à trop percevoir les défauts des autres, à trop vouloir les éviter en nous, qui devient-on??
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Noumi
Luc
gemma
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à trop percevoir les défauts des autres, à trop vouloir les éviter en nous, qui devient-on??
Je repère beaucoup les défauts des autres, ceux qui me rappellent les miens ou ceux dans lesquels je sens que je pourrais facilement tomber... Et comme j'en repère assez souvent, je ne cesse de me "rectifier", de m'interdire des choses, mais je me dis, à force, qui suis-je? Est-ce qu'il reste suffisamment de spontanéité en moi? Par exemple, beaucoup de personnes parlent d'elles-mêmes. Au quotidien, c'est important pour la communication. Mais quand je vois ça de manière trop prononcée chez un proche, je ne peux m'empêcher d'avoir horreur de ce que je vois et de vouloir à tout prix éviter de le reproduire ... Résultat : je suis devenue quelqu'un qui ne parle pas spontanément d'elle. C'est bien, je suis contente, j'ai tout gagné, je suis devenue quelqu'un qui ne se vante pas, qui ne la ramène pas trop ... bref, quelqu'un de ... chiant en fait! Elle me manque l'époque où je n'avais pas conscience de tous mes défauts. Parce qu'à vouloir les corriger, on s'en créé d'autres, et on perd les gens qui nous appréciaient pour les qualités de nos anciens défauts, ou en tout cas, si on ne les perd pas, eux nous perdent en partie ... Avant, je m'éclatais sur les pistes de danse; mais un jour, j'ai vu quelqu'un en faire autant, et j'ai là encore eu horreur de ce que j'ai vu, donc j'ai arrêté. Jusqu'au jour où j'ai vu que, les gens qui s'éclatent sur les pistes de danse, c'était pas forcément mal vu... En fait, j'en ai marre de croiser des gens qui me rappellent certains aspects de moi-mêmes (en général, des proches donc des personnes avec lesquelles j'ai des caractéristiques communes); ils me font avoir honte de ce que je suis, alors que, d'un point de vue autre, ce n'est pas forcément ce que ressentent les gens vis-à-vis de moi peut-être? ...
gemma- Messages : 190
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Age : 46
Re: à trop percevoir les défauts des autres, à trop vouloir les éviter en nous, qui devient-on??
"on perd les gens qui nous appréciaient pour les qualités de nos anciens défauts" ... comme c'est bien dit.
"ils me font avoir honte de ce que je suis" : çà, c'est le fond du problème. Et la honte, c'est dans la tête que ça se passe. Ou, si je reformule, c'est vis-à-vis de la représentation des autres qui est installée dans notre tête qu'on a honte, ou qu'on croit devoir avoir honte. Et c'est une grosse erreur, parce que les vraies personnes, qui vivent en dehors de notre tête, ne pensent pas du tout qu'on devrait avoir honte.
Il ne faut surtout pas avoir honte. Et, si on a un défaut, voire plusieurs, ben faut les accepter, les respecter, les aimer, voire les développer, essayer d'en faire quelque chose d'intéressant. il faut d'abords se récupérer soi, essayer d'être soi-même, sans se préoccuper des autres et de leurs opinions, sans avoir peur pour eux (ils sont très capables de se gérer et de nous gérer). De toute façon, notre zébritude les réintroduira plus tard dans l'équation, nous permettra de nous repositionner nous-même vis-à-vis d'eux (sauf dans le cas particulier de certains zèbres lourdement blindés et emmurés dans leurs défenses, indifférents au ressenti des autres, mais ils sont rares).
C'est un gros boulot, d'arriver à être à nouveau soi. Mais cela vaut le coup.
"ils me font avoir honte de ce que je suis" : çà, c'est le fond du problème. Et la honte, c'est dans la tête que ça se passe. Ou, si je reformule, c'est vis-à-vis de la représentation des autres qui est installée dans notre tête qu'on a honte, ou qu'on croit devoir avoir honte. Et c'est une grosse erreur, parce que les vraies personnes, qui vivent en dehors de notre tête, ne pensent pas du tout qu'on devrait avoir honte.
Il ne faut surtout pas avoir honte. Et, si on a un défaut, voire plusieurs, ben faut les accepter, les respecter, les aimer, voire les développer, essayer d'en faire quelque chose d'intéressant. il faut d'abords se récupérer soi, essayer d'être soi-même, sans se préoccuper des autres et de leurs opinions, sans avoir peur pour eux (ils sont très capables de se gérer et de nous gérer). De toute façon, notre zébritude les réintroduira plus tard dans l'équation, nous permettra de nous repositionner nous-même vis-à-vis d'eux (sauf dans le cas particulier de certains zèbres lourdement blindés et emmurés dans leurs défenses, indifférents au ressenti des autres, mais ils sont rares).
C'est un gros boulot, d'arriver à être à nouveau soi. Mais cela vaut le coup.
Re: à trop percevoir les défauts des autres, à trop vouloir les éviter en nous, qui devient-on??
Je plussoie Luc.
De toute manière on a tous des défauts et j'aime à dire que c'est ce qui fait notre charme.
De toute manière la perfection, n'est qu'au yeux de celui qui regarde et ce que toi tu vas voir comme un défaut insupportable et qu'il faudrait changer pour une autre personne (voire pour la quasi totalité des autres) ils ne le voient même pas comme un défaut, mais juste comme un trait de caractère, sans parler de bon ou mauvais.
Ton exemple de la piste de danse : pour les gens autour ce n'est même pas une question de savoir si c'est bien ou mal vu, c'est juste amusant, drôle, agréable de voir quelqu'un heureux.
Je pense qu'instinctivement, Z ou non que l'humain aime voir son prochain heureux. Ceux qui jalouse ou réagisse mal c'est parce qu'ils ont même un souci avec ce qu'ils sont et ta manière d'agir ne changera rien avec eux, ils continueront à trouver des raisons de critiquer.
Ma thérapeute un jour m'a sorti :"assumer c'est aussi assumer de ne pas assumer les choses" et ben le pire c'est qu'elle a raison.
Soit toi-même tant que tu l'assumes cela passera forcément auprès de autres, dans la majorité.
De toute manière on a tous des défauts et j'aime à dire que c'est ce qui fait notre charme.
De toute manière la perfection, n'est qu'au yeux de celui qui regarde et ce que toi tu vas voir comme un défaut insupportable et qu'il faudrait changer pour une autre personne (voire pour la quasi totalité des autres) ils ne le voient même pas comme un défaut, mais juste comme un trait de caractère, sans parler de bon ou mauvais.
Ton exemple de la piste de danse : pour les gens autour ce n'est même pas une question de savoir si c'est bien ou mal vu, c'est juste amusant, drôle, agréable de voir quelqu'un heureux.
Je pense qu'instinctivement, Z ou non que l'humain aime voir son prochain heureux. Ceux qui jalouse ou réagisse mal c'est parce qu'ils ont même un souci avec ce qu'ils sont et ta manière d'agir ne changera rien avec eux, ils continueront à trouver des raisons de critiquer.
Ma thérapeute un jour m'a sorti :"assumer c'est aussi assumer de ne pas assumer les choses" et ben le pire c'est qu'elle a raison.
Soit toi-même tant que tu l'assumes cela passera forcément auprès de autres, dans la majorité.
Noumi- Messages : 1336
Date d'inscription : 28/04/2010
Age : 44
Localisation : Vers l'infini et l'au-delà...mais de mon canapé...rouge
Re: à trop percevoir les défauts des autres, à trop vouloir les éviter en nous, qui devient-on??
La perfection c'est chiant effectivement Gemma
Non seulmement c'est chiant mais c'est énervant!
Quelqu'un qui dit toujours les bonnes choses, qui se comporte toujours de la bonne manière, qui est parfait tout le temps je trouve ça énervant. Parce que c'est prévisible la perfection, et puis les gens qui ne font jamais d'erreurs je trouve ça effrayant (enfin si ça existait je trouverais ça effrayant), des machines-caméléon capables de s'adapter à tout le monde tout le temps et de lire dans les pensées (je pars de l'hypothèse où la "perfection" ne serait pas qqch de subjectif, je parle de la perfection de mon point de vue là). Mais je pense (là encore ça n'est que mon avis, j'ai souvent des avis tordus d'ailleurs, enfin bref..) que qqpart la plupart des Z tendent vers cette perfection là, par système de défense, par séduction (dans son sens large), etc..
Mais à force de trop s'adapter à tout, on se perd.
Qui sommes-nous?
Mais dans le puzzle de traits de personnalité et de comportements que nous nous sommes créés (pour être acceptés je suppose) pour rentrer dans le moule au prix de mille contorsions, eh bien je pense que tout n'est pas à jeter et que la plupart des éléments qui sont là font partie de nous, peut-être sont-ils seulement mal dosés? Et c'est en retrouvant nos propres proportions que nous nous (re)trouverons... Je ne sais pas, c'es une hypothèse.
Enfin tout ça pour dire que je pense que beacoup de Z tendent vers leur vision de la perfection en termes de personnalité (oui, j'ai beaucoup dévié à la fin), mais que ça n'est pas forcément la solution pour être heureux et en pleine conscience de soi, donc je te rejoins dans ce que tu dis, tout comem je rejoins Luc et Noumi.
Mais le fait d'être perfectionniste et intolérant à la médiocrité ne fait pas que les autres le sont aussi. La plupart des gens ne s'attardent pas sur autant de détails et vivent leur vie (et c'est moi la parano du regard des autres qui dis ça.. ).
Mais effectivement c'est énervant d'être aussi intolérant et perfectionniste, autant avec soi qu'avec les autres, je sais de quoi je parle! Je susi très exigeante avec les autres et avec moi-même, et c'est dur à vivre, pour moi comme pour les autres, parce que je suis sûre que qqpart je leur mets aussi la pression, ils se rendent bien compte que j'ai des attentes inatteignables parfois.
Ca me rapelle ce que me disait une copine..
"Arrête un peu! Moi je suis pas comme toi, j'ai des défauts, mais j'assume, et je m'aime comme ça! C'est ça la vie! C'est pas faire plaisir aux autres! Moi je m'aime, je me kiffe, et puis c'est tout!"
Je pense que je devrais suivre son exemple, au moins sur ça...
J'ai aussi pensé à un autre truc, les "défauts" des autres que je repère me sont souvent insupportables parce que je pense que qqpart, ils me renvoient à mon intolérance et mon niveau d'exigeance inatteignable, donc me renvoie à mes propres défauts.. que je ne supporte pas d'avoir..
Enfin voilà, je pense des trucs, histoire de faire avancer le schmilblik..
Et encore une fois, ça n'est que mon avis, je ne l'ai pas mis là pour qu'il soit disséqué, critiqué, etc... Mais juste pour donner un avis.
Non seulmement c'est chiant mais c'est énervant!
Quelqu'un qui dit toujours les bonnes choses, qui se comporte toujours de la bonne manière, qui est parfait tout le temps je trouve ça énervant. Parce que c'est prévisible la perfection, et puis les gens qui ne font jamais d'erreurs je trouve ça effrayant (enfin si ça existait je trouverais ça effrayant), des machines-caméléon capables de s'adapter à tout le monde tout le temps et de lire dans les pensées (je pars de l'hypothèse où la "perfection" ne serait pas qqch de subjectif, je parle de la perfection de mon point de vue là). Mais je pense (là encore ça n'est que mon avis, j'ai souvent des avis tordus d'ailleurs, enfin bref..) que qqpart la plupart des Z tendent vers cette perfection là, par système de défense, par séduction (dans son sens large), etc..
Mais à force de trop s'adapter à tout, on se perd.
Qui sommes-nous?
Mais dans le puzzle de traits de personnalité et de comportements que nous nous sommes créés (pour être acceptés je suppose) pour rentrer dans le moule au prix de mille contorsions, eh bien je pense que tout n'est pas à jeter et que la plupart des éléments qui sont là font partie de nous, peut-être sont-ils seulement mal dosés? Et c'est en retrouvant nos propres proportions que nous nous (re)trouverons... Je ne sais pas, c'es une hypothèse.
Enfin tout ça pour dire que je pense que beacoup de Z tendent vers leur vision de la perfection en termes de personnalité (oui, j'ai beaucoup dévié à la fin), mais que ça n'est pas forcément la solution pour être heureux et en pleine conscience de soi, donc je te rejoins dans ce que tu dis, tout comem je rejoins Luc et Noumi.
Mais le fait d'être perfectionniste et intolérant à la médiocrité ne fait pas que les autres le sont aussi. La plupart des gens ne s'attardent pas sur autant de détails et vivent leur vie (et c'est moi la parano du regard des autres qui dis ça.. ).
Mais effectivement c'est énervant d'être aussi intolérant et perfectionniste, autant avec soi qu'avec les autres, je sais de quoi je parle! Je susi très exigeante avec les autres et avec moi-même, et c'est dur à vivre, pour moi comme pour les autres, parce que je suis sûre que qqpart je leur mets aussi la pression, ils se rendent bien compte que j'ai des attentes inatteignables parfois.
Ca me rapelle ce que me disait une copine..
"Arrête un peu! Moi je suis pas comme toi, j'ai des défauts, mais j'assume, et je m'aime comme ça! C'est ça la vie! C'est pas faire plaisir aux autres! Moi je m'aime, je me kiffe, et puis c'est tout!"
Je pense que je devrais suivre son exemple, au moins sur ça...
J'ai aussi pensé à un autre truc, les "défauts" des autres que je repère me sont souvent insupportables parce que je pense que qqpart, ils me renvoient à mon intolérance et mon niveau d'exigeance inatteignable, donc me renvoie à mes propres défauts.. que je ne supporte pas d'avoir..
Enfin voilà, je pense des trucs, histoire de faire avancer le schmilblik..
Et encore une fois, ça n'est que mon avis, je ne l'ai pas mis là pour qu'il soit disséqué, critiqué, etc... Mais juste pour donner un avis.
Re: à trop percevoir les défauts des autres, à trop vouloir les éviter en nous, qui devient-on??
Lynk je te plussoies, je suis en total accord avec ton avis, j'adore ta manière de penser.
Noumi- Messages : 1336
Date d'inscription : 28/04/2010
Age : 44
Localisation : Vers l'infini et l'au-delà...mais de mon canapé...rouge
Re: à trop percevoir les défauts des autres, à trop vouloir les éviter en nous, qui devient-on??
Bah, c'est grâce à vos réflexions.
Toute seule je ne serais pas allée bien loin... déjà que je ne fais que paraphraser ce que vou dites...
Erf.. j'avais pas vu que j'avais autant écrit!
Toute seule je ne serais pas allée bien loin... déjà que je ne fais que paraphraser ce que vou dites...
Erf.. j'avais pas vu que j'avais autant écrit!
Re: à trop percevoir les défauts des autres, à trop vouloir les éviter en nous, qui devient-on??
on devient ce qu'on choisit de devenir... (c'est peut-être même une chance, pour ceux qui sont si "lucides" et conscients d'eux-même )
mais je crois qu'on ne peut blâmer "les autres"...en réalité...humains, nous sommes tous humains...
pour moi "les autres" n'ont "pas appris", pas eu la chance d'apprendre...des choses...pas développé leurs capacités...et ça n'est pas si souvent que ça de leur faute...
je ne me sens pas le droit de dénigrer ceux qui ont eu la malchance de rester non-voyants... ils en souffrent souvent sans le savoir...
et puis tout est relatif à chacun...
moi je crois qu'on a besoin des autres et qu'on vit avec eux...alors j'ai choisi d'apprendre à vivre avec eux...au mieux...(et je fuis si je ne suis pas bien) mais je n'en veux à personne...
(J'ai connu d'autres stades avant )
mais je crois qu'on ne peut blâmer "les autres"...en réalité...humains, nous sommes tous humains...
pour moi "les autres" n'ont "pas appris", pas eu la chance d'apprendre...des choses...pas développé leurs capacités...et ça n'est pas si souvent que ça de leur faute...
je ne me sens pas le droit de dénigrer ceux qui ont eu la malchance de rester non-voyants... ils en souffrent souvent sans le savoir...
et puis tout est relatif à chacun...
moi je crois qu'on a besoin des autres et qu'on vit avec eux...alors j'ai choisi d'apprendre à vivre avec eux...au mieux...(et je fuis si je ne suis pas bien) mais je n'en veux à personne...
(J'ai connu d'autres stades avant )
Phedre- Messages : 2822
Date d'inscription : 01/10/2009
Age : 47
Localisation : bah ça dépend des fois
Re: à trop percevoir les défauts des autres, à trop vouloir les éviter en nous, qui devient-on??
pourquoi tu dis qu'on ne peut pas blâmer les autres et d'accepter de vivre avec eux Phèdre? A moins que j'aie mal lu les messages? En tout cas, si jamais ce n'était pas claire dans mon premier message, je précise que je ne blâme absolument pas les autres, mais bien moi et uniquement moi; je suis la seule à me mettre cette pression. Et quant à mes proches qui me rappellent mes défauts, je ne les blâme pas non plus, là encore, c'est bien mon problème à moi, pas le leur. Mais bon, je ne sais pas, il y a peut-être des choses que l'on laisse parce que ça fait partie de notre évolution, ce qu'on devient... Mais disons que le fait d'avoir conscience de ce qu'on est, c'est vraiment pénible.
Mais derrière ma question, il y avait aussi celle de savoir si j'étais la seule ou si d'autres fonctionnent ainsi? Si c'est assez particulier, je poursuivrai mes réflexions, mais si c'est un processus normal, je ne vais pas encore chercher la perfection en essayant d'échapper à un processus naturel et inévitable ...
Mais derrière ma question, il y avait aussi celle de savoir si j'étais la seule ou si d'autres fonctionnent ainsi? Si c'est assez particulier, je poursuivrai mes réflexions, mais si c'est un processus normal, je ne vais pas encore chercher la perfection en essayant d'échapper à un processus naturel et inévitable ...
gemma- Messages : 190
Date d'inscription : 12/04/2010
Age : 46
Re: à trop percevoir les défauts des autres, à trop vouloir les éviter en nous, qui devient-on??
aucun souci, pardon j'ai peut-être lu trop vite ? mais je ne visais personne en fait je balance toujours ce qui vient, mais sans juger, d'ailleurs c'est pour ça que j'assume souvent le JE, pour dire que "ça 'engage que ma façon de voir à moi"
on peut très bien blâmer les autres en fait, chacun est libre de faire comme il veut j'eeayais juste de dire mon ressenti à moi et mes choix
J'ai relu ton premier message, je trouve ta démarche très honorable ! et ton questionnement compréhensible !!
Bravo même...c'est très sain les remises en questions...
Alors pour préciser, j'ai traversé la même phase que toi, à lutter contre ce que je n'aimais pas chez moi (et chez les autres)...et puis par la suite, j'ai changé un peu...
j'ai accepté mes défauts, car la perfection me semble ne pas exister...
et puis j'ai accepté surtout de ressentir pleinement...et de m'exprimer...
par exemple pour la colère (que je contenais pour ne rien faire payer à personne jamais) à présent je me l'autorise, dans une certaine mesure, mais seulement en la dirigeant clairement contre : les bonnes choses ou personnes (parfois je gueule contre : une idée qui me paraît abjecte, ou "une personne" qui fait volontairement du tort à une autre qui ne se défend pas)
mais je me suis promis et j'y arrive à présent : de ne jamais faire payer ma colère à un innocent : genre je suis énervée d'autre chose et le premier qui passe prend, car je trouve ça injuste )
enfin, pour compenser mes défauts que j'ai (quelques uns ne partiront pas je le sais ) j'ai beaucoup travaillé mes qualités pour compenser, et mon entourage a fini par accepter mes défauts, pour tout le bon qu'il y avait aussi
c'est bien que tu t'interroges je trouve, et effectivement la spontanéité, c'est vraiment chouette...et ça permet (je trouve) des rapports moins superficiels et plus sains...
et puis : pourquoi parler de soi serait-ce forcément un défaut ou mauvais ??
Bon :
- il y a ceux qui parlent d'eux de façon autoritaire pour s'imposer, en étant sourds aux autres, imbus, vaniteux, et qui occupent orgueilleusement l'espace de la parole...
- mais il y a ceux (comme moi parfois défaut, défaut mais tant pis ) qui parlent d'eux avec une réelle envie d'échanger, (le JE veux dire, "et toi ??") qui débordent d'enthousiasme, qui considèrent les témoignages de vie des autres comme un cadeau précieux, qui regrettent sincèrement que les timides soient timides, et qui osent dire JE pour encourager les autres...
Ceux-là font parfois tomber la barrière de la peur chez les autres : ils inspirent la confiance et les autres s'ouvrent à eux
Parce qu'ils assument leur vie et leur parcours, et savent pour autant interroger et écouter aussi bien...
Enfin : pour répondre à la fin de ton premier post :
C'est dommage que tu te fasses honte quand tu te lâches les émotions, la joie partagée, c'est ce qui fait de nous des humains capables du meilleur de soi (je trouve encore une fois ça n'engage que moi !)
Tu ne devrais pas te soucier autant de "ce que pensent les autres", de la politesse, des préconvenus, construis-toi comme tu le sens et comme tu en as envie !!
Et puis sinon : sache que DERRIERE UN COMPORTEMENT IDENTIQUE VISIBLE : ne se cachent pas toujours les mêmes choses !!
Ainsi une personne qui a l'air de se comporter "comme toi" (comportement qui t'énerve et que tu ne veux pas imiter) eh bien n'est pas du tout "comme toi" parce que toi tu fais "à ta façon" !! Et tu n'as pas forcément le même but, les mêmes intentions, la même allure !!
Enfin sois toi-même, pleinement, ça n'est pas facile, ça prend du temps de se connaître bien et aussi : de se choisir être ainsi ou ainsi...
Et vraiment désolée si on ne s'est as compris
Ceci dit : tu blâmes chez les autres ce que tu blâmes chez toi ? c'est ce que tu dis...
Alors : blâme-toi moins, et blâme moins les autres ?
Je sais pô...
on peut très bien blâmer les autres en fait, chacun est libre de faire comme il veut j'eeayais juste de dire mon ressenti à moi et mes choix
J'ai relu ton premier message, je trouve ta démarche très honorable ! et ton questionnement compréhensible !!
Bravo même...c'est très sain les remises en questions...
Alors pour préciser, j'ai traversé la même phase que toi, à lutter contre ce que je n'aimais pas chez moi (et chez les autres)...et puis par la suite, j'ai changé un peu...
j'ai accepté mes défauts, car la perfection me semble ne pas exister...
et puis j'ai accepté surtout de ressentir pleinement...et de m'exprimer...
par exemple pour la colère (que je contenais pour ne rien faire payer à personne jamais) à présent je me l'autorise, dans une certaine mesure, mais seulement en la dirigeant clairement contre : les bonnes choses ou personnes (parfois je gueule contre : une idée qui me paraît abjecte, ou "une personne" qui fait volontairement du tort à une autre qui ne se défend pas)
mais je me suis promis et j'y arrive à présent : de ne jamais faire payer ma colère à un innocent : genre je suis énervée d'autre chose et le premier qui passe prend, car je trouve ça injuste )
enfin, pour compenser mes défauts que j'ai (quelques uns ne partiront pas je le sais ) j'ai beaucoup travaillé mes qualités pour compenser, et mon entourage a fini par accepter mes défauts, pour tout le bon qu'il y avait aussi
c'est bien que tu t'interroges je trouve, et effectivement la spontanéité, c'est vraiment chouette...et ça permet (je trouve) des rapports moins superficiels et plus sains...
et puis : pourquoi parler de soi serait-ce forcément un défaut ou mauvais ??
Bon :
- il y a ceux qui parlent d'eux de façon autoritaire pour s'imposer, en étant sourds aux autres, imbus, vaniteux, et qui occupent orgueilleusement l'espace de la parole...
- mais il y a ceux (comme moi parfois défaut, défaut mais tant pis ) qui parlent d'eux avec une réelle envie d'échanger, (le JE veux dire, "et toi ??") qui débordent d'enthousiasme, qui considèrent les témoignages de vie des autres comme un cadeau précieux, qui regrettent sincèrement que les timides soient timides, et qui osent dire JE pour encourager les autres...
Ceux-là font parfois tomber la barrière de la peur chez les autres : ils inspirent la confiance et les autres s'ouvrent à eux
Parce qu'ils assument leur vie et leur parcours, et savent pour autant interroger et écouter aussi bien...
Enfin : pour répondre à la fin de ton premier post :
C'est dommage que tu te fasses honte quand tu te lâches les émotions, la joie partagée, c'est ce qui fait de nous des humains capables du meilleur de soi (je trouve encore une fois ça n'engage que moi !)
Tu ne devrais pas te soucier autant de "ce que pensent les autres", de la politesse, des préconvenus, construis-toi comme tu le sens et comme tu en as envie !!
Et puis sinon : sache que DERRIERE UN COMPORTEMENT IDENTIQUE VISIBLE : ne se cachent pas toujours les mêmes choses !!
Ainsi une personne qui a l'air de se comporter "comme toi" (comportement qui t'énerve et que tu ne veux pas imiter) eh bien n'est pas du tout "comme toi" parce que toi tu fais "à ta façon" !! Et tu n'as pas forcément le même but, les mêmes intentions, la même allure !!
Enfin sois toi-même, pleinement, ça n'est pas facile, ça prend du temps de se connaître bien et aussi : de se choisir être ainsi ou ainsi...
Et vraiment désolée si on ne s'est as compris
Ceci dit : tu blâmes chez les autres ce que tu blâmes chez toi ? c'est ce que tu dis...
Alors : blâme-toi moins, et blâme moins les autres ?
Je sais pô...
Phedre- Messages : 2822
Date d'inscription : 01/10/2009
Age : 47
Localisation : bah ça dépend des fois
Re: à trop percevoir les défauts des autres, à trop vouloir les éviter en nous, qui devient-on??
Phédre +1!!
Gemma : pour répondre à ta question sous jacente : tout le monde réagit comme toi, mais ne s'en rends pas forcément compte.
Un jour j'ai fait une grande découverte : quand tu t'énerves c'est jamais contre les autres, mais contre toi-même. Les autres ne sont là que pour faire miroir à ce qui peut te déranger chez toi. Dans ce cas il faut essayer de comprendre le mécanisme qui t'énerve chez les autres.
Je peux te dire que c'est possible, mais long aussi, c'est le travail que je fais depuis 2 ans avec ma thérapeute, point par point.
Pour exemple j'ai une amie (très bonne parce que vu comment j'ai pu être ignoble avec elle, elle est toujours là et m'aime encore, c’est une personne extraordinaire), pendant quelques temps je m'énervais contre elle parce qu'elle est capable de ne pas prendre de décision, de rester indécise et sa phrase de prédilection est "je sais pas". Toutes ces choses me rendaient dingue, je m'énervais dans ces cas là en lui disant "mais mince tu ne peux pas rester comme cela sans prendre de décision...." et autre chose moins gentille et jolie. Surtout j'avais un ton de voix très agressif.
En parlant avec ma thérapeute on a réussi à mettre en avant que le problème n'était pas qu'elle ne prenne pas de décision (elle est en accord avec elle-même en agissant ainsi, de quel droit moi je voulais absolument la changer pensant savoir que la vérité consiste en la prise de décision?? Non mais, je me prends pour qui) mais que moi je suis incapable de laisser couler et qu'il faut que je décide, que je maitrise tout.
En fait c'était de l'incompréhension sur sa manière d'agir qui perturbait mon limbique et qui du coup me mettait en état de stress version lutte. Une fois ce schéma établit, j'ai essayé de comprendre pourquoi la mise en incertitude de la « non prise de décision » me perturbait à ce point. Bon on a mis quelques séances, mais maintenant je ne parle plus agressivement à mon amie et j'arrive même à arrêter de vouloir la remettre en cause sur des points dont elle ne souhaite pas le changement (bon je continue à lui lancer comme cela deux / trois phrases, un jour elle agira peut être pour améliorer sa vie, mais je me stoppe très vite, je ne fais qu'insinuer des idées, c'est du long terme je sais mais j'ai toutes nos vies à toutes les deux pour y arriver )
J’espère avoir été clair et répondu un peu à ta question.
Gemma : pour répondre à ta question sous jacente : tout le monde réagit comme toi, mais ne s'en rends pas forcément compte.
Un jour j'ai fait une grande découverte : quand tu t'énerves c'est jamais contre les autres, mais contre toi-même. Les autres ne sont là que pour faire miroir à ce qui peut te déranger chez toi. Dans ce cas il faut essayer de comprendre le mécanisme qui t'énerve chez les autres.
Je peux te dire que c'est possible, mais long aussi, c'est le travail que je fais depuis 2 ans avec ma thérapeute, point par point.
Pour exemple j'ai une amie (très bonne parce que vu comment j'ai pu être ignoble avec elle, elle est toujours là et m'aime encore, c’est une personne extraordinaire), pendant quelques temps je m'énervais contre elle parce qu'elle est capable de ne pas prendre de décision, de rester indécise et sa phrase de prédilection est "je sais pas". Toutes ces choses me rendaient dingue, je m'énervais dans ces cas là en lui disant "mais mince tu ne peux pas rester comme cela sans prendre de décision...." et autre chose moins gentille et jolie. Surtout j'avais un ton de voix très agressif.
En parlant avec ma thérapeute on a réussi à mettre en avant que le problème n'était pas qu'elle ne prenne pas de décision (elle est en accord avec elle-même en agissant ainsi, de quel droit moi je voulais absolument la changer pensant savoir que la vérité consiste en la prise de décision?? Non mais, je me prends pour qui) mais que moi je suis incapable de laisser couler et qu'il faut que je décide, que je maitrise tout.
En fait c'était de l'incompréhension sur sa manière d'agir qui perturbait mon limbique et qui du coup me mettait en état de stress version lutte. Une fois ce schéma établit, j'ai essayé de comprendre pourquoi la mise en incertitude de la « non prise de décision » me perturbait à ce point. Bon on a mis quelques séances, mais maintenant je ne parle plus agressivement à mon amie et j'arrive même à arrêter de vouloir la remettre en cause sur des points dont elle ne souhaite pas le changement (bon je continue à lui lancer comme cela deux / trois phrases, un jour elle agira peut être pour améliorer sa vie, mais je me stoppe très vite, je ne fais qu'insinuer des idées, c'est du long terme je sais mais j'ai toutes nos vies à toutes les deux pour y arriver )
J’espère avoir été clair et répondu un peu à ta question.
Noumi- Messages : 1336
Date d'inscription : 28/04/2010
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Localisation : Vers l'infini et l'au-delà...mais de mon canapé...rouge
Re: à trop percevoir les défauts des autres, à trop vouloir les éviter en nous, qui devient-on??
Noumi a écrit:Gemma : pour répondre à ta question sous jacente : tout le monde réagit comme toi, mais ne s'en rends pas forcément compte.
Dans un premier temps peut-être, mais il y a un moment où on coupe le cordon.
augenblick- Messages : 6243
Date d'inscription : 05/12/2009
Localisation : Paris
Re: à trop percevoir les défauts des autres, à trop vouloir les éviter en nous, qui devient-on??
ça m'embête car je sens bien d'après certains éléments de réponses que mon message initial manque de précisions ... et là, je suis un peu frustrée du côté "public" du forum, parce que ça m'oblige à faire un post plein de généralités, plutôt que plein d'exemples très concrets...tant pis ...enfin nan, très frustrant ....
gemma- Messages : 190
Date d'inscription : 12/04/2010
Age : 46
Re: à trop percevoir les défauts des autres, à trop vouloir les éviter en nous, qui devient-on??
Il existe des endroits plus privé du forum si tu le désires, moins public.
Ou alors tu fais comme moi et tu racontes ta vie!!!
Ou alors tu fais comme moi et tu racontes ta vie!!!
Noumi- Messages : 1336
Date d'inscription : 28/04/2010
Age : 44
Localisation : Vers l'infini et l'au-delà...mais de mon canapé...rouge
Re: à trop percevoir les défauts des autres, à trop vouloir les éviter en nous, qui devient-on??
loool! ça me dérangerait presque pas mais là, si j'y allais franco, franchement je crois que ce serait trop repérable ... plus tranquille, c'est pas le truc privé auquel on ne peut accéder que si on fait partie du club en gros? faut être invité ou faut demander?
gemma- Messages : 190
Date d'inscription : 12/04/2010
Age : 46
Re: à trop percevoir les défauts des autres, à trop vouloir les éviter en nous, qui devient-on??
Faut demander, perso j'y ai pas acces, mais il y a aussi un niveau intermédiaire tout ce qui est autre que zébrement vous n'est déjà accessible qu'aux personnes inscrites. Cela dépends de ton besoin de privé.
Noumi- Messages : 1336
Date d'inscription : 28/04/2010
Age : 44
Localisation : Vers l'infini et l'au-delà...mais de mon canapé...rouge
Re: à trop percevoir les défauts des autres, à trop vouloir les éviter en nous, qui devient-on??
En parcourant ce forum ... de plus en plus et de jour en jour, je me rends compte qu'il y a pas mal de questions que je ne me pose plus ... j'aime
ahlala- Messages : 922
Date d'inscription : 08/02/2010
Age : 47
Localisation : Peu importe
Re: à trop percevoir les défauts des autres, à trop vouloir les éviter en nous, qui devient-on??
OK Noumi, merci de l'info
gemma- Messages : 190
Date d'inscription : 12/04/2010
Age : 46
Re: à trop percevoir les défauts des autres, à trop vouloir les éviter en nous, qui devient-on??
ahlala a écrit:En parcourant ce forum ... de plus en plus et de jour en jour, je me rends compte qu'il y a pas mal de questions que je ne me pose plus ... j'aime
simili-pareil tu m'épouses ?
PS : en attendant, je réponds quand ça me prend si y'en a qui demandent...ou je la ferme pour pas qu'on me tape si j'ai trop débordé
mais sinon bah bon courage !!!!!!!!!!!!!!!
pi aussi pour les rubriques discrètes, vi faut demander...
bisous
Phedre- Messages : 2822
Date d'inscription : 01/10/2009
Age : 47
Localisation : bah ça dépend des fois
Re: à trop percevoir les défauts des autres, à trop vouloir les éviter en nous, qui devient-on??
super ahlala, pour une fois que je me risque à lancer un sujet, je comprends que c'est un sujet de m.... quoi... ça m'apprendra ... insignifiante et transparente je dois rester, je le savais bien ...
je sais que tu vas dire que ce n'est absolument pas ce que tu voulais insinuer mais, pour moi, ça revient quand-même à ça, pas un reproche,mais bon, c'est pas un reproche, juste un constat)
je sais que tu vas dire que ce n'est absolument pas ce que tu voulais insinuer mais, pour moi, ça revient quand-même à ça, pas un reproche,mais bon, c'est pas un reproche, juste un constat)
gemma- Messages : 190
Date d'inscription : 12/04/2010
Age : 46
Re: à trop percevoir les défauts des autres, à trop vouloir les éviter en nous, qui devient-on??
Gemma, je pense aussi que Ahlala s'est pas top bien exprimée. Je pense qu'elle voulait dire qu'elle avait réussi à dépasser certaine question et qu'elle en était heureuse.
Et je te rassure justement de par cette phrase, ta question n'est pas insignifiante et inintéressante, si certaines personnes ont arrêté de se les poser c'est d'une qu'ils l'ont fait donc que tu n'es pas la seule et de deux s'ils ont arrêté (en tout cas j'espère pour eux) c'est qu'ils ont fini par trouver une réponse (je pense que c'est ce que signifie ce "j'aime').
@Augen : j'ai pô vraiment compris le sens de ton intervention, tu pourrais me l'expliciter s'il te plait?
Et je te rassure justement de par cette phrase, ta question n'est pas insignifiante et inintéressante, si certaines personnes ont arrêté de se les poser c'est d'une qu'ils l'ont fait donc que tu n'es pas la seule et de deux s'ils ont arrêté (en tout cas j'espère pour eux) c'est qu'ils ont fini par trouver une réponse (je pense que c'est ce que signifie ce "j'aime').
@Augen : j'ai pô vraiment compris le sens de ton intervention, tu pourrais me l'expliciter s'il te plait?
Noumi- Messages : 1336
Date d'inscription : 28/04/2010
Age : 44
Localisation : Vers l'infini et l'au-delà...mais de mon canapé...rouge
Re: à trop percevoir les défauts des autres, à trop vouloir les éviter en nous, qui devient-on??
ben disons que, parmi tous les messages du forum, c'est mon message qui lui inspire ça donc ...bon, voilà quoi; et en même temps, elle ne me donne pas de conseil donc re-bon ... mais je répète que c'est pas un reproche et que je comprends bien son état d'esprit en écrivant. Ca me fait réagir aussi du fait de ce que j'expliquais avant : je n'ai pas l'impression que ma question ait été réellement comprise telle que je le voulais donc voilà, c'est un peu compliqué... Faudra que je trouve un espace privé sur le forum pour donner plus de détails et pouvoir m'expliquer plus clairement. Et oui, la réaction de Augen me fait d'autant plus penser que mon message n'a pas été compris...
gemma- Messages : 190
Date d'inscription : 12/04/2010
Age : 46
Re: à trop percevoir les défauts des autres, à trop vouloir les éviter en nous, qui devient-on??
Couper le cordon voulait dire qu'on peut selon moi se défaire de la pensée de soi par rapport au regard de l'autre. Tout le monde ne pense pas pareil, selon moi
N'en soyez pas gêné(e?)s, je sors donc.
N'en soyez pas gêné(e?)s, je sors donc.
augenblick- Messages : 6243
Date d'inscription : 05/12/2009
Localisation : Paris
Re: à trop percevoir les défauts des autres, à trop vouloir les éviter en nous, qui devient-on??
Ca y est gemma je crois avoir compris ce que tu demandais. Je me suis fourvoyer je m'en excuse.
Si j'ai bien compris tu changes de manière d'agir pensant que la première n'était pas bonne parce que toi chez certains, (surtout quand c'est excessif si j'ai bien compris) tu trouves cela désagréable à voir.
Bon tu peux reprendre mon long message y réponds aussi à cette question.
Alors
1) non tu n'es pas la seule à faire cela, petit à petit j'ai gommé ce que j'étais (ou presque) pour devenir autre, quelques choses me moins excessives de plus passe partout et peut être aussi capable de plus de bonheur que je ne m'en pensais capable. Par contre je ne l'ai pas fait forcément aussi consciemment que toi. Mais depuis que je me retrouve, c'est un bonheur ultime
2) attention à ce qui te titille chez l'autre, surtout quand tu te rends compte que c'est excessif. Quand tu te rends compte de cette excessivité, c'est que tu sens que la personne en face de toi agis ainsi pour cacher un mal-être, un petit truc (peut être sans importance ou super important, ce n'est pas important, désolée elle m'a fait craquer cette phrase). Et c'est pour cela que tu vis mal son excessivité. Mais tout acte fait en connaissance de cause et sans excessivité qui plus est naturellement passe dans toutes les situations.
Pour ton exemple de la danse, si tu danses comme une malade juste pour t'amuser ou par excés de folie, les gens autour vont apprécier et si vraiment tu es à l'aise avec cela, même si tu danses comme un pied, le bonheur que tu vas y prendre se répercutera sur les autres.
Par contre si dans ta danse tu cherches soit à camoufler une chose, soit à rechercher quelque chose autre, les gens autour vont se rendre compte d'un certain malaise et vont trouver que c'est pas normal ta manière de danser.
Bien entendu ces actions ne sont pas forcément consciente et pour savoir dans lequel des deux cas tu es, je ne sais pas si j'ai la clé pour cela, je sais que quand je me rends compte que je ne suis pas à l'aise dans une situation, dans une manière dont j'agis, c'est que je cache quelque chose et je creuse (je dois avouer que ma thérapeute est un bien bon soutiens pour creuser.)
J'espère avoir été claire et répondu plus à ta question que précédemment, sinon j'attendrais que tu nous réexpliques avec des exemples, peut être que mon cerveau se mettra en marche.
Au pire je reste joignable pour des questions complémentaires, voire supplémentaires.
Si j'ai bien compris tu changes de manière d'agir pensant que la première n'était pas bonne parce que toi chez certains, (surtout quand c'est excessif si j'ai bien compris) tu trouves cela désagréable à voir.
Bon tu peux reprendre mon long message y réponds aussi à cette question.
Alors
1) non tu n'es pas la seule à faire cela, petit à petit j'ai gommé ce que j'étais (ou presque) pour devenir autre, quelques choses me moins excessives de plus passe partout et peut être aussi capable de plus de bonheur que je ne m'en pensais capable. Par contre je ne l'ai pas fait forcément aussi consciemment que toi. Mais depuis que je me retrouve, c'est un bonheur ultime
2) attention à ce qui te titille chez l'autre, surtout quand tu te rends compte que c'est excessif. Quand tu te rends compte de cette excessivité, c'est que tu sens que la personne en face de toi agis ainsi pour cacher un mal-être, un petit truc (peut être sans importance ou super important, ce n'est pas important, désolée elle m'a fait craquer cette phrase). Et c'est pour cela que tu vis mal son excessivité. Mais tout acte fait en connaissance de cause et sans excessivité qui plus est naturellement passe dans toutes les situations.
Pour ton exemple de la danse, si tu danses comme une malade juste pour t'amuser ou par excés de folie, les gens autour vont apprécier et si vraiment tu es à l'aise avec cela, même si tu danses comme un pied, le bonheur que tu vas y prendre se répercutera sur les autres.
Par contre si dans ta danse tu cherches soit à camoufler une chose, soit à rechercher quelque chose autre, les gens autour vont se rendre compte d'un certain malaise et vont trouver que c'est pas normal ta manière de danser.
Bien entendu ces actions ne sont pas forcément consciente et pour savoir dans lequel des deux cas tu es, je ne sais pas si j'ai la clé pour cela, je sais que quand je me rends compte que je ne suis pas à l'aise dans une situation, dans une manière dont j'agis, c'est que je cache quelque chose et je creuse (je dois avouer que ma thérapeute est un bien bon soutiens pour creuser.)
J'espère avoir été claire et répondu plus à ta question que précédemment, sinon j'attendrais que tu nous réexpliques avec des exemples, peut être que mon cerveau se mettra en marche.
Au pire je reste joignable pour des questions complémentaires, voire supplémentaires.
Noumi- Messages : 1336
Date d'inscription : 28/04/2010
Age : 44
Localisation : Vers l'infini et l'au-delà...mais de mon canapé...rouge
Re: à trop percevoir les défauts des autres, à trop vouloir les éviter en nous, qui devient-on??
meuh pas du tout !! voui je comprend pareil la réplique d'Ah là là !! et je suis sûre que c'est bien ça
et non tes questions sont bien fondées si tu te les poses !! et c'est bien que tu cherches des pistes de réponses !! c'est une démarche très bien, pas du tout insignifiante (d'autant que : tu cherches un SENS à tout ça, donc ça n'est pas sans SENS (signification, direction) !!!!!!!
mais finalement ce qui est certain c'est qu'avec ou sans nous, c'est toi qui trouvera ce qui te convient comme sens au final (mais des fois ça passe par des conversations et échanges) alors c'est toi qui sais pour ta démarche !!
et non tes questions sont bien fondées si tu te les poses !! et c'est bien que tu cherches des pistes de réponses !! c'est une démarche très bien, pas du tout insignifiante (d'autant que : tu cherches un SENS à tout ça, donc ça n'est pas sans SENS (signification, direction) !!!!!!!
mais finalement ce qui est certain c'est qu'avec ou sans nous, c'est toi qui trouvera ce qui te convient comme sens au final (mais des fois ça passe par des conversations et échanges) alors c'est toi qui sais pour ta démarche !!
Phedre- Messages : 2822
Date d'inscription : 01/10/2009
Age : 47
Localisation : bah ça dépend des fois
Re: à trop percevoir les défauts des autres, à trop vouloir les éviter en nous, qui devient-on??
Gemma Mp
ahlala- Messages : 922
Date d'inscription : 08/02/2010
Age : 47
Localisation : Peu importe
Phedre- Messages : 2822
Date d'inscription : 01/10/2009
Age : 47
Localisation : bah ça dépend des fois
Re: à trop percevoir les défauts des autres, à trop vouloir les éviter en nous, qui devient-on??
bon j'allais répondre mais je crois que je vais laisser reposer une nuit, remettre mes idées au clair ... merci pour tous vos petits messages et ces très belles roses ahlala, vous êtes trop chouchou
gemma- Messages : 190
Date d'inscription : 12/04/2010
Age : 46
Re: à trop percevoir les défauts des autres, à trop vouloir les éviter en nous, qui devient-on??
Ce sont des pivoines Gemma, les pivoines expriment la confusion après une maladresse, une demande de pardon : )
ahlala- Messages : 922
Date d'inscription : 08/02/2010
Age : 47
Localisation : Peu importe
Re: à trop percevoir les défauts des autres, à trop vouloir les éviter en nous, qui devient-on??
Tiens, je ne connais pas la signification des fleurs.
Re: à trop percevoir les défauts des autres, à trop vouloir les éviter en nous, qui devient-on??
oui, c'est vrai que j'avais mal regardé ... j'aurais vu que ce n'était pas des roses; mais je n'aurais pas trouvé pivoine par contre, pas douée en fleurs... en tout cas, vu la signification, ça fait d'autant plus plaisir
gemma- Messages : 190
Date d'inscription : 12/04/2010
Age : 46
Re: à trop percevoir les défauts des autres, à trop vouloir les éviter en nous, qui devient-on??
en fait j'ai relu juste ta question, et je m'y arrête :
je crois que c'est bien de devenir : justement : ce qu'on a choisi d'être, en toute conscience...pour "ne ressembler à personne" (qui nous déplaît) et donc ressembler à ce qu'on désire être de bien...
ainsi ta question est pertinente, et même contient sa propre réponse je trouve : on devient "le meilleur de ce que nous pouvons être" en somme ?
je crois que c'est bien de devenir : justement : ce qu'on a choisi d'être, en toute conscience...pour "ne ressembler à personne" (qui nous déplaît) et donc ressembler à ce qu'on désire être de bien...
ainsi ta question est pertinente, et même contient sa propre réponse je trouve : on devient "le meilleur de ce que nous pouvons être" en somme ?
Phedre- Messages : 2822
Date d'inscription : 01/10/2009
Age : 47
Localisation : bah ça dépend des fois
Re: à trop percevoir les défauts des autres, à trop vouloir les éviter en nous, qui devient-on??
Moi aussi je voulais juste répondre au titre du sujet, mais bien sûr c'est une extrapolation de mon avis:
A trop percevoir les défauts des autres, à trop vouloir les éviter en nous, on peut devenir trop perfectionniste, éternel insatisfait, avec troubles de l'estime de soi and Co. parce que la perfection est inatteignable, et on peut même aller jusqu'à s'autoflageller parce qu'on n'arrive pas à l'atteindre... forcément puisqu'on ne sait pas que c'est la perfection.
Euuuuh bref.... je m'égare...
A trop percevoir les défauts des autres, à trop vouloir les éviter en nous, on peut devenir trop perfectionniste, éternel insatisfait, avec troubles de l'estime de soi and Co. parce que la perfection est inatteignable, et on peut même aller jusqu'à s'autoflageller parce qu'on n'arrive pas à l'atteindre... forcément puisqu'on ne sait pas que c'est la perfection.
Euuuuh bref.... je m'égare...
Re: à trop percevoir les défauts des autres, à trop vouloir les éviter en nous, qui devient-on??
@Phèdre > oui, en y réfléchissant, je crois que j'ai bloqué à un moment donné sur ma propre question parce que je sentais que la réponse était déjà dedans ... Et aussi parce que je focalisais sur des défauts que je ne voulais pas reproduire, en n'ayant peur de ne me construire que par réaction à ce que sont les autres... Mais depuis, j'ai réalisé que ça marchait aussi pour les choses positives : quand certaines caractéristiques me semblent positives et me semblent me correspondre, je les adopte, et aussi, quand je retrouve chez quelqu'un quelque chose que je fais, et que je trouve ça positif, ça me conforte dans ce que je fais déjà. Donc ma crainte de perdre même des éléments positifs étaient infondées. La seule chose qui me posait problème c'était ces choses que j'abandonnais, parce qu'elles étaient trop exagérées chez des proches, alors que j'aurais pu les conserver, mais à un degré moindre.
Et je suis tout à fait d'accord avec ta formule : j'enlève le négatif, je renforce le positif, pour devenir "le meilleur de ce que je peux être", c'est ça.
@Lynk > Je ne pense pas que ce soit du perfectionnisme, car je ne cherche pas la perfection; c'est du perfectionnement plutôt... Je sais ce que je peux faire, mais je sais aussi ce qui est hors de portée; je me contente de m'améliorer en fonction de mes capacités, mais surtout, ce n'est pas quelque chose qui m'obsède. C'est juste un processus qui se fait progressivement, au gré de certaines rencontres, rien de plus (ne pas penser que j'ai posé la question parce que c'est un gros souci pour moi; j'avais juste envie de lancer un post à vrai dire, sur une question que je me posais, mais pas quelque chose qui m'obsède non plus). Ah oui, et j'ajoute que je ne suis pas non plus focalisée sur les défauts des autres. Là encore, ce n'est pas parce que je fais par de ce questionnement qu'il reflète un mode de fonctionnement chez moi. Mais quand je vois des défauts, c'est juste quand ils sont tellement énormes que tout le monde les remarque (quelqu'un d'ultra prétentieux par exemple ... là, j'ai du mal). Je crois que c'est un peu comme l'effet catharsis du théâtre non?
Et je suis tout à fait d'accord avec ta formule : j'enlève le négatif, je renforce le positif, pour devenir "le meilleur de ce que je peux être", c'est ça.
@Lynk > Je ne pense pas que ce soit du perfectionnisme, car je ne cherche pas la perfection; c'est du perfectionnement plutôt... Je sais ce que je peux faire, mais je sais aussi ce qui est hors de portée; je me contente de m'améliorer en fonction de mes capacités, mais surtout, ce n'est pas quelque chose qui m'obsède. C'est juste un processus qui se fait progressivement, au gré de certaines rencontres, rien de plus (ne pas penser que j'ai posé la question parce que c'est un gros souci pour moi; j'avais juste envie de lancer un post à vrai dire, sur une question que je me posais, mais pas quelque chose qui m'obsède non plus). Ah oui, et j'ajoute que je ne suis pas non plus focalisée sur les défauts des autres. Là encore, ce n'est pas parce que je fais par de ce questionnement qu'il reflète un mode de fonctionnement chez moi. Mais quand je vois des défauts, c'est juste quand ils sont tellement énormes que tout le monde les remarque (quelqu'un d'ultra prétentieux par exemple ... là, j'ai du mal). Je crois que c'est un peu comme l'effet catharsis du théâtre non?
gemma- Messages : 190
Date d'inscription : 12/04/2010
Age : 46
Re: à trop percevoir les défauts des autres, à trop vouloir les éviter en nous, qui devient-on??
chez les prétentieux je fais quand même fortement la différence entre : ceux qui sont à la hauteur de ce qu'ils prétendent être, et ceux qui ne le sont pas... (les premiers ne me gênent pas en fait...)
mais je comprends mieux ce que tu voulais dire...cool alors
heu...la catharsis est "un rituel de purification", le drame, au théâtre, permet de "faire sortir" les passions, de s'en défaire, de s'en purger (des excès) pour le spectateur et/ou le comédien...oui en fait c'est ça, quand tu vois une personne "en faire trop" tu te remets en tête de ne pas te permettre les mêmes excès... ?
mais je comprends mieux ce que tu voulais dire...cool alors
heu...la catharsis est "un rituel de purification", le drame, au théâtre, permet de "faire sortir" les passions, de s'en défaire, de s'en purger (des excès) pour le spectateur et/ou le comédien...oui en fait c'est ça, quand tu vois une personne "en faire trop" tu te remets en tête de ne pas te permettre les mêmes excès... ?
Phedre- Messages : 2822
Date d'inscription : 01/10/2009
Age : 47
Localisation : bah ça dépend des fois
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