Une fable, bien modeste merci pour votre sollicitude

La louve et le Herisson

Une louve aux yeux d'opaline
Sortit au crépuscule pour une chasse divine
Espérant trouver festin pour ses petits
Mourant de faim, dans la tanière blottis

Tout à son courage et son devoir maternel
Regard aiguisé, humant le ciel
Elle vit venir un joli hérisson piquant
Venu chercher aventures et élans

- Bonsoir mon ami, partageons solitude
Unissons-nous pour vaincre turpitudes
Chasser en cette forêt hostile
N'est pas,vous en conviendrez, chose facile

- Avec joie, dit-il, belle chasseresse
Je reconnais votre coeur en détresse
Et vous pourrez, je vous l'assure
Compter sur moi, pour panser vos blessures

La louve à l'âme solitaire
Eût la faiblesse de croire le faquin
Et se laissant porter par la douce chimère
Elle le suivit confiante sur les obscurs chemins

La nuit les enveloppait d'une magie pure
Qui eût cru que l'inoffensif hérisson fut si dur?
Car à l'aube il lui dit "vous me semblez moins belle"
Alors la louve disparut, fort chagrin de la querelle

Moralité : Accordez votre confiance mais avec retenue, car trahison peut venir de l'inconnu.

Quel piquant cette Fable ! 
Merci pour le partage.

La louve se rappela, mais un peu tard, qu'elle avait du mordant!

ce pourrait être à ajouter...je compte la retravailler, c'était un jet, sans correction...

Elle peut largement être améliorée, mais c'est toujours pareil avec moi : tout doit être parfait du premier coup.Or avec la Fable, c'est à peu prés impossible

Je voue une admiration à La Fontaine...

Merci beaucoup Vivelavie, très jolie fable !