les frontieres dans les relations humaines anné Linden

Mag a écrit:

zebulonlezebre a écrit:sinon j'ai aussi lu sur la notion de frontières un bouquin remarquable de anné linden mais c'est le genre de choses pour lesquelles il faut quelques semaines ou mois pour comprendre les subtilités, le livre je l'ai lu en 3 heures avec annotations mais comprendre c'est plus se rappeler dans le réel.. ah oui... elle avait dit cela...

J'aimerai bien que tu partage cela (ici ou dans un autre sujet) : ce qui remonte et ce qu'elle dit
Je suis là dedans en ce moment (de nouveau)
avec la notion "d'occuper mon territoire" et de... comment dire la "pellicule ?" autour qui me vient d'autres "inspirants"...
(j'aime pas les frontières je préfère les limites naturelles comme les étudient la permaculture)
Et à propos d'inspirants je t'inclus dedans, par tes observations, tes réflexions, tes coups de gueule ou de coeur, et ton questionnement, c'est pour ça que j'ai dit "amen" à l'homélie de la "père-mère supérieure Kondomm" (c'est à cause de ton image avatar que je te traite comme ça Kondomm !)

Si je suis encore sur ce forum malgré tout c'est pour cette richesse de partage que nous avons, les un(e)s et les autres, avec nos différences trempées des mêmes dons, et notre courageux surf sur les vagues de la Vie

Faut pas avoir honte si la planche se transforme en radeau de la méduse, y'a toujours dégun qu'arrive avec son zodiaque et ses étoiles, que ce soit par l'intérieur ou par l'extérieur d'ailleur :
a force de tourner en rond on fini par former une bouée !!

Moi j'aime bien lire les bouées des autres, comme j'aime bien balancer la mienne dans la mer une fois remontée sur mon bateau

Belle journées à toustes, ... même si...

oui j'ouvrirai un sujet même si je suis en plein dedans aussi, je viens de comprendre ce matin dans un éclair de demi génie pourquoi et quel mécanisme se mettait en route, la vache... mais j'ai morflé quand j'étais jeune.. je ne pensais pas apprendre de cette crise ci , l'intelligence plus elle est élevée plus elle est intelligente pour sortir l'ego de protection, la bête en somme et non la bete de somme..

désormais je sais, ou j'ai compris, un peu.. aller au monde ou s'en retirer, j'ai une prise dessus aussi quelque part, il ya des tas de gens qui aident avec leurs livres et pensées

ma psy m'a conseillé de lire un livre il ya quelques semaines, il s'appelle

"les frontières dans les relations humaines" Anné Linden Interéditions

il est noté sur la couverture "un livre révélateur" , un livre compliqué et très dense mais qui explique une nouvelle manière de voir l'estime de soi et les relations humaines

comment ne pas s'enfermer , ne pas aller vers les autres trop maladroitement et risquer de s'enfermer à nouveau

un peu le syndrome de John Nash dans un beautiful man, c'est l'amour dans son cas qui l'a sauvé de l'isolement

parfois nos modes de pensées nous font ressentir à ce point différent des autres, qu'à l'évidence il ya une frontière nous dit elle

mais la frontière c'est un peu comme la peau, pas tout à fait opaque pas tout à fait imperméable

on est à la fois séparé et connecté

mais.. on ne pas être connecté sans être séparé, c'est physique, deux êtres et non deux êtres en fusion

il ne s'agit donc pas de se nier et de fusionner ou de nier l'autre et de vivre dans l'isolement

une autre manière de voir l'estime de soi donc

l'unicité assumée en somme, j'emmerde le monde , pas complètement, et je suis moi et l'autre est lui

--

il existe 8 pathologies, 8 merdes qui peuvent rendre le mur opaque d'un seul coup

1- quand je projete sur l'autre l'image mentale de mon vécu , ce n'est pas l'autre soi qui est devant mais une représentation de ma mère quand elle me disait x ou y, de mon prof , de mon ex femme und so weiter

2-quand je mélange tout le bordel dans ma tête, confondant ce que je pense, ce que je ressent et ce que je fais, souvent le mécanisme de défense fait cela pour nous protéger de souffrir

ici c'est un gars nommé darpan qui m'a aidé et m'aide encore quand je regarde ses videos youtube, il rappelle que nous avons une sorte de gardien , l'ego, pas l'ego classique, appelons le ego2, qui va faire, reagir et mettre en place des tas de conneries pour nous éviter de revivre des souffrances passées, il est très intelligent l'ego2 mais c'est aussi notre meilleur ami au sens strict , pour eviter que cet ami parfoi sencombrant n'intervienne, il faut se demander le pourquoi on reagit comme cela, du moins si on souffre de l'intervention de cet ami encombrant .. et laisser les souffrances causer, pas les penser ou essayer de les resoudre.. non parfois ces blessures remontent à la petite enfance et on ne savait meme pas les mettre en mots.. on doit alors les accpepter, les pleurer ensemble, elles sont en nous, partie de nous, elles sont restées isolées longtemps longtemps et le fait de les laisser causer et de les accepter, de les prendre en quelque sorte dans nos bras, nous aide à ce que la bete l'ego2 ne doive plus intervenir si promptement et à chaque fois

3- l'absence de frontière nous fait mélanger causes et effets, c'est le bordel du cinema dans sa tête, on n'est plus assez lucide, on mélange tout si on ne se respecte pas soi et l'autre comme deux entités séparées

4- on peut aussi généraliser, t'es encore comme cela c'est toujours pareil, tous le monde me hais.. bref les généralisations nous font perdre aussi ces frontières, je ne nie pas la blessure mais non elle 'nest ni universelle ni definitive ni universellement etendue au monde entier

5- quand on met des murs on se polarise et parfois aux extremes, on est alors plus soi non plus, une caricature de soi , autre forme d'isolement de fait

6- l'absence de frontiere cause les problèmes d'integration sociale affective et autres en ce que l'on n'a pas toujours conscience du quand et comment ou pourquoi on est allé trop loin, dans le cela suffit, un respect mutuel qu'uil est compliqué d'atteindre si on ne sait pas se definir soi et l'autre tels que nous sommes

7- on peut aussi se tromper en cofondant ce qu'on est et ce qu'on fait, se definir par son activité , certaines personnes ne supportent pas la solitude et l'inaction car elles sont confrontées à elles et non noyées et définies par ce qu'elles font, et non il n'est pas facile de se connaitre.. connais toi toi meme

8- temps, on peut vivre dans le passé, ne pas avoir assumé une rupture avec un ex et en parler sans arret, ne pas avoir digéré quelque chose.ne pas avoir regler son compte, avoir un œuf à peler.. bref on n'est pas soi dans le present mais soi dans le passé ou dans l'avenir, il ya mur

--

voilà quelques réflexions pour commencer, ce livre est d'une grande densité :-)

Oh merci je ne lis que ce matin ce début de sujet, cela m'intéresse d'y participer, mais je n'ai pas lu ce livre
Ce sera donc à travers tes apports que j'en prendrai connaissance !
Et ils me font déjà rebondir sur mon trampoline perso où je teste mon équilibrage relationnel tant avec la totalité de moi m'aime qu'avec la toile tendue de mes relations humaines.
Je copie colle ton post dans mon T.T. et vais en profiter pour faire le point sur mon mur ...
non je n'ai jamais eu de mur de protection justement !
Par contre "le mur opaque" m'évoque la manière dont j'ai perçu la pellicule entre moi et les autres : une transparence qui se fait miroir ou s'opacifie... et sur laquelle je peux me faire très mal en me cognant par illusion d'optique ! Genre labyrinthe du palais des glaces... (points 3 et 6 ?)


Bon je vais revenir : suis pas claire encore, mon levé du matin à 3H n'est pas bien calé... ah tiens c'est pas sur ce forum qu'il y a une tasse de café... bon l'intention y est : bonne matinée

Merci pour la dense référence

;-)

"Plus vous avez besoin de fusionner et de vous mélanger sans séparation, plus vous manifestez une perte de frontières. Je maintiens que vous ne pouvez pas avoir de vraie connexion sans séparation"

mais l'(intuition de la connaissance des autres ne dédouane pas de demander, on est très rapidement à côté de la plaque, il est donc préférable de dire je pense et toi que penses tu que de ne pas exprimer ses frontières et ses murs et de ne pas connaitre ceux des autres

un chapitre important est consacré au comment maintenir ses frontières, avec 5 patterns

1 la force d'ego

ce que vous aimez, vos valeurs etc votre conscience que vous n'êtes pas les autres, tout cela définit vos frontières

2 soi en tant que processus
vous n'êtes pas figé dans le temps, vous évoluez sans cesse, vous pouvez même vous donnez des objectifs de vie et de valeurs, de réalisation, vos frontières évoluent avec cela aussi

3-la capacité à entrer en empathie

;la capacité de marcher dans les godasses des autres relativise ce que vous êtes, vous n'êtes pas le centre du monde, cela relativise ce que vous êtes et donne la vraie valeur à vos frontières, oui les autres ont aussi des frontières

ce faisant vous apprenez que vous pouvez donner et recevoir si vous acceptez les connexions

4-remarquer la différence

ce que le public te reproches cultives le c'est toi.. c'est en étant conscience de ses différences que l'on peut se définir mieux, et mieux faire ses frontières, je suis insipide, transparent, insignifiant , noyé dans la foule ? non je suis unique, j'ai des valeurs, des choses que j'aime que les autres ne font pas nécessairement, je suis moi.. la pleine conscience de nos richesses est essentielles à la définition des frontières, sinon on reste dans la vague , dans le magma sans forme et les frontières ne nous distingue plus d'une foule lambda

connais toi toi même donc

5- le soi observateur

on n'est pas le centre du monde mais un acteur dans le monde, il est parfois utile de prendr l'helicoptere et se regarder vivre de haut, changer de perspective peut mieux definir ce que l'on est, ce que l'on fait, et changer les frontières


ces 5 patterns définissent votre couleur

ces frontières délimitent ce que vous êtes dans ce monde et permettent d'être plus stable dans vos rapports au monde et aux autres parce que vous savez ce que vous êtes, ou sont vos limites, vos acceptations

Bonjour, un peu d'eau pour le moulin :


Et puis ça : https://fr.wikipedia.org/wiki/Moi-Peau

J'aime ce qui se présente là
c'est intéressant
Être bien avec soi, c'est un tout

Pour l'histoire j'ai compris et suis sorti de ma colère existentielle en revisitant, avec douceur, compréhension, mon enfance, mon "moi" enfant.
Quelle joie fut, est, la mienne ensuite, tout devient plus simple, évident.

zebulonlezebre a écrit:ces frontières délimitent ce que vous êtes dans ce monde et permettent d'être plus stable dans vos rapports au monde et aux autres parce que vous savez ce que vous êtes, ou sont vos limites, vos acceptations

'Lut, merci pour "ça" (le topic au complet la référence à "l'inné" transmis, le partage et l'idée de don qui se cache derrière   ) !
Je me permets juste de rebondir sur cette phrase ZZ tant le propos me parle.

L'acquis, reste l'acquis à acquérir pour soi et à mon sens ce qui est important pour déterminer son fil ténu (limites) c'est de sortir de son référentiel pour mieux l'appréhender.
J'ai découvert ça y a peu et ça m'a fait sortir de ma camisole.
La morale est un conditionnement nécessaire à la cohésion des interactions entre nous autres les bêtes à bon Dieu reste que dégun n'a le droit de dire à un autre que ses limites personnelles sont une référence et un modèle à suivre ; ça fait péter les plombs, c'est limitant et au final ça éteint la lumière de l'autre, de soi, même qu'on en est encore là...
(il est 20h allume la télé bobonne, y a JT !!!)

Sortir de son référentiel c'est endosser le costume du clown qui amuse la galerie, les spectateurs rigolent, mais y a que celui sous le maquillage qui est à même après réflexion, de comprendre les enjeux globaux et les perspectives qu'englobent sont propre référentiel ; le ridicule ne tue pas au final, il détermine, analyse, questionne et joue avec une raquette, le malheur c'est quand c'est du jokari...
 
Heureusement que l'esprit de compétition c'est un con qui pète avec son (modéré) pour exister sinon on n'aurait pas exploser la couche d'eau jaune ; bref la limite n'est pas un plug dit la tension d'intégrité.
C'est une pièce avec deux faces (la rouge la bleu etc, merci Pola), le truc marrant c'est quand tu la jettes en l'air et qu'elle reste sur la tranche.
Mais ça , ça ne s'explique pas chez Ockham le rouge d'avec une barbe bleu, c'est en toi et pi c'est tout !


;o)

je viens de voir james bond, prototype de l'asocial social , et à force de croiser les stimuli négatifs dans mes relations sociales et sociétales, je me suis dit. ;mais finalement , pourquoi je devrais à tout prix être sociable ?

il ya des tas de génies, zèbres etc qui sont terriblement asociaux, ptete qu'il ya une part de vérité la dedans aussi non ?

bon d'accord asocial ca isole des gens mais quand ces gens sont agressifs et destructeurs, qu'est ce qu'on perd ?

bon évidemment on peut aussi devenir fou.. ben oui ça c'est un argument.. trop d'isolement rend fou, enfin il paraît , pas sur que cela soit démontré vu le nombre de gens solitaires dans les sociétés modernes

un mi chemin donc.. un zeste de sociabilité pour garder le contact avec le réel et une grande dose de mauvais caractère et d'asociabilité de façade pour avoir la paix, la vraie

et une vrais sociabilité pour les vraies relations et les personne qui comptent

ah oui donc il ya quand même une partie d'efforts mais ciblées pour les ceux ce qu'on aime

donc il n'est écris nulle part qu'on doit être social ou sociable dans tous les cas

cela ouvre des perspectives

les frontières sont donc parfois des murs aussi parce qu'on n'a juste pas envie de communiquer avec certaines personnes

Je te plussoie à fond sur ce coup, et je le pratique avec bonheur depuis quelques temps déjà.
J'ai aussi appris à distinguer les rencontres qui me ressourcent et celles qui me pompent, et j'arrête de m'obliger à socialiser quand ça m'épuise, je fais dans la qualité, pas dans la quantité et c'est très reposant
Rien n'oblige à être sociable, voir peu de gens n'est pas être associable, être solitaire ou aimer la solitude n'est pas forcément négatif. Je m'estime sociable et solitaire à la fois, je m'adapte selon mes besoins, j'arrête de me juger (associable=jugement!!), et j'ai arrêté (dès que possible) d'avoir des attentes envers les gens,ce qu'ils doivent être ou faire, ou quel degré de complicité, de communication on doit avoir, afin de ne pas être déçue, d'être réaliste sur mes amitiés, relations pro etc et de me laisser agréablement surprendre quand c'est le cas.

un petit HS mais qui selon moi vaut le détour:
https://www.zebrascrossing.net/t4636-l-esprit-de-solitude-jacqueline-kelen#176442
bonne lecture

Très intéressant tout ça.
Merci pour vos partages/infos.

dans le prolongement de mes réflexions sur les frontières

daniel goleman

https://www.youtube.com/watch?v=Y7m9eNoB3NU


4 fondements

1- self awareness, capacité de savoir qui on est , ce qu'on ressent, pourquoi on le ressent , base des bonnes décisions et accomplissement de soi

2- self managment capacité de gérer ses émotions ,de les controler d'apprendre ce qu'elles ont à nous dire sur le présent le passé, pourquoi elles surviennent là maintenant, gerer ses "destressing emotions in an effective way", gerer ses crises "emotionnelles" de manière efficace cad aussi accepter ses émotions négatives ne pas les refouler, en apprendre mais apprendre aussi à les controler

3- empathy, savoir ce que les autres ressentent, ou essayer, utiliser le je et la communication pour mieux échanger

4- skilled relationship, en mélangeant les 3 autres on arrive à avoir des relations "douées" ce qu'il trouve plus efficace dans la vie que le seul qi

lilou83 a écrit:Je te plussoie à fond sur ce coup, et je le pratique avec bonheur depuis quelques temps déjà.
J'ai aussi appris à distinguer les rencontres qui me ressourcent et celles qui me pompent, et j'arrête de m'obliger à socialiser quand ça m'épuise, je fais dans la qualité, pas dans la quantité et c'est très reposant
Rien n'oblige à être sociable, voir peu de gens n'est pas être associable, être solitaire ou aimer la solitude n'est pas forcément négatif. Je m'estime sociable et solitaire à la fois, je m'adapte selon mes besoins, j'arrête de me juger (associable=jugement!!), et j'ai arrêté (dès que possible) d'avoir des attentes envers les gens,ce qu'ils doivent être ou faire, ou quel degré de complicité, de communication on doit avoir, afin de ne pas être déçue, d'être réaliste sur mes amitiés, relations pro etc et de me laisser agréablement surprendre quand c'est le cas.

oui c'est une voie positive contre toutes attentes :-)