Nos poèmes
+151
Ennaétéride
Rap.t.us Minkoff
Blackbutterfly
Le énième Thomas du site
Miasam
Zeaphyra
oslo
kopvb dqf
Heldé
I am So Sure
GeanClaudeDus
Vahldia
FlècheVolante
isadora
Sarty
Lili Zévra
Zafu84
Banane
Yemethus
Qu'ouïë-je
A.J.B
Elliot
Like a Frog
Kreach
T-HeoriquementOui
JeannieC.
Enaid
Joel
I
Suzanne Smith
Seheyah
Tokamak
Διογένης
Connaissance
eno
Bluecassiope
Peaceandlive
Seed
cracocrac
Mee Yung
sam874
lolablues
etrangere
angharad
menthe
Marion.Henderson
Samedi
Sassame
Lorelei
Moonsterible
Jodhaa
Isa Tangerine
krysth
Formule140
Liszteria
un panda sinon rien
L✭uphilan
zion
element intermediaire
Féelingne
Parenthèse
Peacemaker7777777
Piotreeuh en personne
Clali
Azaby
louise
Gorgone
Liloumoi
Tantalus
Ayla
☘fishcake☘
lucilia
Princeton
Sekhemi
Gri
Josou
poupée BB
Antoine24
Shinyuu
cestfred
Eliane qui rêve
Noumenie Dysnomie
MarTigre
Carquand
colonel Sponz
JeanMath
cylt21
Monsieur K
lili76
LaGirafeVolante
AniMeshorer
zaijian
Lencoll (le Lobby LGBT)
Ecureuil
une (gaufre)
Sylmarwen
U.T.
UK09
offset
ScHinZe
L'ange
askonmadi
Fannibellule
oyans
Plume88
Chat Bleu
CarpeDiem
Nessy
Carla de Miltraize VI
Roseau
Super Sheldandy de l'ACS
synapse
psyché-dream
ΣΦ
Rincemaje
j0hn
Liblue
noir
Cyril
Pieyre
Mathilda2
Ayanamsa
zébulon34
freluc
SoCrea
comète
Aequalis
Flo26
guildebert
Bliss
mozarta
Ελπίδα
flowwhere
BdC
Utilisateur
Fata Morgana
themistocle
Weigela
florangeté
Corsaire
Thaïti Bob
X-man
Gasta
Laetitia
sevesofia
DoomGopher
Tof
Teotl
FunkyKyu
Constantia
tatiechou
155 participants
Forum ZEBRAS CROSSING :: Prairie :: Nos passions :: J'écris
Page 6 sur 20
Page 6 sur 20 • 1 ... 5, 6, 7 ... 13 ... 20
LaGirafeVolante- Messages : 1118
Date d'inscription : 04/02/2013
Re: Nos poèmes
Te souviens-tu de ce monde, chape d'hiver
Aux années écoulées comme la cendre au fond du cendrier?
Les longs moments d'ennuis et la lourdeur de l'atmosphère.
C'était un temps plus qu'une période, avant d'entrer à l'automne
faisant tomber ses lustres morts.
Les femmes incandescentes sur les boulevards exténués à minuit,
Sous le bruit des moteurs; rares comme des mirages aux battements de ton coeur.
Et Les salons du silence dans les odeurs parfumées, les luxes modernes à l'ergonomie simplifiée, comme si on ne quittait plus les routes obscures, des lèvres rouges pareil à ton désir de pleurer, tant d'émotions à ton cerveau sur-saturé, qui rend les désaccords d'une musique dans laquelle il pleut la brillance d'une lampe.
Ta parka trempée, ta peau suante; tu cherches à la déceler à chaque coin où pâle tu te perds , au rayon blême de la lune à ses charmes éphémères, tu entends sur le trottoir le claquement de ses talons frappant le bitume au rythme des secondes.
Le petit épicier du coin illuminé; chaleur qui te rit un souvenir de naufrage, accroché à son canot d'outrage, tu te délites nonobstant qu'un délire rouge comme le sang, à tes plaies qui n'ont jamais cicatrisé et dont tu te purges de la tête au pieds, au seuil de l'oubli et toujours cette chaleur forte qui rit au bord de tous ces gouffres aimants.
Puis la fraîcheur du matin tombe comme un rideau, le sommeil dans les flaques d'eaux et tes pas trébuchants remplit de fatigue parmi ses jupes relevées à des bas excitants.
Les camions qui hurlent sur le monde qui s'éveille, les tripots qui se taisent aux alentours des bancs vides, laissent planer toutes ces absences sur le voile de ton passé, alors tu allumes une cigarette que déjà tu regrettes de son feu inassouvit; elle se consume à mourir comme tu consommes la vie à en périr, la courte et invraisemblable vie...
Elle
les méandres sont les rues du silence à ton corps aboyant et flétrit car il ne pleut plus sur ta chair, lorsque le mascara dégouline, telles les larmes du ciel perlent à tes joues dans le frémissement des talons aux claquements usés, tu tournes en rêvant la tête évaporée, sac à l'épaule, au coin sombre d'un immeuble froid et solide comme l'indifférence de tes amours moribonds et ta couche écarte ses draps pour t'inviter à y sombrer dans un étrange et profond sommeil et tu n'attends plus que ça.
Des portes lourdes à pousser, des escaliers infinis de bois sombres à leurs glissières dégoulinantes de crasses, pour enfin à accéder à de nouveaux paliers, où ta fatigue grince, où ton dos ploie dans un sentiment d'abandon à ton île paradisiaque.
Et cette séparation morne dans ces aboiements de hurlement t’écœure fortement ; toujours et encore au palpitement de tes résignations, lorsque la clef crisse son malheur de solitude, laissant larmoyer ta jupe au désir entrouvert, dans l'attente sublimée de frissons infinis parcourant ta peau mate lisse comme un cuivre bien lustré, se lisant aux abîmes de tes yeux noirs semblables au fond des océans.
Tes parfums pimentés exaspèrent de leur ensorcellement, l'âme adoratrice succombant de mille remous, dont le nimbe s'est brisé au goût de la nuit il y a de cela quelques heures, au détour de ses charmes évanescents à demi-morts, de s'être expiés à ce corps d'homme ; passager obscur des endroits incertains, aussi fort qu'une bête dans sa carapace métallique, aussi seul qu'une vie sous les jours qui ne chantent plus; délaissant l'abandon et le repos à l'exil de ton cou fin et docile se dérobant à ses caresses et pleurant aux premières lueurs du matin...
Aux années écoulées comme la cendre au fond du cendrier?
Les longs moments d'ennuis et la lourdeur de l'atmosphère.
C'était un temps plus qu'une période, avant d'entrer à l'automne
faisant tomber ses lustres morts.
Les femmes incandescentes sur les boulevards exténués à minuit,
Sous le bruit des moteurs; rares comme des mirages aux battements de ton coeur.
Et Les salons du silence dans les odeurs parfumées, les luxes modernes à l'ergonomie simplifiée, comme si on ne quittait plus les routes obscures, des lèvres rouges pareil à ton désir de pleurer, tant d'émotions à ton cerveau sur-saturé, qui rend les désaccords d'une musique dans laquelle il pleut la brillance d'une lampe.
Ta parka trempée, ta peau suante; tu cherches à la déceler à chaque coin où pâle tu te perds , au rayon blême de la lune à ses charmes éphémères, tu entends sur le trottoir le claquement de ses talons frappant le bitume au rythme des secondes.
Le petit épicier du coin illuminé; chaleur qui te rit un souvenir de naufrage, accroché à son canot d'outrage, tu te délites nonobstant qu'un délire rouge comme le sang, à tes plaies qui n'ont jamais cicatrisé et dont tu te purges de la tête au pieds, au seuil de l'oubli et toujours cette chaleur forte qui rit au bord de tous ces gouffres aimants.
Puis la fraîcheur du matin tombe comme un rideau, le sommeil dans les flaques d'eaux et tes pas trébuchants remplit de fatigue parmi ses jupes relevées à des bas excitants.
Les camions qui hurlent sur le monde qui s'éveille, les tripots qui se taisent aux alentours des bancs vides, laissent planer toutes ces absences sur le voile de ton passé, alors tu allumes une cigarette que déjà tu regrettes de son feu inassouvit; elle se consume à mourir comme tu consommes la vie à en périr, la courte et invraisemblable vie...
Elle
les méandres sont les rues du silence à ton corps aboyant et flétrit car il ne pleut plus sur ta chair, lorsque le mascara dégouline, telles les larmes du ciel perlent à tes joues dans le frémissement des talons aux claquements usés, tu tournes en rêvant la tête évaporée, sac à l'épaule, au coin sombre d'un immeuble froid et solide comme l'indifférence de tes amours moribonds et ta couche écarte ses draps pour t'inviter à y sombrer dans un étrange et profond sommeil et tu n'attends plus que ça.
Des portes lourdes à pousser, des escaliers infinis de bois sombres à leurs glissières dégoulinantes de crasses, pour enfin à accéder à de nouveaux paliers, où ta fatigue grince, où ton dos ploie dans un sentiment d'abandon à ton île paradisiaque.
Et cette séparation morne dans ces aboiements de hurlement t’écœure fortement ; toujours et encore au palpitement de tes résignations, lorsque la clef crisse son malheur de solitude, laissant larmoyer ta jupe au désir entrouvert, dans l'attente sublimée de frissons infinis parcourant ta peau mate lisse comme un cuivre bien lustré, se lisant aux abîmes de tes yeux noirs semblables au fond des océans.
Tes parfums pimentés exaspèrent de leur ensorcellement, l'âme adoratrice succombant de mille remous, dont le nimbe s'est brisé au goût de la nuit il y a de cela quelques heures, au détour de ses charmes évanescents à demi-morts, de s'être expiés à ce corps d'homme ; passager obscur des endroits incertains, aussi fort qu'une bête dans sa carapace métallique, aussi seul qu'une vie sous les jours qui ne chantent plus; délaissant l'abandon et le repos à l'exil de ton cou fin et docile se dérobant à ses caresses et pleurant aux premières lueurs du matin...
oyans- Messages : 2733
Date d'inscription : 13/04/2014
Age : 50
Re: Nos poèmes
Tu bâillas; en glissant, tu rêvas : tu dormais;
En glissant tu roulais, me frôlant : je sentis.
Tu rêvas, me frôlant; de voler ? je ne sus.
Tu dormais je sentis - je ne sus t’éveiller...
Attente... ton éveil, mon regard, ton sourire...
Dès l'éveil, ton lever : ton désir ? la lumière !
Mon regard de désir, ton accueil en l'amour.
Ton sourire, oh ! lumière... en l'amour, notre accord.
En glissant tu roulais, me frôlant : je sentis.
Tu rêvas, me frôlant; de voler ? je ne sus.
Tu dormais je sentis - je ne sus t’éveiller...
Attente... ton éveil, mon regard, ton sourire...
Dès l'éveil, ton lever : ton désir ? la lumière !
Mon regard de désir, ton accueil en l'amour.
Ton sourire, oh ! lumière... en l'amour, notre accord.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Nos poèmes
Pieyre j'aime beaucoup le rythme de tes mots et qu'ils évoquent
LaGirafeVolante- Messages : 1118
Date d'inscription : 04/02/2013
Age : 41
Localisation : Lyon
Re: Nos poèmes
Merci ! J'y ai mis tellement de contraintes (notamment on peut lire horizontalement comme verticalement chaque strophe) que ça pourrait paraître artificiel, alors qu'il s'agit bien d'une évocation.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Nos poèmes
Non c'est nickel comme ça. La contrainte est source de création. D'ailleurs toujours pas écrit mon poème sur la neige, contrainte que je voulais m'imposer...
LaGirafeVolante- Messages : 1118
Date d'inscription : 04/02/2013
Age : 41
Localisation : Lyon
LaGirafeVolante- Messages : 1118
Date d'inscription : 04/02/2013
Age : 41
Localisation : Lyon
Re: Nos poèmes
.
Dernière édition par LaGirafeVolante le Ven 22 Avr 2016 - 4:14, édité 2 fois (Raison : un peintre qui sculpte dans la même phrase... mouais... c'est mieux comme ça ^^)
LaGirafeVolante- Messages : 1118
Date d'inscription : 04/02/2013
Age : 41
Localisation : Lyon
Re: Nos poèmes
L'ennui c'est cette attente résignée,
Qui plane dans le vide,
A la recherche d'un je-ne-sais-quoi.
Et qui poursuit des errantes pensées,
Comme une quête acide,
De la vie, dans ce qui ne vit pas.
Qui plane dans le vide,
A la recherche d'un je-ne-sais-quoi.
Et qui poursuit des errantes pensées,
Comme une quête acide,
De la vie, dans ce qui ne vit pas.
LaGirafeVolante- Messages : 1118
Date d'inscription : 04/02/2013
Age : 41
Localisation : Lyon
LaGirafeVolante- Messages : 1118
Date d'inscription : 04/02/2013
Age : 41
Localisation : Lyon
Re: Nos poèmes
La dernière fois que j'ai écrit il y a maintenant presque 3 ans :
Ah ! Qu'un peuple de malheur fait l'artiste, le grand ! qu'on ne reconnait pas mieux l'immondice sortant de la bouche humaine des mines, quant on a vue son sang et sa terrible face ! Crachat, Mollard, je fais ton frère ! Reconnais-le - et l'enfant dit a l'un de ses parents, et Hugo dit aux enfants : " Je viens de la bouche ou s'occupa le noir - c'est la lumière et froide, c'est la crache ! Je le suis, ma bouche est dupliqué - et l’honnête sortie du râle vérité ! "
Et un autre entamé sans être fini. Qui dans cette état s'approche d'un Haiku.
Ai-je retrouvé mon cœur ?
Enfant t'ai-je encore noyé par ça ?
Je jette des gages dans le Shannon !
Entend-moi, cœur ! C'est l'été.
Encore d'autres écrits plus jeune, vers l'age de 14-15-16 ans. Toujours des jamais finis.
Le vent entrait dans l'eau et qui dessinait une vibration.
L'eau était sortit des nuages et le vent d'en haut.
Le plafond proche blanc de son lit gris auprès
Du seuil noir blanchit ; gris - le lit bétonnée -
Avance sans étreinte dans le joug partis,
Vers l'Illumination des Stances des Poésies.
Ah ! Qu'un peuple de malheur fait l'artiste, le grand ! qu'on ne reconnait pas mieux l'immondice sortant de la bouche humaine des mines, quant on a vue son sang et sa terrible face ! Crachat, Mollard, je fais ton frère ! Reconnais-le - et l'enfant dit a l'un de ses parents, et Hugo dit aux enfants : " Je viens de la bouche ou s'occupa le noir - c'est la lumière et froide, c'est la crache ! Je le suis, ma bouche est dupliqué - et l’honnête sortie du râle vérité ! "
Et un autre entamé sans être fini. Qui dans cette état s'approche d'un Haiku.
Ai-je retrouvé mon cœur ?
Enfant t'ai-je encore noyé par ça ?
Je jette des gages dans le Shannon !
Entend-moi, cœur ! C'est l'été.
Encore d'autres écrits plus jeune, vers l'age de 14-15-16 ans. Toujours des jamais finis.
Le vent entrait dans l'eau et qui dessinait une vibration.
L'eau était sortit des nuages et le vent d'en haut.
Le plafond proche blanc de son lit gris auprès
Du seuil noir blanchit ; gris - le lit bétonnée -
Avance sans étreinte dans le joug partis,
Vers l'Illumination des Stances des Poésies.
Carquand- Messages : 51
Date d'inscription : 16/06/2013
LaGirafeVolante- Messages : 1118
Date d'inscription : 04/02/2013
Age : 41
Localisation : Lyon
Re: Nos poèmes
Ce topic me rappelle de vieux souvenirs, dit dont ...
Allez j'ose ! Voici donc un petit poème que j'ai écris y a quelques années :
Rêve Paradisiaque
Forêt à hautes herbes et fougères
Arbres éclairés par une lumière
Célestement divine osais-je dire
Décemment belle pour qu'elle m'attire.
Aucun parasite ou sombre nuisible
Pour gâcher ce plaisir aussi paisible :
Me baguenauder dans cette forêt.
Dorénavant j'en suis sûr, j'ai rêvé.
Allez j'ose ! Voici donc un petit poème que j'ai écris y a quelques années :
Rêve Paradisiaque
Forêt à hautes herbes et fougères
Arbres éclairés par une lumière
Célestement divine osais-je dire
Décemment belle pour qu'elle m'attire.
Aucun parasite ou sombre nuisible
Pour gâcher ce plaisir aussi paisible :
Me baguenauder dans cette forêt.
Dorénavant j'en suis sûr, j'ai rêvé.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Où l'écho s'en allait mourir
Le chagrin sur les monts où des yeux s'en vont à glisser les formes indicibles des visages; comme le réglisse se file en une course de vagues en vagues, poursuivit de sa compagne stridente et broussailleuse, que la neige blanche et froide a dénudée de sa semelle tuméfiée, telle une virgule affamée grignotant de ses paraboles extatiques. Soudainement ,un sabre brillant, sur son coup de brise incise l'atmosphère en pleurant, au déploiement de ses deux ailes à l'aboiement singulier, pareille à la nappe que l'on secoue de ses bris de pains, de piments rouges comme le sang et d'un vin blanc couleur de nuit, gisant d'un sommeil aux cataractes d'un repas s'endormant ; cela brûle dans l'air si fort! A l'écoute le semblant d'un essoufflement tancé dans ce désert de plumes fauves remuant dans son crachat de peur...
La porte haute aux églises écarlates ; les gongs épais et lourds baignant dans leur noirceur se contractent d'un vent de soufre, qui mugit, au-dehors ainsi qu'au-dedans ; sous cet œil impavide au déversant des collines à l'orient de nos rêves.
Les flocons de tristesses jamais eux-mêmes, pétillants, fragiles dans le fond leur coupe de caverne et l'aurige alors, semble murmurer le fracassement de ses essieux, aux combles de nos résidences estuaires ramenant à des dérives d'océans argileux.
Tandis que le rapace vol loin, vol , vol et vol dans son souci de surface, où il patine son ardeur ; mais aucun manteaux sur sa vision enivrée, il a bien froid, si froid que la ligne de l'horizon se bouleverse jusqu'à son bec!
Espace ignifugé d'une douleur sans tolérance et il crisse toujours dans mon cœur un domaine de feuillaison, mort à l'aube sur un champ de gruaux. Cela hèle au carrefour du monde d'une débâcle de sourires alors que tous ramènent le fumier du cadavre...
l'hémicycle en tambour danse de sauvage résonne increvable de son ventre creux; la Corinthe de ses comptoirs étouffés sur un globe de lèpre.
L'oiseau continuant perdu aux ramures de son ramage à son estomac rampant et les plis de son regard, flairant un rivage dans sa boulimie de soif; projectile à la trajectoire transpercée de par un coteau sans vignoble inoculé de par ce rêve démiurgique à l'obsolescence grillagée.
Un ciel mat dans le mal ne se soutient plus et la terre fourmille d'insectes sur une page de rage... Puis plus rien ne peut vivre, sauf les hommages d'esclandres en courtoisie de rancoeur par des nains de suifs, postillonnant des épontilles toutes faîtes de cartons pour un navire en lin sur une mer de charbon.
__________________
de balustrades en balustrades je me suis accroché au lustre
oyans 1.1 is online now Modifier/Supprimer le message
Le chagrin sur les monts où des yeux s'en vont à glisser les formes indicibles des visages; comme le réglisse se file en une course de vagues en vagues, poursuivit de sa compagne stridente et broussailleuse, que la neige blanche et froide a dénudée de sa semelle tuméfiée, telle une virgule affamée grignotant de ses paraboles extatiques. Soudainement ,un sabre brillant, sur son coup de brise incise l'atmosphère en pleurant, au déploiement de ses deux ailes à l'aboiement singulier, pareille à la nappe que l'on secoue de ses bris de pains, de piments rouges comme le sang et d'un vin blanc couleur de nuit, gisant d'un sommeil aux cataractes d'un repas s'endormant ; cela brûle dans l'air si fort! A l'écoute le semblant d'un essoufflement tancé dans ce désert de plumes fauves remuant dans son crachat de peur...
La porte haute aux églises écarlates ; les gongs épais et lourds baignant dans leur noirceur se contractent d'un vent de soufre, qui mugit, au-dehors ainsi qu'au-dedans ; sous cet œil impavide au déversant des collines à l'orient de nos rêves.
Les flocons de tristesses jamais eux-mêmes, pétillants, fragiles dans le fond leur coupe de caverne et l'aurige alors, semble murmurer le fracassement de ses essieux, aux combles de nos résidences estuaires ramenant à des dérives d'océans argileux.
Tandis que le rapace vol loin, vol , vol et vol dans son souci de surface, où il patine son ardeur ; mais aucun manteaux sur sa vision enivrée, il a bien froid, si froid que la ligne de l'horizon se bouleverse jusqu'à son bec!
Espace ignifugé d'une douleur sans tolérance et il crisse toujours dans mon cœur un domaine de feuillaison, mort à l'aube sur un champ de gruaux. Cela hèle au carrefour du monde d'une débâcle de sourires alors que tous ramènent le fumier du cadavre...
l'hémicycle en tambour danse de sauvage résonne increvable de son ventre creux; la Corinthe de ses comptoirs étouffés sur un globe de lèpre.
L'oiseau continuant perdu aux ramures de son ramage à son estomac rampant et les plis de son regard, flairant un rivage dans sa boulimie de soif; projectile à la trajectoire transpercée de par un coteau sans vignoble inoculé de par ce rêve démiurgique à l'obsolescence grillagée.
Un ciel mat dans le mal ne se soutient plus et la terre fourmille d'insectes sur une page de rage... Puis plus rien ne peut vivre, sauf les hommages d'esclandres en courtoisie de rancoeur par des nains de suifs, postillonnant des épontilles toutes faîtes de cartons pour un navire en lin sur une mer de charbon.
__________________
de balustrades en balustrades je me suis accroché au lustre
oyans 1.1 is online now Modifier/Supprimer le message
oyans- Messages : 2733
Date d'inscription : 13/04/2014
Age : 50
Re: Nos poèmes
EN ATTENDANT LA PLUIE
En attendant la pluie, coeur triste, coeur blessé,
Tu lisses les souvenirs du chevalier des fées.
Sa lance transperce la brume et la lumière jaillit,
Je sombre de nouveau dans cet éternel oubli.
Le pourpre se mélange à l’ocre ; et je te vois.
Tu regardes dans l’abysse de mon iris de bois.
Mais tu n’y vois que les rainures cristallisées
Du passé oublié de nos tout premiers pas.
Ces lignes brisées fendent le ciel irisé :
Les doigts du chevalier manipulent ce repas.
Et les boules de feu que j’avale ne brûlent pas.
Je scande en silence ce refrain de nos voix :
« Fallait-il qu’il en soit ainsi ? Oh, je me meurs
Ne vois-tu pas, oeil averti, quelles sont mes peurs ? »
C’est le chevalier du Malheur, Monsieur Verlaine,
Qui, dans sa Sagesse, me relève de ma peine :
« Pas aujourd’hui, ton corps ne souffre aucune blessure.
Les larmes de sang hantent ton âme immature. »
J’ouvre les yeux. Que vois-je ? Un océan de joie.
Debout ! Lève-toi ! Du passé ne sois plus la proie.
Les idées vagabondes se fixeront bientôt
Sur le cristal immaculé du renouveau.
Et l’avenir monochrome s’égaiera des couleurs
De l’espoir lumineux dont tu es le porteur.
Car de ta bouche jaillira le soleil blessé
Lui qui, autrefois, en tes entrailles brûlait.
En attendant la pluie, coeur triste, coeur blessé,
Tu lisses les souvenirs du chevalier des fées.
Sa lance transperce la brume et la lumière jaillit,
Je sombre de nouveau dans cet éternel oubli.
Le pourpre se mélange à l’ocre ; et je te vois.
Tu regardes dans l’abysse de mon iris de bois.
Mais tu n’y vois que les rainures cristallisées
Du passé oublié de nos tout premiers pas.
Ces lignes brisées fendent le ciel irisé :
Les doigts du chevalier manipulent ce repas.
Et les boules de feu que j’avale ne brûlent pas.
Je scande en silence ce refrain de nos voix :
« Fallait-il qu’il en soit ainsi ? Oh, je me meurs
Ne vois-tu pas, oeil averti, quelles sont mes peurs ? »
C’est le chevalier du Malheur, Monsieur Verlaine,
Qui, dans sa Sagesse, me relève de ma peine :
« Pas aujourd’hui, ton corps ne souffre aucune blessure.
Les larmes de sang hantent ton âme immature. »
J’ouvre les yeux. Que vois-je ? Un océan de joie.
Debout ! Lève-toi ! Du passé ne sois plus la proie.
Les idées vagabondes se fixeront bientôt
Sur le cristal immaculé du renouveau.
Et l’avenir monochrome s’égaiera des couleurs
De l’espoir lumineux dont tu es le porteur.
Car de ta bouche jaillira le soleil blessé
Lui qui, autrefois, en tes entrailles brûlait.
LaGirafeVolante- Messages : 1118
Date d'inscription : 04/02/2013
Age : 41
Localisation : Lyon
Re: Nos poèmes
J'aime pas trop le côté collectif, alors voici ma contribution sous forme de lien : https://www.zebrascrossing.net/t18264-foutre-noumenien
Noumenie Dysnomie- Messages : 1442
Date d'inscription : 27/08/2012
Age : 76
LaGirafeVolante- Messages : 1118
Date d'inscription : 04/02/2013
Age : 41
Localisation : Lyon
Re: Nos poèmes
Bravo V pour ce jeu avec l'alexandrin : le rythme, le mot juste, la sensibilité... en toute réserve et en tout élan.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Nos poèmes
Merci Coquille2Lune et Pieyre.
Dernière édition par V le Mer 22 Oct 2014 - 13:20, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Gomme
il y avait comme un soleil de lumière ardente
Sur des ombres mortes au soleil couchant ;
Des pierres jetées en l'air dans des flots de poussières,
Les doigts patinés de l'ocre jaune de la terre.
Il y avait aussi comme des sentiments impropres;
Des crevasses aussi profondes et silencieuses que la nuit,
Despotique d'indifférence et tyrannique d'obsolescence,
Comme si seuls mes yeux pouvaient pleurer en résurgence,
D'un passé sans fioriture et de secondes trop écoulées,
Et c'était là, bien le seul sentiment pouvant être encore éprouvé;
Telle une épreuve quand on marche au tombeau sur l'herbe rase !
Et rien ne se distinguait plus vraiment des bacchantes fanées
aux rires ou de leurs soupirs, s'étalant pareils à des regrets
Qui se taisent d'en souffrir d'exprimer des sourires ;
A qui des gens de passages, aux montres molles et aux chausses crevées,
Disparaissent sans un bruit, sans un nom de leur visage défait,
Aux mémoires sans soucies, sourcilleuses de ne pas se souvenir,
Aspirer ailleurs, pour un autre tempo sur un rythme brisé.
Prendre l'ombre en photo d'une vérité insatiable qui ne peut saisir
Ce en quoi le monde s'efface, sans le maigre pécule d'une seule trace.
Aux abords des aboiements séculaires, des sciences au pas traînasse,
Aux rebords du vide télescopé à des champs électrique,
Le temps et sa rumeur appelant les foules, brassant la houle
De ses bagages vides jusqu'en des plages désertiques.
Le temps et sa rumeur ; il y avait comme un soleil nocturne
En train de poindre sur le lit du sommeil à n'importe quelle heure ;
Il y avait un chant harmonieux, une sibylle sans voix
Et quelques murs de trop pour ne pas l'entendre gémir.
il y avait comme un soleil de lumière ardente
Sur des ombres mortes au soleil couchant ;
Des pierres jetées en l'air dans des flots de poussières,
Les doigts patinés de l'ocre jaune de la terre.
Il y avait aussi comme des sentiments impropres;
Des crevasses aussi profondes et silencieuses que la nuit,
Despotique d'indifférence et tyrannique d'obsolescence,
Comme si seuls mes yeux pouvaient pleurer en résurgence,
D'un passé sans fioriture et de secondes trop écoulées,
Et c'était là, bien le seul sentiment pouvant être encore éprouvé;
Telle une épreuve quand on marche au tombeau sur l'herbe rase !
Et rien ne se distinguait plus vraiment des bacchantes fanées
aux rires ou de leurs soupirs, s'étalant pareils à des regrets
Qui se taisent d'en souffrir d'exprimer des sourires ;
A qui des gens de passages, aux montres molles et aux chausses crevées,
Disparaissent sans un bruit, sans un nom de leur visage défait,
Aux mémoires sans soucies, sourcilleuses de ne pas se souvenir,
Aspirer ailleurs, pour un autre tempo sur un rythme brisé.
Prendre l'ombre en photo d'une vérité insatiable qui ne peut saisir
Ce en quoi le monde s'efface, sans le maigre pécule d'une seule trace.
Aux abords des aboiements séculaires, des sciences au pas traînasse,
Aux rebords du vide télescopé à des champs électrique,
Le temps et sa rumeur appelant les foules, brassant la houle
De ses bagages vides jusqu'en des plages désertiques.
Le temps et sa rumeur ; il y avait comme un soleil nocturne
En train de poindre sur le lit du sommeil à n'importe quelle heure ;
Il y avait un chant harmonieux, une sibylle sans voix
Et quelques murs de trop pour ne pas l'entendre gémir.
oyans- Messages : 2733
Date d'inscription : 13/04/2014
Age : 50
Re: Nos poèmes
C'est très beau Oyans
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
Localisation : virtuelle
Re: Nos poèmes
merci offsetoffset a écrit:C'est très beau Oyans
oyans- Messages : 2733
Date d'inscription : 13/04/2014
Age : 50
Re: Nos poèmes
S'endormir
Sous l'ombre brillait la lumière du mensonge
Et l'ivraie à ses pieds rongeait la courbe des songes,
Comme engloutit à la faveur des reports du sombre
S'étalant tel un drap salit que la nuit encombre.
L'opus clinquant et morituri à la chaleur des temps
détermine de ses feux éteints la valeur du sang,
Qui coule dans le silence de ses canaux mortifères
jusqu'en des veinules étrécit et toutes de fers.
L'aube chatoyante et le bruit de la paix dans un flot de tristesse,
Ramènent aux corps des femmes et les parties d'allégresses,
Et les lumières dans le strass du travail sans paresse
Et les ombres des songes au milieu du stress !
Sous l'ombre les mauvaises herbes et les fleurs sans saveur
Fulminaient comme les volcans éteints des hauteurs,
Alors que tout en s'approchant arpentaient des rumeurs ;
Des messes-basses sous un ciel sans lueur,
Des cœurs bien cachés et la coupe vide de l'âme
Au milieu des paix et enfers quelques-uns se pâment,
Dans l'attente d'une nuit rebroussée par la lune
Comme un chat de gouttière glisse sur les lagunes
De l'indolence lacustres, des villes ensevelies
Sous les eaux stagnantes et poisseuses du mépris.
Et l'ombre miroitait à la surface tel un suaire à la face ;
A la face calcinée des rêves meurtries que l'on efface,
En dormant profondément sous le manteau des neiges,
Tombant pareils à des chagrins légers et de lièges,
sur les visages mélancoliques aux allure d'outre-tombe,
Que discerne la montre de ses secondes hécatombes...
Sous l'ombre brillait la lumière du mensonge
Et l'ivraie à ses pieds rongeait la courbe des songes,
Comme engloutit à la faveur des reports du sombre
S'étalant tel un drap salit que la nuit encombre.
L'opus clinquant et morituri à la chaleur des temps
détermine de ses feux éteints la valeur du sang,
Qui coule dans le silence de ses canaux mortifères
jusqu'en des veinules étrécit et toutes de fers.
L'aube chatoyante et le bruit de la paix dans un flot de tristesse,
Ramènent aux corps des femmes et les parties d'allégresses,
Et les lumières dans le strass du travail sans paresse
Et les ombres des songes au milieu du stress !
Sous l'ombre les mauvaises herbes et les fleurs sans saveur
Fulminaient comme les volcans éteints des hauteurs,
Alors que tout en s'approchant arpentaient des rumeurs ;
Des messes-basses sous un ciel sans lueur,
Des cœurs bien cachés et la coupe vide de l'âme
Au milieu des paix et enfers quelques-uns se pâment,
Dans l'attente d'une nuit rebroussée par la lune
Comme un chat de gouttière glisse sur les lagunes
De l'indolence lacustres, des villes ensevelies
Sous les eaux stagnantes et poisseuses du mépris.
Et l'ombre miroitait à la surface tel un suaire à la face ;
A la face calcinée des rêves meurtries que l'on efface,
En dormant profondément sous le manteau des neiges,
Tombant pareils à des chagrins légers et de lièges,
sur les visages mélancoliques aux allure d'outre-tombe,
Que discerne la montre de ses secondes hécatombes...
oyans- Messages : 2733
Date d'inscription : 13/04/2014
Age : 50
Re: Nos poèmes
Slam'otrigine
Moi, ma différence, elle est sous ma peau
Mes émotions jouent avec moi au yoyo
Et dans ce monde qui va de travers
C'est moi qu'on surtaxe toute entière
Sur-dou-ée-bi-po-laire
Quoique je fasse, toujours pareil,
J'ai pas l'air, pas le bon tempo.
Parce que sur le trottoir je vois le soleil
Là où vous ne voyez que des zéros.
Je pleure dix fois plus que novembre
Et souvent juin se fait attendre
Mais un de vos sourires m'amène au ciel
Où j'oublie qu' derrière y'a poison sous miel.
J'ai un cœur gros comm'ça
De quoi changer tout c'qui va pas
Mais on m'dit que ça se fait pas
De croire que tous sont frères de moi.
Bien sûr, tout l'monde ou presqu' le dit
Mais moi, c'est à l'intérieur que j'le vis
Je nous croyais vraiment tous pareils
Tous prêts à rattraper le soleil
Le psy veut stopper ma galère
Lamotrigine, il paraît qu'c'est super
Faut avoir les pieds collés sur terre
Ne plus regarder le monde à ma manière
Faudrait que j'arrête mes salades
Mes émotions me rendent malade
Ca fait de moi quelqu'un de pas fiable
Mes rires, mes pleurs, tout en moi est instable.
Oui, c'est comm'ça que je suis
Et ça me facilitait pas la vie
Mais toi, tu dois payer alcool ou produits
Pour exploser ta joie et ta vie
La molécule c'est le mur de verre
Le zoo où j' viens regarder mes frères
Enfermés dans leur petit cœur de fer
Dans leurs yeux, j' vois mon enfer sur terre.
Maintenant, je marche bien droit
Pour le psy, c'est donc que ça va
Moi, j'suis pas sûre de vouloir ça
J'aimais mieux être tarée qu'émotivement à plat
Il paraît qu' mon cerveau se répare
Que je peux mettre à profit mon intelligence rare
Moi, j'vous dit que c'est mon cœur qu'on affame
Lamotrigine ou comment perdre son âme
Moi, ma différence, elle est sous ma peau
Mes émotions jouent avec moi au yoyo
Et dans ce monde qui va de travers
C'est moi qu'on surtaxe tout entière
Sur-dou-ée-bi-po-laire.
Moi, ma différence, elle est sous ma peau
Mes émotions jouent avec moi au yoyo
Et dans ce monde qui va de travers
C'est moi qu'on surtaxe toute entière
Sur-dou-ée-bi-po-laire
Quoique je fasse, toujours pareil,
J'ai pas l'air, pas le bon tempo.
Parce que sur le trottoir je vois le soleil
Là où vous ne voyez que des zéros.
Je pleure dix fois plus que novembre
Et souvent juin se fait attendre
Mais un de vos sourires m'amène au ciel
Où j'oublie qu' derrière y'a poison sous miel.
J'ai un cœur gros comm'ça
De quoi changer tout c'qui va pas
Mais on m'dit que ça se fait pas
De croire que tous sont frères de moi.
Bien sûr, tout l'monde ou presqu' le dit
Mais moi, c'est à l'intérieur que j'le vis
Je nous croyais vraiment tous pareils
Tous prêts à rattraper le soleil
Le psy veut stopper ma galère
Lamotrigine, il paraît qu'c'est super
Faut avoir les pieds collés sur terre
Ne plus regarder le monde à ma manière
Faudrait que j'arrête mes salades
Mes émotions me rendent malade
Ca fait de moi quelqu'un de pas fiable
Mes rires, mes pleurs, tout en moi est instable.
Oui, c'est comm'ça que je suis
Et ça me facilitait pas la vie
Mais toi, tu dois payer alcool ou produits
Pour exploser ta joie et ta vie
La molécule c'est le mur de verre
Le zoo où j' viens regarder mes frères
Enfermés dans leur petit cœur de fer
Dans leurs yeux, j' vois mon enfer sur terre.
Maintenant, je marche bien droit
Pour le psy, c'est donc que ça va
Moi, j'suis pas sûre de vouloir ça
J'aimais mieux être tarée qu'émotivement à plat
Il paraît qu' mon cerveau se répare
Que je peux mettre à profit mon intelligence rare
Moi, j'vous dit que c'est mon cœur qu'on affame
Lamotrigine ou comment perdre son âme
Moi, ma différence, elle est sous ma peau
Mes émotions jouent avec moi au yoyo
Et dans ce monde qui va de travers
C'est moi qu'on surtaxe tout entière
Sur-dou-ée-bi-po-laire.
Eliane qui rêve- Messages : 138
Date d'inscription : 06/10/2014
Re: Nos poèmes
L’art…
C’est comme la caresse d’un bel amant,
Ou comme la finesse d’une délicieuse poésie
C’est ce qui bouleverse, habilement
L’émotion qui nous berce, charmeuse de vie.
C’est comme ces ciels chatoyants à l’éclat de l’aurore
Qui nous laissent pantois, le cœur chambardé
Ou ces mélodies qu’on entend et qui soudain nous implorent
De libérer le corps aux joies des déhanchés.
L'art, C'est comme ce pinceau qui s'anime
sur ce tableau snob et sans tâche
Pour offrir de sa toison féline
La palette aux tons qu'elle drache.
Enfin c'est comme ces silences que l'on écoute
Lorsque l'élan du cœur naît sans se parler
Comme ces soirées chaudes du mois d’août
Ou seul la voix du vent peut chuchoter.
Fanny
C’est comme la caresse d’un bel amant,
Ou comme la finesse d’une délicieuse poésie
C’est ce qui bouleverse, habilement
L’émotion qui nous berce, charmeuse de vie.
C’est comme ces ciels chatoyants à l’éclat de l’aurore
Qui nous laissent pantois, le cœur chambardé
Ou ces mélodies qu’on entend et qui soudain nous implorent
De libérer le corps aux joies des déhanchés.
L'art, C'est comme ce pinceau qui s'anime
sur ce tableau snob et sans tâche
Pour offrir de sa toison féline
La palette aux tons qu'elle drache.
Enfin c'est comme ces silences que l'on écoute
Lorsque l'élan du cœur naît sans se parler
Comme ces soirées chaudes du mois d’août
Ou seul la voix du vent peut chuchoter.
Fanny
LaGirafeVolante- Messages : 1118
Date d'inscription : 04/02/2013
Age : 41
Localisation : Lyon
Re: Nos poèmes
Ce matin au détour d’une rue
J’ai fait une rencontre inattendue
Tout comme à mon habitude,
Je marchais en toute quiétude
J’étais perdu dans mes pensées
Je m’apprêtais juste à traverser.
Il me faut un instant d’attention,
Pour éviter les dangers de l’urbanisation
Je ne comprends pas ce qui m’arrive
J’ai perdu mon énergie impulsive
Tétanisé, immobilisé, paralysé,
J’étais incapable d’avancer.
Tous mes sens sont en émoi
Et moi je ne comprends pas pourquoi
Subtil, fruité, frais et printanier
Ce sont les notes que j’ai répertorié
Mais déjà il se dissipe comme aspiré
Presque instantanément évaporé
Je reprends la maitrise de mon corps
Je ne suis plus un élément du décor
Mon regard cherche d’où il a pu apparaitre
Et part où si vite disparaitre
Elle vient de tourner à l’angle de la rue
Cette impromptue inconnue
En emportant avec elle son secret
Qui m’a provoqué ce terrible attrait
Ne me laissant que le souvenir
De cet intense mais très court plaisir
D’être ensorcelé un instant part son parfum…
J’ai fait une rencontre inattendue
Tout comme à mon habitude,
Je marchais en toute quiétude
J’étais perdu dans mes pensées
Je m’apprêtais juste à traverser.
Il me faut un instant d’attention,
Pour éviter les dangers de l’urbanisation
Je ne comprends pas ce qui m’arrive
J’ai perdu mon énergie impulsive
Tétanisé, immobilisé, paralysé,
J’étais incapable d’avancer.
Tous mes sens sont en émoi
Et moi je ne comprends pas pourquoi
Subtil, fruité, frais et printanier
Ce sont les notes que j’ai répertorié
Mais déjà il se dissipe comme aspiré
Presque instantanément évaporé
Je reprends la maitrise de mon corps
Je ne suis plus un élément du décor
Mon regard cherche d’où il a pu apparaitre
Et part où si vite disparaitre
Elle vient de tourner à l’angle de la rue
Cette impromptue inconnue
En emportant avec elle son secret
Qui m’a provoqué ce terrible attrait
Ne me laissant que le souvenir
De cet intense mais très court plaisir
D’être ensorcelé un instant part son parfum…
cestfred- Messages : 531
Date d'inscription : 23/09/2014
Age : 52
Localisation : Bordeaux
Re: Nos poèmes
A toi.
Vers une mine d’or auréolée d’étoiles,
J’ai emprunté les pas de bien d’autres ici,
Navire abandonné aux brises de la voile,
J’ai suivi les sirènes et leur voix assoupie.
La nuit semblait si claire, si sombre était le soir,
Qu’il me suffisait juste de me laisser flotter,
Comme cette Ophélie sur l’onde calme et noire,
Sur les flots démunis sans vouloir hésiter.
Aveugle de l’éclat d’une offre si précieuse,
Enrôlée par les mots, les paroles et leur chant,
Atteindre le rivage était si évident. Et pourtant…
Dès le jour sur cette île je tombai amoureuse.
Les brumes dissipées m’offraient enfin à voir,
Des contours reliés à ma vie sans barrage.
Une âme à l’état brut me peignait son histoire,
Brisant l’envoûtement à l’aune d’un visage.
Vers une mine d’or auréolée d’étoiles,
J’ai emprunté les pas de bien d’autres ici,
Navire abandonné aux brises de la voile,
J’ai suivi les sirènes et leur voix assoupie.
La nuit semblait si claire, si sombre était le soir,
Qu’il me suffisait juste de me laisser flotter,
Comme cette Ophélie sur l’onde calme et noire,
Sur les flots démunis sans vouloir hésiter.
Aveugle de l’éclat d’une offre si précieuse,
Enrôlée par les mots, les paroles et leur chant,
Atteindre le rivage était si évident. Et pourtant…
Dès le jour sur cette île je tombai amoureuse.
Les brumes dissipées m’offraient enfin à voir,
Des contours reliés à ma vie sans barrage.
Une âme à l’état brut me peignait son histoire,
Brisant l’envoûtement à l’aune d’un visage.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
- Nuées:
- Me coucher, fermer les yeux.
Et rêver à cette peau
satinée de grains, couverte
de beauté. Mon ange, ma bienaimée.
Le temps d'un sourire et voila la lune qui obscurcit le ciel.
Les femmes nues n'ont plus d'âge.
Et là, dans ce ciel sans nuages, dénudé
Je me met à rêver.
Me coucher, fermer les yeux.
Et rêver à cette peau
satinée de grains, couverte
de beauté. Mon ange, ma bienaimée...
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Telle une pensée qui s'instille, je suis troublé.
C'est vraiment trop aisé, de devoir m'inspirer
Avec quelques pieds et deux trois mots qui rimes,
Je peux vous parler du sentiment qui m'anime.
Tout a commencé d'un étrange mauvais rêve,
Je ne sais plus pourquoi, mais je songeais à Ève.
Celle à qui toutes mes pensées étaient dédiées
M'avait proposé sa main pour l'éternité
Nous marchions sur une route dite damnée
Sans pour autant que nous en fûmes informés.
Mon cœur s'est vite emprisonné. Je le savais!
Impossible pourtant de le déverrouiller.
(De toute manière, point cela ne me gênait.)
Cependant, l'amour n'était pas arrivé seul,
Il avait apporté avec lui son linceul,
Comme si Dieu nous avait amené Satan.
Finis le beau prince sur son grand cheval blanc.
L'amour ne m'a pas rendu aveugle, mais fou
Dans ma tête, je n'avais plus aucun atout
Je devenais paranoïaque et obsédé
Je ne pouvais plus, sans souffrir, la regardais.
Si un autre homme la touchait, je pleurais.
Elle disait m'aimer, mais je la contredisais.
Si un autre homme lui parlait, je souffrais.
Elle se disait désolée, alors je l'enlaçais.
«Œil pour œil, dent pour dent» était notre devise
Alors nos cœurs à chaque instant étaient en crises.
C'est vraiment trop aisé, de devoir m'inspirer
Avec quelques pieds et deux trois mots qui rimes,
Je peux vous parler du sentiment qui m'anime.
Tout a commencé d'un étrange mauvais rêve,
Je ne sais plus pourquoi, mais je songeais à Ève.
Celle à qui toutes mes pensées étaient dédiées
M'avait proposé sa main pour l'éternité
Nous marchions sur une route dite damnée
Sans pour autant que nous en fûmes informés.
Mon cœur s'est vite emprisonné. Je le savais!
Impossible pourtant de le déverrouiller.
(De toute manière, point cela ne me gênait.)
Cependant, l'amour n'était pas arrivé seul,
Il avait apporté avec lui son linceul,
Comme si Dieu nous avait amené Satan.
Finis le beau prince sur son grand cheval blanc.
L'amour ne m'a pas rendu aveugle, mais fou
Dans ma tête, je n'avais plus aucun atout
Je devenais paranoïaque et obsédé
Je ne pouvais plus, sans souffrir, la regardais.
Si un autre homme la touchait, je pleurais.
Elle disait m'aimer, mais je la contredisais.
Si un autre homme lui parlait, je souffrais.
Elle se disait désolée, alors je l'enlaçais.
«Œil pour œil, dent pour dent» était notre devise
Alors nos cœurs à chaque instant étaient en crises.
Re: Nos poèmes
Ses yeux d’averse
Ses yeux d’orage
Couleur détresse de l’enfant sage scrutaient
L’immensité d’un monde au travers de nuages.
Ce voile, déchiré, recouvrait ses épaules,
Fait de morceaux de vie aux jours agglutinés.
Dans son esprit parfois une brillance drôle
Mais elle ne durait pas plus d’une matinée.
Son monde, cerné par des bruits étouffés
A l’apparence des lacs tranquilles
S’était peuplé d’un monstre assoiffé
Qui attendait l’instant fragile.
Ses yeux d’orage
Couleur détresse de l’enfant sage scrutaient
L’immensité d’un monde au travers de nuages.
Ce voile, déchiré, recouvrait ses épaules,
Fait de morceaux de vie aux jours agglutinés.
Dans son esprit parfois une brillance drôle
Mais elle ne durait pas plus d’une matinée.
Son monde, cerné par des bruits étouffés
A l’apparence des lacs tranquilles
S’était peuplé d’un monstre assoiffé
Qui attendait l’instant fragile.
noir- Messages : 2447
Date d'inscription : 20/12/2011
Age : 47
Localisation : sud des PO
Re: Nos poèmes
Les mots doux, les gestes tendres sont des pétales de rose que je happe.
Ils apaisent mon cœur et le couvrent d'un velours aux senteurs enivrantes.
Mais les pétales de roses fanent et souillent mon cœur d'une odeur nauséabonde.
Quand les pétales de roses ne sont plus, mon cœur est à vif, brûlant de douleur au parfum de sang.
Ils apaisent mon cœur et le couvrent d'un velours aux senteurs enivrantes.
Mais les pétales de roses fanent et souillent mon cœur d'une odeur nauséabonde.
Quand les pétales de roses ne sont plus, mon cœur est à vif, brûlant de douleur au parfum de sang.
Antoine24- Messages : 166
Date d'inscription : 19/10/2011
Age : 47
Re: Nos poèmes
Les sens en éveils
Plus que le souffle de ta présence,
Je préfère l'intensité de ton regard.
Plus fort que ton parfum,je lui préfère la douceur de tes mains.
Mais c'est au goût de tes lèvres,que tous mes sens sont en éveils.
B.
Plus que le souffle de ta présence,
Je préfère l'intensité de ton regard.
Plus fort que ton parfum,je lui préfère la douceur de tes mains.
Mais c'est au goût de tes lèvres,que tous mes sens sont en éveils.
B.
poupée BB- Messages : 1088
Date d'inscription : 22/08/2012
Age : 58
Localisation : picardie
Re: Nos poèmes
Frères
Me rappelez-vous à nos souvenirs d’antan
Vous rappelez vous de ces jeux d’enfant
Qui grandissent et ne savent plus quoi faire
De leurs candeurs nous les ingénus, deux frères
Qui de nous voilà, nous les héros sauvages
Qui deux fois par là, s’envole la rage
De nos corps de gamins, le cœur sur nos mains
Elles tremblantes aux mémoires des lendemains
Croyez-vous que mon sang et les vagues de mon front
Croyez-nous attachés aux lettres de notre nom
Si mal prononcé nous voilà partis
Sur le seul chemin que nous a choisi celle-ci :
La vie qui décide de la peine et son coupable
Innocents nous voilà mon frère, mon admirable
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Sourdine
Si le temps le permet, descendons aux enfers,
Et nous y cueillerons des bouquets d'éphémère,
De silence et d'errance, dans l'espérance vaine
Qu'ils fassent fuir le ciel s'il n'entend plus la peine.
Nous croissons sur nos maux, sous l'ombre de nos cœurs ;
Nous souffrons dans le cri de nos sombres rancœurs :
Vertige immaculé dont la douce curée
Imbibe en nos esprits sa clepsydre indurée.
Nous chanterons le temps, qui bruissait dans la nuit,
En polissant le mal dans le flux de l'ennui,
Si l'émail de nos mots, tels des flèches attiques,
Mire à la surface leurs étendues mystiques.
Le temps le permettant, puisons donc par-devers
Nos flocons disparus, nos rêveries d'hiver,
Blancheur faisant flotter l'apanage du style
Comme un narcisse jaune au gré de l'eau ductile.
Si le temps le permet, descendons aux enfers,
Et nous y cueillerons des bouquets d'éphémère,
De silence et d'errance, dans l'espérance vaine
Qu'ils fassent fuir le ciel s'il n'entend plus la peine.
Nous croissons sur nos maux, sous l'ombre de nos cœurs ;
Nous souffrons dans le cri de nos sombres rancœurs :
Vertige immaculé dont la douce curée
Imbibe en nos esprits sa clepsydre indurée.
Nous chanterons le temps, qui bruissait dans la nuit,
En polissant le mal dans le flux de l'ennui,
Si l'émail de nos mots, tels des flèches attiques,
Mire à la surface leurs étendues mystiques.
Le temps le permettant, puisons donc par-devers
Nos flocons disparus, nos rêveries d'hiver,
Blancheur faisant flotter l'apanage du style
Comme un narcisse jaune au gré de l'eau ductile.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Tantale
Interminable temps, inexorable attente
Qui voudrait bien de l’éternité
Quand au dessus, sur la montagne, vacille le rocher
Qui menace la vie épuisante
De désirs brûlants, mon corps !
De ceux qui ne finissent, encore !
Quel supplice m’a fait ce Dieu
Quelle malice enchante mes vœux
Pour que, interminable temps, inexorable
Je ne devienne inexplicable
Se raconte, se raconte
Mes mains tendues
Se raconte, se raconte
Ma bouche fendue
Aspiré par rien d’autre qui ne fasse ma vie
Que toutes ces farces d infini
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Merci pour vos poèmes, si plaisants ces derniers temps.
Une mention spéciale à Marion, pour ses alexandrins au balancement et aux assonances enchanteurs.
Une mention spéciale à Marion, pour ses alexandrins au balancement et aux assonances enchanteurs.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Nos poèmes
Merci Pieyre !
Un autre poème qui n'a rien à voir avec le précédent mais j'aime bien varier :
Le zozo et les nanars.
Maître Zozo, dans son fauteuil vautré,
Tenait dans sa main son portable.
De gros nanars passaient à la télé,
Lui tenant à peu près ce langage :
"Hé ! Bonjour, chers amis les blaireaux !
Puisque vous êtes assis pour r'garder les infos,
Sans mentir, nous allons vous montrer
D'la télé-réalité et ça va vous bluffer !
Vous allez vous sentir comme de gros intellos !"
A ces mots, le zozo se réveille : "Quoi qu'y gna ?"
Il ouvre tout grand les yeux et en reste baba.
Même la pub le saisit, et dit : "Très cher zozo,
Apprenez que tout bon veau
Achète quoi que ça lui coûte !
Cette leçon vaut que vous fassiez crédit, sans doute !"
Le corniaud, heureux, mais tout confus,
Se leva et sortit prendre un crédit conso.
Un autre poème qui n'a rien à voir avec le précédent mais j'aime bien varier :
Le zozo et les nanars.
Maître Zozo, dans son fauteuil vautré,
Tenait dans sa main son portable.
De gros nanars passaient à la télé,
Lui tenant à peu près ce langage :
"Hé ! Bonjour, chers amis les blaireaux !
Puisque vous êtes assis pour r'garder les infos,
Sans mentir, nous allons vous montrer
D'la télé-réalité et ça va vous bluffer !
Vous allez vous sentir comme de gros intellos !"
A ces mots, le zozo se réveille : "Quoi qu'y gna ?"
Il ouvre tout grand les yeux et en reste baba.
Même la pub le saisit, et dit : "Très cher zozo,
Apprenez que tout bon veau
Achète quoi que ça lui coûte !
Cette leçon vaut que vous fassiez crédit, sans doute !"
Le corniaud, heureux, mais tout confus,
Se leva et sortit prendre un crédit conso.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Celui-là aurait bien mérité de figurer parmi mes Exercices de style !
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Nos poèmes
Marion79 a écrit:Merci Pieyre !
Un autre poème qui n'a rien à voir avec le précédent mais j'aime bien varier :
Le zozo et les nanars.
Maître Zozo, dans son fauteuil vautré,
Tenait dans sa main son portable.
De gros nanars passaient à la télé,
Lui tenant à peu près ce langage :
"Hé ! Bonjour, chers amis les blaireaux !
Puisque vous êtes assis pour r'garder les infos,
Sans mentir, nous allons vous montrer
D'la télé-réalité et ça va vous bluffer !
Vous allez vous sentir comme de gros intellos !"
A ces mots, le zozo se réveille : "Quoi qu'y gna ?"
Il ouvre tout grand les yeux et en reste baba.
Même la pub le saisit, et dit : "Très cher zozo,
Apprenez que tout bon veau
Achète quoi que ça lui coûte !
Cette leçon vaut que vous fassiez crédit, sans doute !"
Le corniaud, heureux, mais tout confus,
Se leva et sortit prendre un crédit conso.
J'aime beaucoup, et le fait que t'es parler de la téléréalité dans un poéme m'a fait rire ^_^
J'ai écris ça, c'est mon premier et c'est un peu en vrac car j'ai saisis cette émotion et j'ai aussi vite que possible ^^
Quand la tristesse est reine
et comme roi la haine
L'amour est aussitôt
Enfermé dans le plus froid des cachots
la tristesse et la haine
ne souhaitent que larmes et peine
pour celle qui ne fait que saigner
un coeur qu'on ne peut plus panser
Mais ces deux dictateurs
D'épanouissement ils sont tueurs
comme tout règne verront leurs heures
détrônées par un avenir meilleur
Josou- Messages : 62
Date d'inscription : 04/12/2014
Age : 28
Localisation : Quelque part par ici mais il se pourrait que je sois à Saint Brieuc
Re: Nos poèmes
Homicide
Ne suis-je pas sanguinaire
De vouloir saigner toute l’affaire
En dévorer toutes les limites
Et boire tout le lécythe
Où baigne la sève
Coulé par le glaive
De fer et d’acier
Porté par l’idée
Lancée par l’auteur
De ce crime sans peur
Ne suis-je pas sanguinaire
De vouloir saigner toute l’affaire
En dévorer toutes les limites
Et boire tout le lécythe
Où baigne la sève
Coulé par le glaive
De fer et d’acier
Porté par l’idée
Lancée par l’auteur
De ce crime sans peur
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
"Le zozo et les nanars.", j’aime beaucoup !
Ici, un poème d'une inspiration tout droit tombée du coin de ma rue.
Sur le boulevard
Bonjour ma p'tite dame, moi j'suis Richard
Faites pas cette tête, j'ai pas de poignard!
J'ai bien un peu de came, et des fois du pinard
Mais j'ai pas d'assiette, alors voyez.....y'a pas de lézard!
Partez pas Madame, restez un peu , v'nez vous assoir...
j'suis juste un drame un peu dégueu sur le boulevard
C'est l'usure de la vie qui m'a donné ce teint blafard
mais ma figure se rosi, si l'on m'accorde un regard.
Vous savez je ne suis pas toujours aussi bavard
Y'a des jours où les mots s’étouffent dans mon cafard
Ce n'est toujours rose quand on habite partout et nulle part
Allé, v'nez faire une pause, tant pis pour votre retard?
Vous êtes élégante et joviale, vous aviez un rencard?
Moi y'a qu' mon assistante sociale qui veut bien me voir
Elle me dit parfois que l'avenir est débrouillard
Mais moi avec le temps, je suis souvent en retard...
C'est ça quand on ne peut plus être et qu'on a plus d'avoir
quand on a jamais de fenêtre pour contempler l’espoir
Alors je suis comme un marin, je largue les amarres,
Et je vogue entre le froid, la faim...et le boulevard.
Ici, un poème d'une inspiration tout droit tombée du coin de ma rue.
Sur le boulevard
Bonjour ma p'tite dame, moi j'suis Richard
Faites pas cette tête, j'ai pas de poignard!
J'ai bien un peu de came, et des fois du pinard
Mais j'ai pas d'assiette, alors voyez.....y'a pas de lézard!
Partez pas Madame, restez un peu , v'nez vous assoir...
j'suis juste un drame un peu dégueu sur le boulevard
C'est l'usure de la vie qui m'a donné ce teint blafard
mais ma figure se rosi, si l'on m'accorde un regard.
Vous savez je ne suis pas toujours aussi bavard
Y'a des jours où les mots s’étouffent dans mon cafard
Ce n'est toujours rose quand on habite partout et nulle part
Allé, v'nez faire une pause, tant pis pour votre retard?
Vous êtes élégante et joviale, vous aviez un rencard?
Moi y'a qu' mon assistante sociale qui veut bien me voir
Elle me dit parfois que l'avenir est débrouillard
Mais moi avec le temps, je suis souvent en retard...
C'est ça quand on ne peut plus être et qu'on a plus d'avoir
quand on a jamais de fenêtre pour contempler l’espoir
Alors je suis comme un marin, je largue les amarres,
Et je vogue entre le froid, la faim...et le boulevard.
Gri- Messages : 20
Date d'inscription : 07/12/2014
Age : 25
Localisation : un île déserte au milieu du Pacifique
Re: Nos poèmes
Salut Gri,
Je trouve personnellement que le titre "Prière" est le plus "parlant", si j'ose dire, de même que la forme "coulante comme un fleuve" pour reprendre tes mots Ca résonne comme quelque chose de transcendant et qui nous file entre les doigts, tel un enfant qui tente de prendre de l'eau dans ses mains.
Voici deux poèmes que j'ai écrits il n'y a pas si longtemps, ce sont mes premiers, alors si vous pouviez un peu m'éclairer sur les choses à améliorer, merci
Astérion
Ostracisé parce qu’il dédaigne être opiomane,
Condamné à porter le chapeau des balanes,
Désespérément, il quête le fil d’Ariane,
Mais au contraire d’une fleur avant qu’elle fane,
Son stigmate est assiégé de brumeux pétales,
Son feu chaperonné par les vestales,
Farouche, il erre dans un infini dédale,
Du doux crépuscule à l’alluvion vespérale.
Astreint à ce rocambolesque labyrinthe,
Il s’illute de lypémanie à l’absinthe,
Et bien que la fée verte ne soit que feinte,
Aspire à une enchanteresse scène peinte.
Puis, en un seul épouvantable coup de foudre,
Piégé par des haubans qui l’empêchent de sourdre,
Il n’a d’autre choix fuligineux que d’absoudre,
Galvaudant ses émois dans les moulins à moudre,
Dont jubilent perfidement les sycophantes,
Se targuant d’une acrimonie corrodante,
Triomphant des cacophonies qui le hantent,
Dégringolant dans le Malebolge de Dante.
Cependant, les comètes trébuchent avec zèle,
Et les mirages célestes sèment la grêle,
Jusqu’à transpercer leurs condescendantes ailes,
Et les métamorphoser en oisillons frêles.
Qu’il lorgne honnir leurs profanes épitaphes,
Bafouer leur sommeil d’un sincère paraphe,
Mais, il ne demeure qu’un ivre cénotaphe,
Dont les tourments dérivent tel un mésoscaphe.
Jamais, il n’est déserté par la solitude,
Prisonnier mutin de la reine turpitude,
Luttant contre les écueils de l’assuétude,
Bourreau d’une belliqueuse similitude.
Un océan dans une goutte d’eau
Sous la noble appellation de bernards des villes,
Défiant l’innocence en un battement de cils,
Chaque grain de leur âme, à nos yeux, paraît vil.
Marée ébranlant nos abyssales consciences,
Vagues de lumière rendant à l’évidence,
Sournoises sont-elles, des flots luisants les carences.
En raison des rarissimes coquilles affables,
Parmi ces conjonctures qui semblent immuables,
Fortuitement, intervient le marchand de sable,
Qui sous une pluie dansante d’étoiles d’hiver,
Les emportent, face au vent, dans des lits de verre,
Inéluctablement vers un nouveau désert.
Je trouve personnellement que le titre "Prière" est le plus "parlant", si j'ose dire, de même que la forme "coulante comme un fleuve" pour reprendre tes mots Ca résonne comme quelque chose de transcendant et qui nous file entre les doigts, tel un enfant qui tente de prendre de l'eau dans ses mains.
Voici deux poèmes que j'ai écrits il n'y a pas si longtemps, ce sont mes premiers, alors si vous pouviez un peu m'éclairer sur les choses à améliorer, merci
Astérion
Ostracisé parce qu’il dédaigne être opiomane,
Condamné à porter le chapeau des balanes,
Désespérément, il quête le fil d’Ariane,
Mais au contraire d’une fleur avant qu’elle fane,
Son stigmate est assiégé de brumeux pétales,
Son feu chaperonné par les vestales,
Farouche, il erre dans un infini dédale,
Du doux crépuscule à l’alluvion vespérale.
Astreint à ce rocambolesque labyrinthe,
Il s’illute de lypémanie à l’absinthe,
Et bien que la fée verte ne soit que feinte,
Aspire à une enchanteresse scène peinte.
Puis, en un seul épouvantable coup de foudre,
Piégé par des haubans qui l’empêchent de sourdre,
Il n’a d’autre choix fuligineux que d’absoudre,
Galvaudant ses émois dans les moulins à moudre,
Dont jubilent perfidement les sycophantes,
Se targuant d’une acrimonie corrodante,
Triomphant des cacophonies qui le hantent,
Dégringolant dans le Malebolge de Dante.
Cependant, les comètes trébuchent avec zèle,
Et les mirages célestes sèment la grêle,
Jusqu’à transpercer leurs condescendantes ailes,
Et les métamorphoser en oisillons frêles.
Qu’il lorgne honnir leurs profanes épitaphes,
Bafouer leur sommeil d’un sincère paraphe,
Mais, il ne demeure qu’un ivre cénotaphe,
Dont les tourments dérivent tel un mésoscaphe.
Jamais, il n’est déserté par la solitude,
Prisonnier mutin de la reine turpitude,
Luttant contre les écueils de l’assuétude,
Bourreau d’une belliqueuse similitude.
Un océan dans une goutte d’eau
Sous la noble appellation de bernards des villes,
Défiant l’innocence en un battement de cils,
Chaque grain de leur âme, à nos yeux, paraît vil.
Marée ébranlant nos abyssales consciences,
Vagues de lumière rendant à l’évidence,
Sournoises sont-elles, des flots luisants les carences.
En raison des rarissimes coquilles affables,
Parmi ces conjonctures qui semblent immuables,
Fortuitement, intervient le marchand de sable,
Qui sous une pluie dansante d’étoiles d’hiver,
Les emportent, face au vent, dans des lits de verre,
Inéluctablement vers un nouveau désert.
Sekhemi- Messages : 21
Date d'inscription : 23/05/2015
Re: Nos poèmes
J'ai écrit ce poème quand j'avais dix-sept ans :
Je voudrais que tu saches que je suis désolé,
La mesure de ma peine, le poids de mes pensées,
J'aimerais que tu voies à quel point j'ai souffert,
Et qu'à tes yeux s'attache le tout de mes frontières.
Pour un havre de paix j'ai construit sur tes pierres,
Les mots de mes angoisses et des combats d'hier.
Je voudrais te le dire et je voudrais t'aimer,
Être là pour t'offrir quelques rimes enflammées.
Je voudrais calmer tes peurs et panser tes blessures,
Te dire que je serai là même si les temps sont durs.
Et mon coeur se déchire à la vue de tes larmes,
Mon âme se brise sous le poids de leurs armes,
Puisque ton coeur espère, souhaite un retour ardent,
De celui qui n'est pas, ne veut pas de talent !
Il est des sentiments qui toujours font rage,
Et au sein de mon coeur habite ce carnage
La bataille fut sanglante, ma peine décuplée,
Mon malheur plus grand que celui d'être aimé.
Tu m'as donné la liberté, aujourd'hui je la prends,
Car c'est par ton amour que j'ai su être grand.
Je veux te remercier bien qu'il faille me taire
Tant les adieux sont durs quand ils sont partagés.
Accepte mon départ, réponds à ma prière:
Comment peux-tu ainsi me rendre prisonnier ?
Pourquoi me condamner à errer sur cette terre
Qui me donna des ailes sans me laisser voler ?
Je voudrais que tu saches que je suis désolé,
La mesure de ma peine, le poids de mes pensées,
J'aimerais que tu voies à quel point j'ai souffert,
Et qu'à tes yeux s'attache le tout de mes frontières.
Pour un havre de paix j'ai construit sur tes pierres,
Les mots de mes angoisses et des combats d'hier.
Je voudrais te le dire et je voudrais t'aimer,
Être là pour t'offrir quelques rimes enflammées.
Je voudrais calmer tes peurs et panser tes blessures,
Te dire que je serai là même si les temps sont durs.
Et mon coeur se déchire à la vue de tes larmes,
Mon âme se brise sous le poids de leurs armes,
Puisque ton coeur espère, souhaite un retour ardent,
De celui qui n'est pas, ne veut pas de talent !
Il est des sentiments qui toujours font rage,
Et au sein de mon coeur habite ce carnage
La bataille fut sanglante, ma peine décuplée,
Mon malheur plus grand que celui d'être aimé.
Tu m'as donné la liberté, aujourd'hui je la prends,
Car c'est par ton amour que j'ai su être grand.
Je veux te remercier bien qu'il faille me taire
Tant les adieux sont durs quand ils sont partagés.
Accepte mon départ, réponds à ma prière:
Comment peux-tu ainsi me rendre prisonnier ?
Pourquoi me condamner à errer sur cette terre
Qui me donna des ailes sans me laisser voler ?
Princeton- Messages : 1367
Date d'inscription : 09/03/2014
Age : 35
Localisation : Paris
Re: Nos poèmes
La malédiction de Méduse
Après la Pléiade le ciel s'illumina.
Méduse la vierge dès l'aurore dorée
Et dès que la rosée se fut évaporée
Porta ses offrandes au temple d'Athéna.
Seuls avec Méduse, les oiseaux dans les cieux
Et leur lente volée, lointaine et silencieuse,
La brise d'Éole, sa caresse insoucieuse,
Méduse regardait se réveiller les dieux.
Un rameau d'olivier entre ses mains fragiles,
Méduse était soucieuse et son pas empressé.
Au loin elle voyait le temple délaissé,
Ses vieilles colonnes et ses statues graciles.
Le sol était jonché des plumes d'une chouette.
Devant la sculpture d'Athéna la déesse
Elle s'agenouilla l'âme ivre de tristesse.
Méduse commença sa prière muette.
" Athéna la vierge, nous sommes comme sœurs.
Apaise mon chagrin et devine en mon cœur
Mon douloureux souhait de trouver un mari.
Je n'ai plus de larmes, elles se sont tari. "
Un homme se tenait dans le porche du temple.
Il était silencieux, sa carrure puissante,
Le jour dans son dos en fit une ombre angoissante.
C'était Poséidon vêtu d'une toge ample.
Méduse terrifiée courut pour échapper
Au dieu qui profanait le temple déserté
Et qui s'interposait avec tant de fierté
Devant la mortelle qu'il finit par frapper.
Il la plaqua au sol, furieux dans son dessein
De posséder la vierge et de jouir dans sa chair.
Le dieu la pénétrait, ineffable calvaire,
Avec force ses mains pressaient ses jeunes seins.
Seule dans le temple vinrent enfin les larmes.
Elle était allongée, confuse de douleur,
Et le long de ses joues sentait couler ses pleurs,
Dans le silence après le pénible vacarme.
Sans bruit elle sentit des plumes l'effleurer.
Athéna se tenait debout à ses côtés.
Elle froissa sa toge et finit par l'ôter.
Méduse dénudée se remit à pleurer.
" Mon sanctuaire est souillé par le sang d'une vierge,
Par le sperme d'un dieu en retirant sa verge.
Dieu puissant, je ne peux punir Poséidon.
Toi, frêle mortelle, n'auras pas mon pardon.
Je ne veux plus de toi, je ne veux plus d'offrandes.
Je maudis pour toujours tes doux yeux en amandes
Qui pétrifieront ceux qui oseront tes yeux.
Tes cheveux drus seront des serpents venimeux. "
Elle vit son reflet dans l'égide céleste.
Sa tête était coiffée de longs serpents sans âge
Et leur venin glacial coulait sur son visage.
Ses yeux avaient jauni, monstrueux et funestes.
" Mais j'ai pitié de toi, je te laisse mortelle.
Ta désespérance ne sera éternelle.
Un jour tu trouveras la mort et son repos
Et un jour ton bourreau deviendra un héros. "
Elle voulut pleurer, seul un sanglot furieux
Rappela le monstre qu'elle sera toujours.
Plus personne ne vit depuis ce triste jour
La belle Méduse détestée par les dieux.
Invité- Invité
Page 6 sur 20 • 1 ... 5, 6, 7 ... 13 ... 20
Sujets similaires
» Nos poèmes
» Poèmes oh poèmes
» Petits poèmes sur le vif
» Poèmes d'un Elfe ....
» Mélancolie (poêmes)
» Poèmes oh poèmes
» Petits poèmes sur le vif
» Poèmes d'un Elfe ....
» Mélancolie (poêmes)
Forum ZEBRAS CROSSING :: Prairie :: Nos passions :: J'écris
Page 6 sur 20
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum