Ces filles sympas qui sabotent leur carrière

Les règles du jeu.
Les stratégies mentales
L'image de marque
L'expression
L'apparence et les gestes

Moi qui n'ai pas la moitié de la reconnaissance professionnelle que j'ai envie d'avoir...
J'avoue qu'il me plaît bien ce bouquin.

Je viens de le recevoir et vous en dit plus dès que j'en ai fait le tour.

Ca va dépoter, je vous dit !

   

salut Fabuliotte

en attendant que tu nous en parle j'ai trouvé ca
http://www.journaldunet.com/management/emploi-cadres/actualite/ces-filles-sympas-qui-sabotent-leur-carriere/

attention derouler l'article sur la colonne de gauche

(ce qui m'a un peu interpellé pour le moment c'est que certains mecanismes par ex. "Poser une question indirecte au lieu d'affirmer" ressemble etrangement a une bonne communication avec un enfant...)

bonne journée

Ben moi, je me suis sacrément bien soignée... il ne me reste plus que "accomplir des miracles" ! Pour le reste, j'affirme (mais je prends quand même soin de demander à l'autre son point de vue ou de donner le mien en mettant des formes), je ne fais plus le boulot des autres à leur place (sauf quand j'ai pas le choix mais je le dis), j'attends rien de personne (par contre, si j'ai besoin, je demande mais c'est rare), je ne tolère pas du tout les comportements inadmissibles (encore la semaine dernière ça a déménagé dans mon bureau..) et je ne pleure jamais.

Du coup, on m'a dit que je faisais peur aux hommes chefs de service qui doivent candidater pour remplacer mon supérieur qui vient de partir (ils n'osent pas venir !)  

Ah merci Fabuliotte et dessein !
Pas directement pour moi, (même si ça m'intéresse beaucoup ! je lirai probablement le livre, mais je ne suis actuellement pas confrontée à des situations de travail de ce genre du fait d'une vie plutôt marginale) mais pour une amie pour qui ça tombe pile poil !

Elle fait tout le temps le boulot de tout le monde, et des "miracles", en grande perfectionniste, et, hypersensible, éclater en sanglots est son épée de Damocles perpétuelle (c'est sa terreur , elle s'en plaint beaucoup)
Les autres points aussi la concernent : on a parlé de tous les points sans exception !!
Je sens qu'elle va se jeter sur le livre et le dévorer en moins de deux !    

@loupiotte : tu as peut être raison, mais dans les faits connais-tu beaucoup d'hommes qui soient largement concernés par tous les points mentionnés et décrits dans le menu défilant du lien posté par dessein ?
Moi a priori, non.... surtout pour les points "éclater en sanglots" et "poser une question indirecte" qui me semblent concerner bien plus les femmes que les hommes !
(mais peut être j'ai tort, hein... faudrait que j'enquête à plus large échelle sur le terrain moi même - ce que je ne peux pas faire !)

Oui, et le mot mademoiselle a quelque chose de choquant. Au nom de la parité je propose humblement de fusionner les deux sexes.

Je pleure une fois chez moi. Mes patrons sont contents de mon travail. Je ne sabote rien. Dommage pour un zèbre.

merci Fabuliotte pour l info et le fil

pour le titre c'est sans doute un titre d'editeur (avec "fille sympa"  j'ai l'impression qu'on va me forcer a acheter des lunettes de soleil et un macaron)

dans différents boulots j'ai vu des hommes malmenes aussi

faut attendre le contenu...

Humoristique.

Mary Poppins a écrit:Du coup, on m'a dit que je faisais peur aux hommes chefs de service qui doivent candidater pour remplacer mon supérieur qui vient de partir (ils n'osent pas venir !)  

Tu n'as pas envie de candidater toi-même ?????????

   

loupiotte a écrit:Sans être féministe :
Pourquoi rattacher ce sujet aux femmes spécifiquement ?

Parce que c'est un livre qui s'adresse aux femmes.
On peut dire ce qu'on veut : nous sommes vachement moins affirmées que les hommes, surtout dans les classes sociales les moins élevées (ce qui était mon cas : je suis d'origine ouvrière et les nanas que je croise maintenant, issues de milieux favorisées, sont élevées en mode "je m'affirme"...
Donc moi, à 50 ans (bientôt 51 ;-))) mon prochain gros chantier est d'apprendre à m'affirmer, pour m'éviter de m'imposer par ma "stature physique" = 30 kilos en trop.

Et être féministe n'est pas un gros mot ;-)))))))))))

loupiotte a écrit:Et puis le mot "fille" a quelque chose de dérangeant.

Ben oui, et c'est justement pour cela que l'auteur l'a mis dans le titre du livre.

  

dessein a écrit:faut attendre le contenu...

Je m'y colle dès que possible et je vous dis.

bise a écrit:Humoristique.

Je vois, je vois, je vois...

et "bise"... il faut croire l'avatar   ou... penser vent froid  

             

ça aussi, c'était ma touche humoristique de la soirée.

Bises à toutes.

Je rends visite à mon dodo.

Le pseudo pour le vent froid, l'avatar pour le baiser.

j'ai décidé de ne plus être enquiquiné par ce système de travail qui n'a pas assez de garde-fous pour pouvoir être sain. Je ne suis pas carriériste et n'aurai jamais les lauriers que mon travail mérite. Tant pis. La satisfaction est ailleurs que dans la reconnaissance externe de son travail je pense, il faut juste savoir être à sa place sans plus ni moins, se satisfaire d'un salaire de façon absolue (est ce que je vis bien avec?)et non pas en comparaison avec ses petits copains. Si on est content de ce que l'on a fait, c'est l'essentiel non?
Maintenant je pense que ce n'est pas propre aux femmes, ce problème même si il est avéré qu'elles sont moins bien reconnues car il y a le "risque" bébé comme les recruteurs disent.

Le titre oppose carrière à sympathie , pas glop'

Comment les zèbres avec leurs quatre sabots ne peuvent-ils pas saboter ?

Bonne lecture '  

bise a écrit:Je ne sabote rien. Dommage pour un zèbre.

krapopithèque a écrit:Comment les zèbres avec leurs quatre sabots ne peuvent-ils pas saboter ?

bis

(merci. j'attendais effectivement de pouvoir la faire.)

nikoku74 a écrit:j'ai décidé de ne plus être enquiquiné par ce système de travail qui n'a pas assez de garde-fous pour pouvoir être sain. Je ne suis pas carriériste et n'aurai jamais les lauriers que mon travail mérite. Tant pis. La satisfaction est ailleurs que dans la reconnaissance externe de son travail je pense, il faut juste savoir être à sa place sans plus ni moins, se satisfaire d'un salaire de façon absolue (est ce que je vis bien avec?)et non pas en  comparaison avec ses petits copains. Si on est content de ce que l'on a fait, c'est l'essentiel non?
Maintenant je pense que ce n'est pas propre aux femmes, ce problème même si il est avéré qu'elles sont moins bien reconnues car il y a le "risque" bébé comme les recruteurs disent.

Nikoku, merci pour ta contribution.

Je ne suis pas carriériste... ce n'est pas ça...
Je m'explique : mon métier est ma vocation depuis toujours.
C'est LA que je peux donner ma pleine mesure de zèbre.

Et être empêchée LA crée chez moi des frustrations terribles... pour être plus claire : ca me rend tout simplement dingue !

être "contente" ne me suffit pas. J'ai besoin de beaucoup plus.
Après... il se peut en effet que ce soit totalement vain, que ce soit même une illusion et qu'il me faille "lâcher prise" pour utiliser une expression à la mode.

Mais pour l'instant, je ne parviens pas à le vivre autrement...
C'est ainsi.

je vois tout à fait ce que tu veux dire : j'ai du changer de métier tellement j'allais au boulot la boule au ventre à tout le temps vouloir bien faire mon travail vu le peu de satisfaction personnelle et les faux semblants dans ce milieu. J'étais même arrêté à la fin.
Et puis j'ai tout stoppé, je me suis posé pour faire le point et me suis orienté vers l'enseignement : j'ai divisé mon salaire par 2 mais j'y gagne tellement en bien-être!
La société nous fait peur en nous faisant croire qu'il faut absolument s'accrocher à son boulot mais il y a des solutions. A un moment j'étais comme tout le monde j'essayais de me dire "tu as un bon salaire, ya pire" mais je me suis aperçu que la stratégie du "ya pire" est la meilleure façon de subir toute sa vie une vie pas faite pour soi.

nikoku74, moi aussi je vois bien ce que tu veux dire.

Mais changer de boulot, quand c'est ma vocation...   
Il faut surtout que je "réaménage".
Je pense qu'il doit être possible de changer des choses, sans changer de voie.
Je vais déjà démarrer par ça.
D'où le bouquin...

Ravie de faire connaissance en tout cas.
Au plaisir de se croiser ici ou là. 

Bilan à mi-lecture...

Bon... soit on considère le truc comme un "guide du carriérisme", soit on y voit une aide pour "se créer un cadre intéressant et faire son boulot sans se laisser em..., je veux dire sans subir l'incompétence ni le manque de moyen des autres".

Mon sentiment : si j'applique certains préceptes

* je devrais m'éclater beaucoup plus dans "ma matière" (me faire plaisir quoi !)
* mes rapports avec les autres devraient devenir plus exigeants, donc plus dur...

Ma question : suis-je prête à payer ce prix-là ?
Quid de "la fille sympa" ?
Voilà où j'en suis.

Le bouquin, en lui-même ne m'apprend rien. Mais il formule précisément certains de mes ressentis et j'aime bien ça.
Libre, à moi, ensuite de mettre en pratique ou pas.

En clair : comme on peut le lire sur un autre fil...

"Chacun fait ce qu'il peut en connaissance de cause."