Comme irréel

Comme si l'imagination, la volonté de croire que quelque part de grands principes dirigent le monde étaient une maladie. Croire aux idées. Souffrir semble souhaitable si cela fait penser plus juste. Comme si on pouvait retenter l'expérience autrement une prochaine fois.

Invité, tu pourrais pas en écrire un peu plus...

Invité, tu veux dire que l'imagination et la volonté de croire aux grands principes du monde seraient une maladie ?
(Là, je crois que je répète ce que tu dis)    

Je suis d'avis de virginie39, il faut en dire un peu plus sur ta pensée.

Merci invité. Merci du fond du coeur. Merci d'exister même si ta presence fut fugace.

virginie39 a écrit:Invité, tu pourrais pas en écrire un peu plus...

oubliez votre tête, utilisez votre estomac.

Laisse, c'est comme dans le métro. Parfois tu croises un regard similaire au tien, un regard qui est le tien mais sur un autre visage. Et le temps de réfléchir, le temps d'oser, la personne est déjà sur les quais.

En fait on se sent comme ça :

Hvannadalshnjúkur a écrit:Et le temps de réfléchir, le temps d'oser, la personne est déjà sur les quais.

"Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,
Ô toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais !"

un(e) passant(e) a écrit:Souffrir semble souhaitable si cela fait penser plus juste.

Il fallait déjà souffrir pour être belle, maintenant il faut souffrir pour être vrai !
Quelle VDM...

Fut un temps le monde des idées de Platon était quelque chose qui me fascinait. Tout y était forcément d'une précision absolue, retirant l'essence des choses...Depuis j'ai mis de l'eau dans mon vin et de la relativité dans l'absolu que j'imaginais. Je tiens à dire que ce n'est pas par dépit, parce qu'on a tôt fait de penser que lâcher un absolu c'est se complaire dans la médiocrité ; je pense que c'est au contraire voir plus vrai lorsqu'on n'essaie pas de voir à l'horizon (où on ne voit pas grand chose si ce n'est ce qu'on croit deviner mais qu'on imagine en grande partie) mais qu'on regarde déjà réellement ce qui nous entoure pour en apprendre ce qu'il y a à apprendre. Une position plus humble et constructive à mon sens.

Mais j'ai bien du mal à m'exprimer sur ces idées, c'est encore peu clair pour moi-même.

Vous demandez qu'on vous réponde, on vous répond et vous vous en battez les oreilles.

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Exactement.