stratégie orientation

Bonjour. Je suis le père d'un beau petit zèbre de 13 ans.
Comme classiquement, en fin de 5ème les résultats chutent, la motivation avec et le décrochage est latent...
Double phénomène adolescence et zébritude...difficile passage.
Afin d'éviter le décrochage est ce qu'un saut de classe pourrait s’avérer pertinent ?
Notre sentiment est qu'en suivant le flux classique (5eme-4eme-3eme etc...) la motivation est donc le résultat risque d'être également douloureusement classique.
Après avoir surfé sur le forum beaucoup de point commun (solfège lourd, math comment dire..., )
Voilà en résumé.
Merci de vos retours d'expérences et points de vues

Cordialement

Bonjour à tous,
Le saut de classe n'est pas forcément le remède miracle. De plus, si tu dis que les résultats chutent, je vois mal les profs faire sauter une classe à un élève avec des résultats moyens. Il te faudra tout l'arsenal psychologue scolaire, tests etc etc. Inutile de se voiler la face, le collège est de plus en plus inadapté et c'est encore plus criant avec les zèbres.
Demeure aussi le problème de la relation aux autres. Maintenant, suivant où tu habites et tes moyens financiers, tu peut t'orienter vers des établissements privés orientés surdoués ou carrément lui faire l'école à la maison avec une dérogation.
Hormis cela, l'aider, l'accompagner (éventuellement avec un suivi psy) et, malheureusement lui apprendre à composer avec les pt'its cons...heu...les charmants ados normaux. Lire aussi des auteurs comme Aldo Naouri car l'aspect éducatif compte aussi beaucoup, l'adolescence étant l'âge des paradoxes.
Cordialement.
Alain.

Peut-être que tu peux tenter de lui expliquer que le cursus scolaire est une étape obligatoire pour accéder au métier de ses rêves? En tout cas, j'ai très tôt intégré cette idée: l'école, c'est bien pour apprendre plein de choses (pas assez vite à mon goût, certes), il y a des choses obligatoires, inutiles mais si je veux pouvoir choisir le métier de mes rêves, il me faut un bon bulletin.
Je me suis épanouie à l'extérieur: livres, activités, trainer sur Encarta en voguant d'article en article (j'aurais dû capter que c'est bizarre en 4e d'utiliser comme ça son heure d'ordinateur).

Ca m'a permis de garder ma motivation à peu près intacte: il y a l'école et la vie hors de l'école. Comme je doute que s'il quitte le circuit classique de suite, ce peut être des pistes pour le vivre à peu près correctement en attendant.

Mais tu devrais lui en parler ainsi qu'à son psy.A mon sens, c'est la même chose qu'un redoublement: ça suivra l'enfant toute sa scolarité donc il faut bien en avoir parlé avant.

Bonjour à vous et Merci de vos réponses,
Bon le suivi psy est en cours (il y a déjà eu des tranches). Le paradoxe est que mon épouse et moi même sommes... psychothérapeute...Mais comme tout le sait chez soi on est aveugle ou presque...
Bref, le message est lancé auprès du collège...advienne que pourra.
Nous parions sur le challenge.
De plus mon zebrion est né en janvier, à un mois près il devrait être en classe supérieure... Tout ses amis sont 1 voir 2 classe au dessus y compris sa petite gazelle...
Gageons que tout cela le fasse trotter.
Encore Merci

Bonsoir à tous,
Les cordonniers....portent des converses !!!
Cordialement.
Alain.

C'est a peu près çà Alain

Re,
Ne te mets pas la rate au court-bouillon et garde la culpabilité pour une autre fois. Ton épouse et toi ne pouvaient absolument pas utiliser vos compétences professionnelles pour une raison très simple: en tant que parents, vous ne pouvez pas mettre la distance nécessaire entre un praticien et son patient. Vous ne pouvez être, à la fois, l'observateur et l'objet de l'expérience. Trivial.
Maintenant, si vous me permettez un petit conseil (d'un ancien éduc qui en a vu des psy...): de temps en temps, le bon vieux bon sens vaut bien mieux que toutes les théories.
Cordialement.
Alain.

Re Alain.
Point de rate ni de court bouillon, ni de culpa, juste un sujet méconnu... et une lucidité quand a notre place.
D'où ma présence ici en béotien, en demande de retour d’expérimentés et pas de théoriciens.
Bien à toi

Pour ma part le saut de classe n'a rien changé. Uniquement le sentiment d'être un peu à la ramasse pendant une semaine.
Le même sentiment d'ennui est revenu très vite.
Un saut de classe n'accélère pas le rythme. Il raccourci juste la durée totale, mais par contre il te transforme en curiosité aux yeux de tous. Les profs, les élèves, les pions...
Difficile à supporter.
Ca n'empêche absolument pas de se mettre en roue libre.
Pour ma part les notes sont restées constantes et le travail fournit est resté minimal.
Dans un cadre adapté, sans les lourdeurs du collège je pense qu'il peut se faire en 2 ans sans problèmes.
PS chez moi aucune chute de note telles que prédites d'années en années et brandies comme une épée de Damocles par tous n'est jamais survenue dans les matières scientifiques jusqu'en terminale où là le manque de travail et l'inorganisation se sont fait sentir. J'ai finit à 14
Donc point de challenge à attendre d'un saut de classe. Effet à prévoir : une semaine.