’inspirent irrésistiblement laïus et soliloques. La tienne, si stimulante, aura hélas contrarié ma nature aboulique, d’où la douce violence que je me suis faite là, avec cette oiseuse logorrhée ainsi infligée et mal assumée !

Merci pour l’inspiration – j’ai écrit tout cela avec un sursaut de concentration et d’implication, grâce à ton témoignage.

Bonne découverte de la savane, où tu trouveras probablement quelques lémuriens égarés pour t’accompagner et t’inciter à croire qu’on est, ici, moins seul qu’ailleurs dans l’imbroglio de ses questionnements zébriques, oui !

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Message par Lilibellule Ven 9 Juin 2017 - 13:52

Merci les zèbres pour votre accueil Smile

Vaubeil a écrit:
Si tu ne t'adaptes pas à ce monde tordu, on te t'en voudras pas Smile
... mes soupçons se confirment... ce serait bien ce monde qui est tordu, alors ! pas nous ^^

Godzilla a écrit:
(Sur ZC il y a des lézards géants radioactifs ermites aussi - juste pour dire. Quelle décadence Cool )
... ah oui, y a aussi ce genre de spécimens rares dans cet espace naturel préservé ?!! J'espère les croiser bientôt Very Happy

Kadjagoogoo a écrit:
A première vue, j’aurais dit que nous n’avions guère en commun : je suis un volcan mal éteint ; toi, une paisible mer étale ; je suis un éruptif bloqué ; toi, une contemplative pacifiée ; je suis un intempestif bilieux ; toi, une impavide transie d’ataraxie. Mais c’est peut-être plus compliqué et moins schématique que cela n’en avait l’air de prime abord, et ta présentation, enthousiaste et soignée, m’inspire une poignée de commentaires susceptibles d’infirmer la dichotomie sus-exposée ; quelques remarques qui t’interpelleront éventuellement – nonobstant nos différences fondamentales, ou à cause d’elles, même :
Merci pour le temps et l'attention que tu as accordé à ma présentation, cela me touche et tes remarques m'ont effectivement beaucoup interpellé : elles suscitent mon envie d’approfondir ce début d'échange.
Mais tes mots méritent que je me pose un peu plus longuement sur les différents points soulevés...
Dans l'immédiat, je te répondrais simplement que, comme tu l'as pressenti, le schéma qui pourrait radicalement nous éloigner, à premières vues, est loin d'être aussi succinct, et nos différences actuelles n'ont pas toujours été aussi fondamentales... disons que la quiétude est une nouvelle alliée qui s'invite dans ma vie depuis que je n'ai plus peur de plonger pleinement dans mes moments de solitude et de silence.
A toi qui aime les citations Wink, voici celle qui raisonne en moi plus que toute autre :
"Ce n’est pas en regardant la lumière qu’on devient lumineux, mais en plongeant dans son obscurité", Carl Gustav Jung.
Les volcans ont ce don de pouvoir se transformer sans crier gare. Cendres noires, flammes lumineuses ou paisibles terres fertiles : ce ne sont que les multiples états d'un développement à qui la nature accorde toute sa raison d'être...
D'après moi, le plus difficile à surmonter dans ce flux que la vie tend à nous imposer, c'est d'accepter de voir toutes ces dimensions de soi, puis de réussir à se délester de toute culpabilité, honte ou regrets... et se pardonner enfin.
La liberté et la sérénité viennent ensuite d'elles-même, en même temps que le besoin de nourrir des relations de plus en plus authentiques... Là réside une nouvelle difficulté sur ce chemin escarpé : où trouver d'autres personnes prêtes à se mettre à nu pour que la communication deviennent l'instrument qu'elle aurait dû être par essence : un outils de développement de l'individu, et non un art de la manipulation et des faux semblant qui creuse les blessures de chacun :/


Au plaisir des prochains échanges !

Lilibellule

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Message par musycolor Lun 19 Juin 2017 - 23:45

Et ben !!!
ÊTRE en pleine conscience se fait par le silence. Le silence intérieur que l'on s'accorde.
Pour arriver à la plénitude, il faut tout pardonner, reconnaître son essence, bien au-delà de la Zébritude.
Pour cela il ne faut pas monter, mais descendre en nous. En descendant, tu montes.
C'est la seule chose qui change le Monde.
Tout le reste n'est qu'illusion.
Belle route, le chemin est long et bourré d'embûches.
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