Auto analyse et échecs répétés : solutions?

.

soupir, bonsoir à toi

je me suis retrouvée, des souvenirs, ou des choses en moi pas que dans les qualités ^_^
j'aurais envie de te dire: courage!
j'étais comme ça à ton âge, peut être pire?
Des fois je me dis, si j'avais sû tout ce que je sais maintenant...mais je savais dejà des choses,j'avais dejà quelques ressources en moi...26 ans,je commençais doucement mais sûrement à me tourner du côté lumineux de la force ^^ L Espoir.

Beaucoup disent l espoir fait vivre, mais il t aide surtout à te dépasser, à relativiser, à croire que cela peut et va changer.
Tout ne changera pas, tu resteras qui tu es, mais tu peux évoluer et avoir une vie qui ressemblerait davantage à ce dont tu as besoin pour te sentir en paix avec toi et bien dans ta peau dans ta vie.

tu cherches des alternatives.
Tu dis ne pas te connaître?
est ce vrai?
As tu des talents, des moyens d expression qui pourraient t'apporter enormement, être un exutoire et une façon de toucher et te connecter à des esprits comme toi.
Se retrouver dans les autres, ça fait du bien.
Cela ne guérit pas tout lorsque l"on sombre profondément dans la dépression mais ne pas être seule ou voir des gens qui s'en sont sortis ça aide à se dire qu'il faut continuer

ton message ici reste un espoir qui demeure en toi ,qui te dit d'aller de l'avant, de partager avec les autres, trouver des réponses,de nouveaux chemins.

Je trouve la vie paradoxalement aussi extraordinaire que douloureuse, profondément douloureusement par moment.
Faut il apprendre à vivre avec ces choses qui nous font mal?
Pas mal de choses passent par l'acceptation, même si c est clair il reste tant de choses innaceptable...

après tout depend notre force et ce que l'on est prêt à accepter, si on n'accepte pas trop le monde du travail l autorité le capitalisme, tout ce qui saoule, le profit, le business...alors on peut s'en sortir en se mettant à son compte, et en cherchant un mode de vie plus acceptable.

Trouver les moyens de s'épanouir de se rendre heureux,de se sentir content, satisfait ,vivant

Il faut savoir que je suis persuadée et pas la seule, que sans les sentiments nous ne sommes rien, nous voulons donner aux autres et recevoir, de l'affection,de l intérêt, de la tendresse, solidarité etc.

Tu sembles très insatisfait dans tes relations et j'ai eu ce genre de relations aussi
"quand ça ne fonctionne pas je laisse tomber" cela veut dire quoi?ne pas fonctionner?
toute relation comportera des avantages,des inconvénients,des desaccords, une relation parfaite n'existe pas, ou alors est ce une relation où l'on domine et qu'on reçoit tout, tout va dans notre sens est cela?
Parfois cela met du temps à fonctionner et je peux te jurer que l'on apprend de cela!

je suis la reine des dysfonctionnements!
au boulot j'ai ramé comme jamais...pour m intégrer, j'en avais la nausée au début,pendant 6 mois ça a été trop dur je voulais arrêter, je me sentais jugée rejetée, c etait invivable tant de mauvaise vibe, je n'ai pas abandonnée et j'ai souffert mais j'ai appris, ma force, ma persévérance, mon caractère
je suis super fière de moi d'avoir tenue, pendant encore 6 mois ça n etait pas génial, et l'année suivant ça allait mieux et maintenant je dirai que je suis presque chez moi là bas
j ai réussi à me faire accepter et même appréciée.
J'ose même plaisanter, dire des choses que je n'aurais pas osé avant.
les choses ont changées.

On apprend énormément en allant au travers, qu'en fuyant ou en recherchant une manière simple de se soulager
c est un peu la chanson de alanis morrissette

https://www.youtube.com/watch?v=NBymTNop_bM&list=PLXrib4BwJ8K6dbOcc-R2Wao01KvrA03Sf

Je ne suis pas en train de te faire la leçon par contre, je te dis ce que je pense.
Parfois on voudrait des pistes et on ne se donne pas les moyens
rien n'est facile et surtout pas la vie, encore moins dans ce monde pas facile pour nous au quotidien.

je fais de l EFT, tu peux voir pleins de vidéos là bas
je fais une à deux seances par jour, depuis déjà plus de 21 jours et ça me fait du bien, alors je continue, ça m'aide à garder le cap car je sais que je risque d être vite hâpée par la depression saisonnière et que ma vie affective est encore en status quo ce qui pourrait me faire souffrir si je n'avais pas l'espoir( peut être que c est bête einh, peut être que je vais droit dans le mur mais j'y crois, je reste positive, je visualise)

arrives tu à visualiser tes désirs, ce qui te ferait du bien, ce que tu recherches en ce moment pour aller mieux?

"au début tout va bien, je parais intéressé, puis plus j'avance dans la relation (travail, amicale) plus je me "permet" d'être inintéressé, las, ennuyé.
Le soucis aussi est qu'au niveau des relations, je ne les entretiens pas (je brasse du monde mais je ne garde pas ces personnes dans mon cercle...) et à la longue je n'ai que peu d'amis... car je ne me rends pas compte de l'importance d'une relation dans le bonheur... (car je suis toujours insatisfait...) "

ce passage est intéressant
je m'y retrouve car j'ai été comme ça,je le suis parfois encore.
c est facile de se lasser des gens, ils sont eux ils ne vont pas changer demain, et on croit connaître les gens, on les idealise en vrai, cest notre faute
il serait bon d apprendre à connaître les autres, de s y intéresser vraiment
prendre le temps, accepter qu'ils soient imparfaits,qu'ils aient des choses qui ne nous plaisent pas forcément
et aller plus loin

tu dois trouver cela triste aussi de ne construire aucun lien non?
je vais continuer après là je dois m'occuper de nourrir mes petits monstres. Mais si tu es là, réfléchis déjà à tout ça.
Toi seul peut changer ta vie et te sauver, auprès des autres tu pourrais apprendre à mieux t'aimer, mieux te connaître, mieux te dévoiler, t ouvrir. Cela prend du temps

plein de courage à toi, n'abandonne pas, ça en vaut toujours la peine,même si je sais combien cela peut être difficile par moment . accroche toi aux choses qui te nourrissent et ont du sens

donc je tente de terminer ce que je voulais dire
ça ne va peut être pas t aider, mais te faire prendre du recul
j'ai moi même trouvé que la vie etait faite de cycles, ou certaines blessures passées se rouvrent à cause de nouvelles, car on n'a pas pris le temps de tout soigner correctement
pourquoi aussi vivons nous ces " echecs répétés" souvent c est un peu le même genre d histoire,de relation tout ça
je pense que tant que l'on a pas appris on vivra les mêmes choses, jusqu'à l illumination
On voudrait bien que ce ne soit que de la faute des autres, sont lassants, trop pareils, pas assez ci ou ça, ils ne nous comprennent pas, ils blessent aussi l enfant en nous, ils insultent notre intelligence etc
il serait bon de s'aimer soi mieux,de prendre soin de soi
fais tu du sport, car on ne le dit jamais combien cela aide
on est tellement trop dans notre tête, à en faire des insomnies horribles, faut évacuer
c est dur de se motiver pr ça aussi, mais il faut le faire pour soi,pour aller mieux, avancer vers ce mieux être tant espéré

si tu as besoin de parler, de t ouvrir, n hésite pas
il y aura tjs quelqu'un ici ou ailleurs pour t ecouter, comprendre, avoir vécu ce que tu vis

j ai tellement été comme toi avant dans le dédain, le " ils ne sont pas assez" "ils ne me comprennent pas", c est très dur de penser de cette façon ça isole
vraiment les autres ont beaucoup à nous apporter
ils nous déçoivent certes,mais sommes nous parfaits? ne sommes nous jamais ennuyeux,bêtes, ridicules? Est ce que tu te sens passionant et génial h24? si tu apprends à t aimer tel que tu es, humain, imparfait, avec tes états d'âmes, tes défauts, tes jours sans, tu apprendras aussi à accepter que les autres soient ainsi aussi

Apprends à t affirmer dans tes qualités et à assumer tes défauts, les vivre,les dire, ne plus en avoir honte
j ai mis des années pour y arriver
j'ai eu des phases où j'ai su m'aimer, me valoriser ,croire en moi, et des phases où je me sentais merdique et me traiter de la pire façon
c est tellement plus sain de s'aimer, c est dur, ça prend du temps, cela dépend de notre enfance aussi...
j ai 37 ans et je suis encore souvent effacée, très introvertie, solitaire tout ça, j'ai des crises d'angoisses à la con juste pour faire un apero dinatoire entre amies c est pr te dire
je gère mal mes émotions, de quoi ai je peur? d avoir peur?
d'être mal à l'aise?
j'y vais quand même désormais
parce que je sais qu'en affrontant cela passera et cela me fera du bien
Mais j'ai des domaines où je m'affirme, ou je me reconnecte à ma source, mon vrai moi, je peux l exposer
je suis tjs moi mais j'ai un moi de société, je suis toujours intimidée avec les hommes sauf s'ils ont un côté pote qui te met à l'aise de suite te font rire tout ça, autrement je ne les regarde pas dans les yeux et j'ai besoin de temps pour leur parler je ne sais pas trop m ouvrir aux hommes quand ils me sont inconnus, avec les femmes c est plus simple mais pas forcément moins stressant
il y a quelques mois encore je rougissais d'un seul coup juste parce que j'avais osé m'ouvrir un peu sur ma vie à une collègue, je ne sais pas pourquoi, sans raison ,ce sont mes émotions
je me pardonne d'être hyper émotive, je m'accepte, c est comme ça que je suis faite
je peux juste apprendre à mieux vivre avec tout ça

il faut énormement de patience, le reste tu as toutes les ressources en toi!

hello Hedraz

Le meilleur conseil qu'on puisse donner c'est le vieux "connais-toi toi même". Alors je ne sais pas si ton psychiatre t'as suffisamment aiguillé sur la "normalité" de la personne "haut potentiel/surdoué/zèbre/appellation à ta convenance". En tout cas c'est essentiel de bosser là dessus pour que tu trouves comment faire avec ta différence en cessant de voir des symptômes qui n'en sont pas, en découvrant comment dompter tes tendances. Etre au milieu des autres qui ne te comprendront pas forcément, qui seront tjs très loin de ta pensée, de tes émotions, de tes réactions.

Et puis cette particularité, voyons cela comme ta base, elle a rencontré des expériences de vie : familiales, amicales, scolaires, sociales etc... Quelle alchimie cela a produit ?

Il faut souvent combiner plusieurs approches "thérapeutiques" pour avancer : technique basées sur la canalisation des émotions, relaxation, méditation, yoga / techniques basées sur la relation humaine (systémie - thérapeute systémicien) / techniques basée sur la réalisation personnelle (hypnose, TCC, coaching).

Cela peut être important de travailler avec un thérapeute qui connaitra la douance. MAis ce n'est pas une garantie d'efficacité s'il résume tout ce qui t'arrive à cela.

Par expérience je trouve que c'est un voyage initiatique dont tu peux rester maitre : tu choisis les personnes et les techniques pour avancer.

Mais je te conseille de vraiment commencer par une meilleure connaissance de la douance. Sachant que "doué" ne veut pas dire qu'on se ressemble mais qu'on peut connaitre un bon nombre de caractéristiques et d'expériences en commun.

Faut faire son chemin comme les autres en fait, jusqu'à toi et jusqu'à définir comment tu souhaites gérer cela.

La dépression nécessite d'être traitée, et tu peux la voir comme un temps nécessaire qui t'oblige à faire le point, à regarder vers un autre horizon. Comme tu ne comprends pas forcément ce qui t'arrive, tu explores et comme tu explores, tu te donne la possibilité de trouver...

Je te souhaites d'avancer doucement, sûrement !

Bonsoir,

Je n'ai pas pris le temps de répondre, car cette semaine a été assez énergivore au travail... l'impression de nager à contre courant...

Merci pour vos messages d'aide !

@NIN59 :
"quand ça ne fonctionne pas je laisse tomber" cela veut dire quoi?ne pas fonctionner?
Je sens dans les relations, les échanges , un malaise , que je n'ai pas grand chose à dire, d'intéressant, je me sens bête et l'impression d'être superficiel et de manquer de savoir-vivre... Je ne sais pas décrire un livre que j'ai lu, ou article etc car je ne m'en rappelle pas par exemple , ou alors décrire avec exaltation des choses que j'ai pu faire, je n'arrive pas ... du coup je sens que je renvoie des mauvaises vibes et ça fait effet rebond sur moi...

J'ai l'impression d'avoir 2 moi : l'exalté qui tchatche , "superficiellement intéressant" et l'autre taciturne qui se replie et est inintéressant , qui dit NON à la vie... et ça depuis toujours : ces cycles horribles incontrôlables... ou quand ça va bien c'est cool mais après je me sens un imposteur...

j'ai énormément de mal à visualiser, mes désirs n'en parlont pas... j'ai l'impression d'être un gamin qui ne sait pas ce qu'il veut, ne connait pas ses capacités etc... j'ai une confiance en moi et estime de moi désastreuse, qui n'a pas été facilitée par des relations toxiques depuis mon enfance...

Je trouve ça plus que triste de ne pas construire des relations, c'est pourquoi je me sens si mal, je ne me sens pas légitime à rester vivant car je ne me fais pas du bien, ni ne sait en faire aux autres. Je n'arrive pas à aimer car je n'arrive pas à m'aimer moi-même.
J'ai une si grande colère et insatisfaction envers moi... car je ne suis pas à la hauteur... je ne sais pas entretenir de relation saine, j'ai peur d'aller vers les autres, je ne supporte pas le groupe ... j'ai un esprit assez japonnais du coup je pense au suicide comme solution mais je culpabilise car je ne supporte pas l'idée de faire mal à ceux qui peuvent tenir à moi...

j'ai peur d'avoir peur, de ne pas réussir à trouver le bonheur, d'être toujours insatisfait et pommé ...

en fait je me sens atypique c'est ça qui me frustre le plus, je sens que j'ai quelque chose en moi mais que je suis à côté de la plaque, pas sur mon chemin de vie.
Je suis peut être mégalo... car j'ai jamais été brillant dans mes études et je n'arrive pas à apprendre/comprendre des choses simples comme complexes.

Cet esprit qui n'arrive pas à stopper qui mouline dans le vide, à ressasser le passé, à se souvenir de si petits détails d'il y a plusieurs années mais qui n'arrive pas à faire des formules excel ou retenir et parler d'une lecture, d'un film...

Des fois je pense vraiment à faire de la sismothérapie ou me faire un RESET tellement je ne comprend pas comment on peut être si mal... c'est épuisant.

Au niveau des lectures j'ai lu :

Adulte surdoué (kermadec)
Trop intelligent pour être heureux (siaud facchin)
Différence et souffrance de l'adulte surdoué (bost)

j'ai fini par me dire OK , puis je me suis dit, je vais échanger avec vous sur ce forum, peut être que des personnes se retrouvent dans mes mots ... et qu'on peut échanger...

j'ai un thérapeute qui connait la douance mais qui me dit que passer des tests ne sert à rien et que je ne suis pas HP ou même si je le suis ça ne changera rien... puis des fois il me parle de steve jobs, qui était apparemment HP mais qui prenait des anxiolytiques et des anti dépresseurs (entre autre) toute sa vie...
même s'il a mal fini, au moins son intelligence aura servi à des personnes, moi si j'en ai une, elle semble même pas me servir à moi-même

Bonsoir à tous!

quelle raison, solution trouver au fait de ne pas supporter de ne pas savoir faire quelque chose? (au travail ou à l'école)

et quand cela devient handicapant car quand on demande de l'aide à quelqu'un et qu'on nous explique, l'inconscient? refuse l'explication et nous ne savons toujours pas faire
année après année on cumule des choses incomprises ou des mécanismes de blocage de l'apprentissage

ça vous parle ?

Oui, ça me cause. Tout au moins par moment.
Je crois que j'ai trop de colère en moi pour laisser entrer l'explication, trop de frustration.
Ça déclenche peut être un trouble de l'attention. Un repli.

J'ai des soucis d'estime de moi tout comme toi. Un gros manque de confiance. Je doute en permanence sur tout et la meilleure façon de faire.
C'est épuisant, et ça renforce encore la mésestime.

Ce qui me sauve moi, c'est vraiment de revenir à des émotions primaires. Le plaisir de marcher dans la nature. Ça me fait un bien immense.
Étrangement, ce sont des moments où je suis en paix avec moi-même, voire beaucoup mieux, je "vibre". Je ne sais pas expliquer pourquoi.

Comme toi, j'ai l'impression de ne pas me connaitre. De pas savoir ce que je veux à force de tout faire tourner dans tous les sens.
Alors moi, ma solution est d'essayer de me comprendre en guettant mes émotions. C'est une émotion plaisante ou pourrie ? Je me dis que c'est mon "vrai" moi qui s'exprime. Je tente de lui faire plaisir, pour arriver à m'aimer mieux, et ça marche un peu.
Mais je débute dans mes recherches ^^

Bienvenue et bonnes recherches aussi !

oui les émotions sont importantes... j'ai l'impression d'être un animal à ce niveau car elles semblent très très refoulées et pas très accessibles...
c'est un travail long pour se reconnecter à celles-ci ?

En fait, je les ressentais, mais je n'avais jamais songé à y faire gaffe. C'était des poids plus que des alertes, ou des appels. Un mal de bide quoi.
Ça peut paraitre infiniment banale de dire qu'on est triste, par exemple. Mais se pencher sur l'émotion en elle-même, physiologiquement, la reconnaitre et la laisser s'exprimer, et la vivre pleinement, je trouve ça super important. C'est comme une musique intérieure.
Maintenant, j'ai envie de jouer avec quand elles sont plaisantes. Un peu comme quand on joue à marier des gouts entre eux.

Erf... je me demande si je ne suis pas cinglée des fois ^^
Mais tant que j'ai l'impression de progresser, j'continue !!

En ce qui concerne le fait d'être hypersensible et la projection dans le futur, je suis dans le même cas que toi.

Depuis petit je rêve de tout, du théâtre, de conseiller des personnes en finances ou stratégie… plus encore depuis mon enfance je rêve de rencontrer un "mentor", quelqu'un qui puisse me comprendre, me conseiller, de qui je pourrais me nourrir, car oui, je me sens différent des autres depuis que je suis petit et je me suis construit un autre moi a écrit:

C'est moi...si tu savais à quel point moi comme toi.
J'ai vraiment tenté le théâtre.
Je pense actuellement à une refondation de la finance mondiale.
Et je rêve de fonder un mouvement qui change réellement le monde.




Et en fait sur l'ensemble, nous avons beaucoup de points cachés en commun, pour être sincère.

Ta demande concerne les solutions possibles,
après tous ces échecs répétés.
Je me souviens à quel point quand je ne connaissais pas ce site, ni certains, je me sentais seule au monde:
saches que tu n'es pas seul. C'est très important déjà.

As-tu tenté de t'investir vers une de tes projections passionnées vers le futur ?
Serais-tu heureux de discuter avec moi plus avant
du théâtre, ou de la finance mondiale ?

Une vraie solution ? Je n'ai pas la solution miracle,
mais je pense que ce monde est de plus en plus dur,
de plus en plus cruel, alors il faut tenter de réaliser ses rêves, de se réaliser le plus possible.

Une telle situation personnelle ne peut être changée en un jour, mais je peux te dire ce que j'essaye de faire,
si ça pouvait t'aider un peu, marcher un peu pour toi:

j'essaye de me fixer des objectifs dont je rêve chaque jour, au milieu des objectifs obligatoires: les études ou le travail par exemple, et je suis heureuse quand l'objectif est atteint, l'objectif de mon rêve.

J'essaye de plus en plus de me reconnecter à mon Moi véritable, de solliciter le moi de substitution moins souvent, bref, de croire en moi.

Tu dis que tu rêves d'un mentor. Il faut beaucoup de richesse intérieure pour être un mentor.

Y a t il un rêve qui te motiverait au delà de tous les autres ? Une solution pourrait être d'essayer de réaliser celui là vraiment, de ne plus seulement être dans le rêve,
mais l' Agir, de ce rêve.

Si tu pense que tu ne peux pas, dis-toi que j'essaye aussi. Mais je pense que tu as les bonnes ressources en toi pour atteindre un état où tu te sentes mieux.C'est pas à pas que l'on peut trouver la sortie du tunnel. Mais la sortie existe j'en suis persuadée.

Je suis là si tu veux me parler en MP.

Salut Hedraz ,

J'ai connu aussi ce que tu décris et l'hypersensibilité, les idées noires,etc,etc..., J'ai mis plusieurs années à m'en sortir avec des aussi des psys et des traitements inutiles.
Y'à pas de recettes miracles, il faut tenter plein de choses, recommencer 10 fois, 20 fois, 50 fois jusqu'à à ce que tu arrives à obtenir ce que tu veux.

J'ai fait de la sophrologie, réflexologie, du théâtre aussi, çà m'a beaucoup aidé mais malgré tout mes problèmes revenaient toujours...

Jusqu'au jour ou je me suis mis à faire du sport : beaucoup de sport, là çà a été une véritable révolution car j'ai enfin trouver le moyen de m'en sortir.

Pourquoi, c'est le sport qui m'a permis de m'en sortir (comme çà aurait pu être tant d'autres choses), car déjà d'une : tu t'apprécies beaucoup plus et tu fais attention à toi car tu peux te blesser par exemple, mais surtout parce quand je fais du sport : je libère complètement ma tête et ne fais plus tourner mon cerveau à 200 à l'heure et çà m'éclate et me fait marrer : et çà agit de manière indirecte et positive sur ta personne

Alors que les séances de psy ou tout un tas d'autres choses, bien sûr que tu fais des efforts pour être positif et aller de l'avant mais il y a toujours en toi des idées négatives qui reviennent car tu agis de manière directe sur le problème et tu te fous tellement la pression qu'au final tu finis toujours détruire les progrès et avancées que tu as fait.

Accroches-toi, çà en vaut la peine

Bonsoir à tous !

Comme on te l'a dit, tu n'es pas seul.
J'ai lu ton mal-être et je m'y suis retrouvé à 100% !
Pendant une grande partie de ma vie, j'étais dans la même situation que toi.

L'impression de ne pas être à la hauteur, ne rien aimer, ne rien vouloir faire.
L'impression de ne pas être à ma place, d'être un moins que rien face aux autres qui ont l'air de super bien gérer leur vie !
Les problèmes simples devenaient impossibles à résoudre.
Je rentrais du travail et je dormais (des fois sans manger), ou alors je ne dormais pas parce que trop anxieux.
Je ressassais mes problèmes, j'avais peur de tout !
La moindre critique, et boom ! le déluge émotionnel !
Écrasé par cette violence que JE m'infligeais, je voulais tout plaquer.

J'ai lu 'Je pense trop' de Christel PETITCOLLIN, une révélation pour moi !
Il se trouve que mon mal-être ressemble énormément à celui que rencontre les zèbres.

Il y a 6 mois, je suis allé voir une psychologue, je lui ai parlé de la douance, des HPs etc...
Elle en a pris note, mais nous n'avons pas axé la thérapie sur cela.
Elle a pris en compte ce que je suis, sensible, emphatique, très exigeant envers moi-même et beaucoup moins envers les autres etc...
Cela m'a fait comprendre un truc super important, c'est de trouver des solutions pour moi !
J'ai donc appliqué certaines méthodes pour avancer.

Aujourd'hui, je n'ai aucune idée si je le suis zèbre ou pas mais peu importe ! Je pourrais être borderline, bipolaire ça ne changerai rien.

Le secret est très simple, il faut s'écouter. Il faut te réhabituer à ce sentiment de bien-être.
Pour moi, c'est en cherchant ce bien-être que j'ai pu commencer à découvrir qui je suis.

Il y a un deuxième secret, ne laisse JAMAIS mouliner ton cerveau dans le VIDE !
C'est comme ça que tu as de mauvaises pensées et que tu les alimentes.

Passionné d'arts martiaux j'ai commencé à lire un live, puis des tas de livres.
Ma lecture a dérivé sur la PNL, le langage corporel et j’apprends le japonais.
Je programme un jeu vidéo avec des amis.

Beaucoup de gens me disent que je fais trop de choses à la fois, que je ne finirai jamais rien et ils n'ont pas forcément tord
Mais ce qui compte le plus pour moi c'est le chemin qu'on parcourt plutôt que d'atteindre le but.
Tu vis le chemin, le but atteint est la récompense, c'est durant ce chemin que tu progresses, que tu te découvres...

En ayant pleins de projets, tu auras TOUJOURS quelque chose à faire ! ton cerveau ne moulinera plus dans le vide.

Je pratique le sport à outrance (freelitics), des fois je sors à 22h pour faire ma session.
Le lendemain je suis complètement déchiré   mais je ne regrette rien !

De plus, pour pouvoir continuer mon sport, j'ai dû changer mon alimentation, je mange plus sainement (moins de courbatures) SAUF le week-end (MacDo jutsu, Quick no kata !   ).
Grâce au sport, ma santé s'est grandement améliorée, je suis moins (voir jamais) fatigué, Lord Brett te l'a dit, c'est vraiment bénéfique.

Je ne sais pas si tu y trouveras des réponses/aides mais ces phrases-là m'ont beaucoup aidé :
  - Tu as eu une vie difficile et tu es encore debout, cela veut dire une seule chose, tu es fort !
  - La tristesse et la colère font partie de ce monde, tu dois les accepter, en toi et chez les autres (règle samouraï)
  - Si tu n'aimes rien, refait ce que tu aimais ou essayes de nouvelles choses
  - Si tu aimes faire quelque chose, fais-le !
  - Ne vois pas des obstacles, mais plutôt des objectifs à atteindre
  - L'échec et la critique sont des mots agressifs pour une seule et même chose, le feedback !
  - Quelque soit les épreuves que tu traverses, dis-toi qu'elles sont temporaires (règle samouraï)
  - Si une épreuve te parait trop difficile, découpes-la en petites épreuves que tu franchiras une par une (règle en survie)

Dans les moments difficiles, je me répétais ces phrases jusqu'au jour où je les ai 'ressenties', ce n'étais plus des mots mais des émotions.
Certaines phrases ou citations sont pleines de sens, mais selon moi tant que l'on ne les a pas 'ressenties', tant que cela ne nous a pas touché émotionnellement durant une situation, ça reste des mots.
Personnellement, la première et la deuxième phrase ont été les plus efficaces.

Ensuite, j'écoute énormément la musique, et j'ai une petite astuce.
Il m'arrive, sans savoir pourquoi, d'être énormément touché par une musique, d'être dans un état entre l’euphorie et sérénité, du genre "Hé les gars j'vous kiffe tous putain !   ".
Je l'enregistre sur mon téléphone, et quand je suis sur la route de la déprime/dépression, je mets ce genre de musique à fond, je ferme les yeux et j'apprécie (j'ai souvent raté mon arrêt de tram comme ça)
Et hop ! j'ai changé d'état d'esprit, l'estime remonte, hé oui ! j'ai réussi une fois de plus à ne pas plonger dans la déprime.
Cela permet d'avoir une clé parmi d'autres pour canaliser tes émotions.

Un autre conseil, ne pense pas au jugement des autres, si tu aimes faire quelque chose, fais-le !
Certainement LE travail le plus difficile pour moi, je suis très solitaire, les gens comprennent mal ce mode de vie.
Les gens pensent qu'être solitaire est associé à un mal-être, parce que les gens pensent très souvent que cette solitude est subie.
Alors ils essayent de vous faire sortir, ils essayent de vous faire comprendre que vous avez un problème (genre agoraphobie).
J'en arrivais à déprimer quand je refusais d'aller en soirée, je culpabilisais à mort d'avoir déçu la personne qui m'avait invité.
J'ai peu d'amis et ça me déprimait parce que je pensais que ce n'était pas normal, que j'étais quelqu'un d’inintéressant.

Quand j'ai décidé de penser à moi, quitte à être un peu égoïste (voire un gros bâtard   ), j'ai pu balayer toutes ces idées de ma tête.
Et je me suis rendu compte que j'étais vraiment solitaire, je le vis très bien et j'en suis fier.
Aujourd'hui, quand les gens me font les remarques citées ci-dessus, ça me dit simplement que eux ne pourraient pas vivre seuls.
Au final, je me rends compte qu'une critique en dit plus sur la personne qui l’émet que la personne qui la reçoit.

Je suis sûr que tu trouveras des solutions, tu es venu sur ce forum, tu cherches et c'est la seule chose qui compte.
Continues tu en seras fier plus tard.

Je reste dispo par MP et sois fort ! un jour c'est toi qui aidera un autre toi du passé...

je tenais tous à vous remercier pour vos messages et votre soutien

@Bimbang : de quoi tu t'ai aidé pour avoir accès à ces émotions, et les comprendre?

@etoileduparadoxe : je ne sais pas si c'est la dépression mais se fixer les objectifs à court terme, moyen terme... ou avoir une liste de rêves est un processus dont j'arrive pas à avoir accès. Peut - être que j'ai trop répété les mots échecs, blocages et que mon subconscient les a intégré ? trop de moulinage tue le moulinage.

@Lord Brett : le sport j'ai pratiqué et j'ai du arrêter et reprendre à cause de blessures...
là je m'y suis remis depuis un peu plus d'un mois mais je n'ai pas encore de sensation de plaisir... c'est encore cette recherche de performance et de comparaison aux autres et d'autocritique qui m'anime. Du coup j'ai un peu du mal à éprouver des sensations et mon corps... comme si c'était faire pour faire... c'est assez frustrant

et oui cette pression que je me met et l'autocritique détruisent les progrès que j'ai pu accomplir : cette discipline, maîtrise de soi , je n'arrive pas à remettre à la main dessus ...
du coup le fait que je ne n'arrive pas à faire quelque chose au boulot => anxiété=> blocage=> ruminations => je ne déconnecte pas même rentré à la maison, épuisé => je me force à faire du sport => je suis taciturne => je ne passe pas de moment de plaisir car je ne mérite pas car je suis nul au boulot etc
INFERNAL comme cycle, et ça fait depuis que je suis gamin que c'est comme ça mais je m'évadais dans le cannabis et l'alcool pour me sociabiliser et déconnecter...

@Sheroph
tu en sais un peu plus sur ces impressions que tu décris dans ton 1er paragraphe ?

j'ai aussi lu petitcolin et il y a vraiment de tout dedans, c'est vrai qu'être HP, borderline ou autre n'a pas "d'importance " sur le traitement peut être
j'ai entendu ces paroles de s'écouter multes fois mais si je le fais , je plaque tout car je ne suis pas fondamentalement heureux car je répète ces schémas auto destructeurs... ce serait une fuite en avant...
le sport à outrance je connais , mais c'est le problème de TOUT ou RIEN, et du coup ça m'a mené à me blesser souvent... mais la j'ai décidé de reprendre depuis quelques temps et je suis encore plus fatigué : je pense qu'il faut que je laisse le temps à mon corps, c'est juste que je suis impatient et trop dur avec moi-même pour ressentir le plaisir. Aussi le sport ne m'a pas empêché de m'isoler aussi quand j'étais bien courant plusieurs fois par semaine...
question alimentation tu penses à quoi?

de façon globale il m'arrive de faire des choses et d'être dans une bonne phase mais boom tout s'écroule après... cette cyclothymie est ignoble...


N'hésitez pas à me répondre par MP

Bonsoir Hedraz,

Les impressions que je t'ai décrit sont le résumé de mes 31 ans de vie, ce n'est que récemment que je vais de mieux en mieux (environ 3 mois).
J'avais peur de tout, quand je n'arrivais pas à faire une tâche qu'on me donnait, j'imaginais déjà mon chef venir avec une lettre de licenciement.
J'allais être sans travail, vivre dans la rue.
Je pensais tout le temps que j'allais échouer quand je faisais un truc que je n'avais jamais fait.
Je me faisais des scénario sur des tout petits détails et j'ai une imagination débordante donc ça ne m'aidait pas du tout.

Aujourd'hui, avec du recul, je sens que ce mal-être vient du fait que je faisais trop de choses pour m'intégrer aux autres, quitte à flinguer mon identité.
La dépression a juste fait en sorte que le problème s'auto-alimente et ça a duré très longtemps.
Pour moi, le manque de confiance en moi et la mauvaise estime de moi viennent du fait que je n'étais pas en phase avec moi-même.
Je ne m'affirmais jamais, je ne savais pas dire non, je culpabilisais à mort pour des choses que les autres n'avaient même pas remarqué.

Quand on te conseille de t'écouter, ce n'est pas de faire ce que tu penses, ça rejoint ce que disait Bimbang.
Quand tu ne déprimes pas, penses-y, qu'est ce que j'ai fait qui m'a amené dans cet état ?
Quand je viens de faire une session de sport intense, je ne suis pas 'heureux' mais plutôt apaisé, c'est différent.
Au début cet apaisement ne durait pas très longtemps, quelques heures au plus avant de retrouver mes idées noires.
Au fil du temps ça durait de plus en plus longtemps, des jours entiers voire des semaines.
Maintenant, c'est les phases de déprime qui durent quelques heures voire quelques minutes, dès que je sens que ça ne va pas, je fais quelque chose.

Pour l'alimentation, j'ai suivi les conseils d'une amie, cela m'a intéressé et j'y ai fait mon propre régime sportif.
Pour résumer, c'est un steak, une peu de riz/pâtes et des légumes (tomates, salades, haricot)
Le matin, c'est lait de soja avec flocons d'avoine.
Le plus important, ta récupération après le sport, pour moi c'est banane, pomme et kiwi le tout mixé avec lait de soja/eau dans une bouteille de 50Cl
Récupération à prendre dans la demi-heure après le sport.
Si bien qu'aujourd'hui, je n'ai jamais eu de courbatures, SAUF !!! quand je mange n'importe comment !
Cela me permet à mon corps de récupérer plus rapidement.
L'autre point c'est que ça m'occupe, je fais à manger deux fois tous les soirs (repas du soir et du midi), une récupération pour le lendemain midi et une récup avec d'aller faire du sport.

Courage !

@Sherof  
C'est amusant. Je me retrouve complétement dans ce que tu dis. Sauf pour le sport. J'en fais pas

Hedraz a écrit:@Bimbang : de quoi tu t'ai aidé pour avoir accès à ces émotions, et les comprendre?

Je suis toujours étonnée par ces questions là. Je vis tellement avec, que j'ai du mal à expliquer.
Quand tu es triste, ou amoureux, ou en colère, il y a des manifestations physiques dans ton corps.
Une chose brulante qui enfle et qui monte terriblement lors de colère par exemple.
Une boule qui se comprime et qui coince au plexus quand j'angoisse, et que je tourne en boucle à ne pas savoir comment faire.
La tristesse est quelque chose qui monte plus en gorge jusqu'à t'envahir complétement avant de tirer des larmes. C'est plus un débordement qu'une compression.
La joie intense comme celle que ressent Sherof quand il pense qu'il kiffe tout le monde, est géniale à vivre. Un sentiment d'euphorie grandiose qui t'emplit et qui cherche à sortir de toi, à s'élever.

Ces ressentis dans nos corps, il faut en prendre conscience. C'est notre moi profond qui s'exprime et ça doit nous guider. Parfois, je pointe mon attention intérieure sur une petite "boule d'angoisse" dans mon corps et elle se dénoue. Ça permet de se dégager d'une sensation désagréable mais je pense que ça n'est que temporaire. L'intérêt est de comprendre le processus qui l'a crée. Qu'est ce qui s'est joué l'instant d'avant qui a créé le malaise ?

Mais surement le plus facile est de repérer le bien être, le plaisir. Et de savoir se faire plaisir une fois qu'on a pigé la situation qui fait du bien. Il faut devenir son meilleur ami, pour aller vers une meilleure estime de soi. Par exemple une bonne marche au soleil sur un chemin enherbé, un moment plaisant à écouter une jolie musique apaisante, une bonne discussion avec un pote qui t'a permis d'exprimer des choses importantes.
A toi de trouver ce qui te plait à toi.

je suis d'accord avec le fait qu'il faille s'écouter soi-même.
Ces moments de plaisirs se font de plus en plus rares car quelque chose m'empêche d'y accéder... c'est comme si je me complaisais dans ma souffrance.

Quand je me sens bien, je suis conscient que le cerveau est plus "ouvert" et apte à réfléchir et trouver facilement des solutions, du coup le fait d'être angoissé, stressé, non confiant, paralyse le cerveau. Et ensuite, comme le décrit Sheroph, j'ai peur qu'on me donne des choses que je ne sache pas faire, du coup je ne sais pas les faire et je tricote , je tricote , que je n'aurai jamais de situation convenable, d'amis, de famille... car je suis paralysé pour un rien. Du coup je pense à mourir car ces schémas sont identiques à mon enfance , je me revois bloquer et ne pas savoir comprendre/réfléchir sur un exercice ou faire du "copier/coller".

Bonsoir à tous,

Et je me retrouve dans ce que tu dis Bimbang
Je fais 20 minutes de marche de mon arrêt de tram à mon travail.
Quand les gens me demandent pourquoi je ne prends pas la correspondance de bus, je leur dis que j'aime marcher.
Je ne leur explique pas que j'adore le parfum de la rosée du matin, de sentir le léger froid du matin celui qui me réveille et qui me fais sentir vivant, que je trouve drôle de voir les gens dans leur voiture à moitié endormis.
De voir les autres en vélo et de lire sur le visage de certains "je suis trop con! j'aurai du prendre la voiture !"

Ces angoisses et cette pression énorme dont tu parles Hedraz, je les ai bien connues, encore aujourd'hui elles reviennent de temps en temps.
On me disait souvent de relativiser, mais comme toi j'avais envie de baffer les gens qui me disaient ça, eux y arrivent et pas moi, pourquoi ?
Tout simplement que l'on a pas la même sensibilité, on a une sorte de lucidité qui nous empêche d'être aveugle, tant que l'épée de Damoclès n'est pas tombée on angoisse.
Beaucoup de personnes se disent "Boarf, n'y penses plus !" et hop ils n'y pensent plus, ça m'a toujours surpris !
Le problème c'est qu'on sait pertinemment que ça va nous retomber dessus et on angoisse jusqu'à ce que ça tombe, et je suis surpris et énervé de voir les personnes tomber des nu quand ça leur tombe dessus !
Ils ont fait l'autruche et pas moi, j'ai souffert et pas eux ! C'est pas juste !

Une des choses qui m'a aidé, c'est de s'en tenir aux FAITS, ce qui s'est réellement passé.
Quand j'allais vraiment pas bien je ressassais sans cesse des idées noires qui s'auto-alimentaient, j'en arrivais à une image noire de ma situation, or rien n'était réel, seulement une petite partie des pensées que j'avais.
Quand la pression retombait pour une chose qui m'avait causé des tracas, je notais ce qui s'était réellement passé et ce qui venait de ma tête.
Je me rendais compte à quel point la peur me faisait voir le pire, le pire c'est qu'il m'a fallut un paquet de situations pour que j'ouvre les yeux.
Le problème, c'est que les choses auxquelles on pense pourraient arriver parce qu'on est lucide et trop logique ! Et c'est super chiant

Ensuite, la peur de l'erreur, la peur de me faire engueuler (une phobie pour moi pendant très longtemps). J'ai pu avancer en me disant 2 choses.
La première, les erreurs sont humaines, la recherche est basée dessus, es-tu dur avec les gens qui font des erreurs ? moi non et beaucoup de gens sont comme moi, j'en ai été surpris.
La deuxième, les gens qui engueulent, là c'est plus subtil, une personne qui engueule, qui s'énerve c'est une personne qui perd son sang-froid, c'est donc une personne en FAIBLESSE.
C'est plus facile de s'énerver que de chercher une solution hein ? pour ma part quand une personne perd son sang-froid, je l'oriente vers la recherche de la solution en lui faisant comprendre qu'on a le même but : trouver la solution !
Si ça ne marche pas, tu auras fait CE QUE TU POUVAIS, tu n'auras RIEN à regretter !
La PNL m'a apporté pas mal d'outils pour gérer ces situations.

Ensuite ton affirmation "c'est comme si je me complaisais dans ma souffrance", c'est dur quand on s'en rend compte, mais tu t'en es aussi rendu compte, c'est déjà un grand pas.
C'est d'autant plus vrai parce que tu n'es pas habitué à ressentir le bien-être quand il se présente vu que tu ne le connais pas.
Et tu peux me croire, il y a très peu de gens qui le ressentent, sauf que eux sont beaucoup moins sensibles et réceptifs.

Eux ne sombrent pas dans la déprime, ils ont comme une sorte de filet de sécurité qui les empêchent de tomber trop bas.
Si tu ne ressens pas le bonheur alors tu ressens le reste, alors je me disais "fais ch...", mais c'est comme ça !
Par contre il n'y a pas que du mauvais, tu vas pouvoir ressentir des choses qu'eux ne ressentiront jamais ! et crois-moi ça vaut le coup !
Il m'est arrivé de rester allongé une demi-heure à regarder les étoiles après un séance de sport (à 23h), pour beaucoup de gens c'est rien ! voire ridicule !
Mais avec la musique que j'avais dans les oreilles, le vide, l'apaisement que je ressentais en moi, c'était un moment magique !
Je me sentais connecté avec tout ce qui m'entourait, le vent, l'herbe sur laquelle j'étais, les fourmis qui me montaient dessus, le vide que je contemplais...

Ça me fait penser au mode manuel/automatique des vitesses dans les jeux de voitures, manuel c'est plus dur mais quand on maitrise, c'est une tuerie !

Pour le cerveau bloqué, je me suis rendu compte d'un truc là-dessus, plus c'est simple moins j'y arrivais.
La pression te fait chercher une solution hyper compliquée et tu passes à coté du détail qui te donne LA solution.
Alors j'ai commencé à me dire "Si ça te parait trop compliqué, c'est qu'en fait c'est plus simple que tu ne le crois".
Je commençais à chercher des pistes que je trouvais 'débiles' pour au final trouver la solution avec l'une d'entre elles.
Quand tu y arriveras, bien que le problème soit simple pour les autres, tu auras pour une fois vaincu ton angoisse ! et ça c'est énorme !

Ces schémas, je les ai eu toute ma vie, je ne te cache pas que des fois je suis paralysé face à une chose à faire.
Mais aujourd'hui, je ris de mes erreurs parce que je me revois tout crispé pour finalement tout rater, un peu comme quand tu vois un enfant hyper-concentré mais qui va faire une bêtise sans le faire exprès.
Tu l'observes pour voir sa réaction et une fois la bêtise faite il te regarde tout triste à la limite de pleurer.
Cet enfant, on n'a pas envie de le gronder, il sait très bien qu'il a fait une erreur, on a plutôt envie de le prendre dans nos bras.
J'ai compris au fur et à mesure qu'il y avait un enfant comme celui-là en moi qui avait besoin d'être rassuré, qu'il n'y avait que moi qui pouvait le faire.

On a la chance de pouvoir nous émerveiller d'un petit rien, comme les enfants, c'est ça qui me fait apprécier la vie.

Hedraz a écrit:Ces moments de plaisirs se font de plus en plus rares car quelque chose m'empêche d'y accéder... c'est comme si je me complaisais dans ma souffrance.

Je sors d'une période comme celle-là, ma période "algue" qui dure depuis... pratiquement 5 ans. Peut être plus. Je sentais qu'il fallait que je cherche en moi, mais j'avais une super trouille et aucune volonté. J'ai fui. Pas envie de remettre toute ma vie en cause, mes petits schémas bien ancrés. Le souci, c'est que je me voyais finir ma vie comme ça. 52 ans et plus rien à vivre. C'est moche. Trop.
Ça s'est rebellé quelque part en moi. Et puis en discutant avec quelqu'un, j'ai commencé à poser un doigt sur un problème, puis un autre... et je ne veux plus arrêter.
Je ne veux plus être comme ça.

ICI nous sommes tous hors de la norme, mais de manière différente, car nous sommes des « individus » et il n’y a pas une manière unique de gérer la chose, surtout que l’environnement est une très grosse variable.

En réalité le fait d’être HP n’est pas un problème en soi, c’est plus le fait d’avoir l’impression de ne pas être adapté au monde, de ne pas être compris et de ne pas comprendre les autres.

J’ai eu l’occasion de travailler avec quelqu’un avec qui le courent passait très bien, on s’engueule, car nous sommes amis et on pointe des défauts que l’on a en commun, même si lui pense être HP il ne l’a pas confirmé et même s’il a conscience de ses faiblesses il ne se rend pas forcément compte que l’on partage les mêmes.

Quand le travail allait bien tout allait bien entre nous et tout allait bien entre lui et sa famille, j’ai eu des soucis de santé a un moment critique on a réussis a se relever avant de se casser la gueule pour de bon, car le travail n’était pas au top, ma santé non plus et j’étais occupé ailleur.

Lui, ça la détruit et sa destruction et ses réactions aussi connes que les miennes m’ont détruit, c’était une période on l’on serrait la ceinture et je ne pouvais pas être productif, dans l’impossibilité de payer les fournisseurs nous nous somme retrouvé sans outils de travail et sans argent, donc la situation est a la limite de l’insolvable, mais je me remets peu à peu au travail et j’espère réussir a sauver notre entreprise.

Nous sommes passés d’un état très prolifique a un état d’angoisses, de problèmes récursif du style il nous faut de l’argent pour gagner de l’argent et peut être des états de dépression.

En plus j’ai du mal a accepté mes faiblesses et a en parler, je cache tout et garde tout en moi, je m’étais donné plein de coups de pied aux culs avec une confiance en moi extrêmes, rien ne pouvait m’atteindre et j’avais un début d’âge adulte qui ressemblait a une sucess story.

La réalité c’est que j’avais lâché le BAC que je n’arrivais plus a suivre physiquement grâce a un coup de génie qui m’avait permis d’amasser suffisamment d’argent pour m’acheter du matériel et payer des fournisseurs pour finalement me mettre en free-lance sans même passer par la case débutant, puis je me suis retrouvé a la tête d’une entreprise (la partie technique) sans même passer par la phase de création, car elle existait déjà, j’ai atteint le sommé très vite et je me suis très vite retrouvé énormément plus bas que la ou j’ai commencé.

Et c’est en me retrouvant plus bas que terre que j’ai finalement accepté mes différences et que j’ai commencé a me désinhiber, je commence même a les avouer insidieusement a mon entourage et je me suis dit que plutôt que de continuer a nager a contre courent, j’allais tout simplement me laisser porter par celui-ci, car si je ne peux pas suivre le banc de poissons je peux sûrement aller plus loin qu’eux si j’apprends a marcher.

Mon associé vagabonde beaucoup dans ses idées et a toujours de bonnes idées et en même temps me demande de me concentrer sur une tâche unique, la réalité c’est que comme lui j’en suis incapable donc si l’on accepte ce fait et que l’on alterne entre gros projets et micro projets on avancera plutôt que de rester bloqué et inerte.

J’applique déjà cette stratégie dans la vie personnelle depuis longtemps, pour faire le ménage je le fais étape par étape entrecoupée d’autres activités (dans mon cas il est difficile de parler de loisirs, tout a un but, si je ne travaille pas je fais travailler mon intellect, je me mets en pseudo-pause que quand j’ai une activité physique) et pour les interactions sociales j’essaye de les varier, je varie le mode de communication ainsi que les personnes a qui je donne mon intérêt et ça ma permit de me maintenir plus ou moins a flot dans la vie perso.

Pour le travail c’est bien plus compliquer a mettre en place, mais ont peut le faire de manière virtuelle, tu te donnes une roadmap de petites taches, quand tu as fini une tâche tu te fais une pose café et tu parles de temps en temps a des collègues de leur travail, en plus de te changer les idées si tu les aides ils peuvent t’aider en retour (en informatique on utilise un canard, on parle de nos problèmes a des personnes qui n’y connaissent rien et ça nous aide a réalisé la ou l’on achoppe ou la ou l’on s’est trompé), c’est clair que dans un travail qui est loin d’être technique et qui est répétitif on parle de tout sauf de travail et ça n’aide pas forcément d’absorber le stress de son collègue qui nous parle de ses problèmes perso, mais ont peut tenter de l’amener a discuter d’un sujet en rapport a l’entreprise et réfléchir a des solutions a des problèmes, même si ça reste théorique et que vous n’êtes pas en mesure d’appliquer la solution, rêver, ça fait du bien.

En gros tu cherches un mentor et bien deviens un mentor en étant toi même un mentor tu réaliseras sûrement des choses auxquels tu n’avais jamais pensé en mode « Eurêka »

Le problème des psys c'est que tu ne parle que de toi, a aucun moment tu est naturellement amené a trouver une solution au problème d'un autre, c'est en étant au contact de personnes qui ont des problèmes plus ou moins similaires aux miens que j'ai pu réaliser mes propres problèmes, j'ai ressemant aidé un jeune a sortir du mode Ouroboros, j'ai toujours était dans ce cas et c'est après l'avoir aidé que j'ai pu me concentrer sur mes propres mécanisme.

Le truc c'est que ça ne sert a rien que l'on nous dise les choses, il faut être amené a se le dire soit même, c'est le rôle du mentor en quelque sorte ne pas nous dire ce qu'il pense de but en blanc mais nous amener peu a peu a comprendre ce que lui a comprit.

J'ai toujours accepté rôle de mentor (un vieux truc de famille) et j'ai réalisé que je ne peut être accepté dans ce rôle seulement avec des personnes plus jeunes, quand aux plus vieux je les laisses devenirs mes mentors, même s'ils ne m'aident pas vraiment car ils s'y prennent mal je sais que je peut pointer du doigts leur propres problèmes, ils finissent tot ou tard a raler contre moi, j'attend qu'ils se calment puis je leur montre que ca ne sertvait a rien de stresser.

On a tendance naturellement a remarquer les problèmes des autres sans voir les notre [la poutre et la paille] donc autant utiliser ca a son avantage.

PS : j'ai du écrire la fin de ce post avec mon écran inversé, donc j'ai la flemme de me relire pour corriger et mieux synthétiser ^^

Mentalisation et trouble de la personnalité limite-guide pratique (coll : de boeck)de bateman et fonagy
La thérapie des schémas, principes et outils pratiques (editeur masson) de Bernard Pascal

Voilà quelques idées de lecture qui pourront t'aider. Evidemment je ne pose pas de diagnostique, je ne suis pas médecin.

vos messages me touchent vraiment, et je me sens moins seul face à tous ces maux...

la frustration , la colère, la honte est grande quand on va sur un chemin (travail ) et qu' on n'est pas à la hauteur et qu'on se sent mal dès le lever pour y aller.
Comme on appréhende et que la journée se passe mal (angoisses, isolement, blocage cognitif... pas de plaisir...) je surgénéralise ce mal être au niveau perso et donc la boucle tourne au négatif.
Ce problème de compartiment remonte à l'enfance et jusqu'à aujourd'hui je ne ne suis que le spectateur de ce comportement nocif.

Je suis mon propre artificier, je ne me sens pas légitime à réussir au travail, au niveau perso... et j'oscille en tout ou rien avec cette fierté qui me paralyse à dire que je ne sais pas faire et quand bien même on m'explique mon cerveau se paralyse et je ne comprend pas , tout en disant le contraire à mon interlocuteur... du coup je galère tout seul à comprendre dans mon coin mais c'est bloqué car grosses angoisses, sueurs, panique, envie de mourir ... ça va très loin et ça m'épuise... et ça depuis que je suis enfant.
c'est comme si je n'avais pas accès à ma réflexion... l'impression d'avoir toujours fais du "copier coller "...

j'ai aussi ces périodes de "fight spirit" mais ça s'essoufle vite quand je suis face à une chose que je n'arrive pas à faire / je ne veux pas faire, comme un enfant rebelle et capricieux...
des fois je me dis qu'il faut que je me rééduque mais la discipline est-elle la seule clé ?

ce week-end encore j'ai pleuré et crié les larmes de mon coeur, de mon corps en voulant mourir et ma copine était choquée et désemparée face à tant de tristesse et de désespoir...
cette souffrance est mon incompréhension de moi-même, de ma vie, de la gestion de mes émotions ...
l'impression que je n'éprouve pas d'amour, que je le rejette...

Tu pressens qu'il faudrait fouiller un évènement de ton enfance ?
Tu penses aller voir un psy ? essayer de chercher par toi même ?

je vois un psy depuis 1 an déjà et je cherche aussi par moi-même , l'impression de tourner en rond et que mon état empire des fois...

la solution ?!
il faut devenir fou !!

Oui, soyons fous !
Comme Marie Curie, Albert Einstein, Alan Turing, Steve Jobs ou Fritz Haber

Non, finalement je me demande si c'est une bonne solution ...

ouais mais eux au moins ils ont eu accès à leur potentiel , si être fou peut apporter une aide aux autres, why not

Fritz Haber a tué des gens donc bon, Einstein aussi mais ce n'était pas son but

Le tout est de mettre la bonne définition sur les mots.
Pour moi se servir de son potentiel signifie s'accomplir, se libérer de ses entraves pour au final se sentir épanoui et surtout en état de pleine conscience en embrassant toutes ses émotions et en apprenant à ne plus les voir comme des choses négatives mais comme les plus jolies choses qui sont en nous.
Une fois cela fait, la peur disparait (quand elle revient, on sait comment la gérer et elle re-disparait à nouveau).
Une fois cela fait, toutes les possibilités s'offre à nous sur la définition que la plupart des gens ont de la réussite (travail, amour...).
Nous devons bien comprendre ce qu'est le vrai sens de la réussite.
En premier lieu apprendre à s'aimer.
Tous les noms cités ont eu une forme de réussite, mais s'aimaient ils vraiment? Se sont ils vraiment accomplis?
Nous ne saurons jamais mais je me permets d'émettre quelques doutes.

@Hedraz
Actuellement je suis dans le même bateau que toi , pareil en psychothérapie mais je patauge.
Les traumatismes de l'enfance, adolescence voir même début age adulte sont identifiés pour la plupart.
J'ai testé EMDR sur certains trauma ça bien fonctionné mais mon inconscient fait de la résistance comme si certaine chose vaudraient mieux pas les dénicher.
Le soucis, c'est que je répète toujours le même schema.
Quand tu dis   l'impression d'avoir toujours fais du "copier coller " je me reconnais à 100%
J'ai fait du sport jusqu'à 20H par semaine résultat des tendinites à gogo, déchirure musculaire et entorse même blessée je ne pouvais m'arrêter plus de 15 jours sinon j'étais en manque c'était devenue une drogue après le sevrage cannabis/alcool l'addiction avait changé de forme.
En ce moment je suis perdue dans le blizzard cela fait un moment que ça dure j'ai l'impression qu'il n'y a pas de sortie...j'attends sur mon quai et je regarde les trains qui passent...

Bonjour Hedraz,

J'avais besoin de t'exprimer que je me reconnaissais dans ta description et que ça m'a fait un pincement.
T'es pas le seul à vivre ça ou a avoir vécu tout ça.

Se sentir débile, en décalage, et toujours se sentir nul même si les autres nous font parfois des compliments... on en vient même à les refuser les compliments, je pouvais les ressentir comme des insultes.
Ce qui me parle encore davantage, c'est dans ton paragraphe "niveau relationnel" quand tu dis que tu as du mal à garder contact, à entretenir tes relations, l'impression d'être inintéressant... et aussi le fait d'avoir 2 personnalités différentes...
Cela fait écho à ce que j'étais il y a même pas 6 mois.
Là j'ai enfin l'impression de sortir la tête de l'eau, de mon "faux-self"... mais qui fait partie de moi quand même! Alors vraiment faux ou pas?
Et oui, l'impression de se trahir aussi, de ne pas être authentique, le stress de revoir une personne qui nous a connu "complètement toqué" et qui a aimé cette personnalité, la peur qu'elle nous rejette si on maintient pas le même niveau de folie.

Bon je vais être un peu cash, mais je pense qu'il n'y a pas de "solution" à proprement parler ^^
En tout cas, je suis pas persuadée qu'il faille s'aimer pour aimer ou être aimé.
Je pense qu'il faut avoir la chance de tomber sur quelqu'un de bienveillant qui accepte qui l'on est, même quand ça va pas, qui se dit pas "bah qu'est-ce qu'il a? d'habitude il est marrant, là il est chiant et en plus il m'écoute pas quand je lui parle de mes problèmes..."
J'ai pas la solution miracle, mais pour moi ça a bien fonctionné en tout cas, j'ai eu la chance de tomber sur une amie qui m'accepte comme je suis, qui accepte que parfois je prenne pas de ses nouvelles pendant 2 semaines, ou que très superficiellement... tout simplement parce qu'elle comprend et qu'elle a confiance en moi et en mon amitié. C'est très rassurant et sécurisant.

Voilà voilà je sais pas si ça te parle mais en tout cas ce que tu partages ici se répercute dans mon vécu.

Je vois qu'il y a pas mal de théories mais quand on y pense il vraie que dans n'importe quel écosystème un individu doit être rentable a celui-ci (procréation, apport de nourriture, etc.) on pourrait donc naïvement se dire que nous sommes inadapté et que dans le cas ou nous sommes incapable a s'adapter il nous reste la longue attente de la mort.

Or nous avons tendance a oublier que notre écosystème est allègrement biaisé par la société humaine, il y a les mariages politiques, le capitalisme poussé a l'extrême, tout est continuellement théorisé et nous ne sommes plus libre d'agir.

Il est vraie que nous sommes censé s'adapter a notre environnement pour des questions de survie, mais il ne faut pas oublier qu'il y a 10% de gaucher dans un monde ou tout est fait pour les droitier, donc il y aura toujours une minorité d'individus qui ne sont pas adapté a l'écosystème et celui-ci est changent.

Il est claire que certains ne peuvent pas vivre dans la société actuel mais gardez a l'esprit que demain, ca sera peut être vous le maitre.

Je suis peut être un peu cru en réduisant l'humain a une simple espèce qui lutte pour sa survie mais c'est une réalité donc restez vous meme et emmerdez le reste de la société, c'est bon son bien

Nouveau dans ce que j'ai apparemment toujours été, je me retrouve sur pas mal de points avec ton vécu. J'ai été diagnostiqué HP mais moi je n'y croit pas du tout. Je n'ai pas de grosse capacités scolaire n'y de réel compétence en quoi que ce soit. Je me trouve normal même un peu bête certaines fois.
Depuis l'enfance, j'ai vécu avec la peur de l'autre, l'angoisse, hypersensibilité.
Toujours en train de penser et avec des idées noires très tôt à l'adolescence.
J'ai toujours cette exigence envers moi même et les autres une impression d'être un incompris.
Je suis souvent déçu des autres et je n'ai pas forcement de vrais amis (du moins pour moi)
Rien ne va jamais assez vite en général mais je n'ai pas forcement de "compétences surnaturel".
L'école a été un calvaire pour moi et je pense que je n'ai pas le souvenir de moments positifs.
Tout ça, n'arrange pas la confiance en moi qui est quasi inexistante me concernant.
Je remet systématiquement les choses en questions.
Un exemple bête et qui pour moi a de l'importante, j'ai fait deux énigmes hier "Einstein et une variante proposé sur le forum.
Content de moi, me disant que je n'était pas si bête finalement, je suis allé sur un forum pour voir la réponse de Einstein.
Et là, je vois que des gosses de 12 à 15 ans font ça en 15mn alors qu'il m'avait fallut 2h pour la faire...résultat, moral dans les chaussettes et des pensées qui me descendent en flèche ....
Perso, j'ai beaucoup de mal avec mon anxiété, elle me paralyse pratiquement du reste de mes activitées tant que le problème n'est pas réglé.
Je suis envahie par le problème et mon cerveau ne pense plus qu'à ça, c'est terrible.
Alors après ce grand déballage et pour essayer de faire avancer le paquebot, je te dirais qu'il faut essayer de s'écouter plus.
Si tu as comme moi un imaginaire qui a tendance à imaginer toujours des situations catastrophiques, essayer de garder un peu de lucidité pour analyser la situation sur le moment.
Tu verras que souvent, on amplifie trop et que les situations sont au contraire pas si mal.
Pour ce qui est de la confiance en soit, il faudrait commencer par se donner des objectif pas trop dur et monter en puissance au fur et à mesure, en se motivant positivement de ses propres résultats.
DU SPORT, important pour se vider la tête, de la relaxation "respiration" et vivre comme on le ressent.
Bon courage à nous....

.

https://www.researchgate.net/publication/281608722_Washing_Dishes_to_Wash_the_Dishes_Brief_Instruction_in_an_Informal_Mindfulness_Practice

Ravie de voir que tu vas mieux, Hedraz

Merci Bimbang !

Merci pour ce partage Shamrock , l'étude est assez poussée !

Être sous AD et arrêter brutalement après des mois de traitement, c'est quand même dangereux !
L'effet rebond peut être violent !

C'est vrai que l'effet rebond a été violent ! Je suis quand même content d'avoir arrêté cette merde qui paralysait quand même pas mal de choses . Le sport , l'alimentation et les rencontres m'ont énormément aidé...

Ah ? Oh ben alors ça va pas si mal.

En recherche de solutions pratiques pour ne pas répéter les schémas et découvrir mon mon enfant intérieur et mon Moi .

Je suis content de voir que tu t'es trouvé une voie, que tu apprécies chaque instants, que tu ressens les choses.
Ça fait un bien fou n'est ce pas ? Profites-en sans modération !