Conseiller le livre à un(e) ami(e)

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Peu importe qui nous a mis sur une voie, c'est de notre responsablilité de la choisir ou pas. Et si on ne l'a pas empruntée en connaissance de cause, il n'y a qu'à travers les épreuves auxquelles ce choix nous a menés que nous pouvons nous(ré-?)approprier cette conscientisation. Donc pour moi les conséquences ne sont de toute façon pas ta responsabilité.
Par contre si tu as peur(/pas l'énergie) de ne pas pouvoir gérer les probables conséquences, abstiens toi, ou fais-le pour affronter cette peur.
Mais moi je penche toujours vers le côté dommageable de possiblement passer à côter d'une aide à l'autre à se comprendre. Et donc je le dis/fais ...

C'est mon avis mais je suis partageur.

je

Voilà, on attend Nat pour venir flooder le post de p2m maintenant

J'ai bien dû offrir en tout une dizaine d'exemplaires de TIPEH. Aujourd'hui, j'hésiterais entre lui et le Cécile Bost. En pratique, j'envoie les personnes pour qui j'ai un doute sur le wiki, et plus précisément sur la liste des caractéristiques des adultes surdoués. C'est à elles de savoir si elles s'y reconnaissent ou pas, si cela leur parle, si elles ont envie de creuser un peu.

Quand j'ai publié la liste des caractéristiques des adultes surdoués, une amie m'a demandé si c'était un autoportrait ...

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Je l'ai conseillé à une de mes amies il y a peu, je l'ai fait au feeling!

J'ai quand même pris quelques pincettes en disant que "ça n'avait pas valeur de diagnostic" "c'était de la vulgarisation" etc MAIS qu'il y'avait des éléments intéréssants qui, je pense, pourraient l'aider à comprendre certaines choses etc.
Sinon, par rapport au risque de "coming-out accidentel" je lui ai simplement dit que je m'étais posé quelques questions à ce sujet, mais que je ne savais pas, et que donc j'avais été lancée sur la piste de ce livre!
Et elle l'a très bien pris, elle m'a même dit, "j'ai toujours pensé que tu l'étais" ce qui m'a un peu .. mise sur le c*l, et dans l'embarras :-)

Résultat : Elle est en train de le lire, l'a presque finit, et m'a dit s'être (et m'avoir>ce qui a eu, je pense, un effet bénéfique sur notre relation quelque peu amochée par des événements passés) reconnue dedans; donc je pense que j'ai eu raison de lui en parler, surtout qu'elle manque un peu de confiance en elle, et qu'il y a peu elle n'allait vraiment pas bien

Enfin bref, si tu penses que c 'est une bonne chose pour elle, n'hésite pas! Même si elle n'était pas zèbre, ça pourrait en tout cas lui apporter quelques éléments de réponse! Et je pense que, vu comme tu la décris, elle ne devrait pas du tout mal prendre le fait que tu lui en parles et que te sois posé des questions à ton propos.

Bonne chance!

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Petite expérience perso:on m'avait offert le livre pour que je me dépiste tout seul:
résultat:je n'y ai vu qu'un livre au style plus que médiocre,qui racontait la vie de monsieur tout le monde (moi) et de l'impossibilité de communiquer avec son prochain.
Bref j'avais rien compris.
A moins de se pressentir thqi avant de le lire,on peut passer à coté.

Pareil pour moi : un ami, se découvrant zèbre (sur le tard), me conseille le livre de JSF. J'étais déjà en train de faire mes propres recherches. J'avais été testé "précoce" enfant. Je pensais que "ça" passait à l'âge adulte, qu'on était "rattrapé" par les autres. En même temps, le sentiment de différence diffus me poussait à me renseigner sur ce que devenaient les IP avec le temps, et j'avais commencé (via internet) à ma reconnaître dans certaines descriptions.
La lecture du livre m'a fait l'effet d'une bombe. Je suis reconnaissant envers cet ami, mais je n'ai jamais osé faire la même démarche, de peur d'être intrusif, de me tromper, ou de trop me dévoiler.

Je suis moi-même reconnaissant aux deux zèbres qui, ayant su discerner mes rayures (l'un des deux est psychologue, spécialiste de la savane, ça doit aider...), m'ont conseillé la lecture de TIPEH. Depuis, je considère qu'il est de mon devoir de transmettre cette chance à d'autres zèbres qui s'ignorent.

C'est comme cela que j'ai prêté une fois TIPEH à une ancienne collègue que je n'avais plus revue depuis plusieurs années (elle avait quitté son job de directeur de projets informatique pour faire le tour du monde et devenir photographe sous-marine). Comme Bird, cela lui a fait l'effet d'une bombe. Elle m'a chaleureusement remercié, heureuse de découvrir qu'elle n'était finalement pas malade, comme le croyait le psychiatre qui la bourrait de médicaments abrutissants, mais au contraire parfaitement normale dans son beau costume à rayures.

Une autre fois, j'ai offert le livre de Hervé Magnin, Moi surdoué, à un copain de mon fils aîné, en échec scolaire complet (il triple sa terminale, avec un capital confiance à 0). Avec le recul, je pense que c'était une erreur, car je n'ai pas ressenti la même certitude que dans le premier cas et cela s'est passé un peu dans la précipitation (il quittait notre maison pour rentrer chez lui et je tenais absolument à lui remettre pour qu'il le lise).

Dernière expérience récente : depuis quelques semaines, j'anime un atelier au lycée de Nemours avec un professeur que je soupçonne d'être une zébrelle, ce qu'elle-même pressent pour son fils. Nos discussions et les lectures que je lui ai conseillées sont un premier pas qui l'aide et la rassure dans son rôle de mère. J'attends encore un peu avant de lui parler d'elle-même. Pour l'instant, j'accumule les indices qui confortent mon intuition par rapport à elle.

Fort de mes expériences ci-dessus, je proposerais volontiers à Zozo de suivre son intuition, de ne pas précipiter les choses et surtout, de ne pas se poser trop de questions sur la manière dont son amie recevra ce cadeau, car c'est bien d'un cadeau dont il s'agit : sa réaction sera imprévisible, mais sûrement gratifiante pour lui. Et si l'histoire du coming-out était vraiment un frein, il est assez facile de contourner le sujet avec une phrase du genre « je suis tombé par hasard sur ce livre qui a aiguisé ma curiosité. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai l'intuition, après l'avoir feuilleté brièvement, que cela pourrait t'intéresser ».