Un p'tit poème en passant...

Comme dit dans le titre, voici un poème, écrit on ne sait trop pourquoi... Pas très travaillé, pas très arrangé, juste posé, là, comme ça...

Nage à reculons:

Dans la prison lacunaire de mon esprit,
Où le vide s’échine à grimper mon subconscient,
Je me coule dans les allées de l’oubli,
Jusqu’à songer à l’inconscience…

Il y a ces mille pierres qui tissent l’envie,
Il y a ces lianes où s’évertue l’ennuie,
Il y a ce mur en moi qui me paraît infranchissable,
Ces frontières autour de moi, inlassables…

Il y a ce petit moi qui descends toujours davantage
Dans les abîmes,
Les profondeurs abyssales tournent les pages
De ces cimes,
Et je coule comme au ralenti dans ces eaux sages,
Et si intimes...

J’observe alors le monde passer sous mes yeux,
Admire par le hublot de mon esprit,
Ces contrées incertaines qui tissent mes cieux,
Et sont le ciment de ma triste vie…

Puis-je y répondre ?

Si jamais j'enferme par les barreaux du papier
Ma propre prison qui me clos et m'obsède,
C'est le quatrain bien singulier d'un aède
Qui peu versifier, enfermer son geôlier.

Quand d'une plume je décide enfin de m'évader
Je dessine la sorti, prend mes jambes à mon cou
Et l'albatros sortant d'Alcatraz se secoue.
Le voila ouvrant ses lourdes ailes délaver!

Tournant le dos à Poséidon, fixer vers
L'espérance j'erre et en priant de ne jamais
Faiblir,de trouver une contrée dans l'atmosphère
Et me moquer de ce bourreau rester à terre.

Si jamais j'enferme par les barreaux du papier
Ma propre prison qui me clos et m'obsède,
Dans les ténèbres le bien singulier aède
Viendra toujours quand je voudrais me libérer!

Bien à toi!

Oui, tu as bien fait!

J'ai l'impression de m'évader en lisant ton poème, on ressent cet espèce de vent frais, symbole de liberté, lorsqu'enfin, on a pris son envol...

Merci.
Ton poème me parle d'une époque. Il fallait que j'écrive la suite.

Sacré muse!