Nos poèmes
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Re: Nos poèmes
L'avenir nous a montré
Le chemin à ne pas suivre
Les échecs et les écueils
Qu'il faut éviter pour vivre
L'avenir nous a montré
Tant de choses et tant de heurts
Tant de vieil homme fatigué
Tant de poids tant de malheurs
L'avenir nous a montré
Ses cent mille commandements
Ses trois cent mille comment
L'on pouvait tout dévaster
À n'être que de jouissance
Qui engendre l'ignorance
L'avenir est dans notre être
Dans tous nos désirs à naître.
Le chemin à ne pas suivre
Les échecs et les écueils
Qu'il faut éviter pour vivre
L'avenir nous a montré
Tant de choses et tant de heurts
Tant de vieil homme fatigué
Tant de poids tant de malheurs
L'avenir nous a montré
Ses cent mille commandements
Ses trois cent mille comment
L'on pouvait tout dévaster
À n'être que de jouissance
Qui engendre l'ignorance
L'avenir est dans notre être
Dans tous nos désirs à naître.
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Re: Nos poèmes
Un jour j'ai rencontré une femme
Avec laquelle nous avons forniqué
— Je préfère le dire tout de suite
Avant que l'on me le demande —
Nous fornicâmes donc
D'un accord mutuel
Elle se déshabilla
Je me déshabillai
Nous nous embrassâmes
Nous coïtâmes
Je me rhabillai
Elle se rhabilla
Nous venions de faire l'amour
Ainsi qu'il se dit
J'imagine — mais il ne se dit pas —
Qu'il se défait juste après.
Avec laquelle nous avons forniqué
— Je préfère le dire tout de suite
Avant que l'on me le demande —
Nous fornicâmes donc
D'un accord mutuel
Elle se déshabilla
Je me déshabillai
Nous nous embrassâmes
Nous coïtâmes
Je me rhabillai
Elle se rhabilla
Nous venions de faire l'amour
Ainsi qu'il se dit
J'imagine — mais il ne se dit pas —
Qu'il se défait juste après.
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Re: Nos poèmes
Quoi c'est tout ?
Edit. Un rêve c'est l'interpolation de mots, il en faut un minimum pour faire une courbe.
Edit. Un rêve c'est l'interpolation de mots, il en faut un minimum pour faire une courbe.
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Re: Nos poèmes
- Spoiler:
- ben comment dire... Ils sont nombreux les poètes à écrire en format court, 3,4,5 lignes.
En plus célèbre (style) ce sont les haïku par exemple.
Donc j'ai pas compris. À la rigueur c'était loin d'être le meilleur que j'ai pondu, mais faire une critique sur le format je ne sais pas quoi, je vois pas.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Ça voulait dire qu'il en fallait plus. Encore ! Encore !
Edit. Le poème se suffit à lui-même, mais il en faudrait d'autres. Bah c'est pas grave.
Grâce à mon extraordinaire mémoire, le voici ci-dessous reproduit intégralement :
................................... Rêve.....
...................................
Catimini......................
....................
Edit. Le poème se suffit à lui-même, mais il en faudrait d'autres. Bah c'est pas grave.
Grâce à mon extraordinaire mémoire, le voici ci-dessous reproduit intégralement :
................................... Rêve.....
...................................
Catimini......................
....................
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Re: Nos poèmes
Le soleil de la constellation voisine
Envoit son rayonnement atterrissant
Sa lumière blanche traverse
Les nues et l'atmosphère
Il réveille les âges colossaux
La granditude passée
Fait naître des ponts des citadelles
Du printemps sans aucune hirondelle
L'étincelance d'argent brillant
De blanc de vert de rouge
D'un cieu qui n'est plus ciel
De ton regard ma belle.
Envoit son rayonnement atterrissant
Sa lumière blanche traverse
Les nues et l'atmosphère
Il réveille les âges colossaux
La granditude passée
Fait naître des ponts des citadelles
Du printemps sans aucune hirondelle
L'étincelance d'argent brillant
De blanc de vert de rouge
D'un cieu qui n'est plus ciel
De ton regard ma belle.
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Re: Nos poèmes
Sur mon enfant fœtal
Un jour d'un coup de couille
J'ai laissé sur sa bouille
Mon empreinte génitale
Il a mes yeux mes pieds
Il a ta bouche verte
Il a tes mains alertes
Mon doute aussi y est
Sur notre enfant fœtal
Il y a ton auspice
Ton très grand frontispice
Et ta beauté anale
Notre enfant ma chérie
Est une drôle de chose
C'est un poème en prose
Un arbuste qui rit.
Un jour d'un coup de couille
J'ai laissé sur sa bouille
Mon empreinte génitale
Il a mes yeux mes pieds
Il a ta bouche verte
Il a tes mains alertes
Mon doute aussi y est
Sur notre enfant fœtal
Il y a ton auspice
Ton très grand frontispice
Et ta beauté anale
Notre enfant ma chérie
Est une drôle de chose
C'est un poème en prose
Un arbuste qui rit.
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Re: Nos poèmes
Toi tu es belle blonde
Et moi je suis beau brun
Notre enfant dans la ronde
Est de couleur châtain
Tes yeux sont bleus si bleus
Et les miens sont marrons
Si bien que ses deux pieds
Ont la couleur du sable
La couleur de la lune
La couleur de ta lune
De ta raie arrondie
Ses cheveux sont bouclés
Comme une boucle de pied
Comme un pied sur la lune
Comme une lune de miel
Comme le miel de ta peau.
Et moi je suis beau brun
Notre enfant dans la ronde
Est de couleur châtain
Tes yeux sont bleus si bleus
Et les miens sont marrons
Si bien que ses deux pieds
Ont la couleur du sable
La couleur de la lune
La couleur de ta lune
De ta raie arrondie
Ses cheveux sont bouclés
Comme une boucle de pied
Comme un pied sur la lune
Comme une lune de miel
Comme le miel de ta peau.
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Re: Nos poèmes
Regarde bien chérie
La frange de mon garçon
N'y vois-tu pas chérie
Le soleil de l'été
N'y vois-tu pas bébé
L'entraille de nos ébats
Cette mèche sur la gauche
C'est ta première caresse
Ce petit accroche-coeur
Est ma tape sur tes fesses
Et cet épis rebelle
C'est toi qui est si belle.
La frange de mon garçon
N'y vois-tu pas chérie
Le soleil de l'été
N'y vois-tu pas bébé
L'entraille de nos ébats
Cette mèche sur la gauche
C'est ta première caresse
Ce petit accroche-coeur
Est ma tape sur tes fesses
Et cet épis rebelle
C'est toi qui est si belle.
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Re: Nos poèmes
Dans la sinusoïde
De ses beaux deltoïdes
De sa nuque innocente
Et si intelligente
Je vois tout ton amour
Que tu lui as donné
Et qui jour après jour
L'a bel façonné
Sur ses yeux rieurs
Une présence folle
Une incandescence
Qui traverse les heures
Sur notre rejeton
Qui est un beau garçon
Je crois qu'il n'y a que toi
Il n'y a rien de moi.
De ses beaux deltoïdes
De sa nuque innocente
Et si intelligente
Je vois tout ton amour
Que tu lui as donné
Et qui jour après jour
L'a bel façonné
Sur ses yeux rieurs
Une présence folle
Une incandescence
Qui traverse les heures
Sur notre rejeton
Qui est un beau garçon
Je crois qu'il n'y a que toi
Il n'y a rien de moi.
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Re: Nos poèmes
As-tu noté chérie
Que notre doux garçon
A ce matin volé
Jusqu'à Cassiopée ?
Que notre petit blond
Était bel ignorant
Que faire un tel bond
Était très fatiguant
Revenu après ça
Plein de poussière d'étoile
Il a posé ses yeux
Sur l'envergure du monde
Il a posé sa main
Sur ma joue incertaine
Il a fermé les yeux
Il a ouvert le jour.
Que notre doux garçon
A ce matin volé
Jusqu'à Cassiopée ?
Que notre petit blond
Était bel ignorant
Que faire un tel bond
Était très fatiguant
Revenu après ça
Plein de poussière d'étoile
Il a posé ses yeux
Sur l'envergure du monde
Il a posé sa main
Sur ma joue incertaine
Il a fermé les yeux
Il a ouvert le jour.
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Re: Nos poèmes
Quand notre enfant est mort
Il avait beau parler
Il avait beau cligner
Et rire et rire encore
Nous ne l'entendions plus
Nous étions en vacarme
Nous étions sans défense
Nous étions nulle part
Ou bien c'était le monde
Qui n'était plus là
Ou bien c'était le cri
Qui était revenu
Le cri de notre vie
Le cri de notre vide
Mon enfant mon amour
Pourquoi es-tu parti.
Il avait beau parler
Il avait beau cligner
Et rire et rire encore
Nous ne l'entendions plus
Nous étions en vacarme
Nous étions sans défense
Nous étions nulle part
Ou bien c'était le monde
Qui n'était plus là
Ou bien c'était le cri
Qui était revenu
Le cri de notre vie
Le cri de notre vide
Mon enfant mon amour
Pourquoi es-tu parti.
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Re: Nos poèmes
Dans la pénombre ouateuse
De ton haleine fumeuse
S'exhale l'instant propice
Qui nous conduit à ton vice
Dans cet intense exercice
Tu t'allonges sur l'abcisse
Tu deviens mon ordonnée
Et de cet instant donné
De cette fesse courbée
De cette lèvre échappée
Ton rot est une poudreuse
Un fumet d'aura gazeuse.
De ton haleine fumeuse
S'exhale l'instant propice
Qui nous conduit à ton vice
Dans cet intense exercice
Tu t'allonges sur l'abcisse
Tu deviens mon ordonnée
Et de cet instant donné
De cette fesse courbée
De cette lèvre échappée
Ton rot est une poudreuse
Un fumet d'aura gazeuse.
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Re: Nos poèmes
Chérie ta moustache
Est là tout ton charme
Comme tes poils de seins
Comme tes poils pubiens
Non ne rougis pas
Non ne t'épile pas
Ces poils sont des liens
Qui m'attirent à toi
Comme tes poils d'oreilles
Et tes poils d'orteils
Le poil de ta main
Le poil de tes reins
Sous ta belle aisselle
Est une forêt
Qui à rien pareil
M'émeut — poil aux yeux.
Est là tout ton charme
Comme tes poils de seins
Comme tes poils pubiens
Non ne rougis pas
Non ne t'épile pas
Ces poils sont des liens
Qui m'attirent à toi
Comme tes poils d'oreilles
Et tes poils d'orteils
Le poil de ta main
Le poil de tes reins
Sous ta belle aisselle
Est une forêt
Qui à rien pareil
M'émeut — poil aux yeux.
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Re: Nos poèmes
Je m'suis prom'né en France
J'ai vu des gens compétents
J'ai vu des gens passionnés
J'ai vu des gens enthousiastes
Je m'suis prom'né en France
J'ai vu des gens complexés
J'ai vu des gens en colère
J'ai vu des gens trompés
Où donc es-tu ma France
Ma France de mon antan
Ma France de tes fiertés
Ma France au cœur haut
Notre terre promise
Notre archevêché
Notre terre insoumise
Notre art achevé.
J'ai vu des gens compétents
J'ai vu des gens passionnés
J'ai vu des gens enthousiastes
Je m'suis prom'né en France
J'ai vu des gens complexés
J'ai vu des gens en colère
J'ai vu des gens trompés
Où donc es-tu ma France
Ma France de mon antan
Ma France de tes fiertés
Ma France au cœur haut
Notre terre promise
Notre archevêché
Notre terre insoumise
Notre art achevé.
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Re: Nos poèmes
Heureux qui, comme un caillou rond
N'a jamais été amoureux ou amoureuse
N'a jamais eu à tirer — des chaînes de 100 kilos
N'a jamais pris son pied — dans un quelconque étau
Tel un anneau gastrique
Ou comme un coup de trique
Un gros coup de marteau
Qui arrive trop tôt
J'ai bu des barbelés
Au bistro des je t'aime
Ma peau s'est érodée
Je suis un érythème
Quel est donc cet organe
Que tu m'as arraché
Moi je vivais heureux
Sans t'avoir rencontrée.
N'a jamais été amoureux ou amoureuse
N'a jamais eu à tirer — des chaînes de 100 kilos
N'a jamais pris son pied — dans un quelconque étau
Tel un anneau gastrique
Ou comme un coup de trique
Un gros coup de marteau
Qui arrive trop tôt
J'ai bu des barbelés
Au bistro des je t'aime
Ma peau s'est érodée
Je suis un érythème
Quel est donc cet organe
Que tu m'as arraché
Moi je vivais heureux
Sans t'avoir rencontrée.
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Re: Nos poèmes
Un jour à bicyclette
J'ai marché jusqu'au trépied
D'une belle amourette
Je n'étais pas pressé
Toi non plus d'ailleurs
Aussi nous étions deux
Deux dans ce train sueur
Deux dans cette brouette
Les pieds dans le plat
Sous un soleil brun
Tes pieds blancs
Sous tes cheveux d'airain
Ton nez triangle
Et tes lèvres isocèles
Le relevé musquet
D'un rien qui fait un tout.
J'ai marché jusqu'au trépied
D'une belle amourette
Je n'étais pas pressé
Toi non plus d'ailleurs
Aussi nous étions deux
Deux dans ce train sueur
Deux dans cette brouette
Les pieds dans le plat
Sous un soleil brun
Tes pieds blancs
Sous tes cheveux d'airain
Ton nez triangle
Et tes lèvres isocèles
Le relevé musquet
D'un rien qui fait un tout.
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Re: Nos poèmes
Sur le DVD de la prise péritel
La souris sourit au grand minitel
L'écran plat au câble assorti
La clé USB fait son entrée /sortie
Ce matos entropique
De cette informatique
De cette tique informe
Que l'on prend pour énorme
Cette big mother board
Et les touches en horde
Mon câble DVI
Et mon antenne WIFI
C'est le grand carnaval
C'est le grand arsenal
Funeste litanie
Des bits qui font leur nid.
La souris sourit au grand minitel
L'écran plat au câble assorti
La clé USB fait son entrée /sortie
Ce matos entropique
De cette informatique
De cette tique informe
Que l'on prend pour énorme
Cette big mother board
Et les touches en horde
Mon câble DVI
Et mon antenne WIFI
C'est le grand carnaval
C'est le grand arsenal
Funeste litanie
Des bits qui font leur nid.
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Re: Nos poèmes
Ça sent le plastique brûlé chérie
C'est l'odeur de ton foie
Qui trop a trop chauffé
Qui trop a trop brûlé
Ton foie, chérie
Alimente de jaune
Ta rate ton cœur ta bile
Et éclaire la ruelle
Du fond de tes entailles
Sur le pavé humide
D'une pluie de grisaille
Qui cache bien ton vide
Assurément ma chère
Ton aisance pécunière
Rend ton sourire amer
Mais comble tes viscères.
C'est l'odeur de ton foie
Qui trop a trop chauffé
Qui trop a trop brûlé
Ton foie, chérie
Alimente de jaune
Ta rate ton cœur ta bile
Et éclaire la ruelle
Du fond de tes entailles
Sur le pavé humide
D'une pluie de grisaille
Qui cache bien ton vide
Assurément ma chère
Ton aisance pécunière
Rend ton sourire amer
Mais comble tes viscères.
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Re: Nos poèmes
Quand le contour noir de tes lèvres
Quand ton menton carré
Quand tes lèvres incertaines
Quand tes beaux yeux bridés
Quand ton cou gra-ci-ieux
Quand ton épaule montante
Quand tu fermes les yeux
Quand tes cheveux me hantent
Quand ta brise haletante
Du drap dessus ton sein
Quand l'odeur entêtante
De tes remous de reins
Glissent dessus mon corps
Chatouillent ma velure
Je comprends le trésor
Dont tu es l'être pur.
Quand ton menton carré
Quand tes lèvres incertaines
Quand tes beaux yeux bridés
Quand ton cou gra-ci-ieux
Quand ton épaule montante
Quand tu fermes les yeux
Quand tes cheveux me hantent
Quand ta brise haletante
Du drap dessus ton sein
Quand l'odeur entêtante
De tes remous de reins
Glissent dessus mon corps
Chatouillent ma velure
Je comprends le trésor
Dont tu es l'être pur.
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Re: Nos poèmes
Je suis bête, Ô mortels ! comme une tête plate
Et ma face où chacun s'est meurtri tour à tour
Est fait pour rendre fou quiconque veut comprendre
Donner à tout le monde envie de bien se pendre
Je trône dans l'azur de ma supremacie
J'unis débilité et mauvaise foi sans borne
Je hais l'intelligence qui bien trop me fatigue
Et jamais je n'écoute et jamais je comprends
Les naïfs, les crédules, devant mon assurance
Qui jamais ne tarit, toujours est abondance
Consumeront leur temps en vaine réflexion
Qui jamais ne sera de la compréhension
Mais ils obéiront tellement fiers d'être bêtes
Ils chanteront mes mots, sans cesse et à tue-tête.
Et ma face où chacun s'est meurtri tour à tour
Est fait pour rendre fou quiconque veut comprendre
Donner à tout le monde envie de bien se pendre
Je trône dans l'azur de ma supremacie
J'unis débilité et mauvaise foi sans borne
Je hais l'intelligence qui bien trop me fatigue
Et jamais je n'écoute et jamais je comprends
Les naïfs, les crédules, devant mon assurance
Qui jamais ne tarit, toujours est abondance
Consumeront leur temps en vaine réflexion
Qui jamais ne sera de la compréhension
Mais ils obéiront tellement fiers d'être bêtes
Ils chanteront mes mots, sans cesse et à tue-tête.
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Re: Nos poèmes
L'imbécile est dangereux — nous l'allons montrer tout à l'heure
Ou hier peut-être, je ne sais plus...
L'imbécile est dangereux, écoutez donc bien bien
Si par malheur il vous arrivâtes
De brillasser dans votre job
N'oubliez pas, très chère noble
De glissarer, en votre étude
Quelque bafouille, quelque coquille
Petite couille reste brindille
Anodine mais visible, attirera
L'œil très jaloux, du scélérat
Qui déversera son fiel jaloux
Sur votre bévue, et non sur le tout
Ainsi vous vous en sortirez indemne,
Sans aucun bleu à l'épiderme.
Ou hier peut-être, je ne sais plus...
L'imbécile est dangereux, écoutez donc bien bien
Si par malheur il vous arrivâtes
De brillasser dans votre job
N'oubliez pas, très chère noble
De glissarer, en votre étude
Quelque bafouille, quelque coquille
Petite couille reste brindille
Anodine mais visible, attirera
L'œil très jaloux, du scélérat
Qui déversera son fiel jaloux
Sur votre bévue, et non sur le tout
Ainsi vous vous en sortirez indemne,
Sans aucun bleu à l'épiderme.
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Re: Nos poèmes
- Peut déranger:
- Attention c'est horrible:
- Interdit -18:
- Violent et cru:
- Insoutenable:
- Devascularisant:
- Gorissime:
- Trash:
- Un jour,
- Atroce:
- Vulgaire je t'explique pas:
- D'ailleurs je t'explique : c'est vulgaire:
- TRES vulgaire:
- La lune,
- Ne pas lire:
- Nom de...:
- Mais arrêtez !!!:
- Par pitié stop !!!:
- Obscure,
- Je vous aurais prévenu.e...:
- Mais que fait la modo ???:
- Je vous le déconseille instamment:
- Mordious !!!:
- Et tendre,
- Puisque vous le voulez...:
- Jaillait un entrevoir spoilé
Putresçait une virbole blanchâtre
Se jette sur moi et dit : "je te châtre !"
Ainsi fuyant la morigénère calbe
Je trespille odorant funeste
Je bormigne et feint le vol
D'une mutère apareimpétamole
D'une istersive missive chenu
Quand dans les airs sans alanguir le souque
Je braille et rame comme une coupe
Le cascadet de la mirflonte !
A burnardir la miroflonte !
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Re: Nos poèmes
Un jour j'étais tendu
Comme un slip kangourou
Je naquis de mes vers
Un jour un ciel d'été
Un ciel d'étais
Par une nuit d'orage
Un milais un cric
Assis près ma voiture
Tout autour les grands hommes
Les vrais les durs les forts
Costumes et hauts de formes
Dans la nuit qui se dort
Dans un soleil d'étais
Celui des contreforts
Dans un soleil qui luit
Là-bas, le soleil d'or.
Comme un slip kangourou
Je naquis de mes vers
Un jour un ciel d'été
Un ciel d'étais
Par une nuit d'orage
Un milais un cric
Assis près ma voiture
Tout autour les grands hommes
Les vrais les durs les forts
Costumes et hauts de formes
Dans la nuit qui se dort
Dans un soleil d'étais
Celui des contreforts
Dans un soleil qui luit
Là-bas, le soleil d'or.
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Re: Nos poèmes
Par une nuit sans ciel
Comme un crâne sans cheveux
Par une nuit d'étoile
Au creux de mes deux yeux
Par un fenec glacé qui sans cesse retient
Le fruit de mes givrés le ressac et le chien
D'une plume à l'oiseau qui sans défaire un tour
Amarante fleitant gigogne et puis vautour
Sur les dessus des entrevers décor
D'un dessus de nappon tout frais dessus le corps
Du hérisson plus bas qui chevreuil et jacquelle
D'un molleton acide, d'un trépan d'un évèque
Montant mille marmaille attendrie alentour
Qui rien qu'en tendant la main mandient au plein du jour
La marmaille orpheline en guenilles vilaines
Compte ses sous acquis sans le moindre je t'aime.
Comme un crâne sans cheveux
Par une nuit d'étoile
Au creux de mes deux yeux
Par un fenec glacé qui sans cesse retient
Le fruit de mes givrés le ressac et le chien
D'une plume à l'oiseau qui sans défaire un tour
Amarante fleitant gigogne et puis vautour
Sur les dessus des entrevers décor
D'un dessus de nappon tout frais dessus le corps
Du hérisson plus bas qui chevreuil et jacquelle
D'un molleton acide, d'un trépan d'un évèque
Montant mille marmaille attendrie alentour
Qui rien qu'en tendant la main mandient au plein du jour
La marmaille orpheline en guenilles vilaines
Compte ses sous acquis sans le moindre je t'aime.
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Re: Nos poèmes
Un jour acquis en vaut deux
Le hashtag de ta mère et ta mère exorbite
La bite de ton père et celle de ta sœur
Et ton frère et ta sœur qui tête encore sa mère
Ton père barbu qui tripote son ventre
Tout est bien éclairé le visage et la cène
Ton frère qui prend coca et ta sœur de la crème
Quand soudain dans ce fief il n'y a rien qui entre
Le barbu et la belle alors vident leurs yeux
Sur le néant fugace qui gigote invisible
Ton frère rote coca, ta sœur essuie la crème
Ta mère lit biba comme le dévot sa bible
Le tréfond du grand art est bien dans la cuisine
Entre le cassoulet, sort la bouteille de lait
Marivaudons le flanc qui nourrit nos entrailles
Ça coule volontiers après cette tripaille.
Le hashtag de ta mère et ta mère exorbite
La bite de ton père et celle de ta sœur
Et ton frère et ta sœur qui tête encore sa mère
Ton père barbu qui tripote son ventre
Tout est bien éclairé le visage et la cène
Ton frère qui prend coca et ta sœur de la crème
Quand soudain dans ce fief il n'y a rien qui entre
Le barbu et la belle alors vident leurs yeux
Sur le néant fugace qui gigote invisible
Ton frère rote coca, ta sœur essuie la crème
Ta mère lit biba comme le dévot sa bible
Le tréfond du grand art est bien dans la cuisine
Entre le cassoulet, sort la bouteille de lait
Marivaudons le flanc qui nourrit nos entrailles
Ça coule volontiers après cette tripaille.
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Re: Nos poèmes
Un jour en colonie
La si, la sol
Un jour en colonie
La si la sol fa mi
Il tapait sur l'autochtone
La si, la sol
Il tapait sur l'autochtone
Fier de cette infamie
Il se tapait l'autochtone
La si, la sol
Il se tapait l'autochtone
Riant au soleil de midi
La directrice n'arrivait pas vraiment
La si, la sol
La directrice n'arrivait pas vraiment
Il n'y avait pas d'ami
Un jour en colonie
La si, la sol
Un jour en colonie
S'en vint puis repartit.
La si, la sol
Un jour en colonie
La si la sol fa mi
Il tapait sur l'autochtone
La si, la sol
Il tapait sur l'autochtone
Fier de cette infamie
Il se tapait l'autochtone
La si, la sol
Il se tapait l'autochtone
Riant au soleil de midi
La directrice n'arrivait pas vraiment
La si, la sol
La directrice n'arrivait pas vraiment
Il n'y avait pas d'ami
Un jour en colonie
La si, la sol
Un jour en colonie
S'en vint puis repartit.
ProfDeMaths- Messages : 1193
Date d'inscription : 10/06/2020
Age : 41
Localisation : Aix en Provence
Re: Nos poèmes
Mon rêve est de ne plus rêver
Mon rêve est de ne plus rêver,
mais de voir, de mes yeux,
chaque rêve éclore là, révélé sous le jour,
– hors des bourgeons enfin –
et nos Muses, et nos Fées,
et nos Anges, nos Gardiens,
reformer l'Assemblée qui gouverne la main,
qui façonne les temps, et qui guide le pas.
Mon rêve est de ne plus rêver
de m'abreuver encore
d'une bière avec toi
et de refaire le monde
une millième fois...
– Mais de faire avec toi –
et n'être pas d'accord
– et le dire,
mais non mon rêve n'est plus de dire
– mais d'agir.
Mon rêve est de ne plus rêver
ni de paix, ni de pur – ni du silence parfait
que donnent les nuits sans rêve et sans aucun augure,
Mon rêve est de ne plus rêver
de ces azurs couvrant ces inquiétants nuages,
présages sombres et laids
de nos futurs orages.
Mon rêve est de ne plus rêver
de droit ni de devoir,
ni de rêver d'après,
ni d'entrer dans l'histoire.
Mon rêve est de ne plus rêver
ni d'oubli ni d'espoir,
– Mais de pouvoir –
et de ne plus rêver de pouvoir entrevoir
– Mais de pouvoir –
et de ne plus jamais rêver d'une autre vie,
d'un autre monde,
et de ne plus jamais rêver de nostalgie,
de deuxième chance,
– Mais de pouvoir –
Et comme son ombre qu'un bras lance
Sans qu'elle demande son reste
voir le rêve d'une même danse
– lancer son geste
Mon rêve est de ne plus rêver,
tout au fond d'un désert
qu'apparaisse une fontaine,
mon rêve est de ne plus rêver
d'une rosée prochaine,
mon rêve est de ne plus rêver
de ces visions lointaines
de ciels versés
sur l'horizon
de sols brûlés
qu'un soleil plisse...
– je ne peux plus les voir, ces mirages qui se lissent –
Mon rêve est de ne plus rêver,
mais de pouvoir – et d'élever – notre Oasis.
Mon rêve est de ne plus rêver,
mais de voir, de mes yeux,
chaque rêve éclore là, révélé sous le jour,
– hors des bourgeons enfin –
et nos Muses, et nos Fées,
et nos Anges, nos Gardiens,
reformer l'Assemblée qui gouverne la main,
qui façonne les temps, et qui guide le pas.
Mon rêve est de ne plus rêver
de m'abreuver encore
d'une bière avec toi
et de refaire le monde
une millième fois...
– Mais de faire avec toi –
et n'être pas d'accord
– et le dire,
mais non mon rêve n'est plus de dire
– mais d'agir.
Mon rêve est de ne plus rêver
ni de paix, ni de pur – ni du silence parfait
que donnent les nuits sans rêve et sans aucun augure,
Mon rêve est de ne plus rêver
de ces azurs couvrant ces inquiétants nuages,
présages sombres et laids
de nos futurs orages.
Mon rêve est de ne plus rêver
de droit ni de devoir,
ni de rêver d'après,
ni d'entrer dans l'histoire.
Mon rêve est de ne plus rêver
ni d'oubli ni d'espoir,
– Mais de pouvoir –
et de ne plus rêver de pouvoir entrevoir
– Mais de pouvoir –
et de ne plus jamais rêver d'une autre vie,
d'un autre monde,
et de ne plus jamais rêver de nostalgie,
de deuxième chance,
– Mais de pouvoir –
Et comme son ombre qu'un bras lance
Sans qu'elle demande son reste
voir le rêve d'une même danse
– lancer son geste
Mon rêve est de ne plus rêver,
tout au fond d'un désert
qu'apparaisse une fontaine,
mon rêve est de ne plus rêver
d'une rosée prochaine,
mon rêve est de ne plus rêver
de ces visions lointaines
de ciels versés
sur l'horizon
de sols brûlés
qu'un soleil plisse...
– je ne peux plus les voir, ces mirages qui se lissent –
Mon rêve est de ne plus rêver,
mais de pouvoir – et d'élever – notre Oasis.
Arbitre- Messages : 1
Date d'inscription : 15/04/2021
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