Confiance en soi, souffrance et relations affectives

Chers zèbres,

Je me suis installé le long de la mer, pour écrire mon ressenti - qui mêne à une question plus générale.

J'ai 25 ans et ma vie affective a toujours été inexistante. Personne à appeler pour parler de tout et de rien, de ses joies et problèmes. Pas grave me dis-je, beaucoup de personnes sont dans ce cas, je suis encore jeune et cela changera peut-être dans le futur. Oui mais j'en souffre. Une espèce de douleur au ventre, modérée, mais qui m'accompagne des heures durant, m´empêchant de me sentir bien ; par exemple maintenant de simplement me laisser aller à la beauté de ce paysage, calme, température parfaite, accompagné par le bruit des vagues. Idem au milieu d'un repas.

Impossible de croire y arriver un jour car si jamais je rencontrais de nouvelles personnes qui m'intéressent (amicalement ou amoureusement), les choses de passeraient à nouveau de la même manière. Tellement paralysé par la force de l'émotion qu'il serai impossible de lui dire le moindre mot. Je me ferme et me laisse envahir par un rêve sur cette personne, qui est plus idéal que la personne réelle. Puis des blancs, la conversation qui se bloque. Je culpabilise ensuite d'être aussi mauvais.

Cette douleur-là me revient quand je vois d'autres personnes faire rire, nouer une relation avec une personne que je désire. Comment autant d'aisance, et moi ne pas y arriver ? Le succès de l'autre me reflète ma propre incompétence. Parfois, même voir deux personnes s'aimer dans un film me paraît dur à accepter...
En tant qu'introverti, il m'est tellement rare de rencontrer de nouvelles personnes que je me mets d'autant plus la pression pour "y arriver" cette fois-là, sans plus de succès évidemment. Même introverti, j'apprécie le contact humain, avoir des conversations me met en joie - mais tout cela semble tellement hors de portée...

Au fond de moi je suis horriblement dépendant du peu d'affection ou de validation que les autres peuvent me donner. Je suranalyse chacune de mes paroles, me flagellant à chaque fois car "ce n'est pas comme ça que j'aurais dû faire". Bourré d'insécurités, je regrette chaque conversation sans en tirer de positif. Si j'ose me montrer tel que suis, sans masque, qui ne me verra pas comme un type bizarre qu'il faut fuir... ?

Devant cette souffrance il m'est arrivé de vouloir tout arrêter...

Que j'aimerais qu'il existe une pilule comme dans "Eternal Sunshine", pour oublier celui que l'on aime mais qui nous fait tant souffrir...

Bref, désolé de vous avoir embêté avec cela. Heureusement qu'il y a aussi des choses plus légères dans la vie ! Orientons le post sur le cas plus général de la confiance en soi : handicap dans les relations humaines ? N'exister que par le regard que l'autre nous porte. Comment en sortir et devenir une meilleure personne ?

(Oh, qu'écrire soulage...)

Bonjour Myb,

Ce que je lis, c'était moi (à une grosse nuances près). Et ce l'est encore en partie. Ce que tu as écris me parle beaucoup, en particulier ça :

Myb a écrit:Une espèce de douleur au ventre, modérée, mais qui m'accompagne des heures durant, m´empêchant de me sentir bien.

Même chose pendant longtemps, encore parfois aujourd'hui si je ne surveille pas bien ou vont mes pensées (ou si je tombe sur un sujet comme ça). Enfin je crois, ça y ressemble en tout cas. C'est difficile à décrire. C'est une douleur presque physique, une sorte de stress pesant dans le ventre et dans la mâchoire.

Même introverti, j'apprécie le contact humain, avoir des conversations me met en joie

C'est la grosse nuance. Je m'ennui en conversation et dois faire des efforts, si je me laisse aller, je rêvasse, on me dit que je suis "fermé" ou me demande pourquoi je fais la tête (alors que je n'en n'ai pas l'impression). De toute façon, j'ai remarqué que je m'isolais volontairement, alors je ne pouvais pas vraiment me plaindre. Je n'essaye plus sympathiser avec les gens, c'est fatigant, plus les maladresses et la culpabilisation systématique (et sûrement qu'à force de s'écraser contre un mur, on finit par reculer). Il reste pourtant une peur de ne pas être normal ou de louper quelque chose, et le malaise qui va avec.

Bref, désolé de vous avoir embêté avec cela.

Au contraire, ça fait du bien de se reconnaitre dans le témoignage de quelqu'un d'autre. À moins d'aller très mal, je suis trop fier pour écrire un topic comme le tiens, mais j'arrive à dire "moi aussi", et ça me permet de m'exprimer.

Pareil que toi, Myb, pour à peu près tout. Et pareil que Korppi aussi, pour la nunance, sauf que chez moi, ça dépend. En ce moment, je suis plutôt "ermé" et je n'ai pas trop envie de voir les autres, mais en général, j'apprécie plutôt cela, si les gens sont sympas et intéressants.

Bonjour Myb,
Bienvenue à toi.

Attention aux rêves éveillés au sujet d'une personne qui t'intéresse. Tu sais, la richesse humaine est incroyable, on ne la soupçonne même pas... un beau jour, tu te rends compte qu'une personne est encore plus intéressante que tu ne l'avais imaginé, tout en l'idéalisant. Si, si, je t'assure, ça m'est arrivé !

Je connais moi aussi cette difficulté à établir le contact avec les autres, les blancs dans la conversation... on m'a souvent conseillé de pratiquer l'échange de banalités pour établir le contact, le genre de conversation que je déteste... (sauf avec les gens que j'apprécie, comme quoi...). J'ai essayé, ce n'est pas une solution miracle, mais c'est un bon début.

Tu dis que tu apprécies le contact humain, et pourtant tu le fuis... en te persuadant que tu n'as rien de bon à apporter, que rien de ce que tu as à dire ne peut intéresser les autres, que tu n'es pas comme les autres voudraient que tu sois. Mais tu ne peux pas te sentir bien en jouant un rôle, en faisant semblant d'être quelqu'un d'autre. Et il me semble que contrairement à ce que tu écris, c'est précisément en te présentant tel que tu es que tu seras susceptible d'intéresser les autres (pas tous, entendons-nous bien) ! Quant à regretter systématiquement ce que tu as dit ou fait, cela ne peut que te nuire. Nul n'est parfait, on fait tous des erreurs, qu'on regrette parfois certes, mais qui nous permettent de faire mieux par la suite.

Mon discours peut paraître directif, il n'en est rien, je suis moi aussi en train de me chercher... et c'est le genre de conseil que je me répète très régulièrement. Comme quoi, c'est facile à dire, mais la mise en pratique l'est beaucoup moins.

Ici tu n'embêtes personne, au contraire, chaque témoignage, chaque question soulevée nous fait tous avancer, d'une manière ou d'une autre. Bonne lecture, je te souhaite de trouver des réponses, des pistes de réflexion, et de faire de belles rencontres près de chez toi

Je suis moi aussi en train de me chercher. Pour cela, je passe par... voir ma localisation.

Merci pour vos points de vue à vous trois !

Marquise45 a écrit:Tu dis que tu apprécies le contact humain, et pourtant tu le fuis...

Je ne veux pas le fuir... Je bloque, mon pouls s’accélère, mon sourire se crispe. Et ce n'est qu'une fois la conversation terminée que la pression retombe et que j'en prends conscience : "oh mais pourquoi étais-je aussi tendu, l'autre n'était pourtant pas méchant !"

En tant que surdoué on a plus grande conscience de ses limites et de sa personnalité. Toutefois, on n'a pas plus de facilité à outrepasser sa nature profonde...

Confiance ne soi, cette expression résume tout le problème.
J'ai l'impression de lire dans ta description ce qui fut mon quotidien durant de longues années.
Tu dis avoir conscience de tes limite mais je dirais plutôt que tu es aux prises avec des pensées limitantes : ne surestimes tu pas les autres ?
Tu as sans doute beaucoup à apporter à la société, comme nombre d'entre nous.
Ce que je semble lire en toi ( et reprends moi si tu penses que je fais erreur ) est un vide qui te consume, t'aspire de l’intérieur.
Devenir une meilleure personne ? j'ai déjà beaucoup de sympathie pour l'être qui sais rester humble, c'est une qualité si rare en ce monde, mais tu gagnerais beaucoup à prendre conscience de ta richesse intérieure car tu la cache aux yeux des autres, c'est dommage.

J'ai connu cette angoisse du contact de l'autre surtout lorsque je me mettais "la pression" j'attendais tellement d'avoir enfin ce contact , ou cette relation privilégiée qui me laissait rêveuse qu'automatiquement je plaçais cet autre sur un pied d'estale et moi tout en dessous de telle sorte qu'avant même d'avoir eu le moindre échange avec cette personne je renvoyais déjà un sentiment de malaise.
J'ai compris par la suite que ce sentiment était parfois mal perçu , certaines personnes qui n'avaient pas envie de chercher plus loin me prenaient pour une personne froide voir hautaine (!)alors qu'en fait il ne s'agissait que de timidité , de la fameuse "peur de déranger".(Additionné à un mal incurable: la désoléïte aigüe comme si je devais en permanence m'excuser pour tout)
J'ai eu énormément de chance de rencontrer des personnes qui ont soit le même mode de fonctionnement soit qui sont passés au delà de cette première apparence.
Aujourd'hui ils sont devenus une bande d'amis très proche nous sommes un groupe de 6 , plus que des ami(e)s une famille. Personnes ne s'offusque des silences qui durent , des moments où le moral n'est pas et où la rêverie est la seule échappatoire. Si je souhaite m'ouvrir à eux ils sont là, sinon ils respectent mes moments d'errances sans poser de questions car bien que j'ai indéniablement besoin d'eux j'ai également compris qu'une partie de moi serait toujours plus ou moins seule avec ses questions et ses pensées.
Alors oui il faut avoir confiance en soi mais également aux autres car je pense que si on part "perdant" avec l'idée qui trotte dans la tête " je suis en décalage, je n'arriverais pas à me lié et si je dis une bêtise et si il ne m'apprécie pas et si.. "et bien on adopte l'attitude qui va avec ..
Je sais que c'est plus facile à dire qu'à faire et qu'il faut rencontrer les bonnes personnes en face mais ça a existe je te le garantis , il existe encore des être humains humains sur cette terre

Courage!

Je cherchais un peu ce soir un espace où rencontrer ces ressentis et croiser ces mots qui les expriment. Je n'ai pas encore lu l'ensemble du post, seulement en fait le premier message et je m'y retrouve aussi beaucoup mais si je peux nourrir un espoir que les choses évolues encore mais c'est terrible de se sentir si vieux alors que la majorité au même âge se sente toujours jeune.

Aujourd'hui je pense me confronter à nouveau à ce manque de confiance en moi. Non qu'il fut parti mais bien plus tôt qu'il n'avait pas cet espace vide dans lequel s'engouffrer. J'essai de puiser de la force intérieure pour l'affronter.

Je supporte difficilement le fait qu'une faille personnelle puisse venir envahir ma vie affective au risque de la souiller. L'effervescence qui s'est répandue dans sa vie me fait peur car j'ai toujours désiré un peu pouvoir représenter cette explosion de vie mais en introverti il n'y a bien qu'avec ma sensibilité et les mots qui la traduise que je puisse espérer garder une image de moi digne. Et je me sens tellement passable. Qu'est ce qu'une sensibilité introverti peut offrir au delà d'une forme de pudeur. Et de mes expériences passées je crois nourrir l'inquiétude de retrouver une position que je n'enviais pas.

Je veux juste être en mesure de résister, entretenir cette force que je sais être présente. Ne pas lui autoriser de projection sur une autre personne que moi et épargner cet entourage précieux, cette personne en particulier avec qui il a été possible de se partager si intimement.

Quelques mots pour garder la foi... en soi.

edit: pas facile de devenir un tigre

Difficile d'avoir confiance en soi quand tu as passe 55 ans de ta vie à te faire rabrouer à cause de ta différence qui est vraiment mal vécue par autrui de façon permanente. J'en ai perdu le goût de me socialiser. J'en ai assez de me heurter à un mur chaque fois que je parle à quelqu'un. Les gens ne m'écoutent même pas. Heureusement que je peux maintenant communiquer sur ce forum et sur le chat. Avec les zèbres c'est plus facile.

ShineFlower a écrit:Difficile d'avoir confiance en soi quand tu as passe 55 ans de ta vie à te faire rabrouer à cause de ta différence qui est vraiment mal vécue par autrui de façon permanente. J'en ai perdu le goût de me socialiser. J'en ai assez de me heurter à un mur chaque fois que je parle à quelqu'un. Les gens ne m'écoutent même pas. Heureusement que je peux maintenant communiquer sur ce forum et sur le chat. Avec les zèbres c'est plus facile.

Bonjour Shineflower,
Je viens de lire ton message et je rebondis derechef sur ce qui m'interpolpelletitille : au-delà du fait que la communication avec des personnes qui partagent tes centres d'intérêts et/ou difficultés (etc.), est plus aisée, la comm virtuelle joue-t-elle un rôle, et cela a-t-il un lien avec ton sujet ? Si oui, dans quelle mesure et comment l'expliquerais-tu ?

Basilice a écrit:

ShineFlower a écrit:Difficile d'avoir confiance en soi quand tu as passe 55 ans de ta vie à te faire rabrouer à cause de ta différence qui est vraiment mal vécue par autrui de façon permanente. J'en ai perdu le goût de me socialiser. J'en ai assez de me heurter à un mur chaque fois que je parle à quelqu'un. Les gens ne m'écoutent même pas. Heureusement que je peux maintenant communiquer sur ce forum et sur le chat. Avec les zèbres c'est plus facile.

Bonjour Shineflower,
Je viens de lire ton message et je rebondis derechef sur ce qui m'interpolpelletitille : au-delà du fait que la communication avec des personnes qui partagent tes centres d'intérêts et/ou difficultés (etc.), est plus aisée, la comm virtuelle joue-t-elle un rôle, et cela a-t-il un lien avec ton sujet ? Si oui, dans quelle mesure et comment l'expliquerais-tu ?

Ça n'a rien à voir avec la communication virtuelle. C'est juste que les neuro typiques ne supportent pas ma différence. De mon côté j'aime discuter aussi bien avec les neuro-typiques qu'avec les zèbres. Si je me sens mieux ici ça vient du fait que dans le réel je n'ai pas l'occasion de rencontrer des zèbres. J'habite un village. Ai je été assez précise? J'ai répondu à ta question Basilice?

Ça n'a rien à voir avec la communication virtuelle.

Ok, merci de m'avoir répondu.

Salut Myb!
Je me vois en toi c'est dingue! Mais quand j'étais beaucoup plus jeune. La culpabilisation d'on tu parles dans les conversations , c'est horrible comme ça me bloquais! J'étais complètement angoisser une fois de retour à la maison!

Je pouvais pas m’empêcher d'analyser se qui avait pu se dire, je repassais en boucle la conversation et remarquais que je m'étais mal exprimer, d'où les confusions et je m'en mordais les doigts ! j'imaginais des solutions.. Une manière différente de dire mes phrases , ou de simplement sympathiser.

Trop de maladresse, et je m'en voulais super fort!

Par la suite , j'ai développé un comportement qui allait à l'opposé de l’introversion ... Je rigolais , je disais mes bêtise sans aucune retenue, je n'avais pas peur de vexé etc ... un comportement assez "neuro typique" !? Mais c'était ma façon à moi de passer inaperçue !Bizarre ,je sais , mais ça marche ! J'ai parfois l'aire "normal" en société .. Ou du moins , j'arrive un peu à me fondre dans la masse. Me faire des camarades, bizarrement ,avec cette technique pas de souci.

Après ça reste du superficiel , Erreur ... Du coup ça me renvoie au même sentiment que toi !
Tout ! Au fond je suis une introvertie refouler ! Et oui , ça existe ... Tellement trop timide que je suis obliger de ne pas en avoir l'aire pour qu'on me laisse "tranquille" ...

Et j'ai comme toi , cette douleur au ventre...De ne pas pouvoir approcher les personnes qui réellement me donne envie. C'est quotidien et j'avance avec un faut self ... Du coup je sème le trouble entre se que je suis vraiment et mon image ... (se qui , tu l'auras compris , ne m'aide pas toujours...)

Mais si j'ai tout de même un conseil à te donner, n'hésite peur être pas à aborder une personne, en disant une banalité , car peu être que ton langage corporelle qui envoie de mauvais signaux :/ (Je parle en connaissance de cause) Un aire fermer, position bras croiser , le regard peu être trop sévère ...

Tu devrais pouvoir être accessible et surtout ne pas avoir peur du ridicule ! ça a sont charme :p ! Puis si tu as de l'humour ça passe toujours Personne de malin t'en voudras d'une petite maladresse :p

"l'espoir fait vivre , l'attente fait mourir" , et comme on à qu'une vie (que je sache ...) L'idéale serait de la vivre à font , sans rester avec ces barrière. Et ce qui ne tue pas rend plus fort ! Et là aussi je parle en connaissance de cause ... J'ai l'impression qu'on dois plus souffrir que les autres ...Mais est ce que souffrir n'est pas un mal pour un bien ? Qu'on est peu être supposer passer par là pour apprendre à nous surpasser ?

Car toute les personnes qui ne sont pas super sensible comme nous , petit zèbre , se cassent quand même la G***** .. Avec moins d’intensité, serte! mais nous ? Ne nous somme pas trop blinder ? Et du coup pétrifier? Et finissons par idéaliser les autres se qui nous conforte dans cette immobilité !?

Je sais qu'on risque gros, qu'on est souvent déchirer quand déception il y a ,mais je suis forcé de constaté que l'être humain à énormément de ressource ! Et si on décide de le vouloir ... On le peu ! (surmonté ses peines ! Parce que je suis pas du genre à penser que tout est faisable avec juste de la volonté .. Il y à des embûches dans la vie qu'on peu juste contourner et accepter ..)

Bref ! Courage ! Tu n'es déjà pas seul ! C'est un bon début non ? (J'essaie d'être optimiste! :p)

Enfin , bonne soirée , nuit , journée ...

Sachez que si vous voulez changer c'est possible mais que ça demandera un lourd travail(plutôt laborieux) sur vous même que Barbara résume bien.

Je sais que j'ai un gros problème de confiance en moi. Et cela vise à peu près toute ma vie. Le résultat en est que je suis un timide extraverti. Je m'explique

Vis à vis des femmes d'abord :
Je suis persuadé de ne pas plaire. Pourtant souvent on me dit que je suis beau mec, les femmes me trouve musclé, et agréable physiquement. Pourtant je n'ose pas faire le premier pas, je ne sais pas pourquoi, cela est très rare quand j'y arrive, et si je le fais souvent je me prend ce que l'on appelle une "veste" Effectivement certains diront que ce n'est pas grave, mais cela affecte encore plus ma confiance en moi, c'est pourquoi maintenant je n'ose plus du tout. D'ailleurs mon ex, c'est elle qui m'a dragué. Sinon je n'aurai jamais fait le premier pas. Et ce qui m'étonne, c'est que mes amies, me disent toutes, que je suis un mec génial, beau et cultivé...Mais euh...Dans ce cas pourquoi elles, ne veulent elles pas de moi ? Parce que ce sont mes amies ? Admettons comme dirait Bigard...Mais là où cela m'étonne, c'est pourquoi quand je vois des gros queutards complètement bourrés en soirée, se chopper toutes les nanas, et moi quand j'aborde quelqu'un c'est limite si l'on me dit :"oui t'es gentil mais j'ai d'autres choses à faire" Question de méthode d'approche ? Pourtant j'essaye d'être en permanence d'une politesse extrême et d'un respect indéniable. Alors qu'est-ce qui cloche chez moi ? Le manque de confiance ? D'accord, mais comment passer outre du coup ? Je veux dire les personnes en face sont elles obligées de sentir la confiance en soi d'une personne pour parler, et passer un bon moment ? J'avoue que je suis aussi mal à l'aise avec certaines conventions sociales...Mais qu'importe, avez vous des astuces du coup ?

Vis à vis du travail :
J'ai eu plusieurs boulot, seulement maintenant je ne veux travailler que dans ce qu'il me plait ! Car si un boulot ne me passionne pas je me lasse en 15jours et je démissionne. Certains jobs sympa et dans mes compétences que l'on m'a proposé me correspondaient parfaitement, et pourtant la peur de l'échec m'a forcé à ne même pas postuler. Du coup j'ai monté mes propres projets qui sont TOUS tombé à l'eau, et pourtant je me suis battu comme un lion ! J'ai d'ailleurs abandonné quasiment toutes les études que j'ai faite qui ont couté un bras à mes parents, car j'avais peur de ne pas réussir, et parce que cela ne m'intéressait plus à un moment donné...

Vis à vis du sexe :
Chaque fois que je fais l'amour à une femme, je ne peux me cesser de me poser la question de si je suis un bon coup ou pas (oui ça prête à sourire), mais j'attache une valeur capitale à donner de plaisir à ma partenaire, et même si elle me dit que c'était génial, j'ai des doutes, j'ai toujours l'impression qu'elle va me dire ça pour me faire plaisir. d'ailleurs quand je vois une "trop" belle femme, je n'irai même pas tenter de lui adresser la parole, car je suis persuadé que c'est foutu d'avance, et que je vais me faire rejeter direct. Du coup je me frustre moi même, mais je n'arrive pas à dépasser ce stade. Et même si j'ai la plus belle femme du monde dans mon lit, et même si nous sommes en couple, j'ai toujours la pression car je ne sais pas si elle va trouver ça bien. D'ailleurs mon ex m'a trompé, je sais qu'elle est libertine et que pour elle c'est normal, ce n'est pas de la tromperie, mais d'un autre coté, je n'arrête pas de me poser la question, lui suffisais-je ? Etais-je assez bon pour elle ?

Vis à vis de la vie :
Je ne m'estime pas né à la bonne époque, ou même sur la bonne planète...Je me trouve inadapté pour vivre dans ce monde, et c'est pourquoi l'idée du suicide est quasi permanente dans mon esprit, et comme tout pirate qui se respecte, j'ai envie de me balancer au bout d'une corde et en finir une fois pour toute. Il y a dans la mort quelque chose qui m'attire en plus de ça ! Je suis vraiment curieux de savoir ce qu'il se passera après...Je ne crois pas en dieu, mais et si il existait ? J'irai certainement en enfer du coup ! Et si c'était le grand architecte de l'univers ? Et si il n'y avait rien du tout comme le pense les nihiliste ? Ou...si nous étions que dans une simulation style les sims, et que nous nous réveillons dans un autre monde après...Et si il y avait la réincarnation, quelle serait ma place ? Ou alors si il y avait des univers parallèles ? Je ne pense pas être digne de vivre sur cette terre...


Au final je pense avoir peur de l'échec tout simplement...Et que c'est ce qui fait que j'ai ce manque de confiance en moi, avez vous des astuces du coup ?

the_thought a écrit: Je suis vraiment curieux de savoir ce qu'il se passera après...Je ne crois pas en dieu, mais et si il existait ? J'irai certainement en enfer du coup ! Et si c'était le grand architecte de l'univers ? Et si il n'y avait rien du tout comme le pense les nihiliste ? Ou...si nous étions que dans une simulation style les sims, et que nous nous réveillons dans un autre monde après...Et si il y avait la réincarnation, quelle serait ma place ? Ou alors si il y avait des univers parallèles ? Je ne pense pas être digne de vivre sur cette terre...

Tu nous tiens au courant ?