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Message par Fata Morgana Sam 16 Jan 2016, 21:43

J'ouvre ce fil dont je n'ai pour l'heure en tête que le titre. C'est la manière dont cette journée s'est déroulée pour moi qui m'a amené à cette réflexion - si cela doit en devenir une !
J'ai pas mal trainé mon spleen depuis quelques années sur ce forum et constaté que sous une forme ou une autre (le coté cool et désabusé par exemple) nous sommes à peu près tous entrain de le faire.
Pour moi, une fois synthétisées les données de la douance, il ressort que le problème majeur du zèbre, c'est la solitude. J'enfonce une porte ouverte, mais ce problème ci est bien le plus proéminent, le plus constant et le plus lancinant.

Aujourd'hui samedi, j'avais mon fils (autiste) et mon épouse à la maison. Je les observais qui allaient et venaient, passant d'une activité à l'autre et s'investissant chacun à leur manière pleinement dedans, visiblement sans interroger ce qu'ils étaient entrain de faire.
Sans méta-analyse. Sans pensée sur la pensée. Un jeu ? Ils y étaient à plein. Un échange ? Ils faisaient abstraction de tout le reste.
(Ah, pouvoir faire abstraction !). De mon coté, derrière mon écran, écouteurs sur les oreilles, je jouait distraitement du synthé tout en m'interrogeant sur la manière de raconter mon expérience spirituelle à mon voisin bouddhiste, quel ton prendre avec Cuicui sur tel fil où s'est engagé une discussion, à l'affût de posts susceptibles de réveiller mon intérêt, ouvrant là un livre, là un mode d'emploi (pour la procrastination, les modes d'emploi c'est pas mal) mais surtout le cœur cherchant désespérément avec qui je pourrais bien "jouer".
Ce fut la problématique de toute mon enfance. J'ai 58 ans et rien n'a changé à ce niveau-là.

J'ai fini par me dire que nos mondes coexistent, mais que jamais il ne se rencontrent vraiment: les activités autour de moi m'ennuient horriblement, et mes activités à moi en font de même pour eux.
Inutile de se faire des cheveux en prenant intérieurement un ton de reproche vis à vis de ce coquin de sort qui m'enferme dans ce recul, dans cette distance analytique perpétuelle: quelque lucidité que j'ai sur cet état de fait, cela n'y changera rien. Je constate l'infini l'abîme qui me sépare d'un fonctionnement "normal" sans que cette constatation ne m'aide en quoi que ce soit à lancer une passerelle entre ces deux mondes parallèles.
J'ai failli renâcler. Mais conscient qu'au fond pas plus mes mots que mes actes ne pouvaient abolir cette distance, j'ai compris qu'une certaine sérénité ne pourrait désormais me venir que d'une acceptation sans aigreur.
Cesser d'attendre.
Cesser de me taper la tête dans les murs en espérant résoudre ce problème définitivement insoluble.
Vaquer à mes activités avec mon habituelle agitation, sans en avoir de compte à rendre à qui que ce soit. Savoir que ce que je suis entrain de penser est inconcevable - ne serait-ce qu'à cause de son im-pertinence, au regard des préoccupations domestiques du moment - que cette réflexion dérive de surcroît de méditations antérieures reprises des milliers de fois depuis des décennies, de sorte que d'amener les interlocuteurs au point où j'en suis prendrait des années, pour autant que cela présente pour eux le moindre intérêt. Bref me soumettre à la solitude, comme un immigré est contraint de se soumettre à la couleur de sa peau, qui le marginalise dans une société différente et si peu ouverte. Si peu capable d'ouverture peut-être.

C'est un fait de nature.
Toutes les gesticulations, par quoi j'entends abrutissements volontaires, faux semblant, séductions, griefs, rancœurs, efforts de mimétisme, tentative de se vendre, de se faire accepter sont parfaitement vaines.
Alors pour en finir au plus vite avec cette longue et lourde attente, autant considérer que personne ne répondra présent, que la solitude est la part qui m'échoit. De plus, alors même que je suis conscient de sa cause, je ne peux pas la changer, je ne peux pas inverser un processus engagé depuis mon plus jeune âge, constitutif de ma personne. Je SUIS autre.

Alors je pose un regard bienveillant sur cette innocence qui s'engage dans des activités si mornes et pesantes sous mes yeuxi, sans le moindre effort, sans arrière-pensées, (Ah, les arrière-pensées ! Leurs incessants murmures ) tandis qu'ayant perdu cette pureté originelle, je cogite, cogite sur le fait que je cogite, cogite sur le fait que je ne devrais pas autant cogiter...Et la journée est écoulée.

J'arrête. Je ne trouverai plus ce semblable, ce frère, cet ami avec qui construire des concepts, des rêves, des folies. Je renonce.

Renoncer, c'est cesser d'être rongé par l'attente et c'est cesser d'être déçu.

A ruer dans les brancards je ne peux que blesser et me blesser moi-même. Solitude je suis, solitude je reste.

"Fiat".
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Message par Théodicée Sam 16 Jan 2016, 21:54

Bref


Dernière édition par Théodicée le Sam 16 Jan 2016, 22:15, édité 1 fois

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Message par Pieyre Sam 16 Jan 2016, 22:00

Fata, je me reconnais dans ce que tu dis. Mais je ne suis pas sûr que les autres, ceux que l'on observe dans leurs activités, sont réellement sans prise de distance relativement à ce qu'ils font. Ils sont plus absorbés que nous dans leurs activités, sans doute, ce qui fait que leurs pensées annexes sont sans doute empêchées. Mais elles peuvent survenir chez eux aussi, à la faveur de préoccupations plus vives, qui subsistent en eux quand elles effectuent des tâches obligées, voire qu'elles s'investissent dans des occupations qui leur tiennent à cœur.
Je ne crois pas qu'il y ait de différences si catégoriques entre les gens : des différences quantitatives, voire des différences qualitatives, certes, mais pas toujours; il y a des circonstances où des personnes que l'on n'en croirait pas capables comprennent les choses qui d'habitude leur sont opaques.
Cela doit nous faire espérer, je crois, relativement à la solitude. Parfois nous sommes moins seuls, quand nous constatons, chez nos proches, s'ils nous en parlent, que leur fonctionnement répond au nôtre. C'est déjà ça.


Dernière édition par Pieyre le Sam 16 Jan 2016, 22:09, édité 1 fois

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Message par Fata Morgana Sam 16 Jan 2016, 22:05

Bien sûr Pieyre, j'ai un peu grossi le trait, comme j'ai d'ailleurs aussi diminué les traits me concernant. Mais on a une impression de "trois petits tours et puis s'en vont", alors que moi je reste là aux prises avec je ne sais quelle logorrhée mentale. Pas désagréable en soi, sauf si on cherche à m'en sortir.


où des personnes que l'on n'en croirait pas capables comprennent les choses qui d'habitude leur sont opaques.

Je n'ai pas vraiment cette expérience. (Je fais souvent le pitre, irl, parce que je sais que je suis "chiant".)
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Message par Invité Sam 16 Jan 2016, 22:17

Fata Morgana a écrit:J'ouvre ce fil dont je n'ai pour l'heure en tête que le titre. C'est la manière dont cette journée s'est déroulée pour moi qui m'a amené à cette réflexion - si cela doit en devenir une !
J'ai pas mal trainé mon spleen depuis quelques années sur ce forum et constaté que sous une forme ou une autre (le coté cool et désabusé par exemple) nous sommes à peu près tous entrain de le faire.
Pour moi, une fois synthétisées les données de la douance, il ressort que le problème majeur du zèbre, c'est la solitude. J'enfonce une porte ouverte, mais ce problème ci est bien le plus proéminent, le plus constant et le plus lancinant.

Aujourd'hui samedi, j'avais mon fils (autiste) et mon épouse à la maison. Je les observais qui allaient et venaient, passant d'une activité à l'autre et s'investissant chacun à leur manière pleinement dedans, visiblement sans interroger ce qu'ils étaient entrain de faire.
Sans méta-analyse. Sans pensée sur la pensée. Un jeu ? Ils y étaient à plein. Un échange ? Ils faisaient abstraction de tout le reste.
(Ah, pouvoir faire abstraction !). De mon coté, derrière mon écran, écouteurs sur les oreilles, je jouait distraitement du synthé tout en m'interrogeant sur la manière de raconter mon expérience spirituelle à mon voisin bouddhiste, quel ton prendre avec Cuicui sur tel fil où s'est engagé une discussion, à l'affût de posts susceptibles de réveiller mon intérêt, ouvrant là un livre, là un mode d'emploi (pour la procrastination, les modes d'emploi c'est pas mal) mais surtout le cœur cherchant désespérément avec qui je pourrais bien "jouer".
Ce fut la problématique de toute mon enfance. J'ai 58 ans et rien n'a changé à ce niveau-là.

J'ai fini par me dire que nos mondes coexistent, mais que jamais il ne se rencontrent vraiment: les activités autour de moi m'ennuient horriblement, et mes activités à moi en font de même pour eux.
Inutile de se faire des cheveux en prenant intérieurement un ton de reproche vis à vis de ce coquin de sort qui m'enferme dans ce recul, dans cette distance analytique perpétuelle: quelque lucidité que j'ai sur cet état de fait, cela n'y changera rien. Je constate l'infini l'abîme qui me sépare d'un fonctionnement "normal" sans que cette constatation ne m'aide en quoi que ce soit à lancer une passerelle entre ces deux mondes parallèles.
J'ai failli renâcler. Mais conscient qu'au fond pas plus mes mots que mes actes ne pouvaient abolir cette distance, j'ai compris qu'une certaine sérénité ne pourrait désormais me venir que d'une acceptation sans aigreur.
Cesser d'attendre.
Cesser de me taper la tête dans les murs en espérant résoudre ce problème définitivement insoluble.
Vaquer à mes activités avec mon habituelle agitation, sans en avoir de compte à rendre à qui que ce soit. Savoir que ce que je suis entrain de penser est inconcevable - ne serait-ce qu'à cause de son im-pertinence, au regard des préoccupations domestiques du moment - que cette réflexion dérive de surcroît de méditations antérieures reprises des milliers de fois depuis des décennies, de sorte que d'amener les interlocuteurs au point où j'en suis prendrait des années, pour autant que cela présente pour eux le moindre intérêt. Bref me soumettre à la solitude, comme un immigré est contraint de se soumettre à la couleur de sa peau, qui le marginalise dans une société différente et si peu ouverte. Si peu capable d'ouverture peut-être.

C'est un fait de nature.
Toutes les gesticulations, par quoi j'entends abrutissements volontaires, faux semblant, séductions, griefs, rancœurs, efforts de mimétisme, tentative de se vendre, de se faire accepter sont parfaitement vaines.
Alors pour en finir au plus vite avec cette longue et lourde attente, autant considérer que personne ne répondra présent, que la solitude est la part qui m'échoit. De plus, alors même que je suis conscient de sa cause, je ne peux pas la changer, je ne peux pas inverser un processus engagé depuis mon plus jeune âge, constitutif de ma personne. Je SUIS autre.

Alors je pose un regard bienveillant sur cette innocence qui s'engage dans des activités si mornes et pesantes sous mes yeuxi, sans le moindre effort, sans arrière-pensées, (Ah, les arrière-pensées ! Leurs incessants murmures ) tandis qu'ayant perdu cette pureté originelle, je cogite, cogite sur le fait que je cogite, cogite sur le fait que je ne devrais pas autant cogiter...Et la journée est écoulée.

J'arrête. Je ne trouverai plus ce semblable, ce frère, cet ami avec qui construire des concepts, des rêves, des folies. Je renonce.

Renoncer, c'est cesser d'être rongé par l'attente et c'est cesser d'être déçu.

A ruer dans les brancards je ne peux que blesser et me blesser moi-même. Solitude je suis, solitude je reste.

"Fiat".

Hello,

Je ne rebondirais même pas sur ton texte au vu des superbes "tartines" que tu sais faire et faire ici Smile

Par contre sur cette phrase, et surtout ce mot, "ronger", qui m'a évoqué un architecte que j'ai connu et qui m'avait tenu ce propos "ça me ronge", sur le dessin, la création, l'architecture, lui, je n'avais pas écouté l'architecte, ni le domaine, mais l'homme et on avait régulièrement échangé là dessus.

Même si renoncer peut avoir, je ne sais si cela est ton cas, une connotation d'échec,

mais j'avais eu,  après ses interrogations et y avoir répondu, de sa part une évocation d'une libération, qu'il m'avait traduite ensuite par une photo, la clope au bec, fier, sur un bateau, au milieu d'une mer quelque part et dans les yeux un air malicieux de celui qui avait pris une revanche sur la vie et qui avait tout compris et qui avait vécu.

Je savais de tout ce que nous avions échangé que ça voulait dire qu'il ne se rongeait plus, qu'il ne se "bouffait plus la rate", qu'il avait répondu à des questions sur lui même, et qu'il n'avait plus à se soucier de résultats ou de reconnaissance, il était un créatif et talentueux entre d'autres choses et il n'avait plus à chercher désormais à le prouver à qui ce soit ni à justifier de son comportement ou de sa façon d'être. 

Il était libre désormais.

Avoir un sort n'est peut être alors pas une malédiction ? et ne plus attendre est peut être fermer des portes aux déceptions et peut être la porte ouverte à des satisfactions ? peut être moindres, mais qui sait plus nombreuses ? 

pour ma part je le pense.  sunny albino

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Message par Pieyre Sam 16 Jan 2016, 22:35

Mes parents n'ont pas fait d'études. Mon père aurait pu, en fonction du niveau qu'il avait au lycée dans certaines matières. Quant à ma mère, elle a retirée dès le collège. Aussi tous deux ont été empêchés.
J'aurais tendance à les considérer parfois comme des gens qui sont assez déterminés dans leurs activités quotidiennes, surtout en fonction de leur âge (76 et 75 ans); même si j'aime bien quand je vais chez eux les regardez dans ces activités.

Mais il y a des circonstances où une distance est perceptible chez eux, notamment en fonction des difficultés de la vie. Mon père ne parle pas tellement de ses sentiments, mais parfois il a évoqué certaines interrogations relativement à la mort. Et souvent il est ailleurs quand on lui parle, sans qu'on sache à quoi il pense. Ma mère m'a parlé quelquefois de réflexions au sujet de ce qu'elle avait entendu dans les médias, ou de ce qu'elle avait rêvé, avec une naïveté, une fraîcheur que l'on n'aurait pas pu soupçonner...

Alors n'y a-t-il pas chez les autres – enfin certains autres – des moments particuliers qui correspondent à ce qu'on est soi-même plus souvent, et des instants favorables où cela peut être dit ?

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Message par jolindien Dim 17 Jan 2016, 09:03

Hé la réciprocité parfaite n'existe pas...
Maintenant je n'attend rien de l'autre, s'il me donne je peux recevoir, je peux aussi m'en aller si cela ne m'intéresse plus, et cela sans jugement (si si on peut évoluer).
Plus on monte haut, plus l'oiseau se fait rare,
Faut voir le contexte familial enfant, et dans ma jeunesse et pourtant j'en suis là aujourd'hui

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Message par Invité Dim 17 Jan 2016, 09:18

Personnellement je ne me sens pas seul, du moins je n'en souffre pas vraiment. Je souffre de ne pas être avec les personnes que je souhaite ce qui est différent.
Je ne souffre pas d'être incompris, je m'y fais et parfois j'aime bien.
Je crois que j'aimerais être davantage seul en fait, ou mieux accompagné à la limite. Sans responsabilité, sans fixation imposée.
Mais si on peut se plaindre ici c'est que notre vie n'est pas si mal, c'est qu'on a le temps de se plaindre là où d'autres ne peuvent s'arrêter de souffrir pour exprimer cette douleur.
Donc c'est que ca va finalement.
Je vais bien et j'accepte mon sort puisque je ne sais en quoi il consiste.

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Message par jolindien Dim 17 Jan 2016, 10:18

Accompagnés de notre conscience nous ne sommes pas seul, puisque nous pouvons lier

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Message par Invité Dim 24 Jan 2016, 16:52

Je me souviens d’un intervenant sur ce forum dont je ne citerai le pseudo qui avait considéré le "deuil" social comme une libération en limitant ses interactions sociales avec un individu le soir et le cybercafé permettant sa contribution tout en engendrant un isolement au niveau de son habitat. Il agrémentait et agrémente toujours je l'espère son quotidien en fonction de son bon vouloir sans se questionner nécessairement enfin ceci est mon impression concernant certains regrets existentiels.  

Je pense que cette démarche nécessite d'acquiescer une certaine forme de renoncement pour qu'une libération puisse s'en trouver élargit sans se considérer comme une entité dont les aspirations s'épuisent avec le temps, modifier ses représentations, dynamiser ses pensées pour ne pas se retrouver sous un voile dont l'inertie alimente l'opacité.

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Message par PavZ Mer 27 Jan 2016, 10:59

Fata Morgana a écrit:C'est un fait de nature.
Toutes les gesticulations, par quoi j'entends abrutissements volontaires, faux semblant, séductions, griefs, rancœurs, efforts de mimétisme, tentative de se vendre, de se faire accepter sont parfaitement vaines.
Alors pour en finir au plus vite avec cette longue et lourde attente, autant considérer que personne ne répondra présent, que la solitude est la part qui m'échoit. De plus, alors même que je suis conscient de sa cause, je ne peux pas la changer, je ne peux pas inverser un processus engagé depuis mon plus jeune âge, constitutif de ma personne. Je SUIS autre.

- Quid de la compassion permettant d'aider les gens à prendre du recul et à réfléchir différemment ?
- Aider l'humanité ça n'en vaut pas la peine ?
- Vous pensez vraiment ne pas pouvoir changer un "mode de pensée" basé sur des habitudes et des croyances aussi précoces soient-elles ?

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Message par Invité Lun 29 Fév 2016, 02:39

Accepter son sort... le sien? le vraiement sien? oui je suis zebre, et alors???
Un sort? Une emprise? Heuu... ça maintenant que j'ai compris d'ou ça venait, impossible de me faire avoir.

Accepter: Etre capable de intellectuellement et emotionnellement.

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