la reconnaissance...
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Nicoco
geneviève
6 participants
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la reconnaissance...
Autrui est il nécessaire à ma propre complétude?
geneviève- Messages : 76
Date d'inscription : 26/08/2012
Age : 64
Localisation : Lot
Re: la reconnaissance...
Dans une conception holiste ontologique, j'aurais tendance a dire ouigeneviève a écrit:Autrui est il nécessaire à ma propre complétude?

Invité- Invité
Re: la reconnaissance...
Non, sans doute. Sinon oui... Non ?

Nicoco- Messages : 4321
Date d'inscription : 16/09/2009
Age : 58
Localisation : Paris
Re: la reconnaissance...
complétement d'accordFusain a écrit:Oui, mais pas nécessairement par le biais de la reconnaissance.

autant pour moi

Invité- Invité
Re: la reconnaissance...
La seule reconnaissance qui peut apporter l'apaisement est celle de soi-même
mais peut on l'atteindre sans celle des autres? votre avis m'intéresse
mais peut on l'atteindre sans celle des autres? votre avis m'intéresse
MARIE LN- Messages : 10
Date d'inscription : 03/06/2013
Localisation : banlieue ouest de Paris
Re: la reconnaissance...
La seule reconaissance de soi-même ne peut apporter l'apaisement sans celle des autres, sinon nous sommes, transparent, invisible, à moins de vivre seule en haut d'une montagne, le plus lourd fardeau c'est de vivre sans exister et non l'inverse.
geneviève- Messages : 76
Date d'inscription : 26/08/2012
Age : 64
Localisation : Lot
Re: la reconnaissance...
je ne suis pas completement d'accord avec ton dernier post
pour moi,on peut devenir independant de la reconnaissance d'autrui quand on s'apporte à soi meme(à son enfant interieur par exemple) sa propre reconnaissance...
ensuite on recolte parfois la reconnaissance d'autrui,mais c'est alors un cadeau,un bonus,d'un gout magnifiquement agreable,mais ce n'est pas une necessité...et ce n'est plus le moteur de nos actions,decisions etc
je pense que c'est en s'affranchissant de la reconnaissance d'autrui qu'on peut ensuite la savourer quand et si elle se presente,à sa juste valeur(car on en est pas dependant),mais quand elle n'est pas là,ben on s'en moque,on court pas derriere,on se construit par soi meme et on se nourrit de sa propre reconnaissance,et l'apaisement interieur est incomparable avec quand j'attendais et me rendais dependante de celle d'autrui
je dis ça en tant que mon experience propre
pour moi,on peut devenir independant de la reconnaissance d'autrui quand on s'apporte à soi meme(à son enfant interieur par exemple) sa propre reconnaissance...
ensuite on recolte parfois la reconnaissance d'autrui,mais c'est alors un cadeau,un bonus,d'un gout magnifiquement agreable,mais ce n'est pas une necessité...et ce n'est plus le moteur de nos actions,decisions etc
je pense que c'est en s'affranchissant de la reconnaissance d'autrui qu'on peut ensuite la savourer quand et si elle se presente,à sa juste valeur(car on en est pas dependant),mais quand elle n'est pas là,ben on s'en moque,on court pas derriere,on se construit par soi meme et on se nourrit de sa propre reconnaissance,et l'apaisement interieur est incomparable avec quand j'attendais et me rendais dependante de celle d'autrui
je dis ça en tant que mon experience propre

Invité- Invité
Re: la reconnaissance...
La reconnaissance d'autrui fait un bien fou !
Je la trouve d'autant plus constructive avec l'enfant zébré. Je ne saurais jamais comment remercier suffisamment, les adultes qui ont su me pousser, me redonner foi en moi au moment opportun lorsque j'étais plus jeune
!
Je la trouve d'autant plus constructive avec l'enfant zébré. Je ne saurais jamais comment remercier suffisamment, les adultes qui ont su me pousser, me redonner foi en moi au moment opportun lorsque j'étais plus jeune

Dauw- Messages : 45
Date d'inscription : 17/06/2013
Age : 28
Re: la reconnaissance...
je dirais peut-être la 'connaissance d'autrui':
si tous nous nous en occupons, nous devrions tous être 'servis'
si tous nous nous en occupons, nous devrions tous être 'servis'
Segva- Messages : 345
Date d'inscription : 03/03/2012
Age : 48
Localisation : Dans le coin du cercle
Re: la reconnaissance...
Bonjour
je pense que l'on ne se connait jamais vraiment soi-même, et encore moins autrui
(quand je dis "jamais vraiment soi-même" = que dans certaines circonstances nous nous étonnons parfois d'avoir agi ainsi ou dit cela)
la reconnaissance, je ne sais pas si elle est indispensable pour les zèbres car bon nombre ont pas mal d'activités intérieures , qui les occupent (ou préoccupent) .Par contre pour d'autres personnes elle est indispensable et reconnaître l'autre c'est comme si on reconnaissait leur existence .
personnellement quand "on" me reconnait cela me met très mal à l'aise ,même encore aujourd'hui à mon âge, car cela suscite de la part de mes "re-connaisseurs" une espèce d’exagération admirative (et dans cette "exagération admirative" je perçois très souvent soit de l'envie soit une manifestation de complexe d'infériorité ce qui n'est pas agréable sur le plan relationnel et cela me fait plutôt fuir )
ce qui est très paradoxal avec cette folle envie de partager que j'ai et de montrer ce que je fais
mais je ne pense pas que cette envie paradoxale soit mue par un désir de reconnaissance
la reconnaissance c'est moi qui me reconnait dans mes actes et actions
je n'ai pas besoin de l'approbation de l'autre ni de sa désapprobation pour me sentir exister
puisque je suis très auto-critique (et avec l'âge cela va mieux de ce coté-là, car je fais d'avantage de lâcher-prise avec moi-même)
je pense que l'on ne se connait jamais vraiment soi-même, et encore moins autrui
(quand je dis "jamais vraiment soi-même" = que dans certaines circonstances nous nous étonnons parfois d'avoir agi ainsi ou dit cela)
la reconnaissance, je ne sais pas si elle est indispensable pour les zèbres car bon nombre ont pas mal d'activités intérieures , qui les occupent (ou préoccupent) .Par contre pour d'autres personnes elle est indispensable et reconnaître l'autre c'est comme si on reconnaissait leur existence .
personnellement quand "on" me reconnait cela me met très mal à l'aise ,même encore aujourd'hui à mon âge, car cela suscite de la part de mes "re-connaisseurs" une espèce d’exagération admirative (et dans cette "exagération admirative" je perçois très souvent soit de l'envie soit une manifestation de complexe d'infériorité ce qui n'est pas agréable sur le plan relationnel et cela me fait plutôt fuir )
ce qui est très paradoxal avec cette folle envie de partager que j'ai et de montrer ce que je fais
mais je ne pense pas que cette envie paradoxale soit mue par un désir de reconnaissance
la reconnaissance c'est moi qui me reconnait dans mes actes et actions
je n'ai pas besoin de l'approbation de l'autre ni de sa désapprobation pour me sentir exister
puisque je suis très auto-critique (et avec l'âge cela va mieux de ce coté-là, car je fais d'avantage de lâcher-prise avec moi-même)
ou-est-la-question- Messages : 8075
Date d'inscription : 27/07/2012
Age : 66
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