A la recherche d'Atoum

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Message par Invité Mer 9 Jan 2013 - 15:13


A la recherche d'Atoum - Page 16 Cygne.tubercule.vipa.3g

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Message par Invité Mer 9 Jan 2013 - 15:22

L'éveil du loup - Inspiré un homme qui a vaincu ses crises de panique en cessant de se laisser manger la laine sur le dos (source : http://www.redpsy.com/images/loup.html )

Il était tapi
depuis tant de lunes
d’abord sous sa douceur d’enfant
puis sous sa raison d’homme
et la délicatesse de son coeur.

Jadis
sous les coups d’un père au ton écrasant
il filait dans un coin
plus tard
sous les gifles de l’épouse raidie
il courbe l’échine
(à cause du feu qui grandit toujours si on le fixe, dit-il).

...Grand homme au coeur de la cité
héros au royaume de la finance
mais coeur silencieux auprès des amours blessants...

C’est en agneau sacrifié que vit donc cet esprit puissant
cultivant la paix en baissant de plus en plus la voix (et l’oeil)
ignorant le ravage grandissant, aux piliers de son âme.

Il ne saisit pas que l’angoisse lui crie le sacrifice des agneaux
il se terre.
Il ne saisit pas que ses cauchemars sont des sursaut d’âme étouffée
il bouche ses oreilles.

Jusqu’à l’émergence du loup...

Surgi de ses entrailles
au soir d’une journée de courbettes
la bête le secoue, ébranlant ses songes et sa cage invisible
affolant au plus haut point, la brebis silencieuse.
De peur, il se noie quasi dans ses sueurs mais sans que le loup ne lâche prise

Abreuvée à ses forces jusqu’ici tamisées
la bête est magnifique d’intensité
comme la face caché de son cœur saignant .
Son œil n’est point féroce
seulement projette sa force.
Sa gueule ne déchire point
seulement répond aux attaques mordantes.

La sensation à l’âme est si bonne
qu’en quelques nuits
il laisse le loup déloger la brebis
se jurant, jusqu’à ses racines,
de ne plus se briser pour la paix
.

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Message par Invité Mer 9 Jan 2013 - 15:28

Les hauts et les bas du loup (source : http://www.redpsy.com/images/loup.html )

Debout devant le soleil
l’homme jure de ne plus se briser pour la paix
mais...
remet à demain l’oeuvre du loup.


Il épingle la face grise sur le mur de sa conscience
et souhaite de tout coeur quelques miracles.


    Comme il est difficile d’affiler une voix feutrée!
    Comme il est ardu d’éviter la griffe des lionnes!
    Comme c’est brutal de matraquer l’être harcelant!


L’agneau, donc, reprend sa campagne d’attendrissement...

L’écorchement ne tarde pas à venir.
Cette fois, toutefois
l’homme recolle avec force
lambeaux de coeur et espoirs déchirés
et enjoint l’agneau de présenter ses crocs.

Ce qui est fait par l’agneau timoré

...qui sent cette fois dans ses sangs
l’appel du loup
et une révulsion grandissante pour l’immolation.

Puis, le blizzard s’étend sur une grande neige froide.
Silence.


L ’homme et l’agneau s’apaisent
rêvent au miracle
qui donnerait l’amour à toutes les brebis dociles.


Encore
on tente de les peler et même de les étrangler.
L’agneau présente ses jugulaires
(langage des supplications)
alors que l’homme implore les vents contraires

...en même temps, les hurlements du loup épinglé
soulèvent tous les sourcils!


L’agneau songe maintenant à garder ses douceurs
pour les âmes chaudes
et à confier les guerres
au frère loup.

L’amertume des miracles avortés au coin des lèvres
l’homme contemple ses deux bêtes
et songe à mettre le loup au vert


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Message par Invité Mer 9 Jan 2013 - 15:31

Sursauts de l'agneau (source : http://www.redpsy.com/images/loup.html )

Debout devant l’ombre
l’homme recule
puis ferme la gueule du loup.

On voit alors l’agneau, non pas malmené,
mais égrugeant son museau
sur la pierre brûlante.

Tête basse
il bat sa coulpe
pour sa couardise présente et passé

    déchiré par le désir qu’il refuse à l’autre
    abattu par les cris de l’autre
    noyé dans les larmes de l’autre

et pour les remous inévitables si jamais vit le loup.

    Ah! Si seulement l’autre pouvait le battre!
    Si seulement l’autre pouvait tourner les talons!

Mais l’autre
plié en deux
espère le sacrifice de l’agneau et l’anéantissement du loup

L’agneau piétine donc et tourne en rond
autour du loup ramolli et muselé.
Il invoque le temps
... soit disant grand Manitou des coups au cœur.

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Message par Invité Mer 9 Jan 2013 - 15:35

C'est génialement bien décrit Very Happy

C'est un fichu passage à traverser. L'affaire n'est pas finie je pense, mais il n'y a pas la suite sur le site d'où viennent ces textes. Là, cela finit en renoncement de parcours, et ce n'est pas du tout satisfaisant.

Il y a un après, je crois. Le loup ... le vrai.


Dernière édition par Qilin le Mer 9 Jan 2013 - 15:51, édité 3 fois

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Message par Invité Mer 9 Jan 2013 - 15:38

Pragmatique des communications agent : approche par la cohérence cognitive

http://www.sfu.ca/~ppa12/Publications/Pasquier-MFI03-theorie-coherence.pdf

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Message par Invité Mer 9 Jan 2013 - 16:06

La dépendance affective

La dépendance affective est un problème plus répandu qu'on ne le croit et qui affecte les relations interpersonnelles. Ce trouble se développe chez les individus issus de familles dysfonctionnelles. L'enfant qui a grandi dans un milieu marqué par le manque de communication et d'affection, la violence, l'alcoolisme, l'abus ou la négligence peut développer un sentiment de honte. Cette honte, qui se traduit par une faible estime de soi, engendre des relations malsaines avec soi-même et avec les autres.


La honte, source de la dépendance affective

" Un enfant qui éprouve de la honte se croit responsable de cette situation et conséquemment, il ne se sent pas digne d'être aimé. Ceci entraîne un sentiment de non-valeur chez cet enfant et un problème d'estime de soi… La honte est très douloureuse, insupportable. Toute personne normalement constituée essaie d'échapper à la douleur créée par une situation de honte. Et c'est là qu'on développe des comportements de survie… pour ne plus être en contact avec la douleur. "


Les comportements de survie

La dépendance affective peut prendre plusieurs formes. Selon plusieurs chercheurs, l'enfant développe dès son enfance des mécanismes de survie. Quatre grands rôles de survie ont été observés : le héros, souvent un perfectionniste, qui se donne tout entier à ce qu'il entreprend; le rebelle, ou le bouc émissaire, qui est le mouton noir de la famille; l'enfant perdu, ou l'effaçé, qui s'isole dans son monde intérieur et enfin le bouffon qui recherche l'attention en faisant rire les autres. Certains adopteront un ou plusieurs de ces rôles pour survivre dans leurs familles dysfonctionnelles d'origine.


Comment se manifeste-t-elle ?

La dépendance affective se caractérise par des comportements acquis autodestructeurs et des traits de caractère qui se traduisent par une grande difficulté à amorcer et maintenir des relations affectives saines.


Questions démontrant un un problème de dépendance affective si réponse positive.

  • Ai-je constamment des difficultés dans mes relations avec les autres ?
  • Je ressens en moi le mal de vivre.
  • Ai-je de la difficulté à reconnaître et à exprimer mes besoins ?
  • Est-ce que je sens le besoin de me faire aimer à tout prix ?
  • Je ressens souvent de la honte, j'ai l'impression de ne pas être correct.
  • Je recherche des émotions fortes pour avoir l'impression de vivre.
  • Face aux difficultés, j'ai tendance à fuir.
  • J'ai de la difficulté à me sentir à l'aise même avec des proches.
  • J'évite les affrontements et les conflits.
  • Je me sens isolé et j'ai peur des gens, particulièrement des figures d'autorité.
  • Je ne supporte pas l'échec, car quand j'échoue, je crois que je ne vaux rien.
  • Je me sens coupable lorsque je prends ma place et que je me défends.
  • J'ai l'impression que j'ai perdu la capacité de ressentir ou d'exprimer mes émotions.
  • Je suis mon critique le plus sévère.
  • Je ne m'aime pas, j'ai une piètre image de moi.
  • Je ne fais pas confiance à mes émotions.
  • J'ai de la difficulté à dire "non" sans me sentir coupable.
  • Je vais au delà de mes capacités pour mériter l'amour des autres.
  • Je crains le rejet et je me crée des façades pour avoir l'impression d'être plus acceptable aux autres.
  • Je cherche ma valeur dans les autres.
  • Je suis souvent contrôlant ou manipulateur.
  • J'éprouve souvent de la jalousie et je nourris des soupçons de façon maladive.
  • Je me sens victime, ayant besoin d'être pris en charge par d'autres.
  • Je suis souvent obsédé ou compulsif.
  • Je me sens responsable des autres, mais moi je m'oublie.
  • J'ai de la difficulté à m'engager et je suis souvent irresponsable.
  • Je crains les gens en colère et je redoute les critiques personnelles.
  • J'ai l'impression d'avoir peu de contrôle sur ma vie.
  • Je ne sais pas comment être responsable de moi.


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Message par Invité Mer 9 Jan 2013 - 16:35

Bah tiens puisque j'y suis, je vais répondre aux questions qui apparaissent à la fin de mon post précédent Razz

Spoiler:

Allez, qui joue au jeu de la vérité avec moi ?

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Message par Doinel Mer 9 Jan 2013 - 16:54

Voilà...

Spoiler:
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http://laboitedalphonsed.blogspot.fr/

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Message par Invité Mer 9 Jan 2013 - 17:04

Les 7 étapes du pardon

Comment pardonner à ceux qui nous ont déçus, trahis ou blessés ? Nous avons posé la question à Gabrielle Rubin et à Nicole Fabre, deux psychanalystes qui ont publié un ouvrage sur le sujet. Vade-mecum en sept temps.


Accordés sans douleur pour un mot ou un geste de trop, il y a les pardons ordinaires. Et puis il y a les pardons extraordinaires, ceux que nous avons tant de mal à concéder, après avoir été blessés au plus profond de nous-mêmes. Pardonner à un parent bourreau, à un agresseur ou au chauffard qui a renversé l’un de nos proches implique un cheminement intérieur long et exigeant, difficile à vouloir, dur à parcourir.

Acte de courage pour certains, aveu de faiblesse pour d’autres, qui lui préfèrent la vengeance, le pardon va rarement de soi. Pourtant, toutes les victimes qui ont pardonné s’accordent à dire que cette démarche les a libérées, qu’elle a même insufflé une nouvelle énergie dans leur vie. Car le pardon sert avant tout à se libérer soi-même. Qu’on le demande ou qu’on l’accorde, il est le fruit d’un vrai travail sur soi dont l’issue reste pourtant incertaine : on peut sincèrement souhaiter pardonner sans forcément y parvenir…
Le processus opère en partie à notre insu et, surtout, nous ne sommes pas tous égaux devant le pardon. Sa « réussite » dépend moins de l’outrage subi que de la façon dont nous l’avons vécu. Ainsi, deux enfants abandonnés n’auront pas le même destin. L’un pourra aborder la vie comme un combat, l’autre comme une lutte perdue d’avance… Ils auront peut-être pardonné à leurs parents, peut-être pas. Chaque histoire est singulière et il existe autant de pardons que de victimes. Malgré tout, nous avons tenté, avec Nicole Fabre et Gabrielle Rubin, deux psychanalystes qui se sont longuement penchées sur la question, d’identifier les grandes étapes qui jalonnent ce chemin.


Décider de ne plus souffrir

Si l’offense ne cesse pas, aucun processus de pardon ne peut s’enclencher. Mais comment y mettre un terme ? Face au coupable – un employeur misogyne, un ami qui a trahi sa parole… –, la victime peut perdre ses moyens, paralysée par sa souffrance.

La première étape consiste donc à décider de ne plus souffrir, à sortir de la violence subie. Quitte à prendre du champ et à mettre de la distance entre soi et le responsable de sa douleur.


Reconnaître que la faute existe

Le passé ne s’efface pas. Inutile de chercher à oublier l’offense. Ce mécanisme de défense enfouit la souffrance, la haine et la rancœur quelque part dans l’inconscient, où leur force destructrice continue d’opérer avec encore plus de violence. Reconnaître l’agresseur comme coupable d’une faute, c’est d’abord une nécessité pour soi, pour vivre.
Cela permet, précise la psychanalyste Gabrielle Rubin, de « retourner la culpabilité à l’agresseur et, ainsi, de renouer un lien avec soi-même ». Cela pourra aussi nous éviter de développer des maladies psychosomatiques, ou des conduites d’échecs professionnels et affectifs à répétition.


Exprimer sa colère

Pour pardonner, la victime doit en vouloir à son « bourreau », c’est-à-dire reconnaître sa propre souffrance et accepter qu’elle « sorte ». Agressivité et colère sont utiles dans un premier temps. Elles sont signe de bonne santé psychique, signe que la victime n’est pas dans le déni et ne porte pas la faute de l’agresseur sur elle.


Cesser de se sentir coupable

La plupart des victimes se sentent paradoxalement coupables de ce qui leur est arrivé. Tenter de savoir quelle part de nous-même a été blessée va permettre de relativiser ce sentiment et la souffrance qui l’accompagne. Est-ce notre orgueil, notre réputation, notre honneur, notre intégrité physique ? Répondre à cette question peut aider à « se disculper, c’est-à-dire à reconnaître que sa responsabilité n’est pas engagée », précise la psychanalyste Nicole Fabre. Il s’agit alors de se détacher de son moi idéal, cette image fantasmée de nous-même et de sortir de la litanie « je suis impardonnable de ne pas avoir agi différemment ». Dans certains cas dramatiques – viol, inceste… –, se pardonner à soi-même peut se révéler indispensable pour continuer à vivre.


Comprendre celui qui nous a blessé

Haine et ressentiment peuvent aider à survivre à une agression, mais à long terme, ils nous détruisent. Pour en sortir, il est utile d’essayer de se mettre dans la peau du coupable. Cela donne du sens à l’acte qui nous a fait mal, et dans une certaine mesure, le rend « acceptable ». Comprendre les motivations du coupable ne vise surtout pas à l’excuser, mais à reconnaître ses faiblesses. Le philosophe Paul Ricœur appelait ainsi à « ne pas limiter un homme à ses actes, aussi monstrueux soient-ils ».


Prendre son temps

Pardonner, c’est tout sauf passer l’éponge. Un pardon accordé trop vite ne soulagera personne. Il est conseillé d’attendre qu’il s’impose, presque de lui-même, de « laisser passer le temps tout en étant actif dans le processus », explique Nicole Fabre. Un pardon accordé trop rapidement peut être perçu par le coupable comme une absolution. Pardonner sans cette attente serait un leurre pour la victime, qui éprouverait encore du ressentiment, même inconsciemment. Et le danger serait, une fois de plus, que cette illusion de pardon se retourne contre la personne blessée.


Redevenir acteur de sa vie

Comment savoir si nous avons vraiment pardonné ? Lorsque nous ne ressentons plus ni colère ni rancœur à l’encontre de celui qui nous a fait souffrir, « lorsque tout sentiment de culpabilité pour ce qui s’est passé a disparu », ajoute Gabrielle Rubin, on peut considérer que l’on a pardonné. Un autre signe indubitable que le pardon a été accordé est, selon Nicole Fabre, « le passage à l’acte, qui conduit au retour de la mobilité dans sa vie ». Le pardon est souvent un acte libérateur dans lequel la douleur se dissout et qui permet à l’offensé de redevenir acteur de sa vie, de ne plus subir, voire même de revenir plus fort. Pour Nicole Fabre, « pardonner, c’est s’agrandir, c’est laisser en soi la place pour accueillir l’autre. Le vrai chemin de la libération, c’est de franchir le pas qui permet d’aller au-delà du pardon ».


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Message par Invité Mer 9 Jan 2013 - 17:16

Ces lectures tombent à pic pour ma part.

Merci =)

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Message par Invité Mer 9 Jan 2013 - 17:17

De rien ! Salut au fait Smile

Ton examen alors ?

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Message par Invité Mer 9 Jan 2013 - 17:24

J'ai rêvé :

Un petit Gremlins, petite peluche grise délavée, au creux de la Belle au bois dormant, qui gémissait "ne te rendors pas, j'ai tellement besoin de toi". Mais elle était déjà loin..

J'ai reçu un mail ce matin, d'Angleterre. J'avais préparé et passé un diplôme de langue en temps record. J'ai été reçu, avec le grade B.

Bref, je passe aux rattrapages d'office (je n'avais pas rendu le devoir de mi-semestre). Je suis triste, mais ça va. Car, cette petite porte, là-bas, entrouverte : m'épanouir, ailleurs.


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Message par Invité Mer 9 Jan 2013 - 17:28

J'ai pas envie d'auto-psy sur ZC mais :

mon enfant intérieur a mal. J'ai fui. Encore.

Mais, mais, j'ai droit à l'erreur. Et le même jour une bonne nouvelle qui vient rétablir l'équilibre : je suis en souffrance dans le système français, mais j'ai trouvé autre chose, ailleurs.


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Message par Invité Mer 9 Jan 2013 - 17:30

T'as rêvé. Ce qui prouve quelque part que tu te "parles" encore Very Happy

Ton enfant intérieur te dit de foncer ... regarde quand même s'il n'est pas un peu "tyrannique" (qui veut aller loin ménage sa monture ...)

Le rattrapage est là pour ça. pour pallier aux aléas de la vie. Il n'y a pas, à mon sens, de meilleur chemin pour aller vers un but. Le principal et d'arriver (souviens-toi de la fable de La fontaine : Le lièvre et la tortue ... " rien ne sert de courir, il faut partir à point ")

S'épanouir, oui. le souhait de tous Smile ... A la mesure de ce que tu tiens à être, pas seulement de ce que tu tiens à faire ...

Tu seras bien là où tu te trouveras, toi ... en toi Smile

Courage Very Happy



Dernière édition par Qilin le Mer 9 Jan 2013 - 17:32, édité 2 fois

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Message par Invité Mer 9 Jan 2013 - 17:31

Ah ben si tu as trouvé ailleurs et que cela est une satisfaction, c'est bien d'y aller et de le vivre Very Happy

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Message par Invité Mer 9 Jan 2013 - 17:45

Mon internet, mon ordi bug en ce moment. Pile à certains moments. Je prends ça pour des Signes.

Je te remerciais, en te disant que j'y croyais. Je ne me suis jamais sentie autant en phase avec moi-même.

(Et j'ai une vie onirique très riche depuis que je me suis "réveillée").

Merci Qilin =)

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Message par Invité Mer 9 Jan 2013 - 17:52

Bah de rien Amovible Smile

Des signes de quoi ? D'une nécessité à quitter le virtuel pour passer au réel ? Ce serait une preuve de plus que tu es en phase avec ton désir de mouvement ?

A bientôt Wink


Dernière édition par Qilin le Mer 9 Jan 2013 - 18:00, édité 2 fois

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Message par Invité Mer 9 Jan 2013 - 17:58

Hahaha c'est exactement la réflexion que je me faisais!

Bises =)

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Message par Invité Mer 9 Jan 2013 - 18:02

Comme quoi les grands esprits se rencontrent ... Very Happy

Bises aussi Smile

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Message par Invité Mer 9 Jan 2013 - 19:25

C'est fou le bien que m'ont fait ces recherches ces dix derniers jours. Entre la psychologie et la sociologie, et le repos que j'ai pris; entre le recul sur le monde et le travail que j'ai accompli en introspection ... je me rends compte combien j'ai changé.

Je commence à voir apparaitre plus clairement mes désirs. Je vois mieux comment orienter la carrière professionnelle. Je laisse mes sentiments ressortir (tous Smile).

Je supporte bien mieux l'incurie qui nous environne tous, passe de l'impatience à la constance, de l'interrogation à l'acceptation.

Je ne suis plus heurté; je suis donc plus pacifique, plus acceptant ... et ainsi ... bien plus libre de mes mouvements Smile

Je m'aperçois que les mots et attitudes ne reflètent pas seulement des ressentis, mais des envies chez tous les êtres humains, qu'elles soient des envies de rapprochement, de pouvoir et autres. Et que ces mêmes mots sont la plupart du temps un "voile" qui cache, consciemment ou non, ce que l'être prononçant ne se dit pas à lui-même (comment pourrait-il alors prétendre à le faire comprendre à un autre ?)

Je crois que j'ai dépassé ça. Il y a un fil sur la franchise auquel j'ai répondu. En substance; pas dans une situation donnée, plutôt en l'orientant comme un discours entre deux êtres. Eh bien, je me sens en cet état. En sachant exactement ce que je souhaite et en l'exprimant tel quel ...

Je crois comprendre (mais désormais j'y mets beaucoup de précaution, sachant qu’auparavant je me connaissais moins bien et donc commettais plus d'erreurs d'interprétation) que les questions qui fusent à droite et à gauche sur le pourquoi - et le comment - se gérer sont en fait une expurgation, une recherche autre part qu'en soi ou de trouver assez de justifications - pour prendre des décisions douloureuses - ou bien encore pour regarder une certain réalité - considérée comme brutale et inéluctable - en face.

Il n'est effectivement pas facile du tout d'ouvrir les yeux. Cela aveugle pour un temps. Brule la rétine de la conscience. Et pourtant ... combien est-ce libératoire pour moi !

Je me sens déchargé d'un poids. Celui d'avoir l'impression de devoir changer les choses. Je vais dès à présent consacrer cette énergie économisée à " m'envoler " vers ce que je souhaite vivre. C'est chouette Smile

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Message par Invité Mer 9 Jan 2013 - 21:33

Norbet Chatillon :"Juger l’autre, c’est porter un jugement sur soi"

Critiquer autrui, c’est souvent lui attribuer les défauts ou les qualités que nous n’osons pas reconnaître en nous, explique le psychanalyste Norbert Chatillon. Une façon de rejeter ce qui nous trouble.

Psychanalyste, Norbert Chatillon exerce à Paris. Par ailleurs directeur de la revue Approches, il intervient en conseil auprès de dirigeants de grandes entreprises.


D’où vient la manie de juger systématiquement ?

Norbert Chatillon : Juger, à l’origine, c’est opérer une distinction. Identifier qui je suis et qui est l’autre, en quoi je lui ressemble et en quoi nous sommes différents. Le jugement est, de fait, aussi essentiel et naturel que la respiration. Ce n’est que lorsque nous passons de l’altérité, caractère de ce qui est autre, à l’altération, action de dégrader, que nous polluons le jugement en tant que fonction psychique vitale.


Pourquoi certains « abusent-ils » de cette fonction ?

Dès lors que ma différence avec l’autre ou ma ressemblance à lui me gêne, me trouble, me dérange, bref met à mal mon identité, je me défends. Et la meilleure défense, pour certains, reste l’attaque !


Pourquoi une dissemblance ou une similitude nous gênerait-elle à ce point ?

Nous sommes, tous et naturellement, confrontés à ce que Jung appelle notre « part d’ombre ». Il s’agit de tout ce que nous avons du mal à reconnaître comme nous constituant : notre lâcheté, notre violence, nos blessures, nos faiblesses, notre angoisse. Mais aussi tous ces facteurs positifs que, pour des motifs à analyser, nous refusons de considérer comme nôtres. C’est cette part d’ombre qui nous fait attribuer à l’autre des qualités ou des turpitudes que nous ne nous avouons pas, via un mécanisme de projection bien rodé. Pas évident d’assumer que l’on n’a pas le même statut social qu’un tel ou la même gentillesse. Difficile de se dire que nous pourrions, nous aussi, nous conduire comme ce malotru croisé un soir. Il est bien plus facile de juger. Voire de condamner, quand le pouvoir nous en est donné.


Mais alors, qui je juge quand je juge ?

Vous ! Juger l’autre, c’est porter un jugement sur soi. Car vous en dites plus sur vous-même que sur l’autre. Souvenez-vous de saint Luc : « Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère et n’aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil ? » La parabole a bel et bien une fonction psychique. Voir la paille dans l’œil du voisin nous permet d’éviter de considérer notre propre poutre, de nier notre part d’ombre et de remettre à plus tard une éventuelle remise en question. « Untel boit trop » évite de se pencher sur sa propre dépendance, à la nicotine ou au chocolat, par exemple. « Unetelle ne travaille pas assez » permet de justifier que l’on travaille plus que de raison, etc. C’est un mécanisme identitaire très simple : l’autre fait ou pense « mal », il est différent de moi, donc je fais ou pense « bien ». Et son pendant : l’autre fait ou pense « bien », je suis pareil, donc je fais ou pense « bien ». C’est extrêmement bénéfique ! À court terme, évidemment.


Pourquoi avoir recours à ces petits arrangements avec soi-même ?

Parce que c’est douloureux de se remettre en question ! Reprenons l’exemple de votre amie qui jugeait, en de mauvais termes, semble-t-il, la façon dont sa sœur élevait ses enfants. Sans doute a-t-elle si peur de mal faire qu’elle a besoin de se rassurer en portant un jugement sur toutes celles qui font différemment d’elle, sa sœur au premier chef. Pour une bonne et simple raison : en jugeant la maman d’à côté, elle s’épargne cette question ô combien angoissante : suis-je une bonne mère ? Admettre que l’autre puisse faire différemment et bien est trop déstabilisant. À l’inverse, juger que l’autre fait bien parce qu’elle fait pareil est sécurisant. Là encore, on retrouve cette idée de distinction première entre soi et l’autre. Mais elle est polluée par la projection et la nécessité de se considérer elle-même comme évoluant dans le bon, le juste, le beau, autrement dit le contraire du fameux voisin de table !


Comment se fait-il que certains aient davantage besoin de se rassurer que d’autres ?

Nous avons tous besoin de prouver que nous existons. Mais certains, par manque de confiance en eux, d’autonomie, de conscience de soi en tant que sujet à la fois semblable et différent de l’autre, vont trouver comme moyen, pour exister, d’être en lutte contre cet autre. C’est un combat acharné pour prouver une identité qu’ils ont du mal à trouver au fond d’eux-mêmes.


Ceux qui ne jugent pas seraient donc plus confiants que les autres ?

Chacun de nous juge, passe son temps à juger, de ses premiers cris à son dernier souffle. Il n’y a pas, selon moi, de gens qui ne jugent pas. Il y en a certains, en revanche, qui fuient le jugement, par peur de se tromper, d’être jugés à leur tour, d’être « désaimés », ou plus simplement par fidélité aux injonctions morales et éducatives (« Ça ne se fait pas » ou « Ce n’est pas bien »), ou bien encore pour éviter coûte que coûte un éventuel conflit (« Que se passe-t-il si l’autre ne juge pas comme moi ? »). Celui qui affirme ne pas juger ressemble en réalité à celui qui juge beaucoup : ils ont tous deux la même difficulté à accorder sa vraie valeur au jugement, qui est un fait et rien d’autre. Ils se mettent à « penser » le jugement, à lui donner une valeur sociale. Et « tombent » ainsi dans le jugement de valeur.


Qu’est-ce qui fait que l’on pèche, par excès ou par défaut ?

L’histoire personnelle de chacun. Sans doute une soif de justice différente, une façon de réparer les blessures de l’enfance, de combler les manques. Les choix que nous opérons tout au long de la vie sont imprégnés, pas forcément du passé, mais de la façon dont celui-ci agit en nous au présent. Prenons le choix d’un métier, par exemple. Il y a, dans chaque entreprise, des gens dont le travail est de juger. Il me semble que l’attrait pour ce type de profession – le contrôle, l’expertise, la certification… – prend sa source dans un sentiment d’injustice personnelle ou sociale. Et vise, bien sûr, une action correctrice. À l’inverse, je connais des étudiants en droit qui ont préféré le barreau à la magistrature pour avoir à défendre et ne pas être en situation de requérir une peine ou une relaxe. Pour ne pas avoir à juger, en fait. Dans ces deux cas de figure, on utilise le jugement pour régler des comptes. On se laisse bercer par l’illusion de trouver, ce faisant, une légitimité à exister. Dans le droit chemin, qui plus est !


Comment ne plus être dupes de nos jugements à l’emporte-pièce ?

Évidemment, un travail sur soi permet d’y voir clair sur la complexité organisatrice de nos jugements, d’en comprendre les mécanismes et d’assumer au mieux notre part d’ombre. Ce que nous pouvons tous faire, là, maintenant, est de rester vigilants. Lorsque le jugement cesse d’être une simple différenciation, lorsqu’il se confond avec l’arbitraire, alors on peut se dire que l’on s’égare. Et puis, un brin d’autodérision est toujours le bienvenu. Si l’on casse du sucre sur le dos d’un collègue mais que l’on reste pleinement conscient qu’il s’agit là d’une petite mesquinerie de notre part, alors rien n’est perdu ! Le plus important est de ne pas être dupe. Tant qu’il y a de la vie, il y a… du jugement.


Comprendre rend indulgent

Selon la psychanalyse classique, nous jugeons plus sévèrement les auteurs d’actions immorales si nous sommes tentés de les commettre. C’est une façon de nous punir, par procuration, de nos désirs interdits. Une expérience menée par Mario Gollwitzer, psychologue à l’université de Coblence-Landau, en Allemagne, semble indiquer le contraire. Près de trois cents personnes se sont vu proposer des scénarios d’actes transgressifs – voler un vêtement dans un magasin, resquiller dans le métro, faire travailler un plombier au noir… Tout d’abord, il leur a été demandé de décrire leur ressenti face à la possibilité de se livrer à ces conduites répréhensibles. Ensuite, elles ont dû juger des individus ayant osé passer à l’acte. Et là, surprise ! Loin d’être plus sévères avec ceux qui avaient réalisé leur plus cher désir interdit, les sujets de l’expérience – y compris les plus autoritaires ou enclins à l’autojugement négatif – ont à l’inverse été plus coulants avec eux : se reconnaissant et s’étant senti en empathie avec ces « coupables », ils ont saisi leurs motivations. La possibilité de comprendre nous aiderait donc à être moins intransigeant. Mais encore faut-il accepter de comprendre. Précisons que les participants avaient été préparés psychologiquement à se montrer indulgents dans leurs jugements.


La faute au surmoi

C’est le surmoi, partie de la personnalité dont Freud a fait le siège de notre conscience morale, qui nous incite à juger les personnes et les actes. Apparaissant à la fin de la période œdipienne, vers 6-7 ans (l’âge de raison), il est l’héritier des interdits parentaux et sociaux. Paradoxalement pourtant, plus les parents sont laxistes, plus le surmoi de l’enfant est sévère, nous apprennent les psychanalystes d’enfants : c’est une stratégie psychologique pour compenser le manque de repères fiables. Les individus les plus intransigeants, hypersensibles à la culpabilisation, enclins à l’autojugement négatif, ont généralement grandi dans un milieu trop « cool ». Ils sont durs avec eux-mêmes et très exigeants vis-à-vis des autres, dans le but de se hisser à la hauteur d’un idéal moral inatteignable. Le côté pulsionnel du surmoi le rend insatiable, boulimique : il réclame toujours plus – plus de perfection, plus de sacrifice. « Tu dois être quelqu’un de bien », serine-t-il. Et plus nous lui cédons et tâchons d’être irréprochable, moins nous avons la sensation de l’être.

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Message par Invité Mer 9 Jan 2013 - 21:35

Pour illustrer le post précédent Pété de rire

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Message par Invité Mer 9 Jan 2013 - 21:40

J'adoooooooore l'autodérison Pété de rire

C'est un des plus beau trucs que je connaisse pour avancer Very Happy

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Message par ViVie Mer 9 Jan 2013 - 21:48

Quelque chose a résonné avec ça dans ma lecture de tes textes alors cadeau Bisous

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Message par Invité Mer 9 Jan 2013 - 21:51

Ouahhh Salut Vivie Very Happy

Chuis content de te voir là !! Merci !!

Bisous

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Message par Invité Mer 9 Jan 2013 - 23:22

Ouais bon c'est pas tout ça ... je marine, je cogite, je bouillonne ... j'ai une fichue idée en tête là ...

Elle vient de la digestion de ce que j'ai posé sur ce fils ces deux derniers jours ... mais elle ne veut pas prendre "corps" ... laisser les mots la saisir. elle se convulse, vapeurs entrelacées et à priori encore fuyantes !

Je vais essayer tout au moins d'en approcher le sens ...

Prenant en compte à la fois la période pré-œdipienne qui est spécifique à chaque être au point de vue de l'imprégnation, la sensibilité différente (constitutive ?) de chacun d'entre eux, le tissu social et sociétal les environnant, le sexe, le niveau culturel (et après on dira qu'un Z ne pense pas en multidimensionnel Razz) ... je ne peux que conclure que le langage ne soit pas autre chose qu'un vecteur minimaliste de transport, un à-priori par défaut.

Ceci étant, il me semble évident que la réception d'une information (aussi bien orale que scripturale), s'introduit telle quelle (c'est à dire dans le schème personnel dont je viens de parler), donc presque totalement vidé de la substance émise par l'origine de l'échange d'information.

Pour aller plus loin, je pense que la gradation perceptuelle de la charge reste intimement liée à la connaissance d'un écosystème commun : Il est beaucoup plus facile de parler de politique (hormis les courants qui portent à friction, mais ne serait-ce encore pas là un problème de construction ?), de la pluie et du beau temps, de sport, etc ... que de connaissances ou phénomènes inconnus par l'un des protagonistes de l'échange.

Faisons maintenant un parallèle avec les ressentis de l'Homme, ceux qui ont justement du mal à être exprimés au travers du "verbe". Ces fameux ressentis intimes dont la source vient de ce pré-œdipe que j'évoquais plus haut. Prenant en compte à la fois l'intégration parfaite que ces derniers ont avec l'être, les racines profondes et parfois non analysées qu'ils plongent dans la psyché, et la difficulté à les exprimer, ne peut on pas comprendre quelle opposition ils peuvent faire apparaitre entre les êtres ? Sachant même que ces ressentis appellent à des mécanismes archaïques et automatiques de protection (peur, fuite agression), est-il possible de considérer qu'un échange se fasse, puisqu'il est complètement improbable (alors que ceci l'est -même sémantiquement appauvri - pour des phénomènes externes partageables) de communiquer sur eux d'une manière "valorisée" en commun ?

Ceci m'amène tout droit à parler de l'instinct. Comment alors se fait-il que des personnes pouvant ne si peu partager de "fondements" identiques arrivent à "sentir" qu'un contact peut s'établir ? Y a-t-il là un mode de communication qui s'est installé en dehors d'un périmètre que l'on considère comme rationnel ? Et, plus que cela, le mode d'expression factuel, ce langage coupé en deux (dicible à minima pour le commun envisageable, indicible pour les racines), et le pragmatisme intellectuel (devoir d'indépendance, désir de maitrise et de contrôle, etc.), n'est-il pas ferment à dissociation, fragmentation, voire même éclatement de cet autre vecteur de ressenti ?

Je vais dormir là-dessus ...


Dernière édition par Qilin le Jeu 10 Jan 2013 - 23:59, édité 1 fois

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Message par Invité Jeu 10 Jan 2013 - 12:14

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Message par Invité Jeu 10 Jan 2013 - 17:48

CESSEZ D’ÊTRE GENTIL, SOYEZ VRAI !
Être avec les autres en restant soi-même

(Auteur : Thomas d'Ansembourg)


Thomas d'Ansembourg, auteur de l'ouvrage, psychothérapeute, formateur en communication consciente et non violente, formé à différentes approches psychothérapeutiques, particulièrement à la méthode du Dr Marshall Rosenberg.

Thomas d'Ansembourg a avoué que la rencontre avec la communication consciente et non violente a provoqué chez lui un changement de vie. Sans cela, il serait aujourd'hui encore ce qu'il était jusqu'à l'âge de 35 ans, selon ses termes :
- un pauvre juriste qui s'emmerde ;
- un pauvre célibataire coincé dans un célibat défensif ;
- quelqu'un qui vit une vie qui n'est pas la sienne, qui vit à côté de sa vie…

C'est la gentillesse de façade qui est visée, pas la bonté foncière qui s'exerce gratuitement par un don désintéressé. Nous n'échappons pas à la gentillesse de façade. Nous disons « tout va bien » quand « cela ne va pas » ; nous disons à des relations : « Oui, nous reviendrons avec plaisir » alors que nous pensons : « Plus jamais de barbecue chez eux ! » Nous sommes poussés à dire des choses socialement admissibles qui nous trahissent et nous nous prostituons en quelque sorte.

Issu d'une famille aimante et catho de 5 enfants où tous vivaient dans une grande maison, grands-parents compris, Thomas d'Ansembourg a toujours été sensible aux conflits, aux tensions, aux non-dits, aux attitudes de façade. Pourquoi sommes-nous si mal à l'aise pour nous dire les choses ? Plutôt que par des mots, les conflits se manifestent par des attitudes : bouder, faire la gueule, claquer les portes, etc. On ne trouve pas les mots ; pauvreté du vocabulaire relationnel. D'ailleurs, c'est pour cela que, par la suite, il est devenu avocat : pour résoudre les conflits, mais des conflits déjà éclatés, fruits de malentendus provenant d'un mal exprimé ET d'un mal écouté. Il s'agit de la personne qui a des besoins mais qui ne parvient pas à les clarifier ni à les exprimer dans une demande claire ET la personne qui entend les plaintes, les critiques, les jugements et qui contre-attaque.


Exprimer clairement ET entendre clairement pour ne pas susciter de malentendus

Pour cela, il est nécessaire d'apprendre à écouter ce qu'on ressent. Prendre des heures pour apprendre à écouter, pour apprendre à être avec les autres et pas seulement trouver des solutions et donner des conseils

D'Ansembourg a travaillé dans une association (Flics et Voyous) s'occupant de gamins de la rue, de jeunes délinquants. Il a constaté qu'il y a une violence externalisée (frapper, détruire, voler, tuer, agresser, enfreindre, etc.) et une violence intériorisée (automutilation, se piquer, se droguer, se prostituer, etc.). Pendant ce travail, il s'est rendu compte que la violence provient :
- du manque de conscience de ce que je ressens ;
- du manque de vocabulaire pour exprimer mes sentiments et mes besoins.

Comment parvient-on à dire ce qu'on ressent (au moins à soi-même, ce qui serait un début…) ? Si on n'y parvient pas, on « tutoie (le « Tu » qui tue… : tu es comme ci, tu es comme ça : juger, critiquer, commenter le comportement de l'autre) plutôt que de dire JE, la vérité de ce qui se passe en moi. Thomas d'Ansembourg s'est rendu compte, qu'à cet égard, bien qu'étant avocat, il n'était pas plus outillé que les gamins de la rue qui s'expriment par la violence. Il a donc commencé une thérapie.

La thérapie consiste à travailler la conscience de soi ; couper les ficelles intérieures qui nous manipulent et font de nous une marionnette dont nous n'avons pas le contrôle ; se libérer des pièges que nous ne voyons pas car ils sont chevillés à nos habitudes de fonctionnement. Cela lui a permis de voir au-delà du vernis et de prendre conscience :

- qu'il était dans un enfermement, tant vis-à-vis de lui-même que vis-à-vis des autres ;
- qu'il était prisonnier d'un certain nombre de pièges ;
- qu'il avait une peur viscérale de l'engagement sentimental et que, chaque fois, il disait : « TU ne me conviens pas », plutôt que de se dire « j'ai peur » et de chercher pourquoi.

Une certaine éducation, malgré une bonne éducation, nous amène à des mécanismes de violence.


Les conditionnements de l'amour conditionnel

Les parents ont fait ce qu'ils pouvaient avec ce qu'ils avaient, ce qu'ils étaient et ce qu'ils avaient reçu. Il ne s'agit pas de faire un procès, il s'agit de prendre conscience de soi-même et de comprendre l'enclenchement du piège. Par où c'est venu que je suis coincé là-dedans ? Par où c'est venu que ma relation avec moi-même, avec les autres, avec la vie, n'est pas ce qu'elle devrait être ?

Quand on était petit, on nous a dit et on a ENTENDU : tu serais gentil d'aller ranger ta chambre ; tu serais gentil de bien travailler à l'école ; tu serais gentil de jeter un œil sur ton petit frère pendant que je sors faire une course, etc.

MAIS on capté et encodé autre chose… On n'a pas encodé « tu serais gentil de », MAIS « je t'aime si » tu ranges ta chambre, etc.

JE T'AIME SI = amour conditionnel. Acheter l'amour, l'intégration, l'appartenance par un comportement adéquat.

On a capté et encodé que l'amour, l'intégration, l'appartenance sont à acheter par un comportement adéquat. Je suis aimé pour ce que je FAIS et non pour ce que je SUIS.


Premier piège : on a davantage appris à FAIRE qu'à ETRE

On a tous en commun les besoins de survivre, de partager, de donner aux autres, de contribuer au bien commun, etc. Mais certaines fois, on devrait s'arrêter et se poser la question : « Pourquoi est-ce que j'en fais tant ? Pourquoi suis-je toujours la bonne poire de tous ? » :
- j'aime donner et aider, certes, MAIS ;
- j'attends surtout de recevoir de la reconnaissance, des gratifications ;
- je quête l'amour des autres : aimez-moi ! Aimez-moi !

Les personnes qui exercent dans le social et le caritatif sont particulièrement victimes de l'activisme : en raison de l'abondance et de l'urgence des besoins, elles risquent souvent l'épuisement, le burn-out (« carbonisation psychologique »), la dépression.

Je donne, je me dépense car j'ai du mal à m'aimer moi-même si je ne suis pas dans le FAIRE. Si je ne suis pas dans le FAIRE et dans l'ACTION, je me juge sévèrement et j'ai du mal à m'aimer moi-même. J'ai du mal à ETRE, alors que c'est ce que nous quêtons véritablement tout au long de notre existence.

Le parent qui ne prend pas de temps pour lui-même explose sur le conjoint ou sur les enfants. Se donner le temps de respirer, oser être vrai, dire qu'on a besoin de prendre 1H pour soi tout seul et qu'après on sera disponible. Se centrer plutôt que d'être dispersé et énervé. Être à l'écoute de soi pour pouvoir être à l'écoute de l'autre, cela s'apprend. Des ados viennent me voir en consultation : « Je viens vous voir parce que je n'arrive pas à dire à mon père de m'écouter. Il s'assied pour m'écouter, mais au bout de 5 minutes que je lui parle, il se lève et se rue sur le téléphone en disant : je vais appeler Untel qui va t'aider à résoudre ce problème ». Le papa a appris à être gentil… Quand il y a un problème, il a été programmé pour résoudre le problème. Il n'a pas appris à fréquenter un problème, la souffrance d'un proche, à être là et à écouter. Il se dépêche de vouloir résoudre, c'est plus sécurisant pour lui de répondre par le FAIRE que de répondre par l’Être.

Apprendre à s'écouter, apprendre à être dans l’Être. Côtoyer ses propres fragilités ce qui permet de mieux écouter et de mieux comprendre les fragilités des autres. On a du mal à simplement être AVEC. On sait donner des conseils, encourager à l'action, critiquer : on est piégé dans le FAIRE.

Dans nos agendas, y a-t-il des moments quotidiens pour s'arrêter, respirer, contempler, ne rien faire, bénir, se laisser bénir ? Comme il y a de moins en moins de VIE dans les choses à FAIRE, on en fait de plus en plus. La vie devient une course, surtout pour les parents. Tout le long du jour, on ne va pas de choses choisies en choses choisies. Le soir, quand on se couche à 23H passées, c'est souvent en s'affalant et disant : « Plus, je ne peux pas ! J'ai mérité largement de dormir enfin ! »

Souvent, nous cherchons notre propre approbation : je m'aime épuisé et à bout ; mais je ne m'aime pas détendu et joyeux… Je dois faire des choses pour être aimé. Et pourtant c'est le contraire de mon désir profond selon lequel je veux pouvoir sentir que je m'aime malgré tout, même imparfait ; sinon, comment aimer l'autre imparfait ?


Deuxième piège : le risque de ne pas mettre l'estime de soi en soi, mais dans le regard de l'autre

Le regard de l'autre me tient à sa merci. Je m'adapte, je me sur-adapte à des attentes supposées de l'autre. On finit par vivre dans un leurre, car on a du mal à vivre une saine estime envers soi-même. Quand nous nous sur-adaptons aux autres, les autres zappent, et c'est nous qui changeons d'écran… Chercher à plaire et éviter de déplaire, cela bouffe beaucoup d'énergie. On est toujours en adaptation à la supposée attente de l'autre, plutôt que d'être en attente de soi et de se connaître. Connaître nos vrais talents qui vont pouvoir contribuer à tous.

On pense être un gagnant, mais on voit bien qu'on est coincé, qu'on a du mal à s'ouvrir… Voici quelques signes d'une estime de soi défaillante :
- la personne qui prend toute la place ;
- le timide qu'il faut toujours aller extraire de sa tanière et de son coin ;
- la personne qui se vante toujours ;
- la personne qui se plaint toujours, etc.

C'est fatiguant pour l'entourage… Il s'agit d'acquérir une juste estime de soi, pas un ego hypertrophié. Sinon, je passe mon temps à quêter sans cesse à mon entourage des éléments d'estime de moi-même.


Troisième piège : Peur de la différence ; peur d'être différent

Il est nous est difficile de faire bon accueil à la différence, même à celle de notre conjoint, celle de nos ados, celle d'autres membres de la famille, celle de collègues de travail, etc. Notre seuil de tolérance à la différence est vite atteint. La peur de la différence mène à des rapports de pouvoir / soumission.

On a des difficultés à faire bon accueil à la différence, car on a encodé : « si je m'autorise ma différence, on ne m'aimera pas ». Si je laisse libre cours à la joie, à la créativité, à la fantaisie qui sont le propre de l'enfance, on finira par me dire (les frères et sœurs, l'institutrice, etc.) : « tu es un peu trop comme ceci ; tu n'es pas assez comme cela ; etc. »

Nous avons encodé une pensée binaire : « Oublie-toi toi-même pour pouvoir t'intégrer ». Le désir d'appartenir au groupe, le désir d'intégration est tel, qu'on perd son originalité pour avoir une place ; du coup, notre tolérance à l'originalité de l'autre est vite atteinte. On va lui demander de la taire ou bien de s'en aller… Il est nécessaire d'accueillir nos talents propres, notre propre originalité, pour pouvoir accueillir la différence des autres. Faites l'essai de parvenir à vous taire devant des positions différentes d'un autre et de l'écouter 5 mn montre en main sans immédiatement le relayer en disant « OUI MAIS… » Nous sommes profondément insécurisés. On a amalgamé DESACCORD et DESAMOUR. Si je suis différent, je crains de ne pas être aimé, de ne pas être accueilli. On peut cohabiter avec un être cher même si on est en désaccord : au moins, nous sommes d'accord sur le fait que nous ne sommes pas d'accord, et c'est déjà un point commun !

Du coup, nous évitons les conflits qui finissent par pourrir et fermenter jusqu'à l'explosion, faute de savoir en prendre conscience, de les exprimer, d'avoir le vocabulaire adéquat pour le faire. Vouloir éviter un conflit consiste à vouloir enfermer un camembert qui pue dans un placard pour s'isoler momentanément de sa pestilence. Mais à partir d'un moment, il finira par empester toute la maison, et il sera impossible d'échapper à son odeur… Les rapports vrais ne sont ni faciles ni confortables mais ils sont indispensables. Dire simplement : « Je me sens triste et préoccupé et j'aimerais qu'on prenne un moment pour se parler parce que je tiens à toi ». Les relations vraies finissent par sonner juste. On n'est plus dans la mascarade et c'est très sécurisant. Les deux clefs pour désamorcer les conflits sont :
- une saine estime de soi ;
- respect de l'autre dans son altérité / c'est-à-dire respect de soi-même dans son originalité propre…

Vouloir faire comme tout le monde pour « appartenir », pour « s'intégrer », ça n'ajoute rien au monde ni à notre entourage. Etre soi-même pour donner de soi-même, telle est la véritable contribution.


Quatrième piège : Difficulté à dire NON à temps

On a encodé comme une marque de désamour le fait qu'on nous dise NON. Si je dis NON à l'autre, il va comprendre : je ne t'aime pas. Donc, on dit OUI pour être gentil, pour acheter l'amour afin d'en recevoir. Si on dit OUI à répétition à des demandes réitérées, on finira par dire à l'autre : « TU m'as envahi ! », alors que c'est moi qui ne suis pas parvenu à baliser mon territoire… « TU es la goutte qui fait déborder MON vase ! » Or, c'est à moi d'être responsable de mon vase : je suis responsable d'aller m'asseoir de temps en temps sur la chaise de mon intériorité pour m'écouter moi-même, ce que je ressens, mes besoins, etc.

Apprendre à dire NON à temps, mais également à la bonne personne : en général, on va se plaindre à la mauvaise personne… Que d'énergie consumée en plaintes, récriminations plutôt que d'être en synergie, en coopération avec les autres.

Chaque fois que nous disons NON à une chose, c'est parce que nous disons OUI à autre chose. Donc, dire d'abord OUI (= écouter, accueillir la demande de l'autre) mais dire NON parce qu'on a un besoin plus urgent (de solitude, d'intimité avec le conjoint, etc.). Pratiquer à la fois l'écoute de soi + l'écoute de l'autre, pour ne pas parvenir à une opposition entre deux NON, source de conflit et de jugements mutuels.

Chercher à comprendre à quoi l'autre dit OUI quand il me dit NON. Décoder le NON de l'autre. La fillette ne veut pas aller se coucher parce qu'elle veut encore jouer… Ici, être vrai consiste à accompagner ce qui est vivant dans l'autre, tout en accompagnant ce qui est vivant en moi, sans démissionner de ce qui est vivant en moi (je suis crevé et je veux aller dormir pour être détendu et disponible demain).


Cinquième piège : Difficulté à discerner et à accueillir ses émotions

Est-ce que je suis à l'aise avec la tristesse ? ma tristesse ? Est-ce que je suis à l'aise avec la colère ? ma colère ? Tenter de contacter notre énergie vitale, lâcher ce qui nous encombre, car 90 % des colères qui partent en direction des autres, si on prend le temps de les comprendre, de les travailler, nous changent et nous font grandir. Comment utiliser ma colère pour me renseigner sur moi-même ? Commencer à exister par moi-même. Clarté précision, discernement. Sortir des rapports pouvoir / soumission. Etre dans des rapports de synergie et de coopération.

Nous sommes coupés en quatre morceaux :
1. tête : le mental, l'intelligence intellectuelle, cérébrale. Notre tête a été sur-formée à étiqueter, analyser, raisonner, catégoriser, etc. ;
2. le thorax (cœur, respiration) : l'intelligence spirituelle, émotionnelle, intuitive, les sentiments ;
3. l'abdomen (les tripes) : les besoins ;
4. les jambes : la demande claire adressée à l'autre et conforme à nos besoins.

Nous sommes souvent coupés de nos sentiments, de nos émotions, que nous avons du mal à identifier, à cerner. Les sentiments permettent de connaître nos besoins, de savoir ce qu'on a dans les tripes. Ces coupures, ces enfermements, ces manques de circulation de l'info en nous, proviennent du fait que nous avons été encodés. Il nous fallait devenir un gentil enfant sage et raisonnable. Quand un enfant se met en colère, on lui demande d'aller s'isoler un instant et d'aller réfléchir sur sa colère. Or, comme personne ne lui a enseigné à traiter sa colère, à discerner les besoins vivants sous-jacents à la colère, il renonce à sa colère, pour demeurer intégré à sa famille, pour ne pas rompre avec l'appartenance nécessaire à sa survie biologique :
- coupe-toi de tes sentiments, de tes émotions, ça dérange. Deviens intelligent au lieu de te mettre en colère, au lieu d'être triste, au lieu d'être joyeux, etc. ;
- ne fais pas ce que tu penses être bon, mais écoute les autres et fie-toi à leur jugement : c'est cela qui est nécessaire pour t'intégrer. Adapte-toi.

Afin de rectifier le tir, visiter notre cœur quand il souffre plutôt que d'attendre et demander des consolations. Prendre le temps de descendre dans notre souffrance pour en explorer les causes. Apprendre à décoder nos émotions comme une clef qui nous permet de connaître nos besoins. En nous coupant de nos sentiments, on vit à côté de notre vie, de la vie qui aurait pu être la nôtre.

Faire bon usage de ses émotions et exprimer des demandes claires. Les jambes symbolisent l'action, la demande claire que nous ne savons pas exprimer la plupart du temps. La mère de famille appelle ses enfants à la cantonade : « J'ai besoin d'aide ! ». Elle exprime un besoin, pas une demande. Une demande claire serait : Est-ce que toi tu pourrais faire ceci (mettre le couvert) pendant que ton frère fait cela (laver la salade). Si je dis « j'ai besoin de te parler », ce n'est pas une demande claire. Par contre, « j'ai besoin de te parler pendant 10 minutes avant le dîner », est une demande claire. La demande est claire : elle ne demande pas quelqu'un qui soit gentil, mais quelqu'un à qui elle puisse parler pendant 10 minutes.


Comment cela se passe avec l'autre ?

Comme moi, l'autre est également coupé de ce qui se passe en lui. Cela se solde donc souvent par des tactiques guerrières, une guerre d'arguments : « J'ai raison parce que + arguments » auquel il est répondu « tu as tort + arguments ». On n'est pas dans l'écoute et la coopération.

Il existe un choix fondamental à faire dans la vie : être heureux OU BIEN avoir raison… Vouloir avoir raison à tout prix est le reflet de notre insécurité intérieure face à la différence.

A un moment, on ne sait plus quelle langue parler à l'autre, tant la déconnexion se creuse entre les personnes. Nous demeurons en façade avec ce que l'autre a dit et le ton qu'il a employé. On n'a pas écouté le sentiment (tristesse) ni le besoin de l'autre (j'ai besoin que tu penses à moi). Il est nécessaire d'aller voir derrière la façade plutôt que de riposter.

Pour cela, il est nécessaire d'entrer dans le terrain commun, dans ce qui nous rassemble. Nous avons tous besoin de partager avec les autres, de vivre ensemble dans une ambiance paisible et harmonieuse. Si nous communiquons au niveau des sentiments et des besoins, nous nous situons dans le domaine qui nous rassemble ; si nous communiquons au niveau du mental et des arguments, c'est un domaine qui nous divise. Ce n'est pas parce que j'écoute les sentiments et les besoins de l'autre que je démissionne de mes propres sentiments et besoins. Ce type d'attitude fait autorité. il ne s'agit pas d'une autorité SUR, mais d'une autorité AVEC.

Vigilance dans la relation : ne pas prendre pour argent comptant que les mots que nous employons sont une évidence pour l'autre et qu'il les reçoit comme nous les disons, en toute transparence, sans interférence, ni interprétation, ni filtre. Certaines fois, il est nécessaire de faire reformuler : Dis-moi ce que tu as compris de ce que je t'ai dit…

Ne pas être dupe d'une attitude. Apprendre à décoder les sentiments et besoins de l'autre, par-delà ses attitudes de façade. Une attitude d'enfermement (« je n'ai besoin de personne » d'un ado) peut signifier : je ne veux plus souffrir, je me protège, je me tais. Faire preuve d'empathie : « A la fois, j'ai envie de respecter son silence s'il est apaisé et heureux pour toi ; à moins que ton silence ne provienne de la tristesse ». Rejoindre le vivant en l'autre ; accompagner le vivant en l'autre avec une écoute active, en proposant des noms de sentiments, des noms de besoins, tout le vocabulaire qui fait défaut, pour qu'il puisse le saisir. Dans ce cas, l'empathie consiste à mettre ses propres sentiments entre parenthèse, momentanément, pour pallier l'urgence, pour écouter ce que fait tant souffrir l'autre.

Il est nécessaire de bien travailler la présence à soi-même pour pouvoir être présent aux autres. De même, la pacification intérieure intense permet d'instaurer des rapports pacifiants avec les autres.

Joël pique 15 mobylettes par jour, sur la Grand Place de Bruxelles, presque en face du commissariat, ce qui génère des courses-poursuites. Pourquoi Joël pique-t-il des mobylettes en si grand nombre alors qu'en fourguer 2 ou 3 par jour serait suffisant pour son argent de poche, sa dope, etc. Voler autant de mobylettes ne répond pas à un besoin vital et fondamental de l'être humain. Par contre, la prise de risque est une stratégie répondant au besoin de se sentir exister, de se sentir vivre. Je pique des mobylettes car la vie des adultes me paraît grise. J'ai besoin que la vie soit festive, vivante. Le besoin de Joël est recevable, le vivant en lui, se sentir exister physiquement, vie grisante, palpitante, rejoindre les copains, etc. même si la stratégie qu'il utilise est inappropriée. D'autres feront des sports à risques, des explorations à risques. Vivre des stimulations joyeuses dans l'appartenance, avec un fort sentiment de vivre : nous désirons tous cela.

De même qu'on enseigne aux enfants à lire, écrire et compter, ce serait bien de :
- leur enseigner à bien s'écouter eux-mêmes pour s'exprimer avec clarté ;
- leur enseigner à bien écouter l'autre et le laisser s'exprimer avec clarté ;
- leur enseigner à vivre selon le mode : « je ne t'impose pas mes besoins ; je ne me soumets pas aux tiens ».

Cela requiert un apprentissage quotidien… Apprendre à dire : « Je me sens… parce que j'aurais besoin de … ; est-ce que tu es d'accord pour … »

Apprendre à cohabiter avec nos talents et nos forces respectives, nos sentiments et nos besoins respectifs. S'intégrer sans démissionner de soi-même et sans prendre le pouvoir.

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Message par Invité Ven 11 Jan 2013 - 1:53

Je me mets en absence indéterminée.

J'ai un grand point à faire sur ce que je suis.

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Message par Invité Ven 11 Jan 2013 - 12:45


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Message par Invité Ven 11 Jan 2013 - 13:10

Un peu de science pour finir.

Les travaux d'un physicien (Kip Thorne) sur les trous noir et le temps :





http://www.jpl.nasa.gov/search/search.php?q=kip%20thorne

http://www.scienceface.org/clip.php?clip=2

http://worldsciencefestival.com/search/results/ec17fa73912fa9501af38c4c7d4884cf/

http://www.multimedia.ethz.ch/speakers/pauli/2011

http://www.ctc.cam.ac.uk/hawking70/multimedia_kt.html

Puis des vidéos TEDxCaltech sur YouTube :

https://www.youtube.com/playlist?list=PLFE01FB27B28A7E36

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Message par Invité Ven 11 Jan 2013 - 15:26

A la recherche d'Atoum - Page 16 Travaux


« Le silence est aussi plein de sagesse et d'esprit en puissance que le marbre non taillé est riche de sculpture. » Aldous Huxley

« Le silence n'est un outil de terreur que pour les gens qui sont incapables de se taire parce qu'ils ont l'obsession de la parole... Ce sont d'ailleurs des gens dont on peut se passer. » William Burroughs


Dernière édition par Qilin le Ven 11 Jan 2013 - 23:27, édité 1 fois

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Message par Invité Ven 11 Jan 2013 - 15:28


Bonne retraite.


Et si l'enfer est pavé de bonnes intentions, devient riche de son or!!!


Dernière édition par Mis en pate le Ven 11 Jan 2013 - 18:05, édité 1 fois (Raison : La descente du post me fait rire...)

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Message par Lemniscate le papillon Ven 11 Jan 2013 - 19:23

Salut à toi.... mi Amigo

Juste de passage sur ton fil, où je prends toujours plaisir à te lire, tout ce que tu écris est plein d'enseignements, trés riche, trés sage... A la recherche d'Atoum - Page 16 2698908354

Grand merci à toi !

Mille Bizzousss

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Message par Mag Ven 11 Jan 2013 - 22:41

Bonne retraite et belle rencontre !

http://au-bout-de-la-route.blogspot.ca/2013/01/tout-est-question-dangles.html#more

A bientôt Au galop !
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Message par Invité Lun 14 Jan 2013 - 9:30

Merci Mag et Lemniscate Smile

Pour vous, une réflexion sur l'intégration entre la science et la spiritualité :




"Comment faire évoluer notre cerveau ? Aller vers l'inconnu !"




"Comment casser la coquille pour être soi-même"




Nos trois cerveaux : Aller de la pensée au faire puis à l'être



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Message par Invité Lun 14 Jan 2013 - 11:19

Tout est devenir ...

Tant de syllabes qui s’entrechoquent.
Tant de contours dans les nuées.
Tant d’éclats, rires qui se moquent.
Tant de détours dans mes pensées.

Outre le vent, il y a la pluie ;
Ombres dansantes dans ma mémoire
Où la lumière de l’envie,
Oui ! Fait écho à mon histoire.

Une rencontre, un sourire.
Un fugace instant volé.
Une couleur qui y délire
Une ? Et cet instant tôt envolé,

Terre brunâtre de mon enfance,
Toujours voit elfes qui dansent.
Tout mot semé sur une page
Tout mot planté comme un ravage



Est comme un cri, espérance
En devenir… Ou flamme qui stance
En la nuit, en clair-obscur
Echo des mots sur tous les murs … ?

Si l’on en croit la liturgie,
Si l’on est sûr de l’héritage,
Si l’on admet le grand passage,
Si l’on croit en ces bougies

Tous tourments sont vaines peines,
Tous instants sont nourriture.
Tout, tout ce que le cœur capture
Tend à offrir, les mains pleines,



Des sons, des odeurs et des songes
Dans les détours de cette vie.
Dis-donc, toi qui te ronge,
Dans les sentes des maudits

Est-il un endroit où il se pose
Enfin, l’oiseau que mal tu suis ?
Entre écorchures que tu fuis
Et la réalité qui s’impose

Voudrais-tu vraiment choisir ?
Volonté claire de changer l’onde ;
Visiter là, par ta faconde
Veules endroits où le moisir

Est ce qui reste de l’espoir ?
Eh bien non ! Non !!! Et ce noir
Entourage vain des mots tracés
Encre qui tue, entrelacée,

Nourrit la page de traits sinistres.
N’oublies pas que la vie est cuistre,
Non plus que tu as le temps.
N’étant ici que quelques ans

- Informels mais identiques -
Il faut saisir la quintessence
Il faut surgir des dynamiques
Inventer, peupler les absences

« Rouler » serein et optimiste.
Rendre la main à tout soupir,
Renouveler le jeu de piste,
Rester toujours en devenir.


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Message par Lemniscate le papillon Lun 14 Jan 2013 - 12:56

OUAH.....

Bizousss à toi...

Je suis en train de regarder toutes ces vidéos... c'est génial !!!! je fais juste une pose, pour te dire à quel point c'est intéressant instructif..etc... bref merci, de faire accroître mes cellules grises et de faire évoluer ma conscience...

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Message par Invité Lun 14 Jan 2013 - 15:14

Salut Lemniscate Smile

Bah ... je ne fais rien de plus que de poster ce que je découvre tu sais. C'est en quelque sorte un "repository "pour moi, ici. Si je perds mon PC ou qu'il tombe en panne, je sais que je pourrai retrouver y des informations Wink

Et puis si cela sert, c'est la cerise sur le gâteau ^^

Merci en tout cas de ta présence Lemniscate et franchement content que tu y trouve de quoi t'alimenter Smile


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Message par Invité Lun 14 Jan 2013 - 15:32


Flamme qui saute et qui vacille
Une fois ici puis encore là
Flamme saute et puis qui brille
Dans les yeux de tous ceux-là

Qui dans ce monde ont débarqué.
Flamme qui luit, plus marquée
Dans l'âme aussi, de certains
Confondus ci-bas par le destin

Au sein de la multitude. Demain
N'est que recherche de certitudes
N'est que recherche d'une autre main
Qui briserait notre solitude.

Des rêves géants et apeurés
Conscience aigue de petitesse
Sentiments mêles de tristesse
Parés de couleurs chamarrées

Vagues de chaleurs et de doutes
Ondulations qui pavent la route
Et temps qui passe, inachevé
Loin de ce que l'on concevait

Du monde, des gens, de l'autre
De soi-même. Se faire l'apôtre
Du don de soi, est-ce la voie
Ou faire juste ce que l'on croit ?

Tous ces démons qui nous tentent
Tous ces poids qui sur la pente
Nous entrainent sans se lasser
A passer pour des trépassés

Ont-ils raison de nous contraindre
A douter de cet esprit vivace
Qui sait rêver, qui sait se plaindre
Qui de la vie voit la rosace

Et toutes les couleurs de l'arc-en-ciel ?
Qui, de son trop plein de miel
Tire son art, sa foi, son courage
Pour dire son débordement de rage

A ne pouvoir souvent donner ?
Qui parcourt sentiers non défrichés
Où combien de pals sont fichés
Ayant tué la foi des abandonnés.

Notre place est à chercher
Dans un monde dur et fragmenté
Dans un sol plein de rochers
Ou seul l'écart a augmenté

Entre les êtres et les mots
Entre les choses et leur vue
Entre la naissance et la mue
Entre le don et des écots

Entre la jouissance et l'envie
Entre l'existence et le déni
Entre l'être et le paraitre
Entre naître en envie d'être

Entre faire et s'adapter
Entre action et volonté
Entre le rêve et la journée
Entre maintenant et l'ajourné

Entre "je peux" et "je le dois"
Entre "tant pis" et "après moi".
Faut-il apprendre à renoncer
Ces quelques paroles prononcer

Pour refuser ce qui nous blesse
Dans nos toutes nos idées trier ?
Alors une part de nous on laisse
Mais on arrête de hurler

C'est la conscience, l'acuité
Sur cette vie qui nous limite
Qui nous déchire. Qui nous irrite.
N'est-ce point trop de fatuité ?

Chemin vers l'utopie ? Peut-être.
Mais n'a-t-elle pas fait avancer
Ceux pour qui l'impossible enclenchait
L'avancé vers leur " autre être " ?

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Message par Invité Lun 14 Jan 2013 - 16:41


A la recherche d'Atoum - Page 16 Bouddha-final1


L'existentialisme est un mysticisme (thèse de Soren Olsen sur l’œuvre de Ionesco) : http://www.ionesco.org/these.html


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Message par Invité Lun 14 Jan 2013 - 16:45

A voir : Le chemin solitaire d’Arthur Schnitzler

A la recherche d'Atoum - Page 16 Pdj_flyer_stan_chemin_web_-_Copie-809ef

Dans cette pièce dérangeante ("Der einsame Weg"), publiée en 1904 par un médecin autrichien admirateur de Freud et en rupture avec la société moraliste de Vienne, les personnages accouchent de leurs lâchetés, peurs, échecs et déceptions.

Une femme vient de mourir. Cinq personnes qu’elle a connues se croisent. Et petit à petit, dans le huis clos de ces retrouvailles, les incompréhensions, les rêves avortés du passé, les ressentiments du présent, les blessures jamais refermées ressortent dans une amertume pathétique. Et les personnages, à travers ces vies détricotées, ces liens d’amitié ou d’amour brisés un jour par lâcheté, par crainte de perdre sa liberté, ne peuvent que constater que "la vieillesse est solitaire".

"Qui se préoccupe vraiment des autres ?", "Il est trop tard", "Le chemin qui descend, nous sommes tout à fait seuls dessus, nous qui n’avons jamais appartenu à quiconque", lancent tour à tour les acteurs de cette introspection collective.

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Message par Invité Lun 14 Jan 2013 - 16:51

Éloge de l'équilibre (Jean Delorme)

A la recherche d'Atoum - Page 16 9782296099715

Quatrième de couverture :

" La terre et l'homme sont malades. C'est donc autour de la notion d'équilibre, trop souvent méprisée, que devront se construire des solutions raisonnables pour l'atteindre. L'équilibre n'est pas un état, c'est une conquête, une mise en harmonie de forces et d'énergies opposées, la résolution de tensions et de conflits qui sont la règle ainsi que l'on compris les premiers philosophes grecs comme les médecines orientales mentionnés dans cet ouvrage. "


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Message par Invité Lun 14 Jan 2013 - 17:06

Reconnaître le solitaire et le solidaire en chacun d’entre nous (Interview d'Yvan Amar recueillie par Jacques Durand en avril 1995)

Question : Pouvez-vous nous parler du parcours spirituel qui est original et différent pour chaque individu ?

En fait, c’est la source même de la liberté de chacun. Le parcours de chacun est plus qu’original, il est unique et incomparable, et c’est en cela qu’il doit être l’occasion pour chacun de recouvrer sa liberté d’origine.
Le chemin n’est pas un chemin pour aller vers la liberté ; c’est un chemin dont la nature est la liberté, et ce n’est que dans la mesure où, au travers de ce chemin, on peut vivre ce qu’il y a d’unique, d’incomparable, que non seulement on peut témoigner de cette réalité universelle de façon unique, mais aussi entrer en relation vivante avec tous les êtres, tous les témoignages uniques de cette même réalité.
Quand je reconnais ma propre façon unique, incomparable, de témoigner de la réalité universelle, je peux d’autant mieux accueillir - et entrer en relation avec - tous les autres témoignages uniques existants.
La beauté de cette prise de conscience, c’est qu’à la fois elle m’oblige dans la liberté à l’impeccabilité, l’excellence, et la rigueur de ce dont je dois témoigner moi-même, mais elle m’oblige aussi à reconnaître cette même pensée qui anime tous les êtres autour de moi dans leur originalité et leur liberté.
La conscience du caractère unique de chacun engendre à la fois le respect, la tolérance, et aussi le sentiment de la nécessité de se relier à tous les êtres : qu’on ne peut grandir que tous ensemble. On a quelque chose à assumer en propre, on ne peut l’assumer que seul, mais on ne peut grandir qu’ensemble. Reconnaître le solitaire et le solidaire en chacun de nous voilà le grand paradoxe.

Les faire se rencontrer relève d’un exercice d’équilibre très particulier. Nous connaissons l’équilibre facile ; comment tenir sur un espace restreint.
Mais celui-là est d’une autre nature ; il est le plus délicat d’entre tous : comment tenir en équilibre sur un non espace ! Il est l’équilibre du Fils de l’Homme.
Seul le coeur connaît cet équilibre-là. Voilà la leçon importante de toutes les époques : l’égoïsme ne peut jamais être le chemin, qu’il soit individuel ou collectif, scientifique ou religieux.
La seule façon de témoigner, c’est d’être libre de toutes les croyances illusoires, de toutes les appropriations illusoires, et nous sommes dans une telle confusion spirituelle aujourd’hui.
Ce n’est déjà pas facile de se sortir du fatras du quotidien égoïste, mais quand on nous propose, pour en sortir, un nouveau fatras spirituel, celui-là, nous passons de Charibde en Scylla, nous passons d’un bazar relativement connu à quelque chose de quasiment pire !
Si, à notre époque, il y a un rappel de la dénonciation traditionnelle de l’égoïsme, ce doit être un rappel dans la modernité. La tradition s’actualise toujours en fonction du temps et du lieu où elle s’exprime. La vérité d’un enseignement, fût-il éternel, n’a de valeur que si elle est formulée selon le temps et le lieu où l’on se trouve.
Seulement il faut faire la distinction entre une modernité traditionnelle et le “Big Bazar” du “New Age” (nouvel âge). Le New Age est trop souvent un fatras d’approches plus ou moins sauvages, sans organisalion ni principe de cohérence, alors que la spiritualité moderne, la tradition dans la modernité, est un langage moderne imprégné d’une rigueur.
Il y a une vérité éternelle qui est la tradition, et pour que la spiritualité ait un sens aujourd’hui, il faut qu’avec les éléments du monde moderne, il y ait constamment la présence d’une intelligence, d’une cohérence, d’une rigueur qui relèvent de l’expérience de cette dimension éternelle. Seule cette qualité-là peut constamment ramener à une exigence, à une intégrité, à une qualité jamais corrompue, jamais corruptible. Ce qu’elle énonce en priorité, c’est ce qui est au-delà de la corruption, qui est incorruptible. Quand Jésus bazarde les marchands du Temple, il rappelle un nettoyage que l’on doit faire à l’intérieur de nous-mêmes. Ce principe premier “JE SUIS” doit “bazarder” tout ce qui, en nous, peut corrompre cette qualité d’origine. Le temple que nous sommes doit être complètement débarrassé de tout ce qui peut corrompre cette dimension d’origine.
Il est important dans le cheminement de faire la part de ce qui relève en nous de la concession à la mécanique corruptrice, car on est très complice de cette corruption-là. On est ravi de se laisser corrompre par les peurs, les habitudes, les acquis de toutes sortes.

Il n’y a qu’une seule façon de pouvoir dénoncer cette corruption, c’est d’être en contact intime, soit avec cette intelligence en nous, soit avec cette intelligence vivante dans un homme qui, lui, peut nous obliger à la voir en nous. Cet homme-là ne nous permet pas de la voir, il nous oblige à la voir. Et c’est dans la mesure où l’on veut bien coopérer, où l’on veut bien faire face, dans cette vision, à ce qui en nous est la corruption d’origine, qu’un travail authentique peut s’accomplir.
Dans le grand supermarché de la spiritualité New Age, si ce principe n’est pas là, nous sommes à nouveau avec les marchands du temple ; toutes les corruptions, toutes les déformations sont possibles.
Dès lors, on prête le flanc à toutes les critiques du monde que l’on prétend transformer. On prête le flanc à toutes les accusations, parce que nous-mêmes ne nous comportons pas de la façon digne et impeccable dont ce principe doit témoigner dans le monde. Cela est important et doit être dit, surtout dans le cadre d’un journal d’annonces où tant est proposé. Et il est important qu’il y ait là, plus que n’importe où, une immense rigueur.
Nous sommes sur un chemin de transformation, tout notre itinéraire, c’est la transmutation du plomb en or. Il y a une chose que la pierre philosophale nous fait découvrir, dès qu’on entre en contact avec elle : c’est que le plomb, c’est de l’or. devenir de l’or ; le plomb révèle l’or qu’il est déjà. L’or, c’est le plomb qui a grandi. Ce n’est pas du plomb qui a changé de nature. C’est du plomb qui a déployé sa nature d’origine. Le plomb est un moment du grandir de l’or. Le plomb c’est de l’or “premier âge’’, et en fait, quand on rencontre la pierre philosophale, elle nous fait reconnaître que l’on est de l’or, même si, apparemment, on en témoigne qu’au niveau du plomb. C’est là que commence ce que j’évoquais précédemment : la nature même du chemin est liberté.

Quand on reconnaît, grâce à la "pierre philosophale", qu’on est déjà "de l’or", cette reconnaissance-là apporte une très grande liberté. Mais y sont associées aussitôt deux choses : la première, une responsabilité. Suis-je prêt à assumer cette vision : je suis "de l’or" qui doit grandir ? Vais-je faire ce qu’il faut pour faire grandir cet or-là, et non pas simplement dire : « le plomb c’est déjà de l’or », et vivre au niveau du plomb que je suis.
Et la seconde, c’est que la "pierre philosophale" est en même temps élixir de vie. De même le sage, par la vision de sagesse, nous dit ce que l’on est, et par la vision de compassion s’adresse à notre souffrance ; il ne fait pas que parler de réalité ultime, il vient souffrir avec nous
.
La "pierre philosophale", la “poudre de projection” est jetée dans le feu, dans le creuset, en même temps que le plomb. Le maître de compassion vient avec nous dans la souffrance. Il vient souffrir avec nous pour pouvoir nous réconcilier avec l’état du grandir que l’on est ; la souffrance dans laquelle on se trouve, parce que cette souffrance-là, seule, est notre porte d’accès à la réalité. Notre plomb est notre seule porte d’accès à l’or.
Cela est le deuxième aspect de renseignement : c’est d’être réconcilié avec sa propre souffrance, d’être réconcilié avec son propre mensonge, parce que le chemin de la vérité passe par notre mensonge conscient. C’est donc de travailler sur ce que l’on est, mais avec le principe de cohérence et la rigueur issus du témoignage ultime.

Voilà à quoi nous oblige une démarche, voilà à quoi nous oblige la rencontre avec le réel.


Yvan AMAR (1950-1999) à publié aux éditions "Le relié" les ouvrages suivants :

  • "Les béatitudes”
  • “Les nourritures silencieuses”
  • “La pensée comme voie d’éveil”
  • “L’Obligation de conscience”
  • “La conscience corporelle”
  • “L’Alchimie de l’homme”.


Et chez Albin Michel :

  • "L’effort et la grâce”
  • “Les dix commandements intérieurs”
  • “Le maître des béatitudes”.


Marie de Hennezel lui a consacré un livre entier : “Mourir les yeux ouverts” (Editions Pocket).





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Message par Invité Lun 14 Jan 2013 - 17:34

Je continue à poster d'autres de mes découvertes là : https://www.zebrascrossing.net/t9171p20-fiche-de-lectures#367573

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Message par Invité Lun 14 Jan 2013 - 18:26

Allez !!! bounce

Une petite séance de cinéma ?




Et la compilation des phrases culte des " Tontons flingeurs " Laughing



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Message par Invité Lun 14 Jan 2013 - 19:20

drunken





bounce

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Message par Invité Lun 14 Jan 2013 - 20:03

Allez, comme à mon habitude (pffff ... Very Happy) une bordée de citations.

----------------------------------------------------------------

" La vie s'arrête lorsque la peur de l'inconnu est plus forte que l'élan." Hafid Aggoune

" Le bonheur n’est pas le fruit de la paix ; le bonheur, c’est la paix même. " Alain

" Le temps que l’on passe dans l’agitation est du temps perdu. Comment pourrait-il s’envoler celui qui s’échine en remuant le fumier du monde ? " Cheikh Al Alawi

" Ne demande pas : « Qui a raison ? » Demande : « Que puis-je apprendre de toi ? " Rabbi Alon Goshen-Gottstein

" Ne dis jamais que tu ne vaux rien, car dans la plus sale des flaques, le ciel peut se réfléter. " Alain Anderset

" La vie est la seule chose qui ne se trompe pas, si toi, cœur, tu as le courage de l’accepter. " Alessandro d’Avenia

" Seule la lutte contre l'inhumain, si nous acceptons de le combattre ensemble, peut réconcilier celui qui croyait au ciel comme celui qui n'y croyait pas. " Louis Aragon

" Il faut regarder le néant en face pour savoir en triompher. " Louis Aragon

" Tu connaîtras la justesse de ton chemin à ce qu’il t’aura rendu heureux. " Aristote

" Celui qui est charnel l’est jusque dans les choses de l’esprit ; celui qui est spirituel l’est jusque dans les choses de la chair. " St Augustin

" L’homme souhaite le bonheur même lorsqu’il fait en sorte que le bonheur devienne impossible. " St Augustin

" Sois calme et comprends, car tu te troubles et dans ta demeure intérieure tu atténues la lumière. " St Augustin

" Le bonheur, c’est de continuer à désirer ce qu’on possède. " Saint Augustin

" Ne te laisse point prendre au tourbillon; mais dans tout élan, propose toi le juste; et, dans toute représentation, sauvegarde ta faculté de comprendre. " Marc Aurèle

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Message par Invité Lun 14 Jan 2013 - 20:57

Et hop Smile ... Un peu d'auto-dérision ! Ça fait du bien de temps en temps Wink

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Message par Invité Lun 14 Jan 2013 - 21:40

Tout ce que l'on réprime s'imprime
Ce à quoi on résiste, persiste
Ce qui nous affecte, nous infecte
Ce que l'on fuit, nous poursuit

En revanche, heureusement
Ce à quoi l'on fait face, s'efface
Ce que l'on visualise, se matérialise
Et ce que l'on bénit, nous ravit


Mitakuye Oyasin (chef de prière Sioux)


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