Le dernier des loups

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Le dernier des loups Empty Le dernier des loups

Message par offset Ven 27 Fév 2015 - 22:10

« Le dernier film de Jean-Jacques Annaud est un hymne à la liberté, des loups, mais aussi des hommes.

L’histoire de ce film se passe en 1967, pendant la Révolution culturelle en Chine. Il raconte l'histoire d'un étudiant envoyé dans les steppes de Mongolie intérieure pour rééducation. Il partage la vie des nomades et devient de plus en plus fasciné par les loups. Mais bientôt, le gouvernement ordonne de tuer tous les loups de la région »
"Petit loup" est sauvé par  étudiant chinois. ©Mars Distribution

Mongolie-intérieure, 1967. En cet an deux de la Révolution culturelle initiée par Mao Zedong, deux étudiants, Chen Zhen et Yang Ke, arrivent de Pékin pour se familiariser avec la campagne et apprendre le mandarin aux nomades de cette province chinoise. Au milieu des chevaux et des chiens, Chen Zhen est immédiatement fasciné par "l'ennemi public" : le loup. Le jeune étudiant, inspiré par ses livres, voit en lui une icône de la liberté. Plus pragmatiques, les bergers mongols lui apprennent à se protéger de l'animal - à l'aide d'un gourdin - mais également à le respecter.

Un écosystème fragile

Le chef des nomades, plein de sagesse, inculque aux deux citadins les rudiments de l'équilibre écologique (qui est d'ailleurs aussi valable pour tout autre pays...) : si l'homme tue trop de gazelles (la proie naturelle du loup), les loups se reporteront sur les troupeaux de moutons des nomades. Et s'il tue trop de loups, les gazelles prolifèreront et détruiront les pâturages. Malheureusement le principe est bafoué par l'un des Mongols, qui, dans un contexte de misère, aide les Chinois souffrant de famine, à prélever massivement des gazelles. S'enclenche un engrenage infernal où les deux camps, loups d'un côté, hommes de l'autre, sont rudement mis à mal. Chen Zhen décide alors de sauver un petit loup en l'élevant discrètement dans le camp de bergers. Une entreprise aussi audacieuse que dangereuse...

Émotion et réflexion

Enfin, le film relève un autre défi de taille : celui d'adapter à l'écran le best-seller Le Totem du loup, un roman autobiographique de Jiang Rong paru en 2004. Et même s'il manque de subtilité, du fait de la simplicité de l'histoire et des dialogues, le récit reste spectaculaire, parfois même haletant, comme lorsque deux bergers tentent de sauver une harde de chevaux luttant à la fois contre la tempête et des loups affamés. Surtout, la fin de ces mondes, celui du loup de Mongolie comme celui des nomades, ne peut que susciter l'émotion (attention, jeune public et âmes sensibles, préparez vos mouchoirs). Une invitation à réfléchir à la place que nous accordons au loup dans notre pays, ainsi que, plus généralement, à tous nos écosystèmes.





Les paysages naturels de la Mongolie forcent naturellement l'admiration et offrent des plans saisissants. En revanche, la mise en scène des loups fut un véritable défi technique. Au final, le film aura nécessité le dressage de trente loups, familiarisés à l'homme dès leur naissance. En tout, le travail aura duré près de quatre ans.






http://www.sciencesetavenir.fr/animaux/20150225.OBS3355/le-dernier-loup-un-film-hommage-a-la-liberte.html
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