Apprentissage&créativité, -problèmes de concentration-recherche de méthodes personnelles et j'en passe : ou, un petit extrait de l'indémêlable filet de mes pensées...

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Bonsoir philomelos (pas de la même famille et du même destin que Philomèle j'espère ? )

Tu peux éditer ton premier message si tu le souhaites - et entrer la raison de ton édition pour que les lecteurs en soient informés -.

Au delà de ce conseil pratique, et pour entrer dans le vif du sujet... eh bien, je suis comme toi. Ton titre à lui seul résume bien la problématique qui me fait la nique depuis pas mal d'années et sur laquelle je bloque... Au sens propre d'ailleurs : que de dissertations (la spécialité française basée sur la sainte Trinité, à savoir le plan en trois parties, trois sous parties) non achevées, voire laissées à l'état de copie blanche, n'arrivant pas à construire quelque chose dans les règles à partir des idées qui elles arrivaient sans discipline, quasi toutes en même temps, dans les dix premières minutes de ''travail''.
Je prends cet exemple de devoir, car dans mon parcours d'étudiante en lettres parsemé de concours, cela m'a bien secoué, mais je pourrais en prendre d'autres. L'écriture, par exemple : pas fichue de construire un récit... Mais bref.

Je crois que la méthode, nous l'avons déjà, en quelque sorte (l'idée de chemin, que tu emploies, est comprise dans son étymologie d'ailleurs) : c'est ce que tu évoques en un sens quand tu dis que tu connais des moments, certes imprévisibles et insaisissables, où tu aboutis à quelque chose. J'ai constaté pour ma part - ça ne vaut peut-être que pour moi, mais au cas où, je l'expose quand même - que je faisais pas mal d'auto-sabotage. Je bloque. Installation de barrages... peut-être dans l'espoir de canaliser justement ce flot de pensées, ce tourbillon qui donne le vertige, surtout quand on se dit que ce n'est pas comme ça qu'il "faudrait'' penser, vu qu'on nous demande quelque chose de linéaire... des jets d'eau à la française, bien ordonnés, et pas ce torrent qui cascade sous le crâne. Du coup, on concentre ses efforts sur la fermeture des vannes. Si l'on y arrive, l'on se trouve à sec, hébété comme un poisson hors de l'eau. Si l'on n'y arrive pas, on se laisse emporter par le courant... au final, dans les deux cas, goût d'échec dans la bouche, et que soient maudits ces neurones !
Pourtant, ces neurones, quand on ne les stresse pas, ils font très bien leur boulot... ils ont leur propre méthode, leurs propres circuits, qui nous échappent bien entendu, car cela va trop vite, et que beaucoup de tâches s'effectuent dans le domaine du non-conscient.

(je fais un grand saut car il est tard et que je n'arrive plus bien à organiser tout ça et j'en arrive à...)
La méditation.
Ou comment essayer de faire aller ensemble le corps et l'esprit. Le non-conscient et le conscient. Voir que les deux ne s'opposent pas. Et qu'une discipline sur soi-même, afin de sentir les liens qui les unissent - et donc aussi de voir les ponts qui peuvent se faire entre la méthode ''inconsciente'' et la méthode ''consciente'' -, peut être profitable.
Je dis ça, mais j'expérimente ça en pratique depuis trois jours hein. Cela étant dit, j'ai plusieurs témoignages de personnes (dont au premier chef ma mère :p) qui ont trouvé, chacun à leur manière, des bénéfices au travers de cette pratique - je ne sais pas d'ailleurs si on peut véritablement employer ce terme de ''pratique'', vu que les vieilles oppositions du type ''théorie'' / ''pratique'', ou ''corps'' / ''esprit'', sont comme dépassées dans ce contexte. Enfin, c'est l'impression que j'en ai, je peux bien évidemment me tromper -

Hum, il est fort tard, je suis dans l'obligation (même si je n'aime pas du tout ça, les barrières horaires :p) de me lever tôt demain, alors pardon si j'ai répondu à côté... je pourrai essayer de ''recadrer'' ( ) dans les jours qui viennent.

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