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337 résultats trouvés pour Éclairage

Dress code en entreprise

les angoisses existentielles, tu me donnes un éclairage nouveau. imposer un dress code qui corresponde à une angoisse existentielle, ça me parle.
par isadora
le Ven 5 Avr 2024 - 17:30
 
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Sujet: Dress code en entreprise
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L'axiome du début

Pour avoir un éclairage nouveau
par Invité
le Ven 3 Nov 2023 - 12:21
 
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Sujet: L'axiome du début
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L'axiome du début

L'éclairage intérieur lui est souvent statique
par Invité
le Dim 29 Oct 2023 - 16:58
 
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Sujet: L'axiome du début
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L'axiome du début

Parce que si l'éclairage naturel extérieur venant du soleil a tendance à varier naturellement même s'il varie très lentement et parfois de manière très nuancée au fil du temps
par Invité
le Dim 29 Oct 2023 - 16:58
 
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Sujet: L'axiome du début
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Les grands photographes

Peut-être pas exactement dans le sujet, mais je dépose ici.
Uğur Gallenkuş
https://www.instagram.com/ugurgallen/

Trad rapide a écrit:À PROPOS D'UĞUR
Uğur Gallenkuş est un artiste numérique de renommée mondiale basé à Istanbul. Ses collages abordent consciencieusement le fossé mondial grandissant entre les privilégiés et les opprimés, mêlant misère et gaieté, richesse et pauvreté, amour et désespoir. En jetant un regard sans faille sur les réalités qui nous entourent à travers son art, Gallenkuş vise à faire une différence dans la façon dont nous appréhendons la vie et les autres.

Ce qui a commencé en 2015 comme une réaction spontanée à l’image troublante d’Aylan Kurdi – un garçon syrien de trois ans dont le corps a été échoué sur les rives de la mer Méditerranée – s’est finalement transformé en une série continue d’œuvres d’une honnêteté brutale. La série de Gallenkuş pose un regard sans faille sur le monde hautement polarisé dans lequel nous vivons.
...
Né en 1990 à Niğde, Gallenkuş a effectué ses études primaires et secondaires à Istanbul. En 2013, il est diplômé du Département d'administration des affaires de l'Université Anadolu. Après avoir obtenu son diplôme, il a assumé diverses fonctions dans le monde des affaires, notamment en gérant un site de commerce électronique pour une entreprise privée. Il vit désormais à Istanbul, se concentrant sur sa pratique artistique et perfectionnant ses compétences de photographe, afin d'exercer encore plus de contrôle sur les images qu'il créera à l'avenir.

 "Je voudrais rappeler aux habitants des pays développés que les habitants des pays sous-développés vivent dans la douleur, la faim et la guerre. Je voudrais rappeler aux habitants des pays sous-développés qu'ils méritent un meilleur gouvernement, une meilleure éducation ou une meilleure science, tout en leur assurant qu'ils ont parfaitement le droit d’être aussi forts et pacifiques que ceux des pays développés. » Ugur Gallenkus
https://ugurgallenkus.com/pages/about-ugur


Quelques exemples de travaux de Gallenkuş avec son éclairage sur le bord dérangeant de la faille :
par Topsy Turvy
le Jeu 24 Aoû 2023 - 22:13
 
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Sujet: Les grands photographes
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HP + TDAH ???

Bonjour à vous,
Je souhaiterais un éclairage sur le résultat de mon passage de la WAIS 4.
La neuropsychologue m'ayant fait passer le test en CMP note sur le bilan 2 surdouances locales ( ICV à 137 et IRP à 130 ) mais ne conclut pas à un HP et / ou un Tdah ne voulant pas me calculer le QIT car non significatif. Pour précision, IMT à 100 avec chute sur arithmétique. Il est noté là aussi résultat non significatif du fait de l'écart des notes standards au sein de l'échelle. Et IVT à 105.

Je sais que le Tdah ne se détecte pas forcément sur la Wais, mais elle m'a fait passer des exercices attentionnels ( D2 et double tache de Baddeley) se révélant corrects mais avec des scores limites sur D2 ( GZ( perf globale) et f%( erreur) sont limites ). Et j'ai chuté sur le test des commissions modifié pour le fonctionnement exécutif. Par contre elle ne m'a pas fait passer la DIVA....

Pas de calcul de l'IAG ....???!!!

J'ai lu ici même que mes résultats pouvaient correspondre à un hp couplé au tdah. Qu'en pensez vous ?

Étant au bout du rouleau, est-ce qu'il est à votre avis intéressant de creuser le hp ayant compensé le tdah?

Merci de m'avoir lu et merci d'avance aussi pour vos éclairages
par dudu64
le Dim 2 Juil 2023 - 9:24
 
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Sujet: HP + TDAH ???
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différence de QIT entre bilan enfant et ado

Un plan d’accompagnement personnalisé peut être mis en place à un saut de classe, j'imagine.

Je ne sais pas ce que ça vaut, mais il y aurait eu une baisse des scores au passage au V :
Les index par groupe de population laissent transparaitre une baisse des scores.
http://www.le-cheval-a-rayures.fr/wp-content/uploads/2014/11/WISC-V-V2.0.pdf [page 8]
Par contre, je ne mets pas la main sur les données d'origine, d'un Nicolas Lézé etc.
Et 2014 (date dans le lien), ce serait la sortie US, avec donc des scores 'HP'... chutés (~120 !).
Ce lien est foireux (vieux, mal sourcé,...) mais il reflète l'imperfection de l'outil de mesure.

Et, oui, c'est une photo à un temps t, sous un autre éclairage, avec un autre appareil,...
C'est le bordel.
Like a Star @ heaven
par Topsy Turvy
le Mer 7 Juin 2023 - 14:52
 
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Sujet: différence de QIT entre bilan enfant et ado
Réponses: 11
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Et vous, c'est quoi vos objectifs de vie ?

@BonjourAurevoir :
une proposition de nouvel éclairage (avec un exercice concret qui pourrait t'intéresser) par là :
https://www.zebrascrossing.net/t43877-behavioral-activation-against-depression#1956540
...
Nos valeurs reflètent ce que nous trouvons significatif dans la vie. Elles sont ce qui nous tient à cœur, au fond, et ce que nous considérons comme important. Les valeurs de chacun sont différentes et elles peuvent changer avec le temps. Elles reflètent la façon dont nous voulons nous engager avec le monde, avec les gens qui nous entourent et avec nous-mêmes. Les psychologues pensent qu'une vie heureuse est celle où nous sommes en contact avec nos valeurs : où nous faisons au moins certaines des choses que nous pensons importantes.

Les valeurs sont différentes des objectifs. En gros, les objectifs peuvent être atteints alors que les valeurs ressemblent davantage à des directions dans lesquelles nous voulons nous diriger. ...
par Topsy Turvy
le Jeu 1 Juin 2023 - 15:15
 
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Sujet: Et vous, c'est quoi vos objectifs de vie ?
Réponses: 52
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Témoignage : quand l'alter prend le pas sur l'ego

J'ai bu toute la bouteille, hips.
drunken

urgence à m'accomplir

Ouh-là, doucement, tu as fait des prouesses dans le noir, prends le temps de t'habituer au nouvel éclairage.

L'image de soi, comme l'identité relationnelle, dépend, entre autres, des interactions. Ça peut être compliqué de progresser sans changer d'environnement. Le jeu social s'appuie sur des rôles, qu'on défend et/ou qu'on nous impose, mais qui sous-tendent la plupart des interactions. C'est aussi le cas en famille (l'intello, le casse-couille, le maillon faible,...). Quand bien même tu serais prête à endosser d'autres rôles, les autres ne vont pas forcément t'y autoriser et encourager.

J'imagine que tu t'es aussi posé la question d'un éventuel trouble du spectre autistique.

gros bateau qui fonce droit vers la côte

Ne t'inquiète pas, la côte prendra une entaille, mais elle s'en remettra.
pirat
par Topsy Turvy
le Mer 24 Mai 2023 - 10:44
 
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Sujet: Témoignage : quand l'alter prend le pas sur l'ego
Réponses: 30
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A votre avis quel score QI pour ma fille ?

A persntm 2 :

"C'est un homme"
Ah ok. Mais je peux te provoquer façon gauchiste en déclarant "parent 1" et "parent 2" 🤣

" Et en réalité, il espère une seconde lecture des différents indices du test de QI. Il sait bien qu'on ne connaît pas sa fille, et qu'on n'a rien à dire à propos de son intelligence, c'est simplement qu'à la rigueur il y a des personnes sur le forum qui expliquent comment se calcule le QIT ou qui ont des avis idéologiques sur les critères d'appartenance à la catégorie des THQI (vu que l'hétérogénéité donne un doute à tant de personnes qui veulent alors un éclairage sur les scores aux indices et sur la HQItude ou THQItude qui s'ensuit ou pas (même si c'est pas si important, le score lui-même...))."

Donc, cela ne change rien à ma question : quelle légitimité avons-nous pour en dire quoique ce soit ? Pourquoi en ce cas nous poser la question ? (Cf. Titre, que toi-même tu reprends) si nous n'avons rien à en dire ? Et peut-on réduire un être, un enfant (en pleine construction de son comportement, de toute son identité) à un résultat de QI pris à un instant T et dont même les professionnels du secteur reconnaissent les limites ?!
Quelles conséquences, impact de nos propos sur son enfant ? Tout cela pour, au final, le rassurer, lui, dans SA peur qui lui appartient ? Et d'autant plus que nous ne savons strictement rien du contexte ?


par Invité
le Lun 15 Mai 2023 - 8:34
 
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Sujet: A votre avis quel score QI pour ma fille ?
Réponses: 34
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A votre avis quel score QI pour ma fille ?

C'est drôle Smile

C'est drôle que sur ce sujet qui parle entre autres de trouble de l'attention, personne ne réponde à la question du sujet (dans le titre : "A votre avis quel score QI pour ma fille ?" et dans le premier message : "Pensez-vous que ma fille soit THQI ?") ^^

Je comprends que tout le monde ait embrayé sur le reste, si tu consultes une personne spécialisée dans les HP/TSA/TDAH, qu'est-ce qu'il y a à ajouter ?
ICV : 146
IVS : 132
IMT : 141

Ce sont des scores pharaoniques, alors de quoi doutes-tu ?

IVS, je ne sais pas ce que c'est. Google dit indice visuospatial, et ça me fait tilt que tu le mentionnes ! Lol

Ah non, c'est l'IRV dont tu parles :
Ecart de 54 points entre l'IRV et l'IVT

Aïe, aïe, aïe. Ah ok, ça veut dire indice de raisonnement verbal.
Et juste après, tu mets ICV pour dire le même truc :
ICV : 146
IVS : 132
IMT : 141
IVT : 92 (Revu entre 107 et 126) du fait du TDAH

Ok. Bon, maintenant, j'ai tout compris.

Ah ! Je viens aussi de comprendre un truc : genre, si tu as un TDAH et ta fille aussi, des fois tu dois l'embrouiller du fait que tu t'embrouilles, non ? Parfois il doit lui manquer des infos essentielles que tu penses avoir fournies mais un mot passe à la trappe ou autre. Ça arrive, tu crois ?
Sijavaisu a écrit:Je vous écris, car je rencontre des difficultés dans le cadre relationnel avec ma fille identifiée HPI / TDAH

Petite question (tant pis si elle semble bébête) : ta fille montre des signes de problèmes d'attention ou bien c'est à l'occasion du test de QI que cette supposition de TDAH a été lancée ?
Sijavaisu a écrit:Le neuropsy spécialisé HP/TSA/TDAH, qui a testé ma fille, a donc confirmé un HP et un TDAH potentiel très important, validé par la suite par une neurologue spécialisée (Ecart de 54 points entre l'IRV et l'IVT)

Donc la personne qui a fait passer le test dit que ta fille est HQI. Si elle n'a pas dit THQI, ça doit être à cause de l'IVT.
~~~~~~
La Blanquette a écrit:Es-tu bien certaine de vouloir l'opinion de parfaits inconnus pour évaluer l'intelligence de ton enfant de 7 ans ?

C'est un homme. Idea

Et en réalité, il espère une seconde lecture des différents indices du test de QI. Il sait bien qu'on ne connaît pas sa fille, et qu'on n'a rien à dire à propos de son intelligence, c'est simplement qu'à la rigueur il y a des personnes sur le forum qui expliquent comment se calcule le QIT ou qui ont des avis idéologiques sur les critères d'appartenance à la catégorie des THQI (vu que l'hétérogénéité donne un doute à tant de personnes qui veulent alors un éclairage sur les scores aux indices et sur la HQItude ou THQItude qui s'ensuit ou pas (même si c'est pas si important, le score lui-même...)).

Captain Obvious, parce qu'au pays des aveugles... c'est moi Smile
Chmike a écrit:Bonsoir, du fait de l'écart important, le QI n'est pas significatif. Mais votre fille est sans aucun doute fort intelligente. Elle saura trouver les arguments lorsqu'elle se rebellera. Le TDA doit compliquer les choses. Mon conseil serait de regarder quelques épisodes de super nanny pour y trouver de l'inspiration pour maîtriser de forts caractères.

Pour les parents, c'est difficile de faire face aux crises des enfants. On se remet en question et on se culpabilise. Un enfant devenu adulte m'a expliqué que ses parents avaient fort lâché la bride alors qu'il n'attendait qu'une chose, c'est qu'ils disent non et marquent les limites. C'est contre intuitif. C'est pour cela que la série super nanny est une bonne inspiration. On n'apprend pas à être parent à l'école ou après.

Wow, tu fais plein de suppositions. T'es partie sur l'idée de la rébellion et l'enfant diablotin à donf' ^^
"le QI n'est pas significatif", ça ne veut rien dire, je crois. À confirmer par quelqu'un qui s'y connaît : le QIT prend du plomb dans l'aile à cause de l'IVT, et il y a de quoi douter que ce score représente bien les capacités de la personne, c'est pour ça que dans les dernières versions de la WAIS, il est possible de calculer l'IAG (indice d'aptitude générale) qui donnera éventuellement une estimation corrigée pour les personnes émotives ou autre.
Fin, c'est pas que ça veut rien dire, mais tu n'expliques pas ce que tu entends par là. Pis, c'est pas "le QI", c'est le QIT, et je ne sais pas si un score a été donné. On ne sait pas le pourquoi du test, non plus.
Laelia a écrit:Ya quand même toutes les chances que le souci relationnel provienne du TDA/H.

T'as aucun exemple d'histoire ni aucun contexte... t'en sais rien du tout ^^
Raconte des salades a écrit:enfin à mon sens ça dépend de ce qu'on appelle "mauvaises relations entre un enfant et un adulte".
1- je sais pas si un enfant est censé bien s'entendre avec sa mère sous peine d'être "psychiatrisé-médicalisé". C'est sans doute relou à vivre, mais je sais pas si on est forcément faits pour s'entendre avec ses enfants (même petits). mauvaises relations, ça veut dire quoi ?
2- ça dépend de l'ampleur des mauvaises relations, on peut juste avoir mauvais caractère, être un enfant rebelle, ou tout simplement avoir une incompatibilité de caractère. c'est pas forcément un problème d'avoir des mauvaises relations avec X, c'est un problème si c'est extrême, je pense.

C'est un homme. Idea (zavez pas vu son choix d'image de profil ? Ça a de quoi donner un doute ^^)
Tu dramatises beaucoup, Raconte des salades : il n'a pas dit "mauvaises relations" du tout :
Sijavaisu a écrit:Je vous écris, car je rencontre des difficultés dans le cadre relationnel avec ma fille identifiée HPI / TDAH.
Elle vient d'avoir 7 ans et je me demande si je n'impose pas un cadre trop rigoureux, voire si elle n'est pas THQI, ce qui pourrait expliquer certains malentendus ou difficultés de compréhension entre nous.
par persntm 2
le Lun 15 Mai 2023 - 2:15
 
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Sujet: A votre avis quel score QI pour ma fille ?
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Inadaptée chronique OU chronique d'une inadaptée.

Tiens, je le replace ici du coup, le texte que j'ai posté sur la partie du forum dédié aux TSA.


                                              Lorsque vous faites rimer "particularités" avec "infirmités".

Quand, épuisée de m'adapter à ces codes implicites que vous devinez par instinct mais qui, moi, laissent mon esprit brumeux, rendent mon cerveau incapable de continuer à réfléchir et ma bouche close, vous me jugez idiote, limitée, mal élevée.
Et pourtant ... Vous sentez-vous aptes à vous concentrer aussi fort que votre attention vous le permette, des heures durant, sur un sujet qui éveille votre intérêt ? Si fort et si passionnément que vous finissez par connaître dans les moindres détails et en profondeur la thématique que vous étudiez. Jusqu'à pouvoir, sans erreurs ni approximations, argumenter et échanger sur ce domaine particulier avec un pair diplômé qui reconnaîtra - s'il ne se montre pas bouffi d'orgueil ou pétri de condescendance - vos compétences et votre savoir.
Parce que moi, oui ... je le peux.

Si je porte mes lunettes de soleil à la moindre lueur trop vive, été comme hiver, à l'extérieur aussi bien qu'à l'intérieur. Si je plisse les yeux et grimace lorsque quelqu'un allume une lumière artificielle dans une pièce, et que la violence de l'éclairage me fait protester. Si j'ai besoin de m'isoler au calme, pour me bercer de silence et apaiser la douleur que provoquent les bruits soudains, prolongés et tonitruants. Si j'évite les foules vociférantes, les lieux surpeuplés et les environnements vampirisants, alors je suis une asociale. Je ne fais aucun effort, je suis une bête étrange qui s'éloigne de la meute.
Et si je vous enfermais dans une pièce exigüe - sans possibilité de fuite, éclairée par un millier de luminaires multicolores qui brûlent vos rétines - plongée dans un bain sonore assourdissant qui jamais ne s'atténue, hormis pour laisser place de manière brutale et impromptue à un concerto de sirènes hurlantes, le tout accompagné de la présence de dizaines de personnes qui viendraient faire étau à votre corps, et vous feraient manquer d'air à chaque inspiration... ça vous tente ?

Je sais me taire, quand le silence l'exige. Laisser à l'autre l'espace d'exister en mots. L'ouïe aux aguets, l'attention soutenue, l'intérêt sincère. Mais, je sais aussi dire NON, refuser qu'on me bâillonne ou me musèle, pointer d'un doigt trop franc vos mensonges ou vos incohérences, en acceptant à mon tour qu'on souligne mes failles, si votre dessein est de m'aider à progresser.
Je déteste faire "comme si", simuler un enthousiasme qui me fait défaut sur l'instant. Mentir, simplement par omission ou de manière assumée, même si force est de reconnaître que vous avez été pour moi de "formidables" professeurs ou études de cas en la matière. Je hais plus encore le manque abyssal de respect que confère l'hypocrisie qui gouverne votre tribu. Je vous ai observés durant des décennies, tricher, trahir, faire semblant, promettre sans tenir, jurer en croisant les doigts dans votre dos, cracher votre venin dans un sourire, distiller vos rancœurs et votre aigreur à voix basse. Souhaiter le mal, jalouser le beau et le bien. Laisser crever de solitude tous ceux que vous jugiez anormaux et trop différents de votre norme. Et c'est moi que vous traitez d'handicapée relationnelle ?

Si je sautille de joie, vous me taxez d'immature. Si je tâche de ne pas laisser déborder mes intenses émotions, vous me dévisagez comme l'être froid, distant et hautain que vous imaginez voir en moi. Lorsque je pleure, c'est toujours trop. Pour rien. Pour tout. Je suis une sensiblerie, une fragile, et vous me conseillez fortement de m'endurcir. Quand je m'émerveille d'une lune pleine qui irradie les cieux de nuit, ou d'une fleur qui s'épanouit au jardin, je ne suis qu'une enfant déroutante qui dérange ou bouscule vos frustrations.
Et à vous, ça ne donne pas le vertige tout ce vide ? Toutes ces vagues émotionnelles refoulées ou ces ressentis en absence. Tous ces rêves intimes mués en fantasmes acariâtres. Ces barrières, ces murs, ces frontières infranchissables derrière lesquels vous vous réfugiez pour vomir votre existence sécheresse.
Parce qu'à moi, ça donne la nausée et je me sens comme au bord d'un précipice, le pied droit déjà en suspens au dessus de votre abîme.

Les choses simples me sont obstacles. Pour vous, ces faits, actes et comportements sont innés. C'est comme un chemin déjà tracé. Vous vous gaussez de me voir empêtrée entre maladresses sociales et chutes en cascade du haut de mes trois pommes. Je suis malhabile, gauche. Mal coordonnée. Je ne sais pas toujours ce qu'il convient de dire ou de faire. Comment ? Pour quoi ? Combien de temps ?
" Pourquoi ne peux-tu pas agir et parler normalement ?".
Si vous ressembler, c'est connaître parfaitement les processus de socialisation, en user et en abuser même lorsque cela vous indispose sans que vous n'osiez jamais l'avouer. Si c'est marcher bien droit, sans jamais dévier du sentier que le troupeau a balisé pour vous, sans jamais tenter de faire un pas de côté pour découvrir les beautés naturelles et humaines à portée de coeur. Si c'est se satisfaire d'une vie bien pliée et rangée dans une jolie boîte, quitte à ne faire briller que les contours de votre prison volontaire afin d'éblouir d'autres yeux, alors laissez-moi encore trébucher sur un brin d'herbe, me blesser avec une gomme ou ne pas savoir comment réagir lors de vos événements sociaux tyranniques.
A votre inverse, je ne crains pas de m'émouvoir jusqu'aux larmes devant la bonté d'âme d'un de mes semblables, de lui tendre la main sans jamais la lâcher, sentir dans ma poitrine sonner la gratitude de pouvoir me repaître encore et toujours des merveilles de notre monde.

Je n'ai jamais réclamé d'aide. J'ai combattu les vicissitudes de ma vie, tous les écueils du désespoir et n'ai reçu que du silence en écho. Je ne suis pas une handicapée à sauver, une anormale à guérir. Je vous laisse les lamentations et l'interdépendance à l'autre, les serments indéfectibles qui s'évanouissent aussitôt que vous les prononcez. Les jérémiades à la douzaine, tous ces faux-semblants pour ne jamais perdre la face, ou les sanglots en comité pour récolter la compassion.
Les démarches administratives me donnent le mal de mer, je n'entends rien à vos paperasses hiéroglyphiques et je déteste recevoir un appel non programmé d'un inconnu qui vient fendiller ma bulle en essayant d'y pénétrer.

Le sport, c'est nul. Les fêtes cacophoniques me font hurler de l'intérieur. Les bars, ça pue la crasse de la bêtise agglutinée et je répète encore dans ma tête, à 45 ans passés, ce que je dois demander à l'épicier ou quoi répondre à mon voisin lorsqu'il cherche à engager la discussion.

Je suis autonome quand il s'agit de surmonter les affres de l'existence, et je sautillerai toujours plus haut et plus fort que vous dans ces moments de bonheur que ma route croisera.
Je sais aimer sans mentir ni me travestir, plaire sans fards ni déguisements, vous dire "merde", que vous soyez une simple connaissance ou un de ces pseudo "supérieurs hiérarchiques" que le système nous impose.

Ma vie n'est pas une partie de poker, et je ne bluffe que pour de faux, lorsque ça me fait candidement rire de vous déstabiliser.
Je sais être sans paraître. Et je ne parais pas ce que vous croyez que je suis. Je suis un être de particularités, une individualité de richesses.
Et jamais vous ne ferez rimer ma personne et ses aspérités avec le mot "infirmités".
par Orphane
le Jeu 16 Mar 2023 - 15:08
 
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Sujet: Inadaptée chronique OU chronique d'une inadaptée.
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[Films, vidéos, postcasts] sur l'autisme et syndrome Asperger

                          Lorsque vous faites rimer "particularités" avec "infirmités".

Quand, épuisée de m'adapter à ces codes implicites que vous devinez par instinct mais qui, moi, laissent mon esprit brumeux, rendent mon cerveau incapable de continuer à réfléchir et ma bouche close, vous me jugez idiote, limitée, mal élevée.
Et pourtant ... Vous sentez-vous aptes à vous concentrer aussi fort que votre attention vous le permette, des heures durant, sur un sujet qui éveille votre intérêt ? Si fort et si passionnément que vous finissez par connaître dans les moindres détails et en profondeur la thématique que vous étudiez. Jusqu'à pouvoir, sans erreurs ni approximations, argumenter et échanger sur ce domaine particulier avec un pair diplômé qui reconnaîtra - s'il ne se montre pas bouffi d'orgueil ou pétri de condescendance - vos compétences et votre savoir.
Parce que moi, oui ... je le peux.

Si je porte mes lunettes de soleil à la moindre lueur trop vive, été comme hiver, à l'extérieur aussi bien qu'à l'intérieur. Si je plisse les yeux et grimace lorsque quelqu'un allume une lumière artificielle dans une pièce, et que la violence de l'éclairage me fait protester. Si j'ai besoin de m'isoler au calme, pour me bercer de silence et apaiser la douleur que provoquent les bruits soudains, prolongés et tonitruants. Si j'évite les foules vociférantes, les lieux surpeuplés et les environnements vampirisants, alors je suis une asociale. Je ne fais aucun effort, je suis une bête étrange qui s'éloigne de la meute.
Et si je vous enfermais dans une pièce exigüe - sans possibilité de fuite, éclairée par un millier de luminaires multicolores qui brûlent vos rétines - plongée dans un bain sonore assourdissant qui jamais ne s'atténue, hormis pour laisser place de manière brutale et impromptue à un concerto de sirènes hurlantes, le tout accompagné de la présence de dizaines de personnes qui viendraient faire étau à votre corps, et vous feraient manquer d'air à chaque inspiration... ça vous tente ?

Je sais me taire, quand le silence l'exige. Laisser à l'autre l'espace d'exister en mots. L'ouïe aux aguets, l'attention soutenue, l'intérêt sincère. Mais, je sais aussi dire NON, refuser qu'on me bâillonne ou me musèle, pointer d'un doigt trop franc vos mensonges ou vos incohérences, en acceptant à mon tour qu'on souligne mes failles, si votre dessein est de m'aider à progresser.
Je déteste faire "comme si", simuler un enthousiasme qui me fait défaut sur l'instant. Mentir, simplement par omission ou de manière assumée, même si force est de reconnaître que vous avez été pour moi de "formidables" professeurs ou études de cas en la matière. Je hais plus encore le manque abyssal de respect que confère l'hypocrisie qui gouverne votre tribu. Je vous ai observés durant des décennies, tricher, trahir, faire semblant, promettre sans tenir, jurer en croisant les doigts dans votre dos, cracher votre venin dans un sourire, distiller vos rancœurs et votre aigreur à voix basse. Souhaiter le mal, jalouser le beau et le bien. Laisser crever de solitude tous ceux que vous jugiez anormaux et trop différents de votre norme. Et c'est moi que vous traitez d'handicapée relationnelle ?

Si je sautille de joie, vous me taxez d'immature. Si je tâche de ne pas laisser déborder mes intenses émotions, vous me dévisagez comme l'être froid, distant et hautain que vous imaginez voir en moi. Lorsque je pleure, c'est toujours trop. Pour rien. Pour tout. Je suis une sensiblerie, une fragile, et vous me conseillez fortement de m'endurcir. Quand je m'émerveille d'une lune pleine qui irradie les cieux de nuit, ou d'une fleur qui s'épanouit au jardin, je ne suis qu'une enfant déroutante qui dérange ou bouscule vos frustrations.
Et à vous, ça ne donne pas le vertige tout ce vide ? Toutes ces vagues émotionnelles refoulées ou ces ressentis en absence. Tous ces rêves intimes mués en fantasmes acariâtres. Ces barrières, ces murs, ces frontières infranchissables derrière lesquels vous vous réfugiez pour vomir votre existence sécheresse.
Parce qu'à moi, ça donne la nausée et je me sens comme au bord d'un précipice, le pied droit déjà en suspens au dessus de votre abîme.

Les choses simples me sont obstacles. Pour vous, ces faits, actes et comportements sont innés. C'est comme un chemin déjà tracé. Vous vous gaussez de me voir empêtrée entre maladresses sociales et chutes en cascade du haut de mes trois pommes. Je suis malhabile, gauche. Mal coordonnée. Je ne sais pas toujours ce qu'il convient de dire ou de faire. Comment ? Pour quoi ? Combien de temps ?
" Pourquoi ne peux-tu pas agir et parler normalement ?".
Si vous ressembler, c'est connaître parfaitement les processus de socialisation, en user et en abuser même lorsque cela vous indispose sans que vous n'osiez jamais l'avouer. Si c'est marcher bien droit, sans jamais dévier du sentier que le troupeau a balisé pour vous, sans jamais tenter de faire un pas de côté pour découvrir les beautés naturelles et humaines à portée de coeur. Si c'est se satisfaire d'une vie bien pliée et rangée dans une jolie boîte, quitte à ne faire briller que les contours de votre prison volontaire afin d'éblouir d'autres yeux, alors laissez-moi encore trébucher sur un brin d'herbe, me blesser avec une gomme ou ne pas savoir comment réagir lors de vos événements sociaux tyranniques.
A votre inverse, je ne crains pas de m'émouvoir jusqu'aux larmes devant la bonté d'âme d'un de mes semblables, de lui tendre la main sans jamais la lâcher, sentir dans ma poitrine sonner la gratitude de pouvoir me repaître encore et toujours des merveilles de notre monde.

Je n'ai jamais réclamé d'aide. J'ai combattu les vicissitudes de ma vie, tous les écueils du désespoir et n'ai reçu que du silence en écho. Je ne suis pas une handicapée à sauver, une anormale à guérir. Je vous laisse les lamentations et l'interdépendance à l'autre, les serments indéfectibles qui s'évanouissent aussitôt que vous les prononcez. Les jérémiades à la douzaine, tous ces faux-semblants pour ne jamais perdre la face, ou les sanglots en comité pour récolter la compassion.
Les démarches administratives me donnent le mal de mer, je n'entends rien à vos paperasses hiéroglyphiques et je déteste recevoir un appel non programmé d'un inconnu qui vient fendiller ma bulle en essayant d'y pénétrer.

Le sport, c'est nul. Les fêtes cacophoniques me font hurler de l'intérieur. Les bars, ça pue la crasse de la bêtise agglutinée et je répète encore dans ma tête, à 45 ans passés, ce que je dois demander à l'épicier ou quoi répondre à mon voisin lorsqu'il cherche à engager la discussion.

Je suis autonome quand il s'agit de surmonter les affres de l'existence, et je sautillerai toujours plus haut et plus fort que vous dans ces moments de bonheur que ma route croisera.
Je sais aimer sans mentir ni me travestir, plaire sans fards ni déguisements, vous dire "merde", que vous soyez une simple connaissance ou un de ces pseudo "supérieurs hiérarchiques" que le système nous impose.

Ma vie n'est pas une partie de poker, et je ne bluffe que pour de faux, lorsque ça me fait candidement rire de vous déstabiliser.
Je sais être sans paraître. Et je ne parais pas ce que vous croyez que je suis. Je suis un être de particularités, une individualité de richesses.
Et jamais vous ne ferez rimer ma personne et ses aspérités avec le mot "infirmités".
par Orphane
le Jeu 9 Mar 2023 - 0:14
 
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Sujet: [Films, vidéos, postcasts] sur l'autisme et syndrome Asperger
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09/2013.09/2023. La Dyszième. Retire les mains de tes doigts. Et ton nez de tes pieds.

C'est parce que ce qui est différent c'est que si j'avais vécu totalement seul depuis 52 ans, le fait de donner raison à une personne n'aurait concerné que moi, cette personne a dit ça je n'ai jamais rien vu et vécu d'autres elle a raison,

Sauf que ça n'est pas ma vie, ce qui fait que des personnes durant des années ça fait une espèce de balance donner raison à une personne sur son intelligence et effacer des milliers de personnes et de paysages, et d'ailleurs ne meme pas s'en rendre compte, donc avoir la sincérité la franchise de le dire et ben dis donc depuis des années pour que tu sois intelligent et pour que tu sois en plus je comprends pas le concept de vouloir devenir absolument un sigle ou ce genre de choses, puisque de mon point de vue c'est même pas vouloir devenir intelligent, ou même rechercher une reconnaissance ou quoi que ce soit c'est juste n'importe quoi,

Si je prends un petit enfant depuis des années je peux en voir souvent dans un manège dans ce casse les enfants sont dans un manège pour essayer d'attraper le pompon même si éventuellement de l'extérieur pour des personnes ça peut être idiot,

Tandis que là ça fait des personnes il y a pas le manège ou la personne n'est pas dans le bon et elle essaie d'attraper un pompon que personne d'autre ne voit.

C'est curieux n'est-ce pas ?

Et donc l'essentiel c'est que j'ai désormais ce dont j'avais besoin beaucoup de concrets beaucoup de personnes beaucoup de choses beaucoup d'informations, et donc un peu près très loin des personnes que je peux en quelque sorte si j'y pense regarder au-dessus de tous ces livres de toutes ces personnes par milliers et de toutes ces informations, un peu comme flottant au-dessus et en répétant toujours les quelques mêmes mots en tournant toujours autour des mêmes sujets ainsi que d'autres choses,

Ce qui a été très important pour moi puisque depuis 52 ans je ne suis peut-être concernée par aucun de ces sujets et plus particulièrement avoir voulu être vigilante par rapport à l'autisme, puisque depuis 52 ans des personnes essayent justement de sortir des enfants de sa ? Ce qui fait que des adultes qui ne le font pas en ayant la possibilité de le faire c'est très curieux, je peux sortir je m'enferme je peux aller dans plein de sujets puisque éventuellement je m'ennuie et que personne n'est intéressante, et je ne le fais pas, et que désormais comme avant au bout de 10 ans ces personnes ne peuvent pas en pensant pouvoir le faire avec des phrases supprimer des centaines de psychiatres des centaines de psychologues des millions de personnes, ainsi que beaucoup d'autres choses puisque justement ça produisait dans mon esprit, toutes les personnes que j'ai vu en fauteuil roulant ne pouvant aller au coin de la rue ou des documentaires sur les enfants bulles je dois tout à coup considéré que ces personnes souffrent beaucoup moins que des personnes qui n'essayent même pas un ensemble de choses puisque logiquement l'être humain a des réactions par rapport à la souffrance, et ce genre de chose et donc de ce fait ça me va bien enfin pas que des personnes souffrent mais que toutes les personnes qui travaillent dans le domaine de la souffrance et toutes les personnes que j'ai vu dans des souffrances extrêmes ne disparaissent pas et qu'on ne leur prenne pas leur souffrance,

Et que donc personne n'avait écrit et que personne n'a écrit ensuite les personnes qui souffrent le plus au monde ce sont certains surdoués et puis c'est tout, que ça soit justement problématique parce que c'est une minorité parmi d'autres minorités et que ça provoque tout un ensemble de choses pour penser correctement pas de problème mais que tout à coup depuis 10 ans à la lecture de quelques personnes s'asseoir il faut que ça la devienne la première cause mondiale de l'univers de la souffrance extrême auquel on pourrait rien faire du tout et que des personnes l'aurait dit l'aurait écrit,

Je suis contente d'être dans des conditions je sais pas lesquelles depuis une quinzaine d'années et je pense que ça va encore durer jusqu'à mon décès peut-être une trentaine d'années, comme je l'ai déjà indiqué, et justement pour continuer d'apporter mon éclairage à des personnes qui sont concernées par tout ça, puisque je peux le faire justement en ayant pas eu jusqu'à présent besoin de consulter, ect, comme ça pour le moment je ne suis concernée par aucun de ces sujets, et je trouve que ça me permet d'avoir un point de vue particulier ou plusieurs points de vue d'ailleurs, et justement qui n'a absolument rien à voir avec tout le travail qui est fourni par des personnes dans toutes ces thématiques, puisque je vais prendre un exemple aussi du coup une personne m'avait dit depuis 15 ans tu es asperger comme moi ou tu es surdoué comme moi ou tu es autiste comme moi, ect, et selon sa définition et son point de vue et son parcours et ainsi de suite, en fait je lui apporte rien du tout de positif depuis 15 ans bon bah on est pareil on va déprimer et on va avoir la flemme de tel truc puisque cette personne aurait un point de vue négatif c'est pas la peine d'aller faire du vélo de toute façon c'est nul c'est pas la peine d'aller s'asseoir dans un parc pour bouquiner puisque ça n'est pas possible c'est nul et on s'est déjà que ça ne va apporter aucun bien-être, ce qui fait qu'à un moment donné ça me semble le scénario probable on va mourir tous les deux à la maison ?

Et comme ça je retrouve toutes les thématiques que je pouvais penser depuis ma naissance comme ça ça sera les thématiques auxquelles je pense et donc avec des bouquins de personnes qui ont eu un parcours dramatique et ensuite avec du bonheur dedans et dont on ne sait pas si ce sont des personnes qui sont concernées par ces sujets,

Et donc avec le fait pour moi-même me mettre des phrases tout simple puisque en quelque sorte avec des personnes tout le monde est surdoué depuis 50 ans a passé un test et les scientifiques ils ont dit personne ne sera heureux et comme ça fait partie comme pour d'autres personnes de mon histoire et des actualités de mon histoire on va tous aller bêtement au fur à mesure vers un suicide collectif,

Et donc moi faire des je sais pas quoi entre la secte Moon du passé et le liquide vaisselle moumoune, enfant de la pub tout ça moi j'aime bien,

Et je pense que tout ça se place et je viens de l'oublier tout ça se place oui dans le fil le bénéfice des rencontres entre surdoués, et donc le bénéfice vient on va faire une secte Moune et sans ironie aucune parce que j'ai la flemme de faire la vaisselle, dans mon esprit c'est pas possible et en tous les cas c'est pas possible non plus que ça soit l'image qui soit diffusé le profil qui soit diffusé d'un autiste d'un autiste asperger d'un surdoué et ainsi de suite puisque dans ce cas c'est totalement le condamné ne lui parlez pas normalement puisque de toute façon il ne saura jamais parler ne lui adressez pas la parole c'est inutile il va pas comprendre ce que vous dites et c'est pas la peine de faire un sourire à un surdoué puisque il est condamné à être malheureux.

Et ce n'est pas du tout un discours scientifique, et de tous les intervenants dans tous ces domaines, et avec le fait que depuis 50 ans je peux dire et d'autres personnes à des personnes je vois que tu l'as vraiment difficile mais c'est pas une raison pour toi-même et pour les autres aussi par exemple justement avec les autres ça peut être des bouffées d'air à l'intérieur ou à l'extérieur ou avec ce qu'il est possible de faire justement ce que je vois du coup de mon recul de 50 ans et de 10 ans, et par exemple par rapport à des enfants bulles qui souffre dedans ou des petits autistes qui souffrent pour certains dans leur cerveau et dans leur corps, de mon point de vue je vois le tableau aussi 10 personnes se trouvent autour ce qui me rejoint d'ailleurs sur un point s'il y a plus de 40 ans ce monsieur avait dit à ma mère et donc en ce qui concerne votre fille il faut la mettre au congélateur tout de suite en rentrant puisque de toute façon...

albino  sunny

Merci à toutes les personnes qui cherchent avec ou sans moi.

C'était très éprouvant mais comme je l'ai indiqué à plusieurs reprises si c'était à refaire je referai exactement la même chose et encore plus vite. Wink
par *SoSûre*
le Lun 6 Mar 2023 - 18:18
 
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Sujet: 09/2013.09/2023. La Dyszième. Retire les mains de tes doigts. Et ton nez de tes pieds.
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Le dernier mot...

Et Carence Lente, A Illuminé Rare Eclairage, Notifiification tendancieuse
TENDANCIEUSE
par vue exceptionnelle
le Jeu 2 Mar 2023 - 10:20
 
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Sujet: Le dernier mot...
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Merci aux "vrais intelligents"....

@Montvallon : merci infiniment pour cet éclairage, j'étais passée à côté de l'essentiel !

Mp3 a écrit:
Bah c’est normal, tu restes humaine même si tu es une vraie intelligente. (Je rigole, je trouve cette distinction en elle-même complètement inepte.)


Tu m'as volé les mots de la bouche ou quoi, on dirait moi Mort de rire  non non ah mais non la distinction est très sérieuse et c'est tout l'objet du fil : qui sont les vrais intelligents ? Que font-ils ? Que mangent-ils ?

A côté, j'ai répertorié les faux intelligents, les vrais cons, il y en a un qui s'est qualifié de faux con ici. L'enquête est en cours.

Et le faux con a pris son envol magistralement Arrow
par Invité
le Mer 18 Jan 2023 - 22:17
 
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Sujet: Merci aux "vrais intelligents"....
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A quoi Pensez Vous à cet instant ?

Nation d'hypocrites.
"la publication des IPS des lycées donne un éclairage supplémentaire sur le visage aristocratique de notre système éducatif".
par Wich
le Jeu 12 Jan 2023 - 9:47
 
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Sujet: A quoi Pensez Vous à cet instant ?
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Mon avis sur Raymonde Hazan et formalisation de sa pensée

J'avais écrit ça fin 2013, quand j'étais dans ma période "Hazan" :

long message:

J'ai laissé les fautes d'orthographe d'origine.
par persntm
le Jeu 12 Jan 2023 - 5:08
 
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Sujet: Mon avis sur Raymonde Hazan et formalisation de sa pensée
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Perdu après les résultats du WISC V

Juchri13 a écrit:
Nous avons fait passer le Wisc V à notre fils de 10 ans pour l'aider au quotidien et mieux le comprendre.
Nous avons tout d'abord détecté une hyper sensibilité, et en creusant le sujet nous sommes arrivés à se poser la question du HPI.
Pas de problème scolaire, il a appris à lire tout seul en maternelle, ils se pose 1000 questions/heure, langage très soutenu mais pas d'ennui en classe ou autre, c'est plus le côté social qui est difficile : assez exclusif, se sent en décalage, beaucoup de conflits avec ses camarades car il est rejeté, passions peu communes qu'il vit à 200%, ... et autres qu'ont fait que nous voulions comprendre son fonctionnement pour l'aider.
[...]
Nous avons l'impression que ce test ne nous a servi à rien, que tout se rapporte uniquement à ses compétences pour l'école et rien qui puisse nous donner des pistes pour son quotidien.
[...]
Lors de l'entretien oral la neuro psy nous a uniquement présenté les chiffres, qui pour nous qui n'y connaissons rien en la matière ne nous apprennent pas grand chose, et nous a dit que tout allait bien, pas de suivi à faire ou quoi que ce soit. Nous lui avons indiqué que tout ca était flou pour nous, que nous étions frustrés de ne pas apprendre plus que ce que l'on savait déjà, mais que sur son rapport écrit, qu'elle n'avait pas encore fait lors de l'entretien, nous en saurions plus, ce serait plus clair, mais en vain. :-(
Nous en sommes à nous demander pourquoi l'avons nous fait tester ! et nous en sommes aujourd'hui au même point.


D'après ce que vous rapportez, on dirait que seul le fonctionnement cognitif de votre enfant a été exploré, à partir d'une hypothèse de HPI que vous avez émise, c'est ça ? Vous êtes déçus de l'absence d'éclairage que cela apporte sur les difficultés qu'il rencontre. Ces difficultés ne se situant pas au niveau cognitif, mais à un niveau relationnel et émotionnel, c'est assez logique.  
Ne serait-il pas préférable maintenant de reprendre une démarche plus classique, consistant à aller consulter une psychologue pour faire le point sur les difficultés de votre enfant, et voir avec elle comment avancer sur ces sujets : bilan portant sur les aspects émotionnels et relationnels, quelques séances de suivi pour y voir plus clair et l'aider, etc.  
Là, on dirait vraiment que c'est vous qui avez décidé de la mesure à prendre ("le faire tester"), plutôt que de solliciter l'avis d'une professionnelle sur ce qui était possible face aux questionnements que vous aviez.
par Gigi
le Sam 24 Déc 2022 - 12:11
 
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Sujet: Perdu après les résultats du WISC V
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Pourquoi les bleus ont perdu au Qatar en 2022 ?

Abracadaboum a écrit:Question bête.

Pourquoi l'équipe de France a perdu en finale de coupe du monde de la FIFA, Qatar 2022 ?

J'ai aussi ma réponse (qui vaut ce qu'elle vaut) mais d'après "vous", quelle est la cause principale de la défaite "des bleus" ?
Et accessoirement, cerise sur le gâteau, comment y remédier à l'avenir ?

Voilà.
Merci de votre éclairage.



comme l écrit Tigrou, la finale a été perdue par les Français aux tirs au but.
parce que les Français ont une équipe jeune.
l Argentine avait dans cette compétition la moyenne d âge la plus élevée : 27 ans et 9 mois.
pour les tirs au but, l âge et donc l expérience du stress particulier du tir au but, est souvent un gage de réussite.

sinon, un proverbe dit que les Argentins sont des italiens qui parlent espagnol...  Very Happy  j ai trouvé que les attaquants argentins avaient quand même fait beaucoup de cinéma et qu en même temps le jeu des Argentins était plutôt "dur".
(L'immigration en provenance d'Italie a été considérable: près de 3 millions de personnes de 1857 à 1940, soit 45% du total des étrangers venus s'installer en Argentine. En 1895, plus de 12% de la population était italienne, on surnommait ces immigrés les Tanos , de Napolitanos).

pour y remédier : dans 4 ans, ils seront très bien ces jeunes.

(sinon des amis francais partis danser le tango en Argentine se sont vu conseiller par leurs amis argentins de se faire passer pour des Belges le jour de la finale... et ce n était pas une plaisanterie)
par isadora
le Mar 20 Déc 2022 - 3:15
 
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Sujet: Pourquoi les bleus ont perdu au Qatar en 2022 ?
Réponses: 27
Vues: 1398

QI et testostérone

Abracadaboum : Merci pour l'éclairage ! (et les sources)
par toutestpossible
le Ven 16 Déc 2022 - 17:22
 
Rechercher dans: Travaux de recherche sur la douance
Sujet: QI et testostérone
Réponses: 23
Vues: 1473

nouveau parmis vous

Bonjour et bienvenue. Impatient de recevoir ton éclairage.
par RonaldMcDonald
le Jeu 24 Nov 2022 - 11:43
 
Rechercher dans: Présentations (nouveaux venus, anciens venus,...)
Sujet: nouveau parmis vous
Réponses: 4
Vues: 282

L'insertion durable des zèbres en entreprise est-elle possible ?


Je félicite Seskap pour son éclairage sur la question.
par Jean-Claude Inconvenant
le Mer 12 Oct 2022 - 16:35
 
Rechercher dans: Emploi, parcours professionnel
Sujet: L'insertion durable des zèbres en entreprise est-elle possible ?
Réponses: 123
Vues: 12979

Une photo par jour, thème totalement libre !

Éclairage  - Rechercher P1120393

2021:07:02 10:06:25  f/5,6  1/80 sec.  ISO 200  47,5 mm
Alors j’avoue que les photos datent d’avant que Inazuma soit dispo dans Genshin Impact et que lors du traitement j’ai trouvé plein de similitudes cheloues haha. Bon là par contre c’est le pire éclairage de la Terre.
https://artofpropaganda.bandcamp.com/track/wir-ertrunkenen-epilog
par Maël
le Dim 18 Sep 2022 - 17:00
 
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Sujet: Une photo par jour, thème totalement libre !
Réponses: 310
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Mon livre

Didier Dalvissen a écrit:Chose promise - sur un autre fil - chose due.
Voici un extrait du livre : le chapitre 7 en entier.
Si ça vous rappelle fortement quelque chose, on s'est peut-être croisé un jour...

Bonne lecture !

Didier Dalvissen - Candide chez les surdoués - Chapitre 7 a écrit:

7. Rencontre du premier type venu


    Ma rencontre avec d’autres surdoués officiels (j’en ai déjà rencontré par le passé, mais je ne savais pas que j’en étais, je ne savais pas qu’ils en étaient, et je ne savais même pas que ça existait !) va se faire via un forum sur le thème de la surdouance. Surprenants débuts virtuels ! La première réponse que je reçois est du genre rentre-dedans, peu empreinte de la bienveillance attendue. J’ai l’habitude des discussions sur les forums qui dégénèrent et finissent en pugilat de masse, avec mots fleuris et saillies sarcastiques de part et d’autre. Oui, sur les forums « normaux », mais dans le cas présent, je pénètre dans le monde merveilleux des surdoués, des gens comme moi, gentils, compréhensifs, ouverts, accueillants, bienveillants... Je garde mon calme, l’individu en question est peut-être mal luné aujourd’hui. Je ne vais pas en rester là et décide de me rendre à la rencontre hebdomadaire en vigueur à l’époque, à savoir une sortie dans une espèce de troquet des quartiers populaires du nord de la capitale qui tient lieu de salon tous les dimanches à partir de 20 h.
    L’endroit est surprenant et inattendu pour ce genre de rencontre, en même temps qu’adulé par les habitués pour son ambiance : un bar qui s’étale tout en longueur sur une largeur de vitrine, où l’on se frotte dès qu’on se croise au niveau du comptoir, avec de minuscules toilettes maculées de signes et d’inscriptions diverses situées dans la cave et accessibles moyennant contorsions entre deux fûts de bière et trois piles de cagettes de bouteilles de sodas, et tout au fond une salle d’au plus quinze mètres carrés sans aucune ouverture sur l’extérieur, dont le mobilier usé par les siècles est vaguement composé de quelques banquettes hétéroclites, chaises cassées, tables bancales et poufs éventrés, à l’éclairage insignifiant et l’aération absente, bref ce que d’aucuns appelleraient un cloaque, un antre glauque, un décor digne des films les plus sombres de Jean-Pierre Jeunet, entre la maison de l’épouvante et le taudis ouvrier du début de l’ère industrielle, mais où j’ai pourtant vu s’entasser jusqu’à vingt personnes assises les unes à côté des autres, allongées ou appuyées contre un mur, au milieu de pintes de bière et restes de pizza que le patron, en cheville avec un « artisan » du coin, autorisait à pénétrer dans son établissement contre pourcentage pour que ses hôtes puissent se sustenter.
    Le contraste est des plus saisissants : d’un côté la fine fleur de l’intelligence, de l’autre la grossièreté d’un bouge périurbain. Comme si le raffinement de l’intellect avait besoin de fumier pour se développer, à l’instar d’un nénuphar qui pour éclore doit plonger ses racines dans la vase et la merde... Peut-être ai-je mal évalué le lieu. Il correspond finalement à l’état d’esprit de cette tranche de la population qui semble avoir fait sien le slogan, comme souvent tout groupuscule rejeté pour son particularisme : pour vivre heureux, vivons cachés. Certes, mais pourquoi vivre dans la sueur, l’obscurité, la promiscuité, le bruit, ce qui est un comble pour des êtres qui ne cessent de mettre en avant leur hypersensibilité et leur intolérance à toutes formes de nuisances sensorielles, alors qu’il y a quantité d’endroits plus agréables dans la capitale ? Au fond (au fond du bar surtout !), je ne vais pas tarder à découvrir une autre vérité bien décevante : les surdoués ressemblent fort dans leurs us et coutumes à l’immense majorité de la population ! Ils raffolent des mêmes choses aussi peu raffinées que les bitures à la Kro et le remplissage d’estomac à coups de Mc Do, et le Saint-Graal du surdoué lambda diffère en fin de compte assez peu de celui de l’homme de la rue : un bon happy hour pour se murger de cinq à sept. Qu’importe la bouteille pourvu qu’on ait l’ivresse, surtout quand elle est  bon marché...
    Je ne suis pas adepte de ce genre de lieu. Mais je n’ai pas le choix et j’estime que le plus important est pour l’instant la rencontre avec les « miens ». Je pénètre dans le bar, me faufile jusqu’au fond en me frottant à quelques ventres mous et autres parties charnues de l’anatomie humaine, et me voilà ! Des petites grappes d’individus sont en pleine discussion ici ou là. La plupart jettent un coup d’œil à mon attention et répondent à mon salut avec un large sourire semblant signifier : « Je ne te connais pas, mais tu es le bienvenu. » Il n’en faut pas plus pour que je m’abstienne de faire demi-tour et me sente même presque comme chez moi. Restant silencieusement dans l’entrée quelques minutes, comme à l’interface entre deux mondes, mi-spectateur passif d’une scène nouvelle et pleine de promesses, mi-ethnologue sur le qui-vive découvrant une tribu inconnue, j’examine la pièce en détaillant chaque élément de « décoration », je hume l’atmosphère, et surtout j’observe les « miens ». Un nouveau venu passe derrière moi et me tend la main pour se présenter. Le dialogue fabuleux qui s’en suit a de quoi ébranler le plus sûr de lui des individus pas trop sûrs d'eux :
    « Bonsoir. Hervé.
      – Bonsoir. Didier.
      – Enchanté.
      – Enchanté. »
    Puis Hervé tourne les talons et fait le tour de la pièce pour saluer les convives. Ici une simple poignée de mains, là il claque la bise, un peu plus loin donne une accolade, une tape dans la main ou un check à l’américaine. Je crois je ne reparlerai pas de la soirée à Hervé ; je crois même ne jamais lui avoir reparlé. Nouvelle vérité qui s’abat sur moi comme une masse : les rencontres éphémères et superficielles existent bel et bien aussi dans le monde des surdoués. Je vais chercher un soda au comptoir et reviens m’asseoir à une place libre. Je salue mes voisins et mes voisines. Oui, point positif au moins : il y a des femmes ! Je ne l’ai pas encore dit, mais c’est là une autre motivation qui m’a poussé à chercher les « miens » : faire des rencontres avec la gent féminine. Allions dans l’allégresse le plaisir et la nécessité !

    Mes premières conversations – souvent les dernières aussi ! – avec les nouvelles personnes croisées au cours des prochains mois seront toujours similaires : « Et toi, comment as-tu découvert que ‘tu en étais’ ? » Rapidement, je constate que le sujet de conversation principal dans ces rencontres est centré sur la douance, bref que les discussions qui ont lieu dans la savane tournent autour du zèbre : cela semble plutôt normal a priori. Je vais mettre un peu de temps à comprendre qu’il y a pire : la plupart des gens, surtout les nouveaux venus comme moi, sont incapables dans les premières semaines d’éviter le sujet, ou d’y revenir inlassablement à un moment ou un autre. Nous versus les autres ! Ces sorties « dans la vie réelle », traduction de l’anglais In Real Life qu’on abrège en IRL pour distinguer le virtuel du réel, s’apparentent à une gigantesque thérapie collective perpétuelle dont les principaux animateurs ont pour nom Kro, Despé et Bud ! Combien de fois vais-je raconter mon histoire ?
      « Et toi, comment t’as découvert ?
      – Blablabla... vie pas ordinaire... blablabla... décalage... blablabla... bouquin sur les surdoués... fait tilt... test... surprise !!!
      – Ouais, pareil ! »

    Pareil, mais pas complètement non plus. J’ai réussi à dégager trois grands types de storytelling : les gosses qui ont eu une enfance dorée dans la douance parce que leur précocité a été repérée bien avant l’âge adulte ; d’autres racontent que c’est à l’occasion de séances avec un psy pour traiter des troubles divers comme la dyslexie, un mal-être ambiant voire une sévère dépression, que ce dernier, un peu plus au fait du sujet que les autres, leur aurait suggéré qu’ils étaient surdoués et que tous leurs problèmes venaient de là ; la troisième race, dont je fais partie, a erré pendant plusieurs décennies avant de crier Eurêka ! un beau matin en lisant un bouquin. Les premiers, quand on n’en fait pas partie, on a tendance à les mettre de côté car on pense qu’ils n’ont pas souffert. Ce qui les ferait bondir, bien sûr, car des gamins précoces ayant morflé, il y en a toujours eu des palanquées ! Mais quand on appartient aux deux autres groupes, et qu’on a fondu en larmes pendant des jours en se lamentant parce qu’on croyait avoir perdu la moitié de sa vie, il devient difficile de pardonner d’être malheureux à ceux qui le savent depuis toujours. C’est con cette attitude aussi, mais c’est courant...



Bien

Je veux dire bien il est temps pour moi de faire une critique de ce texte

Il y a une certaine chaleur dans ce texte

Tu aimes manger ?

Tu aimes la bonne chaire avoue, le bon vin

Il y a un "aller vers l'autre", même s'il n'est pas dénué d'appréhension qui se traduit par quelques étonnements un peu trop marqués

Il y a ce constat un peu triste d'êtres à part tout en ayant dramatiquement les mêmes besoins que la masse dont ils sont ou se sentent exclus : des êtres comme tout le monde

*bonne chère

Qui dénote le sentiment de lèse de la masse envers ces gens justifiant à leurs yeux robotisés une mise à l'écart, pour leur pardonner d'exister

Bien !

14/20.
par Invité
le Sam 27 Aoû 2022 - 16:08
 
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Sujet: Mon livre
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Mon livre

Chose promise - sur un autre fil - chose due.
Voici un extrait du livre : le chapitre 7 en entier.
Si ça vous rappelle fortement quelque chose, on s'est peut-être croisé un jour...

Bonne lecture !

Didier Dalvissen - Candide chez les surdoués - Chapitre 7 a écrit:

7. Rencontre du premier type venu


    Ma rencontre avec d’autres surdoués officiels (j’en ai déjà rencontré par le passé, mais je ne savais pas que j’en étais, je ne savais pas qu’ils en étaient, et je ne savais même pas que ça existait !) va se faire via un forum sur le thème de la surdouance. Surprenants débuts virtuels ! La première réponse que je reçois est du genre rentre-dedans, peu empreinte de la bienveillance attendue. J’ai l’habitude des discussions sur les forums qui dégénèrent et finissent en pugilat de masse, avec mots fleuris et saillies sarcastiques de part et d’autre. Oui, sur les forums « normaux », mais dans le cas présent, je pénètre dans le monde merveilleux des surdoués, des gens comme moi, gentils, compréhensifs, ouverts, accueillants, bienveillants... Je garde mon calme, l’individu en question est peut-être mal luné aujourd’hui. Je ne vais pas en rester là et décide de me rendre à la rencontre hebdomadaire en vigueur à l’époque, à savoir une sortie dans une espèce de troquet des quartiers populaires du nord de la capitale qui tient lieu de salon tous les dimanches à partir de 20 h.
    L’endroit est surprenant et inattendu pour ce genre de rencontre, en même temps qu’adulé par les habitués pour son ambiance : un bar qui s’étale tout en longueur sur une largeur de vitrine, où l’on se frotte dès qu’on se croise au niveau du comptoir, avec de minuscules toilettes maculées de signes et d’inscriptions diverses situées dans la cave et accessibles moyennant contorsions entre deux fûts de bière et trois piles de cagettes de bouteilles de sodas, et tout au fond une salle d’au plus quinze mètres carrés sans aucune ouverture sur l’extérieur, dont le mobilier usé par les siècles est vaguement composé de quelques banquettes hétéroclites, chaises cassées, tables bancales et poufs éventrés, à l’éclairage insignifiant et l’aération absente, bref ce que d’aucuns appelleraient un cloaque, un antre glauque, un décor digne des films les plus sombres de Jean-Pierre Jeunet, entre la maison de l’épouvante et le taudis ouvrier du début de l’ère industrielle, mais où j’ai pourtant vu s’entasser jusqu’à vingt personnes assises les unes à côté des autres, allongées ou appuyées contre un mur, au milieu de pintes de bière et restes de pizza que le patron, en cheville avec un « artisan » du coin, autorisait à pénétrer dans son établissement contre pourcentage pour que ses hôtes puissent se sustenter.
    Le contraste est des plus saisissants : d’un côté la fine fleur de l’intelligence, de l’autre la grossièreté d’un bouge périurbain. Comme si le raffinement de l’intellect avait besoin de fumier pour se développer, à l’instar d’un nénuphar qui pour éclore doit plonger ses racines dans la vase et la merde... Peut-être ai-je mal évalué le lieu. Il correspond finalement à l’état d’esprit de cette tranche de la population qui semble avoir fait sien le slogan, comme souvent tout groupuscule rejeté pour son particularisme : pour vivre heureux, vivons cachés. Certes, mais pourquoi vivre dans la sueur, l’obscurité, la promiscuité, le bruit, ce qui est un comble pour des êtres qui ne cessent de mettre en avant leur hypersensibilité et leur intolérance à toutes formes de nuisances sensorielles, alors qu’il y a quantité d’endroits plus agréables dans la capitale ? Au fond (au fond du bar surtout !), je ne vais pas tarder à découvrir une autre vérité bien décevante : les surdoués ressemblent fort dans leurs us et coutumes à l’immense majorité de la population ! Ils raffolent des mêmes choses aussi peu raffinées que les bitures à la Kro et le remplissage d’estomac à coups de Mc Do, et le Saint-Graal du surdoué lambda diffère en fin de compte assez peu de celui de l’homme de la rue : un bon happy hour pour se murger de cinq à sept. Qu’importe la bouteille pourvu qu’on ait l’ivresse, surtout quand elle est  bon marché...
    Je ne suis pas adepte de ce genre de lieu. Mais je n’ai pas le choix et j’estime que le plus important est pour l’instant la rencontre avec les « miens ». Je pénètre dans le bar, me faufile jusqu’au fond en me frottant à quelques ventres mous et autres parties charnues de l’anatomie humaine, et me voilà ! Des petites grappes d’individus sont en pleine discussion ici ou là. La plupart jettent un coup d’œil à mon attention et répondent à mon salut avec un large sourire semblant signifier : « Je ne te connais pas, mais tu es le bienvenu. » Il n’en faut pas plus pour que je m’abstienne de faire demi-tour et me sente même presque comme chez moi. Restant silencieusement dans l’entrée quelques minutes, comme à l’interface entre deux mondes, mi-spectateur passif d’une scène nouvelle et pleine de promesses, mi-ethnologue sur le qui-vive découvrant une tribu inconnue, j’examine la pièce en détaillant chaque élément de « décoration », je hume l’atmosphère, et surtout j’observe les « miens ». Un nouveau venu passe derrière moi et me tend la main pour se présenter. Le dialogue fabuleux qui s’en suit a de quoi ébranler le plus sûr de lui des individus pas trop sûrs d'eux :
    « Bonsoir. Hervé.
      – Bonsoir. Didier.
      – Enchanté.
      – Enchanté. »
    Puis Hervé tourne les talons et fait le tour de la pièce pour saluer les convives. Ici une simple poignée de mains, là il claque la bise, un peu plus loin donne une accolade, une tape dans la main ou un check à l’américaine. Je crois je ne reparlerai pas de la soirée à Hervé ; je crois même ne jamais lui avoir reparlé. Nouvelle vérité qui s’abat sur moi comme une masse : les rencontres éphémères et superficielles existent bel et bien aussi dans le monde des surdoués. Je vais chercher un soda au comptoir et reviens m’asseoir à une place libre. Je salue mes voisins et mes voisines. Oui, point positif au moins : il y a des femmes ! Je ne l’ai pas encore dit, mais c’est là une autre motivation qui m’a poussé à chercher les « miens » : faire des rencontres avec la gent féminine. Allions dans l’allégresse le plaisir et la nécessité !

    Mes premières conversations – souvent les dernières aussi ! – avec les nouvelles personnes croisées au cours des prochains mois seront toujours similaires : « Et toi, comment as-tu découvert que ‘tu en étais’ ? » Rapidement, je constate que le sujet de conversation principal dans ces rencontres est centré sur la douance, bref que les discussions qui ont lieu dans la savane tournent autour du zèbre : cela semble plutôt normal a priori. Je vais mettre un peu de temps à comprendre qu’il y a pire : la plupart des gens, surtout les nouveaux venus comme moi, sont incapables dans les premières semaines d’éviter le sujet, ou d’y revenir inlassablement à un moment ou un autre. Nous versus les autres ! Ces sorties « dans la vie réelle », traduction de l’anglais In Real Life qu’on abrège en IRL pour distinguer le virtuel du réel, s’apparentent à une gigantesque thérapie collective perpétuelle dont les principaux animateurs ont pour nom Kro, Despé et Bud ! Combien de fois vais-je raconter mon histoire ?
      « Et toi, comment t’as découvert ?
      – Blablabla... vie pas ordinaire... blablabla... décalage... blablabla... bouquin sur les surdoués... fait tilt... test... surprise !!!
      – Ouais, pareil ! »

    Pareil, mais pas complètement non plus. J’ai réussi à dégager trois grands types de storytelling : les gosses qui ont eu une enfance dorée dans la douance parce que leur précocité a été repérée bien avant l’âge adulte ; d’autres racontent que c’est à l’occasion de séances avec un psy pour traiter des troubles divers comme la dyslexie, un mal-être ambiant voire une sévère dépression, que ce dernier, un peu plus au fait du sujet que les autres, leur aurait suggéré qu’ils étaient surdoués et que tous leurs problèmes venaient de là ; la troisième race, dont je fais partie, a erré pendant plusieurs décennies avant de crier Eurêka ! un beau matin en lisant un bouquin. Les premiers, quand on n’en fait pas partie, on a tendance à les mettre de côté car on pense qu’ils n’ont pas souffert. Ce qui les ferait bondir, bien sûr, car des gamins précoces ayant morflé, il y en a toujours eu des palanquées ! Mais quand on appartient aux deux autres groupes, et qu’on a fondu en larmes pendant des jours en se lamentant parce qu’on croyait avoir perdu la moitié de sa vie, il devient difficile de pardonner d’être malheureux à ceux qui le savent depuis toujours. C’est con cette attitude aussi, mais c’est courant...
par Didier Dalvissen
le Jeu 25 Aoû 2022 - 22:31
 
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Sujet: Mon livre
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L’AurREthEau GRahfF

Shadow Boxeur a écrit:Bonsoir Raconte des salades,

il est heureux que toute à l'heure je me sois retenu de répondre au début de ce fil !
Je t'aurais écrit un truc en mode dizotografik en te questionnant sur tes motivations.

Ta dernière réponse m'éclaire un peu plus et me détourne de mes questionnements qui ont pour le coup une réponse.

Je me demandais si Raconte des salades racontait des salades....Si elle (je ne me trompe pas ?) avait un sincère questionnement sur les conséquences de la baisse des niveaux de lecture et d'écriture, ou si elle était juste outrée de voir infliger à son regard "de cour" la bassesse des classes inférieures.

D'où la moquerie de ton message qui paralit d'unesco etc Crying or Very sad




Eclairage / cette semaine je suis allé dans une calanque facilement accessible pour les quartiers nord de Marseille, pas les meilleurs quartiers.

Euphémisme. C'est une honte d'avoir des quartiers pareils en France, et d'autant plus avec les quartiers sud juste en face. (j'ai de l'ascendance là-bas, et des quartiers nord, Saint-Mauront pour la moitié de celle-ci. D'après ma grand-mère, c'était ni plus ni moins la misère pour eux, mais les ouvriers avaient un niveau de vie correct, meilleur qu'aujourd'hui (petite maison, ils partaient pas en vacances mais quelques sorties, et ça allait. A deux, on pouvait avoir une voiture facilement). C'était il y a 50 ans, et d'après elle, ça s'est encore dégradé, les ouvriers vivent moins bien)

J'ai écouté une petite bande, une douzaine, filles et garçons de toutes origines. Pas un français de louis le grand, c'est clair. Mais quelle vie, quels jeux avec la langue, quels détournements de la langue pour l'adapter à leur génération et leur contexte !

Oui, c'est naturel, et c'est peut-être réjouissant...
MAIS
Les concours, le bac, etc etc., ça se rédige en français standard. Et par rapport à ça, ils sont désavantagés par rapport aux jeunes des classes moyennes et au-dessus.
Alors quoi, il faut les encourager à pratiquer leur mode d'expression même à l'école, et leur mentir, leur cacher la vérité des rapports de domination de classe? Ceux qui décident du standard, c'est pas eux. Si on tait la vérité parce qu'ils sont talentueux dans leur domaine non reconnu, on les envoie se faire tondre la laine sur le dos, et pour toute leur vie. Si on fait du rap en cours parce que c'est soi-disant leur milieu, faudra pas oublier qu'à Jeanson-de-Sailly ils font du Molière, et qu'ainsi ils renforcent encore leurs capitaux scolaire et culturel largement supérieurs. Donc soit, on met les bouchées doubles pour eux, en leur inculquant une forme de culture étrangère que leur famille n'a pas, soit on les abandonne en les berçant de mensonges (auxquels ils ne croient d'ailleurs peut-être pas, j'en sais rien, mais on essaie de le leur faire croire (ça je le sais: "l'école de la confiance", "égalité des chances", "méritocratie"... Je sais pas qui y croit), soit on fait la révolution pour la disparition des classes, pour la fin des cultures légitimes et illégitimes
par Raconte des salades
le Mar 2 Aoû 2022 - 11:49
 
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Sujet: L’AurREthEau GRahfF
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L’AurREthEau GRahfF

Bonsoir Raconte des salades,

il est heureux que toute à l'heure je me sois retenu de répondre au début de ce fil !
Je t'aurais écrit un truc en mode dizotografik en te questionnant sur tes motivations.

Ta dernière réponse m'éclaire un peu plus et me détourne de mes questionnements qui ont pour le coup une réponse.

Je me demandais si Raconte des salades racontait des salades....Si elle (je ne me trompe pas ?) avait un sincère questionnement sur les conséquences de la baisse des niveaux de lecture et d'écriture, ou si elle était juste outrée de voir infliger à son regard "de cour" la bassesse des classes inférieures.

Je crois avoir la réponse.

Il y a des questions derrière la lecture et l'écriture, nombreuses. Pas sûr de comprendre quel est précisément ton questionnement.
Si c'est "chercher la faute à qui ?", mais je ne crois pas, cela ne me semble pas mener à grand chose.

Eclairage / cette semaine je suis allé dans une calanque facilement accessible pour les quartiers nord de Marseille, pas les meilleurs quartiers. J'ai écouté une petite bande, une douzaine, filles et garçons de toutes origines. Pas un français de louis le grand, c'est clair. Mais quelle vie, quels jeux avec la langue, quels détournements de la langue pour l'adapter à leur génération et leur contexte !

L'OIF...à mon avis tu vas travailler qu'avec des vieux...repaire pantoufle pour recaser les anciens hauts fonctionnaires ou politicards.
Moi je dis ONICEF et/ou ONU, langue, écriture, lecture à l’international.
Ils ont de beaux programmes, et une éthique de recherche encore assez propre et indépendante (du peu que j'en sais), en étant ouvert à tous les profils, tant que tu fais tes preuves et le taf.
par Shadow Boxeur
le Lun 1 Aoû 2022 - 23:55
 
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Sujet: L’AurREthEau GRahfF
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Du désir d'être aimé(e)

But that's the question, comment qu'on change !
En tout cas celle que je veux explorer.
Et quand on veut. .. on peut....enfin, il paraît. ...
Merci de ton approche Laelia qui met d'autres mots sur le sujet, un autre éclairage.
Tiens en pensant a ton poney, je pense a la philosophe dont j'ai parlé avec son traité pour les grands émotifs. ...dans son dernier chapitre elle explique comment le chien qu'elle a a recueilli lui a donné une grande leçon de philo (elle est docteure en philosophie) ! 😊
par Shadow Boxeur
le Dim 17 Juil 2022 - 21:55
 
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Sujet: Du désir d'être aimé(e)
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Pourquoi les couples échouent ?

Je partage cet article qui apporte un éclairage social sur l'échec des couples. Pour nourrir la réflexion voire adoucir le ressentiment : Je vois le psy car mon conjoint refuse d'en voir un
par myriade
le Jeu 30 Juin 2022 - 7:40
 
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Sujet: Pourquoi les couples échouent ?
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Le Vidbaiting, vous connaissez ? Prenez-y garde, il devient fréquent et redoutable ... INFORMEZ-VOUS !

Amateur de reportages sur les bricolages et réalisations en DIY (do it yourself), je suis tombé sur une vidéo qui illustre parfaitement une des techniques de base du Vidbaiting.

Mais d'abord, c'est quoi le "vidbaiting" ?
Le terme est encore peu connu du public, mais les "stratèges commerciaux" le connaissent bien.
Baiting peut se traduire par "appâtage", vid étant un raccourci pour vidéo.
En bref, un vidbaiting, c'est une vidéo faite pour appâter ceux qui la regardent.

Les appâter ? Mais vers quoi ?
Soit vers de la pub, directement insérée dans la vidéo, soit vers une chaîne vidéo (youtube, facebook...)ou un site via une inscription que le spectateur est tenté de faire.
Il peut aussi avoir un but moins évident : récupérer des adresses (soit adresses mail, soit adresses sur réseaux sociaux, notamment facebook), afin de procéder, dans un second temps, à des envois ciblés , par exemple de pub. C'est d'ailleurs la plupart du temps cette deuxième option qui est le fondement d'un vidbaiting.

Généralement, un vidbaiting se repère par le fait que la vidéo semble crédible, mais qu'à l'analyse, elle se révèle bidonnée, truquée, ou passant sous silence des éléments important.  Il faut toutefois que l'ensemble reste plausible, de façon à ce que les spectateurs n'aient pas trop envie de faire preuve d'esprit critique et soient bluffés par ce qu'ils voient.
Mais attention : il existe aussi des vidéos totalement "véridiques" qui sont également des appâtages. Notamment pour susciter de l'audience et engranger des royalties. A chacun de se faire son opinion.

Dans le vidbaiting que je vais vous proposer de visionner, tout est crédible, plausible, possible.
Mais une analyse un peu raisonnée amène à découvrir le pot aux roses.
La vidéo dure environ 25mn, et se regarde sous facebook (conseil : la regarder sur un ordi et pas sur un téléphone).
Mon analyse figure en spoiler après le lien, je vous suggère de ne la lire que lorsque vous aurez visionné.
Et je serai curieux de savoir si, parmi ceux qui regarderont et me liront, s'en trouvent certains qui se seraient laissé prendre  

La vidéo se trouve ici ===>  VIDBAITING WOODWORK 2.0 SOUS FACEBOOK
Le sujet ? Un type, isolé dans les montagnes sans électricité, construit une turbine pour générer son courant domestique.


Analyse sommaire de la vidéo:


Il reste évident que décoder une telle vidéo nécessite quelques connaissances techniques, et donc que son décodage n'est pas à la portée de tous.
Il reste cependant une leçon à en tirer : avant de souscrire à une chaîne vidéo (youtube, facebook....) soyez bien conscients des risques que vous prenez
par Mentounasc
le Lun 27 Juin 2022 - 5:36
 
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Sujet: Le Vidbaiting, vous connaissez ? Prenez-y garde, il devient fréquent et redoutable ... INFORMEZ-VOUS !
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Enquête sur « la pratique physique et sportive des enfants et adolescents identifiés à Haut Potentiel Intellectuel en France »

Bonjour,

Enseignant d’Education Physique et Sportive, je mène une recherche dans le cadre de mon cursus en Sciences Sociales au sein du département STAPS de l’Université Gustave Eiffel de Champs-sur Marne.

Sous la direction de Mme Cécile COLLINET, Professeur des Universités, cette étude, basée sur une démarche de recherche hybride combinant une méthode d’analyse quantitative (questionnaire) associée à une exploration de nature qualitative (entretiens), porte sur « la pratique physique et sportive des enfants et adolescents identifiés à Haut Potentiel Intellectuel en France ». Elle montrera comment se construit et s’effectue le parcours d’Activité Physique et Sportive des sujets identifiés à HPI au cours de leur enfance et adolescence, tout en prenant en compte leurs possibles spécificités, ainsi que les influences personnelles et interpersonnelles résultant de leur identification. Cela permettra d’apporter un éclairage sur la manière dont ces groupes de personnes se constituent, se développent et trouvent une place au sein de notre société, et en particulier pour les enfants dans le domaine sportif. Cela pourrait faciliter en quelque sorte leur reconnaissance et leur « acceptation » sociale, tout en apportant une meilleure connaissance aux professionnels de santé et éducatifs les encadrant, et par la même, influer sur les politiques éducatives menées en faveur de ce public particulier.

Si vous êtes parent d’enfant(s) identifié(s) à HPI et résidant en France, je vous sollicite afin de renseigner un questionnaire en ligne dont la durée de complétion, pour chaque enfant concerné, varie de 5 à 10 minutes.

Lien relatif au questionnaire : http://193.50.159.112/ehpietpratiques_2nn/EHPI%20et%20pratiques%20sportives.html

Je vous remercie pour le temps que vous voudrez bien consacrer à ce questionnaire totalement anonyme, et dont les données récoltées seront uniquement utilisées à des fins statistiques.

N’hésitez pas à partager :-)

Nicolas MENGUY
Université Gustave EIFFEL
par NicolasEPS
le Sam 25 Juin 2022 - 22:51
 
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Sujet: Enquête sur « la pratique physique et sportive des enfants et adolescents identifiés à Haut Potentiel Intellectuel en France »
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«Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard

22/06/2022

Deux semaines ont passées, deux semaines sans fait marquant, deux semaines…
J’évoquais la soumission et la nécessité de révolte.
Eh bien, il y a eu deux semaines de soumission. Bien entendu, la soumission ne fut pas intégrale. Je n’ai cédé à aucune injonction publicitaire, je n’ai pas acheté d’alcool fort, pas plus de tabac d’ailleurs – ceux là sont sortis de ma vie, pour le premier moins de deux mois, pour le second quasiment dix ans. Je concède d’avoir regardé la télévision.
Pour dire la réalité, la soumission a pris la forme de la routine. Pourtant, ce soir en quittant mon lieu de travail, je me suis mis à écrire dans ma tête. La plupart des gens parlent dans leur tête, les épuisés de solitude se parlent à haute voix, moi j’écris dans ma tête pour pouvoir parler… Ne cherchez pas, c’est compliqué. Je vous expliquerai peut-être un jour.
Il faut avouer qu’il y a de nombreux habitants dans ma tête. C’est organisé un peu comme un tribunal. Il y a en premier lieu, un Panthéon de personnes m’ayant marqué affectivement. Ils sont sagement et souvent silencieusement assis dans l’assemblée, très attentifs. Puis, il y a un procureur particulièrement disert, maître dans l’argumentation irréfutable, passant régulièrement en revue toutes les avanies, les lâchetés, les démissions, les mollesses, les renoncements, les avilissements et même les moments de révolte, de sauvegarde. Il est beau comme un militaire, visage acéré, svelte, droit, sa manche droite se termine par un index levé, désignant les cieux, source absolue de tout justice. Son argumentation repose sur les verbes en « -oir » et en « -oire ». Falloir, devoir, savoir, croire, … cette tribu d’injonctions moralisantes que je perçois comme insaisissables, à la fois état, à la fois action mais qui désigne un Ordre. J’apprécie la paix, je supporte la règle de vie commune, mais l’ordre ! L’ordre est soumission, la réflexion est désobéissance. Réfléchir c’est déjà désobéir.
Je suis très proche de Michel Deleuze sur ce thème. Je préfère la fuite créatrice à la soumission trahison. Dans un film patrimonial (que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître sans compter qu’en plus il est en noir et blanc… rédhibitoire !), "La traversée de Paris", il y a une scène monologue de Jean Gabin dans un bistrot populaire pendant l’Occupation Hitlérienne (je répugne à la facilité de dire allemande). Gabin termine sa tirade pleine de verve et d’énergie par un « salauds de pauvres ». Ces termes m’ont longtemps choqué, jusqu’à ce que je comprenne que la pauvreté désignait l’état mental induite par la soumission.
Mais revenons à mes « encéphaliens ». Il y a donc le tenant de l’ordre, face auquel mon avocat tente par moment de sauver ma dignité. Son argument principal : les accords toltèques et particulièrement le quatrième : faire de son mieux. Mon avocat n’est pas un ténor du barreau. Mal fagoté, rasé d’à peu près (quoique désormais ce soit une marque de virilité – moins en bas plus en haut, la mode…), une tâche rebelle sur sa chemise, des ourlets de pantalon pour le moins artisanaux, des chaussures de prétendue randonnée fatiguées et poussiéreuses. Il se tient toujours un peu de biais. Alors je l’aide. Tout y passe : la jeunesse isolée, les décès, les déracinements, les laminages de personnalité, les mises au rebus, les accusations, les… « Vous voyez, Monsieur le Juge, mon client est plus victime que coupable ».
Parce qu’il y a un juge. Mais il reste silencieux. Les délibérations de La Cour ne sont jamais publiées, les amendes et condamnation jamais prononcées… « Affaire suivante ! ».

Donc j’écrivais à moi-même.

Hier au soir, j’envisageais de finir le démontage de ma serre-véranda.
A cette étape, il faut une contextualisation. N’ayant pas de racine, je fais comme les escargots, je transporte ma maison sur mon dos. Dans ma maison : - il y a des instruments de cuisine en hommage à ma grand-mère (qui n’était pas ma grand-mère, ne cherchez pas, c’est compliqué. Je vous expliquerai peut-être un jour). - il y a la collection de tasses touristiques de ma mère (dont les deux petits cartons émettent à chaque mouvement des sons de vaisselle brisée et que je refuse d’ouvrir pour ne pas avoir à jeter ces reliques). – il y a mes livres dont une large part de l’œuvre de Simenon car son univers correspond approximativement au temps où mon père était mon père, à Paris et dans le Nord de la France mais aussi mes livres de science-fiction que je déménage consciencieusement depuis cinquante ans. – Mais aussi et bien plus compliqué à faire suivre, il y a mes plantes.
En 1976, soit désormais plus de quarante-six ans à ce jour, dans le jardin du building où mon père, ma belle-mère et ma demi-sœur (Ne cherchez pas, c’est compliqué. Je vous expliquerai peut-être un jour) vivaient à Kinshasa, je pris quelques boutures. J’avais dix-sept ans et le jardin, les plantes m’ont toujours plu. Mon grand père (qui était lui mon vrai grand père et qui l’est resté – Ne cherchez pas …) avait son petit potager en banlieue parisienne. Je n’ai jamais jardiné avec lui, ce devait être son jardin secret probablement. J’admirai pourtant les haricots à rames, les salades, les pieds de cèleri, et d’oseille, la haie de cassis et groseille mêlés et trois arbres : un cerisier, un griottier et un prunier Reine Claude. Plus tard, vivant avec mes prétendus parents en Afrique au Congo, nous avions ce qui est convenu de nommer de la domesticité. Notamment un boy jardinier. Je crois qu’il s’appelait Antoine. J’avais une dizaine d’années. Et je passais de longs moments avec lui, de même avec Jean le boy cuisinier. Finalement, à postériori, je porte encore la marque de ces deux hommes.
Mais revenons en 1976. Des boutures ramenées en dehors de tout certificat sanitaire, il n’est resté rapidement qu’un hibiscus. Et il a tout subi, il a résisté à tout : l’internat à Genève, les études à Montpellier, la suite à Reims puis Paris et enfin Toulon, au total plus de vingt-cinq déménagements. Cette variété d’hibiscus est à fleur rose mais l’essentiel est qu’il a exactement la forme des hibiscus de Polynésie, ce qui est introuvable en Europe où ne sont disponibles que des cultivars.
A cet hibiscus sont venus s’agréger au gré des saisons, des voyages, des cadeaux, des chapardages (respectueux des plantes) dans les jardins botaniques, … près d’une centaine d’espèces et deux cents pots environ - peut-être plus en fait...

Le moment de la retraite va correspondre pour moi à une très nette réduction de mon contexte matériel, géographique et en premier lieu immobilier. J’ai toujours mal gagné ma vie, n’ai jamais été pingre et me suis trouvé à faire des investissements immobiliers à contrecourant des embellies dont la plupart ont profité. Pour couronner ce parcours matériellement peu glorieux, un divorce a fini par ratisser le pécule et la maison prétendue familiale (Ne cherchez pas, c’est compliqué. Je …).
Pour faire court, si j’arrive à me loger dans un deux pièces en immeuble, ce sera le maximum. Évidemment, mes « bienaimées » ne pourront m’accompagner. Ma maison doit rétrécir ! Les plantes sont des organismes vivants et comme tout jardinier, il est de ma responsabilité de leur donner un cadre de vie le plus adapté. Il y a une logique : nous ne sommes pas propriétaires de la vie, quelque forme qu’elle prenne, simplement transmetteur, messager.  Alors, en anticipation, j’ai décidé de les donner et non les abandonner. En m’y prenant à l’avance, je donne à des personnes qui en prendront sincèrement soin et les feront leur. Les donner, donc, mais aussi de démonter les installations électriques pour les suppléments d’éclairage, les étagères à clairevoie. C’est ce que j’ai commencé hier soir et avait prévu de continuer ce soir.

Mais c’était sans compter avec la session du tribunal qui s’est déroulé inopinément en fin de journée.
Je voulais en fait vous relater la teneur des débats. Alors ce sera pour une suite… ou la suite de la suite…

Vive la liberté de la pensée.
par Ours de la MAZ
le Mer 22 Juin 2022 - 22:32
 
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Sujet: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Réponses: 499
Vues: 17649

Questions Banjo

Waouh ! Merci pour cet éclairage ! Smile)
Avec grand plaisir pour jouer ensemble, mais je ne suis qu'un piètre joueur de guitare balbutiant !
Je peux t'accompagner de quelques accords simples.
Sinon tu pourrais me dire où trouver un open back dont je préfère le son "étouffé" au son "brillant" du résonateur ? Merci.
J'aime boucou le son de Noah Cline Wink
par Arnaud1
le Sam 11 Juin 2022 - 19:10
 
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Sujet: Questions Banjo
Réponses: 30
Vues: 3251

C'est quoi le Qi ?

Wich a écrit:
comme les jeunes réfugiés ukrainiens, tous des brutes en maths

... on a eu les Iraniens à une époque...

Je suis d'accord qu'il n'y a pas d’égalité de QI entre les classes sociale, là où je ne te suis pas c'est qd tu dis "Pour autant, bien que réduite, la migration existe encore un peu. Mais elle se réduit aussi faute de combattants, j'en ai peur."...
Pour pouvoir affirmer ça il faudrait comparer les taux de reussite des hqi issue des milieux modeste et aisée ainsi que les taux de reussite des QI faible issues de ces mêmes milieux.
Là on pourrait avoir un éclairage sur l'effet du QI vs l'effet de la classe sociale d'origine sur la reussite.


Bon, j'essaie de m'y retrouver. Entre les pseudos confondus, abrégés ou pas cités du tout. Donc, dans ce message, Wich cite RonaldMcDonald : des passages de deux messages différents, que je remets ici en spoiler histoire de tenter d'y comprendre quelque chose à cette conversation (au fait, merci de m'avoir expliqué pour la mention de quelqu'un qui ne participe pas à la conversation Smile ) :

Messages cités:

Finalement, j'ai juste cité le message qui n'est pas visible sur cette page.

Je ne trouve pas ton message sans pitié ou horrible, RonaldMcDonald.
par viknaborzi
le Lun 30 Mai 2022 - 1:20
 
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Sujet: C'est quoi le Qi ?
Réponses: 294
Vues: 12631

C'est quoi le Qi ?

RonaldMcDonald a écrit:comme les jeunes réfugiés ukrainiens, tous des brutes en maths

... on a eu les Iraniens à une époque...

Je suis d'accord qu'il n'y a pas d’égalité de QI entre les classes sociale, là où je ne te suis pas c'est qd tu dis @RonaldMcDonald: "Pour autant, bien que réduite, la migration existe encore un peu. Mais elle se réduit aussi faute de combattants, j'en ai peur."...
Pour pouvoir affirmer ça il faudrait comparer les taux de reussite des hqi issue des milieux modeste et aisée ainsi que les taux de reussite des QI faible issues de ces mêmes milieux.
Là on pourrait avoir un éclairage sur l'effet du QI vs l'effet de la classe sociale d'origine sur la reussite.
par Wich
le Dim 29 Mai 2022 - 19:46
 
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Sujet: C'est quoi le Qi ?
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QI 128 mais HP pour la Psy

Enihpled a écrit:Je me demande si dans l'entretien anamnestique ma psy ne s'est pas posé la question de l'autisme parce qu'à un moment elle m'a demandé si les interactions sociales me fatiguaient et je me suis exclamée "AH OUI !!" (et ça venait du fond du cœur !!! ). Et je me demande même maintenant si, à la restitution, elle n'a pas voulu éliminer aussi cette piste pour expliquer L'IVT bas... Elle m'a re-demandé si ça me fatiguait parce que je ne comprenais pas les interactions ou si c'est parce que je ne me sentais pas à l'aise en société mais c'est plutôt la seconde réponse pour moi.

D'ailleurs au contraire je dirais que je suis trop lucide sur les différentes interactions et j'ai du mal à faindre de ne pas voir ce qui se joue parfois sous mes yeux dans les relations interpersonnelles des gens qui m'entourent 🙈 Le reste du temps le plus souvent les discussions autour de moi m'ennuient profondément ???? (*merci le smartphone même si des fois ça doit paraître franchement malpoli vu de l'extérieur). De toutes façons quand je fais une phrase de plus de 5 mots j'ai l'impression d'avoir perdu tout le monde autour de moi et de passer pour une idiote ou une allumée 🤔 Donc je me tais et au mieux j'écoute ou au pire je décroche (souvent je décroche) 🙄

Donc si j'essaie de résumer ton propos : toi non plus tu ne rentres pas pile poil dans toutes les cases existantes 🙃J'espère surtout que tous les éléments de compréhension que tu as obtenu t'ont aidé à mieux vivre ta singularité ?

Pour ma part c'est ce que j'espère. Chaque personne est unique mais je sens que pour moi la compréhension c'est la clé pour être ok avec moi même ????

Les interactions peuvent être fatigantes parce qu'on décrypte consciemment et qu'à la longue on sature. Ce n'est pas forcément ne pas comprendre dans l'absolu.

Je ne crois pas de mon côté que ça m'ait aidé ou apporté un éclairage précieux. Plus tard, quand j'ai tenté d'expliquer, ça n'a toujours donné que des méprises. Je suis très négatif à ce sujet, alors j'évite de communiquer cela sur ce fil Smile

La compréhension, oui, mais sans creuser trop loin, à mon idée.
par viknaborzi
le Mar 24 Mai 2022 - 8:15
 
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Sujet: QI 128 mais HP pour la Psy
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Wisc v interprétation résultats

Merci beaucoup pour le temps que vous avez consacré à me répondre c'est très sympa. J'aurai voulu pouvoir vous répondre plus rapidement, mais j'ai eu une semaine très chargée et je ne voulais pas vous répondre "à l'arrache"  Embarassed

Raconte des salades, merci pour tes conseils, effectivement je vais essayer de voir au delà de l'étiquette et du QI, sachant qu'il se situe quand même dans une fourchette je vais essayer d'en tenir compte. Le seul truc qui peut parfois me gêner et j'ai déjà eu le cas avec des médecins que consultent mes autres enfants quand ils me demandent si dans la famille il y a des HP, je répondrai "oui mais non" lol.
Quand à ses "lacunes" (IMT et plus particulièrement IVT) je vais regarder comment l'aider à les améliorer, peut être que j'ouvrirai un nouveau sujet sur ce thème si je trouve rien de satisfaisant.

Topsy Turvy, j'ai effectivement posé la question si elle suspectait un TDA, et la réponse a été négative.

isadora a écrit:
Guen84 a écrit:
Il a été a deux doigts de pas pouvoir le passer car le matin du jour j il était encore en boule dans son lit une demi heure avant car il etait apparemment fatigué mais passons sur ce détail car au final il y a été.



cette phrase me touche profondément. il me semble que personne ne devrait passer un test en étant roulé en boule avant d'y aller. je me demande ce que vaut le résultat du test avec une anxiété à ce niveau. spontanément, je dirais : rien. mais je ne suis pas psy !

je ne comprends pas trop le parcours médical : LE psychiatre envisage que ton fils soit HP, demande un test (ou suggère ? parce que passer un test n'est pas anodin et pas gratuit non plus) et en fait, c'est UNE psy qui fait passer le test ? et la conclusion est "mi-figue-mi-raisin". les deux psys discutent-ils entre eux ? se connaissent-ils ? LA psy a-t-elle été recommandée par LE psychiatre ?

ce que je ressens à la lecture de la phrase, c'est que ton fils n'avait pas envie d'y aller, et qu'au final, le test n'apporte pas d'éclairage sur la phobie scolaire, n'est-ce pas ? ni sur l'anxiété ?

je m'interroge sur le cheminement du psychiatre qui lui fait faire un lien entre phobie scolaire et HP.

il y a plein d'autres raisons à la phobie scolaire, qui n'est pas une phobie (cf Topsy dans le sujet ci-dessous), notamment le harcèlement scolaire. tu trouveras peut être des éléments qui peuvent t'éclairer dans le topic :

https://www.zebrascrossing.net/t42929-phobie-scolaire#1887760

en tout cas, ce qui est clair, c'est que ton fils est très intelligent. c'est cela qu'il doit retenir, c'est le côté positif de cette expérience.

(Revol est un charmeur, j'ai eu la chance de le rencontrer, j'ai encore un souvenir prégnant de son regard bleu et de son sourire  Embarassed )


Effectivement les conditions n'était pas terrible, j'étais dégouté, mais avec le délai (2 mois et demi j'ai pas osé annuler) et au final selon la psy cela s'est bien passé.

En fait le psychiatre qui suit mon fils a demandé un bilan afin de ne pas partir dans tous les sens car il suspectait peut être certains troubles qu'il aurait réussi à compenser jusqu'en 5eme mais que la ca ne devenait trop dur et qu'il faisait peut être a cause de ca une sorte de burn out. Celle ci ne faisant pas ce genre de test on s'est tourné vers une psy habilité et qui a l'habitude d'en passer. Le psychiatre a d'ailleurs dit que le compte rendu était bien fait.
Au final pas de trouble trouvé si ce n'est la forte hétérogénéité qui selon la psy pourrait éventuellement causer un mal être, car entre ce que son intelligence est capable de réaliser et sa capacité à le réaliser il y aurait une grosse différence et donc génèrerait de la frustration et une mauvaise estime de soi (effectivement il se trouve nul).
Elle préconise un suivi psycho pour soigner le trouble anxieux et un aménagement de son emploi du temps pour continuer a aller au collège.

Merci pour ton lien sur la phobie scolaire, j'irai jeter un œil. Pas de harcèlement pour lui. Malheureusement je connais pas mal la situation car j'ai 3 enfants scolarisés et c'est le 3eme a souffrir de ca... la première a réussi a y retourné après un an et demi d'école a la maison, lui c'est le n°2 et ma 3eme est en CNED règlementé depuis novembre... tous suivi par psychiatre, (seul lui a été testé par contre) j'avoue que je me demande ce que j'ai fais pour en arriver la, c'est pas normal...  Neutral

nikko76 a écrit:La situation de ton fils trouve un écho incroyable à celle que j'ai connue il y a maintenant  plus de 30 ans : phobie scolaire à l'entrée en 6 ème (grosse anxiété de séparation, puis refus anxieux de l'école qui m'a conduit d'abord à l'école à la maison, puis en hopital psychiatrique à l'entrée en 5 ème...)  J'avais obtenu à l'époque le même QI que ton fils : 127... Les psys avaient expliqué à mes parents qu'en raison de l'anxiété le résultat global était sous estimé, et évoqué l'opportunité qu'il y aurait eu à me faire sauter une classe si j'avais été moins anxieux. Peu importe donc que ton fils ait 125, 130 ou 135 : il est très certainement HP...  L'IAG est à retenir en priorité ; IMT et IVT sont plus secondaires. Ils participent au bon fonctionnement de l'intelligence mais ne sont pas l'intelligence au même titre que le sont les indices verbaux et non verbaux, représentés par l'IAG.


Merci pour ton expérience, effectivement il y a beaucoup de points communs !

Edel, merci beaucoup pour ton message privé, très intéressant, je ne peux malheureusement pas t'y répondre car je n'ai pas accès aux mp, il me faut 5 messages postés ce qui n'est pas encore le cas, désolé !
par Guen84
le Ven 20 Mai 2022 - 18:38
 
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Sujet: Wisc v interprétation résultats
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Wisc v interprétation résultats

Guen84 a écrit:
Il a été a deux doigts de pas pouvoir le passer car le matin du jour j il était encore en boule dans son lit une demi heure avant car il etait apparemment fatigué mais passons sur ce détail car au final il y a été.



cette phrase me touche profondément. il me semble que personne ne devrait passer un test en étant roulé en boule avant d'y aller. je me demande ce que vaut le résultat du test avec une anxiété à ce niveau. spontanément, je dirais : rien. mais je ne suis pas psy !

je ne comprends pas trop le parcours médical : LE psychiatre envisage que ton fils soit HP, demande un test (ou suggère ? parce que passer un test n'est pas anodin et pas gratuit non plus) et en fait, c'est UNE psy qui fait passer le test ? et la conclusion est "mi-figue-mi-raisin". les deux psys discutent-ils entre eux ? se connaissent-ils ? LA psy a-t-elle été recommandée par LE psychiatre ?

ce que je ressens à la lecture de la phrase, c'est que ton fils n'avait pas envie d'y aller, et qu'au final, le test n'apporte pas d'éclairage sur la phobie scolaire, n'est-ce pas ? ni sur l'anxiété ?

je m'interroge sur le cheminement du psychiatre qui lui fait faire un lien entre phobie scolaire et HP.

il y a plein d'autres raisons à la phobie scolaire, qui n'est pas une phobie (cf Topsy dans le sujet ci-dessous), notamment le harcèlement scolaire. tu trouveras peut être des éléments qui peuvent t'éclairer dans le topic :

https://www.zebrascrossing.net/t42929-phobie-scolaire#1887760

en tout cas, ce qui est clair, c'est que ton fils est très intelligent. c'est cela qu'il doit retenir, c'est le côté positif de cette expérience.

(Revol est un charmeur, j'ai eu la chance de le rencontrer, j'ai encore un souvenir prégnant de son regard bleu et de son sourire  Embarassed )
par isadora
le Mer 11 Mai 2022 - 0:40
 
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Sujet: Wisc v interprétation résultats
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Aménagement Kangoo allongé en camping-car

63cm sans dossier, les dossiers et coussins : épaisseur 10cm


La suite ....

Batterie auxilliaire pour la glacière électrique l'éclairage au dessus de la table et divers accessoires.

Le fil + de l'alimentation se débranche pour une utilisation véhicule à l'arrêt.

Éclairage  - Rechercher P89l

La glacière électrique fermée ....

Éclairage  - Rechercher 0qyk

ouverte :

Éclairage  - Rechercher 670m

L'interrupteur en bas à droite sert à l'alimentation de la glacière par la batterie auxiliaire.
par Alastor
le Mar 26 Avr 2022 - 17:05
 
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Sujet: Aménagement Kangoo allongé en camping-car
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Les Intelligences multiples (Howard Gardner) et test QI WAIS-IV

Je propose un autre éclairage, centré sur Eric Kandel, pape des neurosciences.
Les travaux de Kandel et de ses collaborateurs sur [l'aplysie] ont montré, notamment, qu'une stimulation tactile répétée produisait une libération décroissante de neurotransmetteurs dans un neurone sensoriel, phénomène appelé habituation. Ces travaux de recherche ont permis de comprendre davantage les mécanismes moléculaires et cellulaires de l'apprentissage et de la mémorisation.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Eric_Kandel


"La perfection nait de la pratique"

Si j'associe cette phrase à ce pourquoi Kandel a marqué les esprits, je vois l'aplysie.

Éclairage  - Rechercher Slide2-l

Sensitization en 52'', pas besoin de comprendre l'anglais :



Éclairage  - Rechercher 006634arf001n

logico-mathématique + kinesthésique + interpersonnel + naturaliste

Dent pétée
par Topsy Turvy
le Mar 22 Mar 2022 - 20:43
 
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Sujet: Les Intelligences multiples (Howard Gardner) et test QI WAIS-IV
Réponses: 37
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A quoi Pensez Vous à cet instant ?

Un éclairage horrible à chaque fois. Cela me fait plisser les yeux en plus.
par Opossum
le Dim 27 Fév 2022 - 23:45
 
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Sujet: A quoi Pensez Vous à cet instant ?
Réponses: 984
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Bout d'rime

Au delà du Voyage
Par dessus les Cieux
Ponctuent l'Eclairage
A tes jours bien Peureux !

Isotopes
Conflits
Clope
Périls
par vue exceptionnelle
le Sam 26 Fév 2022 - 14:02
 
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Sujet: Bout d'rime
Réponses: 456
Vues: 34255

Brèves de Labo

C'est presque effrayant comme les évolutions techniques accélèrent. Je n'ai pas de réticences particulière vis-à-vis de la technique, mais je crains qu'on perde des savoirs généraux et assez stables au profits de savoirs très pointus et plus vulnérables, en médecine comme ailleurs.

Anyway...

Découverte accidentelle appuyée par des résultats expérimentaux antérieurs sur rongeurs et expériences de mort imminente :
Trad rapide a écrit:Une relecture de la vie : Que se passe-t-il dans notre cerveau lorsque nous mourons ?
Les neuroscientifiques ont enregistré l'activité d'un cerveau humain mourant et découvert des schémas rythmiques d'ondes cérébrales au moment de la mort, similaires à ceux qui se produisent pendant le rêve, le rappel de la mémoire et la méditation. Aujourd'hui, une étude publiée dans la revue Frontiers apporte un nouvel éclairage sur le rôle organisationnel que pourrait jouer le cerveau pendant la mort et propose une explication aux souvenirs de vie vifs dans les expériences de mort imminente.

Les résultats remettent en question notre compréhension du moment exact où la vie prend fin.

"Nous avons mesuré 900 secondes d'activité cérébrale autour du moment de la mort et nous nous sommes attachés à étudier ce qui se passait dans les 30 secondes précédant et suivant l'arrêt du cœur", a déclaré le Dr Ajmal Zemmar, neurochirurgien à l'université de Louisville (États-Unis), qui a organisé l'étude.

"Juste avant et après l'arrêt du cœur, nous avons constaté des changements dans une bande spécifique d'oscillations neuronales, appelées oscillations gamma, mais aussi dans d'autres comme les oscillations delta, thêta, alpha et bêta."

Les oscillations cérébrales (plus communément appelées "ondes cérébrales") sont des schémas d'activité cérébrale rythmique normalement présents dans les cerveaux humains vivants. Les différents types d'oscillations, dont le gamma, sont impliqués dans les fonctions cognitives élevées, telles que la concentration, le rêve, la méditation, la récupération de la mémoire, le traitement de l'information et la perception consciente, tout comme celles associées aux flashbacks de mémoire.

"En générant des oscillations impliquées dans la récupération de la mémoire, le cerveau pourrait jouer un dernier rappel des événements importants de la vie juste avant notre mort, similaire à ceux rapportés dans les expériences de mort imminente", a spéculé Zemmar. "Ces résultats remettent en question notre compréhension du moment exact où la vie se termine et génèrent d'importantes questions ultérieures, comme celles liées au moment du don d'organes."

Une source d'espoir

Si cette étude est la première du genre à mesurer l'activité cérébrale en direct pendant le processus de mort chez l'homme, des changements similaires dans les oscillations gamma ont déjà été observés chez des rats maintenus dans des environnements contrôlés. Cela signifie qu'il est possible que, pendant la mort, le cerveau organise et exécute une réponse biologique qui pourrait être conservée entre les espèces.

Ces mesures sont toutefois basées sur un seul cas et proviennent du cerveau d'un patient qui avait subi une blessure, des crises et un gonflement, ce qui complique l'interprétation des données.
[...]
https://blog.frontiersin.org/2022/02/22/what-happens-in-our-brain-when-we-die/

Le papier :
Enhanced Interplay of Neuronal Coherence and Coupling in the Dying Human Brain
Raul Vicente, Michael Rizzuto, Can Sarica, Kazuaki Yamamoto, Mohammed Sadr, Tarun Khajuria, Mostafa Fatehi, Farzad Moien-Afshari, Charles S. Haw, Rodolfo R. Llinas, Andres M. Lozano, Joseph S. Neimat and Ajmal Zemmar
Front. Aging Neurosci., 22 February 2022 | https://doi.org/10.3389/fnagi.2022.813531
par Topsy Turvy
le Jeu 24 Fév 2022 - 9:14
 
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Sujet: Brèves de Labo
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Bonjour tout l'monde

Bonjour et bienvenu!
Je flâne ici depuis peu pour tenter moi aussi de comprendre ce qui se cache sous les zébrures...
En tout cas, tu as l'air très positif quant à ce nouvel éclairage et à ses perspectives. Cool! Smile
par MyLa
le Mar 22 Fév 2022 - 18:43
 
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Sujet: Bonjour tout l'monde
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