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Nos poèmes
Bonsoir, je propose de faire de ce fil de discussion, un mur de nos poèmes.
une expression libre de notre pensée en vers en prose.
j'ai cherché voir si ça existait déjà apparemment non
une expression libre de notre pensée en vers en prose.
j'ai cherché voir si ça existait déjà apparemment non
tatiechou- Messages : 342
Date d'inscription : 25/11/2011
Age : 37
Localisation : Tours
Re: Nos poèmes
j'ai raté ma chance...
tu étais celui qui pouvait me donner la vie,
jamais nous nous étions rencontré
et pourtant tu m'as tant donné
en pensant a toi je pleurs et je sourie
je pense a tout ce que tu es entrain de rater
a tout ce que nous aurions pu créer
Peut être as tu eu de la chance de ne pas naître
effectivement cela t'a permis d'éviter de me connaitre.
...Moi l'incapable
tu étais celui qui pouvait me donner la vie,
jamais nous nous étions rencontré
et pourtant tu m'as tant donné
en pensant a toi je pleurs et je sourie
je pense a tout ce que tu es entrain de rater
a tout ce que nous aurions pu créer
Peut être as tu eu de la chance de ne pas naître
effectivement cela t'a permis d'éviter de me connaitre.
...Moi l'incapable
tatiechou- Messages : 342
Date d'inscription : 25/11/2011
Age : 37
Localisation : Tours
Re: Nos poèmes
On dirait un dernier adieu dans une cérémonie funèbre!
Constantia- Messages : 1187
Date d'inscription : 17/12/2010
Age : 60
Re: Nos poèmes
lol c presque ça, ma formation dans le funéraire qui influe peut etre mdr
tatiechou- Messages : 342
Date d'inscription : 25/11/2011
Age : 37
Localisation : Tours
Re: Nos poèmes
Avant de "découvrir" ZC...
Sommes-nous si peu nombreux à voir que ces barreaux
Sont assez espacés pour nous laisser sortir;
Et plus ils se resserrent, enceignant nos ego
Plus ample, plus aiguë, plus solide est notre ire.
Combien parmi ceux-là ont choisi d'espérer
Se voir considérables, replets et corpulents,
Dans un trait conciliant, une lueur courbée,
Comment croient-ils tenir constamment cantonnés ?
Combien, désabusés, mais, malgré tout, butés
Ont voulu s'oublier dans une sombre ivresse
Pour mieux fabriquer un nouvel univers.
Combien, et où sont-ils, ceux qui ont su trouver,
Par esprit, par instinct, ces uniques richesses :
Le moyen et la force de passer à travers
Sont assez espacés pour nous laisser sortir;
Et plus ils se resserrent, enceignant nos ego
Plus ample, plus aiguë, plus solide est notre ire.
Combien parmi ceux-là ont choisi d'espérer
Se voir considérables, replets et corpulents,
Dans un trait conciliant, une lueur courbée,
Comment croient-ils tenir constamment cantonnés ?
Combien, désabusés, mais, malgré tout, butés
Ont voulu s'oublier dans une sombre ivresse
Pour mieux fabriquer un nouvel univers.
Combien, et où sont-ils, ceux qui ont su trouver,
Par esprit, par instinct, ces uniques richesses :
Le moyen et la force de passer à travers
FunkyKyu- Messages : 1111
Date d'inscription : 23/04/2011
Localisation : Sur un caillou flottant
Re: Nos poèmes
C'est triste :-(
(Enfin, non, mais si. Bon, il est cool en tout cas.)
(Enfin, non, mais si. Bon, il est cool en tout cas.)
Teotl- Messages : 866
Date d'inscription : 19/04/2011
Age : 30
Re: Nos poèmes
FunkyKyu a écrit:Avant de "découvrir" ZC...
Ce poème me parle plus... si je me situe à présent, plus d'une année après la découverte de ZC!
Constantia- Messages : 1187
Date d'inscription : 17/12/2010
Age : 60
Re: Nos poèmes
"A un ami" (mais à d'autres aussi...)
Il nous arrive parfois des sales coups du destin
Qui font douter de soi, d'aujourd'hui et demain
Un peu comme l'impression d'avoir perdu le train
D'être assis comme un con à pleurer dans un coin
On pense que c'est trop dur, on n'en voit pas la fin
On commence la drogue dure, on oublie ses chagrins
Et puis, jours après jours, on ne ressent plus rien
Plus de haine, plus d'amour, plus de mal ni de bien
Mais moi qui me rappelle ton sourire de gamin
Devant un tractopelle, ça m'fait un mal de chien
De savoir qu'aujourd'hui tu te poudres dés l'matin
Et vois passer ta vie comme si t'y pouvais rien
Si tu cours sans tes bottes pour rattraper le train
Comme l'âne et la carotte, c'est une histoire sans fin
Prends un peu de temps là, au carrefour des chemins
Et cherche au fond de toi celui qui est le tien
C'est très facile à dire ces trucs et ces machins
J'te fais pas la leçon, mon pote, tu le sais bien
J'sais pas si mes délires t'aideront, mais enfin
J'veux juste à ma façon, dire "je t'aime, j'te soutiens".
Il nous arrive parfois des sales coups du destin
Qui font douter de soi, d'aujourd'hui et demain
Un peu comme l'impression d'avoir perdu le train
D'être assis comme un con à pleurer dans un coin
On pense que c'est trop dur, on n'en voit pas la fin
On commence la drogue dure, on oublie ses chagrins
Et puis, jours après jours, on ne ressent plus rien
Plus de haine, plus d'amour, plus de mal ni de bien
Mais moi qui me rappelle ton sourire de gamin
Devant un tractopelle, ça m'fait un mal de chien
De savoir qu'aujourd'hui tu te poudres dés l'matin
Et vois passer ta vie comme si t'y pouvais rien
Si tu cours sans tes bottes pour rattraper le train
Comme l'âne et la carotte, c'est une histoire sans fin
Prends un peu de temps là, au carrefour des chemins
Et cherche au fond de toi celui qui est le tien
C'est très facile à dire ces trucs et ces machins
J'te fais pas la leçon, mon pote, tu le sais bien
J'sais pas si mes délires t'aideront, mais enfin
J'veux juste à ma façon, dire "je t'aime, j'te soutiens".
Dernière édition par Tof le Mar 10 Sep 2013 - 2:02, édité 4 fois (Raison : enlevé parce que aussi sur FB, puis supprimé sur FB et remis ici ^^)
Tof- Messages : 2038
Date d'inscription : 11/04/2011
Re: Nos poèmes
- Spoiler:
- putain de de déclaration d amour , t es pas doué que pour les vannes petit con , tu m'as filé les larmes aux yeux
Re: Nos poèmes
Oui... c'est décidé.. j'aime ce poème...
sevesofia- Messages : 146
Date d'inscription : 23/12/2011
Age : 42
Localisation : ça change régulièrement
Re: Nos poèmes
J'ai hésité.. j'ai même essayé de me freiner des 4 sabots (ben oui, on n'a pas de fers....). La tentative d'auto-censure a échoué..
Comme si vous faire partager un poème, était aussi un cadeau que l'on se fait soi-même. Ca ne se refuse pas !
Quand donner = recevoir, parce que les poèmes sont écris pour se faire entendre.
---------------
Oupsssssssssss : l'auto-censure est revenue !! désolée
Comme si vous faire partager un poème, était aussi un cadeau que l'on se fait soi-même. Ca ne se refuse pas !
Quand donner = recevoir, parce que les poèmes sont écris pour se faire entendre.
---------------
Oupsssssssssss : l'auto-censure est revenue !! désolée
Dernière édition par sevesofia le Ven 24 Fév 2012 - 12:02, édité 1 fois (Raison : http://zebrascrossing.forumactif.org/t4707-oo-seve-de-vie-d-ailleurs-oo)
sevesofia- Messages : 146
Date d'inscription : 23/12/2011
Age : 42
Localisation : ça change régulièrement
Re: Nos poèmes
- Spoiler:
- en mp misteryoudoom
Dernière édition par sevesofia le Ven 24 Fév 2012 - 12:03, édité 1 fois (Raison : http://zebrascrossing.forumactif.org/t4707-oo-seve-de-vie-d-ailleurs-oo)
sevesofia- Messages : 146
Date d'inscription : 23/12/2011
Age : 42
Localisation : ça change régulièrement
Re: Nos poèmes
Une tétine sur un banc oubliée
Comment pourra l'enfant s'endormir
Une maman sûrement désolée
Si jeune apprend déjà à souffrir
Dans le noir se repose fatigué
Ou souffre encore, qui pourrait le dire?
Pour un dessin qu'il aurait noyé
Son papa l'a privé d'avenir
L'enfant de la machine à laver...
Dans mes cauchemards j'entends ses soupirs
À tous ces enfants meurtris, blessés
De parents qui n'ont rien à offrir
À Bastien
Comment pourra l'enfant s'endormir
Une maman sûrement désolée
Si jeune apprend déjà à souffrir
Dans le noir se repose fatigué
Ou souffre encore, qui pourrait le dire?
Pour un dessin qu'il aurait noyé
Son papa l'a privé d'avenir
L'enfant de la machine à laver...
Dans mes cauchemards j'entends ses soupirs
À tous ces enfants meurtris, blessés
De parents qui n'ont rien à offrir
À Bastien
Laetitia- Messages : 1255
Date d'inscription : 10/10/2011
Re: Nos poèmes
Je vais vous dire une chose, moi j'aime beaucoup la pluie!
Pourquoi ces gouttes pures entammeraient elles ma joie?
La fraîcheur d'une ondée, et je me sens en vie.
Les ennuis, les regrets, je n'entends plus leur voix.
Pourquoi ces gouttes pures entammeraient elles ma joie?
La fraîcheur d'une ondée, et je me sens en vie.
Les ennuis, les regrets, je n'entends plus leur voix.
Laetitia- Messages : 1255
Date d'inscription : 10/10/2011
Re: Nos poèmes
Dans cette lointaine et sombre destination
Ou chacun doit faire preuve de sa dévotion
Célibataires, cessez cette vaine admiration
Le mariage est un leurre, vive l'abolition!
Ou chacun doit faire preuve de sa dévotion
Célibataires, cessez cette vaine admiration
Le mariage est un leurre, vive l'abolition!
Laetitia- Messages : 1255
Date d'inscription : 10/10/2011
Et si on partageait quelques-uns de nos poèmes ?
Voilà j'envoie le premier.
Ce poème que j'ai écrit l'an dernier me touche plus particulièrement car il parle de mon petit fils.
Il est plutôt simple, j'ai essayé de faire attention à la forme : alexandrin, rimes, allitérations, hémistiches à césures toniques.(y'a peut-être des loupés)
Mon petit lutin
Tes petits yeux tout ronds où l’azur s’est perdu,
Un regard malicieux qui fait fondre nos cœurs,
Des cheveux pétillants aux boucles farfelues,
Ta bouille de poupon au sourire enjôleur,
Quatre charmantes dents, quenottes cristallines,
Menottes potelées et jolis doigts taquins,
L'allure décidée, le monde te fascine,
Petits pas chancelants, l’équilibre incertain.
Mais….il est tard
Oh, douce indolence, tu t’endors sous le silence,
Tout est calme sous les caresses qui sans cesse te bercent.
Chut ! Dors bien mon bébé où l’amour s’est lové.
Ce poème que j'ai écrit l'an dernier me touche plus particulièrement car il parle de mon petit fils.
Il est plutôt simple, j'ai essayé de faire attention à la forme : alexandrin, rimes, allitérations, hémistiches à césures toniques.(y'a peut-être des loupés)
Mon petit lutin
Tes petits yeux tout ronds où l’azur s’est perdu,
Un regard malicieux qui fait fondre nos cœurs,
Des cheveux pétillants aux boucles farfelues,
Ta bouille de poupon au sourire enjôleur,
Quatre charmantes dents, quenottes cristallines,
Menottes potelées et jolis doigts taquins,
L'allure décidée, le monde te fascine,
Petits pas chancelants, l’équilibre incertain.
Mais….il est tard
Oh, douce indolence, tu t’endors sous le silence,
Tout est calme sous les caresses qui sans cesse te bercent.
Chut ! Dors bien mon bébé où l’amour s’est lové.
Re: Nos poèmes
Bonjour,
il y a déjà un fil de discussion "nos poèmes" ici :
http://zebrascrossing.forumactif.org/t4633-nos-poemes?highlight=vos+po%C3%A8mes
Si tu es d'accord, il est possible de fusionner les 2 en le demandant là :
http://zebrascrossing.forumactif.org/t4799-demandes-a-l-equipe-de-moderation-administration
Pas pour t'embêter hein ! C'est juste pour éviter trop de fils sur le même sujet, pour s'y retrouver.
Bonne journée !
(autorisation aux modérateurs de supprimer ce message si fusion des sujets)
il y a déjà un fil de discussion "nos poèmes" ici :
http://zebrascrossing.forumactif.org/t4633-nos-poemes?highlight=vos+po%C3%A8mes
Si tu es d'accord, il est possible de fusionner les 2 en le demandant là :
http://zebrascrossing.forumactif.org/t4799-demandes-a-l-equipe-de-moderation-administration
Pas pour t'embêter hein ! C'est juste pour éviter trop de fils sur le même sujet, pour s'y retrouver.
Bonne journée !
(autorisation aux modérateurs de supprimer ce message si fusion des sujets)
Tof- Messages : 2038
Date d'inscription : 11/04/2011
Re: Nos poèmes
Je n'avais pas vu. La demande est faite
Merci
[Note de la modération : les deux files ont été fusionnées]
Merci
[Note de la modération : les deux files ont été fusionnées]
Re: Nos poèmes
Voilà un poème que j'ai écrit il y a un peu de temps déjà. Soyez indulgents s'il vous plaît, à l'époque ça faisait un bail que j'avais pas écrit et j'étais un peu rouillé (l'inspiration pour les vers m'a pris beaucoup de temps):
Zèbre
Savane, savane, terre d'or et de sang versé
Que m'apportent tes sols lieux d'asile et de paix
Que donnent tes seins d'ocre breuvage en abondance
Et qu'encouragent tes flancs mes folles espérances.
Mes rayures me font mal, moi le zèbre esseulé
Parti se retrouver dans différentes contrées.
Perdu chez les chevaux et isolé des ânes
Je ne trouvais personne pour devenir ma canne.
Je me cherchais, ô savane, bien loin de tes yeux doux
Qui n'attendaient que ma venue, moi le zèbre sourd
Je t'ai évité tellement de temps, j'ai fui ton âme rebelle
Si j'avais su qu'en te perdant je me perdais moi-même !
Je suis fatigué, savane, de fuir mon monde et les miens
Je ne suis pas un cheval, un âne mais je ne suis pas rien
J'accepte mes rayures, peu importe ce qu'elles me coûtent
Je ne cherche plus à te fuir mais vers toi j'accours
Et dans ton antre, savane, je cherche mon troupeau
Qui pourra m'apporter réconfort, amitié et repos
Avec qui je pourrai gambader parmi les herbes hautes
Sans me soucier davantage des peurs qui me taraudent.
Et qu'importe les avis des haras du plus grand nombre
Qui condamnent les rayures parce que parfois trop sombres
Entouré par les miens je me sens à nouveau fort
Entouré par les miens je sais qui a le plus tort.
Bon voilà, il y a certaines phrases qui veulent rien dire, mais j'avais des pannes d'inspiration des fois, désolé. Mais à l'époque je venais tout juste de découvrir le site, alors je voulais coucher mes impressions sur le papier. En espérant qu'il vous ait plu.
Zèbre
Savane, savane, terre d'or et de sang versé
Que m'apportent tes sols lieux d'asile et de paix
Que donnent tes seins d'ocre breuvage en abondance
Et qu'encouragent tes flancs mes folles espérances.
Mes rayures me font mal, moi le zèbre esseulé
Parti se retrouver dans différentes contrées.
Perdu chez les chevaux et isolé des ânes
Je ne trouvais personne pour devenir ma canne.
Je me cherchais, ô savane, bien loin de tes yeux doux
Qui n'attendaient que ma venue, moi le zèbre sourd
Je t'ai évité tellement de temps, j'ai fui ton âme rebelle
Si j'avais su qu'en te perdant je me perdais moi-même !
Je suis fatigué, savane, de fuir mon monde et les miens
Je ne suis pas un cheval, un âne mais je ne suis pas rien
J'accepte mes rayures, peu importe ce qu'elles me coûtent
Je ne cherche plus à te fuir mais vers toi j'accours
Et dans ton antre, savane, je cherche mon troupeau
Qui pourra m'apporter réconfort, amitié et repos
Avec qui je pourrai gambader parmi les herbes hautes
Sans me soucier davantage des peurs qui me taraudent.
Et qu'importe les avis des haras du plus grand nombre
Qui condamnent les rayures parce que parfois trop sombres
Entouré par les miens je me sens à nouveau fort
Entouré par les miens je sais qui a le plus tort.
Bon voilà, il y a certaines phrases qui veulent rien dire, mais j'avais des pannes d'inspiration des fois, désolé. Mais à l'époque je venais tout juste de découvrir le site, alors je voulais coucher mes impressions sur le papier. En espérant qu'il vous ait plu.
X-man- Messages : 143
Date d'inscription : 25/11/2011
Age : 30
Localisation : Lozère
Re: Nos poèmes
Elan d'effacitude..
Dernière édition par sevesofia le Ven 24 Fév 2012 - 12:05, édité 1 fois (Raison : https://www.youtube.com/watch?v=vz2JcBKEpNk)
sevesofia- Messages : 146
Date d'inscription : 23/12/2011
Age : 42
Localisation : ça change régulièrement
Re: Nos poèmes
Poison maternel
Comment avoir envie
Quand tout est désespoir
Quand dans tes mains vieillies
Je revois ce poignard
Qui m'a longtemps saignée
Au gré de tes délires
De ton corps je suis née
J'avais envie de vivre
Ce lien empoisonné
Etait pour moi toxique
Dans ce monde que tu crée
Où la douceur n'existe
J'avais faim d'une mère
Tu me donnais des livres
Je suis devenue amère
Je me suis rendue ivre
Je te pardonne cette vie
Il me reste un problème
Comment avoir envie
De dire "Maman, je t'aime"
Comment avoir envie
Quand tout est désespoir
Quand dans tes mains vieillies
Je revois ce poignard
Qui m'a longtemps saignée
Au gré de tes délires
De ton corps je suis née
J'avais envie de vivre
Ce lien empoisonné
Etait pour moi toxique
Dans ce monde que tu crée
Où la douceur n'existe
J'avais faim d'une mère
Tu me donnais des livres
Je suis devenue amère
Je me suis rendue ivre
Je te pardonne cette vie
Il me reste un problème
Comment avoir envie
De dire "Maman, je t'aime"
Laetitia- Messages : 1255
Date d'inscription : 10/10/2011
Re: Nos poèmes
Nos âmes s'écrivent sur ce fil,
Ces pensées qui nous pansent.
Il neige dans la nuit.
Ces pensées qui nous pansent.
Il neige dans la nuit.
Thaïti Bob- Messages : 1850
Date d'inscription : 27/01/2012
Age : 37
Localisation : Avignon
Re: Nos poèmes
Il neige sur Paris
Des flocons confettis
Vendredi féerie
Manteau sucre candi
Il givre dans mon coeur
Plus de sève, plus de fleurs
Patienter jusqu'à l'heure
Jusqu'à leurs, jusqu'à leurre...
Où en choeur les peurs se meurrent...
Des flocons confettis
Vendredi féerie
Manteau sucre candi
Il givre dans mon coeur
Plus de sève, plus de fleurs
Patienter jusqu'à l'heure
Jusqu'à leurs, jusqu'à leurre...
Où en choeur les peurs se meurrent...
Laetitia- Messages : 1255
Date d'inscription : 10/10/2011
Re: Nos poèmes
- Spoiler à Laetitia:
- J'aime tes quelques lignes en heurt..
sevesofia- Messages : 146
Date d'inscription : 23/12/2011
Age : 42
Localisation : ça change régulièrement
Re: Nos poèmes
Vers en heurts, vers en aime
La douleur est la même
De mes pleurs des poèmes
Des couleurs carpe diem
Pathogènes...
La douleur est la même
De mes pleurs des poèmes
Des couleurs carpe diem
Pathogènes...
Laetitia- Messages : 1255
Date d'inscription : 10/10/2011
Re: Nos poèmes
Un truc que j'avais écrit comme ça, sur l'instant et sans recherche de perfection, il y a environ cinq ans et que j'avais complètement oublié dans un fond de disque, sur l'enfance et les rêves trop vite reniés :
L’adulte impatient ou l’enfant déjà las, dans un ultime enfantillage, sans même un requiem à l’innocence, met les voiles pleine puissance et quitte sa terre de naissance.
Cap au Sud, cap au Nord, au fond, c’est du pareil au même…
Les années mourront sur l’horizon et il ne trouvera à terme qu’un hiver dur et froid.
La vraie beauté de l’homme s’enfuit dans une bourrasque,
Laissant les rêves mourants, seuls à terre, s’évanouir.
Ces rêves là ne fleuriront pas le sol des enfants.
L’adulte impatient ou l’enfant déjà las, dans un ultime enfantillage, sans même un requiem à l’innocence, met les voiles pleine puissance et quitte sa terre de naissance.
Cap au Sud, cap au Nord, au fond, c’est du pareil au même…
Les années mourront sur l’horizon et il ne trouvera à terme qu’un hiver dur et froid.
La vraie beauté de l’homme s’enfuit dans une bourrasque,
Laissant les rêves mourants, seuls à terre, s’évanouir.
Ces rêves là ne fleuriront pas le sol des enfants.
Corsaire- Messages : 330
Date d'inscription : 31/01/2012
Age : 37
Localisation : Saint-Malo & Paris
Re: Nos poèmes
Fard
De cambrures en usures
En fadeurs accusées
Que l'ennui alimente
Douloureuses acuités
Le bord du monde est à l’homme comme coupant
Et l'onirique insondable
l'insondable clarté
L’amertume peu importe ne recule
Que par la force des choses
De cambrures en usures
En fadeurs accusées
Que l'ennui alimente
Douloureuses acuités
Le bord du monde est à l’homme comme coupant
Et l'onirique insondable
l'insondable clarté
L’amertume peu importe ne recule
Que par la force des choses
Re: Nos poèmes
Creuset
Trouvés perdus en vogue
sur ces terres infertiles
entre les lignes mortes mots anéantis
verbe placé en butte
après le geste qui
sourd de prières posthumes s'éteint entre les nappes.
Pages closes
sans retours et sans noms.
Le vers se fait du sol pour sauver des fragments
brûlants le météore feu tombé amnésique
si lourd d'inquiets calices.
Comme pompant dans l'écorce
les restes de béance,
une machine aride remplace les ardeurs,
celles tant éthérées de l'heure
ou le voile tomba si nu.
L'on se figure alors
incertaine mais rase
la lumière de l'astre noyée dans un verre d'eau.
Les mots cherchent en vain
la corde d'un pendu
le temps d'avance perdu et de mémoire et tu
et péché par l'orgueil
pour une idée fendue
volée avant son terme à sa première forme
à présent se délite
et qui la fait se taire et le temps de sentir quand bien même sa fin la fuite
une sueur terreuse
pour un morceau de verre
Trouvés perdus en vogue
sur ces terres infertiles
entre les lignes mortes mots anéantis
verbe placé en butte
après le geste qui
sourd de prières posthumes s'éteint entre les nappes.
Pages closes
sans retours et sans noms.
Le vers se fait du sol pour sauver des fragments
brûlants le météore feu tombé amnésique
si lourd d'inquiets calices.
Comme pompant dans l'écorce
les restes de béance,
une machine aride remplace les ardeurs,
celles tant éthérées de l'heure
ou le voile tomba si nu.
L'on se figure alors
incertaine mais rase
la lumière de l'astre noyée dans un verre d'eau.
Les mots cherchent en vain
la corde d'un pendu
le temps d'avance perdu et de mémoire et tu
et péché par l'orgueil
pour une idée fendue
volée avant son terme à sa première forme
à présent se délite
et qui la fait se taire et le temps de sentir quand bien même sa fin la fuite
une sueur terreuse
pour un morceau de verre
Re: Nos poèmes
Théophanie
Je me recouvre
Des jours sales qui
Amenuisent en moi l’envie
De voir dans les suivants.
Lisse y vit le temps
A plier à ranger en attente de ceux qui comptent
Mon royaume se réduit englouti
A quelques pas chétifs, quelques murs
Réticents
Cadavre froid, je ne veux pas sortir.
Et le ventre de mon ventre encore
Geint de déglutir en vain
Messager d’une autre faim
Porteur de vide.
Je me recouvre
De jours si sales pour
Tendre, O tendre grisaille
Ramper vers l’envie, sans envie
Quand bien même
Le sommeil me quitterait
Inerte éveillé, laissé pour mort
Sans toi ni sans moi pour porter quelque sort
Une seule heure lumineuse, sûre
Évidence nos transports
Théophanie, intangible attente
Terrible, inamovible
D’un mouvement gracieux
Esquissé par un creux
Vague plaine de retour.
Je me recouvre
Des jours sales qui
Une fois par le feu pris
Se réduiront en cendres.
Je me recouvre
Des jours sales qui
Amenuisent en moi l’envie
De voir dans les suivants.
Lisse y vit le temps
A plier à ranger en attente de ceux qui comptent
Mon royaume se réduit englouti
A quelques pas chétifs, quelques murs
Réticents
Cadavre froid, je ne veux pas sortir.
Et le ventre de mon ventre encore
Geint de déglutir en vain
Messager d’une autre faim
Porteur de vide.
Je me recouvre
De jours si sales pour
Tendre, O tendre grisaille
Ramper vers l’envie, sans envie
Quand bien même
Le sommeil me quitterait
Inerte éveillé, laissé pour mort
Sans toi ni sans moi pour porter quelque sort
Une seule heure lumineuse, sûre
Évidence nos transports
Théophanie, intangible attente
Terrible, inamovible
D’un mouvement gracieux
Esquissé par un creux
Vague plaine de retour.
Je me recouvre
Des jours sales qui
Une fois par le feu pris
Se réduiront en cendres.
Re: Nos poèmes
Ecrit quand j'avais 18 ans:
Par ces lettres de sang,
Sur ce marbre blanc,
J'écris ton nom
Ô mon amour déchu
Par ces lettres de mon sang,
Entamant ce marbre blanc,
J'expie ton crime
Ô impudique
Par ces lettres rouges
Je cache d'un voile
Le blanc de ce marbre
Le blanc de ta tombe
Par ces lettres de sang,
Sur ce marbre blanc,
J'écris ton nom
Ô mon amour déchu
Par ces lettres de mon sang,
Entamant ce marbre blanc,
J'expie ton crime
Ô impudique
Par ces lettres rouges
Je cache d'un voile
Le blanc de ce marbre
Le blanc de ta tombe
Weigela- Messages : 1011
Date d'inscription : 23/06/2011
Re: Nos poèmes
" O ma douce amie, ma si belle égérie, vénitienne sysiphe de mes suaves envies..."
themistocle- Messages : 206
Date d'inscription : 19/07/2011
Age : 52
Localisation : Fontainebleau
Re: Nos poèmes
De toute façon le temps s’enfuit…
Silencieux, impalpable, il est plus fort. Plus fort…
Que ceux qui pressés bradent l’insouciance pour s’offrir le présent des adultes,
Que ceux qui se voulant vieux se retournent pour mieux dire que leur vie est derrière,
Que ceux que les matins emportent et que chaque soir le ressac échoue las,
Que ceux qui enjambent dix heures dans l’attente d’une meilleure,
Que ceux qui comptent, rangent et conservent les minutes,
Que ceux qui rêvent demain ou songent d’hier plus fort que l’instant,
Que ceux qui brûlent leurs jours à redouter les prochains,
Que ceux qui usent leurs forces à retenir les ans,
Que ceux qui attendent que le temps panse quelques maux…
De toute façon le temps s’enfuit avec le vent. On n’attrape pas le vent ; prisonnier, il s’évanouit.
De toute façon le temps s’enfuit…
Laisse le courir, et profite du paysage frémissant sous la brise.
Silencieux, impalpable, il est plus fort. Plus fort…
Que ceux qui pressés bradent l’insouciance pour s’offrir le présent des adultes,
Que ceux qui se voulant vieux se retournent pour mieux dire que leur vie est derrière,
Que ceux que les matins emportent et que chaque soir le ressac échoue las,
Que ceux qui enjambent dix heures dans l’attente d’une meilleure,
Que ceux qui comptent, rangent et conservent les minutes,
Que ceux qui rêvent demain ou songent d’hier plus fort que l’instant,
Que ceux qui brûlent leurs jours à redouter les prochains,
Que ceux qui usent leurs forces à retenir les ans,
Que ceux qui attendent que le temps panse quelques maux…
De toute façon le temps s’enfuit avec le vent. On n’attrape pas le vent ; prisonnier, il s’évanouit.
De toute façon le temps s’enfuit…
Laisse le courir, et profite du paysage frémissant sous la brise.
Corsaire- Messages : 330
Date d'inscription : 31/01/2012
Age : 37
Localisation : Saint-Malo & Paris
Re: Nos poèmes
Masothérapie
Dans mon esprit à l'agonie
Je rouvre des blessures débiles
J'ai pour les angoisses de ma vie
Une passion indélébile...
Dans mon esprit à l'agonie
Je rouvre des blessures débiles
J'ai pour les angoisses de ma vie
Une passion indélébile...
Laetitia- Messages : 1255
Date d'inscription : 10/10/2011
Re: Nos poèmes
Petite fleur en plein essor,
De tes pétales tu forces la vie,
De tes envies tu nies la mort,
Passionnément, je t'arrose, vis,
Croît, aime et vole, ma fille, mon coeur,
Toi qui apaises tous mes malheurs.
à Emy
De tes pétales tu forces la vie,
De tes envies tu nies la mort,
Passionnément, je t'arrose, vis,
Croît, aime et vole, ma fille, mon coeur,
Toi qui apaises tous mes malheurs.
à Emy
Laetitia- Messages : 1255
Date d'inscription : 10/10/2011
Re: Nos poèmes
Inflorés. Silenciels.
Nous sortîmes du grand souillas de camisolande
dans la joie colorique d'un ciel printanal, fuyant les empueurs.
Assoiffés d'aurore, nous avions échappé aux fourieux de l'invivoir,
car nos âmes promenales soupiraient, désirant s'infinir.
Nous avions aux lèvres des flutises, nous ramagions
loin de pestilande, libres de la marchandaille
qui nous encaquait le coeur.
Nous pouvions vagabondir, reposament,
dans la brise allègriante,
où nos âmes corollines
trouvant à s'inflorer blanchement
dans les ribambellis scintillabiles d'un soleil enrieur
s'enrosaient dans les rayonnelles florificatrices.
Nous sortîmes du grand souillas de camisolande
dans la joie colorique d'un ciel printanal, fuyant les empueurs.
Assoiffés d'aurore, nous avions échappé aux fourieux de l'invivoir,
car nos âmes promenales soupiraient, désirant s'infinir.
Nous avions aux lèvres des flutises, nous ramagions
loin de pestilande, libres de la marchandaille
qui nous encaquait le coeur.
Nous pouvions vagabondir, reposament,
dans la brise allègriante,
où nos âmes corollines
trouvant à s'inflorer blanchement
dans les ribambellis scintillabiles d'un soleil enrieur
s'enrosaient dans les rayonnelles florificatrices.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Utilisateur- Messages : 46
Date d'inscription : 03/04/2012
Re: Nos poèmes
L’indécis condamné
Curieuse est la justice
Lorsqu’il s’agit parfois
De punir pour un fait,
Moins grave que ce pourquoi
Les malheureux complices
Ont été entraînés…
En ces temps tourmentés
Ou posséder pour soi
Quelques arpents de terre
Nécessitait souvent
De partir à la guerre,
Un seigneur victorieux,
Le visage radieux,
Contemplait satisfait
Les vestiges brûlants
D’une ancienne cité.
Une demi-douzaine
De soldats prisonniers
Surpris dans la bataille
A ne pas guerroyer
Mais à faire ripaille
Au fond d’une taverne,
Attendait la sanction
Du maître de maison :
"L’un des six condamnés
Sera exécuté !
Car il faut en effet
Bien marquer les esprits
Et connaître le prix
Que chacun doit payer.
Le reste m’est égal,
Choisissez entre vous
Celui qui au final
Présentera son cou…"
Parmi les condamnés
Se trouvait un manant
Nullement engagé
Dans les faits reprochés,
Un innocent qui passe
Et que le sort hélas
Associe au forfait.
Souvent sans demander
Il aimait à donner
Un avis mesuré,
Soucieux d’égalité :
"Nous devrions peut être
Ne pas nous prononcer
Ou encore refuser
De nous prêter au jeu
D’un vote désastreux.
Il se pourrait ainsi
Qu’en restant indécis,
Aucun choix ne permette
De risquer notre tête
Et si tel est le cas
Nous pourrions tous alors
Echapper à la mort
Que pensez vous de ça ?"
Le sourire aux oreilles
Et sans hésitation,
Nos cinq compagnons
Condamnèrent au sommeil
Ce malheureux garçon
Pour son indécision…
Moralité
Force est de constater
Que lorsque l’innocence
S’éprend d’égalité
C’est bien sur la potence
Que l’affaire est réglée.
Curieuse est la justice
Lorsqu’il s’agit parfois
De punir pour un fait,
Moins grave que ce pourquoi
Les malheureux complices
Ont été entraînés…
En ces temps tourmentés
Ou posséder pour soi
Quelques arpents de terre
Nécessitait souvent
De partir à la guerre,
Un seigneur victorieux,
Le visage radieux,
Contemplait satisfait
Les vestiges brûlants
D’une ancienne cité.
Une demi-douzaine
De soldats prisonniers
Surpris dans la bataille
A ne pas guerroyer
Mais à faire ripaille
Au fond d’une taverne,
Attendait la sanction
Du maître de maison :
"L’un des six condamnés
Sera exécuté !
Car il faut en effet
Bien marquer les esprits
Et connaître le prix
Que chacun doit payer.
Le reste m’est égal,
Choisissez entre vous
Celui qui au final
Présentera son cou…"
Parmi les condamnés
Se trouvait un manant
Nullement engagé
Dans les faits reprochés,
Un innocent qui passe
Et que le sort hélas
Associe au forfait.
Souvent sans demander
Il aimait à donner
Un avis mesuré,
Soucieux d’égalité :
"Nous devrions peut être
Ne pas nous prononcer
Ou encore refuser
De nous prêter au jeu
D’un vote désastreux.
Il se pourrait ainsi
Qu’en restant indécis,
Aucun choix ne permette
De risquer notre tête
Et si tel est le cas
Nous pourrions tous alors
Echapper à la mort
Que pensez vous de ça ?"
Le sourire aux oreilles
Et sans hésitation,
Nos cinq compagnons
Condamnèrent au sommeil
Ce malheureux garçon
Pour son indécision…
Moralité
Force est de constater
Que lorsque l’innocence
S’éprend d’égalité
C’est bien sur la potence
Que l’affaire est réglée.
Re: Nos poèmes
Merci à toutes et tous pour vos partages... : )
Une modeste contribution, histoire de ne pas seulement faire le voyeur... hmhmhm lol
Posté lors d'une insomnie matinale le 06/06/12 sur mon fil...
+++
Sur la savane à peine réveillée
Règne un doux calme.
Quelques perles dévalent des arbres
Et rejoignent le sol nourricier :
Il a plu cette nuit.
Rares instants d’introspection
Il faudra bientôt rejoindre les troupeaux
Ces espèces en cohabitation
Dérangeront la plaine de leurs bruyants égos
A la fois proie et prédateur
Il faudra soigner les innocents meurtris
N’ayant anticipé les humeurs
De certains congénères tristes aigris.
Sur la savane à peine réveillée
Le levant hisse le voile.
La poussière d’eau s’éloigne des arbres
Et rejoint l’azur :
Il a plu cette nuit.
Une modeste contribution, histoire de ne pas seulement faire le voyeur... hmhmhm lol
Posté lors d'une insomnie matinale le 06/06/12 sur mon fil...
+++
Sur la savane à peine réveillée
Règne un doux calme.
Quelques perles dévalent des arbres
Et rejoignent le sol nourricier :
Il a plu cette nuit.
Rares instants d’introspection
Il faudra bientôt rejoindre les troupeaux
Ces espèces en cohabitation
Dérangeront la plaine de leurs bruyants égos
A la fois proie et prédateur
Il faudra soigner les innocents meurtris
N’ayant anticipé les humeurs
De certains congénères tristes aigris.
Sur la savane à peine réveillée
Le levant hisse le voile.
La poussière d’eau s’éloigne des arbres
Et rejoint l’azur :
Il a plu cette nuit.
Dernière édition par flowwhere le Sam 8 Sep 2012 - 15:30, édité 3 fois (Raison : L'italique c'est plus classe lol)
flowwhere- Messages : 563
Date d'inscription : 05/12/2011
Age : 44
Localisation : Lost in Translation
Re: Nos poèmes
merci à mon tourflowwhere a écrit:Merci à toutes et tous pour vos partages... : )
Une modeste contribution, histoire de ne pas seulement faire le voyeur... hmhmhm lol
je fais de même
Se reposer la tête vide.
Les paroles pleines de mémoire morte.
Les mots comme des noix.
Le souvenir de ce qu'on n'a pas vécu.
L'incertitude de la lumière, rien que de la lumière, entre les mots.
Une petite pierre.
Des voix en suspend.
Pas de message, avec toute cette mer de fragments d'identité.
Avec toute cette mer, ne rien comprendre.
Dans les rues, une langue qui ne crie pas, aphone.
Lieu d'autres racines, always afraid.
A hole, une jarre, un gobelet, un trou.
Dix mille voix, ten thousand chests, à ses côtés.
L'île suspendue,
un accent généreux,
s'assouplissait, le chantait,
enregistrait la voix de mon père,
l'articula.
Zestes lingaux.
Bientôt des vagues, quiet music, quelque chose de moi.
Noise of their tongues, forge des récifs, translation.
Aber nicht in meine Sprache.
Le lagon.
My mother's embarrassed silence.
Un flottement.
I thought I belonged nowhere,
la mer accouchait d'entendre cela,
though I belonged nowhere else,
una abséncia,
avançant encore.
Je ne parle pas la langue que mes parents parlèrent.
A language without diminutive.
More is amor,
formule magique dans mon village.
J'aime dans les rides des anciens.
Leur espoir ne m'a pas été transmis.
Ma voix oritme déboit.
Maproprelangue, c'était une sortie.
Ten thousand faces, the sal of salt.
L'autorité a su figer les fissures de mes ancêtres.
L'auto ritée a suffit. J'ai les fils hures de mai en cètre.
Padimne a décostumes.
Une otrevoix.
Spectre facétieux
Le silence règne,
Il est minuit.
On s'endort alors,
Les problèmes s'enfuient.
Parmi les anges du ciel,
Elle baigne endormie,
Bercée par les chants imperceptibles de la nuit.
Il est minuit.
On s'endort alors,
Les problèmes s'enfuient.
Parmi les anges du ciel,
Elle baigne endormie,
Bercée par les chants imperceptibles de la nuit.
mozarta- Messages : 31
Date d'inscription : 13/08/2012
Re: Nos poèmes
Parfois s'enhivrent aux parterres
Les autres en leurs tendres lenteurs
Affolantes moiteurs;
Et aux soleils que l'on boit,
Un régal pour les doigts
Sur de si chaudes pierres
Parfois se gèlent aux contacts
De mes pensées de verre
Ces chers "entre deux actes";
Vides d'un plein émoi que vibration efface.
Et pour voir les rayons, leur masse
Pleine en leur antre repère.
Le sel des pierres brûlantes,
Celles qui rauques sous mes doigts crépitent,
Attend sec d'être goûté;
Et le mouvement saccadé
De l'autour qui m'invite
A le rejoindre s'invente
En bribes car des pierres
Ni la couleur ni la
Forme n'auront de forme en toi
Dans leur gout de soleil.
D'ailleurs le temps d'hier
Se presse autour de moi.
Les autres en leurs tendres lenteurs
Affolantes moiteurs;
Et aux soleils que l'on boit,
Un régal pour les doigts
Sur de si chaudes pierres
Parfois se gèlent aux contacts
De mes pensées de verre
Ces chers "entre deux actes";
Vides d'un plein émoi que vibration efface.
Et pour voir les rayons, leur masse
Pleine en leur antre repère.
Le sel des pierres brûlantes,
Celles qui rauques sous mes doigts crépitent,
Attend sec d'être goûté;
Et le mouvement saccadé
De l'autour qui m'invite
A le rejoindre s'invente
En bribes car des pierres
Ni la couleur ni la
Forme n'auront de forme en toi
Dans leur gout de soleil.
D'ailleurs le temps d'hier
Se presse autour de moi.
Dernière édition par orange le Ven 24 Aoû 2012 - 0:25, édité 2 fois
Re: Nos poèmes
Voici un poème que j'avais écrit pour un membre de ZC :
Une différence qui s'emboîte dans une autre,
Telles des poupées russes.
Mais qui est ce moi, qui est cet autre ?
Tous surdoués qu'ils fussent...
Je me pensais noir et blanc,
Me voilà kaléidoscope coloré !
S'ouvre à moi un vaste champ
Qui me grise quand il ne m'effraie.
Où est mon chemin, qui sont les miens ?
Je me raccroche à mon instinct
Pour naviguer dans cet océan sombre
Et surmonter le remous de mes ombres.
Bientôt j'apercevrai la terre-lumière
Qui guidera mes pas vers mon vrai moi.
Elle m'accueillera dans une nouvelle ère,
Que mes peurs ne traverseront pas.
Alors mon cœur rasséréné,
Tel un diamant éclatant,
A nouveau pourra briller
De mille et un firmaments...
Bliss- Messages : 12125
Date d'inscription : 11/11/2010
Re: Nos poèmes
Et un autre poème que j'avais également écrit pour un membre de ZC :
Bliss a écrit:Des maux que seuls
Des mots ne seraient qu'une
Démo bien piètre.
D'hémoglobine comme
D'émotions le coeur se nourrit...
Des moralistes et
Des moroses diront que
D'aimer autant la vie,
Demoiselle jolie, c'est
Démoniaque et que
Des mots roses, c'est
Démodé...
Des mollassons du ciboulot qui
Démotivent et
Démolissent juste avec
Des mots... Mais n'en
Démord pas, continue
D'aimer haut et fort,
D'émois de te nourrir,
D'émotions de t'emplir...
Démodérément !
Bliss- Messages : 12125
Date d'inscription : 11/11/2010
Re: Nos poèmes
S’il suffisait d’être quelqu’un d’autre
Pour pouvoir être soi
Chaque jour les choses changent
Demain devient plus incertain
Les sentiments me brulent
La colère gronde, l’amour s’éteint
A quoi bon refaire demain ce que l’on a raté hier
Toujours les mêmes obstacles au bord du même chemin…
Qui n’a pas de fin
Alors, faire un détour ? prendre un raccourci ?
De là ou je viens, tout est éteint
Là ou je vais, il n’y a personne
Dieu qu’il est long le chemin
Qu’il s’arrête que je me pose enfin
Pour pouvoir être soi
Chaque jour les choses changent
Demain devient plus incertain
Les sentiments me brulent
La colère gronde, l’amour s’éteint
A quoi bon refaire demain ce que l’on a raté hier
Toujours les mêmes obstacles au bord du même chemin…
Qui n’a pas de fin
Alors, faire un détour ? prendre un raccourci ?
De là ou je viens, tout est éteint
Là ou je vais, il n’y a personne
Dieu qu’il est long le chemin
Qu’il s’arrête que je me pose enfin
guildebert- Messages : 16
Date d'inscription : 03/09/2012
Re: Nos poèmes
on s'entiche on s'attache
on se seduit on s'embrasse
on s'excite on s'enlace
on s'ennuie on s'en lasse
on s'en fiche on se fache
on s'enfuit on se lache
aux celibs on s'entasse
suis moi je te fuis ? c'est l'amour à la masse,
Fuis moi je te suis?c'est de l'amour qui me dépasse.
on se seduit on s'embrasse
on s'excite on s'enlace
on s'ennuie on s'en lasse
on s'en fiche on se fache
on s'enfuit on se lache
aux celibs on s'entasse
suis moi je te fuis ? c'est l'amour à la masse,
Fuis moi je te suis?c'est de l'amour qui me dépasse.
Flo26- Messages : 7
Date d'inscription : 11/10/2012
Age : 38
Re: Nos poèmes
Dans l’ombre d’un murmure
Je glisse le long des murs
Comme une apparition
J’erre sans raisons
Sans dire un seul mot
J’exprime tous mes maux
Dans ce monde envoûtant
J’y passe tout mon temps
Sans même m’exprimer ni bouger
Je vois le temps passer
Toujours se questionner
Sans pouvoir s’arrêter
Vivre sans passion
Est-ce vivre sans raison ?
Vivre sans envie
Est-ce mourir d’ennui ?
Oublier ses peurs
Est-ce rechercher le bonheur ?
Se poser des questions
Apportera t-il des raisons ?
Tant de questions
Que je ne me pose sans raisons…
Je glisse le long des murs
Comme une apparition
J’erre sans raisons
Sans dire un seul mot
J’exprime tous mes maux
Dans ce monde envoûtant
J’y passe tout mon temps
Sans même m’exprimer ni bouger
Je vois le temps passer
Toujours se questionner
Sans pouvoir s’arrêter
Vivre sans passion
Est-ce vivre sans raison ?
Vivre sans envie
Est-ce mourir d’ennui ?
Oublier ses peurs
Est-ce rechercher le bonheur ?
Se poser des questions
Apportera t-il des raisons ?
Tant de questions
Que je ne me pose sans raisons…
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