Comment vivez-vous la periode des fêtes ?

Hello,
Je ne sais pas si c'est la bonne section pour parler de cela, mais je me décide après avoir tourné un moment sur le forum.

Depuis que j'ai découvert l'existence du troupeau, j'accepte un peu plus ma différence et je m'affirme un peu plus en tant que tel. J'ai pris de nouvelles habitudes. Le problème c'est que je me distance aussi des autres, et aussi de ma famille que je ne supporte plus.
J'ai toujours cru que c'était moi le canard noir, mais maintenant je sais que je ne vois juste pas le monde, la vie comme les autres.
Loin des croyances de ma famille, je me mets en conflit avec eux. Je ne peux plus supporter leur fermeture d'esprit, leur manque d'intelligence, leur besoin de reconnaissance et d'avoir raison, leur paroles superficielles, etc.

Arrivant aux fêtes, je n'ai pas du tout envie de fêter quoi que ce soit. Je n'ai plus envie de faire semblant d'être heureuse de partager ce repas qui n'a aucun sens. Si vraiment Jésus existait et a fait tout ce qui est dit, on est bien loin d'appliquer ses paroles.
Tous ces chrétiens qui se disent croire en tant de choses mais qui partagent un repas de riche tranquillement au chaud, entourés de ses proches. En quoi cela est-il chrétien ?

Je suis pommée et je ne sais quoi faire. Aller à ce repas de Noël, me fermer pour faire plaisir et éviter de blesser mes parents, qui ne comprendrait pas tout cela ou être (j'essaie depuis deux jours d'atteindre des personnes "responsables" pour donner de mon temps pour des personnes seules ou pauvres)

Est-ce que la zébritude qui me fait cela ? Ou rien à voir ? Pour vous cela se passe comment ?
Vos propos me seraient d'une grande aide.
Merci d'avance.

Bon ben apparement, je ne suis pas comprise ici non plus.
Je me sens vraiment seule...

Tellement le cauchemar, surtout cette année.Quoique l'année dernière, c'était pas mal non plus !
Pas envie d'en parler du coup, juste là pour te rassurer, tu n'es pas la seule.

J'adore faire la fête.

Pour moi toutes les réunions de famille, c'est quelques heures d'ennui profond assurées. Alors Noël, c'est juste pareil mais en plus long. Encore quand on était gamins y'avait les cadeaux pour nous occuper...

...

Doit-on se forcer ? Ou faire ce qu'on a besoin ?
Conflit des loyautés....

Lophophora a écrit:Pour moi toutes les réunions de famille, c'est quelques heures d'ennui profond assurées. Alors Noël, c'est juste pareil mais en plus long. Encore quand on était gamins y'avait les cadeaux pour nous occuper...

C'est exactement ça....

Bof...
De plus en plus difficile d'années en années...
Pour moi, la corvée commence quand il faut se bouger pour la chasse aux cadeaux... Et préparer les repas de fête... Je ne vois que le côté obligations alors que je n'ai qu'une magistrale envie : m'isoler et prendre du temps pour me retrouver...et souffler ( si j'y arrive!)
Heureusement j'ai des enfants qui eux ont très envie d'ouvrir leurs cadeaux et partager de bonnes choses, alors ça me pousse à "assurer" encore une fois ce Noël.
Je suis absolument mécréante, alors dieu dans tout ça...

Bonjour Coeurdekohai

Tu n'es pas seule dans ce ressenti,porter un masque ce jour là je connais et comme tous les ans je ferai semblant.
Heureusement ,que l'arrivée de petits bouts de vie remette les pendules à l'heure tous n'est pas blanc ni noir.
Il faut apprendre à jongler et composer avec ces émotions et accepter que les autres soient différents pour ce dire que la valeur de notre coeur est née de toutes ces personnes qui nous entourent.

Ton action auprès de personnes seules et démunies t'apportera énormément et tu porteras un regard neuf sur toi et autrui.
Je travaille ce jour là auprès de personnes malades c'est un choix qui me permet de faire exister l'amour inconditionnel qui est dans mon coeur il n'y a pas de masque et quand je vois ma famille après je leur dit tout simplement que mon choix correspond à ce que je suis et que si tout un chacun savait partager ce jour là sans ce regarder le nombril noel ne serait plus une corvée et un gouffre pour leur porte feuille,sa calme égo

Il y aurait tant à dire encore, ma pensée zébrée t'accompagne au moins soit sure que ce jour l'a je serais pas loin de ton état d'esprit.

Période à gerber. Dépenses ostentatoire, relations factices, surabondance de bouffe, de fric, de faux, ... Bon je me calme.
Pour ma part j'ai résolu la question je fête pas Noel, je fête pas Nouvel An; mais je symbolise la fin d'un cycle par une veillée le jour du solstice d'hiver.
Pas de cadeaux, pas de grosse bouffe, juste quelques amis et beaucoup de partage. Les enfants ont très bien accepté cela. Il faut dire qu'on est pas croyants. Mais si on l'était je pense que j'aurai été encore plus en colère.
Donc t'es pas seule ...
Aller: courage et bonne humeur.

Je le vis comme une épreuve, une grosse corvée à réaliser pour que ma fille n'en soit pas privée. Ouf, le plus gros est passé, sans compter que ca coûte. Quant aux parents, j'ai résolu la question: puisqu'il n'y a ni dialogue ni amour, à quoi ca rimerait, à part les conforter dans l'idée fallacieuse qu'ils seraient des parents normaux et aimants? Je n'y vais plus. Ca reste un fort acte de "rébellion", surtout pour eux. Un appel à une relation plus vraie - même si je sais qu'il ne sera jamais entendu. Noël est aussi je pense un rituel de renforcement de la valeur famille, à l'américaine - avec "punition" pour ceux qui la récusent. Cette fameuse "magie de Noël" serait le bien-être qu'on ressent à céder au consensus et à s'aimer en famille malgré toutes les horreurs. Ceux qui ne le peuvent pas vivent un temps d'inconfort, c'est prévu par le rite. Heureusement, c'est passager. Courage à tous.

C'est une période que j'ai toujours vu arriver avec une angoisse infinie, une envie de cryogénisation pour me réveiller le 2 janvier. Rien que d'y penser maintenant (on est en juillet), ça me remonte. Je crois que les "fêtes" de fin d'année cristallisent absolument tout ce qui nous fait défaillir et cogiter, puisque le monde tel qu'il ne nous plaît guère, ce jour-là, est tiré dans tous ses excès.
ALors je pense qu'il faut feinter si on ne peut fuir. Un bon blindage mental. Eviter, calculer, bref tout faire pour calmer le jeu. En ce qui me concerne, lorsque j'ai passé Noël avec ma compagne (voire dans sa famille), j'étais beaucoup plus calme.

Ce n'est pas une angoisse comme certains semblent le décrire, mais ça reste un moment pénible que je fuis depuis des années. Du moins, Noël qui est "en famille". Le jour de l'an qu ise fête plutôt avec des copains est généralement une soirée sympa, même si le fameux moment de minuit et des nombreux SMS/coups de fil de bonne année est un irritant très puissant.

Pour en revenir à Noël, ca doit faire 25 ans que je ne le fête plus à 2-3 exceptions que je n'ai pu éviter. Quelques fois, je le passais avec un pote (zébré qui s'ignore ou qui s'en fiche) et qui était comme moi, on jouait au PC, on discutait ou on regardait des séries. Sinon, je le passais devant mon propre PC, à jouer, sur des forums ou à mater des séries.

noël est une fête inutile, je suis totalement d'accord. Tout comme pâques, et autres fêtes Chrétiennes. non sérieux, ça fait 2 ans que je tape des crises d'angoisse à table à cause de l'abondance de bouffe aux repas, tout ce gras qui déborde , toute cette viande immonde ( je suis végétarienne et la viande me répulse plus que tout au monde je crois), tout ces gens qui bouffent qui bouffent qui bouffent, qui rient fort... Tout le gaspillage, tout les cadeaux, la société de consommation gonflée à bloc, les Maîtres du Monde qui s'en mettent plein les poches pendant que des clodos crèvent sous les ponts.

Non. Je hais les fêtes. Je hais les trucs de famille.

Je hais, tout comme vous, la période des fêtes, du moins dans tous ce qu'elle génère de surconsommation absurde (même si, dans ma famille, cela reste très mesuré), et cette manière de fêter pour fêter, ça m'irrite.

Par contre je suis surpris de cette quasi unanimité pour ce qui est de l'ennui en famille. Personnellement, j'ai longtemps cherché un aspect positif à toute cette mascarade, et j'ai fini par trouver que le simple fait de retrouver ma famille pouvait être un argument très recevable ! Tout dépend du contexte familial de chacun évidemment, mais je ne pensais pas être le seul à apprécier revoir ma famille, même pour des mauvaises raisons...

Avec quelques amis très proches, à discuter jusqu'à pas d'heure... c'est le bonheur !

Salut!
Je suis nouvelle sur le forum et je me retrouve dans ce que vous dites, ça fait du bien de ne pas être si bizarre que ça en n'aimant pas les fêtes de Noël! Ca me paraît tellement hypocrite, soit disant une fête chrétienne où tout le monde ne pense qu'à soi et à son estomac! Dès le mois de novembre ma mère me dit"on va manger quoi à Noël?" c'est pathétique! Moi j'adore jouer avec mes enfants, je leur fait leur repas préféré; parfois c'est juste des céréales et du lait! on discute, on ne se couche même pas plus tard! J'ai de la chance, moi j'ai déménagé loin de ma famille...

Tiens, intéressant, ce sujet.

Je vais passer pour une tarée peut-être, mais j'aime bien la période des fêtes. Peut-être parce que je vois toujours ça avec mes yeux d'enfant...
Après, pour moi, l'important c'est de passer un bon moment, et pas de s'en mettre plein la panse, et j'ai horreur de ce côté obligatoire de voir la famille.
Cette année, ça sera le 2ème Noël que nous allons passer seuls mon homme, ma fille et moi, et je suis trop contente ! Pas d'obligation familiale, pas de surexcitation, juste un moment entre nous, et ça j'adore !

Kettricken a écrit:Tiens, intéressant, ce sujet.

Je vais passer pour une tarée peut-être, mais j'aime bien la période des fêtes. Peut-être parce que je vois toujours ça avec mes yeux d'enfant...
Après, pour moi, l'important c'est de passer un bon moment, et pas de s'en mettre plein la panse, et j'ai horreur de ce côté obligatoire de voir la famille.
Cette année, ça sera le 2ème Noël que nous allons passer seuls mon homme, ma fille et moi, et je suis trop contente ! Pas d'obligation familiale, pas de surexcitation, juste un moment entre nous, et ça j'adore !

Je me faisais la même réflexion en lisant les témoignage... moi aussi j'adore Noël car c'est le seul moment de l'année où je peux retrouver l'émerveillement de mes 5 ans sans complexes et où on peut rêver sans passer pour une illuminée!
Bah oui tout le monde est tellement guimauve à cette époque que je me fond dans la masse!
Cependant j'avoue un bémol je préfère presque l'avant Noël car je peux rêver à un beau Noël comme quand j'étais petite fille et me replonger dans cette émerveillement permanent mais une fois la journée de Noël passée cela me laisse toujours un gout amer , une envie subite de pleurer car finalement la réalité n'est pas telle que je l'avais espérer..

Rhoo je suis bizarre quand même...

Isaure a écrit:

Kettricken a écrit:Tiens, intéressant, ce sujet.

Je vais passer pour une tarée peut-être, mais j'aime bien la période des fêtes. Peut-être parce que je vois toujours ça avec mes yeux d'enfant...
Après, pour moi, l'important c'est de passer un bon moment, et pas de s'en mettre plein la panse, et j'ai horreur de ce côté obligatoire de voir la famille.
Cette année, ça sera le 2ème Noël que nous allons passer seuls mon homme, ma fille et moi, et je suis trop contente ! Pas d'obligation familiale, pas de surexcitation, juste un moment entre nous, et ça j'adore !

Je me faisais la même réflexion en lisant les témoignage... moi aussi j'adore Noël car c'est le seul moment de l'année où je peux retrouver l'émerveillement de mes 5 ans sans complexes et où on peut rêver sans passer pour une illuminée!
Bah oui tout le monde est tellement guimauve à cette époque que je me fond dans la masse!
Cependant j'avoue un bémol je préfère presque l'avant Noël car je peux rêver à un beau Noël comme quand j'étais petite fille et me replonger dans cette émerveillement permanent mais une fois la journée de Noël passée cela me laisse toujours un gout amer , une envie subite de pleurer car finalement la réalité n'est pas telle que je l'avais espérer..

Rhoo je suis bizarre quand même...

Ben alors on est bizarres toutes les 2 ! Parce que je suis comme ça exactement : j'aime l'avant, la préparation, réfléchir à ce qui fera rêver ma fille, penser à sa réaction le matin de Noël, décorer la maison tous les 3, illuminer le sapin, flaner dans les marchés de Noël en buvant un vin chaud, regarder les dessins animés à la télé sous un plaid avec un bon chocolat chaud... Faire les gâteaux que faisait mon père en parlant de lui à ma fille...
C'est toute cette ambiance familiale mais surtout sereine que j'aime. Me replonger dans cette espèce de nostalgie en essayant de la transmettre à ma fille.
Mais passée le matin de Noël, c'est vrai, je suis toute triste.

Encore une fois, quand nous devons passer des Noël dans la famille, genre mon Noël 2011 à me coltiner la belle famille le 24 ET le 25 alors que je les supporte pas, inutile de dire que c'était horrible pour moi.
Sans compter que pour moi, la notion de "partage" (au sens passer un moment ensemble) est importante. Ne pas pouvoir participer à la confection du repas, parce que ma belle-mère est toute puissante dans sa cuisine, ou la voir faire la tronche parce que je ne mange pas de dinde aux marrons (alors que je n'aime pas ça et que je l'ai toujours dit) alors que quand même, c'est la tradition, ben ça me saoule !!!
Ou encore qu'on me prenne la tête parce que je ne veux pas d'une énième part de bûche, alors qu'il FAUT la finir, c'est assez insupportable !

Bref, on est bien chez soi, tous seuls, à Noël...  

Pour moi la période des fêtes est une véritable horreur.
Un sentiment de solitude, presque une prison de douleur, comme enfermé dehors alors que la fête se passe à l’intérieur...totalement en décalage.
Je passe en général les fêtes seul chez moi alors que je suis en couple, par choix.

Salut,

Mon témoignage arrive peut être tard, mais je crains que de toute manière nous aurons encore droit au même cirque festif cette année encore...

Je vois arriver Noêl avec une angoisse difficile à maitriser, depuis toujours, même enfant (mis à part l'idée des cadeaux qui n'est là que pour pousser les enfants à avoir "envie/devoir" de perpétuer la tradition lorsqu'ils seront parents à leur tour), je ne suis pas issu d'une belle famille unie (comme dans ces put***s de films de Noël à l'américaine), la veillée de Noël était chez nous une soirée d'hypocrisie, ou l'on se devait d'être heureux, juste comme ça, parce que c'était comme ca, qu'il fallait montrer aux autres qu'on était comme tout le monde... Une famille qui se déchire toute l'année et qui garde les strass de l'amour pour quelques heures d'une nuit "particulière".
Le pire, c'est que aujourd'hui encore, je me sens pris au piège, je ne trouve pas la force d'avoir le choix, j'ai des enfants (jeunes) qui aiment ces moments de partage (heureusement, la famille que je forme maintenant n'a plus rien à voir avec celle que je subissait il y à 25 ans), Noël est pour eux et ma femme toujours un bon moment, comment pourrais je les priver de ce moment? J'ai le devoir de traverser cette période, pour ma femme, pour mes enfants... et qui sait, avec les années, peut être pour moi, peut être comme une thérapie qui me servirait à oublier ces années d'asservissement.
Pour le moment, j'en suis toujours à l'étape ou je me dis que Noël n'est qu'une étape dans le rythme d'une année, entre Halloween et Paques.
Bref vous l'aurez compris, je ne suis pas chrétien (d'ailleurs combien de personnes fêtant Noël le font ils comme devraient le faire des chrétiens??), mais même comme un paiën, je n'arrive pas à vivre Noël avec la même ferveur populaire qu'il est politiquement correct d'afficher mais j'asapire à pouvoir le supporter un jour

Ben pour moi, Kippour ça va... Non j'déconne.
J'angoisse particulièrement à cette période en général, chaque année, parce que ma famille était loin de moi.
Je hais ces films de Noel. On les a déjà tous vus, ils sont mauvais, niais, pas marrants, argh!
Cette année, j'aurai les moyens d'être dans le coup en famille, passer du temps avec eux! Rien à foutre des cadeaux

j'ai réussi à affirmer mes convictions profondes..... j'assume totalement mon refus de participer de près ou de loin à une fête imposée, commerciale et tout à fait hypocrite!!
Si j'ai envie de revoir quelqu'un, pas besoin de prétexter une occasion particulière! les réunions de famille pour les fêtes est plutôt un rituel, voire une obligation, pas fondé sur l'envie de revoir ces personnes...
Si j'ai envie de faire un cadeau, je le fais quand j'en ai envie, quand l'occasion se présente ou encore quand la personne à un besoin particulier.... pas besoin de se creuser la tête et d'acheter un truc inutile et impersonnel parce que il "faut" faire un cadeau à une date précise, et qu'importe le cadeau puisque "c'est le geste qui compte" arfff
je refuse de céder à une impulsion de surconsommation parce qu'on à transformé des valeurs humaines en abondance matérielle!  Je refuse de polluer encore plus, de dépenser plus, de consommer plus, de couper des arbres, décapiter des dindes, mentir à mes enfants et faire comme si tout allait bien.......   Finalement cela se passe assez rapidement: au début je me donnais la peine d'écrire des cartes personnalisées à chaque personne, dans 99% des cas, je recevais des vœux par texto groupé. La deuxième année je n’écrivais plus en premier, résultat: les 99% ne m'écrivaient plus du tout, même par texto.
Au début j'offrais un petit cadeau personnel à chaque personne, avec un petit mot...  La moitié des personnes ne m'envoyaient rien, l'autre moitié un cadeau totalement impersonnel qui ne me correspond en rien... genre un ensemble de parfum chimique acheté au supermarché, un best seller bradé et même pas dédicacé.... le geste quoi! La deuxième année j'ai décidé de ne faire des cadeaux que à ceux qui m'en font......résultat: je n'ai plus besoin de faire de cadeaux!
Cela me prouve que ce n'est pas un geste de générosité ou d'envie de faire plaisir, mais juste une convention, un échange de bons procédés, une forme forcée de politesse.
De toute façon je ne vois pas pourquoi je fêterais une fête chrétienne alors que je ne suis pas pratiquante.   La "Magie" de noël à pour moi quelque chose de nauséabond, on s'entoure d'artifices pour ignorer encore plus la réalité qui nous entoure.
cela m'inspire ceci:

NOEL ?

C’est Noël un peu partout
Des guirlandes pendues,
A l’enfant jésus qui dort.
Les sapins coupés,
Les chapons achevés,
Le gros bonhomme rouge
Va bientôt se pointer…

Mais tous ces artifices
N’illuminent pas le cœur
De ceux qui n’ont rien,
Et tandis qu’on distribue
La grande bouffe, les petits cadeaux
Devant vos portes ils meurent de froid.

Vos enfants croient les yeux brillants
Que Le père noël  descend du ciel,
Avec des cadeaux tout plein.
Ailleurs ils attendent la main tendue
Un quignon de pain, un peu d’eau,
Ils y croient même plus,
Ils jouent avec des cailloux
Et des bouts de ficelle, les enfants…

Mais c’est noël pour vous,
Qui avez une famille et une cheminée
Les orphelins, tant pis pour eux,
On peut pas être là pour tout le monde,
La vieille voisine de palier
Qui mange sa boite de cassoulet devant la télé
Ca fait longtemps qu’elle est oubliée
Et pourtant,
Même le chien à sa part de dinde aux marrons…
Le mendiant du coin de la rue
Il la cherche encore sa bonne étoile,
Les passants les bras chargés et le cœur joyeux
Sont ravi de la neige qui tombe,
Le champagne coule à flots
Comme ailleurs coulent les larmes…
C’est noël
Là ou ceux qui n’ont rien
Décident  de s’effacer, une fois pour toutes
Parce que c’est chacun pour soi
Et dieu pour tous
Mais dieu il était pas là,
Il avait du fermer pour cause de réveillon
Et tant pis pour ceux qui n’ont rien !

Les fêtes, le cauchemars...

L'année dernière, chez la belle famille, je n'ai pas réussi à garder le masque, l'alcool aidant j'ai perdu toute mes inhibitions et le faux self à voler en éclat.
Résultat, j'ai pulvérisé verbalement mes beaux frères et mes belles soeurs (tous des sales cons). Je revois ma belle mère en pleurs lâcher sa bûche de marrons sur le parquet et ne peut n’empêcher de me marrer rétroactivement.
Le point positif c'est que ma femme m'en a paradoxalement remercier après coup, je pense qu'elle n'avait jamais osé envoyer paître sa famille de dégénérés et que je l'ai libéré d'un poids ce soir là.

Bonjour, pour ma part, tant que j'ai ignoré mon Hptude j'adorais Noël, bien planquée derrière mon masque et mon faux-self, je décorais la maison, préparais des petits cadeaux dont je remplissais le calendrier de l'avent pour mon conjoint, écumais joyeusement les magasins à la recherche DU cadeau idéal pour chacun, empilais les paquets sous le sapin, et j'avais à nouveau 4 ans.
Depuis le test, et pas mal de chambardements dans ma vie, une gravité nouvelle peut-être...? Un petit fond de dépression ? Ou juste mon "vrai moi" qui s'exprime enfin ? Je vois arriver les fêtes avec une indifférence magistrale. Comme beaucoup d'entre vous je ne supporte plus de faire semblant, et rejette tout ce que mon faux-self m'a poussé à apprécier pendant des années, sourire plaqué sur le visage et pensées en berne.
L'année dernière pour la première fois j'ai fêté Noël à ma façon. Angoisse et "pas envie" de rejoindre ma famille, des heures de route à faire, pour subir une soirée à faire la faux-cul avec des invités que je connais à peine et n'apprécie pas particulièrement, cadeaux à faire pour des gosses que je n'ai vu qu'une fois... J'ai craqué, annulé au dernier moment, filé au magasin avec le fiston et acheté des petits trucs à grignoter. Soirée pyjama sous la couette en regardant des dessins animés, en grignotant des bonnes choses, passage de papa Noël réussi :)et un super souvenir sans aucun point négatif. Nouvel an seule par choix également. Et un véritable sentiment de liberté.
Pour cette année j'ai prévenu ma famille : je viendrai si je le sens. Ne m'attendez pas. J'ai rapidement expliqué que je ne souhaitais pas m'imposer quoi que ce soit, et que passer la soirée avec du monde dont la moitié étaient quasi de parfaits inconnus me semblait une véritable épreuve. Et le fiston redemande le même scénario que l'année dernière :)c'est vrai que c'était chouette.
Aller arpenter les magasins me semble rédhibitoire, dépenser de l'argent parce que le dieu économie l'a décidé, c'est maintenant, sinon quoi ? On m'aimera moins ? Ca gâchera les relations ? Au final ça ne changera pas grand chose alors je suis déjà l'extra-terrestre de la famille  .
Alors chacun fait fait fait ce qui lui plait plait plait   et ça sera très bien comme ça !

coeurdekoai a écrit:Bon ben apparement, je ne suis pas comprise ici non plus.
Je me sens vraiment seule...

Bon je débarque un an après et je n'ai pas lu toutes les réponses.
Je te comprends parfaitement parce que je suis exactement dans le même cas que toi.

J'ai découvert ma zébritude récemment et me rends compte que je me suis soumis à tout mon entourage, adopté leurs opinions pour quoi...leur faire plaisir. Je n'ai aucune personnalité parce que je n'en ai défini aucune. Tout ça à cause de membres de la famille butés, avec des raisonnements basés sur des préjugés, me critiquant à tout va, et notamment d'être égoïste, ce que je n'ai jamais été justement (et c'est là l'un de mes gros problèmes justement...mais HS).

Du coup, cette année, je passe les fêtes de fin d'année tout seul. Je n'ai pratiquement pas d'amis en fait, juste au maximum des potes. Et les repas de famille, c'est chaque année pareil et je n'en peux plus. L'histoire de dire "c'est la famille", juste pour culpabiliser, à la poubelle...

Le problème, c'est que depuis quelques mois maintenant, je me rends compte que je déteste la solitude, mais vraiment. Alors, à l'approche des fêtes où tout le monde est heureux (de manière plus ou moins sincère), où les gens se réunissent quand je vais être tout seul, j'en ai la boule au ventre, vraiment. Rien que d'écrire ce message, j'en pleure tellement ça me fait mal. Mais l'autre solution est tout aussi destructrice pour moi. Alors des deux maux, je choisis le moindre. Et je vais prendre sur moi pour avoir le moral, trouver des occupations.

Moi aussi j'avoue que j'aime les fêtes, d'abord j'aime l'hiver, le merveilleux de Noël. Ma famille n'était pas croyante mais on fetait Noêl quand même.
Pour moi cette fête correspond à un moment magique de l'année, faire des chose qu'on ne fait pas d'habitude, j'adore le côté paîen de Noël avec les guirlandes, les végétaux séchés que j'utilise d'une façon comme d'une autre (cette année ce sera pour un sujet d'arts plastiques avec mes élèves...),.
Le côté forcé m'amuse : encore heureux qu'il y ait cela sinon certains ne bougeront plus du tout, je suis pour la corvée de Noël qui casse un peu cet individualisme même si lme côté dégueulasse, comme la viande, l'étalage d'abondance que tout le monde n'a pas me débecte.

Mais je vous rassure les anti-Noël, moi ce sont les vacances qui m'agacent !!!

Période de fêtes = période de révision où je suis dans la merde comme chaque année depuis 6 ans...

Donc.... Ben stress, nostalgie et grande période du " j'ai pas le temps faites pas chier".

Je déteste Noël parce que c'est le summum pour moi de l'hypocrisie, de la bonté imposée à date fixe (tout comme la fête des Mères, la Journée de la Femme, et autres occasions que la société a inventé pour se déculpabiliser une fois par an de tout le mal qui est fait par ailleurs), mais aussi parce que cette période des fêtes représente un souvenir terrible pour moi.
Je n'ai jamais caché à mes enfants que je n'aimais pas Noël, mais j'ai toujours participé à leur joie et leur émerveillement précieux à mes yeux.
Cette année, ils ont décidé d'aller passer les fêtes avec leur père dans la famille, et je trouve que non seulement ils se font un beau cadeau, mais qu'ils me font aussi un beau cadeau en comprenant à quel point c'est une période délicate pour moi. Ils m'ont proposé de venir, sans insister, j'ai refusé avec un grand sourire, chacun vivra les fêtes comme il le souhaite. Beau cadeau.

C'est drôle comme nous réagissons tous différemment mais cela ne se commande pas.
Je suis très sensible à la disparition du plaisir et de la liberté dans notre société qui est industrielle, manageriale, égoïste.

On divise les gens de plus en plus, par des interditions (ne pas fumer dans les lieux public), par la désacralisation des choses autout desquelles les gens se réunissaient, la politique, la religion, mla famille entre autre .

Pour moi c'est urgent de préserver la fête, la joie, de ne pas en faire un truc qui est juste privé .

comment peut on préserver l'idée de se faire plaiiir gratuitement avec les autres, quelle solution (sans critiquer ceux pour qui Noël spécialement représente un mauvais souvenir).

Si ce n'est pas trop personnel, peux-tu expliquer ce qui t'a attristée à Nôel ?

Belletegeuse a écrit:

Pour moi c'est urgent de préserver la fête, la joie, de ne pas en faire un truc qui est juste privé .

comment peut on préserver l'idée de se faire plaiiir gratuitement avec les autres, quelle solution (sans critiquer ceux pour qui Noël spécialement représente un mauvais souvenir).

Si ce n'est pas trop personnel, peux-tu expliquer ce qui t'a attristée à Nôel ?

Je suis d'accord avec toi, Belletegeuse, il faut trouver une solution pour que chacun puisse vivre les fêtes comme il l'entende : joie pour certains, voire même une certaine communion, et laisser en paix ceux pour qui fêtes ne rime pas avec plaisir. La tolérance est primordiale, et le plaisir doit être pour tout le monde, d'où mon expression "beau cadeau" à la fin de mon post.
Je ne veux pas en dire plus sur mon "souvenir terrible" de Noël, c'est effectivement personnel et n'a aucun intérêt pour qui que ce soit ici, c'était juste une des explications à ce que représentent les fêtes pour moi.  

Merci Zebrapois, si un jour tu as envie de parler envoie moi un mp des fois cela fait du bien de parler.

Toi aussi, bon cadeau , que ce soit joie ou autre.

Merci à toi , Belletegeuse, et passe de joyeuses fêtes!

Jusqu'à présent : noel pas de famille, jour de l'an pas d'amis.
des jours comme les autres pour moi...

Moi, je vis la période des fêtes comme une semaine de congé en plein hiver. Le jour de Noël, c'est un jour comme un autre pour moi. Je reste donc chez moi et je fais les mêmes trucs que je fais un 22 ou un 27 décembre. J'aime bien regarder quelques émissions spéciales de fin d'année, mais c'est tout.

Question de donner un sens à une fête de moins en moins religieuse partout dans le monde, ça me semblerait logique que l'on revienne aux origines pré-chrétiennes de la fête de Noël et que l'on célèbre plutôt le solstice d'hiver le 21 (ou 20 ou 22) décembre. Oui, j'aimerais célébrer le renaissance du soleil (les jours qui rallongent) plutôt que la naissance du Christ. Dès le début de cette plus longue nuit de l'année (au coucher du soleil), nous pourrions allumer de grands feux, et l'aube serait l'occasion d'une méditation. S'en suivraient de grandes réjouissances où l'on participerait à un festin, rituel au cours duquel on pourrait servir du chevreuil, de l'oie, du gâteau aux fruits secs et des poudings, des noix, du vin épicé et du cidre chaud, comme autrefois. Et cette fête pourrait durer plusieurs jours, avec des chants, de la musique et de la danse, jusqu'au début de la nouvelle année qui arrive.

Et les cadeaux et gadgets dispendieux seraient remplacés par des produits faits maison et feraient honneur aux richesses de la nature qui nous permettent d'exister. Ce serait un rappel de notre véritable place dans le monde naturel qui existe avec nous et non pour nous.

Mais bon, suffit les rêvasseries. Il y a trop d'argent en jeu et tous ces précieux actionnaires qui exigent de faire des profits coûte que coûte. Mais une chose est sûre, ce n'est pas avec moi qu'ils font leur argent, ni à Noël, ni le reste de l'année.

Cheval rayé a écrit:Question de donner un sens à une fête de moins en moins religieuse partout dans le monde, ça me semblerait logique que l'on revienne aux origines pré-chrétiennes de la fête de Noël et que l'on célèbre plutôt le solstice d'hiver le 21 (ou 20 ou 22) décembre. Oui, j'aimerais célébrer le renaissance du soleil (les jours qui rallongent) plutôt que la naissance du Christ.

En voilà une excellente idée !!!
J'adore.
Les Iraniens le font (en plus du nouvel an qui se fête le 21 mars).
Et si nous lancions le mouvement ?! Chiche ! Non mais vraiment !!!

Sinon Noël : cette année je suis dans un état de fatigue TRES avancé et je n'ai de courage pour rien.
Sinon, j'adore préparer des cadeaux très perso pour les personnes que j'affectionne.
J'ai la chance d'être dégagée de toute obligation familiale ou presque.
Quoi que mes deux derniers Noël en famille me laissent de bons souvenirs.

Spoiler:

Quand je suis en forme, donc, la préparation des cadeaux, pour moi, se fait toute l'année.
Je pense à ceci ou cela pour untel et unetelle et j'achète.
Et je suis super contente parce que je tombe généralement dans le mille (fière de moi).

Même chose avec les voeux.
Lorsque je suis en forme, c'est précis, recherché, très personnel.
Et j'aime beaucoup cela.

Cette année j'ai déniché de superbes "papiers italiens" (imprimés de toute beauté) que je n'ai pas encore eu le temps d'utiliser.

Ce que je fuis comme la peste, en revanche, ce sont les ambiances "quinzaine commerciale".
Les fonds sonores insupportables "offerts par vos commerçants pour la période de Noël", ça je ne peux pas du tout, du tout, du tout.

Et les réveillons + jour de Noël quand j'étais ado/jeune adulte étaient une corvée.
Tout était écrit d'avance. Le déroulement de la journée. Le moment où ma mère allait se fâcher.
La dinde fatalement trop cuite. Le manque de raffinement. Les blagues douteuses.
Même chose avec mon ex-belle-famille.

Je ne regrette pas du tout d'être dégagée de ces obligations-là.
Cela me permet d'avoir ma petite pointe d'originalité secrète, bien à moi.
Avec mes enfants aussi lorsqu'ils sont chez moi.
Ils adorent.

Fabuliotte a écrit:Sinon, j'adore préparer des cadeaux très perso pour les personnes que j'affectionne.
J'ai la chance d'être dégagée de toute obligation familiale ou presque.
Quoi que mes deux derniers Noël en famille me laissent de bons souvenirs.

Idem, pour les personnes que j'apprécie pour eux-mêmes (et j'en ai enfin rencontré après 26 ans à m'adapter à des gens), je souhaite leur faire des cadeaux. Rien qu'essayer de trouver ce qui pourrait leur faire plaisir, ce n'est plus une tâche harassante, c'est un plaisir également.

Fabuliote a écrit:Ce que je fuis comme la peste, en revanche, ce sont les ambiances "quinzaine commerciale".
Les fonds sonores insupportables "offerts par vos commerçants pour la période de Noël", ça je ne peux pas du tout, du tout, du tout

Personnellement, j'évite les gros commerces style Fnac pour éviter ce côté pompeux et commercial. J'essaie de trouver des petits commerces sympas (et depuis quelques mois, j'en trouve sur Toulouse) car bien qu'il y'aura plus de monde, le côté "spécialiste" et "convivial" y est bien plus présent (durant toute l'année d'ailleurs).

@chewie

même sans parler des commerces... la "quinzaine commerciale" dans ma "petite ville" c'est dans la rue. La mairie installe des haut-parleurs...
Je n'ai pas le choix du tout.
Donc... je change de quartier même pour acheter ma baguette.

Pour ce qui est des commerces évidemment : je fuis les gros

Ah ça. J'ai connu ça. J'étais dans une petite ville durant mon enfance. Et effectivement, c'était chiant, bien qu'à l'époque, j'étais à 100% dans mon faux-self et complètement ignorant de ma condition de zèbre. Du coup, c'était plus le bruit qui me dérangeait que le principe.
Maintenant, avec du recul, il est vrai que c'est pitoyable. Mais c'est tellement ancré dans la "tradition" qu'il faut (pas le choix) supporter cela.

Au passage, il semblerait que certains historiens placent la naissance du Christ au printemps (ne me demandez pas comment, je n'ai plus en tête leur méthode et n'ai pas de certitudes sur la manière dont j'ai acquis cette information). La date choisie du 25 décembre correspondait juste aux Saturnales pratiquées à l'époque.

Je me suis inscrit sur le site récemment et pensais prendre le temps de m'imprégner de l'ambiance avant d'intervenir, mais là je dois dire qu'au 1er sujet pris "au pif", je suis agréablement surpris par la richesse de discussion et le fait de voir que je suis très loin d'être seul à déprimer pendant cette période. Ca fait du bien et j'ai envie d'écrire un peu. Merci.

David50 : tu es mon idole ! Dire ses 4 vérités à la belle famille en mode craquage complet, j'en rêve ! Il faut que tu me donnes ta recette, j''essaie pourtant de boire pas mal !   mais ma zébritude ne m'aide pas à avoir assez confiance en moi pour exploser !!! Mais c'est vrai que le peu de fois dans ma vie où j'ai eu le cran de dire les choses en face aux gens, j'en ai éprouvé une énorme poussée d'adrénaline bienfaisante et un énorme sentiment de légèreté; à cultiver donc, et encore :chapeau à toi !

Perso, les fêtes sont une période de bouillonnement interne suivi d'une phase sombre pour moi. C'est d'ailleurs pour ça que je me suis inscrit sur ce forum. Pour fuir ma famille et me rapprocher de semblabl0es en somme. Pour Noël, c'est toujours le même rituel : gros festin le 24 au soir chez la tante. Excès de bouffe grasse, les hommes sont d'un côté de la table, et parlent de chasse, d'affaires de commune (milieu rural), lâchent l'immanquable blague raciste une fois l'alcool irriguant l'organisme. Les femmes sont de l'autre côté, racontent les ragots du village. Et moi je suis au milieu, je réponds par politesse aux questions de ma cousine et lui en posent par politesse, en cultivant mon faux self. Je bouillonne, sors prendre l'air toutes les 30 min pour ne pas exploser.

Pour le 25 au matin, nous "découvrons" au pied du sapin (en plastique chinois) les cadeaux que nous nous sommes nous mêmes achetés pour la plupart. Le geste de "cadeau" ne consiste donc plus qu'à se rembourser l'argent qui a servi aux achats... no comment.

Le 25 au midi, on remet le gros festin chez mes parents, avec les mêmes invités que la veille... Cette année ma mère, n'étant pas bien ces temps-ci, m'a demandé si on pouvait zappé ce 2eme banquet pour lui épargner toute l'organisation. Vous connaissez ma réponse, mais mon frangin, lui, trouvait pas ça normal, qu'on s'embêterait sinon... J'ai voulu me pendre   Du coup, rebelote.

Pour le jour de l'an, je l'ai fait seul les 2 dernières années. Ca a été mes 2 meilleurs jours de l'an !   Un petit repas auto-cuisiné avec une bouteille devant un bon film : excellent. Cette année, on m'a demandé ce que je faisais. Mon faux self a répondu "avec des amis" alors que c'est faux, j'ai eu immédiatement envie de me baffer. Mon frangin m'a proposé de le passer avec ses potes, j'ai dit oui et vais voir ce que donne, mais je le sais d'avance.

Donc oui, pour moi les fêtes sont une période sombre qui au lieu de me rapprocher de ma famille, m'en écarte. Et en vous lisant j'ai l'impression que c'est la même chose pour tous ceux qui sont encore "enfant allant chez leurs parents" alors que ceux qui ont fondé une famille ont su en faire quelque chose de personnel avec des valeurs plus authentiques, tournés vers la simplicité majoritairement, et donc plus appréciables.

J'aime bien l'idée de "cheval rayé" qui propose de remplacer les cadeaux dispendieux par des choses faites maison et "faisant honneur à la nature". Et également que cela rassemble la famille autour d'un repas sobre et simple pour un moment de confidence, d'authenticité. Je suis admirateur de Fabuliotte qui prend un temps fou à faire des cadeaux et des voeux personnalisés. Pour moi, c'est ça un cadeau : c'est du temps (convertie sous une forme matérielle) que l'on offre à l'autre. C'est pour moi la même définition qu'une attention.

Merci à vous pour ces posts. En lisant cela, j'ai décidé de dire à ma famille que je ne fêterai pas Noël avec eux l'année prochaine si cela doit être une énième redite aussi vide de sens. J'ai décidé de m'attaquer à mon faux self sur ce point. Merci.

Je me sens bien avec mes proches alors j'aime bien Noël, que nous fêtons sans excès, dans la bonne humeur, bonne humeur que nous pouvons aussi ressentir en d'autres occasions.
J'ai l'impression que c'est là où le bat blesse (en plus des aspects commerciaux, il est vrai parfois irritants) : le fait que certains passent de bons moments fait ressortir la solitude des autres, et la rend plus difficile à vivre encore. J'ai ressenti ce passage à vide parce que je suis célibataire et que j'aimerais avoir un amoureux aussi avec qui partager ...

Pour le premier de l'an, ça n'a jamais été le gros délire, donc là vraiment, j'en attends rien d'exceptionnel. Je fais ce qu'il faut pour ne pas me retrouver toute seule, mais bon ... le meilleur que j'aie passée était celui que j'ai passé en tête à tête avec mon amoureux de l'époque

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pffff

J'aime beaucoup cette période. Impression de temps suspendu, un peu particulier. Avant le retour dans le très quotidien.

Une fois que j'ai admis que j'étais perdue pour la norme, et assumé mon "originalité", je ne me suis plus sentie d'obligation de fête. Il se peut que je réveillonne comme il se peut que je ne réveillonne pas. Dans les deux cas, c'est toujours bien. Et les cadeaux, ce n'est pas une obligation non plus, si je n'en ai pas, ou très peu, ce n'est pas grave. Je crois que je me détache de plus en plus de cette notion de cadeau...

liocorno a écrit:Sinon, ma méthode (on a le temps de l'expérimenter), requiert beaucoup de temps et de patience. Par exemple, fête ou pas fête, après manger, je fait un petit somme (30 à 60 minutes), que ce soit chez moi, chez des parents ou des amis.  Après, si ça s'éternise, je déclare que je vais prendre l'air. Encore 30 à 60 minutes de gagnées. Enfin, si ce n'est pas chez moi, et que ça a l'air de vouloir continuer, j'enfile ma veste et je salue gentiment tout le monde. Au début, prétextant la fatigue, la grippe ... ce n'est plus nécessaire. A la longue, tous se disent "Ah mais oui, c'est lui, il fait toujours ça, faut pas faire attention" et on me fout la paix. Ce dressage de l'entourage prend quand-même quelques années.

Je suis admiratif. Et jaloux.  

Chaque micro-seconde en cette période est une chape de plomb. Mais on tient le bon bout, plus que le nouvel an, et après, on sera tranquille pendant 363 jours.

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Maintenant les jours ont la même longueur de ceux qui précédaient immédiatement le solstice.
Mais maintenant ils rallongent. Même si le ciel est gris, ça fait toute la différence pour moi   

Spoiler:

C'est un tissu d'évidences. J'aime pourtant me les rappeler .