Quel est le mot que vous détestez le plus?

je déteste "quand même" parce que ça part du présupposé que l'autre doit être d'accord avec moi quand même ! Je n'aime pas les a priori

adelaidelechat a écrit:je déteste "quand même" parce que ça part du présupposé que l'autre doit être d'accord avec moi quand même ! Je n'aime pas les a priori

Tiens, tu aurais un exemple ?

oui : il aurait pu faire ça quand même ! ou ahhh Quand même, il était temps !

adelaidelechat a écrit:oui : "il aurait pu faire ça quand même !" ou "ahhh Quand même, il était temps !"

Ou tout de même aussi
"Ahh tout de même, il était temps !"
ou
"Quand, c'est même normal !"

adelaidelechat a écrit:oui : il aurait pu faire ça quand même ! ou ahhh Quand même, il était temps !

Merci, c'est plus clair... C'est un biais en psychologie : on considère souvent (toujours ?) que l'autre partage l'opinion que l'on expose.

Pour contribuer, ce qui me hérisse le poil...
1) Etonnée que tant de gens n'aiment pas non plus le mot "gentil". Je n'ai rien contre ce mot sauf quand on me l'attribue. Souvent mes élèves me disent que je suis "gentille", même si 5 minutes auparavant je les ai menacé d'une attaque nucléaire sur l'avion en papier que je vois avec ma super vision de dos (ça, ça les épate!). En fait ils confondent la gentillesse et la bienveillance, je ne suis pas "gentille", il y a une forme de naïveté pour moi dans la gentillesse.
2) Après il y a "ou sinon"... Apparemment ça se dit, mais moi j'entends comme une forme de pléonasme selon le contexte, par exemple " range ta chambre ou sinon j'efface ta carte mémoire et tes 30 heures de jeu qui vont avec!" (petite technique d'intimidation parentale d'Homère Simpson au passage). On se contenterait de "ou" ou (sinon!) "sinon"... Imaginons qu'on s'amuse à parler comme ça tout l'temps, ça donnerait des "je ma personne trouve considère ça cela aussi tant inutile sans objet qu'agaçant irritant..."

Anneso a écrit:Pour contribuer, ce qui me hérisse le poil...

...petite technique d'intimidation parentale d'Homère Simpson au passage)...

[humour]
Le fameux aède gréco-américain auteur de la fameuse épopée du retour d'Ulysse auprès de son épouse, à Springfield (USA) ?
[/humour]

Ouai ! Je faisais justement réfléchir l'esthéticienne à ce que Gentil, c'est comme Méchant, c'est un jugement.

Moi, je suis un Méchant Gentil !

Alors que moi rien à voir, puisque c'est le contraire.

Je ne supporte pas "toujours" ni "jamais".

Il n'y a pas de toujours à jamais, ni de jamais à toujours, ça laisse un espoir.

il ne faut jamais dire "fontaine"

Gabriel a écrit:
Le fameux aède gréco-américain auteur de la fameuse épopée du retour d'Ulysse auprès de son épouse, à Springfield (USA) ?
[/humour]

Celui-là même, ou presque! Pas très poète mais auteur de la fameuse épopée contemporaine du type jaunâtre qui défia le dieu de la boisson au péril de la vie de ses enfants et de son chien pour conquérir sinon le coeur de son étrange femme à la chevelure bleue défiant les lois de la gravité, au moins, à l'image du Grand Staline dans un poème de Rashimov, "celui de millions de coeurs humains"...

Moi je déteste le "je te promets" ou alors "je te tiens au jus"

verone81 a écrit:Moi je déteste le "je te promets"

Comme cela, on est sûr que la personne ment. C'est pratique quand même !

Gabriel a écrit:

verone81 a écrit:Moi je déteste le "je te promets"

Comme cela, on est sûr que la personne ment. C'est pratique quand même !

Lorsque je l'utilise, c'est le signe de mon engagement le plus solide.

Napalm a écrit:

Gabriel a écrit:

verone81 a écrit:Moi je déteste le "je te promets"

Comme cela, on est sûr que la personne ment. C'est pratique quand même !

Lorsque je l'utilise, c'est le signe de mon engagement le plus solide.

Mais, combien sommes nous à utiliser ce type d'expression avec son sens réel ? (et combien de fois ai-je été arnaqué parce que je n'imaginais pas le concept de mensonge...)

De nature optimiste, je l'entends dans le même sens que je l'utilise chez les autres, jusqu'à ce que l'autre ne tienne pas une promesse. Auquel cas je demande la fois suivante si c'est une promesse comme la fois précédente ou une véritable. Que les gens mentent ne me pose pas de soucis, ils ont leurs raisons. Je mets le doigt dessus lorsque ça arrive et que c'est problématique pour moi (lorsque ça ne l'est que pour eux je m'en fous) et je laisse dire, faire, je ne suis pas dupe.

"À bientôt"... pour moi, cette formule sonne comme un adieu.
Je ne la déteste pas : elle m'effraie.

in fine
cousinade
bourlinguer
eh bé
mano à mano
mandibule
confcall
efficience
toutes les locutions occitanes (con, beleouw, macarel, macaniche, putanié...)

"zèbre". Ca n'a aucun sens.

"au jour d'aujourd'hui". Un pléonasme. 

"ma femme". On passe d'un état civil à un état de genre.

J'allais dire "pâté", rien que de l'écrire... quel mot horrible....

Mais en réalité c'est sans doute "concurrence", enfin c'est plus un mot qui me fiche une trouille pas possible. Rien ne me fait plus paniquer et perdre mes moyens que d'être "en concurrence"...

C'est vrai que, con cul rances, ça donne pas envie.

Moi, c'est "fidèle"

"MAIS"

Sociétal

Je ne suis pas sûr que ce soit le pire, mais déjà c'est grave.

Picoler

Je ne le déteste pas mais il me gêne

hiérarchie

Onctueux, moelleux, goûteux


...

BRRRRR... je ne sais pas comment décrire ce que ça me fait, mais c'est très irritant.
Comme s'il y avait trop de... bonheur, plaisir dans ces simples mots à tel point que c'est en décalage avec la réalité. BRRR

Poisse
Rien que l'écrire, me dérange

Condoléances

Que je trouve insipide, dénué d'émotions et plus froid que la mort elle-même.

Tous les mots vides, que les Êtres remplissent de substance vide, néfaste, destructrice, nuisible et malveillantes ; je ne les apprécie pas. Les mots ne sont que des mots....

"Tolérance", ça a le don de me hérisser les poils...

Pour moi c'est un groupe de mots. "On est tous..." "On a tous...". Le désir d'uniformiser l'espèce couplé au rouleau compresseur qui nie l'individualité marginale. Non, on n'est pas tous pareils...

moi c'est l'expression " ah ben si tout le monde fait pareil on s'en sortira pas".... cette tournure me hérisse car elle est parfaitement ridicule.....et cache le plus souvent un manque de bonne volonté...en clair je préférerais une réponse plus directe, quitte à me heurter à un refus en bonne et due forme....

Peut-on détester un mot ? Qu'est ce qu'un mot ? Un mot isolé, tout seul, n'est-il pas qu'un mot, un assemblage de lettres, pour nommer, définir, exprimer...?

Je ne déteste aucun mot car dans mon esprit, les mot sont vides pour que nous les remplissions. Un mot isolé est limité à ce qu'il nomme ou définit, mais est-ce le mot que nous détestons ou son contenu, ce avec quoi nous le remplissons (ou les autres le remplissent)?

Pour illustrer ma pensée, je vais donc choisir trois mots isolés, dont le contenu "primaire" est plutôt angoissant : misère, mort et néant.
Si je marie ces mots avec d'autres mots, je les remplis d'une autre substance et en transforme complètement le "contenu".

Un jour lointain, je garde espoir que la misère et le néant seront mis à mort par l'Âimer.

Le néant est une solution, car dans le néant, il y a ni mort, ni misère par définition, alors que dans le tout, y a tout !

'spèce de fainéant !

Le néant est une solution, car dans le néant, il y a ni mort, ni misère par définition, alors que dans le tout, y a tout !

Joli ! Mais à choisir, j'opte pour le tout car il nous laisse des horizons et des perspectives à améliorer, espérer...

De toute façon, dès notre conception on quitte le néant pour entrer dans le tout.

PS : Et c'est là que les emmerdes commencent !

Bonjour,

Je ne déteste aucun mot. Chaque mot m'évoque un contexte, que j'aime ou non, mais le mot en soi ne déclenche pas quoique ce soit en moi.

Je déteste énormément le mot "surdoué" personnellement. Il est... Tellement paradoxal!

École.

Commercial
Priorité  
Poulet
Trafic....

(Par contre: Un commercial coincé dans le trafic, s'est fait serré par les poulets suite à un refus de priorité....ça me choque moins...)

Désolé car 9 fois sur 10 c'est hypocrite

Michka a écrit:Désolé car 9 fois sur 10 c'est hypocrite

Et c'est désolant !

Ahah yep

Désolé car 9 fois sur 10 c'est hypocrite a écrit:

Michka ; tu penses vraiment cela ?
Je te pose cette question car lorsque j'ai perdu ma mère, l'homme que j'Âimais m'a envoyé un sms "je suis désolé"...
Je trouvais cela complètement incompréhensible et totalement irréel, alors du coup...c'est encore pire.

on est parfois maladroit quand on dit les choses... désolé

désolation, une forme d'empathie aussi, je suis dévasté par ce que tu me dis, je suis touché et je tiens à te le dire en forme de soutien à ta peine

désolé n'est donc pas toujours faux

que dire parfois , tu peux compter sur moi ? je suis là ?

le mot que je déteste le plus ?

se faire traiter de "ça" par quelqu'un

je ne veux pas de "ça".. même pas désolé.. être réduit à l'état de chose , une négation de ce que vous êtes

j'en ai eut de la chance dans ma vie ..lol

par contre j'aime bien lol laugh out loud , j'en rigole fort ou bruyamment avec des basses de rasta-kouères

l'humour et l'amour humain-ame- our

il ya de beaux mots quand même qui font oublier les autres

En fait je ne faisais pas référence au désolé compatissant, mais à celui utilisé comme un genre de diplomatie après qu'une personne soit impliquée dans ton état... Et puis 90% je pense que ça laisse un peu de place à la sincérité

Les deux désolés sont selon moi galvaudés
Le premier c'est plutôt une manière de compatir à ta peine même si bien sûr la personne n'est pas coupable
Le deuxième c'est souvent un "je m'excuse" et non un "excuse moi s'il te plaît" un jemenfoutisme non assumé, après les regrets et la bonne foi existent mais c'est assez facilement reconnaissable,

Pourquoi galvaudé? Car la désolation est un sentiment très fort

Le deuxième c'est souvent un "je m'excuse" et non un "excuse moi s'il te plaît" un jemenfoutisme non assumé, après les regrets et la bonne foi existent mais c'est assez facilement reconnaissable, a écrit:

C'était dans ce sens là, en fait ; il habitait à 10 minutes de chez moi et lorsque je lui ai annoncé, il ne s'est même pas déplacé pour me soutenir... Je ne l'ai revu qu'une semaine après...et dans le cadre professionnel.