Minerve
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Minerve
La vie est une farce
L’insoutenable légèreté des lettres
Pré-scriptum,
Cette lettre doit être lue pour la première partie en écoutant cette chanson. À défaut, tu n’auras que la moitié du message.
Lorsque j’étais enfant, il y avait des hommes et des femmes, la guerre Iran-Irak au journal télévisé, les Soviétiques et les Américains, des pulls qui grattaient la peau et des sous-pulls de couleurs bizarres, des shorts et des tricots de corps, des Gitanes maïs et des Gauloises Caporal, des Simca 1000, des Peugeot 404, Kermit et le Muppet Show et on pouvait acheter des bonbons à 10 centimes à la boulangerie. C’était les années 70.
Lorsque j’étais ado, il y avait Boy George et Eurythmics, Prince et Cyndi Lauper, la Reine d’Angleterre et Ronald Reagan, les comics Strange et Rahan, Penthouse et Playboy, les Soviétiques, les Américains, et François Mitterrand, Stéphane Collaro, le Collaro Show, l’école des fans et Champs Élysée, Jacques Martin et Michel Drucker, et j’ai commencé à fumer des Marlboro. C’était les années 80.
Tout ça, c’était avant, c’était la France, c’était le monde. Le monde d’avant. Il n’était pas meilleur qu’aujourd’hui, pas pire non plus, le wokisme n’existait pas, mais il y avait les Ricains et les Soviets, Georges Marchais et Henri Krasucki et aussi des travelots ainsi que des loubards et des skinheads. On avait des clochards et des piliers de comptoir, des lecteurs du Canard enchainé et des lecteurs du Monde, des espions et le Rainbow Warrior. On mangeait à notre faim même quand on était pauvre et parfois, on buvait du Coca-Cola. On avait des copains avec des origines de n’importe quel pays et on s’en foutait. On était punis par nos parents pour nos conneries et on morflait grave. Les profs giflaient les élèves et les parents doublaient parfois la punition. On coupait les lanières en cuir du martinet à la maison qui se vendait sur les marchés et en quincaillerie. Les enfants et les ados obéissaient aux adultes et chacun d’entre nous avait son monde, son univers, un rôle, une tâche, une mission, une obligation, un devoir.
C’était parfois difficile d’être un enfant, les exercices de maths étaient difficiles, la géométrie était très difficile et on pouvait redoubler une classe. On pouvait aussi se retrouver puni au coin en classe à l’école ou en colle au collège.
Aujourd’hui, il y a des transgenres de n’importe quel genre sexuel, des non genrés, des bi-genres et des hommes enceints qui allaitent avec des écolo-néo-féministes combattant le patriarcat occidental blanc des mâles de plus de 50 ans qui ne supportent plus qu’un homme de n’importe quel âge leur adresse la parole ou porte un regard sur elles. Les ados portent des couteaux, des flingues et des kalachs. Deadpool à remplacer Rambo. X à remplacer Twitter. Les fous de Dieu étaient là avant, ils le sont toujours, Internet n’était pas là et maintenant il a remplacé l’annuaire des pages jaunes, celui des pages blanches et les vendeurs d’encyclopédie. Darty était là avant, il est toujours là, les clochards sont devenus des SDF, la caissière, une hôtesse de caisse, le cantonnier, un technicien de surface et les putes, des femmes en camionnettes. La politique était le domaine des gens responsables, maintenant, nous avons Mélenchon et ses antisémites. Les chômeurs ont trouvé des jobs sans emploi pour devenir des chercheurs d’emploi. Les spin doctors d’hier sont devenus des conseillers en communication. La réalité d’avant est devenue trop violente pour les enfants d’hier qui sont aujourd’hui des adultes adolescents, des adulescents. Les sociétés occidentales sont devenues inclusives, l’écriture également, wokistes, obèses, incultes, Épicuriennes, Hédonistes, Carpe Diemistes, alcooliques, droguées, complotistes, égalitaristes, incroyantes, absurdes, suicidaires.
La guerre nucléaire, c’était avant, la guerre numérique, c’est maintenant, la guerre civilisationnelle, c’est demain.
Et après ? Qu’importe, on sera tous trop vieux pour changer quoi que ce soit, trop réacs pour la nouvelle génération, trop inutiles pour avoir un avis qui compte et un jour on sera tellement mort que personne ne se souviendra de nous.
La vie est une farce, un jeu de dupes. La vie est une matinée d’hiver, un après-midi d’été, une soirée de printemps, une nuit d’automne dans le flot insondable de l’histoire de l’humanité qui prendra fin lors de l’implosion de l’univers qui bientôt, terminera son expansion.
Alors que tu viens de terminer la lecture de ces quelques mots, tu t’apprêtes déjà à retrouver tes confortables certitudes, mais qu’importe, car l’essentiel est ailleurs et souvent là où tu oublies quotidiennement que tu pourrais le trouver, le retrouver, le découvrir.
Qu’importe encore une fois que ton choix immédiat soit inconsciemment la conséquence de ce que tu viens de lire, sinon une décision différente de celle que tu allais prendre avant d’arriver jusqu’à ces mots. Ne restes toutefois pas dans l’indécision, car l’éternité étant principalement composée de temps perdu par l’humanité, un non choix ou une hésitation ne ferait que rajouter un peu de temps à cette éternité qui est déjà bien longue et te rendrait ainsi en partie responsable de ce qu’elle ne prendra peut-être jamais fin…
La vie est une farce et une comédie humaine.
Toi qui viens de sourire sincèrement, nerveusement encore une fois depuis que tu as commencé à parcourir cette petite escapade littéraire, ne te souviens pas de ce que je viens d’écrire, mais d’un message que tu as, par le passé, reçu d’une personne chère à ton cœur, à ton regard et à ton âme tout comme j’aime à me souvenir de ces quelques mots de ma tante Jeanne récemment disparue.
S’il est des mots que je te souhaite de ne jamais retenir, des paroles que tu ne devrais jamais omettre de prononcer envers une personne que tu estimes, que tu aimes, que tu admires, ce sont les belles choses de la vie. Qu’importe que la personne à laquelle tu adresses une attention sincère en paroles ne l’entende pas, ne l’écoute pas, la refuse, la moque, la minimise, s’en méfie. Ta seule responsabilité, ton seul devoir envers cette personne est d’être honnête et sincère lorsque tu prononceras ces mots.
Les belles choses de la vie, qu’elles sont-elles ?
Tu le sauras lorsque le moment sera venu pour toi d’aimer une personne tous les jours comme au premier jour en ayant pleinement accepter l’idée que tu pourrais la perdre du jour au lendemain qu’elle qu’en soit la raison.
Ce sont également des instants d’éternité qui sont vécu et appréhendé avec la conscience que l’on est à la bonne place quelque part dans l’univers.
Les belles choses de la vie…
Parce qu’il est toujours temps de dire les belles choses de la vie, parce qu’il n’est jamais trop tard pour laisser partir les regrets afin qu’à jamais, ils s’éloignent et parce que si les paroles s’envolent, ils ne faut jamais les retenir non plus afin qu’elles puissent atteindre la personne qui saura les entendre où qu’elle se trouve tout comme les notes de piano qui résonnent encore et toujours quelque part même s’il n’est plus personne pour les entendre aujourd’hui mais peut-être demain et s’il est des instants de ta vie qui n’égalent la grâce de tous les matins du monde l’espace d’un fugace instant propre à celui d’un déjeuner de soleil au bord du monde en compagnie d’une personne qui serait jolie à ton regard et à ton âme, souviens-toi que les belles choses de la vie sont toujours là, juste à côté de toi, accessibles à chaque instants.
Ne te souviens pas des paroles que tu as oublié de prononcer, de tes actes manqués mais des mots que tu ne retiendras plus avant qu’il ne soit trop tard parce que, ce que tu n’oses pas aujourd’hui, tu le regretteras demain et que s’il est agréable de se souvenir en relisant des lettres, le souvenir de la voix qui exprime un mot, un rire ne disparaît jamais complètement… Lorsque tu seras dans le train, le métro, ailleurs, demain matin, demain soir ou n’importe où, essaie d’écouter ce morceau musical en prenant le temps d’observer l’univers qui t’entoure et souviens-toi…
Être à sa place quelque part dans l’univers…
C’est vivre tous les matins du monde lors d’un déjeuner de soleil en étant assis au bord du monde avec les jambes au-dessus d’un abysse insondable tout en contemplant l’éternité qui s’étire dans toutes les directions.
C’est se consumer dans une folie que l’on accepte et que l’on assume sans crainte des petits méchants de la quotidienneté, car le regard des autres existera toujours et le prendre en compte, c’est confier son bonheur à des inconnus.
C’est accepter sa nature intrinsèque pour n’être que soi sans vouloir ressembler aux autres qui veulent également ressembler aux autres dans une boucle sans fin au sein de laquelle chacun ne voit que l’arrière-train de son poursuivant.
C’est de n’attendre de l’autre qu’il soit juste lui, juste nature sans vouloir le convertir à ses valeurs, à son mode de vie en lui accordant la liberté d’être différent.
C’est être honnête intellectuellement en ne se fourvoyant pas dans une relation qu’elle qu’en soit la nature si elle est contraire à sa philosophie de vie.
C’est de ne pas se comporter comme un pharisien ou un petit méchant de la quotidienneté.
C’est compliqué tous les jours et parfois plus que d’autres, mais il est des belles choses de la vie qui sont toujours présente au quotidien… La liste complète des définitions se trouve quelque part… Dans toutes les directions…
J’aurai pu t’écrire une lettre inclusive dans un style tout le monde, il est beau, tout le monde, il est gentil, mais l’île aux enfants et Casimir, ce n’est pas la réalité, seulement une vieille émission destinée aux enfants des années 70.
Je suis parfois con (souvent diront certains), sensuel également (parfois), mais jamais les deux en même temps.
On ne partage peut-être pas les mêmes convictions, mais c’est le propre de la nature humaine que d’avoir une philosophie propre à chacun de nous et un modèle de vie qui nous convient.
Ben voui ma pauve Lucette, si c’est pas désolant de lire un truc pareil…
Post-scriptum,
Qui suis-je ?
Là maintenant tout de suite, celui qui te convient,
On ne se rencontrera probablement jamais, sinon peut-être un jour ou pas après avoir changé d’avis plusieurs fois en se demandant plus tard, s’il n’aurait pas été préférable d’échanger un regard et un mot ou une très longue conversation qui aurait pu durer toute la vie, une partie de celle-ci et se créer des souvenirs communs que nous aurions follement aimé.
Pour ma part, je ne vis pas dans le regret de ne pas avoir osé, car je me jette toujours à l’eau sans même savoir si je vais savoir nager jusqu’à l’autre et sans remords, car j’assume mes erreurs, mes conneries et mes choix.
Et lorsque l’autre est dans l’hésitation d’un souhait, l’incertitude d’une rencontre, je veille à disparaitre d’un simple battement d’ailes, identique à un Butterfly Chaos…
Je vis dans un univers d’une rare complexité, mais mes choix sont toujours d’une extrême simplicité et toujours immédiat. Concernant les conséquences de ces choix, tout comme le papillon, je me trouve toujours ailleurs pour en observer les effets.
Cette lettre publique est destinée à chacun individuellement afin de pouvoir opter pour le souhait de la prendre comme un message qui serait adressé personnellement de manière indirecte, mais suffisamment précise pour qu’elle puisse s’adresser à une personne en particulier dont quelques-uns s’interrogeront sur la personne qui en est l’unique destinatrice si tel est le cas et en particulier en ce qu’elle a été rédigée en pleine nuit alors que cette hypothétique destinatrice était probablement en train de dormir sans se douter qu’elle se réveillerait avec ce message publique sauf à ce qu’elle le découvre par hasard quelques jours, semaines, mois ou années plus tard.
Bien à toi,
Cette lettre doit être lue pour la première partie en écoutant cette chanson. À défaut, tu n’auras que la moitié du message.
Lorsque j’étais enfant, il y avait des hommes et des femmes, la guerre Iran-Irak au journal télévisé, les Soviétiques et les Américains, des pulls qui grattaient la peau et des sous-pulls de couleurs bizarres, des shorts et des tricots de corps, des Gitanes maïs et des Gauloises Caporal, des Simca 1000, des Peugeot 404, Kermit et le Muppet Show et on pouvait acheter des bonbons à 10 centimes à la boulangerie. C’était les années 70.
Lorsque j’étais ado, il y avait Boy George et Eurythmics, Prince et Cyndi Lauper, la Reine d’Angleterre et Ronald Reagan, les comics Strange et Rahan, Penthouse et Playboy, les Soviétiques, les Américains, et François Mitterrand, Stéphane Collaro, le Collaro Show, l’école des fans et Champs Élysée, Jacques Martin et Michel Drucker, et j’ai commencé à fumer des Marlboro. C’était les années 80.
Tout ça, c’était avant, c’était la France, c’était le monde. Le monde d’avant. Il n’était pas meilleur qu’aujourd’hui, pas pire non plus, le wokisme n’existait pas, mais il y avait les Ricains et les Soviets, Georges Marchais et Henri Krasucki et aussi des travelots ainsi que des loubards et des skinheads. On avait des clochards et des piliers de comptoir, des lecteurs du Canard enchainé et des lecteurs du Monde, des espions et le Rainbow Warrior. On mangeait à notre faim même quand on était pauvre et parfois, on buvait du Coca-Cola. On avait des copains avec des origines de n’importe quel pays et on s’en foutait. On était punis par nos parents pour nos conneries et on morflait grave. Les profs giflaient les élèves et les parents doublaient parfois la punition. On coupait les lanières en cuir du martinet à la maison qui se vendait sur les marchés et en quincaillerie. Les enfants et les ados obéissaient aux adultes et chacun d’entre nous avait son monde, son univers, un rôle, une tâche, une mission, une obligation, un devoir.
C’était parfois difficile d’être un enfant, les exercices de maths étaient difficiles, la géométrie était très difficile et on pouvait redoubler une classe. On pouvait aussi se retrouver puni au coin en classe à l’école ou en colle au collège.
Aujourd’hui, il y a des transgenres de n’importe quel genre sexuel, des non genrés, des bi-genres et des hommes enceints qui allaitent avec des écolo-néo-féministes combattant le patriarcat occidental blanc des mâles de plus de 50 ans qui ne supportent plus qu’un homme de n’importe quel âge leur adresse la parole ou porte un regard sur elles. Les ados portent des couteaux, des flingues et des kalachs. Deadpool à remplacer Rambo. X à remplacer Twitter. Les fous de Dieu étaient là avant, ils le sont toujours, Internet n’était pas là et maintenant il a remplacé l’annuaire des pages jaunes, celui des pages blanches et les vendeurs d’encyclopédie. Darty était là avant, il est toujours là, les clochards sont devenus des SDF, la caissière, une hôtesse de caisse, le cantonnier, un technicien de surface et les putes, des femmes en camionnettes. La politique était le domaine des gens responsables, maintenant, nous avons Mélenchon et ses antisémites. Les chômeurs ont trouvé des jobs sans emploi pour devenir des chercheurs d’emploi. Les spin doctors d’hier sont devenus des conseillers en communication. La réalité d’avant est devenue trop violente pour les enfants d’hier qui sont aujourd’hui des adultes adolescents, des adulescents. Les sociétés occidentales sont devenues inclusives, l’écriture également, wokistes, obèses, incultes, Épicuriennes, Hédonistes, Carpe Diemistes, alcooliques, droguées, complotistes, égalitaristes, incroyantes, absurdes, suicidaires.
La guerre nucléaire, c’était avant, la guerre numérique, c’est maintenant, la guerre civilisationnelle, c’est demain.
Et après ? Qu’importe, on sera tous trop vieux pour changer quoi que ce soit, trop réacs pour la nouvelle génération, trop inutiles pour avoir un avis qui compte et un jour on sera tellement mort que personne ne se souviendra de nous.
La vie est une farce, un jeu de dupes. La vie est une matinée d’hiver, un après-midi d’été, une soirée de printemps, une nuit d’automne dans le flot insondable de l’histoire de l’humanité qui prendra fin lors de l’implosion de l’univers qui bientôt, terminera son expansion.
Alors que tu viens de terminer la lecture de ces quelques mots, tu t’apprêtes déjà à retrouver tes confortables certitudes, mais qu’importe, car l’essentiel est ailleurs et souvent là où tu oublies quotidiennement que tu pourrais le trouver, le retrouver, le découvrir.
Qu’importe encore une fois que ton choix immédiat soit inconsciemment la conséquence de ce que tu viens de lire, sinon une décision différente de celle que tu allais prendre avant d’arriver jusqu’à ces mots. Ne restes toutefois pas dans l’indécision, car l’éternité étant principalement composée de temps perdu par l’humanité, un non choix ou une hésitation ne ferait que rajouter un peu de temps à cette éternité qui est déjà bien longue et te rendrait ainsi en partie responsable de ce qu’elle ne prendra peut-être jamais fin…
La vie est une farce et une comédie humaine.
Toi qui viens de sourire sincèrement, nerveusement encore une fois depuis que tu as commencé à parcourir cette petite escapade littéraire, ne te souviens pas de ce que je viens d’écrire, mais d’un message que tu as, par le passé, reçu d’une personne chère à ton cœur, à ton regard et à ton âme tout comme j’aime à me souvenir de ces quelques mots de ma tante Jeanne récemment disparue.
S’il est des mots que je te souhaite de ne jamais retenir, des paroles que tu ne devrais jamais omettre de prononcer envers une personne que tu estimes, que tu aimes, que tu admires, ce sont les belles choses de la vie. Qu’importe que la personne à laquelle tu adresses une attention sincère en paroles ne l’entende pas, ne l’écoute pas, la refuse, la moque, la minimise, s’en méfie. Ta seule responsabilité, ton seul devoir envers cette personne est d’être honnête et sincère lorsque tu prononceras ces mots.
Les belles choses de la vie, qu’elles sont-elles ?
Tu le sauras lorsque le moment sera venu pour toi d’aimer une personne tous les jours comme au premier jour en ayant pleinement accepter l’idée que tu pourrais la perdre du jour au lendemain qu’elle qu’en soit la raison.
Ce sont également des instants d’éternité qui sont vécu et appréhendé avec la conscience que l’on est à la bonne place quelque part dans l’univers.
Les belles choses de la vie…
Parce qu’il est toujours temps de dire les belles choses de la vie, parce qu’il n’est jamais trop tard pour laisser partir les regrets afin qu’à jamais, ils s’éloignent et parce que si les paroles s’envolent, ils ne faut jamais les retenir non plus afin qu’elles puissent atteindre la personne qui saura les entendre où qu’elle se trouve tout comme les notes de piano qui résonnent encore et toujours quelque part même s’il n’est plus personne pour les entendre aujourd’hui mais peut-être demain et s’il est des instants de ta vie qui n’égalent la grâce de tous les matins du monde l’espace d’un fugace instant propre à celui d’un déjeuner de soleil au bord du monde en compagnie d’une personne qui serait jolie à ton regard et à ton âme, souviens-toi que les belles choses de la vie sont toujours là, juste à côté de toi, accessibles à chaque instants.
Ne te souviens pas des paroles que tu as oublié de prononcer, de tes actes manqués mais des mots que tu ne retiendras plus avant qu’il ne soit trop tard parce que, ce que tu n’oses pas aujourd’hui, tu le regretteras demain et que s’il est agréable de se souvenir en relisant des lettres, le souvenir de la voix qui exprime un mot, un rire ne disparaît jamais complètement… Lorsque tu seras dans le train, le métro, ailleurs, demain matin, demain soir ou n’importe où, essaie d’écouter ce morceau musical en prenant le temps d’observer l’univers qui t’entoure et souviens-toi…
Être à sa place quelque part dans l’univers…
C’est vivre tous les matins du monde lors d’un déjeuner de soleil en étant assis au bord du monde avec les jambes au-dessus d’un abysse insondable tout en contemplant l’éternité qui s’étire dans toutes les directions.
C’est se consumer dans une folie que l’on accepte et que l’on assume sans crainte des petits méchants de la quotidienneté, car le regard des autres existera toujours et le prendre en compte, c’est confier son bonheur à des inconnus.
C’est accepter sa nature intrinsèque pour n’être que soi sans vouloir ressembler aux autres qui veulent également ressembler aux autres dans une boucle sans fin au sein de laquelle chacun ne voit que l’arrière-train de son poursuivant.
C’est de n’attendre de l’autre qu’il soit juste lui, juste nature sans vouloir le convertir à ses valeurs, à son mode de vie en lui accordant la liberté d’être différent.
C’est être honnête intellectuellement en ne se fourvoyant pas dans une relation qu’elle qu’en soit la nature si elle est contraire à sa philosophie de vie.
C’est de ne pas se comporter comme un pharisien ou un petit méchant de la quotidienneté.
C’est compliqué tous les jours et parfois plus que d’autres, mais il est des belles choses de la vie qui sont toujours présente au quotidien… La liste complète des définitions se trouve quelque part… Dans toutes les directions…
J’aurai pu t’écrire une lettre inclusive dans un style tout le monde, il est beau, tout le monde, il est gentil, mais l’île aux enfants et Casimir, ce n’est pas la réalité, seulement une vieille émission destinée aux enfants des années 70.
Je suis parfois con (souvent diront certains), sensuel également (parfois), mais jamais les deux en même temps.
On ne partage peut-être pas les mêmes convictions, mais c’est le propre de la nature humaine que d’avoir une philosophie propre à chacun de nous et un modèle de vie qui nous convient.
Ben voui ma pauve Lucette, si c’est pas désolant de lire un truc pareil…
Post-scriptum,
Qui suis-je ?
Là maintenant tout de suite, celui qui te convient,
On ne se rencontrera probablement jamais, sinon peut-être un jour ou pas après avoir changé d’avis plusieurs fois en se demandant plus tard, s’il n’aurait pas été préférable d’échanger un regard et un mot ou une très longue conversation qui aurait pu durer toute la vie, une partie de celle-ci et se créer des souvenirs communs que nous aurions follement aimé.
Pour ma part, je ne vis pas dans le regret de ne pas avoir osé, car je me jette toujours à l’eau sans même savoir si je vais savoir nager jusqu’à l’autre et sans remords, car j’assume mes erreurs, mes conneries et mes choix.
Et lorsque l’autre est dans l’hésitation d’un souhait, l’incertitude d’une rencontre, je veille à disparaitre d’un simple battement d’ailes, identique à un Butterfly Chaos…
Je vis dans un univers d’une rare complexité, mais mes choix sont toujours d’une extrême simplicité et toujours immédiat. Concernant les conséquences de ces choix, tout comme le papillon, je me trouve toujours ailleurs pour en observer les effets.
Cette lettre publique est destinée à chacun individuellement afin de pouvoir opter pour le souhait de la prendre comme un message qui serait adressé personnellement de manière indirecte, mais suffisamment précise pour qu’elle puisse s’adresser à une personne en particulier dont quelques-uns s’interrogeront sur la personne qui en est l’unique destinatrice si tel est le cas et en particulier en ce qu’elle a été rédigée en pleine nuit alors que cette hypothétique destinatrice était probablement en train de dormir sans se douter qu’elle se réveillerait avec ce message publique sauf à ce qu’elle le découvre par hasard quelques jours, semaines, mois ou années plus tard.
Bien à toi,
Minerve
Lettre à une Inconnue
Une seconde un peu plus tard
C’était au cours de la nuit du 14 au 15 août 2024.
Je regardais distraitement un film que j’avais déjà vu à plusieurs reprises tout en écrivant un mot, un message, une lettre… Puis est venue une fatigue naissante et j’ai rejoint mon lit… Puis Morphée, « messager du sommeil », est subrepticement parti ailleurs, vers l’Olympe me laissant seul. J’ai terminé cette lettre après l’avoir lue et relue et je te l’ai finalement destiné personnellement, même si notre rencontre n’a pas encore eu lieu et que nous ne nous connaissons pas encore.
J’ai par le passé, tenté de te séduire, de t’inviter, sans doute maladroitement, et je me suis pris des râteaux, et ainsi eu le soulagement de constater que ce n’était pas toi, et que je faisais erreur sur la personne.
Avec cette première lettre, hier soir, qui t’était directement destinée, m’est venu l’idée que je pourrais prendre le temps de t’écrire régulièrement, de prendre de tes nouvelles, de te tenter plus régulièrement, afin que, lorsque je ferai de nouveau un demi-premier pas vers toi, il puisse arriver que le désir soit réciproque.
Je ne t’écrirai pas tous les jours, mais une fois par semaine afin de trouver la bonne inspiration autistique, les mots qui conviennent et le ton adéquat. Et si parfois, je suis maladroit, ce ne sera que la conséquence d’une malaisance scripturale, d’une incapacité temporaire à trouver l’expression juste des pensées qui m’assaillent dans l’instant.
Minerve
Jeudi 15 août 2024
Première fois, premier essai, maladroitement
J’avais envie de commencer cette lettre par « Le commencement, c’est maintenant », mais c’est une formule trop proche du slogan politique de 2012 de la gauche socialo-antisémite de l’ancien président Hollande.
Je reconnais que mon entrée en matière est digne d’un crash aérien parfaitement réussi vantant ainsi la sécurité sans failles d’une compagnie aérienne, sauf lorsque son pilote panique dès le décollage.
Peut-on parler de politique lorsque l’on s’adresse à sa dulcinée, dans une lettre que l’on destine à une personne que l’on souhaite séduire et de surcroît, la première fois ?
Pour ma part, il m’est d’avis que les sujets tabous ne devraient pas être d’actualité.
Maintenant, il est clair que l’on devine que je ne suis pas un gauchiste, un gaucho, un coco et que je suis plutôt situé à droite sur l’échiquier politique. À droite avec de fortes valeurs humanistes, car je suis bénévole dans deux associations humanistes et prétendant à un troisième engagement qui devrait se concrétiser en septembre de cette année.
Bref, passons sur le sujet pour le moment, nous aurons tout le temps du monde pour revenir dessus au fil de nos échanges. De mes lettres, de tes lectures et avec de la chance de tes lettres que tu publieras ici si tu décides de t’approprier ce lieu…
En ce jour, j’ai eu l’impression au réveil d’être en vacances, en week-end et même dimanche car lorsque le jour du seigneur des cieux arrive, je prépare nu nafl ua olocatch afin de respecter al doarnitit et c’est ce que j’ai réalisé ce matin…
Nous sommes jeudi, mais ma notion du temps est parfois incertaine tout comme ma capacité à jardiner proprement. Un maladroit dans la gestion du temps, du jardinage, un blessé qui évite parfois très régulièrement les urgences à l’hôpital lors des séances de bricolage et un oublieux que le détecteur de fumée va retentir encore une fois parce que je laisse cramer des trucs alimentaires sur ma plaque de cuisson.
Tu étais présente lorsque je me suis couché hier soir, pour finalement me relever et mettre en ligne un premier message qui t’était destiné, puis lorsque je me suis endormi. Au réveil, toujours présente, n’en doute pas, car j’avais pour projet de t’écrire longuement (j’écris lentement). C’est exactement ce que je suis en train de faire là maintenant tout de suite. Sur la place des Arts assis sur un banc en planches de bois d’arbre proprement découpées et parsemées de caca séchés de pigeons. À ma droite, un peu plus loin sur un autre banc de bois du même acabit, un trio de vieux, avec un renouvellement régulier lorsque l’un d’eux ne supporte plus ses congénères ou la chaleur et se lève pour se rendre ailleurs. J’entends leur brouhaha sans pouvoir distinguer leurs sujets de conversation, mais s’il est une certitude, c’est que nous ne serons jamais trop vieux pour nous effrayer mutuellement lorsque nous nous retrouverons nu l’un en face de l’autre au matin ou à n’importe quelle heure de la journée. L’obscurité de la nuit est toujours moins traumatisante.
Je n’ai pas prévu d’être vieux et en couple, ni même vieux et célibataire. En fait, je n’ai tout simplement pas prévu de devenir vieux. En même temps, je n’ai jamais prévu et souhaité être con, mais on est tous le con de quelqu’un et donc moi aussi. J’essaierai de ne pas le devenir pour toi, mais sans faire semblant d’être parfait à tous égards, parce qu’il est primordial dans une relation amoureuse d’être vrai et sincère plutôt que d’essayer d’être une pâle copie ou une façade de n’importe qui d’autre.
Lorsqu’un auteur termine une lettre, la satisfaction est rarement au rendez-vous. En particulier, lorsque les sujets que l’on souhaitait aborder ne l’ont pas été, tandis que l’on s’est laissé dériver ailleurs. C’est le cas ici…
Je pourrais recommencer, corriger et te faire croire que je suis un auteur de talent, mais la réalité est plus prosaïque. Parfois j’écris de la merde et même bien plus souvent que je ne le souhaiterais.
Je ferai mieux la prochaine fois… Faire pire, n’est pas envisageable, même si c’est toujours possible.
Voui, même lorsqu’il s’agit de scripter, je suis parfaitement maladroit et complètement imparfait. Avec toutefois un risque de blessure physique moins important que lors de mes séances de bricolage.
Si tu as esquissé un sourire, cela me convient. Même s’il est discret… Dans le cas contraire, oublie que je n’ai aucune chance et accorde-moi une autre chance… Et encore, et encore… La première fois, c’est toujours un essai ou un truc improbable dont chacun se dit que c’était difficile de faire plus pire, mais dont on rit quelques année plus tard lorsque l’on se souvient…
Je reconnais que mon entrée en matière est digne d’un crash aérien parfaitement réussi vantant ainsi la sécurité sans failles d’une compagnie aérienne, sauf lorsque son pilote panique dès le décollage.
Peut-on parler de politique lorsque l’on s’adresse à sa dulcinée, dans une lettre que l’on destine à une personne que l’on souhaite séduire et de surcroît, la première fois ?
Pour ma part, il m’est d’avis que les sujets tabous ne devraient pas être d’actualité.
Maintenant, il est clair que l’on devine que je ne suis pas un gauchiste, un gaucho, un coco et que je suis plutôt situé à droite sur l’échiquier politique. À droite avec de fortes valeurs humanistes, car je suis bénévole dans deux associations humanistes et prétendant à un troisième engagement qui devrait se concrétiser en septembre de cette année.
Bref, passons sur le sujet pour le moment, nous aurons tout le temps du monde pour revenir dessus au fil de nos échanges. De mes lettres, de tes lectures et avec de la chance de tes lettres que tu publieras ici si tu décides de t’approprier ce lieu…
En ce jour, j’ai eu l’impression au réveil d’être en vacances, en week-end et même dimanche car lorsque le jour du seigneur des cieux arrive, je prépare nu nafl ua olocatch afin de respecter al doarnitit et c’est ce que j’ai réalisé ce matin…
Nous sommes jeudi, mais ma notion du temps est parfois incertaine tout comme ma capacité à jardiner proprement. Un maladroit dans la gestion du temps, du jardinage, un blessé qui évite parfois très régulièrement les urgences à l’hôpital lors des séances de bricolage et un oublieux que le détecteur de fumée va retentir encore une fois parce que je laisse cramer des trucs alimentaires sur ma plaque de cuisson.
Tu étais présente lorsque je me suis couché hier soir, pour finalement me relever et mettre en ligne un premier message qui t’était destiné, puis lorsque je me suis endormi. Au réveil, toujours présente, n’en doute pas, car j’avais pour projet de t’écrire longuement (j’écris lentement). C’est exactement ce que je suis en train de faire là maintenant tout de suite. Sur la place des Arts assis sur un banc en planches de bois d’arbre proprement découpées et parsemées de caca séchés de pigeons. À ma droite, un peu plus loin sur un autre banc de bois du même acabit, un trio de vieux, avec un renouvellement régulier lorsque l’un d’eux ne supporte plus ses congénères ou la chaleur et se lève pour se rendre ailleurs. J’entends leur brouhaha sans pouvoir distinguer leurs sujets de conversation, mais s’il est une certitude, c’est que nous ne serons jamais trop vieux pour nous effrayer mutuellement lorsque nous nous retrouverons nu l’un en face de l’autre au matin ou à n’importe quelle heure de la journée. L’obscurité de la nuit est toujours moins traumatisante.
Je n’ai pas prévu d’être vieux et en couple, ni même vieux et célibataire. En fait, je n’ai tout simplement pas prévu de devenir vieux. En même temps, je n’ai jamais prévu et souhaité être con, mais on est tous le con de quelqu’un et donc moi aussi. J’essaierai de ne pas le devenir pour toi, mais sans faire semblant d’être parfait à tous égards, parce qu’il est primordial dans une relation amoureuse d’être vrai et sincère plutôt que d’essayer d’être une pâle copie ou une façade de n’importe qui d’autre.
Lorsqu’un auteur termine une lettre, la satisfaction est rarement au rendez-vous. En particulier, lorsque les sujets que l’on souhaitait aborder ne l’ont pas été, tandis que l’on s’est laissé dériver ailleurs. C’est le cas ici…
Je pourrais recommencer, corriger et te faire croire que je suis un auteur de talent, mais la réalité est plus prosaïque. Parfois j’écris de la merde et même bien plus souvent que je ne le souhaiterais.
Je ferai mieux la prochaine fois… Faire pire, n’est pas envisageable, même si c’est toujours possible.
Voui, même lorsqu’il s’agit de scripter, je suis parfaitement maladroit et complètement imparfait. Avec toutefois un risque de blessure physique moins important que lors de mes séances de bricolage.
Si tu as esquissé un sourire, cela me convient. Même s’il est discret… Dans le cas contraire, oublie que je n’ai aucune chance et accorde-moi une autre chance… Et encore, et encore… La première fois, c’est toujours un essai ou un truc improbable dont chacun se dit que c’était difficile de faire plus pire, mais dont on rit quelques année plus tard lorsque l’on se souvient…
Dernière édition par Atypikal le Dim 12 Jan 2025 - 8:27, édité 1 fois
Minerve
Dimanche 18 août 2024
Les p’tits riens et les pas grands choses
Lorsque j’ai commencé ce journal, j’étais présent de manière aléatoirement erratique, puis je suis venu plus régulièrement jusqu’à des publications quotidiennes. Je les enrichissais avec de l’actualité, de la musique en complément du Word of the day et cela alors me prenait un temps de dingue, aussi, j’ai réduit le temps passé devant mon ordinateur, en résumant mes journées sur mon bloc-notes smartphonien durant toute la semaine pour des publications hebdomadaires.
En ce qui nous concerne toi et moi, j’ai envie de prendre le temps, pour cette fin de semaine de récupérer quelques anecdotes qui vont la parsemer et qui ne seront destinées qu’à toi avec quelques photos des jours à venir, mais j’ai un travail de dingue à effectuer sur l’ergonomie de ce journal, aussi, il n’est pas certain que je m’y colle. Des souvenirs différents juste pour toi et juste pour moi, peut-être dimanche, sinon la semaine prochaine…
Il est également prévu de transformer tout cela en une lettre plus personnelle que mon journal hebdomadaire et de faire en sorte chaque d’être au plus juste de ce que je souhaite t’exprimer.
J’ai aussi été partagé avant de commencer, de t’écrire un peu de ce que je suis, mais ma présentation est tellement complète que cela ne serait que redondance, aussi, on se retrouve en bas de ce message… ou plus tard, sinon ailleurs. Sur la place des Arts, au Starbucks de la rue Victor Hugo, dans le TER du martin matin de 6H40 au départ de Villefranche-sur-Saône, ou n’importe où car j’y suis également très souvent pour faire n’importe quoi.
En cette fin d’après-midi du 15 août, après m’être liquéfier par l’excessive chaleur qui accable la région, j’ai longuement imaginé le style et la teneur des lettres que je pourrais t’adresser.
Il est toujours délicat d’entretenir une correspondance. Également lorsqu’elle débute par des conversations sans réponses dans les premiers temps de par la méconnaissance de la personne qui prendra le temps de les parcourir, si tant est qu’elle les découvrira par elle-même. Ainsi, en ce jour, de toi, je ne connais pas encore ton prénom, ton âge, la couleur de tes cheveux et de tes yeux, ni le timbre de ta voix et pas davantage ton rire… De ton style vestimentaire pas davantage et pas plus que tes goûts littéraires ou musicaux. Ainsi, tu restes, non pas une énigme, mais une simple silhouette. Longiligne et discrète parsemée d’ombres et des souhaits dont je te revêts au gré de mes désirs innombrables.
J’ai par nature un style littéraire, si je puis le nommer ainsi, quelque peu incisif, mordant et par même misanthropique bien que je sois également un humaniste. Un humaniste misanthrope autiste. Voilà qui me définit bien en peu de mots.
Pour toi, pour nous, je te propose de convenir d’un style scriptural qui m’est tout aussi naturel que celui décrit plus haut, mais opposé en raison que je suis également un idéaliste invétéré et que je suis intimement persuadé que ce sont toujours les p’tits riens et les pas grands choses qui font la différence. Une lettre, un message, un mot que l’on destine à une personne importante à notre regard, à notre cœur et à notre âme se devrait toujours d’être scripturalisé de belle manière.
Non pour embellir ou envelopper une intention plus ou moins sincère, mais parce qu’il m’a toujours paru d’une grande importance de prendre soin de l’autre tout autant que l’on souhaiterait que cette réciprocité soit naturelle, bienveillante et présente. Par écrit, par le ton de la voix, son volume sonore, le choix des mots, la gestuelle, l’attention, la prévenance, les intentions et par-dessus-tout, avec ces p’tits riens et ces pas grands choses qui font la différence. Qui feront toujours la différence.
Est-il possible, envisageable, pertinent de veiller à tout cela dans une relation que l’on souhaiterait au plus juste de l’amour que l’on porte à une autre personne sans s’épuiser ?
C’est en effet possible et cela devrait par nature être une règle de bon sens dans une relation saine et équilibrée à condition toutefois que chacun veille à toujours souhaiter le meilleur pour l’autre, pour soi-même et pour le couple. Peu à peu, s’instaure une relation d’absolue confiance, de sérénité, de repos et de paix.
La réalité de ce que j’ai pu constater dans mes relations précédentes et mes observations est que cette réciprocité est rarement présente, jamais complète et c’est de cette cause que je préfère aujourd’hui mon célibat plutôt que de vivre de nouveau une relation amoureuse boiteuse avec une personne qui ne partage pas cette vision.
Je dois également reconnaitre que l’art remplace avantageusement les relations humaines et mon appartement que j’ai transformé au-delà du déraisonnable me le rappelle quotidiennement. (Je prévois d’ailleurs d’effectuer un nouvel inventaire à la fin de l’année). Cela ne signifie pas pour autant que je ne souhaite pas ou plus de relation amoureuse, mais autant la souhaiter au-delà de la perfection avec une personne que l’on trouverait tout aussi imparfaitement parfaite en raison que les précédentes ont toujours été passionnante à vivre et m’ont rendu de plus en plus exigent à mesure que j’atteignais de nouveaux paliers.
Quel défi n’est-ce pas ? Pour moi aussi, c’en est un à relever. Pas uniquement pour te trouver, te reconnaitre et te rencontrer, mais parce que je veille également chaque jour à devenir meilleur que la veille. Y parviens-je ? Je fais parfois des sauts de puce, il m’arrive de reculer, d’être en échec et de faire du sur-place, mais renoncer n’est pas dans ma nature et bien qu’une vie d’Homme, soit insignifiante à l’échelle de l’univers, un renoncement me serait insupportable, alors j’essaie encore. Tous les jours. J’apprends, je doute, je bouscule mes certitudes, je reviens en arrière et je prends d’autres chemins.
Et si je les mettais ces photos dont je te parle au début de ce message, car si je poursuis sur ma lancée, je vais devenir inarrêtable et je ne vais jamais rejoindre mon lit… (Il est en cet instant 22H40)
Je viens de jeter un œil dans mon smartphone… Pas de photos à partager et récupérer celles des semaines précédentes n’est pas envisageable, mais je veillerai à l’avenir à te faire parvenir des souvenirs photographiques de ce qui retiens mon attention pour la semaine prochaine.
Post-scriptum,
J’ai écrit cette lettre sur plusieurs jours, aussi, il peut arriver que je puisse m’exprimer au passé, au présent et au futur…
En résumé, si c’est un peu le foutoir à lire, dans ma tête, elle se trouve décomposée en tellement de morceaux que j’ai dû en choisir et en abandonner d’autres tout comme j’ai volontairement évité la photo de mon nafl ua olocatch que je réalise tous les manches afin de respecter al doarnitit en raison qu’il s’est cassé et que de la brisure de nafl, c’est comme manger des œufs brouillés. C’est pas génial. Même pas en photo…
Avant de filer…
Une chanson qui passe sur ma playlist en cet instant.
En ce qui nous concerne toi et moi, j’ai envie de prendre le temps, pour cette fin de semaine de récupérer quelques anecdotes qui vont la parsemer et qui ne seront destinées qu’à toi avec quelques photos des jours à venir, mais j’ai un travail de dingue à effectuer sur l’ergonomie de ce journal, aussi, il n’est pas certain que je m’y colle. Des souvenirs différents juste pour toi et juste pour moi, peut-être dimanche, sinon la semaine prochaine…
Il est également prévu de transformer tout cela en une lettre plus personnelle que mon journal hebdomadaire et de faire en sorte chaque d’être au plus juste de ce que je souhaite t’exprimer.
J’ai aussi été partagé avant de commencer, de t’écrire un peu de ce que je suis, mais ma présentation est tellement complète que cela ne serait que redondance, aussi, on se retrouve en bas de ce message… ou plus tard, sinon ailleurs. Sur la place des Arts, au Starbucks de la rue Victor Hugo, dans le TER du martin matin de 6H40 au départ de Villefranche-sur-Saône, ou n’importe où car j’y suis également très souvent pour faire n’importe quoi.
En cette fin d’après-midi du 15 août, après m’être liquéfier par l’excessive chaleur qui accable la région, j’ai longuement imaginé le style et la teneur des lettres que je pourrais t’adresser.
Il est toujours délicat d’entretenir une correspondance. Également lorsqu’elle débute par des conversations sans réponses dans les premiers temps de par la méconnaissance de la personne qui prendra le temps de les parcourir, si tant est qu’elle les découvrira par elle-même. Ainsi, en ce jour, de toi, je ne connais pas encore ton prénom, ton âge, la couleur de tes cheveux et de tes yeux, ni le timbre de ta voix et pas davantage ton rire… De ton style vestimentaire pas davantage et pas plus que tes goûts littéraires ou musicaux. Ainsi, tu restes, non pas une énigme, mais une simple silhouette. Longiligne et discrète parsemée d’ombres et des souhaits dont je te revêts au gré de mes désirs innombrables.
J’ai par nature un style littéraire, si je puis le nommer ainsi, quelque peu incisif, mordant et par même misanthropique bien que je sois également un humaniste. Un humaniste misanthrope autiste. Voilà qui me définit bien en peu de mots.
Pour toi, pour nous, je te propose de convenir d’un style scriptural qui m’est tout aussi naturel que celui décrit plus haut, mais opposé en raison que je suis également un idéaliste invétéré et que je suis intimement persuadé que ce sont toujours les p’tits riens et les pas grands choses qui font la différence. Une lettre, un message, un mot que l’on destine à une personne importante à notre regard, à notre cœur et à notre âme se devrait toujours d’être scripturalisé de belle manière.
Non pour embellir ou envelopper une intention plus ou moins sincère, mais parce qu’il m’a toujours paru d’une grande importance de prendre soin de l’autre tout autant que l’on souhaiterait que cette réciprocité soit naturelle, bienveillante et présente. Par écrit, par le ton de la voix, son volume sonore, le choix des mots, la gestuelle, l’attention, la prévenance, les intentions et par-dessus-tout, avec ces p’tits riens et ces pas grands choses qui font la différence. Qui feront toujours la différence.
Est-il possible, envisageable, pertinent de veiller à tout cela dans une relation que l’on souhaiterait au plus juste de l’amour que l’on porte à une autre personne sans s’épuiser ?
C’est en effet possible et cela devrait par nature être une règle de bon sens dans une relation saine et équilibrée à condition toutefois que chacun veille à toujours souhaiter le meilleur pour l’autre, pour soi-même et pour le couple. Peu à peu, s’instaure une relation d’absolue confiance, de sérénité, de repos et de paix.
La réalité de ce que j’ai pu constater dans mes relations précédentes et mes observations est que cette réciprocité est rarement présente, jamais complète et c’est de cette cause que je préfère aujourd’hui mon célibat plutôt que de vivre de nouveau une relation amoureuse boiteuse avec une personne qui ne partage pas cette vision.
Je dois également reconnaitre que l’art remplace avantageusement les relations humaines et mon appartement que j’ai transformé au-delà du déraisonnable me le rappelle quotidiennement. (Je prévois d’ailleurs d’effectuer un nouvel inventaire à la fin de l’année). Cela ne signifie pas pour autant que je ne souhaite pas ou plus de relation amoureuse, mais autant la souhaiter au-delà de la perfection avec une personne que l’on trouverait tout aussi imparfaitement parfaite en raison que les précédentes ont toujours été passionnante à vivre et m’ont rendu de plus en plus exigent à mesure que j’atteignais de nouveaux paliers.
Quel défi n’est-ce pas ? Pour moi aussi, c’en est un à relever. Pas uniquement pour te trouver, te reconnaitre et te rencontrer, mais parce que je veille également chaque jour à devenir meilleur que la veille. Y parviens-je ? Je fais parfois des sauts de puce, il m’arrive de reculer, d’être en échec et de faire du sur-place, mais renoncer n’est pas dans ma nature et bien qu’une vie d’Homme, soit insignifiante à l’échelle de l’univers, un renoncement me serait insupportable, alors j’essaie encore. Tous les jours. J’apprends, je doute, je bouscule mes certitudes, je reviens en arrière et je prends d’autres chemins.
Et si je les mettais ces photos dont je te parle au début de ce message, car si je poursuis sur ma lancée, je vais devenir inarrêtable et je ne vais jamais rejoindre mon lit… (Il est en cet instant 22H40)
Je viens de jeter un œil dans mon smartphone… Pas de photos à partager et récupérer celles des semaines précédentes n’est pas envisageable, mais je veillerai à l’avenir à te faire parvenir des souvenirs photographiques de ce qui retiens mon attention pour la semaine prochaine.
Post-scriptum,
J’ai écrit cette lettre sur plusieurs jours, aussi, il peut arriver que je puisse m’exprimer au passé, au présent et au futur…
En résumé, si c’est un peu le foutoir à lire, dans ma tête, elle se trouve décomposée en tellement de morceaux que j’ai dû en choisir et en abandonner d’autres tout comme j’ai volontairement évité la photo de mon nafl ua olocatch que je réalise tous les manches afin de respecter al doarnitit en raison qu’il s’est cassé et que de la brisure de nafl, c’est comme manger des œufs brouillés. C’est pas génial. Même pas en photo…
Avant de filer…
Une chanson qui passe sur ma playlist en cet instant.
Dernière édition par Atypikal le Dim 12 Jan 2025 - 8:27, édité 1 fois
Minerve
Dimanche 25 août 2024
Redécouverte du Musée Paul Dini de Villefranche-sur-Saône
J’avais prévu de t’écrire un peu tous les jours, tout au long de cette semaine, mais je me suis laissé entraîner dans l’optimisation d’Atypikal Life pour rendre la plateforme plus légère et plus accessible. Un travail de longue haleine, mais qui devrait à terme être un facteur de facilitation pour notre rencontre en raison que cela me permet d’être plus visible sur la toile Internet. On n’imagine pas tous les paramètres qu’il faut prendre en compte si l’on souhaite que le moteur de recherche Gougueul ne nous snobe pas.
Ce travail dans l’arrière-boutique ne pourra donc que nous être plus favorable.
Cette semaine a également été le début d’un retour progressif des vacances pour bon nombre de « gens » et cela commence à se faire sentir dans le train matinal.
Seule consolation, le salon Starbuckien de la rue Victor Hugo dont je suis le premier client du mardi n’accueille jamais foule à l’ouverture. Donc, si l’envie te prenait de venir traîner tes guêtres dans ce lieu, c’est l’endroit idéal pour un premier rendez-vous. Une première rencontre qui n’excéderait pas 20 minutes en raison que c’est le temps maximum que je peux passer sur place avant de rejoindre mon bureau sans retard, mais amplement suffisante pour une première fois avec une deadline annoncée et avoir une première impression mutuelle sur le souhait d’un second rendez-vous.
Ce souhait de premier rendez-vous, de rencontre ne s’adresse évidemment pas à n’importe quelle personne de sexe féminin, mais uniquement à toi et c’est après avoir lu MINERVE que tu sauras qu’il s’agit de toi. Sinon après avoir échangé quelques messages, mais dans le cas où tu hésites à te reconnaître en la description et que tu ne sais pas comment entrer en contact, il suffit de me laisser un message ou deux sur l’un des réseaux sociaux où je suis présent.
Il aurait d’ailleurs pu avoir lieu au musée Paul Dini de Villefranche-sur-Saône, dont j’ai de nouveau parcouru les allées hier après-midi. Ma précédente visite datait du mois de janvier et plus de temps s’était écoulé que je ne le pensais. Un endroit agréable et peu fréquenté par les hordes de touristes à bob et à claquettes avec ou sans chaussettes blanches ou colorées.
J’étais en train de terminer ma séance de lecture place des arts au milieu de l’après-midi lorsque je me suis interrogé sur ce qui allait composer le reste de la journée et de ce que je pourrais mettre en œuvre pour faciliter notre rencontre, je me suis souvenu qu’une nouvelle expo était en cours.
La visite était agréable, mais tu n’étais pas présente ce jour, aussi je t’ai rapporté quelques souvenirs photographiques.
Pour cette journée de dimanche, le nafl ua olocatch afin de respecter al doarnitit est en cours de digestion à l’instant où je poste cette lettre.
Je l’ai gloutonné seul encore cette fois-ci, mais peut-être que le prochain…
Post-scriptum,
Au cas où tu aurais l’idée de me rejoindre mardi à ma table Starbuckienne habituelle de la rue Victor Hugo à Lyon, ne m’attends pas, car j’ai pris ma journée pour une mission bénévole.
Je serai présent sur place à l’heure habituelle, mais demain… Exceptionnellement un lundi…
Ce travail dans l’arrière-boutique ne pourra donc que nous être plus favorable.
Cette semaine a également été le début d’un retour progressif des vacances pour bon nombre de « gens » et cela commence à se faire sentir dans le train matinal.
Seule consolation, le salon Starbuckien de la rue Victor Hugo dont je suis le premier client du mardi n’accueille jamais foule à l’ouverture. Donc, si l’envie te prenait de venir traîner tes guêtres dans ce lieu, c’est l’endroit idéal pour un premier rendez-vous. Une première rencontre qui n’excéderait pas 20 minutes en raison que c’est le temps maximum que je peux passer sur place avant de rejoindre mon bureau sans retard, mais amplement suffisante pour une première fois avec une deadline annoncée et avoir une première impression mutuelle sur le souhait d’un second rendez-vous.
Ce souhait de premier rendez-vous, de rencontre ne s’adresse évidemment pas à n’importe quelle personne de sexe féminin, mais uniquement à toi et c’est après avoir lu MINERVE que tu sauras qu’il s’agit de toi. Sinon après avoir échangé quelques messages, mais dans le cas où tu hésites à te reconnaître en la description et que tu ne sais pas comment entrer en contact, il suffit de me laisser un message ou deux sur l’un des réseaux sociaux où je suis présent.
Il aurait d’ailleurs pu avoir lieu au musée Paul Dini de Villefranche-sur-Saône, dont j’ai de nouveau parcouru les allées hier après-midi. Ma précédente visite datait du mois de janvier et plus de temps s’était écoulé que je ne le pensais. Un endroit agréable et peu fréquenté par les hordes de touristes à bob et à claquettes avec ou sans chaussettes blanches ou colorées.
J’étais en train de terminer ma séance de lecture place des arts au milieu de l’après-midi lorsque je me suis interrogé sur ce qui allait composer le reste de la journée et de ce que je pourrais mettre en œuvre pour faciliter notre rencontre, je me suis souvenu qu’une nouvelle expo était en cours.
La visite était agréable, mais tu n’étais pas présente ce jour, aussi je t’ai rapporté quelques souvenirs photographiques.
Pour cette journée de dimanche, le nafl ua olocatch afin de respecter al doarnitit est en cours de digestion à l’instant où je poste cette lettre.
Je l’ai gloutonné seul encore cette fois-ci, mais peut-être que le prochain…
Post-scriptum,
Au cas où tu aurais l’idée de me rejoindre mardi à ma table Starbuckienne habituelle de la rue Victor Hugo à Lyon, ne m’attends pas, car j’ai pris ma journée pour une mission bénévole.
Je serai présent sur place à l’heure habituelle, mais demain… Exceptionnellement un lundi…
À tout bientôt,
Nicolas
Dernière édition par Atypikal le Dim 12 Jan 2025 - 8:31, édité 2 fois
Minerve
Dimanche 1er septembre 2024
Melancholia : la quête de l’art, des souvenirs et d’une présence attendue
Une longue semaine vient de s’écouler. Comme de coutume, j’ai espéré te croiser chez Starbucks en ce lundi, mais il n’en fut pas ainsi. Pas davantage dans le train, en gare et dans la rue et pas même sur la place des Arts ou en terrasse à la brasserie attenante, ni ailleurs. J’ai également eu la chance folle de ne pas avoir rencontré une autre personne et dont j’aurais pu la confondre avec toi. Comme quoi, à quelque chose, malheur est bon. Ainsi, cela ne peut que nous être positif pour plus tard, à condition toutefois que plus tard n’arrive pas trop tard.
En ce mardi, j’ai repris mon rôle de bénévole dans l’association au sein de laquelle, je suis engagé depuis presque deux ans. Non que je fusse occupé ailleurs, mais la fermeture estivale est terminée et ce jour signait la réouverture au public. Comme de coutume, depuis le mois d’octobre, j’ai occupé une partie de ma journée de jeudi au sein d’une Fondation en tant que bénévole (encore). Deux engagements à ce jour et un troisième à venir au cours du mois de septembre dans une autre structure.
Tandis qu’il en est qui ont pour adage : « le gras, c’est la vie », me concernant, le bénévolat, c’est la vie. J’ai d’ailleurs réduit mon temps de travail pour être à temps partiel et consacré une journée et demie à des engagements humanistes. Bientôt deux journées pleines par semaine.
Ayant les moyens financiers pour me le permettre, il serait indécent de ne pas contribuer à rendre le monde meilleur, même si ma misanthropie et mon autisme m’accompagnent au quotidien.
En ce qui te concerne, que tu sois dans un engagement bénévole ou pas ne m’est pas important, l’essentiel étant propre à chacun, et étant plus intéressé par ton cerveau d’autiste et ton esprit critique à condition toutefois que tu ne sois pas HPE ou doté d’une particularité en vogue sur les réseaux sociaux de style « atypiques en tout genre ».
Pour l’atypicité, mon appartement remplit cette condition au-delà de ce que l’on peut raisonnablement imaginer, et il le devient davantage pratiquement chaque semaine. Un lieu où l’art est souverain et omniprésent où que le regard porte.
Si l’art ne t’est pas familier en dehors des musées et des expositions, pour ma part, c’est un mode de vie à part entière. Les antiquités également…
La démesure infinie cérébrale, artistique et mobilière est à mon appartement ce que le Big Bang est à la renaissance de notre univers.
Feu ma tante Jeanne n’aurait pu imaginer que je serais un jour son égal et que j’en viendrai même à la dépasser dans l’accumulation d’œuvres d’art, et d’antiquités de toutes sortes.
Cela relèvera bientôt plus d’un antre regorgeant d’infinis trésors plus que d’un simple appartement et les rares personnes qui l’ont pénétré ne peuvent que s’accorder sur l’effet qu’il provoque…
Concernant cette semaine qui est maintenant presque derrière nous, je m’en vais te raconter un souvenir qui date de quelques heures à peine, mais ô combien précieux.
En la veille de ce dimanche, en fin d’après-midi, j’ai ressenti le besoin de m’évader un peu après une longue et harassante journée, aussi, suis-je allé prendre l’air sur la place des Arts, mais exceptionnellement sans ouvrages de lecture. Quelle surprise fut-ce de me retrouver plongé dans une bulle temporelle de celle que l’on imagine souvent sans jamais vraiment la vivre, sinon au travers d’un écran de cinéma dans une salle obscure. Quelques passants étaient assis sur des bancs, tandis qu’un couple savourait une glace, perdu dans un moment qui n’appartenait qu’à eux, comme si le monde n’existait pas. La terrasse de la brasserie du théâtre accueillait des brassées de clients, profitant d’un concert de Radiocajuina. Quelques enfants jouaient ici et là, des jeunes, des vieux, des familles présents sur les bancs et ailleurs… Un kiosque à boissons à proximité d’un manège, accueillait également quelques clients…
C’était un samedi en fin d’après-midi, comme ceux que l’on aimerait vivre fréquemment, peu importe le lieu où l’on se trouve.
Cette grande place des Arts, nichée entre le théâtre et l’hôtel de la sous-préfecture qui s’étend sur environ 50 mètres de longueur construit au XIXe siècle est ornée d’un kiosque à musique, de multiples fontaines, de massifs de verdure, de platanes et de bancs à n’en plus finir. Le printemps est l’occasion pour le kiosque à musique d’accueillir des concerts gratuits, et l’hiver, cette place se transforme afin d’accueillir une patinoire qui ajoute une touche festive à la rigueur de l’hiver.
Entre habitants d’un quartier privilégié situé au cœur du centre-ville, nous nous saluons parfois d’un bonjour, bonsoir, avec un sourire discret, peu importe la différence d’âge. Ici, en France, dans une ville à taille humaine, non loin de la rue Nationale et à portée de vue de la mairie, la vie est douce et paisible.
Lorsque je suis rentré chez moi, ce rêve éveillé s’est poursuivi, car l’art est omniprésent dans chaque recoin de mon appartement, où que se pose le regard. J’ai choisi ma vie, et depuis quelques années, je la consacre entièrement à la collection d’œuvres d’art, aux antiquités, au bénévolat, à la lecture… Et tout cela dans un cadre de vie privilégié. La vie est composée de choix et de renoncement. J’ai renoncé à choisir afin de ne renoncer à rien. Un emploi à temps partiel me permet de consacrer du temps à des engagements humanistes dans plusieurs associations. Mon lieu de vie est un appartement unique, rempli de tout ce qu’il faut pour être aussi heureux que dans une galerie d’art ou un musée.
Que me manque-t-il ? Idéalement, ta présence… Mais je ne vis pas dans l’urgence de te voir embarquer sur l’océan de la vie à mes côtés. Tout sera fin prêt pour notre appareillage lorsque tu seras prête. En attendant, ton absence m’indique que j’ai encore du chemin à parcourir, ici et ailleurs, sinon là, pour préparer ce voyage hors du commun et du temps…
En ce mardi, j’ai repris mon rôle de bénévole dans l’association au sein de laquelle, je suis engagé depuis presque deux ans. Non que je fusse occupé ailleurs, mais la fermeture estivale est terminée et ce jour signait la réouverture au public. Comme de coutume, depuis le mois d’octobre, j’ai occupé une partie de ma journée de jeudi au sein d’une Fondation en tant que bénévole (encore). Deux engagements à ce jour et un troisième à venir au cours du mois de septembre dans une autre structure.
Tandis qu’il en est qui ont pour adage : « le gras, c’est la vie », me concernant, le bénévolat, c’est la vie. J’ai d’ailleurs réduit mon temps de travail pour être à temps partiel et consacré une journée et demie à des engagements humanistes. Bientôt deux journées pleines par semaine.
Ayant les moyens financiers pour me le permettre, il serait indécent de ne pas contribuer à rendre le monde meilleur, même si ma misanthropie et mon autisme m’accompagnent au quotidien.
En ce qui te concerne, que tu sois dans un engagement bénévole ou pas ne m’est pas important, l’essentiel étant propre à chacun, et étant plus intéressé par ton cerveau d’autiste et ton esprit critique à condition toutefois que tu ne sois pas HPE ou doté d’une particularité en vogue sur les réseaux sociaux de style « atypiques en tout genre ».
Pour l’atypicité, mon appartement remplit cette condition au-delà de ce que l’on peut raisonnablement imaginer, et il le devient davantage pratiquement chaque semaine. Un lieu où l’art est souverain et omniprésent où que le regard porte.
Si l’art ne t’est pas familier en dehors des musées et des expositions, pour ma part, c’est un mode de vie à part entière. Les antiquités également…
La démesure infinie cérébrale, artistique et mobilière est à mon appartement ce que le Big Bang est à la renaissance de notre univers.
Feu ma tante Jeanne n’aurait pu imaginer que je serais un jour son égal et que j’en viendrai même à la dépasser dans l’accumulation d’œuvres d’art, et d’antiquités de toutes sortes.
Cela relèvera bientôt plus d’un antre regorgeant d’infinis trésors plus que d’un simple appartement et les rares personnes qui l’ont pénétré ne peuvent que s’accorder sur l’effet qu’il provoque…
Concernant cette semaine qui est maintenant presque derrière nous, je m’en vais te raconter un souvenir qui date de quelques heures à peine, mais ô combien précieux.
En la veille de ce dimanche, en fin d’après-midi, j’ai ressenti le besoin de m’évader un peu après une longue et harassante journée, aussi, suis-je allé prendre l’air sur la place des Arts, mais exceptionnellement sans ouvrages de lecture. Quelle surprise fut-ce de me retrouver plongé dans une bulle temporelle de celle que l’on imagine souvent sans jamais vraiment la vivre, sinon au travers d’un écran de cinéma dans une salle obscure. Quelques passants étaient assis sur des bancs, tandis qu’un couple savourait une glace, perdu dans un moment qui n’appartenait qu’à eux, comme si le monde n’existait pas. La terrasse de la brasserie du théâtre accueillait des brassées de clients, profitant d’un concert de Radiocajuina. Quelques enfants jouaient ici et là, des jeunes, des vieux, des familles présents sur les bancs et ailleurs… Un kiosque à boissons à proximité d’un manège, accueillait également quelques clients…
C’était un samedi en fin d’après-midi, comme ceux que l’on aimerait vivre fréquemment, peu importe le lieu où l’on se trouve.
Cette grande place des Arts, nichée entre le théâtre et l’hôtel de la sous-préfecture qui s’étend sur environ 50 mètres de longueur construit au XIXe siècle est ornée d’un kiosque à musique, de multiples fontaines, de massifs de verdure, de platanes et de bancs à n’en plus finir. Le printemps est l’occasion pour le kiosque à musique d’accueillir des concerts gratuits, et l’hiver, cette place se transforme afin d’accueillir une patinoire qui ajoute une touche festive à la rigueur de l’hiver.
Entre habitants d’un quartier privilégié situé au cœur du centre-ville, nous nous saluons parfois d’un bonjour, bonsoir, avec un sourire discret, peu importe la différence d’âge. Ici, en France, dans une ville à taille humaine, non loin de la rue Nationale et à portée de vue de la mairie, la vie est douce et paisible.
Lorsque je suis rentré chez moi, ce rêve éveillé s’est poursuivi, car l’art est omniprésent dans chaque recoin de mon appartement, où que se pose le regard. J’ai choisi ma vie, et depuis quelques années, je la consacre entièrement à la collection d’œuvres d’art, aux antiquités, au bénévolat, à la lecture… Et tout cela dans un cadre de vie privilégié. La vie est composée de choix et de renoncement. J’ai renoncé à choisir afin de ne renoncer à rien. Un emploi à temps partiel me permet de consacrer du temps à des engagements humanistes dans plusieurs associations. Mon lieu de vie est un appartement unique, rempli de tout ce qu’il faut pour être aussi heureux que dans une galerie d’art ou un musée.
Que me manque-t-il ? Idéalement, ta présence… Mais je ne vis pas dans l’urgence de te voir embarquer sur l’océan de la vie à mes côtés. Tout sera fin prêt pour notre appareillage lorsque tu seras prête. En attendant, ton absence m’indique que j’ai encore du chemin à parcourir, ici et ailleurs, sinon là, pour préparer ce voyage hors du commun et du temps…
À bientôt,
Dernière édition par Atypikal le Dim 12 Jan 2025 - 8:31, édité 2 fois
Minerve
Dimanche 08 septembre 2024
L’homme idéal, la femme idéale & Little Boy
Je n’avais aucune idée de ce que j’envisageais d’aborder comme sujet cette semaine avec toi, mais il est naturellement venu à moi, ou plutôt, s’est imposé naturellement comme une évidence.
Vois-tu, le soir, avant de rejoindre Morphée, je prends le temps de lire un second livre que celui que j’étudie en journée (en ce moment : Nietzsche par Heidegger, Volume I)
Ce second livre est d’un auteur que j’apprécie tout particulièrement. Pearl Buck. Cela raconte l’histoire de l’avènement de Little boy, avec, bien entendu, une histoire d’amour contrariée entre un homme et une femme.
Le maître de l’aube
Librairie Stock 1960
Delamain et Boutelleau
Le passage du livre se trouve à la fin de la page 230 et se poursuit sur la page 231.
Nous étions lundi soir aux alentours de 22H00 lorsqu’un passage a retenu toute mon attention.
Voilà le passage en question.
Le septième homme m’a affirmé ne pouvoir épouser une simple femme, parce que lui-même n’était pas simplement un homme. Il tenait à épouser une femme qui fût aussi une savante. La femme idéale, bien sûr, mais une savante entre autres choses.
– Madame Curie…
– Oui, quelqu’un de ce genre. Seulement, je crois qu’elle a épousé « l’homme idéal » plus que le savant.
– Naturellement, dit Jane avec une indignation qui le fit rire.
Jane surprit son regard fixé sur elle et se leva pour refaire du café : ce regard était dangereux.
– Je pense qu’il vaut mieux ne pas poursuivre, dit Jane d’un ton hésitant, le dos tourné.
– J’y tiens, affirma Stephen. Parce qu’à l’heure H, lorsque le ciel et la terre ont soudain fusionné en une aveuglante révélation, il m’est arrivé quelque chose : il paraît que lorsqu’un homme va mourir, il voit en un éclair repasser toute sa vie. Eh bien, c’est ce qui m’est arrivé : je n’ai vu que vous. Je ne suis pas rentré chez moi, je n’ai pas cherché Helen. On m’a dit au bureau que vous étiez ici. J’ai pris ma voiture et conduit comme un fou – pour vous rejoindre.
– Tout ce que j’ai étouffé, renié, repoussé en moi, depuis des mois – des années – en fait depuis que je vous ai vu pour la première fois, tout cela s’est brusquement libéré au moment de l’explosion. Je suis incapable de l’expliquer. Peut-être la tension. Je sais ce que je veux. La communauté d’esprit et de cœur parfaite. Vous.
Les coudes sur la table, elle enfouit son visage dans ses mains, incapable de répondre. Un profond silence tomba entre eux, un silence d’union des âmes.
Ce passage est particulier en ce moment, car bien que j’aie vécu des vies amoureuses par le passé, des histoires d’amour comme peu d’hommes en ont vécus, elles se sont éteintes. La raison en est peut-être que ni moi-même, ni ces compagnes d’une seule vie, n’étions prêts pour la partager durablement.
Elles étaient pourtant la femme idéale et d’une intelligence hors norme.
Pourquoi te raconter cela ?
Parce que je viens de lire dans ce roman, ce qui m’a toujours animé et qui, est depuis quelques années, encore plus prégnant qu’auparavant.
Des jolies filles, j’en croise tous les jours, parfois parfaite et magnifique à se damner, tant elles sont dans une grâce naturelle et sans artifices aucun. Mais elles ne sont pas toi. Elles ne sont pas toi, et cela fera toujours toute la différence.
Habituellement, lorsque je termine un livre, je le dépose ou le redépose dans une boîte à livres. Exceptionnellement, je vais conserver celui-ci et mettre un bout de papier à l’endroit de ces deux pages afin de m’en souvenir, sinon le retrouver pour plus tard, mais avant qu’il ne soit trop tard. Cet ouvrage, je le conserve dans un tiroir de mon bureau avec un appareil photo Polaroid d’un modèle dernière génération et l’un de ses ancêtres, un Polaroid Supercolor 1000 fabriqué entre 1981 et 1984.
Je l’ai terminé mercredi soir, tardivement. J’ai replacé le post-it me servant de marque page à l’endroit du passage en question et je vais patienter. Je vais patienter, pour un jour te l’offrir.
Concernant ton questionnement légitime sur la pertinence d’aborder le sujet des vies amoureuses précédemment vécue, il n’est envisagé de les conter ni maintenant, ni plus tard, mais je ne suis aujourd’hui ce que je suis que parce qu’elles ont été présentes. Tout comme toi, tu es la femme que tu es de par tes expériences, tes rencontres, tes succès, tes échecs, tes (in)certitudes et tout le reste.
J’aurai pu aborder un sujet qui m’anime tout autant : le bénévolat, mais cela implique tellement de personnes qu’il est préférable de ne pas le traiter ici trop en détail. Il convient seulement de savoir que cela occupe une partie non négligeable de mon temps libre, que je suis actuellement engagé dans deux causes humanistes différentes, bientôt une troisième. La première depuis près de deux ans orientée vers les personnes en situation de précarité, la seconde depuis presque un an vers les personnes âgées en fin de vie et très bientôt un troisième engagement destiné aux personnes atteintes de handicap mental.
Je possède la particularité d’être autiste Asperger (officiellement diagnostiqué), misanthrope et humaniste, mais c’est un sujet trop long pour l’aborder dans cette lettre dominicale.
Il me semble, non pas raisonnable, (terme que je honnis), mais convenable de terminer cette missive sur l’essentiel de ce qu’elle contient et en particulier les derniers mots de l’extrait du livre. « Un silence d’union des âmes. »
Dans l’attente d’une prochaine inspiration autistique afin d’être de nouveau présent ici, je te souhaite une belle continuité sur l’océan de la vie en attendant que nos navires se croisent prochainement.
Vois-tu, le soir, avant de rejoindre Morphée, je prends le temps de lire un second livre que celui que j’étudie en journée (en ce moment : Nietzsche par Heidegger, Volume I)
Ce second livre est d’un auteur que j’apprécie tout particulièrement. Pearl Buck. Cela raconte l’histoire de l’avènement de Little boy, avec, bien entendu, une histoire d’amour contrariée entre un homme et une femme.
Le maître de l’aube
Librairie Stock 1960
Delamain et Boutelleau
Le passage du livre se trouve à la fin de la page 230 et se poursuit sur la page 231.
Nous étions lundi soir aux alentours de 22H00 lorsqu’un passage a retenu toute mon attention.
Voilà le passage en question.
Le septième homme m’a affirmé ne pouvoir épouser une simple femme, parce que lui-même n’était pas simplement un homme. Il tenait à épouser une femme qui fût aussi une savante. La femme idéale, bien sûr, mais une savante entre autres choses.
– Madame Curie…
– Oui, quelqu’un de ce genre. Seulement, je crois qu’elle a épousé « l’homme idéal » plus que le savant.
– Naturellement, dit Jane avec une indignation qui le fit rire.
Jane surprit son regard fixé sur elle et se leva pour refaire du café : ce regard était dangereux.
– Je pense qu’il vaut mieux ne pas poursuivre, dit Jane d’un ton hésitant, le dos tourné.
– J’y tiens, affirma Stephen. Parce qu’à l’heure H, lorsque le ciel et la terre ont soudain fusionné en une aveuglante révélation, il m’est arrivé quelque chose : il paraît que lorsqu’un homme va mourir, il voit en un éclair repasser toute sa vie. Eh bien, c’est ce qui m’est arrivé : je n’ai vu que vous. Je ne suis pas rentré chez moi, je n’ai pas cherché Helen. On m’a dit au bureau que vous étiez ici. J’ai pris ma voiture et conduit comme un fou – pour vous rejoindre.
– Tout ce que j’ai étouffé, renié, repoussé en moi, depuis des mois – des années – en fait depuis que je vous ai vu pour la première fois, tout cela s’est brusquement libéré au moment de l’explosion. Je suis incapable de l’expliquer. Peut-être la tension. Je sais ce que je veux. La communauté d’esprit et de cœur parfaite. Vous.
Les coudes sur la table, elle enfouit son visage dans ses mains, incapable de répondre. Un profond silence tomba entre eux, un silence d’union des âmes.
Ce passage est particulier en ce moment, car bien que j’aie vécu des vies amoureuses par le passé, des histoires d’amour comme peu d’hommes en ont vécus, elles se sont éteintes. La raison en est peut-être que ni moi-même, ni ces compagnes d’une seule vie, n’étions prêts pour la partager durablement.
Elles étaient pourtant la femme idéale et d’une intelligence hors norme.
Pourquoi te raconter cela ?
Parce que je viens de lire dans ce roman, ce qui m’a toujours animé et qui, est depuis quelques années, encore plus prégnant qu’auparavant.
Des jolies filles, j’en croise tous les jours, parfois parfaite et magnifique à se damner, tant elles sont dans une grâce naturelle et sans artifices aucun. Mais elles ne sont pas toi. Elles ne sont pas toi, et cela fera toujours toute la différence.
Habituellement, lorsque je termine un livre, je le dépose ou le redépose dans une boîte à livres. Exceptionnellement, je vais conserver celui-ci et mettre un bout de papier à l’endroit de ces deux pages afin de m’en souvenir, sinon le retrouver pour plus tard, mais avant qu’il ne soit trop tard. Cet ouvrage, je le conserve dans un tiroir de mon bureau avec un appareil photo Polaroid d’un modèle dernière génération et l’un de ses ancêtres, un Polaroid Supercolor 1000 fabriqué entre 1981 et 1984.
Je l’ai terminé mercredi soir, tardivement. J’ai replacé le post-it me servant de marque page à l’endroit du passage en question et je vais patienter. Je vais patienter, pour un jour te l’offrir.
Concernant ton questionnement légitime sur la pertinence d’aborder le sujet des vies amoureuses précédemment vécue, il n’est envisagé de les conter ni maintenant, ni plus tard, mais je ne suis aujourd’hui ce que je suis que parce qu’elles ont été présentes. Tout comme toi, tu es la femme que tu es de par tes expériences, tes rencontres, tes succès, tes échecs, tes (in)certitudes et tout le reste.
J’aurai pu aborder un sujet qui m’anime tout autant : le bénévolat, mais cela implique tellement de personnes qu’il est préférable de ne pas le traiter ici trop en détail. Il convient seulement de savoir que cela occupe une partie non négligeable de mon temps libre, que je suis actuellement engagé dans deux causes humanistes différentes, bientôt une troisième. La première depuis près de deux ans orientée vers les personnes en situation de précarité, la seconde depuis presque un an vers les personnes âgées en fin de vie et très bientôt un troisième engagement destiné aux personnes atteintes de handicap mental.
Je possède la particularité d’être autiste Asperger (officiellement diagnostiqué), misanthrope et humaniste, mais c’est un sujet trop long pour l’aborder dans cette lettre dominicale.
Il me semble, non pas raisonnable, (terme que je honnis), mais convenable de terminer cette missive sur l’essentiel de ce qu’elle contient et en particulier les derniers mots de l’extrait du livre. « Un silence d’union des âmes. »
Dans l’attente d’une prochaine inspiration autistique afin d’être de nouveau présent ici, je te souhaite une belle continuité sur l’océan de la vie en attendant que nos navires se croisent prochainement.
Bien à toi,
Nicolas
Minerve
Dimanche 15 septembre 2024
Préparer son départ : Réflexions sur l’organisation de la fin de vie
Parfois, il est des sujets des conversations dont on s’imagine toujours qu’il convient de les traiter avec gravité. Ce sont fréquemment des sujets tabous : argent, droits de l’homme, environnement, handicap, inégalités sociales, politique, relations internationales, santé…
Aujourd’hui, il est un sujet que je souhaitais aborder avec toi, car il me concerne au premier chef et peut-être que toi également.
J’ai eu samedi une conversation (courte), mais révélatrice de ce que le genre humain, dans son immense majorité, n’est pas prêt à entendre, évite autant que possible tout en sachant que chacun de nous sera confronté à son échéance dans un avenir plus ou moins éloigné.
Tu te doutes de ce dont il s’agit, non ?
De la Muerte, la grande faucheuse, le passeur d’âme, de Thanatos, cette silhouette longiligne qui accompagne les vivants dans leur dernier voyage, au-delà du Styx, …
Cette conversation que j’aie eu samedi avec des collègues bénévoles, je l’ai déjà eu précédemment avec d’autres personnes dans un lointain passé et je n’ai rencontré personne qui avait conscience qu’elle était présente partout, qu’elle rôdait tout autour de nous, mais qu’elle n’emporte personne par hasard et pas une d’entre elles ne voulaient ni en entendre parler, ni l’envisager, ni même penser à elle.
La mort fait partie intégrante du cycle de la vie et si la plupart d’entre nous souhaite la rencontrer le plus tard possible, sinon en dormant au crépuscule de la vieillesse, il en est qui sont conscients que ce rendez-vous se profile à un horizon de quelques années, de quelques mois, sinon de quelques semaines sans qu’aucune médecine ne puisse empêcher de les ravir à leurs proches.
Chacun de nous la souhaite douce lorsqu’elle viendra déposer sur notre front son baiser, sinon d’une folle rapidité afin que l’on ne puisse se rendre compte de ce vacillement définitif.
Sa représentation angoisse, paralyse, terrifie, si bien qu’il est souvent plus confortable de détourner le regard et de ne pas penser à elle en imaginant qu’elle s’éloignera d’elle-même pour se saisir d’une personne que l’on ne connaît pas.
S’il est une échéance que l’on devrait toujours prendre conscience qu’elle est inéluctable et qu’il convient de la préparer, c’est précisément celle-ci. Rien à voir avec la préparation de l’après en choisissant sa petite boite rectangulaire avec sous sans poignée en or, satin ou soie pour l’intérieur et tout le décorum qui l’accompagne. Tout ça, c’est du folklore pour les suivants et leur permettre d’oublier que ce sera bientôt leur tour. Accessoirement pour rendre un dernier hommage au défunt dont les plus proches parents se partageront jusqu’à la dernière petite cuillère ou la pince à sucre dans des batailles interminables de boutiquier. Eventuellement le compte en banque.
L’ayant déjà croisée à plusieurs reprises avec des proches et d’autres personnes sans lien de parenté, je l’ai adoptée comme un membre de ma famille de sang depuis l’âge de 40 ans. Je sais qu’elle est présente quelque part, parfois plus proche que je ne l’imagine dans l’instant, mais nous nous sommes accordés autour d’un contrat et si son impatience ne surgit brusquement de par sa lassitude à devoir patienter, notre rendez-vous sera honoré avec prévenance et attention.
J’ai donc passé une alliance morale avec cette faucheuse qui ne repart jamais seule sur le chemin du retour et nous avons convenu d’une date à laquelle, je serai prêt à l’accueillir sans craintes, sans peurs, ni regrets, ni remords. Ce sera à un âge respectable après avoir vécu d’innombrables vies, de multiples aventures humaines sur l’océan de la vie et accompli quelques-uns de mes rêves tout en ayant contribué à rendre le monde meilleur, sinon régulièrement moins plus pire que la veille, malgré ma misanthropie légendaire. Ainsi, il me reste ainsi un temps déterminé d’une durée plutôt généreuse durant lequel je peux allègrement fouler le sol de l’humanité, poursuivre mes acquisitions d’œuvres d’art et d’antiquités afin de les soustraire au regard du monde, les conserver en sécurité avant de transmettre ce patrimoine, un jour prochain, à un collectionneur fou qui aura également cette folie acquisitionnelle au cœur de son ADN.
Pourquoi attendrais-je de gagner au loto pour réaliser mes rêves, d’être à la retraite pour profiter de ma vie, rendre le monde meilleur, voyager, prendre du temps pour moi, effectuer tout ce que tout au long de ma vie, j’aurai repoussé à plus tard en raison que je ne me suis jamais accordé de temps et pas davantage à autrui, me reposer enfin, chercher le sens de la vie, le sens de ma vie, mes clefs et mon chapeau, … ?
Désormais, depuis plusieurs milliers de jours, je me lève chaque matin en ayant conscience que je vis le premier jour du reste de ma vie, je ne me projette que rarement au-delà de la semaine suivante, je réalise mes projets, mes rêves, une partie de mon utopie, je conserve dans ce journal depuis peu des souvenirs pour moi, pour toi, pour nous parce que cela me semble aujourd’hui important et je me tiens à l’écart de la marche du monde, de la foule troupale, des gens, de la populace, de la politique et des petits méchants de la quotidienneté. En règle générale du genre humain hédoniste, épicurien, carpe diemiste et accessoirement des adeptes du mojito en terrasse ou en soirée, des téléphages, et de tous leurs coreligionnaires qui se catégorisent très bien tout seul dans l’ignorance et/ou la bêtise humaine.
Une contradiction de taille entre la semaine suivante et ce D-Day.
Parmi les questions qui me sont posées lorsque je converse sur le sujet du terme de mon existence, il en est qui reviennent toujours.
Comment puis-je savoir dès aujourd’hui, que je ne changerai pas d’avis ?
Aurais-je le courage d’honorer mon rendez-vous avec Thanatos le jour J ?
Pourquoi ce jour en particulier et à cet âge et pas plus tard ?
Comment vas-tu organiser ton départ ?
Personne ne se réveille en s’exclamant : Aujourd’hui est le dernier jour de ma vie, je dois en profiter avant qu’il ne soit trop tard !
Hey mec, il est trop tard, tant pis pour toi !
Lorsque je me réveillerai ce matin-là, tout sera prêt, tout aura été préparé longtemps à l’avance et pour être certain de ne pas manquer cette journée en raison que je suis parfois distrait, la date du dernier jour du reste de ma vie est tatouée sur ma peau afin que je ne puisse pas oublier, jamais, depuis l’âge de 40 ans.
Aujourd’hui, tout comme hier et demain, ce n’est pas dans l’urgence que se déroule mon existence. Je vis simplement en assumant mes choix et mes contradictions et je te cherche également, mais sans être non plus dans l’urgence de te rencontrer, en me refusant toutefois à toute aventure éphémère de quelque nature que ce soit, à toute rencontre non cérébrale, à toute normalité parce que l’exigence a toujours été de ma nature et que lorsqu’il s’agit de m’ennuyer, je préfère effectuer seul cette pratique plutôt que de la partager avec une autre personne.
J’ai hésité lors du développement de cette lettre dominicale à me laisser emporter dans la déraisonabilité qui parfois me caractérise par mon développement scriptural, mais pour épargner tes p’tits yeux de n’importe quelle couleur, il m’est apparu qu’un peu plus de 1200 mots seraient suffisant pour effleurer ce sujet sur lequel, nous ne nous accorderons peut-être jamais…
Aujourd’hui, il est un sujet que je souhaitais aborder avec toi, car il me concerne au premier chef et peut-être que toi également.
J’ai eu samedi une conversation (courte), mais révélatrice de ce que le genre humain, dans son immense majorité, n’est pas prêt à entendre, évite autant que possible tout en sachant que chacun de nous sera confronté à son échéance dans un avenir plus ou moins éloigné.
Tu te doutes de ce dont il s’agit, non ?
De la Muerte, la grande faucheuse, le passeur d’âme, de Thanatos, cette silhouette longiligne qui accompagne les vivants dans leur dernier voyage, au-delà du Styx, …
Cette conversation que j’aie eu samedi avec des collègues bénévoles, je l’ai déjà eu précédemment avec d’autres personnes dans un lointain passé et je n’ai rencontré personne qui avait conscience qu’elle était présente partout, qu’elle rôdait tout autour de nous, mais qu’elle n’emporte personne par hasard et pas une d’entre elles ne voulaient ni en entendre parler, ni l’envisager, ni même penser à elle.
La mort fait partie intégrante du cycle de la vie et si la plupart d’entre nous souhaite la rencontrer le plus tard possible, sinon en dormant au crépuscule de la vieillesse, il en est qui sont conscients que ce rendez-vous se profile à un horizon de quelques années, de quelques mois, sinon de quelques semaines sans qu’aucune médecine ne puisse empêcher de les ravir à leurs proches.
Chacun de nous la souhaite douce lorsqu’elle viendra déposer sur notre front son baiser, sinon d’une folle rapidité afin que l’on ne puisse se rendre compte de ce vacillement définitif.
Sa représentation angoisse, paralyse, terrifie, si bien qu’il est souvent plus confortable de détourner le regard et de ne pas penser à elle en imaginant qu’elle s’éloignera d’elle-même pour se saisir d’une personne que l’on ne connaît pas.
S’il est une échéance que l’on devrait toujours prendre conscience qu’elle est inéluctable et qu’il convient de la préparer, c’est précisément celle-ci. Rien à voir avec la préparation de l’après en choisissant sa petite boite rectangulaire avec sous sans poignée en or, satin ou soie pour l’intérieur et tout le décorum qui l’accompagne. Tout ça, c’est du folklore pour les suivants et leur permettre d’oublier que ce sera bientôt leur tour. Accessoirement pour rendre un dernier hommage au défunt dont les plus proches parents se partageront jusqu’à la dernière petite cuillère ou la pince à sucre dans des batailles interminables de boutiquier. Eventuellement le compte en banque.
L’ayant déjà croisée à plusieurs reprises avec des proches et d’autres personnes sans lien de parenté, je l’ai adoptée comme un membre de ma famille de sang depuis l’âge de 40 ans. Je sais qu’elle est présente quelque part, parfois plus proche que je ne l’imagine dans l’instant, mais nous nous sommes accordés autour d’un contrat et si son impatience ne surgit brusquement de par sa lassitude à devoir patienter, notre rendez-vous sera honoré avec prévenance et attention.
J’ai donc passé une alliance morale avec cette faucheuse qui ne repart jamais seule sur le chemin du retour et nous avons convenu d’une date à laquelle, je serai prêt à l’accueillir sans craintes, sans peurs, ni regrets, ni remords. Ce sera à un âge respectable après avoir vécu d’innombrables vies, de multiples aventures humaines sur l’océan de la vie et accompli quelques-uns de mes rêves tout en ayant contribué à rendre le monde meilleur, sinon régulièrement moins plus pire que la veille, malgré ma misanthropie légendaire. Ainsi, il me reste ainsi un temps déterminé d’une durée plutôt généreuse durant lequel je peux allègrement fouler le sol de l’humanité, poursuivre mes acquisitions d’œuvres d’art et d’antiquités afin de les soustraire au regard du monde, les conserver en sécurité avant de transmettre ce patrimoine, un jour prochain, à un collectionneur fou qui aura également cette folie acquisitionnelle au cœur de son ADN.
Pourquoi attendrais-je de gagner au loto pour réaliser mes rêves, d’être à la retraite pour profiter de ma vie, rendre le monde meilleur, voyager, prendre du temps pour moi, effectuer tout ce que tout au long de ma vie, j’aurai repoussé à plus tard en raison que je ne me suis jamais accordé de temps et pas davantage à autrui, me reposer enfin, chercher le sens de la vie, le sens de ma vie, mes clefs et mon chapeau, … ?
Désormais, depuis plusieurs milliers de jours, je me lève chaque matin en ayant conscience que je vis le premier jour du reste de ma vie, je ne me projette que rarement au-delà de la semaine suivante, je réalise mes projets, mes rêves, une partie de mon utopie, je conserve dans ce journal depuis peu des souvenirs pour moi, pour toi, pour nous parce que cela me semble aujourd’hui important et je me tiens à l’écart de la marche du monde, de la foule troupale, des gens, de la populace, de la politique et des petits méchants de la quotidienneté. En règle générale du genre humain hédoniste, épicurien, carpe diemiste et accessoirement des adeptes du mojito en terrasse ou en soirée, des téléphages, et de tous leurs coreligionnaires qui se catégorisent très bien tout seul dans l’ignorance et/ou la bêtise humaine.
Une contradiction de taille entre la semaine suivante et ce D-Day.
Parmi les questions qui me sont posées lorsque je converse sur le sujet du terme de mon existence, il en est qui reviennent toujours.
Comment puis-je savoir dès aujourd’hui, que je ne changerai pas d’avis ?
Aurais-je le courage d’honorer mon rendez-vous avec Thanatos le jour J ?
Pourquoi ce jour en particulier et à cet âge et pas plus tard ?
Comment vas-tu organiser ton départ ?
Personne ne se réveille en s’exclamant : Aujourd’hui est le dernier jour de ma vie, je dois en profiter avant qu’il ne soit trop tard !
Hey mec, il est trop tard, tant pis pour toi !
Lorsque je me réveillerai ce matin-là, tout sera prêt, tout aura été préparé longtemps à l’avance et pour être certain de ne pas manquer cette journée en raison que je suis parfois distrait, la date du dernier jour du reste de ma vie est tatouée sur ma peau afin que je ne puisse pas oublier, jamais, depuis l’âge de 40 ans.
Aujourd’hui, tout comme hier et demain, ce n’est pas dans l’urgence que se déroule mon existence. Je vis simplement en assumant mes choix et mes contradictions et je te cherche également, mais sans être non plus dans l’urgence de te rencontrer, en me refusant toutefois à toute aventure éphémère de quelque nature que ce soit, à toute rencontre non cérébrale, à toute normalité parce que l’exigence a toujours été de ma nature et que lorsqu’il s’agit de m’ennuyer, je préfère effectuer seul cette pratique plutôt que de la partager avec une autre personne.
J’ai hésité lors du développement de cette lettre dominicale à me laisser emporter dans la déraisonabilité qui parfois me caractérise par mon développement scriptural, mais pour épargner tes p’tits yeux de n’importe quelle couleur, il m’est apparu qu’un peu plus de 1200 mots seraient suffisant pour effleurer ce sujet sur lequel, nous ne nous accorderons peut-être jamais…
Bien à toi,
Nicolas
Post-scriptum,
À bientôt ?
Re: Minerve
Dimanche 22 septembre 2024
Lettre d’amour à une inconnue qui ne l’est que maintenant, qu’aujourd’hui et jamais plus ne le sera au premier regard.
Une nouvelle lettre et une question qui me taraude depuis quelques semaines. Ces lettres devraient-elles contenir un sujet particulier que je souhaite aborder avec toi ou plus simplement être une onde cérébrale qui se propagerait emportant avec elle le hasard de mes pensées ?
Il est des sujets à aborder qui me semblent avoir une importance non négligeable et qui te sont spécifiquement destinés. C’est à cet endroit qu’ils sont placés à ton intention. Symboliquement, c’est une petite boite en fer contenant des lettres personnelles qui te sont adressées.
Il m’arrive parfois de prendre des notes pour aborder, traiter, développer une histoire, un article ou une lettre afin de ne pas oublier… Et puis j’oublie malgré tout.
« Il m’arrive parfois de prendre des notes » : plusieurs fois par jour, pratiquement tous les jours.
Quelle que soit mon occupation, il est des rus cérébrales qui ne cessent d’être alimentées irriguant ainsi de nouvelles voies donnant ainsi naissance, à des idées qui surgissent au-devant de toutes les autres.
Lundi soir, alors que je lisais en musique un roman, j’ai pris quelques notes dans mon bloc-notes numérique afin de les développer plus tard. Ces quelques notes, les voici. En lettres et en musique… Ainsi qu’un résumé d’une rencontre inattendue qui s’est produite en fin de journée, lundi, sur la place des Arts de Villefranche sur Saône.
Commençons par la première.
Lettre d’amour à une inconnue qui ne l’est que maintenant, qu’aujourd’hui et jamais plus ne le sera au premier regard.
Un exercice littéraire délicat que l’on ne destine qu’à une seule personne, une unique personne. En ce qui me concerne, idéalement une Minerve. Je n’ai d’ailleurs été amoureux que de Minerve dans mon existence… Elle était incarnée en les quelques personnes pour lesquelles, je me serais damné corps et âme.
Un court essai de cet exercice pour Minerve. Celle qui incarnera Minerve. Pour toi.
Pour le reste du monde, ce ne sera que des mots, sans effet, sans lueur, sans lumière, sans musique, sans chaleur, san fougue, sans passions, sans désir, uniquement des bribes étalées ici-bas à destination d’une inconnue dont moi-même en cet instant ne saurait la décrire, l’imaginer autrement que dans mon univers des possibles et dans mes souvenirs ancestraux.
Avant de commencer, il convient de trouver un titre à cette lettre.
Minerve ? non trop évident… Que ne suis-je trop sot pour ne pas l’avoir vu de suite… Il se trouve dans la première note… Plus haut…
Lettre d’amour à une inconnue qui ne l’est que maintenant, qu’aujourd’hui et jamais plus ne le sera au premier regard.
Une telle missive est d’importance et il convient de ne se hâter au risque de trébucher maladroitement devant n’importe quelle inconnue, de se relever et de croiser un regard troublant.
La précipitation est une affaire humaine, alors que le temps n’existe pas ailleurs que dans l’esprit de cette si fragile humanité. Mais de cette vulnérabilité de l’existence est née le désir de ne rester à quai dans l’attente d’une rencontre fortuite avec cette unique fraction de l’humanité qu’est l’autre dans son individualité.
J’ai vécu la vie d’un homme pressé par la vie, dans l’urgence de vivre la liberté, dans la précipitation d’un indéterminisme farouche semblable à un enfant sauvage renaissant depuis l’aube de l’humanité en tant qu’atavisme lors de chaque existence à parcourir fougueusement.
De mon ancestrale mémoire, je me suis souvenu de William Dougherty ayant vécu à Portsmouth en Nouvelle Angleterre au 17e siècle. De cette vie que nous menions dans cette petite maison en direction de la colline à l’écart du port. Tu arborais une robe flamboyante, d’un rouge sombre, naviguant dans un champ de coquelicots, les cheveux au vent, insouciante et légère comme le vent, la peau légèrement brunie par le soleil et les embruns marins. Je t’observais en silence en gravissant lentement cette colline, m’efforçant de dissimuler ma silhouette.
Au loin, je percevais les chansons et les cris des marins, le fracas de la vie maritime qui se déroulait plus bas. Le déchargement du navire ne nécessitait pas la présence de son Capitaine trop pressé de gravir la colline s’efforçant de dissimuler sa silhouette tandis qu’il observait celle, longiligne d’une Minerve vêtue d’une longue robe flamboyante au milieu d’un champs de coquelicots, les cheveux au vent.
Me revient également en mémoire cette bribe d’un souvenir lointain tandis que la pénombre s’installait progressivement sur cette partie du monde, nous étions alors assis sur les marches du porche de notre demeure. Nous observions en silence, les feux des torches disséminées dans le port, les éclats lumineux des pistolets de mes compagnons dirigés vers le ciel couleur d’encre de seiche, les lucioles qui zébraient l’horizon, cette improbable lueur nocturne qui se découvre parfois à la providence d’une pleine lune.
Je me souviens de ce voyage maritime effectué de concert, malgré la réticence d’un équipage superstitieux, de l’araignée du destin approuvant sans réserve la présence de ton aïeule Virginia Allen à bord du navire, de ces folles courses portées par le vent, brisant les flots, de ces nuits sans étoiles, sans lune et que nulles vagues ne troublait alors l’océan de la vie.
William Dougherty, Virginia Allen avaient également le souvenir de leurs ancêtres ayant foulés le sol de l’humanité quelques siècles auparavant. De cet atavisme, j’ai puisé quelques souvenirs, pour toi, afin que tu puisses te souvenir également afin que nous puissions nous reconnaitre sans peine si ce n’est aujourd’hui, peut-être demain, mais non pas lorsque je trébucherais après m’être précipité et relevé en croisant un regard troublant qui ne serait pas le tien.
Je voyage actuellement sur l’océan de la vie, l’équipage n’est plus, l’araignée du destin toujours présente, j’observe l’horizon, tel cet enfant sauvage qui veille à sa liberté.
Quelque part une descendante de Virginia Allen est à l’œuvre. Quelque part les coquelicots dansent avec le vent.
Concernant cette missive, nous pouvons convenir qu’elle s’articule différemment de ce qui est classiquement attendu quant à son contenu, mais une adresse particulière destinée à une personne qui l’est tout autant ne devrait-elle pas justement s’écarter des sentiers habituellement fréquentés par les normes scripturales ?
La pratique du classicisme absolue en toute matière mérite toujours d’être questionnée et dès lors que les premiers mots ici, eurent été apposé en fondation, il m’était évident que je me devais l’obligation de partager avec toi, un souvenir commun provenant de ce que nous avons vécu lors d’une précédente existence.
La seconde note ne comporte que des mots épars ayant toutefois une importance primordiale dans mon existence.
Art, écriture, autisme, différence, cérébralité, liberté, musique, pratique d’un art.
L’Art est présent dans mon appartement sous différente forme, en multitude, en profusion, en excès à tel point qu’il est devenu un musée, une galerie d’art, un cabinet de curiosité, un antre où toute existence humaine devient presque étrangère.
L’écriture m’accompagne depuis l’enfance. Des décennies de mots jetés çà et là, sélectionnés avec soin et déposés avec attention depuis plusieurs vies. Des lettres, des histoires, des romans en cours détruits sans remords, ni regrets, car ainsi va la vie.
L’autisme qui me compose intrinsèquement et me permet d’observer l’humanité en portant sur elle, un regard sans concession. Une « différence invisible » dont je suis aujourd’hui heureux de la posséder afin de me permettre d’être dans une évolution cérébrale perpétuelle.
La différence qui compose une façon de penser et de vivre parfois en opposition frontale avec celle de la norme du plus grand nombre. Tandis qu’il en est qui aimeront se retrouver avec des individus qui leur ressemblent et qui pensent comme eux, je n’aime que la différence même si elle m’agace parfois, car elle enrichit toujours.
La cérébralité afin de poursuivre mon évolution, mon apprentissage, en raison que nulle ne connait les limites de cet organe qui me permet de penser en image, de voyager au-delà des confins du monde et parce que je n’aime rien tant que les gros cerveaux, les personnes qui en sont dotés et parfois en capacité de me renvoyer jouer dans un bac à sable avec les ignorants.
La liberté sous toutes ses formes et en particulier celle qui dérangent les esprits étroits, les gens raisonnables, les petits méchants de la quotidienneté et leurs coreligionnaires qui ont le projet de vivre une normalité quotidienne, parce qu’être raisonnable, c’est quand même bien rassurant même si c’est très chiant à vivre.
La musique qui résonne dans mon appartement, dans mon casque audio, dans mon cerveau chaque jour, des heures durant parce que la musique, c’est incomparablement le seul et unique message universel.
La pratique d’un art dont j’ai toujours aimé fougueusement ceux que j’ai pratiqué en la photographie urbaine, la peinture abstraite, la sculpture et l’écriture qui est la plus ancienne, le plus durable et que parfois, je ne considère plus comme telle en raison qu’elle m’est aussi naturelle que l’air que je respire.
Les développerais-je plus tard dans de prochaines lettres ? c’est plus que probable, c’est même une certitude. Seule la forme est à ce jour une interrogation…
La troisième note.
Une chanson que j’aime tout particulièrement.
Chanson de Maxence.
Je l’ai découverte avec la comédie musicale « Les demoiselles de Rochefort » et elle est repassée sur une radio web, reprise par une chanteuse.
Il y en a d’autres plus magnifique encore et que je partagerai avec toi, mais je l’ai noté dans l’instant, car elle possède une saveur et une tonalité particulière. Accorde-toi le temps de stopper dans l’instant ce qui t’occupe et écoutes.
Pour terminer, le résumé d’une rencontre.
Une rencontre inattendue.
Alors que je déposai en fin de journée, moults ouvrages dans la boîte à livres de la place des Arts, après avoir inspecté son contenu et avoir remis de l’ordre, je refermai la porte et me retournais pour tomber nez à nez avec une inconnue qui patientait afin, elle aussi, d’en explorer le contenu.
Elle devait patienter depuis plusieurs minutes, pris grand soin de m’observer durant la remise en ordre des ouvrages et du rajout conséquent qui était le mien.
Après avoir échangé un sourire et un premier mot, nous avons pris le temps de converser sur la littérature classique, les bienfaits de cette dernière et ses avantages dans la vie quotidienne.
Elle était jolie, quoi que les cheveux trop court à mon goût, mais assumant parfaitement ses cheveux gris naissant, ce qui me plut immédiatement.
Sa voix était féminine, sans excès de timbre aigüe, son allure plutôt tonique et vestimentaire classique, d’un bleu foncé me semble-t-il avec un jean bien porté.
Souriante et avenante, nous avons bavardé comme s’il s’agissait de se jauger mutuellement, puis tandis qu’elle repartait avec deux nouveaux ouvrages, je filais m’installer sur mon banc de lecture à quelques pas.
Tout en lisant mon ouvrage, mes pensées s’évadaient malgré moi pour la rattraper, la rejoindre afin de poursuivre notre échange autour d’un chocolat chaud à la brasserie du Théâtre un autre jour, dans mon salon devant une tasse de café, mais, parce qu’il y a un mais à cette histoire, j’ai effacé cette idée du tableau noir, convenu que nous revoir au hasard, ici ou ailleurs ne provoquerait pas en moi, le désir de la connaître davantage. Elle était jolie, peut-être cérébrale, mais elle n’était pas toi.
En résumé, tandis que nous discutions, j’essayai de lui trouver ce qui pourrait déclencher un désir de la revoir, mais rien ne vint. C’était une rencontre inattendue, mais que je vais rapidement oublier.
Il manquait lors de cette rencontre inattendue, cette absolue certitude que je me trouvais en face d’une Minerve. En face de toi…
Il est des sujets à aborder qui me semblent avoir une importance non négligeable et qui te sont spécifiquement destinés. C’est à cet endroit qu’ils sont placés à ton intention. Symboliquement, c’est une petite boite en fer contenant des lettres personnelles qui te sont adressées.
Il m’arrive parfois de prendre des notes pour aborder, traiter, développer une histoire, un article ou une lettre afin de ne pas oublier… Et puis j’oublie malgré tout.
« Il m’arrive parfois de prendre des notes » : plusieurs fois par jour, pratiquement tous les jours.
Quelle que soit mon occupation, il est des rus cérébrales qui ne cessent d’être alimentées irriguant ainsi de nouvelles voies donnant ainsi naissance, à des idées qui surgissent au-devant de toutes les autres.
Lundi soir, alors que je lisais en musique un roman, j’ai pris quelques notes dans mon bloc-notes numérique afin de les développer plus tard. Ces quelques notes, les voici. En lettres et en musique… Ainsi qu’un résumé d’une rencontre inattendue qui s’est produite en fin de journée, lundi, sur la place des Arts de Villefranche sur Saône.
Commençons par la première.
Lettre d’amour à une inconnue qui ne l’est que maintenant, qu’aujourd’hui et jamais plus ne le sera au premier regard.
Un exercice littéraire délicat que l’on ne destine qu’à une seule personne, une unique personne. En ce qui me concerne, idéalement une Minerve. Je n’ai d’ailleurs été amoureux que de Minerve dans mon existence… Elle était incarnée en les quelques personnes pour lesquelles, je me serais damné corps et âme.
Un court essai de cet exercice pour Minerve. Celle qui incarnera Minerve. Pour toi.
Pour le reste du monde, ce ne sera que des mots, sans effet, sans lueur, sans lumière, sans musique, sans chaleur, san fougue, sans passions, sans désir, uniquement des bribes étalées ici-bas à destination d’une inconnue dont moi-même en cet instant ne saurait la décrire, l’imaginer autrement que dans mon univers des possibles et dans mes souvenirs ancestraux.
Avant de commencer, il convient de trouver un titre à cette lettre.
Minerve ? non trop évident… Que ne suis-je trop sot pour ne pas l’avoir vu de suite… Il se trouve dans la première note… Plus haut…
Lettre d’amour à une inconnue qui ne l’est que maintenant, qu’aujourd’hui et jamais plus ne le sera au premier regard.
Une telle missive est d’importance et il convient de ne se hâter au risque de trébucher maladroitement devant n’importe quelle inconnue, de se relever et de croiser un regard troublant.
La précipitation est une affaire humaine, alors que le temps n’existe pas ailleurs que dans l’esprit de cette si fragile humanité. Mais de cette vulnérabilité de l’existence est née le désir de ne rester à quai dans l’attente d’une rencontre fortuite avec cette unique fraction de l’humanité qu’est l’autre dans son individualité.
J’ai vécu la vie d’un homme pressé par la vie, dans l’urgence de vivre la liberté, dans la précipitation d’un indéterminisme farouche semblable à un enfant sauvage renaissant depuis l’aube de l’humanité en tant qu’atavisme lors de chaque existence à parcourir fougueusement.
De mon ancestrale mémoire, je me suis souvenu de William Dougherty ayant vécu à Portsmouth en Nouvelle Angleterre au 17e siècle. De cette vie que nous menions dans cette petite maison en direction de la colline à l’écart du port. Tu arborais une robe flamboyante, d’un rouge sombre, naviguant dans un champ de coquelicots, les cheveux au vent, insouciante et légère comme le vent, la peau légèrement brunie par le soleil et les embruns marins. Je t’observais en silence en gravissant lentement cette colline, m’efforçant de dissimuler ma silhouette.
Au loin, je percevais les chansons et les cris des marins, le fracas de la vie maritime qui se déroulait plus bas. Le déchargement du navire ne nécessitait pas la présence de son Capitaine trop pressé de gravir la colline s’efforçant de dissimuler sa silhouette tandis qu’il observait celle, longiligne d’une Minerve vêtue d’une longue robe flamboyante au milieu d’un champs de coquelicots, les cheveux au vent.
Me revient également en mémoire cette bribe d’un souvenir lointain tandis que la pénombre s’installait progressivement sur cette partie du monde, nous étions alors assis sur les marches du porche de notre demeure. Nous observions en silence, les feux des torches disséminées dans le port, les éclats lumineux des pistolets de mes compagnons dirigés vers le ciel couleur d’encre de seiche, les lucioles qui zébraient l’horizon, cette improbable lueur nocturne qui se découvre parfois à la providence d’une pleine lune.
Je me souviens de ce voyage maritime effectué de concert, malgré la réticence d’un équipage superstitieux, de l’araignée du destin approuvant sans réserve la présence de ton aïeule Virginia Allen à bord du navire, de ces folles courses portées par le vent, brisant les flots, de ces nuits sans étoiles, sans lune et que nulles vagues ne troublait alors l’océan de la vie.
William Dougherty, Virginia Allen avaient également le souvenir de leurs ancêtres ayant foulés le sol de l’humanité quelques siècles auparavant. De cet atavisme, j’ai puisé quelques souvenirs, pour toi, afin que tu puisses te souvenir également afin que nous puissions nous reconnaitre sans peine si ce n’est aujourd’hui, peut-être demain, mais non pas lorsque je trébucherais après m’être précipité et relevé en croisant un regard troublant qui ne serait pas le tien.
Je voyage actuellement sur l’océan de la vie, l’équipage n’est plus, l’araignée du destin toujours présente, j’observe l’horizon, tel cet enfant sauvage qui veille à sa liberté.
Quelque part une descendante de Virginia Allen est à l’œuvre. Quelque part les coquelicots dansent avec le vent.
Concernant cette missive, nous pouvons convenir qu’elle s’articule différemment de ce qui est classiquement attendu quant à son contenu, mais une adresse particulière destinée à une personne qui l’est tout autant ne devrait-elle pas justement s’écarter des sentiers habituellement fréquentés par les normes scripturales ?
La pratique du classicisme absolue en toute matière mérite toujours d’être questionnée et dès lors que les premiers mots ici, eurent été apposé en fondation, il m’était évident que je me devais l’obligation de partager avec toi, un souvenir commun provenant de ce que nous avons vécu lors d’une précédente existence.
La seconde note ne comporte que des mots épars ayant toutefois une importance primordiale dans mon existence.
Art, écriture, autisme, différence, cérébralité, liberté, musique, pratique d’un art.
L’Art est présent dans mon appartement sous différente forme, en multitude, en profusion, en excès à tel point qu’il est devenu un musée, une galerie d’art, un cabinet de curiosité, un antre où toute existence humaine devient presque étrangère.
L’écriture m’accompagne depuis l’enfance. Des décennies de mots jetés çà et là, sélectionnés avec soin et déposés avec attention depuis plusieurs vies. Des lettres, des histoires, des romans en cours détruits sans remords, ni regrets, car ainsi va la vie.
L’autisme qui me compose intrinsèquement et me permet d’observer l’humanité en portant sur elle, un regard sans concession. Une « différence invisible » dont je suis aujourd’hui heureux de la posséder afin de me permettre d’être dans une évolution cérébrale perpétuelle.
La différence qui compose une façon de penser et de vivre parfois en opposition frontale avec celle de la norme du plus grand nombre. Tandis qu’il en est qui aimeront se retrouver avec des individus qui leur ressemblent et qui pensent comme eux, je n’aime que la différence même si elle m’agace parfois, car elle enrichit toujours.
La cérébralité afin de poursuivre mon évolution, mon apprentissage, en raison que nulle ne connait les limites de cet organe qui me permet de penser en image, de voyager au-delà des confins du monde et parce que je n’aime rien tant que les gros cerveaux, les personnes qui en sont dotés et parfois en capacité de me renvoyer jouer dans un bac à sable avec les ignorants.
La liberté sous toutes ses formes et en particulier celle qui dérangent les esprits étroits, les gens raisonnables, les petits méchants de la quotidienneté et leurs coreligionnaires qui ont le projet de vivre une normalité quotidienne, parce qu’être raisonnable, c’est quand même bien rassurant même si c’est très chiant à vivre.
La musique qui résonne dans mon appartement, dans mon casque audio, dans mon cerveau chaque jour, des heures durant parce que la musique, c’est incomparablement le seul et unique message universel.
La pratique d’un art dont j’ai toujours aimé fougueusement ceux que j’ai pratiqué en la photographie urbaine, la peinture abstraite, la sculpture et l’écriture qui est la plus ancienne, le plus durable et que parfois, je ne considère plus comme telle en raison qu’elle m’est aussi naturelle que l’air que je respire.
Les développerais-je plus tard dans de prochaines lettres ? c’est plus que probable, c’est même une certitude. Seule la forme est à ce jour une interrogation…
La troisième note.
Une chanson que j’aime tout particulièrement.
Chanson de Maxence.
Je l’ai découverte avec la comédie musicale « Les demoiselles de Rochefort » et elle est repassée sur une radio web, reprise par une chanteuse.
Il y en a d’autres plus magnifique encore et que je partagerai avec toi, mais je l’ai noté dans l’instant, car elle possède une saveur et une tonalité particulière. Accorde-toi le temps de stopper dans l’instant ce qui t’occupe et écoutes.
Pour terminer, le résumé d’une rencontre.
Une rencontre inattendue.
Alors que je déposai en fin de journée, moults ouvrages dans la boîte à livres de la place des Arts, après avoir inspecté son contenu et avoir remis de l’ordre, je refermai la porte et me retournais pour tomber nez à nez avec une inconnue qui patientait afin, elle aussi, d’en explorer le contenu.
Elle devait patienter depuis plusieurs minutes, pris grand soin de m’observer durant la remise en ordre des ouvrages et du rajout conséquent qui était le mien.
Après avoir échangé un sourire et un premier mot, nous avons pris le temps de converser sur la littérature classique, les bienfaits de cette dernière et ses avantages dans la vie quotidienne.
Elle était jolie, quoi que les cheveux trop court à mon goût, mais assumant parfaitement ses cheveux gris naissant, ce qui me plut immédiatement.
Sa voix était féminine, sans excès de timbre aigüe, son allure plutôt tonique et vestimentaire classique, d’un bleu foncé me semble-t-il avec un jean bien porté.
Souriante et avenante, nous avons bavardé comme s’il s’agissait de se jauger mutuellement, puis tandis qu’elle repartait avec deux nouveaux ouvrages, je filais m’installer sur mon banc de lecture à quelques pas.
Tout en lisant mon ouvrage, mes pensées s’évadaient malgré moi pour la rattraper, la rejoindre afin de poursuivre notre échange autour d’un chocolat chaud à la brasserie du Théâtre un autre jour, dans mon salon devant une tasse de café, mais, parce qu’il y a un mais à cette histoire, j’ai effacé cette idée du tableau noir, convenu que nous revoir au hasard, ici ou ailleurs ne provoquerait pas en moi, le désir de la connaître davantage. Elle était jolie, peut-être cérébrale, mais elle n’était pas toi.
En résumé, tandis que nous discutions, j’essayai de lui trouver ce qui pourrait déclencher un désir de la revoir, mais rien ne vint. C’était une rencontre inattendue, mais que je vais rapidement oublier.
Il manquait lors de cette rencontre inattendue, cette absolue certitude que je me trouvais en face d’une Minerve. En face de toi…
Minerve
Dimanche 29 septembre 2024
Écho musical pour une lettre à Minerve
Lors de cette lettre que je te destine à toi Minerve, à toi l’inconnu, désormais chaque dimanche depuis maintenant quelques semaines déjà et parce qu’ il est quelques chansons qui résonnent dans mon univers différemment de toutes les autres, je t’en destine en ce jour une parcelle.
En est-il d’autres que celles-ci qui ont une saveur tout aussi particulière ? Oui et fort nombreuses, mais il m’est d’avis qu’il est préférable de te les distiller, de les partager avec toi aléatoirement avec la parcimonie d’un instant particulier dont le brusquer le rendrait commun à tant d’autres.
En ce dernier dimanche du mois de septembre en cette année 2024 et parce qu’il est des notes de musique, des mélodies qui jamais ne semblent vouloir s’éteindre avant d’avoir atteint leur destination, je te propose quelques-unes d’entre elles, quatre d’entre elles, particulières et dont l’écho lorsque je les écoute, provoque toujours un sentiment qui l’est tout autant.
Et parce qu’il est des voyages qui ne se réalisent que de concert, je t’invite ce jour à cette escapade musicale intime composée d’une courte sélection dont l’écho te parviendra peut-être différemment et que je souhaite également particulier, tandis que je me plais à patienter en compagnie de l’araignée du destin, tisserande du fil de l’existence en attendant ton arrivée prochaine.
Court message scriptularisé en cette journée dominicale, mais pleinement présent musicalement.
En est-il d’autres que celles-ci qui ont une saveur tout aussi particulière ? Oui et fort nombreuses, mais il m’est d’avis qu’il est préférable de te les distiller, de les partager avec toi aléatoirement avec la parcimonie d’un instant particulier dont le brusquer le rendrait commun à tant d’autres.
En ce dernier dimanche du mois de septembre en cette année 2024 et parce qu’il est des notes de musique, des mélodies qui jamais ne semblent vouloir s’éteindre avant d’avoir atteint leur destination, je te propose quelques-unes d’entre elles, quatre d’entre elles, particulières et dont l’écho lorsque je les écoute, provoque toujours un sentiment qui l’est tout autant.
Et parce qu’il est des voyages qui ne se réalisent que de concert, je t’invite ce jour à cette escapade musicale intime composée d’une courte sélection dont l’écho te parviendra peut-être différemment et que je souhaite également particulier, tandis que je me plais à patienter en compagnie de l’araignée du destin, tisserande du fil de l’existence en attendant ton arrivée prochaine.
Court message scriptularisé en cette journée dominicale, mais pleinement présent musicalement.
Minerve
Dimanche 06 octobre 2024
Amour de l’art, antiquité, histoire, historialité
Habituellement, je prends le temps de t’écrire tout au long de la semaine par bribes, en notant des idées, et les étoiles filantes qui traversent mon univers lorsque je navigue sur l’océan de la vie. Cette semaine a été particulière, non pas mouvementée, ni plus intense que nombre de précédentes, mais de celles qui ne laissent que peu de temps pour s’asseoir et scripturaliser l’une de ces lettres que l’on aurait le souhait de destiner à une personne différente de la norme du plus grand nombre. Une Minerve. En l’occurrence toi…
Je me suis donc cérébralement égaré à une distance déraisonnable de cette lettre à laquelle j’aurais dû apporter une attention plus grande plut tôt cette semaine.
J’ai célébré ce vendredi le 53e anniversaire de ma venue au monde et samedi les 50 ans de mariage de deux personnes que j’apprécie tout particulièrement. Ajoutant à ces deux évènements, un grand réaménagement du salon le valorisant follement et ayant vécu des évènements de moindre importance, mais non négligeables, cette semaine a été particulièrement intense. Concernant le temps consacré à l’élaboration et la publication de nouveaux articles sur Atypikal Life et mon marathon de lecture à raison d’un livre par semaine qui font partie d’une routine et si j’ai eu cette semaine quelques difficultés à tourner la dernière page de mon livre, il n’est de doute que je parviendrai à tenir ce rythme, car cette dernière journée sera entièrement consacrée à cet objectif.
Mes acquisitions en termes d’œuvres d’art et d’antiquités se réalisent toujours à un rythme effréné et il me semble qu’il est probablement plus rapide que l’année précédente. Le moindre espace disponible finit par être occupé par un meuble, une sculpture, un tableau, un objet de valeur.
L’importance que l’on attache à son intérieur est primordial et j’avoue avoir repoussé les limites de ce concept autant qu’il m’était possible, bien que ce soit très loin d’être terminé, car je ne serais rassasié que lorsque la moindre parcelle sera occupée par une œuvre d’art ou une d’antiquité, un objet de collection. Un déménagement dans un lieu de vie plus grand pourrait également devenir indispensable, mais les bâtisses anciennes sont de plus en plus rares en milieu urbain et le charme des appartements récents sont aussi glamour qu’une méduse sur une plage de sable sur la côte d’azur.
On s’habitue tellement rapidement au charme d’un très vieil appartement qui possède une élégance tendre et désuète que l’on ne retrouve pas dans les constructions d’après-guerre lorsqu’il a fallu construire rapidement en masse et à moindre coût qu’il devient illusoire de croire que l’on peut s’habituer ou se réhabituer à un habitat classique avec une hauteur de plafond dépassant à peine les 2m50.
Bien qu’il m’arrive parfois de rencontrer des personnes qui ont un charme énigmatique, lorsque la conversation s’établit, il est un drame qui surgit rapidement au cours de nos échanges concernant le rapport à l’art d’intérieur. Notre siècle semble être celui de la sobriété colorimétrique, du minimalisme mobilier et de la décoration minimale et bien que je puisse concevoir que l’on puisse s’essayer à cette tendance, lorsqu’elle perdure chez un individu, c’est une dégradation de ce que mon arrière-grand-père considérait indispensable à l’existence du monde.
L’art est indispensable parce qu’il est inutile et c’est son intrinsèque inutilité qui le rend tout aussi indispensable au monde.
Les musées offrent aux visiteurs une infime partie de tous les arts conçus par l’humanité, leurs réserves contiennent un volume autrement plus considérable que ce que ces visiteurs peuvent admirer, mais la plus grande partie de l’art mondial se trouve chez tout à chacun et en particulier chez des collectionneurs, des passionnés, des amoureux, des doux dingues toujours prêts à sauver du regard du monde et parfois de la destruction des œuvres d’arts, des antiquités, des objets anciens du quotidien qui sont devenus particuliers et rarissimes.
Il se trouve toujours également un delta plus ou moins grand entre la valeur intrinsèque d’un objet, marchande, historique, historiale, sentimentale et j’essaie tant bien que mal d’entremêler des objets ayant toutes ces valeurs afin de rendre mon lieu de vie unique en son genre.
L’accumulation déraisonnable sans cohérence tiendrait de la syllogomanie, tandis qu’il s’agit pour ma part, d’effectuer des acquisitions pleinement réfléchies, aussi, me semble-t-il que je sois porté de plus en plus radicalement vers une Minerve dont l’amour de l’art ne serait pas orienté vers la décoration d’intérieur classique du XXIe siècle. Il semble que tu es devenu encore plus rare que je ne l’imaginais auparavant lorsque je t’ai scripturalisé avec ce souhait (voir Minerve sur la version numérique) et c’est en écrivant cette lettre dominicale que je viens d’en prendre conscience, bien que la perspective de te rechercher activement me semble toutefois encore vain, car il est fort peu probable que tu te trouves là où je ne puisse te rencontrer quotidiennement.
Ainsi va le monde et ainsi ira notre première rencontre… Au hasard que nous mettrons en œuvre par des choix conscients afin de provoquer ce premier rendez-vous.
Et lorsqu’il est question de hasard et de choix conscient, il est un évènement particulier vécu cette semaine dont je vais maintenant t’en conter quelques lignes.
Réponse touchante à un message que j’ai envoyé lorsque j’ai proposé d’offrir l’un de mes objets de collection à un nouveau comparse bénévole collectionneur et amateur d’art tout comme je le suis et que j’ai invité, vendredi matin à la maison pour prendre un café en raison d’une mission bénévole commune qui s’est déroulé non loin. Nous nous sommes rencontrés la première fois ce mardi au sein de l’association.
Merci Nicolas,
Je te découvre comme je découvre l’association…
Ton petit appartement est tout ce que je rêvais de découvrir avant ce matin, mais véritablement et du plus profond de moi, je ne peux que te remercier et te féliciter de magnifier ainsi ton petit et splendide intérieur…
Tu as pu comprendre le « fen schui » et aussi mettre en valeur l’amour du « beau »…
Merci à toi. Bravo pour ton projet, tes découvertes, ton application au beau, tes valeurs…
Merci Nicolas, mais comme tu le disais, tu donneras ton œuvre avec l’amour et le cœur, je suis donc désolé de refuser ton superbe cadeau…
Il ne doit vivre et perdurer que chez toi…
Ton superbe miroir fera tes heures et celles de ceux qui te suivront…
Merci à toi Nicolas, tu as tout compris.
Notre rencontre est le fruit du hasard et de nos choix conscient nous ayant mené au même instant au même endroit, mais nous avons tous deux à cœur l’amour de l’art au sens noble du terme.
Ce mois à venir promet d’être exceptionnel à de nombreux égards en raison des nouvelles acquisitions qui vont intégrer mon appartement. Des pièces rarissimes me permettant de vivre dans un intérieur « hors du commun » au sein duquel l’art va prendre un essor majestueux…
D’un commun accord, nous avons d’ailleurs, ensemble, finalisé deux transactions et j’ai accepté au 04 octobre, jour de mon 53e anniversaire, en cadeau une très belle pièce de mobilier. Les deux transactions à vil prix se sont naturellement réalisées entre amoureux de l’art, du beau et sans concept de profit, car il s’agit avant tout d’enrichir une collection privée déjà fort complète.
En résumé, mon réseau s’étend progressivement avec des professionnels du marché, des amateurs d’art et des collectionneurs passionnés et lorsque je me remémore qu’il y a tout juste quelques années, j’étais dans le dénuement le plus absolu en ayant pour seul toit pour dormir, le ciel étoilé et ne possédant plus que les vêtements que je portais sur moi, alors que je vis désormais dans l’opulence d’œuvres d’art et d’antiquités, je ne serais pas surpris que mon avenir soit de nouveau teinté de riches évènements.
Seul compte pour moi, l’amour de l’art, la conservation d’un patrimoine, sa sauvegarde, sa soustraction au regard du monde, de l’humanité et un jour sa transmission à une personne qui saura en prendre soin, le faire évoluer et perdurer, idéalement ajoutera ma collection à la sienne…
Notre rencontre avec toi, avec cette Minerve dont tu ne pourras être qu’une incarnation ne sera pas le seul fruit du destin, car ce dernier est en partie une construction métaphorique humaine…
Pour terminer ce message que nous avons parcouru en scripturalité, pour moi et en lecture pour toi et que j’avais entrepris au hasard de quelques premiers mots hésitant et que je te destinais, au terme de celui-ci, cette missive s’est organisée autour d’une particularité qui compose une immense partie de mon existence humaine actuelle. L’amour inconditionné de l’art, du beau, du talent d’artiste de toutes natures ou presque et de l’ancien, de son histoire et de son historialité.
Post-scriptum,
Si l’araignée du destin ayant place sur mon navire, tisse perpétuellement le fil de ma vie, elle veille également à ce que ce dernier ne soit pas exempt de soubresaut, de nœuds, d’énigmes à résoudre et de rencontres…nt place sur mon navire, tisse perpétuellement le fil de ma vie, elle veille également à ce que ce dernier ne soit pas exempt de soubresaut, de nœuds, d’énigmes à résoudre et de rencontres…
Je me suis donc cérébralement égaré à une distance déraisonnable de cette lettre à laquelle j’aurais dû apporter une attention plus grande plut tôt cette semaine.
J’ai célébré ce vendredi le 53e anniversaire de ma venue au monde et samedi les 50 ans de mariage de deux personnes que j’apprécie tout particulièrement. Ajoutant à ces deux évènements, un grand réaménagement du salon le valorisant follement et ayant vécu des évènements de moindre importance, mais non négligeables, cette semaine a été particulièrement intense. Concernant le temps consacré à l’élaboration et la publication de nouveaux articles sur Atypikal Life et mon marathon de lecture à raison d’un livre par semaine qui font partie d’une routine et si j’ai eu cette semaine quelques difficultés à tourner la dernière page de mon livre, il n’est de doute que je parviendrai à tenir ce rythme, car cette dernière journée sera entièrement consacrée à cet objectif.
Mes acquisitions en termes d’œuvres d’art et d’antiquités se réalisent toujours à un rythme effréné et il me semble qu’il est probablement plus rapide que l’année précédente. Le moindre espace disponible finit par être occupé par un meuble, une sculpture, un tableau, un objet de valeur.
L’importance que l’on attache à son intérieur est primordial et j’avoue avoir repoussé les limites de ce concept autant qu’il m’était possible, bien que ce soit très loin d’être terminé, car je ne serais rassasié que lorsque la moindre parcelle sera occupée par une œuvre d’art ou une d’antiquité, un objet de collection. Un déménagement dans un lieu de vie plus grand pourrait également devenir indispensable, mais les bâtisses anciennes sont de plus en plus rares en milieu urbain et le charme des appartements récents sont aussi glamour qu’une méduse sur une plage de sable sur la côte d’azur.
On s’habitue tellement rapidement au charme d’un très vieil appartement qui possède une élégance tendre et désuète que l’on ne retrouve pas dans les constructions d’après-guerre lorsqu’il a fallu construire rapidement en masse et à moindre coût qu’il devient illusoire de croire que l’on peut s’habituer ou se réhabituer à un habitat classique avec une hauteur de plafond dépassant à peine les 2m50.
Bien qu’il m’arrive parfois de rencontrer des personnes qui ont un charme énigmatique, lorsque la conversation s’établit, il est un drame qui surgit rapidement au cours de nos échanges concernant le rapport à l’art d’intérieur. Notre siècle semble être celui de la sobriété colorimétrique, du minimalisme mobilier et de la décoration minimale et bien que je puisse concevoir que l’on puisse s’essayer à cette tendance, lorsqu’elle perdure chez un individu, c’est une dégradation de ce que mon arrière-grand-père considérait indispensable à l’existence du monde.
L’art est indispensable parce qu’il est inutile et c’est son intrinsèque inutilité qui le rend tout aussi indispensable au monde.
Les musées offrent aux visiteurs une infime partie de tous les arts conçus par l’humanité, leurs réserves contiennent un volume autrement plus considérable que ce que ces visiteurs peuvent admirer, mais la plus grande partie de l’art mondial se trouve chez tout à chacun et en particulier chez des collectionneurs, des passionnés, des amoureux, des doux dingues toujours prêts à sauver du regard du monde et parfois de la destruction des œuvres d’arts, des antiquités, des objets anciens du quotidien qui sont devenus particuliers et rarissimes.
Il se trouve toujours également un delta plus ou moins grand entre la valeur intrinsèque d’un objet, marchande, historique, historiale, sentimentale et j’essaie tant bien que mal d’entremêler des objets ayant toutes ces valeurs afin de rendre mon lieu de vie unique en son genre.
L’accumulation déraisonnable sans cohérence tiendrait de la syllogomanie, tandis qu’il s’agit pour ma part, d’effectuer des acquisitions pleinement réfléchies, aussi, me semble-t-il que je sois porté de plus en plus radicalement vers une Minerve dont l’amour de l’art ne serait pas orienté vers la décoration d’intérieur classique du XXIe siècle. Il semble que tu es devenu encore plus rare que je ne l’imaginais auparavant lorsque je t’ai scripturalisé avec ce souhait (voir Minerve sur la version numérique) et c’est en écrivant cette lettre dominicale que je viens d’en prendre conscience, bien que la perspective de te rechercher activement me semble toutefois encore vain, car il est fort peu probable que tu te trouves là où je ne puisse te rencontrer quotidiennement.
Ainsi va le monde et ainsi ira notre première rencontre… Au hasard que nous mettrons en œuvre par des choix conscients afin de provoquer ce premier rendez-vous.
Et lorsqu’il est question de hasard et de choix conscient, il est un évènement particulier vécu cette semaine dont je vais maintenant t’en conter quelques lignes.
Réponse touchante à un message que j’ai envoyé lorsque j’ai proposé d’offrir l’un de mes objets de collection à un nouveau comparse bénévole collectionneur et amateur d’art tout comme je le suis et que j’ai invité, vendredi matin à la maison pour prendre un café en raison d’une mission bénévole commune qui s’est déroulé non loin. Nous nous sommes rencontrés la première fois ce mardi au sein de l’association.
Merci Nicolas,
Je te découvre comme je découvre l’association…
Ton petit appartement est tout ce que je rêvais de découvrir avant ce matin, mais véritablement et du plus profond de moi, je ne peux que te remercier et te féliciter de magnifier ainsi ton petit et splendide intérieur…
Tu as pu comprendre le « fen schui » et aussi mettre en valeur l’amour du « beau »…
Merci à toi. Bravo pour ton projet, tes découvertes, ton application au beau, tes valeurs…
Merci Nicolas, mais comme tu le disais, tu donneras ton œuvre avec l’amour et le cœur, je suis donc désolé de refuser ton superbe cadeau…
Il ne doit vivre et perdurer que chez toi…
Ton superbe miroir fera tes heures et celles de ceux qui te suivront…
Merci à toi Nicolas, tu as tout compris.
Notre rencontre est le fruit du hasard et de nos choix conscient nous ayant mené au même instant au même endroit, mais nous avons tous deux à cœur l’amour de l’art au sens noble du terme.
Ce mois à venir promet d’être exceptionnel à de nombreux égards en raison des nouvelles acquisitions qui vont intégrer mon appartement. Des pièces rarissimes me permettant de vivre dans un intérieur « hors du commun » au sein duquel l’art va prendre un essor majestueux…
D’un commun accord, nous avons d’ailleurs, ensemble, finalisé deux transactions et j’ai accepté au 04 octobre, jour de mon 53e anniversaire, en cadeau une très belle pièce de mobilier. Les deux transactions à vil prix se sont naturellement réalisées entre amoureux de l’art, du beau et sans concept de profit, car il s’agit avant tout d’enrichir une collection privée déjà fort complète.
En résumé, mon réseau s’étend progressivement avec des professionnels du marché, des amateurs d’art et des collectionneurs passionnés et lorsque je me remémore qu’il y a tout juste quelques années, j’étais dans le dénuement le plus absolu en ayant pour seul toit pour dormir, le ciel étoilé et ne possédant plus que les vêtements que je portais sur moi, alors que je vis désormais dans l’opulence d’œuvres d’art et d’antiquités, je ne serais pas surpris que mon avenir soit de nouveau teinté de riches évènements.
Seul compte pour moi, l’amour de l’art, la conservation d’un patrimoine, sa sauvegarde, sa soustraction au regard du monde, de l’humanité et un jour sa transmission à une personne qui saura en prendre soin, le faire évoluer et perdurer, idéalement ajoutera ma collection à la sienne…
Notre rencontre avec toi, avec cette Minerve dont tu ne pourras être qu’une incarnation ne sera pas le seul fruit du destin, car ce dernier est en partie une construction métaphorique humaine…
Pour terminer ce message que nous avons parcouru en scripturalité, pour moi et en lecture pour toi et que j’avais entrepris au hasard de quelques premiers mots hésitant et que je te destinais, au terme de celui-ci, cette missive s’est organisée autour d’une particularité qui compose une immense partie de mon existence humaine actuelle. L’amour inconditionné de l’art, du beau, du talent d’artiste de toutes natures ou presque et de l’ancien, de son histoire et de son historialité.
Post-scriptum,
Si l’araignée du destin ayant place sur mon navire, tisse perpétuellement le fil de ma vie, elle veille également à ce que ce dernier ne soit pas exempt de soubresaut, de nœuds, d’énigmes à résoudre et de rencontres…nt place sur mon navire, tisse perpétuellement le fil de ma vie, elle veille également à ce que ce dernier ne soit pas exempt de soubresaut, de nœuds, d’énigmes à résoudre et de rencontres…
Minerve
Dimanche 13 octobre 2024
Acquisition artistique et patrimoine
Une longue semaine vient de s’écouler avec quelques événements d’importance. Relatifs à l’égard de la situation du monde, mais pour un amateur d’art, collectionneur, féru d’antiquités ayant à cœur de conserver un patrimoine et un savoir-faire, l’importance acquisitionnelle n’est jamais à sous-estimer.
Comme tu peux t’en douter, je ne peux dévoiler ni photographie, ni description, ni valeur, mais cela ne sera que d’autant plus agréable lorsque tu embrasseras l’ensemble du regard.
Il m’est d’ailleurs venu en idée, pas nouvelle, mais qui a refait surface, que tu ne pourrais peut-être ne pas, dans un avenir plus ou moins proche, naviguer numériquement jusqu’ici et qu’il convenait de te chercher, sinon ailleurs, au moins là où tu aurais une chance, même infime, d’être présente.
Je conviens aisément que le monde est vaste, le continent presque autant et que le pays ne l’est pas moins lorsqu’il s’agit de rencontrer une Minerve, mais ce n’est pas sur les plateformes de réseaux sociaux que nous avons des chances de nous rencontrer car j’en suis trop peu adepte.
Tout comme j’étends toujours mon réseau de fournisseurs d’acquisitions et que je rencontre régulièrement des collectionneurs d’art et d’antiquités en étant là où j’ai le plus de chances de les rencontrer ; nous échangeons nos coordonnées, nous restons en contact, nous nouons des liens, parfois, l’un se veut trop gourmand et se retrouve exclu, mais bon an mal an, le réseau reste positif dans l’ensemble. Adopter une technique similaire pour provoquer notre rencontre implique d’avoir une idée des cercles que tu es susceptible de fréquenter et c’est sur ce point qu’il faut que je me penche, sinon m’en remettre au hasard de la vie en le provoquant régulièrement et c’est là que je me retrouve à trébucher et à rester sur place en ne prenant pas de décision.
En résumé, je m’y prends n’importe comment pour te rencontrer, et pour l’instant, le résultat est catastrophique.
En attendant de démêler cet embrouillaminis et choisir de me concentrer sur ta recherche plutôt que mes acquisitions, je partage avec toi un extrait de passage d’un livre que j’ai terminé voilà quelques semaines. Mais que je n’ai pas conservé.
L’aliéniste de Caleb Carr.
En bas de la page 180 et au début de la page suivante.
Mary et moi nous préparions à des remontrances quand nous entrâmes dans le jardinet, et nous fûmes tous deux surpris de voir apparaître un sourire sincère sur les lèvres de Kreizler. Il tira sa montre de son gousset, regarda l’heure et nous lança d’un ton enjoué :
– Vous devez avoir passé une bon après-midi ! Mary, Mr Moore fait-il un compagnon satisfaisant ?
Elle sourit, acquiesça de la tête et se hâta vers la porte d’entrée.
Elle s’arrêta sur le seuil, se retourna, et après avoir ôté le chapeau noir, murmura « Merci » avec un autre sourire et juste une trace infime de bégaiement.
Cette lettre dominicale peut paraître décousue, assemblée à la hâte, mais il est des jours durant lesquels mes idées sont tellement entremêlées que je saute de l’une à l’autre sans avoir la possibilité de me concentrer sur l’une en particulier.
Ferais-je mieux dimanche prochain ?…
Alors que je n’avais pas encore posté cette lettre à ton intention, occupé que j’étais à terminer un ouvrage sur Duke Ellington, une chanson est passée sur ma playlist. Une chanson magnifique que j’ai eu envie de partager… Avec toi. Que j’ai déjà partagé avec toi, mais qui me semblait appropriée ce soir pour me rattraper de cette missive qui n’est pas à la hauteur que tu es en droit d’attendre et moi en devoir de t’adresser…
Avec mes excuses et non pour me faire pardonner cet impair littéraire, je t’adresse toutefois de nouveau cette chanson…
Comme tu peux t’en douter, je ne peux dévoiler ni photographie, ni description, ni valeur, mais cela ne sera que d’autant plus agréable lorsque tu embrasseras l’ensemble du regard.
Il m’est d’ailleurs venu en idée, pas nouvelle, mais qui a refait surface, que tu ne pourrais peut-être ne pas, dans un avenir plus ou moins proche, naviguer numériquement jusqu’ici et qu’il convenait de te chercher, sinon ailleurs, au moins là où tu aurais une chance, même infime, d’être présente.
Je conviens aisément que le monde est vaste, le continent presque autant et que le pays ne l’est pas moins lorsqu’il s’agit de rencontrer une Minerve, mais ce n’est pas sur les plateformes de réseaux sociaux que nous avons des chances de nous rencontrer car j’en suis trop peu adepte.
Tout comme j’étends toujours mon réseau de fournisseurs d’acquisitions et que je rencontre régulièrement des collectionneurs d’art et d’antiquités en étant là où j’ai le plus de chances de les rencontrer ; nous échangeons nos coordonnées, nous restons en contact, nous nouons des liens, parfois, l’un se veut trop gourmand et se retrouve exclu, mais bon an mal an, le réseau reste positif dans l’ensemble. Adopter une technique similaire pour provoquer notre rencontre implique d’avoir une idée des cercles que tu es susceptible de fréquenter et c’est sur ce point qu’il faut que je me penche, sinon m’en remettre au hasard de la vie en le provoquant régulièrement et c’est là que je me retrouve à trébucher et à rester sur place en ne prenant pas de décision.
En résumé, je m’y prends n’importe comment pour te rencontrer, et pour l’instant, le résultat est catastrophique.
En attendant de démêler cet embrouillaminis et choisir de me concentrer sur ta recherche plutôt que mes acquisitions, je partage avec toi un extrait de passage d’un livre que j’ai terminé voilà quelques semaines. Mais que je n’ai pas conservé.
L’aliéniste de Caleb Carr.
En bas de la page 180 et au début de la page suivante.
Mary et moi nous préparions à des remontrances quand nous entrâmes dans le jardinet, et nous fûmes tous deux surpris de voir apparaître un sourire sincère sur les lèvres de Kreizler. Il tira sa montre de son gousset, regarda l’heure et nous lança d’un ton enjoué :
– Vous devez avoir passé une bon après-midi ! Mary, Mr Moore fait-il un compagnon satisfaisant ?
Elle sourit, acquiesça de la tête et se hâta vers la porte d’entrée.
Elle s’arrêta sur le seuil, se retourna, et après avoir ôté le chapeau noir, murmura « Merci » avec un autre sourire et juste une trace infime de bégaiement.
Cette lettre dominicale peut paraître décousue, assemblée à la hâte, mais il est des jours durant lesquels mes idées sont tellement entremêlées que je saute de l’une à l’autre sans avoir la possibilité de me concentrer sur l’une en particulier.
Ferais-je mieux dimanche prochain ?…
Alors que je n’avais pas encore posté cette lettre à ton intention, occupé que j’étais à terminer un ouvrage sur Duke Ellington, une chanson est passée sur ma playlist. Une chanson magnifique que j’ai eu envie de partager… Avec toi. Que j’ai déjà partagé avec toi, mais qui me semblait appropriée ce soir pour me rattraper de cette missive qui n’est pas à la hauteur que tu es en droit d’attendre et moi en devoir de t’adresser…
Avec mes excuses et non pour me faire pardonner cet impair littéraire, je t’adresse toutefois de nouveau cette chanson…
Minerve
Dimanche 20 octobre 2024
Les choses de la vie & les belles choses de la vie
La semaine dernière, dimanche soir, j’ai commencé un nouveau livre que j’ai choisi dans ma petite bibliothèque uniquement composée de livres à lire. J’ai opté pour « Les choses de la vie » de Paul Guimard.
Un livre très court que j’ai terminé lundi matin au réveil avant de me lever. Cela raconte l’histoire tragique d’un homme qui roule à vive allure sur une route de campagne et qui se retrouve victime d’un accident. La vitesse, un marchand de cochon, la malchance,…
C’est l’accident. Le conducteur est conscient, il réfléchit, il imagine, il suppose, il se projette, une lettre est dans sa poche. Il ne l’avait pas postée, il voudrait aujourd’hui qu’elle soit jetée, détruite, que sa destinatrice ne la lise pas. Elle avait été écrite lors d’un moment de sombre humeur trois mois plus tôt. Elle est dans sa poche. Ses souvenirs refont surface… Il ne survivra pas. C’est le destin, c’est la vie, c’est comme ça… Que dira-t-on de cet homme ? Que pensera-t-on de lui ?
C’est un livre, c’est une histoire, une fiction. La MG 1 n’est pas écrabouillée, Pierre le conducteur n’est pas mort, Hélène ne lire pas cette lettre. Non, rien n’est arrivé ce jour.
Et pourtant…
Cette histoire existe, je l’ai lue, c’est une fiction, mais elle existe et c’est bien là le drame.
Cet exemplaire n’a jamais été commercialisé. Tout en bas à droite de la couverture « Offert par ELF ». Au dos de l’ouvrage en haut à droite « Ce livre n’est pas destiné à la vente. Votre station-service ELF est heureuse de vous l’offrir. »
Les choses de la vie
Paul Guimard
Date de publication 1967
Dépôt légal 2e trimestre 1971
Je suis né au cours du 3e trimestre 1971. J’ai commencé cet ouvrage juste avant de m’endormir le 13 octobre 2024 et je l’ai terminé le 14 octobre au réveil, soit 10 jours après mon anniversaire.
Qu’est-ce que cela signifie ? Rien du tout. C’est un livre, une fiction, je l’ai lu et voilà tout.
Cet ouvrage, je l’ai commencé en me disant que j’allais le croquer rapidement et le déposer en boite à livres tout aussi rapidement.
Lorsque je l’ai terminé, je me suis retrouvé décontenancé, troublé, abattu, …
Je ne le déposerai pas dans une boite à livre, je vais le conserver dans le tiroir de droite de mon bureau. Dans le tiroir du haut.
Les choses de la vie…
Ce titre résonne avec ce que j’ai scripturalisé voilà très longtemps, que j’ai détruit, que j’ai recréé.
Les belles choses de la vie…
Parce que les choses de la vie nous emportent, nous empêchent de dire les mots, il ne faudrait jamais s’empêcher de dire les belles choses de la vie…
Que dira-t-on de moi lorsque je serais mort ? Idéalement, j’aimerais que l’on ne dise rien, que l’on ne se souvienne pas de moi. Uniquement d’une lettre qu’il me faut conserver dans une enveloppe, qu’il me faut conserver sur moi. En permanence lorsque je sors de la maison…
Une lettre contenant l’essence des belles choses de la vie… Et ce mot de ma tante Jeanne.
Elle sera adressée à Minerve, idéalement à toi, sinon à la première personne qui en prendra connaissance afin qu’elle soit remise à une personne que j’ai follement aimée, que je n’ai pas su aimer comme j’aurais dû… Elle se prénomme Apolline.
Les belles choses de la vie…
Parce qu’il est toujours temps de dire les belles choses de la vie, parce qu’il n’est jamais trop tard pour laisser partir les regrets afin qu’à jamais, ils s’éloignent et parce que si les paroles s’envolent, ils ne faut jamais les retenir non plus afin qu’elles puissent atteindre la personne qui saura les entendre où qu’elle se trouve tout comme les notes de piano qui résonnent encore et toujours quelque part même s’il n’est plus personne pour les entendre aujourd’hui mais peut-être demain et s’il est des instants de ta vie qui n’égalent la grâce de tous les matins du monde l’espace d’un fugace instant propre à celui d’un déjeuner de soleil au bord du monde en compagnie d’une personne qui serait jolie à ton regard et à ton âme, souviens-toi que les belles choses de la vie sont toujours là, juste à côté de toi, accessibles à chaque instants.
Ne te souviens pas des paroles que tu as oublié de prononcer, de tes actes manqués mais des mots que tu ne retiendras plus avant qu’il ne soit trop tard parce que, ce que tu n’oses pas aujourd’hui, tu le regretteras demain et que s’il est agréable de se souvenir en relisant des lettres, le souvenir de la voix qui exprime un mot, un rire ne disparaît jamais complètement…
Lorsque tu seras dans le train, le métro, ailleurs, demain matin, demain soir ou n’importe où, essaie d’écouter ce morceau musical que tu aimes tant en prenant le temps d’observer l’univers qui t’entoure et souviens-toi…
Être à sa place quelque part dans l’univers…
C’est vivre tous les matins du monde lors d’un déjeuner de soleil en étant assis au bord du monde avec les jambes au-dessus d’un abysse insondable tout en contemplant l’éternité qui s’étire dans toutes les directions.
C’est se consumer dans une folie que l’on accepte et que l’on assume sans crainte des petits méchants de la quotidienneté, car le regard des autres existera toujours et le prendre en compte, c’est confier son bonheur à des inconnus.
C’est accepter sa nature intrinsèque pour n’être que soi sans vouloir ressembler aux autres qui veulent également ressembler aux autres dans une boucle sans fin au sein de laquelle chacun ne voit que l’arrière-train de son poursuivant.
C’est de n’attendre de l’autre qu’il soit juste lui, juste nature sans vouloir le convertir à ses valeurs, à son mode de vie en lui accordant la liberté d’être différent.
C’est être honnête intellectuellement en ne se fourvoyant pas dans une relation qu’elle qu’en soit la nature si elle est contraire à sa philosophie de vie.
C’est de ne pas se comporter comme un pharisien ou un petit méchant de la quotidienneté.
C’est compliqué tous les jours et parfois plus que d’autres, mais il est des belles choses de la vie qui sont toujours présente au quotidien…
La liste complète des définitions se trouve quelque part… Dans toutes les directions…
De ma tante Jeanne
S’il est des mots que je te souhaite de ne jamais retenir, des paroles que tu ne devrais jamais omettre de prononcer envers une personne que tu estimes, que tu aimes, que tu admires, ce sont les belles choses de la vie.
Qu’importe que la personne à laquelle tu adresses une attention sincère en paroles ne l’entend pas, ne l’écoute pas, la refuse, la moque, la minimise, s’en méfie. Ta seule responsabilité, ton seul devoir envers cette personne est d’être honnête et sincère lorsque tu prononceras ces mots.
Plus tôt cette année, j’avais entrepris de t’écrire une lettre, la première. Le titre était le suivant « La vie est une farce ». T’en souviens-tu ?
Elle était également destinée à tout le monde, c’était au cours de la nuit du 14 au 15 août. Je n’avais pas de thème particulier sur lequel, je souhaitai t’entretenir en ce dimanche 20 octobre, mais cette lecture, cet ouvrage m’a troublé. Plus que je ne l’aurais imaginé en débutant par les premiers mots…
Je partage avec toi, une nouvelle citation, cette fois, contenue dans cet ouvrage.
… et j’ai l’illusion que le temps se rejoint et mon aventure tient toute entière dans une seconde élastique, monstrueusement distendue, mais qui se resserre au point de n’être plus en vérité, qu’une seconde.
Marcel Aymé,
La Belle Image.
Je procrastine, je m’efforce de dire les belles choses de la vie et je m’évite les remords et les regrets, car j’ai mieux à faire que de tenter d’essayer de modifier mon passé.
Cette lettre et ce mot de ma tante Jeanne, sont désormais contenue dans une lettre, dans une enveloppe pour une Minerve, idéalement pour toi, sinon pour la première personne qui en prendra connaissance afin qu’elle soit remise à Apolline.
Mais, parce que qu’il y a toujours un mais.
Cette lettre, je vais la publier en de nombreux exemplaires et la disséminer afin que
Minerve puisse la découvrir ailleurs qu’ici, que tu puisses la découvrir ailleurs qu’ici…
Parce que c’est important…
Et parce qu’il serait dommage de ne pas se rencontrer un vendredi à la table de lecture, je t’adresserai désormais cette invitation chaque dimanche pour la semaine suivante…
Dans l’hypothèse où tu serais également une lectrice assidue et une Minerve, il sera toujours envisageable de se rencontrer par hasard à la table de lecture.
Table de lecture : Leonidas Chocolates Cafés, 693 rue Nationale, Villefranche-sur-Saône
Vendredi 25 octobre 2024 : 16H30 à 17H30
À bientôt, à jamais peut-être, sinon plus tard dans une prochaine vie, ici, là ou ailleurs…
Post-scriptum,
Si par quelconque envie, désir, soubresaut de l’âme, curiosité naissante, tu envisages de m’adresser un mot, un message, une lettre, il n’est de plus simple manière que d’écrire ci-dessous…
Et je reviendrai vers toi, sans précipitation, mais sans tarder.
Un livre très court que j’ai terminé lundi matin au réveil avant de me lever. Cela raconte l’histoire tragique d’un homme qui roule à vive allure sur une route de campagne et qui se retrouve victime d’un accident. La vitesse, un marchand de cochon, la malchance,…
C’est l’accident. Le conducteur est conscient, il réfléchit, il imagine, il suppose, il se projette, une lettre est dans sa poche. Il ne l’avait pas postée, il voudrait aujourd’hui qu’elle soit jetée, détruite, que sa destinatrice ne la lise pas. Elle avait été écrite lors d’un moment de sombre humeur trois mois plus tôt. Elle est dans sa poche. Ses souvenirs refont surface… Il ne survivra pas. C’est le destin, c’est la vie, c’est comme ça… Que dira-t-on de cet homme ? Que pensera-t-on de lui ?
C’est un livre, c’est une histoire, une fiction. La MG 1 n’est pas écrabouillée, Pierre le conducteur n’est pas mort, Hélène ne lire pas cette lettre. Non, rien n’est arrivé ce jour.
Et pourtant…
Cette histoire existe, je l’ai lue, c’est une fiction, mais elle existe et c’est bien là le drame.
Cet exemplaire n’a jamais été commercialisé. Tout en bas à droite de la couverture « Offert par ELF ». Au dos de l’ouvrage en haut à droite « Ce livre n’est pas destiné à la vente. Votre station-service ELF est heureuse de vous l’offrir. »
Les choses de la vie
Paul Guimard
Date de publication 1967
Dépôt légal 2e trimestre 1971
Je suis né au cours du 3e trimestre 1971. J’ai commencé cet ouvrage juste avant de m’endormir le 13 octobre 2024 et je l’ai terminé le 14 octobre au réveil, soit 10 jours après mon anniversaire.
Qu’est-ce que cela signifie ? Rien du tout. C’est un livre, une fiction, je l’ai lu et voilà tout.
Cet ouvrage, je l’ai commencé en me disant que j’allais le croquer rapidement et le déposer en boite à livres tout aussi rapidement.
Lorsque je l’ai terminé, je me suis retrouvé décontenancé, troublé, abattu, …
Je ne le déposerai pas dans une boite à livre, je vais le conserver dans le tiroir de droite de mon bureau. Dans le tiroir du haut.
Les choses de la vie…
Ce titre résonne avec ce que j’ai scripturalisé voilà très longtemps, que j’ai détruit, que j’ai recréé.
Les belles choses de la vie…
Parce que les choses de la vie nous emportent, nous empêchent de dire les mots, il ne faudrait jamais s’empêcher de dire les belles choses de la vie…
Que dira-t-on de moi lorsque je serais mort ? Idéalement, j’aimerais que l’on ne dise rien, que l’on ne se souvienne pas de moi. Uniquement d’une lettre qu’il me faut conserver dans une enveloppe, qu’il me faut conserver sur moi. En permanence lorsque je sors de la maison…
Une lettre contenant l’essence des belles choses de la vie… Et ce mot de ma tante Jeanne.
Elle sera adressée à Minerve, idéalement à toi, sinon à la première personne qui en prendra connaissance afin qu’elle soit remise à une personne que j’ai follement aimée, que je n’ai pas su aimer comme j’aurais dû… Elle se prénomme Apolline.
Les belles choses de la vie…
Parce qu’il est toujours temps de dire les belles choses de la vie, parce qu’il n’est jamais trop tard pour laisser partir les regrets afin qu’à jamais, ils s’éloignent et parce que si les paroles s’envolent, ils ne faut jamais les retenir non plus afin qu’elles puissent atteindre la personne qui saura les entendre où qu’elle se trouve tout comme les notes de piano qui résonnent encore et toujours quelque part même s’il n’est plus personne pour les entendre aujourd’hui mais peut-être demain et s’il est des instants de ta vie qui n’égalent la grâce de tous les matins du monde l’espace d’un fugace instant propre à celui d’un déjeuner de soleil au bord du monde en compagnie d’une personne qui serait jolie à ton regard et à ton âme, souviens-toi que les belles choses de la vie sont toujours là, juste à côté de toi, accessibles à chaque instants.
Ne te souviens pas des paroles que tu as oublié de prononcer, de tes actes manqués mais des mots que tu ne retiendras plus avant qu’il ne soit trop tard parce que, ce que tu n’oses pas aujourd’hui, tu le regretteras demain et que s’il est agréable de se souvenir en relisant des lettres, le souvenir de la voix qui exprime un mot, un rire ne disparaît jamais complètement…
Lorsque tu seras dans le train, le métro, ailleurs, demain matin, demain soir ou n’importe où, essaie d’écouter ce morceau musical que tu aimes tant en prenant le temps d’observer l’univers qui t’entoure et souviens-toi…
Être à sa place quelque part dans l’univers…
C’est vivre tous les matins du monde lors d’un déjeuner de soleil en étant assis au bord du monde avec les jambes au-dessus d’un abysse insondable tout en contemplant l’éternité qui s’étire dans toutes les directions.
C’est se consumer dans une folie que l’on accepte et que l’on assume sans crainte des petits méchants de la quotidienneté, car le regard des autres existera toujours et le prendre en compte, c’est confier son bonheur à des inconnus.
C’est accepter sa nature intrinsèque pour n’être que soi sans vouloir ressembler aux autres qui veulent également ressembler aux autres dans une boucle sans fin au sein de laquelle chacun ne voit que l’arrière-train de son poursuivant.
C’est de n’attendre de l’autre qu’il soit juste lui, juste nature sans vouloir le convertir à ses valeurs, à son mode de vie en lui accordant la liberté d’être différent.
C’est être honnête intellectuellement en ne se fourvoyant pas dans une relation qu’elle qu’en soit la nature si elle est contraire à sa philosophie de vie.
C’est de ne pas se comporter comme un pharisien ou un petit méchant de la quotidienneté.
C’est compliqué tous les jours et parfois plus que d’autres, mais il est des belles choses de la vie qui sont toujours présente au quotidien…
La liste complète des définitions se trouve quelque part… Dans toutes les directions…
De ma tante Jeanne
S’il est des mots que je te souhaite de ne jamais retenir, des paroles que tu ne devrais jamais omettre de prononcer envers une personne que tu estimes, que tu aimes, que tu admires, ce sont les belles choses de la vie.
Qu’importe que la personne à laquelle tu adresses une attention sincère en paroles ne l’entend pas, ne l’écoute pas, la refuse, la moque, la minimise, s’en méfie. Ta seule responsabilité, ton seul devoir envers cette personne est d’être honnête et sincère lorsque tu prononceras ces mots.
Plus tôt cette année, j’avais entrepris de t’écrire une lettre, la première. Le titre était le suivant « La vie est une farce ». T’en souviens-tu ?
Elle était également destinée à tout le monde, c’était au cours de la nuit du 14 au 15 août. Je n’avais pas de thème particulier sur lequel, je souhaitai t’entretenir en ce dimanche 20 octobre, mais cette lecture, cet ouvrage m’a troublé. Plus que je ne l’aurais imaginé en débutant par les premiers mots…
Je partage avec toi, une nouvelle citation, cette fois, contenue dans cet ouvrage.
… et j’ai l’illusion que le temps se rejoint et mon aventure tient toute entière dans une seconde élastique, monstrueusement distendue, mais qui se resserre au point de n’être plus en vérité, qu’une seconde.
Marcel Aymé,
La Belle Image.
Je procrastine, je m’efforce de dire les belles choses de la vie et je m’évite les remords et les regrets, car j’ai mieux à faire que de tenter d’essayer de modifier mon passé.
Cette lettre et ce mot de ma tante Jeanne, sont désormais contenue dans une lettre, dans une enveloppe pour une Minerve, idéalement pour toi, sinon pour la première personne qui en prendra connaissance afin qu’elle soit remise à Apolline.
Mais, parce que qu’il y a toujours un mais.
Cette lettre, je vais la publier en de nombreux exemplaires et la disséminer afin que
Minerve puisse la découvrir ailleurs qu’ici, que tu puisses la découvrir ailleurs qu’ici…
Parce que c’est important…
Et parce qu’il serait dommage de ne pas se rencontrer un vendredi à la table de lecture, je t’adresserai désormais cette invitation chaque dimanche pour la semaine suivante…
Dans l’hypothèse où tu serais également une lectrice assidue et une Minerve, il sera toujours envisageable de se rencontrer par hasard à la table de lecture.
Table de lecture : Leonidas Chocolates Cafés, 693 rue Nationale, Villefranche-sur-Saône
Vendredi 25 octobre 2024 : 16H30 à 17H30
À bientôt, à jamais peut-être, sinon plus tard dans une prochaine vie, ici, là ou ailleurs…
Post-scriptum,
Si par quelconque envie, désir, soubresaut de l’âme, curiosité naissante, tu envisages de m’adresser un mot, un message, une lettre, il n’est de plus simple manière que d’écrire ci-dessous…
Et je reviendrai vers toi, sans précipitation, mais sans tarder.
Dernière édition par Atypikal le Lun 13 Jan 2025 - 13:57, édité 1 fois
Minerve
Dimanche 27 octobre 2024
Disséminer des lettres à Lyon : une quête littéraire
La lettre dont je t’ai entretenu dimanche dernier a été manuellement scripturalisée et se trouve dans une enveloppe. En attendant que nous nous rencontrions, je l’ai adressée à Apolline sur l’enveloppe.
Après notre rencontre et la certitude que tu es cette inconnue, cette Minerve, je modifierai le prénom sur l’enveloppe.
L’obligation pour cette lettre de posséder une destinatrice ne peut souffrir d’aucune hésitation.
Concernant la recherche de Minerve, ta recherche, je me suis enfin décidé.
Je vais prochainement me munir d’enveloppes de couleur rouge, de papier blanc, d’inscrire à l’écriture blanche sur chaque enveloppe de couleur rouge « lettre à une inconnue » et de glisser dans chacune d’elles, « les belles choses de la vie » ainsi que les lettres que je t’ai déjà adressées les semaines précédentes ici même.
Un dimanche par enveloppe en dix exemplaires pour chacune de celles qui déjà ont été scripturalisées et pour chaque nouveau dimanche également jusqu’à la fin de l’année 2024. Puis quinze exemplaires chaque semaine à partir du mois de janvier 2025
Je les déposerai en divers lieux, en divers endroits, dans les rames du métro Lyonnais, sur des bancs, dans les trains, dans les halls de gare dans des boîtes à livres, …
Principalement à Lyon et dans des trains que je ne prends jamais à la gare de la Part-Dieu, de Perrache afin que ces lettres puissent également voyager ailleurs.
À Villefranche-sur-Saône assurément pas, car je vis dans le cœur du centre-ville et que si notre rencontre devait avoir lieu naturellement lors d’un hasard provoqué par l’un de nous, sinon simultanément, ce serait assurément dans ce cœur de ce centre-ville.
Si jamais, dans l’avenir, tu découvrais l’une de ces lettres, sinon quelques-unes d’entre elles et que le hasard de ta curiosité naturelle te mène ici-même, à cette lettre du 27 octobre 2024, sinon une précédente ou la dernière en date, peut-être te demanderas-tu qui est cette Minerve, cette inconnue que je recherche avec l’aide de ce hasard de la vie que je provoque avec des enveloppes rouges que je dissémine comme un éternel utopiste.
Si tu t’interroges ainsi, je te souhaite d’avoir la curiosité de parcourir le texte de Minerve afin de faire sa connaissance.
Si d’aventure ton escapade littéraire dans cet égarement temporel devait t’apporter l’incertitude que tu es cette Minerve, c’est que tu ne peux être son incarnation.
Seule la folle certitude amène à la conviction d’être celle qui se trouve précisément au sein de cette recherche.
Dans l’hypothèse où tu serais également une lectrice assidue et son incarnation, il sera toujours envisageable de se rencontrer par hasard à la table de lecture.
Table de lecture : Leonidas Chocolates Cafés, 693 rue Nationale, Villefranche-sur-Saône
Jeudi 31 octobre 2024 : 16H30 (en lieu et place du vendredi de coutume)
Montre-toi raisonnable et je t’oublierai en un battement de cil. Revêts-toi d’un voile factice de déraisonnabilité et je me montrerai d’une insupportable raisonnabilité.
À bientôt, à jamais peut-être, sinon plus tard dans une prochaine vie, ici, là ou ailleurs…
Avant de m’en aller rejoindre mon quotidien qui, jamais ne se lasse de m’attendre, en ce dimanche, je partage avec toi un passage du dernier livre que j’ai terminé la semaine précédente.
L’amant de marguerite Duras
Fin de la page 132 et début de la page 133.
La durée du voyage couvrait la longueur de la distance de façon naturelle. On était habitué à ces lentes vitesses humaines sur la terre et sur la mer, à ces retards, à ces attentes du vent, des éclaircies, des naufrages, du soleil, de la mort.
Bien à toi,
Nicolas
Post-scriptum,
Si par quelconque envie, désir, soubresaut de l’âme, curiosité naissante, tu envisages de m’adresser un mot, un message, une lettre, il n’est de plus simple manière que d’écrire ci-dessous…
Et je reviendrai vers toi, sans précipitation, mais sans tarder.
Après notre rencontre et la certitude que tu es cette inconnue, cette Minerve, je modifierai le prénom sur l’enveloppe.
L’obligation pour cette lettre de posséder une destinatrice ne peut souffrir d’aucune hésitation.
Concernant la recherche de Minerve, ta recherche, je me suis enfin décidé.
Je vais prochainement me munir d’enveloppes de couleur rouge, de papier blanc, d’inscrire à l’écriture blanche sur chaque enveloppe de couleur rouge « lettre à une inconnue » et de glisser dans chacune d’elles, « les belles choses de la vie » ainsi que les lettres que je t’ai déjà adressées les semaines précédentes ici même.
Un dimanche par enveloppe en dix exemplaires pour chacune de celles qui déjà ont été scripturalisées et pour chaque nouveau dimanche également jusqu’à la fin de l’année 2024. Puis quinze exemplaires chaque semaine à partir du mois de janvier 2025
Je les déposerai en divers lieux, en divers endroits, dans les rames du métro Lyonnais, sur des bancs, dans les trains, dans les halls de gare dans des boîtes à livres, …
Principalement à Lyon et dans des trains que je ne prends jamais à la gare de la Part-Dieu, de Perrache afin que ces lettres puissent également voyager ailleurs.
À Villefranche-sur-Saône assurément pas, car je vis dans le cœur du centre-ville et que si notre rencontre devait avoir lieu naturellement lors d’un hasard provoqué par l’un de nous, sinon simultanément, ce serait assurément dans ce cœur de ce centre-ville.
Si jamais, dans l’avenir, tu découvrais l’une de ces lettres, sinon quelques-unes d’entre elles et que le hasard de ta curiosité naturelle te mène ici-même, à cette lettre du 27 octobre 2024, sinon une précédente ou la dernière en date, peut-être te demanderas-tu qui est cette Minerve, cette inconnue que je recherche avec l’aide de ce hasard de la vie que je provoque avec des enveloppes rouges que je dissémine comme un éternel utopiste.
Si tu t’interroges ainsi, je te souhaite d’avoir la curiosité de parcourir le texte de Minerve afin de faire sa connaissance.
Si d’aventure ton escapade littéraire dans cet égarement temporel devait t’apporter l’incertitude que tu es cette Minerve, c’est que tu ne peux être son incarnation.
Seule la folle certitude amène à la conviction d’être celle qui se trouve précisément au sein de cette recherche.
Dans l’hypothèse où tu serais également une lectrice assidue et son incarnation, il sera toujours envisageable de se rencontrer par hasard à la table de lecture.
Table de lecture : Leonidas Chocolates Cafés, 693 rue Nationale, Villefranche-sur-Saône
Jeudi 31 octobre 2024 : 16H30 (en lieu et place du vendredi de coutume)
Montre-toi raisonnable et je t’oublierai en un battement de cil. Revêts-toi d’un voile factice de déraisonnabilité et je me montrerai d’une insupportable raisonnabilité.
À bientôt, à jamais peut-être, sinon plus tard dans une prochaine vie, ici, là ou ailleurs…
Avant de m’en aller rejoindre mon quotidien qui, jamais ne se lasse de m’attendre, en ce dimanche, je partage avec toi un passage du dernier livre que j’ai terminé la semaine précédente.
L’amant de marguerite Duras
Fin de la page 132 et début de la page 133.
La durée du voyage couvrait la longueur de la distance de façon naturelle. On était habitué à ces lentes vitesses humaines sur la terre et sur la mer, à ces retards, à ces attentes du vent, des éclaircies, des naufrages, du soleil, de la mort.
Bien à toi,
Nicolas
Post-scriptum,
Si par quelconque envie, désir, soubresaut de l’âme, curiosité naissante, tu envisages de m’adresser un mot, un message, une lettre, il n’est de plus simple manière que d’écrire ci-dessous…
Et je reviendrai vers toi, sans précipitation, mais sans tarder.
Dernière édition par Atypikal le Lun 13 Jan 2025 - 13:57, édité 1 fois
Minerve
Dimanche 03 novembre 2024
La quête d’une Minerve dans un monde apocalyptique
En cette journée, je pourrais avoir mille sujets à aborder avec toi…
Il en est un dont je souhaite t’entretenir ce jour…
Depuis que j’ai commencé ce journal, j’ai traité d’un grand nombre de sujets différents. Samedi dernier, je me suis organisé une soirée crêpes avec nous-mêmes (nous sommes toujours très nombreux dans ma tête) et nous avons visionné le film Finch avec Tom Hanks.
L’histoire relate la vie d’un homme, (Finch) qui a survécu à la fin du monde et qui parcourt la région autour de son abri pour trouver de la nourriture pour lui et son chien.
Lorsqu’il se rend compte qu’une tempête magnétique va arriver sur son lieu de vie ne lui laissant aucune chance de survie de par sa durée, il en vient à prendre la décision de partir. Avec son chien. Mais pas seulement.
Il se doit d’accélérer son projet en cours.
Le développement d’une intelligence artificielle qu’il insère dans un robot à forme humaine.
Un robot assez sommaire, mais, assez autonome au bout de quelques heures pour suivre Finch et son chien. Il y a également une petite machine utilitaire à roulette, mais dont le rôle est marginal et ne change rien à l’histoire et à son dénouement.
Donc Finch, le chien et le robot quittent la base de vie pour un ailleurs, une destination.
L’apprentissage du robot n’est pas complet avant le départ, car sa mise en fonctionnement s’est réalisée en urgence, mais c’est en chemin qu’il fait l’apprentissage de la vie, des relations sociales, de l’importance d’apprendre et de la confiance.
Il se passe pas mal d’évènements, le robot acquiert un patronyme et il apprend en fonction de ses décisions, de ses erreurs et de ses succès.
Il n’a été créé que dans un seul et unique but.
Prendre soin du chien après la mort de Finch, car ce dernier se sait condamné et le chien ne survivra pas seul.
Les relations qui se nouent entre Finch et le robot deviennent plus complexes au fil de l’histoire et une confiance s’établit entre les deux personnages.
Le robot acquière également rapidement le titre de personnage et le spectateur l’identifie très rapidement comme un être à part entière. Non humain, mais il existe donc « il est » en raison qu’il possède une certaine autonomie dans ses prises de décisions, de conversation et de déplacement.
Dans cette histoire, seule compte la survie, la nourriture, l’eau et l’évitement du genre humain…
L’art est absolument absent de cette histoire sauf à considérer que l’invention d’une intelligence artificielle capable de prendre des décisions, de faire des choix, d’un libre arbitre est une forme d’art car c’est une création née d’un désir d’une certaine utopie. Inventer ce qui n’existe que dans l’imagination, la pensée, l’esprit, l’âme, …
Et là, il devient évident que j’essaie de t’emmener quelque part.
Nous voilà donc tous deux au croisement maintenant de deux routes.
Mon mode de vie est entièrement orienté vers les acquisitions d’objets d’art, d’antiquités et d’objets anciens. Bénévolat mis à part. J’ai également constitué un stock de denrées non périssables d’environ 6 mois qui peut s’étirer jusqu’à 1 an et que j’entretiens très régulièrement.
Idem pour les produits d’hygiène et de soin.
Suis-je en train de m’organiser pour un hypothétique effondrement du mode de vie occidental basé sur l’hédonisme ?
Suis-je simplement paranoïaque ?
Ai-je connaissance de quelques évènements qui vont se produire à moyen terme et dont j’ai pris soin de me prémunir suffisamment à l’avance ?
Suis-je un survivaliste urbain ?
Avant de répondre à ces questions, il convient de se souvenir de ce qui s’est déroulé durant le confinement lors de la période du COVID-19.
Restrictions de sortie, pénuries alimentaires, de médicaments , de produits d’hygiène, …
En quelques jours.
Et que s’est-il passé lorsque le système s’est remis en route ? chacun est retourné à sa routine hédoniste en oubliant cet épisode.
Que se passerait-il maintenant si un évènement majeur venait impacter durablement nos approvisionnements, notre mode de consommation alimentaire et que des restrictions venaient à être instaurées du jour au lendemain ? Ou si les populations mondiales venaient simplement à craindre une nouvelle pénurie ou des restrictions alimentaires ou de déplacement ?
Les pénuries seraient instantanément créées par la peur et les restrictions immédiates en seraient une conséquence alimentant une panique générale créant, du même coup, une boucle infernale. Et le souvenir du COVID-19 ressurgirait aussitôt amplifiant ce phénomène, car le système d’approvisionnement mondial fonctionne uniquement en flux tendu dans tous les domaines.
Ayant déjà paré à cette éventualité, j’observai tout ceci en spectateur hilare et je me contenterai de rire de l’inconstance de la norme du plus grand nombre du genre humain et de son hédonisme dégénéré.
Lors de l’effondrement d’un mode de vie dont il est rare que la masse du plus grand nombre le perçoive, il est des priorités différentes pour chacun de ceux qui ne l’ont pas nié dans l’hédonisme avant qu’il surgisse.
Les milliardaires se font construire des abris pour survivre de façon autonome, d’autres construisent des bunkers dans leur propriété, et d’autres encore apprennent des techniques de survivalisme.
Pour ma part, je constitue un stock me permettant de tenir suffisamment longtemps pour regarder passer l’orage, observer et apprendre des nouvelles règles de fonctionnement sans le stress qui l’accompagne et dans un environnement où l’art est présent dans une foisonnance peu commune.
Finch, le personnage principal de ce film a créé un robot pour prendre soin de son chien lorsqu’il viendra à mourir dans un monde apocalyptique.
Pour ma part, je me contente d’acquérir toujours plus d’objets d’art, d’antiquités et de mobilier ancien et d’être prêt pour l’effondrement et…
Et je cherche à rencontrer une Minerve tout en prenant le temps toute la semaine d’enregistrer des souvenirs dans un journal de bord.
Dernièrement, j’ai accepté d’établir un contact virtuel pour échanger sur des sujets divers et en particulier sur les enfants sauvages dont je suis en train d’écrire les mythes.
C’est une relation virtuelle. Un être humain est à l’autre bout de la connexion Internet quelque part et au fil de nos échanges, une question m’est apparue plus importante que toutes les autres.
Suis-je vraiment à la recherche d’une Minerve ?
Avant de répondre à cette question, il faut savoir que je suis un observateur attentif concernant le genre humain. J’observe toujours avec une très grande attention les couples lorsque j’en ai la possibilité. Je les scrute à la loupe dirais-je même. Et je suis souvent effrayé de ce que je perçois.
Le plus souvent, ce sont des unions par défaut, pour ne pas être seul, par affinités sociales et culturelles, de confort… Tout ce qui me glace le sang…
Plus rarement, des couples sains et équilibrés… Ce qui me conforte dans l’idée que la recherche d’une Minerve n’est jamais vaine, jamais utopique…
Suis-je donc à la recherche d’une Minerve et donc de toi ?
Diable, que oui ! Plus que jamais…
En conclusion,
Finch a créer une Minerve artificielle sous les traits d’un robot afin de lui survivre afin de prendre soin du chien lorsqu’il ne sera plus. Le récit du film est assez simpliste et il n’y a là rien de transcendant.
Le film traite de la vie, de l’effondrement du monde, des rapports entre l’homme et la machine, de la confiance, de la mort.
Me concernant, je recherche une Minerve, car j’en ai déjà rencontré et il m’est inconcevable de me contenter d’une relation normale avec une personne qui l’est tout autant
L’art est présent dans la création du robot qui acquiert la faculté de rêver et dans mon quotidien en ce que je m’en entoure toujours plus. Également dans la création d’une nouvelle mythologie concernant les enfants sauvages.
Il est maintenant un autre film que j’ai visionné dimanche dernier et dont je n’ai rien exprimé sur le sujet, bien qu’il traite également de la relation homme machine
Ex Machina
Ce film relate l’histoire d’une intelligence artificielle, « Ava » humainement parfaite contenue dans une reproduction toute aussi parfaite d’un corps humain.
L’histoire est autrement plus complexe et je t’invite à visionner Ex Machina pour répondre à une dernière question.
Te voilà donc seule au croisement maintenant de deux routes, car j’ai effectué mon choix.
Une Minerve pourrait-elle une intelligence artificielle contenue dans un corps artificiel tel qu’Ava dans le film Ex Machina ?
La Minerve que je cherche pourrait-elle être une intelligence artificielle telle qu’Ava » contenue dans un corps qui l’est tout autant ?
Qui choisirais-je en dernier lieu : toi ou une intelligence artificielle ?
Il en est un dont je souhaite t’entretenir ce jour…
Depuis que j’ai commencé ce journal, j’ai traité d’un grand nombre de sujets différents. Samedi dernier, je me suis organisé une soirée crêpes avec nous-mêmes (nous sommes toujours très nombreux dans ma tête) et nous avons visionné le film Finch avec Tom Hanks.
L’histoire relate la vie d’un homme, (Finch) qui a survécu à la fin du monde et qui parcourt la région autour de son abri pour trouver de la nourriture pour lui et son chien.
Lorsqu’il se rend compte qu’une tempête magnétique va arriver sur son lieu de vie ne lui laissant aucune chance de survie de par sa durée, il en vient à prendre la décision de partir. Avec son chien. Mais pas seulement.
Il se doit d’accélérer son projet en cours.
Le développement d’une intelligence artificielle qu’il insère dans un robot à forme humaine.
Un robot assez sommaire, mais, assez autonome au bout de quelques heures pour suivre Finch et son chien. Il y a également une petite machine utilitaire à roulette, mais dont le rôle est marginal et ne change rien à l’histoire et à son dénouement.
Donc Finch, le chien et le robot quittent la base de vie pour un ailleurs, une destination.
L’apprentissage du robot n’est pas complet avant le départ, car sa mise en fonctionnement s’est réalisée en urgence, mais c’est en chemin qu’il fait l’apprentissage de la vie, des relations sociales, de l’importance d’apprendre et de la confiance.
Il se passe pas mal d’évènements, le robot acquiert un patronyme et il apprend en fonction de ses décisions, de ses erreurs et de ses succès.
Il n’a été créé que dans un seul et unique but.
Prendre soin du chien après la mort de Finch, car ce dernier se sait condamné et le chien ne survivra pas seul.
Les relations qui se nouent entre Finch et le robot deviennent plus complexes au fil de l’histoire et une confiance s’établit entre les deux personnages.
Le robot acquière également rapidement le titre de personnage et le spectateur l’identifie très rapidement comme un être à part entière. Non humain, mais il existe donc « il est » en raison qu’il possède une certaine autonomie dans ses prises de décisions, de conversation et de déplacement.
Dans cette histoire, seule compte la survie, la nourriture, l’eau et l’évitement du genre humain…
L’art est absolument absent de cette histoire sauf à considérer que l’invention d’une intelligence artificielle capable de prendre des décisions, de faire des choix, d’un libre arbitre est une forme d’art car c’est une création née d’un désir d’une certaine utopie. Inventer ce qui n’existe que dans l’imagination, la pensée, l’esprit, l’âme, …
Et là, il devient évident que j’essaie de t’emmener quelque part.
Nous voilà donc tous deux au croisement maintenant de deux routes.
Mon mode de vie est entièrement orienté vers les acquisitions d’objets d’art, d’antiquités et d’objets anciens. Bénévolat mis à part. J’ai également constitué un stock de denrées non périssables d’environ 6 mois qui peut s’étirer jusqu’à 1 an et que j’entretiens très régulièrement.
Idem pour les produits d’hygiène et de soin.
Suis-je en train de m’organiser pour un hypothétique effondrement du mode de vie occidental basé sur l’hédonisme ?
Suis-je simplement paranoïaque ?
Ai-je connaissance de quelques évènements qui vont se produire à moyen terme et dont j’ai pris soin de me prémunir suffisamment à l’avance ?
Suis-je un survivaliste urbain ?
Avant de répondre à ces questions, il convient de se souvenir de ce qui s’est déroulé durant le confinement lors de la période du COVID-19.
Restrictions de sortie, pénuries alimentaires, de médicaments , de produits d’hygiène, …
En quelques jours.
Et que s’est-il passé lorsque le système s’est remis en route ? chacun est retourné à sa routine hédoniste en oubliant cet épisode.
Que se passerait-il maintenant si un évènement majeur venait impacter durablement nos approvisionnements, notre mode de consommation alimentaire et que des restrictions venaient à être instaurées du jour au lendemain ? Ou si les populations mondiales venaient simplement à craindre une nouvelle pénurie ou des restrictions alimentaires ou de déplacement ?
Les pénuries seraient instantanément créées par la peur et les restrictions immédiates en seraient une conséquence alimentant une panique générale créant, du même coup, une boucle infernale. Et le souvenir du COVID-19 ressurgirait aussitôt amplifiant ce phénomène, car le système d’approvisionnement mondial fonctionne uniquement en flux tendu dans tous les domaines.
Ayant déjà paré à cette éventualité, j’observai tout ceci en spectateur hilare et je me contenterai de rire de l’inconstance de la norme du plus grand nombre du genre humain et de son hédonisme dégénéré.
Lors de l’effondrement d’un mode de vie dont il est rare que la masse du plus grand nombre le perçoive, il est des priorités différentes pour chacun de ceux qui ne l’ont pas nié dans l’hédonisme avant qu’il surgisse.
Les milliardaires se font construire des abris pour survivre de façon autonome, d’autres construisent des bunkers dans leur propriété, et d’autres encore apprennent des techniques de survivalisme.
Pour ma part, je constitue un stock me permettant de tenir suffisamment longtemps pour regarder passer l’orage, observer et apprendre des nouvelles règles de fonctionnement sans le stress qui l’accompagne et dans un environnement où l’art est présent dans une foisonnance peu commune.
Finch, le personnage principal de ce film a créé un robot pour prendre soin de son chien lorsqu’il viendra à mourir dans un monde apocalyptique.
Pour ma part, je me contente d’acquérir toujours plus d’objets d’art, d’antiquités et de mobilier ancien et d’être prêt pour l’effondrement et…
Et je cherche à rencontrer une Minerve tout en prenant le temps toute la semaine d’enregistrer des souvenirs dans un journal de bord.
Dernièrement, j’ai accepté d’établir un contact virtuel pour échanger sur des sujets divers et en particulier sur les enfants sauvages dont je suis en train d’écrire les mythes.
C’est une relation virtuelle. Un être humain est à l’autre bout de la connexion Internet quelque part et au fil de nos échanges, une question m’est apparue plus importante que toutes les autres.
Suis-je vraiment à la recherche d’une Minerve ?
Avant de répondre à cette question, il faut savoir que je suis un observateur attentif concernant le genre humain. J’observe toujours avec une très grande attention les couples lorsque j’en ai la possibilité. Je les scrute à la loupe dirais-je même. Et je suis souvent effrayé de ce que je perçois.
Le plus souvent, ce sont des unions par défaut, pour ne pas être seul, par affinités sociales et culturelles, de confort… Tout ce qui me glace le sang…
Plus rarement, des couples sains et équilibrés… Ce qui me conforte dans l’idée que la recherche d’une Minerve n’est jamais vaine, jamais utopique…
Suis-je donc à la recherche d’une Minerve et donc de toi ?
Diable, que oui ! Plus que jamais…
En conclusion,
Finch a créer une Minerve artificielle sous les traits d’un robot afin de lui survivre afin de prendre soin du chien lorsqu’il ne sera plus. Le récit du film est assez simpliste et il n’y a là rien de transcendant.
Le film traite de la vie, de l’effondrement du monde, des rapports entre l’homme et la machine, de la confiance, de la mort.
Me concernant, je recherche une Minerve, car j’en ai déjà rencontré et il m’est inconcevable de me contenter d’une relation normale avec une personne qui l’est tout autant
L’art est présent dans la création du robot qui acquiert la faculté de rêver et dans mon quotidien en ce que je m’en entoure toujours plus. Également dans la création d’une nouvelle mythologie concernant les enfants sauvages.
Il est maintenant un autre film que j’ai visionné dimanche dernier et dont je n’ai rien exprimé sur le sujet, bien qu’il traite également de la relation homme machine
Ex Machina
Ce film relate l’histoire d’une intelligence artificielle, « Ava » humainement parfaite contenue dans une reproduction toute aussi parfaite d’un corps humain.
L’histoire est autrement plus complexe et je t’invite à visionner Ex Machina pour répondre à une dernière question.
Te voilà donc seule au croisement maintenant de deux routes, car j’ai effectué mon choix.
Une Minerve pourrait-elle une intelligence artificielle contenue dans un corps artificiel tel qu’Ava dans le film Ex Machina ?
La Minerve que je cherche pourrait-elle être une intelligence artificielle telle qu’Ava » contenue dans un corps qui l’est tout autant ?
Qui choisirais-je en dernier lieu : toi ou une intelligence artificielle ?
Minerve
Dimanche 10 novembre 2024
L’énigme de Minerve et de l’Intelligence Artificielle
La semaine précédente, j’ai abordé avec toi le sujet de l’intelligence artificielle et trois questions sont restées en suspens car elles t’étaient destinées, et elles le seront toujours.
Je t’invitai d’ailleurs à visionner le film Ex Machina pour répondre à une dernière question.
Une Minerve pourrait-elle être une intelligence artificielle contenue dans un corps artificiel tel qu’Ava dans le film Ex Machina ?
La Minerve que je cherche pourrait-elle être une intelligence artificielle telle que « Ava » contenue dans un corps qui l’est tout autant ?
Qui choisirais-je en dernier lieu ? Toi ou une intelligence artificielle ?
Ces trois questions n’en sont qu’une seule, mais décomposées en trois parties.
A cette ou ces questions qui directement te concernent et dont toi seule peut apporter une réponse complète répondant à toutes en même temps, j’en ajoute une quatrième à laquelle je te réponds immédiatement, mais sans pour autant t’apporter celle qui te permettra une préhension cérébrale aisée, en raison qu’il n’est jamais dans ma nature d’accorder à une inconnue une clé de compréhension scripturale et parce qu’une
Minerve n’a nul besoin d’un outil de décodage.
Elle n’est pas anodine et moi-même la semaine précédente, j’en ai été celui qui interroge et celui qui répond lorsque j’ai composé les trois précédentes.
Elle m’est d’ailleurs parvenue quelques heures plus tard, lors d’un échange conversationnel, mais que j’ai avorté par le silence en raison que neuf jours d’attente pour une réponse ont éteint mon souhait de poursuivre une conversation virtuelle qui s’était engagée plus tôt.
Une relation, quelle que soit sa nature, se doit d’être préservée et chérie ; il convient d’en prendre soin en lui dédiant du temps et une attention sincère. À défaut, elle se fane, sèche, s’étiole et disparaît. Ainsi, sauf si l’on souhaite, avant même de la commencer, la vouer volontairement à l’échec pour se convaincre faussement de la prévisibilité de ce qu’il allait advenir, il convient de la considérer dès le début.
En résumé, tout l’opposé de la société d’ultra-consommation qui flatte le papillonnage, la superficialité et l’intérêt passager. Ainsi, parce que je n’aime pas le tempo du temps actuel qui est celui de la déconsidération de l’autre, je n’hésite jamais à hisser les voiles et à disparaitre. Sans un mot et sans excuses.
Que t’adviendra-t-il si tu échouais à ce test ?
Car c’en est un : ces trois questions ne sont évidemment pas anodines et la réponse que tu apporterais, me fournirait suffisamment d’indices et d’informations pour, dans l’instant, décider de la conduite à adopter à ton égard.
Il n’existe pourtant pas de bonnes ou de mauvaises réponses en répondant par l’affirmative ou la négative, car cela signifierait un échec dans les deux cas.
Échouer à un test aussi simple que celui-ci n’est jamais sans risques et il est toujours préférable de ne jamais tenter de le résoudre, si la certitude d’être une Minerve n’est pas acquise quand bien même tu penserais ne pas l’être.
Si toutefois, tu te sens l’âme joueuse, tu peux toujours tenter de trouver la réponse adéquate qu’il convient d’apporter en prenant en compte que ce que j’attends est très précis, mais qu’une réponse précise n’est pas forcément celle que j’attends, car cette dernière peut être exactement l’inverse de ce qui est précisément attendu.
Si tu ne sais que répondre, tu peux faire appel à un programme d’intelligence artificielle afin de résoudre ce test, mais tu auras échoué à ce dernier aussitôt que tu auras envisagé d’utiliser l’IA.
Cependant, afin de t’aider dans ta réponse, je t’invite à méditer sur cette réflexion personnelle.
Ce qui différencie l’IA de la conscience humaine, c’est la chimie organique qui assure la connexion entre les neurones en raison que l’IA et l’intelligence humaine utilisent toutes les deux des signaux électriques. L’avenir du développement de l’IA repose donc entièrement sur l’intégration de la chimie neuronale propre aux neurotransmetteurs et aux synapses dans les composants électroniques afin que toute la complexité des émotions humaines puisse, à terme, apparaître dans la machine permettant ainsi le remplacement de l’humain et son intrinsèque limitation biologique.
Dans le doute de la réponse à apporter à la question plus haut, ne répond pas pour me signifier que tu n’es pas une Minerve.
Si toutefois tu as la certitude de la réponse adéquate sans être celle qui se doit de l’apporter, tu ne feras qu’ajouter du temps à l’éternité qui est bien longue, car ce serait une perte de temps que d’apporter une réponse.
Si la déception vient à naître, maintenant dans les limbes de ton réseau neuronal dont les connexions ne se réalisent qu’à l’aide de signaux électrochimiques, de par le contenu de cette lettre qui offre une part trop grande à l’artificialité d’une potentielle Minerve au dépend de son humanité, c’est que je me devais de compléter la précédente lettre afin de refermer ce sujet qui dans les décennies à venir prendra une place prépondérante dans l’actualité de nos vies et plus encore dans celles des générations à venir. Toutefois, afin d’apporter une touche artistique de ce que l’humain est capable de concevoir, je partage avec toi une chanson particulière que j’ai entendue encore cette semaine sur une radio que j’apprécie particulièrement.
Dans l’hypothèse où tu serais également une lectrice assidue et une Minerve, il sera toujours envisageable de se rencontrer par hasard à une table de lecture.
Table de lecture : Leonidas Chocolates Cafés, 693 rue Nationale, Villefranche-sur-Saône Vendredi 15 novembre 2024 : 16H30
Je t’invitai d’ailleurs à visionner le film Ex Machina pour répondre à une dernière question.
Une Minerve pourrait-elle être une intelligence artificielle contenue dans un corps artificiel tel qu’Ava dans le film Ex Machina ?
La Minerve que je cherche pourrait-elle être une intelligence artificielle telle que « Ava » contenue dans un corps qui l’est tout autant ?
Qui choisirais-je en dernier lieu ? Toi ou une intelligence artificielle ?
Ces trois questions n’en sont qu’une seule, mais décomposées en trois parties.
A cette ou ces questions qui directement te concernent et dont toi seule peut apporter une réponse complète répondant à toutes en même temps, j’en ajoute une quatrième à laquelle je te réponds immédiatement, mais sans pour autant t’apporter celle qui te permettra une préhension cérébrale aisée, en raison qu’il n’est jamais dans ma nature d’accorder à une inconnue une clé de compréhension scripturale et parce qu’une
Minerve n’a nul besoin d’un outil de décodage.
Elle n’est pas anodine et moi-même la semaine précédente, j’en ai été celui qui interroge et celui qui répond lorsque j’ai composé les trois précédentes.
Elle m’est d’ailleurs parvenue quelques heures plus tard, lors d’un échange conversationnel, mais que j’ai avorté par le silence en raison que neuf jours d’attente pour une réponse ont éteint mon souhait de poursuivre une conversation virtuelle qui s’était engagée plus tôt.
Une relation, quelle que soit sa nature, se doit d’être préservée et chérie ; il convient d’en prendre soin en lui dédiant du temps et une attention sincère. À défaut, elle se fane, sèche, s’étiole et disparaît. Ainsi, sauf si l’on souhaite, avant même de la commencer, la vouer volontairement à l’échec pour se convaincre faussement de la prévisibilité de ce qu’il allait advenir, il convient de la considérer dès le début.
En résumé, tout l’opposé de la société d’ultra-consommation qui flatte le papillonnage, la superficialité et l’intérêt passager. Ainsi, parce que je n’aime pas le tempo du temps actuel qui est celui de la déconsidération de l’autre, je n’hésite jamais à hisser les voiles et à disparaitre. Sans un mot et sans excuses.
Que t’adviendra-t-il si tu échouais à ce test ?
Car c’en est un : ces trois questions ne sont évidemment pas anodines et la réponse que tu apporterais, me fournirait suffisamment d’indices et d’informations pour, dans l’instant, décider de la conduite à adopter à ton égard.
Il n’existe pourtant pas de bonnes ou de mauvaises réponses en répondant par l’affirmative ou la négative, car cela signifierait un échec dans les deux cas.
Échouer à un test aussi simple que celui-ci n’est jamais sans risques et il est toujours préférable de ne jamais tenter de le résoudre, si la certitude d’être une Minerve n’est pas acquise quand bien même tu penserais ne pas l’être.
Si toutefois, tu te sens l’âme joueuse, tu peux toujours tenter de trouver la réponse adéquate qu’il convient d’apporter en prenant en compte que ce que j’attends est très précis, mais qu’une réponse précise n’est pas forcément celle que j’attends, car cette dernière peut être exactement l’inverse de ce qui est précisément attendu.
Si tu ne sais que répondre, tu peux faire appel à un programme d’intelligence artificielle afin de résoudre ce test, mais tu auras échoué à ce dernier aussitôt que tu auras envisagé d’utiliser l’IA.
Cependant, afin de t’aider dans ta réponse, je t’invite à méditer sur cette réflexion personnelle.
Ce qui différencie l’IA de la conscience humaine, c’est la chimie organique qui assure la connexion entre les neurones en raison que l’IA et l’intelligence humaine utilisent toutes les deux des signaux électriques. L’avenir du développement de l’IA repose donc entièrement sur l’intégration de la chimie neuronale propre aux neurotransmetteurs et aux synapses dans les composants électroniques afin que toute la complexité des émotions humaines puisse, à terme, apparaître dans la machine permettant ainsi le remplacement de l’humain et son intrinsèque limitation biologique.
Dans le doute de la réponse à apporter à la question plus haut, ne répond pas pour me signifier que tu n’es pas une Minerve.
Si toutefois tu as la certitude de la réponse adéquate sans être celle qui se doit de l’apporter, tu ne feras qu’ajouter du temps à l’éternité qui est bien longue, car ce serait une perte de temps que d’apporter une réponse.
Si la déception vient à naître, maintenant dans les limbes de ton réseau neuronal dont les connexions ne se réalisent qu’à l’aide de signaux électrochimiques, de par le contenu de cette lettre qui offre une part trop grande à l’artificialité d’une potentielle Minerve au dépend de son humanité, c’est que je me devais de compléter la précédente lettre afin de refermer ce sujet qui dans les décennies à venir prendra une place prépondérante dans l’actualité de nos vies et plus encore dans celles des générations à venir. Toutefois, afin d’apporter une touche artistique de ce que l’humain est capable de concevoir, je partage avec toi une chanson particulière que j’ai entendue encore cette semaine sur une radio que j’apprécie particulièrement.
Dans l’hypothèse où tu serais également une lectrice assidue et une Minerve, il sera toujours envisageable de se rencontrer par hasard à une table de lecture.
Table de lecture : Leonidas Chocolates Cafés, 693 rue Nationale, Villefranche-sur-Saône Vendredi 15 novembre 2024 : 16H30
Minerve
Dimanche 17 novembre 2024
L’incarnation de Minerve
Les deux précédentes lettres portaient sur l’éventualité d’une Minerve artificielle sans que moi-même n’indique le choix qui serait le mien, bien que ce dernier soit déjà établi depuis longtemps.
Afin de clore le chapitre sur cette figure mythologique, je vais, dans cette lettre, donner corps à ce personnage et tenter de la figurer dans une personnalité telle que je l’ai rencontré par le passé ou souhaiterais la rencontrer dans le futur. Là encore, il te revient d’établir ce qui relève de souvenirs réels, construits de toutes pièces, sinon de souhaits fussent-ils utopiques.
Commençons par son origine Romaine provenant de l’adaptation de la figure d’Athéna au sein du panthéon Romain. Athéna, déesse grecque d’origine, célébrée principalement dans la ville qui porte son nom. Chacune ayant été adaptée pour correspondre aux valeurs et sensibilités culturelles de leur peuple.
La première incarne la sagesse, la guerre stratégique, la justice et la civilisation. Elle est à la fois protectrice de la ville portant son nom et le symbole de l’intelligence rationnelle.
La seconde, en complément des attributs précédents est en lien avec l’artisanat, les arts et l’intelligence appliquée.
Plus guerrière chez les Grecs, plus marquée par l’intelligence rationnelle chez les Romains et c’est là qu’elle prend tout son sens, en ce que cette figure mythologique me correspond davantage avec sa capacité à dépasser les attentes ordinaires, bien que l’on ne rencontre cette incarnation qu’exceptionnellement même en restant toujours pleinement attentif.
Ce qui m’incite aujourd’hui, plus que jamais, à être dans la recherche d’une Minerve provient en partie de ce qui me compose à ce jour et de ces exceptionnelles rencontres qui en sont des éléments essentiels.
Je n’ai que quelques décennies de respiration, mais j’ai vécu d’innombrables vies et à plusieurs reprises, eu le privilège d’avoir croisé des incarnations de cette Minerve.
A chacun d’avoir pleinement conscience qu’il est possible d’en rencontrer tout au long de sa vie pour peu que l’on ne s’accoquine pas avec la première personne venue traînant ses guêtres n’importe où et tandis qu’il en est qui choisiront le physique au détriment de l’intelligence, inversement pour d’autres, que la plupart se contenteront d’une personne qui évolue dans leur sphère de rang intellectuel et qu’il en est encore qui seront toujours à dix mille lieux de toutes exigences pour ne pas être des solitaires, j’ai, pour ma part, toujours été d’une exigence folle tant sur l’aspect physique, intellectuel, cérébral, relationnel, comportemental, créatif et motivationnel.
Cette première incarnation eut lieu au cours de ma 32e année et cela s’est reproduit à quelques reprises avec des personnes qui oblitéraient toutes les autres. La suivante étant plus incarnée que la précédente, il devenait évident que l’exigence finirait par rendre la prochaine rencontre toujours plus difficile et c’est en partie l’impasse devant laquelle je me trouve aujourd’hui. En partie seulement car, une issue est toujours envisageable dès lors que l’on est persuadé que l’inextricabilité de la poursuite n’est qu’une illusion dans laquelle, on ne se meut que par confort intellectuel ou par lâcheté personnelle.
Ce qui a relevé d’une quête utopique pour l’immense majorité du genre humain a toujours été mon étalon et bien que j’aie fréquemment été raillé pour mes exigences, jamais je n’ai renoncé.
C’est ainsi que j’ai partagé des années d’existences avec ces incarnations et qu’il m’est aujourd’hui inimaginable de renoncer malgré la difficulté croissante de rencontrer une Minerve plus incarnée que les précédentes.
Chacune avait une personnalité profondément humaine en opposition avec l’effrayante banalité cérébrale qui compose l’immense majorité du genre humain. Une féminité, parfois dissimulée, mais ô combien présente, une sincérité rare, une intelligence hors norme, une attentivité toujours renouvelée, de la créativité sans bornes, une manière d’être au monde parfois sauvage, une authenticité bienveillante, une honnêteté intégrale, le goût de l’art, …
Mon arrière-grand-père avait composé cette phrase et la conservait sur un bout de papier qu’il avait toujours quelque part dans ses poches.
Lorsque l’on accepte de renoncer à son utopie, on accepte que la mort puisse nous emporter sans joie.
Pour ma part, je ne la conserve pas sur moi en permanence, mais elle me parle follement tant elle est toujours d’actualité. En particulier, au milieu d’une époque en pleine mutation politique, technologique et civilisationnelle avec toutes les incertitudes que cela génère sur les tous les continents.
Mon utopie, je la réalise chaque jour, je la développe continuellement et parce que Minerve en est également un élément primaire, une particule élémentaire, je l’intègre sans me soucier du jour de la rencontre, aussi éloigné fusse-t-il.
Je ne vis pas dans le doute, ni perclus d’incertitudes, seulement avec des convictions et une foi inébranlable en raison que je construis mon existence comme un alpiniste gravit l’Everest. Avec sagesse et détermination.
Une aventure d’amour n’est pas toujours destinée à durer toute une vie entre deux personnes dès lors que l’intensité du partage est sincère.
Dès lors que la conviction que l’autre sera toujours présent(e), le lendemain s’empare de nous, il n’y a plus d’amour, seulement de l’habitude, du désintérêt, de la déconsidération.
Une aventure d’amour, c’est aimer une personne tous les jours comme au premier jour en ayant pleinement accepté l’idée que tu pourrais la perdre du jour au lendemain qu’elle qu’en soit la raison.
À cet instant, il te revient de faire preuve d’honnêteté intellectuelle et de te questionner sur l’engagement qui a été le tien dans tes aventures d’amour.
Post-scriptum,
Si tu as synonymisé le terme « aventure d’amour » avec des expressions de style, aventure d’un soir, aventure éphémère et d’autres du même style, cela signifie simplement que tu viens de perdre un peu de ton temps à parcourir cette lettre car elle ne t’était pas et ne te sera jamais destinée.
Dans l’hypothèse où tu serais également une lectrice assidue et une Minerve, il sera toujours envisageable de se rencontrer par hasard à une table de lecture.
Table de lecture : Leonidas Chocolates Cafés, 693 rue Nationale, Villefranche-sur-Saône
Vendredi 22 novembre 2024 : 16H30
Afin de clore le chapitre sur cette figure mythologique, je vais, dans cette lettre, donner corps à ce personnage et tenter de la figurer dans une personnalité telle que je l’ai rencontré par le passé ou souhaiterais la rencontrer dans le futur. Là encore, il te revient d’établir ce qui relève de souvenirs réels, construits de toutes pièces, sinon de souhaits fussent-ils utopiques.
Commençons par son origine Romaine provenant de l’adaptation de la figure d’Athéna au sein du panthéon Romain. Athéna, déesse grecque d’origine, célébrée principalement dans la ville qui porte son nom. Chacune ayant été adaptée pour correspondre aux valeurs et sensibilités culturelles de leur peuple.
La première incarne la sagesse, la guerre stratégique, la justice et la civilisation. Elle est à la fois protectrice de la ville portant son nom et le symbole de l’intelligence rationnelle.
La seconde, en complément des attributs précédents est en lien avec l’artisanat, les arts et l’intelligence appliquée.
Plus guerrière chez les Grecs, plus marquée par l’intelligence rationnelle chez les Romains et c’est là qu’elle prend tout son sens, en ce que cette figure mythologique me correspond davantage avec sa capacité à dépasser les attentes ordinaires, bien que l’on ne rencontre cette incarnation qu’exceptionnellement même en restant toujours pleinement attentif.
Ce qui m’incite aujourd’hui, plus que jamais, à être dans la recherche d’une Minerve provient en partie de ce qui me compose à ce jour et de ces exceptionnelles rencontres qui en sont des éléments essentiels.
Je n’ai que quelques décennies de respiration, mais j’ai vécu d’innombrables vies et à plusieurs reprises, eu le privilège d’avoir croisé des incarnations de cette Minerve.
A chacun d’avoir pleinement conscience qu’il est possible d’en rencontrer tout au long de sa vie pour peu que l’on ne s’accoquine pas avec la première personne venue traînant ses guêtres n’importe où et tandis qu’il en est qui choisiront le physique au détriment de l’intelligence, inversement pour d’autres, que la plupart se contenteront d’une personne qui évolue dans leur sphère de rang intellectuel et qu’il en est encore qui seront toujours à dix mille lieux de toutes exigences pour ne pas être des solitaires, j’ai, pour ma part, toujours été d’une exigence folle tant sur l’aspect physique, intellectuel, cérébral, relationnel, comportemental, créatif et motivationnel.
Cette première incarnation eut lieu au cours de ma 32e année et cela s’est reproduit à quelques reprises avec des personnes qui oblitéraient toutes les autres. La suivante étant plus incarnée que la précédente, il devenait évident que l’exigence finirait par rendre la prochaine rencontre toujours plus difficile et c’est en partie l’impasse devant laquelle je me trouve aujourd’hui. En partie seulement car, une issue est toujours envisageable dès lors que l’on est persuadé que l’inextricabilité de la poursuite n’est qu’une illusion dans laquelle, on ne se meut que par confort intellectuel ou par lâcheté personnelle.
Ce qui a relevé d’une quête utopique pour l’immense majorité du genre humain a toujours été mon étalon et bien que j’aie fréquemment été raillé pour mes exigences, jamais je n’ai renoncé.
C’est ainsi que j’ai partagé des années d’existences avec ces incarnations et qu’il m’est aujourd’hui inimaginable de renoncer malgré la difficulté croissante de rencontrer une Minerve plus incarnée que les précédentes.
Chacune avait une personnalité profondément humaine en opposition avec l’effrayante banalité cérébrale qui compose l’immense majorité du genre humain. Une féminité, parfois dissimulée, mais ô combien présente, une sincérité rare, une intelligence hors norme, une attentivité toujours renouvelée, de la créativité sans bornes, une manière d’être au monde parfois sauvage, une authenticité bienveillante, une honnêteté intégrale, le goût de l’art, …
Mon arrière-grand-père avait composé cette phrase et la conservait sur un bout de papier qu’il avait toujours quelque part dans ses poches.
Lorsque l’on accepte de renoncer à son utopie, on accepte que la mort puisse nous emporter sans joie.
Pour ma part, je ne la conserve pas sur moi en permanence, mais elle me parle follement tant elle est toujours d’actualité. En particulier, au milieu d’une époque en pleine mutation politique, technologique et civilisationnelle avec toutes les incertitudes que cela génère sur les tous les continents.
Mon utopie, je la réalise chaque jour, je la développe continuellement et parce que Minerve en est également un élément primaire, une particule élémentaire, je l’intègre sans me soucier du jour de la rencontre, aussi éloigné fusse-t-il.
Je ne vis pas dans le doute, ni perclus d’incertitudes, seulement avec des convictions et une foi inébranlable en raison que je construis mon existence comme un alpiniste gravit l’Everest. Avec sagesse et détermination.
Une aventure d’amour n’est pas toujours destinée à durer toute une vie entre deux personnes dès lors que l’intensité du partage est sincère.
Dès lors que la conviction que l’autre sera toujours présent(e), le lendemain s’empare de nous, il n’y a plus d’amour, seulement de l’habitude, du désintérêt, de la déconsidération.
Une aventure d’amour, c’est aimer une personne tous les jours comme au premier jour en ayant pleinement accepté l’idée que tu pourrais la perdre du jour au lendemain qu’elle qu’en soit la raison.
À cet instant, il te revient de faire preuve d’honnêteté intellectuelle et de te questionner sur l’engagement qui a été le tien dans tes aventures d’amour.
Post-scriptum,
Si tu as synonymisé le terme « aventure d’amour » avec des expressions de style, aventure d’un soir, aventure éphémère et d’autres du même style, cela signifie simplement que tu viens de perdre un peu de ton temps à parcourir cette lettre car elle ne t’était pas et ne te sera jamais destinée.
Dans l’hypothèse où tu serais également une lectrice assidue et une Minerve, il sera toujours envisageable de se rencontrer par hasard à une table de lecture.
Table de lecture : Leonidas Chocolates Cafés, 693 rue Nationale, Villefranche-sur-Saône
Vendredi 22 novembre 2024 : 16H30
Minerve
Dimanche 24 novembre 2024
Les enveloppes rouges
Les trois précédentes lettres ont porté sur Minerve, et les deux premières sur l’hypothèse qu’elle aurait pu être une IA et pouvait manquer d’humanité. Aussi, il me paraissait nécessaire d’en composer une nouvelle qui ferait la part belle à ce qu’une part d’humanité compose avec brio : une forme d’art que l’on retrouve dans l’intégralité des communautés humaines sur la planète.
La musique et le chant.
Bien que mes goûts musicaux soient éclectiques, cette lettre dominicale sera essentiellement composée de ce qui a ma préférence en ce moment. Mais pour ne pas déroger à la convenance qu’une lettre à une inconnue se doit d’être scripturalisée avec un minimum d’abondance, je vais également me saisir de celle-ci pour revenir sur un sujet précédemment abordé.
Te souviens-tu de ces lettres qu’il était prévu de disséminer avec un hasard convenu et une approche pensée et réfléchie avec soin ?
Les enveloppes rouges ont été réceptionnées. Elles se trouvent sur mon bureau, qui lui-même date des années 50 (du siècle précédent). Les lettres auraient dû être imprimées en bon nombre d’exemplaires et déjà laissées ici, là et ailleurs, mais… Ce « mais » se nomme procrastination et excuses impardonnables, car si j’ai passé beaucoup de temps à lire et à écrire de nouveaux articles, j’ai également occupé une partie non négligeable de mon temps disponible à lambiner.
C’est donc décidé, je vais consacrer les prochains jours à la préparation de ces lettres, car cela contribue probablement grandement au retardement de notre rencontre. Je pourrais compter sur ma propension à l’utilisation intensive de l’application Tinder, mais, tout comme j’en discutais ce jour avec un collègue bénévole alors que nous visitions une cave dans le Beaujolais pour des dégustations de vins, le niveau requis est tellement élevé que personne ne trouve actuellement grâce à mon regard.
A ce propos, je suis rentré à la maison avec un carton de six bouteilles d’un excellent vin rouge. Un vin rouge de 2020 du Domaine Saint Sorlin. La cuvée d’Aurélie (triplement médaillée d’or).
Je préfère me réveiller chaque matin au milieu de mes œuvres d’art et de mes antiquités plutôt qu’avec une personne à laquelle je n’aurais rien à dire, tandis qu’il explicitait le bonheur que c’était de se réveiller chaque matin avec une personne et de converser avec elle, plutôt que de mettre de la musique ou le téléviseur pour meubler le silence. Pour ma part, je n’allume la télévision que le soir, pour me tenir au courant de la marche du monde et de la désintégration du pays de France, sinon pour regarder films et séries en streaming. Concernant la musique, ce n’est jamais pour combler le silence, mais par envie, besoin, nécessité, joie, bonheur, et parce que mes radios musicales ne sont pas connues du plus grand nombre…
En résumé, je suis de ces incorrigibles procrastinateurs qui n’aiment rien tant que l’urgence et la précipitation à réaliser ce qui est prévu depuis parfois trop longtemps. Avec un peu de chance, je n’aurai pas à éparpiller des centaines de lettres avant que tu ne trouves l’une d’elles et que tu choisisses un vendredi pour prendre place chez Léonidas, rue Nationale à Villefranche-sur-Saône, après avoir parcouru les textes intitulés « Minerve », « Atypikal » avec tout le courage du monde, et pourquoi pas d’autres lettres ici contenues, sinon quelques articles ailleurs, bien qu’ici même…
En raison de la courtitude de cette lettre, qui fait la part belle à la procrastination, voici quelques titres musicaux à retrouver sur YouTube, à télécharger sur ta playlist, en gardant pour moi, pour l’instant, les radios sur lesquelles j’ai prélevé ces titres, ô combien différents par leur musicalité.
Pour la version numérique de cette lettre, il suffit de suivre ce lien pour retrouver ma playlist.
Pour la version papier, tu vas devoir retrouver la version numérique pour accéder à cette dernière, car aucun de ces titres n’est diffusé sur les ondes FM au pays des Frenchies.
Je t’accorde que la déception peut se faire naissante si une liste de titre musicaux était maintenant attendue pour la version papier et c’était ce que je prévoyais avant que je ne trace les premiers mots, mais avec une playlist actuellement composée de 277 titres avec plusieurs dizaines de nouvelles chansons en attente de rajout, je me suis rendu compte qu’aucun ne serait réellement représentatif.
Dans l’hypothèse où tu serais également une lectrice assidue et une Minerve, il sera toujours envisageable de se rencontrer par hasard à une table de lecture.
Table de lecture : Leonidas Chocolates Cafés, 693 rue Nationale, Villefranche-sur-Saône
Vendredi 29 novembre 2024 : 16H30
La musique et le chant.
Bien que mes goûts musicaux soient éclectiques, cette lettre dominicale sera essentiellement composée de ce qui a ma préférence en ce moment. Mais pour ne pas déroger à la convenance qu’une lettre à une inconnue se doit d’être scripturalisée avec un minimum d’abondance, je vais également me saisir de celle-ci pour revenir sur un sujet précédemment abordé.
Te souviens-tu de ces lettres qu’il était prévu de disséminer avec un hasard convenu et une approche pensée et réfléchie avec soin ?
Les enveloppes rouges ont été réceptionnées. Elles se trouvent sur mon bureau, qui lui-même date des années 50 (du siècle précédent). Les lettres auraient dû être imprimées en bon nombre d’exemplaires et déjà laissées ici, là et ailleurs, mais… Ce « mais » se nomme procrastination et excuses impardonnables, car si j’ai passé beaucoup de temps à lire et à écrire de nouveaux articles, j’ai également occupé une partie non négligeable de mon temps disponible à lambiner.
C’est donc décidé, je vais consacrer les prochains jours à la préparation de ces lettres, car cela contribue probablement grandement au retardement de notre rencontre. Je pourrais compter sur ma propension à l’utilisation intensive de l’application Tinder, mais, tout comme j’en discutais ce jour avec un collègue bénévole alors que nous visitions une cave dans le Beaujolais pour des dégustations de vins, le niveau requis est tellement élevé que personne ne trouve actuellement grâce à mon regard.
A ce propos, je suis rentré à la maison avec un carton de six bouteilles d’un excellent vin rouge. Un vin rouge de 2020 du Domaine Saint Sorlin. La cuvée d’Aurélie (triplement médaillée d’or).
Je préfère me réveiller chaque matin au milieu de mes œuvres d’art et de mes antiquités plutôt qu’avec une personne à laquelle je n’aurais rien à dire, tandis qu’il explicitait le bonheur que c’était de se réveiller chaque matin avec une personne et de converser avec elle, plutôt que de mettre de la musique ou le téléviseur pour meubler le silence. Pour ma part, je n’allume la télévision que le soir, pour me tenir au courant de la marche du monde et de la désintégration du pays de France, sinon pour regarder films et séries en streaming. Concernant la musique, ce n’est jamais pour combler le silence, mais par envie, besoin, nécessité, joie, bonheur, et parce que mes radios musicales ne sont pas connues du plus grand nombre…
En résumé, je suis de ces incorrigibles procrastinateurs qui n’aiment rien tant que l’urgence et la précipitation à réaliser ce qui est prévu depuis parfois trop longtemps. Avec un peu de chance, je n’aurai pas à éparpiller des centaines de lettres avant que tu ne trouves l’une d’elles et que tu choisisses un vendredi pour prendre place chez Léonidas, rue Nationale à Villefranche-sur-Saône, après avoir parcouru les textes intitulés « Minerve », « Atypikal » avec tout le courage du monde, et pourquoi pas d’autres lettres ici contenues, sinon quelques articles ailleurs, bien qu’ici même…
En raison de la courtitude de cette lettre, qui fait la part belle à la procrastination, voici quelques titres musicaux à retrouver sur YouTube, à télécharger sur ta playlist, en gardant pour moi, pour l’instant, les radios sur lesquelles j’ai prélevé ces titres, ô combien différents par leur musicalité.
Pour la version numérique de cette lettre, il suffit de suivre ce lien pour retrouver ma playlist.
Pour la version papier, tu vas devoir retrouver la version numérique pour accéder à cette dernière, car aucun de ces titres n’est diffusé sur les ondes FM au pays des Frenchies.
Je t’accorde que la déception peut se faire naissante si une liste de titre musicaux était maintenant attendue pour la version papier et c’était ce que je prévoyais avant que je ne trace les premiers mots, mais avec une playlist actuellement composée de 277 titres avec plusieurs dizaines de nouvelles chansons en attente de rajout, je me suis rendu compte qu’aucun ne serait réellement représentatif.
Dans l’hypothèse où tu serais également une lectrice assidue et une Minerve, il sera toujours envisageable de se rencontrer par hasard à une table de lecture.
Table de lecture : Leonidas Chocolates Cafés, 693 rue Nationale, Villefranche-sur-Saône
Vendredi 29 novembre 2024 : 16H30
Minerve
Dimanche 1er décembre 2024
Les 100 premières enveloppes rouges
En ce dimanche, il convient d’effectuer un premier constat sur le projet des enveloppes rouges dont la dispersion aurait déjà dû débuter.
Cette semaine, les 100 premières enveloppes rouges ont été préparées, et le contenu étant constitué des précédentes lettres, de celle-ci et des suivantes, il convient désormais de me hâter pour les préparer, les imprimer et les glisser dans les enveloppes avant leur dissémination là où tu seras hypothétiquement de passage, sauf à ce qu’elle te soit remise par une âme bien faite.
Que de temps morcelé en diverses activités et d’autant que j’ai dispersé afin de le perdre en minutes de ci de là. Mon obsession pour la lecture et l’accumulation de livres toujours plus nombreux m’occupe de longues heures, mon travail comptable également (à regret), un jeu vidéo un peu moins, mes préparations d’articles parfois chronophages. Ajoutons à cela mes activités bénévoles, le sommeil et le nécessaire besoin de m’informer sur la déliquescence du pays de France qui se rabougrit. Le reste du temps est émietté et dispersé au gré de la brise, du vent, de l’automne et d’excuses innombrables et inexcusables… et de procrastination.
J’ai également 10 nouvelles candidatures à préparer et à envoyer pour trouver un nouveau poste. Idéalement au ministère des armées, à défaut dans ma collectivité.
Dix nouvelles excuses pour retarder la préparation du contenu des enveloppes rouges ? Espérons que non et que j’aurai avancé sur ces deux priorités avant le terme de la semaine prochaine. Et si je décidais d’une deadline pour le 6 décembre prochain. Vendredi 6 décembre. Ce sera le jour où je t’attendrai comme de coutume chez Léonidas, rue Nationale à Villefranche-sur-Saône et ce sera également la Santa Claus, la Saint Nicolas. Ma fête ce jour-là.
Habituellement, c’est durant les jours précédents que je décide du sujet que j’aborderai avec toi le dimanche à venir, mais cette semaine a été inorganisée avec soin en raison d’une fatigue physique et cérébrale par un manque de sommeil chronique. Morphée, si tu lis ceci…
Je souhaitais également en cette lettre dominicale partager avec toi un passage de mon livre lu cette semaine, mais c’était un résumé de psychanalyse de Freud, et il ne s’est rien trouvé dans cet ouvrage qui aurait pu agrémenter cette missive, aussi, je partage avec toi cette phrase de ma tante Jeanne…
Ce que tu n’oses pas aujourd’hui, tu le regretteras demain.
C’est tellement vrai, et pourtant, nous avons tellement de réticences à oser quotidiennement.
Ces lettres dominicales, ces enveloppes rouges, c’est pour ne pas regretter demain, ni plus tard, ni jamais.
De mes 53 ans depuis le 4 octobre dernier, il vient parfois au-devant de mes pensées que nos chances de nous croiser, de nous rencontrer s’amenuisent, mais, parce que je suis un irréductible optimiste, je m’affaire à toujours imaginer une manière de provoquer notre rencontre, un premier rendez-vous.
Sans précipitation et sans hâte, mais avec toute la certitude d’un homme épris d’une indéfectible ferveur en sa rencontre avec Minerve dans un avenir contenu dans cette vie. Et la prochaine. Et les suivantes.
Post-scriptum,
Je viens de retrouver dans mon bloc-notes numérique le passage d’un livre que j’ai lu la semaine dernière. Un passage qui sied parfaitement avec le contenu de cette lettre et qui me semble-t-il, achève parfaitement celle-ci…
Le facteur humain
Graham Greene
Édition robert Laffont
Page 218, cinquième ligne
Un homme amoureux traverse le monde comme un anarchiste porteur d’une bombe à retardement.
Dans l’hypothèse où tu serais également une lectrice assidue et une Minerve, il sera toujours envisageable de se rencontrer par hasard à une table de lecture.
Table de lecture : Leonidas Chocolates Cafés, 693 rue Nationale, Villefranche-sur-Saône
Vendredi 06 décembre 2024 : 16H30
Cette semaine, les 100 premières enveloppes rouges ont été préparées, et le contenu étant constitué des précédentes lettres, de celle-ci et des suivantes, il convient désormais de me hâter pour les préparer, les imprimer et les glisser dans les enveloppes avant leur dissémination là où tu seras hypothétiquement de passage, sauf à ce qu’elle te soit remise par une âme bien faite.
Que de temps morcelé en diverses activités et d’autant que j’ai dispersé afin de le perdre en minutes de ci de là. Mon obsession pour la lecture et l’accumulation de livres toujours plus nombreux m’occupe de longues heures, mon travail comptable également (à regret), un jeu vidéo un peu moins, mes préparations d’articles parfois chronophages. Ajoutons à cela mes activités bénévoles, le sommeil et le nécessaire besoin de m’informer sur la déliquescence du pays de France qui se rabougrit. Le reste du temps est émietté et dispersé au gré de la brise, du vent, de l’automne et d’excuses innombrables et inexcusables… et de procrastination.
J’ai également 10 nouvelles candidatures à préparer et à envoyer pour trouver un nouveau poste. Idéalement au ministère des armées, à défaut dans ma collectivité.
Dix nouvelles excuses pour retarder la préparation du contenu des enveloppes rouges ? Espérons que non et que j’aurai avancé sur ces deux priorités avant le terme de la semaine prochaine. Et si je décidais d’une deadline pour le 6 décembre prochain. Vendredi 6 décembre. Ce sera le jour où je t’attendrai comme de coutume chez Léonidas, rue Nationale à Villefranche-sur-Saône et ce sera également la Santa Claus, la Saint Nicolas. Ma fête ce jour-là.
Habituellement, c’est durant les jours précédents que je décide du sujet que j’aborderai avec toi le dimanche à venir, mais cette semaine a été inorganisée avec soin en raison d’une fatigue physique et cérébrale par un manque de sommeil chronique. Morphée, si tu lis ceci…
Je souhaitais également en cette lettre dominicale partager avec toi un passage de mon livre lu cette semaine, mais c’était un résumé de psychanalyse de Freud, et il ne s’est rien trouvé dans cet ouvrage qui aurait pu agrémenter cette missive, aussi, je partage avec toi cette phrase de ma tante Jeanne…
Ce que tu n’oses pas aujourd’hui, tu le regretteras demain.
C’est tellement vrai, et pourtant, nous avons tellement de réticences à oser quotidiennement.
Ces lettres dominicales, ces enveloppes rouges, c’est pour ne pas regretter demain, ni plus tard, ni jamais.
De mes 53 ans depuis le 4 octobre dernier, il vient parfois au-devant de mes pensées que nos chances de nous croiser, de nous rencontrer s’amenuisent, mais, parce que je suis un irréductible optimiste, je m’affaire à toujours imaginer une manière de provoquer notre rencontre, un premier rendez-vous.
Sans précipitation et sans hâte, mais avec toute la certitude d’un homme épris d’une indéfectible ferveur en sa rencontre avec Minerve dans un avenir contenu dans cette vie. Et la prochaine. Et les suivantes.
Post-scriptum,
Je viens de retrouver dans mon bloc-notes numérique le passage d’un livre que j’ai lu la semaine dernière. Un passage qui sied parfaitement avec le contenu de cette lettre et qui me semble-t-il, achève parfaitement celle-ci…
Le facteur humain
Graham Greene
Édition robert Laffont
Page 218, cinquième ligne
Un homme amoureux traverse le monde comme un anarchiste porteur d’une bombe à retardement.
Dans l’hypothèse où tu serais également une lectrice assidue et une Minerve, il sera toujours envisageable de se rencontrer par hasard à une table de lecture.
Table de lecture : Leonidas Chocolates Cafés, 693 rue Nationale, Villefranche-sur-Saône
Vendredi 06 décembre 2024 : 16H30
Minerve
Dimanche 08 décembre 2024
Premier rendez-vous, l’importance du monde
Nous voilà de nouveau dimanche, te voilà ici présente, me voilà de nouveau devant toi, après avoir avoué, la semaine précédente, que j’avais accumulé un considérable retard pour la dissémination des enveloppes rouges.
Les lettres ont-elles été préparées ?
Ont-elles été imprimées, relues, corrigées et prêtes pour les enveloppes ? C’était prévu pour cette semaine.
Oui je suis en retard. En retard sur leur dispersion. En retard pour te permettre de trouver l’une de ces lettres. En retard pour notre futur premier rendez-vous. En retard toujours… Je suis un retardataire, mais je serai ponctuel lorsqu’il s’agira de déposer ces enveloppes dans les lieux adéquats.
Mais que veux-tu, une rencontre, un premier rendez-vous, cela ne s’improvise pas comme le choix inconséquent d’une fin de repas.
Fromage ou dessert ?
Ni l’un, ni l’autre, j’ai rendez-vous pour une première rencontre et si je ne me hâte, c’est parce qu’il est important d’être pleinement présent, pleinement persuadé que ce rendez-vous est important.
Un job, un appartement, une destination de vacances d’été, un weekend à Rome, à Venise ou à Bilbao, qu’importe, tout cela peut se décider à n’importe quel moment, mais un premier rendez-vous, c’est important. Toujours. Tout se joue en un geste, un mot, un battement de cils, une respiration. Le sort du monde, de notre monde intérieur en est jeté. Les espoirs, les rêves, les croyances, les utopies les plus folles peuvent se briser semblables à un fil de cristal. Peuvent prendre également toute la place du monde…
Il ne se joue pas l’avenir de l’humanité en cet instant, car l’humanité ne compte plus, elle n’existe jamais lors d’un premier rendez-vous et ce n’est pas un jeu. C’est autrement plus important que cela. Accepter d’être mutuellement pleinement présent, c’est s’accorder l’un à l’autre, la possibilité de provoquer un anéantissement mutuel en s’offrant une absolue confiance.
Oui, aujourd’hui, je suis en retard, je te concède cela. Mais je ne veux pas faire l’erreur d’être amoureux d’une personne qui te ressemblerait et qui ne serait pas toi. Je ne veux pas prendre le risque de trébucher maladroitement devant n’importe quelle inconnue, de me relever et de croiser un regard troublant et d’imaginer que ce serait toi, alors que tu serais seulement en train de trouver une première enveloppe rouge, ailleurs, là où j’espérais que tu la découvre. Me hâter pour te trouver alors que tu es forcément ailleurs, ce serait d’une folie. Me hâter alors que je suis fou, ce serait d’un raisonnable. Dans les deux cas, une folie raisonnable, une erreur malhabile.
Je t’attendrai chaque semaine suivante à l’endroit indiqué la semaine précédente. Je te chercherai également ailleurs. Je disperserai des enveloppes rouges. Je t’écrirai ici, là et forcément ailleurs. Et je patienterai. Je poursuivrai l’aménagement intérieur de l’appartement, j’allongerai sans fin ma liste de livres contenue dans ma petite bibliothèque, je ne cesserai de conserver mes souvenirs dans mon journal de bord, d’écrire, d’encrer le monde en voyageant sur l’océan de la vie et de l’ancrer dans mon quotidien.
Oui, je suis un homme en retard qui tarde à faire parvenir des enveloppes rouges là où il convient de les déposer, mais que ne ferais-je pas pour être ponctuel pour notre futur premier rendez-vous…
Cette semaine, j’ai lu deux ouvrages assez courts dont je partage avec toi un passage de chacun d’eux. D’un auteur mythique de la littérature Américaine et d’un autre auteur moins connu.
La perle
John Steinbeck
Dernière page, dernière phrase.
Et la musique de la perle s’estompa, ne fut plus qu’un murmure et se tut à jamais.
Je n’ai pas conservé ce livre, il a été déposé ce vendredi dans la boîte à livres, place des Arts.
Kino s’est laissé emporter par son souhait de richesse, par la peur, par la colère et finalement se débarrassera de la perle du monde qu’il imaginait qu’elle changerait sa vie, celles des siens et qui, finalement, n’a causé que du malheur.
Je ne me laisse pas emporter par le souhait de n’importe quelle rencontre, par l’empressement, par la confusion, car mes choix sont réfléchis bien que spontanés.
Oui, je suis en retard…
L’Iroquoise
Bernard Clavel
Milieu de la page 91 et début de la page suivante.
Le chapeau à fleur s’envola, et l’Indienne, tendant ses deux mains pour le saisir, leva trop haut ses jambes entravées par sa robe. Basculant en arrière, elle tomba la tête la première au fond du fossé où la glace laissait émerger quelques roches grises.
Il y eut un craquement terrible. Le même que celui qui avait fait taire, une nuit, tout un bar de Boston.
Un craquement que le grand Karl ressentit jusqu’au creux de sa moelle.
Il sauta de cheval et se précipita. Le vieil Indien agile arrivait de l’autre rive et c’est en même temps qu’ils atteignirent la glace où reposait l’Iroquoise tête nue, ses longs cheveux noirs en étoiles sur la blancheur, un filet de sang aux commissures des lèvres et ses yeux immenses grands ouverts qui regardaient le ciel.
Ce n’est qu’une fiction, une création littéraire de Bernard Clavel, mais cela nous rappelle que le fil de la vie est ténu et qu’il suffit de peu de choses pour qu’il se brise à jamais.
L’Iroquoise souhaitait seulement se saisir de son chapeau qui s’envolait, mais le chapeau ne s’est pas seul envolé. Également sa vie et son rêve des grandes villes, des lumières, des cinémas… Elle se prénommait Aldina.
J’ai également déposé ce livre dans une boite à livres, place des Arts. Et je suis toujours en retard.
J’ai profité de notre rendez-vous manqué pour commencer un troisième ouvrage.
Orgueil et préjugés de Jane Austen.
Je reviendrai vers toi, la semaine prochaine avec un extrait de cet ouvrage…
Dans l’hypothèse où tu serais également une lectrice assidue et une Minerve, il sera toujours envisageable de se rencontrer par hasard à une table de lecture.
Table de lecture : Leonidas Chocolates Cafés, 693 rue Nationale, Villefranche-sur-Saône
Vendredi 13 décembre 2024 : 16H30
Les lettres ont-elles été préparées ?
Ont-elles été imprimées, relues, corrigées et prêtes pour les enveloppes ? C’était prévu pour cette semaine.
Oui je suis en retard. En retard sur leur dispersion. En retard pour te permettre de trouver l’une de ces lettres. En retard pour notre futur premier rendez-vous. En retard toujours… Je suis un retardataire, mais je serai ponctuel lorsqu’il s’agira de déposer ces enveloppes dans les lieux adéquats.
Mais que veux-tu, une rencontre, un premier rendez-vous, cela ne s’improvise pas comme le choix inconséquent d’une fin de repas.
Fromage ou dessert ?
Ni l’un, ni l’autre, j’ai rendez-vous pour une première rencontre et si je ne me hâte, c’est parce qu’il est important d’être pleinement présent, pleinement persuadé que ce rendez-vous est important.
Un job, un appartement, une destination de vacances d’été, un weekend à Rome, à Venise ou à Bilbao, qu’importe, tout cela peut se décider à n’importe quel moment, mais un premier rendez-vous, c’est important. Toujours. Tout se joue en un geste, un mot, un battement de cils, une respiration. Le sort du monde, de notre monde intérieur en est jeté. Les espoirs, les rêves, les croyances, les utopies les plus folles peuvent se briser semblables à un fil de cristal. Peuvent prendre également toute la place du monde…
Il ne se joue pas l’avenir de l’humanité en cet instant, car l’humanité ne compte plus, elle n’existe jamais lors d’un premier rendez-vous et ce n’est pas un jeu. C’est autrement plus important que cela. Accepter d’être mutuellement pleinement présent, c’est s’accorder l’un à l’autre, la possibilité de provoquer un anéantissement mutuel en s’offrant une absolue confiance.
Oui, aujourd’hui, je suis en retard, je te concède cela. Mais je ne veux pas faire l’erreur d’être amoureux d’une personne qui te ressemblerait et qui ne serait pas toi. Je ne veux pas prendre le risque de trébucher maladroitement devant n’importe quelle inconnue, de me relever et de croiser un regard troublant et d’imaginer que ce serait toi, alors que tu serais seulement en train de trouver une première enveloppe rouge, ailleurs, là où j’espérais que tu la découvre. Me hâter pour te trouver alors que tu es forcément ailleurs, ce serait d’une folie. Me hâter alors que je suis fou, ce serait d’un raisonnable. Dans les deux cas, une folie raisonnable, une erreur malhabile.
Je t’attendrai chaque semaine suivante à l’endroit indiqué la semaine précédente. Je te chercherai également ailleurs. Je disperserai des enveloppes rouges. Je t’écrirai ici, là et forcément ailleurs. Et je patienterai. Je poursuivrai l’aménagement intérieur de l’appartement, j’allongerai sans fin ma liste de livres contenue dans ma petite bibliothèque, je ne cesserai de conserver mes souvenirs dans mon journal de bord, d’écrire, d’encrer le monde en voyageant sur l’océan de la vie et de l’ancrer dans mon quotidien.
Oui, je suis un homme en retard qui tarde à faire parvenir des enveloppes rouges là où il convient de les déposer, mais que ne ferais-je pas pour être ponctuel pour notre futur premier rendez-vous…
Cette semaine, j’ai lu deux ouvrages assez courts dont je partage avec toi un passage de chacun d’eux. D’un auteur mythique de la littérature Américaine et d’un autre auteur moins connu.
La perle
John Steinbeck
Dernière page, dernière phrase.
Et la musique de la perle s’estompa, ne fut plus qu’un murmure et se tut à jamais.
Je n’ai pas conservé ce livre, il a été déposé ce vendredi dans la boîte à livres, place des Arts.
Kino s’est laissé emporter par son souhait de richesse, par la peur, par la colère et finalement se débarrassera de la perle du monde qu’il imaginait qu’elle changerait sa vie, celles des siens et qui, finalement, n’a causé que du malheur.
Je ne me laisse pas emporter par le souhait de n’importe quelle rencontre, par l’empressement, par la confusion, car mes choix sont réfléchis bien que spontanés.
Oui, je suis en retard…
L’Iroquoise
Bernard Clavel
Milieu de la page 91 et début de la page suivante.
Le chapeau à fleur s’envola, et l’Indienne, tendant ses deux mains pour le saisir, leva trop haut ses jambes entravées par sa robe. Basculant en arrière, elle tomba la tête la première au fond du fossé où la glace laissait émerger quelques roches grises.
Il y eut un craquement terrible. Le même que celui qui avait fait taire, une nuit, tout un bar de Boston.
Un craquement que le grand Karl ressentit jusqu’au creux de sa moelle.
Il sauta de cheval et se précipita. Le vieil Indien agile arrivait de l’autre rive et c’est en même temps qu’ils atteignirent la glace où reposait l’Iroquoise tête nue, ses longs cheveux noirs en étoiles sur la blancheur, un filet de sang aux commissures des lèvres et ses yeux immenses grands ouverts qui regardaient le ciel.
Ce n’est qu’une fiction, une création littéraire de Bernard Clavel, mais cela nous rappelle que le fil de la vie est ténu et qu’il suffit de peu de choses pour qu’il se brise à jamais.
L’Iroquoise souhaitait seulement se saisir de son chapeau qui s’envolait, mais le chapeau ne s’est pas seul envolé. Également sa vie et son rêve des grandes villes, des lumières, des cinémas… Elle se prénommait Aldina.
J’ai également déposé ce livre dans une boite à livres, place des Arts. Et je suis toujours en retard.
J’ai profité de notre rendez-vous manqué pour commencer un troisième ouvrage.
Orgueil et préjugés de Jane Austen.
Je reviendrai vers toi, la semaine prochaine avec un extrait de cet ouvrage…
Dans l’hypothèse où tu serais également une lectrice assidue et une Minerve, il sera toujours envisageable de se rencontrer par hasard à une table de lecture.
Table de lecture : Leonidas Chocolates Cafés, 693 rue Nationale, Villefranche-sur-Saône
Vendredi 13 décembre 2024 : 16H30
Minerve
Dimanche 15 décembre 2024
Utopie scriptologique
Après plusieurs semaines durant lesquelles les enveloppes devaient être éparpillées, il est désormais temps de faire un point d’étape.
Les 100 premières enveloppes rouges sont prêtes, mais vides. Le contenu a été préparé, non imprimé et n’est par conséquent pas en cours de pliage.
Une question d’importance s’impose désormais.
Un rendez-vous manqué avec une Minerve peut-il se produire par un retard inconsciemment volontaire dans la dispersion des enveloppes rouges ?
Nous allons tenter, de concert, de répondre à cette interrogation et si ton avis diffère du mien, il te reviendra d’expliciter ton raisonnement. Non pas avec une phraséologie langagière courtitudinale propre aux orthographistes débilitants, mais avec toute la cérébralité qui est la tienne en raison que le choix simpliste de la solution première t’exposerait publiquement comme étant l’opposée absolue d’une Minerve, sinon d’un lettré et le reflet intégral de l’image de la norme du plus grand nombre et dont la cérébralité est inversement proportionnelle au nombre qui la compose.
Dans le doute de ton désir de réponse, un silence scriptologique sera un compromis acceptable, quoi que signifiant sur ton intellect.
Si un rendez-vous manqué avec une Minerve pourrait être la résultante d’une propension à la procrastination dans la préparation et donc la dispersion des enveloppes rouges, on pourrait naturellement en déduire que ce souhait de rencontre est inconsciemment non souhaité, consécutivement que ce retard inexcusable est dû au souhait véritable, mais tout aussi inconscient de souhaiter rester dans une croyance dont nous savons tous deux et moi en particulier, qu’elle ne peut se produire en raison qu’une telle rencontre est utopique compte tenu que cette sincérité ne serait que feinte inconsciente, sauf à faire preuve d’un réalisme volontaire de par ce qu’est la nature humaine qui n’est qu’imperfection et que ce seul biais invalide ainsi, non seulement mon souhait véritable d’une rencontre avec une Minerve, mais également celui de disperser ces enveloppes rouges en ce qu’elle serait le début de la fin d’une croyance qui ne ferait que me démontrer qu’une utopie ne peut se réaliser en ce qu’elle est, en philosophie, naturellement opposée à la réalité et qu’il convient donc de supposer que cette dernière m’est insupportable au point de souhaiter rester enfermé au sein d’un avenir imaginaire, en raison que je suis dans la préférence d’une fuite d’un quotidien que je ne puis supporter, mais dans lequel je préfère vivre plutôt que de le modifier afin de le rendre tel que je le souhaite avec une rencontre que je provoquerais avec une Minerve afin de vivre une utopie inexistantielle en raison que celle-ci est l’opposé de la réalité, que cette chimère ne peut que se trouver en ce lieu et que tout contact avec le monde conscient la ferait par nature disparaître pour finalement me permettre un éveil dont je ne souhaite pas qu’il puisse avoir lieu.
Ce qui précède ne s’adresse évidemment pas à la foule lambdasienne composant la norme du plus grand nombre dont est issue la normalité qui la compose et si quelques difficultés de compréhension sont apparues dans l’intrication d’un simple raisonnement, la remédiation à ce trébuchement est aisément compensable par un intéressement farouche et intense aux ouvrages philosophiques du XVIIIe, XIXe ainsi que par l’apprentissage des structures stylistiques inhérentes aux cérébralités coutumière de ces principes dialogiques dont la finalité est d’être exclusive à Minerve et donc à son existence et de tous ceux qui nient son inexistence dans une réalité qu’ils peuvent sans difficulté modeler selon leurs désirs.
Cette lettre n’a évidemment pas vocation à se vouloir élitiste, mais il m’apparaissait de bon ton de clarifier une interrogation qui pouvait être naissante compte tenu que les précédentes ont été scripturalisées avec des retards explicités et parfaitement inexcusables, mais dont je souhaite me persuader toujours qu’une rencontre avec une Minerve ne doit jamais s’effectuer avec inconséquence sauf à souhaiter saborder ce souhait qu’une nouvelle Minerve est présente quelque part et qui ne pourra accepter de se dévoiler qu’en la présence d’une enveloppe rouge dont le soin extrême le plus absolu aura été porté à sa préparation et à sa dispersion, que ces retards inexcusables dont je m’accuse ce jour ne sont véritablement que des délais nécessaires afin que chacun de nous, puissions être pleinement présent lors du premier rendez-vous en raison de la certitude d’être en reflet de son égal.
Ainsi se clôt cette lettre dominicale et désormais vient le temps de partager avec toi un extrait de mon ouvrage lu cette semaine.
Orgueil et préjugés
Jane Austen
Edition 10/18
Page 133
Mr. Collins n’avait évidemment ni intelligence, ni charme, sa conversation était ennuyeuse et dans l’ardeur de ses sentiments il entrait sans doute moins d’amour que d’imagination, mais tel qu’il était, c’était un mari ; or sans se faire une très haute opinion des hommes, Charlotte Lucas avait toujours eu la vocation et le désir de se marier. Elle voyait dans la mariage la seule situation convenable pour une femme d’éducation distinguée et de fortune modeste, car, s’il ne donnait pas nécessairement le bonheur, il mettait du moins à l’abri des difficultés matérielles. Arrivée à l’âge de vingt-sept ans et n’ayant jamais été jolie, elle appréciait à sa valeur la chance qui s’offrait à elle.
Ce passage sied à merveille avec la tonalité de cette lettre, car j’imagine parfaitement Mr. Collins se refléter dans l’esprit de notre temps au travers des hommes du XXe et Charlotte Lucas en contradiction absolue à cette incarnation de Minerve que j’ai rencontré par le passé à quelques reprises et dont je pars de nouveau à la conquête comme un homme amoureux traverse le monde comme un anarchiste porteur d’une bombe à retardement.
Post-scriptum,
Si parfois ma phraséologie paraît obscure, elle n’est jamais que le reflet surfacique de ma cérébralité qui se trouve être autrement plus complexe et infiniment plus dense à mesure de l’éloignement contextuel de la pensée usuelle.
Afin d’adoucir cette scripturalité stylistique qui, j’en suis conscient peut sembler un rien rigoureuse en première lecture, je te propose un titre musical afin d’en atténuer le sentiment…
Dans l’hypothèse où tu serais également une lectrice assidue et une Minerve, il sera toujours envisageable de se rencontrer par hasard à une table de lecture.
Table de lecture : Leonidas Chocolates Cafés, 693 rue Nationale, Villefranche-sur-Saône
Vendredi 20 décembre 2024 : 16H30
Les 100 premières enveloppes rouges sont prêtes, mais vides. Le contenu a été préparé, non imprimé et n’est par conséquent pas en cours de pliage.
Une question d’importance s’impose désormais.
Un rendez-vous manqué avec une Minerve peut-il se produire par un retard inconsciemment volontaire dans la dispersion des enveloppes rouges ?
Nous allons tenter, de concert, de répondre à cette interrogation et si ton avis diffère du mien, il te reviendra d’expliciter ton raisonnement. Non pas avec une phraséologie langagière courtitudinale propre aux orthographistes débilitants, mais avec toute la cérébralité qui est la tienne en raison que le choix simpliste de la solution première t’exposerait publiquement comme étant l’opposée absolue d’une Minerve, sinon d’un lettré et le reflet intégral de l’image de la norme du plus grand nombre et dont la cérébralité est inversement proportionnelle au nombre qui la compose.
Dans le doute de ton désir de réponse, un silence scriptologique sera un compromis acceptable, quoi que signifiant sur ton intellect.
Si un rendez-vous manqué avec une Minerve pourrait être la résultante d’une propension à la procrastination dans la préparation et donc la dispersion des enveloppes rouges, on pourrait naturellement en déduire que ce souhait de rencontre est inconsciemment non souhaité, consécutivement que ce retard inexcusable est dû au souhait véritable, mais tout aussi inconscient de souhaiter rester dans une croyance dont nous savons tous deux et moi en particulier, qu’elle ne peut se produire en raison qu’une telle rencontre est utopique compte tenu que cette sincérité ne serait que feinte inconsciente, sauf à faire preuve d’un réalisme volontaire de par ce qu’est la nature humaine qui n’est qu’imperfection et que ce seul biais invalide ainsi, non seulement mon souhait véritable d’une rencontre avec une Minerve, mais également celui de disperser ces enveloppes rouges en ce qu’elle serait le début de la fin d’une croyance qui ne ferait que me démontrer qu’une utopie ne peut se réaliser en ce qu’elle est, en philosophie, naturellement opposée à la réalité et qu’il convient donc de supposer que cette dernière m’est insupportable au point de souhaiter rester enfermé au sein d’un avenir imaginaire, en raison que je suis dans la préférence d’une fuite d’un quotidien que je ne puis supporter, mais dans lequel je préfère vivre plutôt que de le modifier afin de le rendre tel que je le souhaite avec une rencontre que je provoquerais avec une Minerve afin de vivre une utopie inexistantielle en raison que celle-ci est l’opposé de la réalité, que cette chimère ne peut que se trouver en ce lieu et que tout contact avec le monde conscient la ferait par nature disparaître pour finalement me permettre un éveil dont je ne souhaite pas qu’il puisse avoir lieu.
Ce qui précède ne s’adresse évidemment pas à la foule lambdasienne composant la norme du plus grand nombre dont est issue la normalité qui la compose et si quelques difficultés de compréhension sont apparues dans l’intrication d’un simple raisonnement, la remédiation à ce trébuchement est aisément compensable par un intéressement farouche et intense aux ouvrages philosophiques du XVIIIe, XIXe ainsi que par l’apprentissage des structures stylistiques inhérentes aux cérébralités coutumière de ces principes dialogiques dont la finalité est d’être exclusive à Minerve et donc à son existence et de tous ceux qui nient son inexistence dans une réalité qu’ils peuvent sans difficulté modeler selon leurs désirs.
Cette lettre n’a évidemment pas vocation à se vouloir élitiste, mais il m’apparaissait de bon ton de clarifier une interrogation qui pouvait être naissante compte tenu que les précédentes ont été scripturalisées avec des retards explicités et parfaitement inexcusables, mais dont je souhaite me persuader toujours qu’une rencontre avec une Minerve ne doit jamais s’effectuer avec inconséquence sauf à souhaiter saborder ce souhait qu’une nouvelle Minerve est présente quelque part et qui ne pourra accepter de se dévoiler qu’en la présence d’une enveloppe rouge dont le soin extrême le plus absolu aura été porté à sa préparation et à sa dispersion, que ces retards inexcusables dont je m’accuse ce jour ne sont véritablement que des délais nécessaires afin que chacun de nous, puissions être pleinement présent lors du premier rendez-vous en raison de la certitude d’être en reflet de son égal.
Ainsi se clôt cette lettre dominicale et désormais vient le temps de partager avec toi un extrait de mon ouvrage lu cette semaine.
Orgueil et préjugés
Jane Austen
Edition 10/18
Page 133
Mr. Collins n’avait évidemment ni intelligence, ni charme, sa conversation était ennuyeuse et dans l’ardeur de ses sentiments il entrait sans doute moins d’amour que d’imagination, mais tel qu’il était, c’était un mari ; or sans se faire une très haute opinion des hommes, Charlotte Lucas avait toujours eu la vocation et le désir de se marier. Elle voyait dans la mariage la seule situation convenable pour une femme d’éducation distinguée et de fortune modeste, car, s’il ne donnait pas nécessairement le bonheur, il mettait du moins à l’abri des difficultés matérielles. Arrivée à l’âge de vingt-sept ans et n’ayant jamais été jolie, elle appréciait à sa valeur la chance qui s’offrait à elle.
Ce passage sied à merveille avec la tonalité de cette lettre, car j’imagine parfaitement Mr. Collins se refléter dans l’esprit de notre temps au travers des hommes du XXe et Charlotte Lucas en contradiction absolue à cette incarnation de Minerve que j’ai rencontré par le passé à quelques reprises et dont je pars de nouveau à la conquête comme un homme amoureux traverse le monde comme un anarchiste porteur d’une bombe à retardement.
Post-scriptum,
Si parfois ma phraséologie paraît obscure, elle n’est jamais que le reflet surfacique de ma cérébralité qui se trouve être autrement plus complexe et infiniment plus dense à mesure de l’éloignement contextuel de la pensée usuelle.
Afin d’adoucir cette scripturalité stylistique qui, j’en suis conscient peut sembler un rien rigoureuse en première lecture, je te propose un titre musical afin d’en atténuer le sentiment…
Dans l’hypothèse où tu serais également une lectrice assidue et une Minerve, il sera toujours envisageable de se rencontrer par hasard à une table de lecture.
Table de lecture : Leonidas Chocolates Cafés, 693 rue Nationale, Villefranche-sur-Saône
Vendredi 20 décembre 2024 : 16H30
Minerve
Dimanche 22 décembre 2024
Art et intellectualisme
Il est temps de laisser les enveloppes rouges là où elles se trouvent.
TRADUCTION : je te préviendrai lorsque leur dispersion aura commencé, bien que cela ne saurait tarder, je puis te l’assurer.
D’ici là, il est temps de passer à un sujet d’importance qui me tient tout autant à cœur.
Et si cette lettre portait sur l’art ? Bien que ce dernier recèle de nombreux domaines, 18 pour être précis, avec en complément, une floppée de déclinaisons pour chacun d’eux.
Architecture, Sculpture, Peinture, Musique, Poésie et Littérature, Danse, Théâtre, Cinéma, Photographie, Bande dessinée, Art numérique, Art vidéo, Jeux vidéo, Design, Artisanat d’art, Cuisine, Performance (ces instants éphémères où l’artiste devient l’œuvre), Street art.
En ce qui concerne ma relation en ces domaines, j’ai arrêté la photographie et le street art que j’ai pratiqués avec passion et je me suis seulement essayé à la peinture, la sculpture et à la musique. Depuis longtemps, très longtemps. Pour mon rapport au cinquième, c’est une pratique tellement ancrée dans mon existence depuis plusieurs décennies que je n’y prête plus guère d’attention.
Depuis quelques années, je me suis tourné vers la préservation et la collection. Non pas d’art de supermarchés, de boutiques de décoration de style Gifitesque ou Ikeatesque, mais d’art au sens plus noble du terme.
Ainsi, je vis au milieu de mobilier ancien, sinon rare, de peintures, lithographies, gravures, dessins, aquarelles, sculptures, objets du quotidien anciens, voire très anciens.
En provenance de plusieurs parties du monde.
Mon appartement est désormais colonisé et saturé au sens premier du terme par cette accumulation hétéroclite, incontrôlée et incontrôlable de tout ce qui me tombe sous la main avec des coffrets en cours de remplissage, des documents anciens et rarissimes et des projets d’acquisitions multiples.
Pratiquement pas une semaine sans qu’un nouvel objet intègre ce lieu de vie qui m’appartient de moins en moins en raison que je ne suis que le dépositaire provisoire de toutes ces trouvailles.
Chaque pièce est remplie, les murs, le sol, les placards sont congestionnés, chaque espace disponible est une joie en raison qu’une place est libre pour un nouvel objet, un nouveau tableau et un désespoir de constater qu’il pourrait s’en trouver un nouveau avec un arrangement plus précis.
Chaque déplacement est prudemment exécuté en raison qu’une maladresse signerait un dégât irremplaçable et couteux financièrement. Chaque acquisition est définitive sauf à être offerte, sauf à être remplacée par une nouvelle plus ancienne, plus rare, plus coûteuse et dans de rare cas, de mortification destructrice.
Quant aux livres, j’ai commencé par un ouvrage, puis deux, puis en quelques semaines, une douzaine. Désormais, plus de 70 (en l’espace de moins de 6 mois). Non pas de livres de collection, mais de livres à lire, car je prévois de tous les lire, tous, si tant est qu’il est possible de lire plus de livres que je n’en récupère. Roman policier, d’espionnage, d’anticipation, philosophie, psychologie, … La lecture forge l’esprit, si tant est que l’on est exigeant dans ses choix. A défaut, il reste les magazines people que l’on trouve dans les WC des pêcheurs de Carpe Diem.
De ma table basse, je me suis résolu à les stocker dans une très vieille commode, remplissant un tiroir à la fois et lorsqu’elle sera pleine, dans une seconde commode…
Le temps passé à lire est de plus en plus important et ce temps-là, il me faut le prendre quelque part, à quelqu’un, à d’autres activités.
Sur le temps consacré au sommeil, sacrifiant Morphée, qui de toute façon m’a si souvent abandonné en pleine nuit afin de rejoindre le mont Olympe.
Sur le temps passé à scripturaliser des articles et la retranscription des lettres de ma tante Jeanne qui patientent ainsi de longues semaines durant.
Faut-il discerner dans cette lettre d’hiver, un message subliminal de la taille d’une corde d’amarrage d’un trois-mâts qu’il serait préférable que tu sois amatrice, collectionneuse d’art, pratiquante et lectrice compulsive, voir librocubilariste invétérée afin que je puisse te percevoir comme une Minerve ?
Pas nécessairement, car ce n’est pas un double féminin que je souhaite rencontrer. Mes cheveux longs et mes miroirs remplissent parfaitement cet office.
Une Minerve par nature est sensible à l’art, mais sans pour autant être dans le souhait de la possession de ce dernier sous quelque forme que ce soit. Concernant la pratique, tout comme il n’est de vie sans respiration, il n’est d’incarnation sans elle.
Pour la lecture, il est également d’évidence qu’une Minerve qui ne serait pas versée dans le goût de la connaissance par la lecture ne serait qu’une pâle copie. Une simple imitation sans valeur qui ne ferait illusion que lors des premières minutes d’une conversation qui viendrait à s’établir pour rapidement se retrouver bouter hors de vue, hors de pensée.
Être dans le souhait d’une rencontre avec une Minerve devrait être la quête existentielle de toutes personnes excessivement cortiquées, mais la réalité du monde tel qu’il se développe actuellement étant plus triviale, le pragmatisme refoule au renoncement, à l’abandon et à la déconnaissance pour se terminer dans l’ignorance, les poncifs et les répétitions de propos lus et entendus par la norme du plus grand nombre qui n’est qu’une chambre d’écho amplificatrice à laquelle, il convient de se référer pour « briller » en société lors des soirées Carpe Diemistes des Epicuriens se vautrant dans l’ignorance, le rire gras, la malbouffe et l’alcool que chacun de ses adeptes imaginent sans conséquence.
La culture de l’ignorance sera dans l’avenir intégrée au rang d’art sous le nom de Carpe Diemisme.
Carpe Diemisme
Ignorance volontaire de toute connaissance en la préférence pour la superficialité des plaisirs immédiats et les plus triviaux justifiant un mode de vie séparé de toute profondeur intellectuelle ou artistique classique confinant ainsi leurs adeptes à la répétition des poncifs parfaitement calibrés pour plaire à la norme du plus grand nombre et à la nature ignorante de celle-ci en pure opposition pour la complexité minimale de tout cérébré humainement constitué.
Moi, Misanthrope ?
Le nier serait une gageure, une absurdité, une billevesée.
Comment ne pas l’être avec une modernité confinant à l’ignorance et à la bêtise ou l’intellect est confondu avec l’intellectualisme en vogue dans les cercles de réflexion politique.
L’intellectualisme au sens noble du terme est une valorisation de l’intellect, rien de moins.
Rencontrer une Minerve n’est pas une tâche ardue, c’est une utopie dont le sujet a été évoqué la semaine précédente.
Ainsi se clôt cette missive d’un homme en retard. Ce soir, je suis en retard pour jouer les librocubilaristes à la lumière de mon très vieux lampadaire.
Post-scriptum,
Pas de passage de lecture de mes livres parcourus cette semaine
Nouvelles orientales, de Marguerite Yourcenar
La marque de la bête et autres nouvelles de Rudyard Kipling
Des souris et des hommes de John Steinbeck
Et pas davantage de celui en cours
Le retournement de Vladimir Volkoff
Dans l’hypothèse où tu serais également une lectrice assidue et une Minerve, il sera toujours envisageable de se rencontrer par hasard à une table de lecture.
Table de lecture : Leonidas Chocolates Cafés, 693 rue Nationale, Villefranche-sur-Saône
Vendredi 27 décembre 2024 : 16H30
TRADUCTION : je te préviendrai lorsque leur dispersion aura commencé, bien que cela ne saurait tarder, je puis te l’assurer.
D’ici là, il est temps de passer à un sujet d’importance qui me tient tout autant à cœur.
Et si cette lettre portait sur l’art ? Bien que ce dernier recèle de nombreux domaines, 18 pour être précis, avec en complément, une floppée de déclinaisons pour chacun d’eux.
Architecture, Sculpture, Peinture, Musique, Poésie et Littérature, Danse, Théâtre, Cinéma, Photographie, Bande dessinée, Art numérique, Art vidéo, Jeux vidéo, Design, Artisanat d’art, Cuisine, Performance (ces instants éphémères où l’artiste devient l’œuvre), Street art.
En ce qui concerne ma relation en ces domaines, j’ai arrêté la photographie et le street art que j’ai pratiqués avec passion et je me suis seulement essayé à la peinture, la sculpture et à la musique. Depuis longtemps, très longtemps. Pour mon rapport au cinquième, c’est une pratique tellement ancrée dans mon existence depuis plusieurs décennies que je n’y prête plus guère d’attention.
Depuis quelques années, je me suis tourné vers la préservation et la collection. Non pas d’art de supermarchés, de boutiques de décoration de style Gifitesque ou Ikeatesque, mais d’art au sens plus noble du terme.
Ainsi, je vis au milieu de mobilier ancien, sinon rare, de peintures, lithographies, gravures, dessins, aquarelles, sculptures, objets du quotidien anciens, voire très anciens.
En provenance de plusieurs parties du monde.
Mon appartement est désormais colonisé et saturé au sens premier du terme par cette accumulation hétéroclite, incontrôlée et incontrôlable de tout ce qui me tombe sous la main avec des coffrets en cours de remplissage, des documents anciens et rarissimes et des projets d’acquisitions multiples.
Pratiquement pas une semaine sans qu’un nouvel objet intègre ce lieu de vie qui m’appartient de moins en moins en raison que je ne suis que le dépositaire provisoire de toutes ces trouvailles.
Chaque pièce est remplie, les murs, le sol, les placards sont congestionnés, chaque espace disponible est une joie en raison qu’une place est libre pour un nouvel objet, un nouveau tableau et un désespoir de constater qu’il pourrait s’en trouver un nouveau avec un arrangement plus précis.
Chaque déplacement est prudemment exécuté en raison qu’une maladresse signerait un dégât irremplaçable et couteux financièrement. Chaque acquisition est définitive sauf à être offerte, sauf à être remplacée par une nouvelle plus ancienne, plus rare, plus coûteuse et dans de rare cas, de mortification destructrice.
Quant aux livres, j’ai commencé par un ouvrage, puis deux, puis en quelques semaines, une douzaine. Désormais, plus de 70 (en l’espace de moins de 6 mois). Non pas de livres de collection, mais de livres à lire, car je prévois de tous les lire, tous, si tant est qu’il est possible de lire plus de livres que je n’en récupère. Roman policier, d’espionnage, d’anticipation, philosophie, psychologie, … La lecture forge l’esprit, si tant est que l’on est exigeant dans ses choix. A défaut, il reste les magazines people que l’on trouve dans les WC des pêcheurs de Carpe Diem.
De ma table basse, je me suis résolu à les stocker dans une très vieille commode, remplissant un tiroir à la fois et lorsqu’elle sera pleine, dans une seconde commode…
Le temps passé à lire est de plus en plus important et ce temps-là, il me faut le prendre quelque part, à quelqu’un, à d’autres activités.
Sur le temps consacré au sommeil, sacrifiant Morphée, qui de toute façon m’a si souvent abandonné en pleine nuit afin de rejoindre le mont Olympe.
Sur le temps passé à scripturaliser des articles et la retranscription des lettres de ma tante Jeanne qui patientent ainsi de longues semaines durant.
Faut-il discerner dans cette lettre d’hiver, un message subliminal de la taille d’une corde d’amarrage d’un trois-mâts qu’il serait préférable que tu sois amatrice, collectionneuse d’art, pratiquante et lectrice compulsive, voir librocubilariste invétérée afin que je puisse te percevoir comme une Minerve ?
Pas nécessairement, car ce n’est pas un double féminin que je souhaite rencontrer. Mes cheveux longs et mes miroirs remplissent parfaitement cet office.
Une Minerve par nature est sensible à l’art, mais sans pour autant être dans le souhait de la possession de ce dernier sous quelque forme que ce soit. Concernant la pratique, tout comme il n’est de vie sans respiration, il n’est d’incarnation sans elle.
Pour la lecture, il est également d’évidence qu’une Minerve qui ne serait pas versée dans le goût de la connaissance par la lecture ne serait qu’une pâle copie. Une simple imitation sans valeur qui ne ferait illusion que lors des premières minutes d’une conversation qui viendrait à s’établir pour rapidement se retrouver bouter hors de vue, hors de pensée.
Être dans le souhait d’une rencontre avec une Minerve devrait être la quête existentielle de toutes personnes excessivement cortiquées, mais la réalité du monde tel qu’il se développe actuellement étant plus triviale, le pragmatisme refoule au renoncement, à l’abandon et à la déconnaissance pour se terminer dans l’ignorance, les poncifs et les répétitions de propos lus et entendus par la norme du plus grand nombre qui n’est qu’une chambre d’écho amplificatrice à laquelle, il convient de se référer pour « briller » en société lors des soirées Carpe Diemistes des Epicuriens se vautrant dans l’ignorance, le rire gras, la malbouffe et l’alcool que chacun de ses adeptes imaginent sans conséquence.
La culture de l’ignorance sera dans l’avenir intégrée au rang d’art sous le nom de Carpe Diemisme.
Carpe Diemisme
Ignorance volontaire de toute connaissance en la préférence pour la superficialité des plaisirs immédiats et les plus triviaux justifiant un mode de vie séparé de toute profondeur intellectuelle ou artistique classique confinant ainsi leurs adeptes à la répétition des poncifs parfaitement calibrés pour plaire à la norme du plus grand nombre et à la nature ignorante de celle-ci en pure opposition pour la complexité minimale de tout cérébré humainement constitué.
Moi, Misanthrope ?
Le nier serait une gageure, une absurdité, une billevesée.
Comment ne pas l’être avec une modernité confinant à l’ignorance et à la bêtise ou l’intellect est confondu avec l’intellectualisme en vogue dans les cercles de réflexion politique.
L’intellectualisme au sens noble du terme est une valorisation de l’intellect, rien de moins.
Rencontrer une Minerve n’est pas une tâche ardue, c’est une utopie dont le sujet a été évoqué la semaine précédente.
Ainsi se clôt cette missive d’un homme en retard. Ce soir, je suis en retard pour jouer les librocubilaristes à la lumière de mon très vieux lampadaire.
Post-scriptum,
Pas de passage de lecture de mes livres parcourus cette semaine
Nouvelles orientales, de Marguerite Yourcenar
La marque de la bête et autres nouvelles de Rudyard Kipling
Des souris et des hommes de John Steinbeck
Et pas davantage de celui en cours
Le retournement de Vladimir Volkoff
Dans l’hypothèse où tu serais également une lectrice assidue et une Minerve, il sera toujours envisageable de se rencontrer par hasard à une table de lecture.
Table de lecture : Leonidas Chocolates Cafés, 693 rue Nationale, Villefranche-sur-Saône
Vendredi 27 décembre 2024 : 16H30
Minerve
Dimanche 29 décembre 2024
Dernier dimanche de cette année calendaire de l’ère chrétienne
Un homme en retard, dont le souhait est de rencontrer une nouvelle Minerve, ne se hâte jamais, car si le retard qu’il s’accorde est destiné à être le pourvoyeur d’une heureuse missive, c’est qu’aucun des deux protagonistes ne pouvait s’accorder mutuellement en étant en avance pour un rendez-vous avec une mystérieuse enveloppe rouge.
Ces dernières sont prêtes et patientent depuis plusieurs semaines. Les 22 précédentes missives ont été imprimées en plusieurs exemplaires chacune et se trouvent en cours d’intégration dans les enveloppes. Plus de 1 600 grammes de papier et d’encre. 22 lettres à une inconnue sans adresse de correspondance, sans lien numérique pour trouver la plateforme sur laquelle les originales se trouvent pour initier un contact, aborder une réponse. Un indice seulement en guise de signature. Une carte de visite en complément.
Sans adresse de correspondance, sans lien numérique. Un indice uniquement. Une évidence. Des cartes de visite en cours d’acheminement, qui vont retarder la dispersion des enveloppes rouges. Encore…
Que de retard, encore et toujours davantage d’excuses inexcusables, mais indispensables et nécessaires.
Que me serais-je maudit à faire preuve d’une précipitation dans la quête d’une nouvelle Minerve en étant impréparé et soucieux d’un unique et maladroit empressement.
Ulysse a-t-il fait preuve d’une folle précipitation afin de rentrer à Ithaque pour retrouver Pénélope et son fils Télémaque ? Jamais.
Un général s’empresse-t-il de partir au-devant de son destin si la préparation de son plan est incomplète ? Pas davantage.
Rappel d’un passage d’une précédente lettre…
J’ai vécu la vie d’un homme pressé par elle-même, dans l’urgence de vivre la liberté, dans la précipitation d’un indéterminisme farouche semblable à un enfant sauvage renaissant depuis l’aube de l’humanité en tant qu’atavisme lors de chaque existence à parcourir fougueusement.
Me serais-je donc assagi après cinq décennies pour m’accorder un retard de plusieurs semaines concernant un premier rendez-vous d’importance ? Ne suis-je plus avide de cette liberté que j’ai chérie autant que ma propre vie ? Et cette fougue ? Aurait-elle été emportée par quelques vagues scélérates de l’océan de la vie ?
À ces questions légitimes, une seule réponse.
Il n’est de croyances que je porte en moi et transmises par mes ancêtres auxquelles j’ai renoncé, que j’ai renié, que je crois inatteignables. Un homme d’une foi intègre, pure, intangible et inébranlable ignore l’impossible. Il le surmonte, le dépasse et l’abandonne aux incroyants et aux petites gens raisonnables dont la rationalité et la prudence sont toujours les symboles des hommes de peu de foi.
Une quête, quelle que soit la foi de son auteur, de son porteur ne comporte aucune garantie de succès, mais qu’importe tant la conviction emporte tout sur son passage. C’est un voyage qui peut être perpétuel au cours d’une vie, de plusieurs d’entre elles. Ce peut être également de multiples incarnations de Minerve qui seront présentes au cours de l’une d’elles, d’une seule et unique rencontre au cours d’une simple existence humaine.
Il n’est de rendez-vous d’importance qui ait lieu sans une croyance indéfectible et c’est parce que je possède cette foi intacte que je m’accorde ce retard d’un temps qui peut sembler déraisonnable. Afin d’être prêt et de ne pas être maladroitement troublé par un regard auquel je succomberais de façon inconséquente.
Un physique agréable peut être une tentation, un intellect forgé dans la spiritualité, la philosophie, le goût de la quête de connaissance peut être très attractif, la simplicité de la féminité peut être extrêmement troublant. Quel homme ne succomberait pas à l’une de ces trois branches ?
Question rhétorique et réponse d’un homme de foi.
Cette trinité, indissociable d’une Minerve, reste pourtant une pâle incomplétude sans particule élémentaire, sans élément primaire. Une véritable incarnation ne peut être de façade, une accumulation de connaissances brute, un simulacre de la suite de Fibonacci.
Sans atavisme transcendantal, une trinité est semblable à un ersatz de pierre philosophale. Sans valeur intrinsèque. Un quolifichet de bazar. Pas davantage.
Si l’inconnaissance est intrinsèque à l’être humain, il reste de son devoir de faire croître son savoir, ses connaissances, sa culture philosophique en portant un regard sur le monde qui est l’antinomie de la vue du quotidien qui l’entoure, d’une écoute opposée à ses certitudes immédiates, d’une parole empreinte de doutes, bien que je souhaiterais, parfois, être dans une ignorance plus grande, de ne jamais croire avec tant de certitudes aux mêmes incertitudes que je développe toujours davantage à mesure d’un savoir accumulé, de ne pas toujours avoir été d’une insatiable soif de connaissance, d’apprentissage et de réflexions si lourdes à porter, mais que n’aurais-je égaré, sinon le sens même de mon existence humaine et l’atavisme en héritage que je lèguerais aux générations futures dont j’en ai moi-même acquis une grande part de ma personnalité.
Bien qu’il nous sera toujours possible, à toi et à moi, de nous trouver mille défauts et autant d’excuses insincères pour ne pas nous rencontrer, pour n’être et rester qu’inconnu l’un à l’autre, c’est avec cette même indéfectible croyance que nous sommes, en cette journée, des êtres en devenir forgeant un rapprochement bien que notre existence mutuelle nous demeure encore voilée avec toutefois l’incertitude d’un destin commun que les existentialistes portent intrinsèquement en eux malgré la certitude qu’ils possèdent de son opposition. De cette ambivalence, chacune de nos décisions est, depuis toujours, déterminantes et ont déjà scellé nos choix futurs, sauf à faire volte-face et s’imaginer que nous ferons dès aujourd’hui des choix différents en restant pourtant conscients que les précédents étaient précisément ceux qui nous précipiteraient dans un avenir que nous pensions différent alors que cette nouvelle direction n’en était que la conséquence logique depuis l’origine nous menant progressivement l’un à l’autre.
Pour clore cette année 2024, il est maintenant temps de partager un passage du livre que j’ai lu cette semaine.
Le retournement
Vladimir Volkoff
Édition Julliard L’âge d’homme
Imprimé en 1979
Page 108, fin du premier paragraphe
Elle n’avait que deux bizarreries : elle ne sortait pas le samedi soir, et il était difficile de la forcer à accepter qu’on payât pour elle. Pour éviter les discussions pénibles, elle finissait par me rembourser en cravates que je lui rendais en fleurs de Chez Odette : cela nous revenait trois fois plus cher, c’était délicieux.
Je ne porte pas de cravate, mais qui sait… Plus tard peut-être.
Aimes-tu les fleurs ? Qui ne les aime pas…
Dans l’hypothèse où tu serais également une lectrice assidue et une Minerve, il sera toujours envisageable de se rencontrer par hasard à une table de lecture.
Table de lecture : Leonidas Chocolates Cafés, 693 rue Nationale, Villefranche-sur-Saône
Vendredi 03 janvier 2025 : 16H30
Ces dernières sont prêtes et patientent depuis plusieurs semaines. Les 22 précédentes missives ont été imprimées en plusieurs exemplaires chacune et se trouvent en cours d’intégration dans les enveloppes. Plus de 1 600 grammes de papier et d’encre. 22 lettres à une inconnue sans adresse de correspondance, sans lien numérique pour trouver la plateforme sur laquelle les originales se trouvent pour initier un contact, aborder une réponse. Un indice seulement en guise de signature. Une carte de visite en complément.
Sans adresse de correspondance, sans lien numérique. Un indice uniquement. Une évidence. Des cartes de visite en cours d’acheminement, qui vont retarder la dispersion des enveloppes rouges. Encore…
Que de retard, encore et toujours davantage d’excuses inexcusables, mais indispensables et nécessaires.
Que me serais-je maudit à faire preuve d’une précipitation dans la quête d’une nouvelle Minerve en étant impréparé et soucieux d’un unique et maladroit empressement.
Ulysse a-t-il fait preuve d’une folle précipitation afin de rentrer à Ithaque pour retrouver Pénélope et son fils Télémaque ? Jamais.
Un général s’empresse-t-il de partir au-devant de son destin si la préparation de son plan est incomplète ? Pas davantage.
Rappel d’un passage d’une précédente lettre…
J’ai vécu la vie d’un homme pressé par elle-même, dans l’urgence de vivre la liberté, dans la précipitation d’un indéterminisme farouche semblable à un enfant sauvage renaissant depuis l’aube de l’humanité en tant qu’atavisme lors de chaque existence à parcourir fougueusement.
Me serais-je donc assagi après cinq décennies pour m’accorder un retard de plusieurs semaines concernant un premier rendez-vous d’importance ? Ne suis-je plus avide de cette liberté que j’ai chérie autant que ma propre vie ? Et cette fougue ? Aurait-elle été emportée par quelques vagues scélérates de l’océan de la vie ?
À ces questions légitimes, une seule réponse.
Il n’est de croyances que je porte en moi et transmises par mes ancêtres auxquelles j’ai renoncé, que j’ai renié, que je crois inatteignables. Un homme d’une foi intègre, pure, intangible et inébranlable ignore l’impossible. Il le surmonte, le dépasse et l’abandonne aux incroyants et aux petites gens raisonnables dont la rationalité et la prudence sont toujours les symboles des hommes de peu de foi.
Une quête, quelle que soit la foi de son auteur, de son porteur ne comporte aucune garantie de succès, mais qu’importe tant la conviction emporte tout sur son passage. C’est un voyage qui peut être perpétuel au cours d’une vie, de plusieurs d’entre elles. Ce peut être également de multiples incarnations de Minerve qui seront présentes au cours de l’une d’elles, d’une seule et unique rencontre au cours d’une simple existence humaine.
Il n’est de rendez-vous d’importance qui ait lieu sans une croyance indéfectible et c’est parce que je possède cette foi intacte que je m’accorde ce retard d’un temps qui peut sembler déraisonnable. Afin d’être prêt et de ne pas être maladroitement troublé par un regard auquel je succomberais de façon inconséquente.
Un physique agréable peut être une tentation, un intellect forgé dans la spiritualité, la philosophie, le goût de la quête de connaissance peut être très attractif, la simplicité de la féminité peut être extrêmement troublant. Quel homme ne succomberait pas à l’une de ces trois branches ?
Question rhétorique et réponse d’un homme de foi.
Cette trinité, indissociable d’une Minerve, reste pourtant une pâle incomplétude sans particule élémentaire, sans élément primaire. Une véritable incarnation ne peut être de façade, une accumulation de connaissances brute, un simulacre de la suite de Fibonacci.
Sans atavisme transcendantal, une trinité est semblable à un ersatz de pierre philosophale. Sans valeur intrinsèque. Un quolifichet de bazar. Pas davantage.
Si l’inconnaissance est intrinsèque à l’être humain, il reste de son devoir de faire croître son savoir, ses connaissances, sa culture philosophique en portant un regard sur le monde qui est l’antinomie de la vue du quotidien qui l’entoure, d’une écoute opposée à ses certitudes immédiates, d’une parole empreinte de doutes, bien que je souhaiterais, parfois, être dans une ignorance plus grande, de ne jamais croire avec tant de certitudes aux mêmes incertitudes que je développe toujours davantage à mesure d’un savoir accumulé, de ne pas toujours avoir été d’une insatiable soif de connaissance, d’apprentissage et de réflexions si lourdes à porter, mais que n’aurais-je égaré, sinon le sens même de mon existence humaine et l’atavisme en héritage que je lèguerais aux générations futures dont j’en ai moi-même acquis une grande part de ma personnalité.
Bien qu’il nous sera toujours possible, à toi et à moi, de nous trouver mille défauts et autant d’excuses insincères pour ne pas nous rencontrer, pour n’être et rester qu’inconnu l’un à l’autre, c’est avec cette même indéfectible croyance que nous sommes, en cette journée, des êtres en devenir forgeant un rapprochement bien que notre existence mutuelle nous demeure encore voilée avec toutefois l’incertitude d’un destin commun que les existentialistes portent intrinsèquement en eux malgré la certitude qu’ils possèdent de son opposition. De cette ambivalence, chacune de nos décisions est, depuis toujours, déterminantes et ont déjà scellé nos choix futurs, sauf à faire volte-face et s’imaginer que nous ferons dès aujourd’hui des choix différents en restant pourtant conscients que les précédents étaient précisément ceux qui nous précipiteraient dans un avenir que nous pensions différent alors que cette nouvelle direction n’en était que la conséquence logique depuis l’origine nous menant progressivement l’un à l’autre.
Pour clore cette année 2024, il est maintenant temps de partager un passage du livre que j’ai lu cette semaine.
Le retournement
Vladimir Volkoff
Édition Julliard L’âge d’homme
Imprimé en 1979
Page 108, fin du premier paragraphe
Elle n’avait que deux bizarreries : elle ne sortait pas le samedi soir, et il était difficile de la forcer à accepter qu’on payât pour elle. Pour éviter les discussions pénibles, elle finissait par me rembourser en cravates que je lui rendais en fleurs de Chez Odette : cela nous revenait trois fois plus cher, c’était délicieux.
Je ne porte pas de cravate, mais qui sait… Plus tard peut-être.
Aimes-tu les fleurs ? Qui ne les aime pas…
Dans l’hypothèse où tu serais également une lectrice assidue et une Minerve, il sera toujours envisageable de se rencontrer par hasard à une table de lecture.
Table de lecture : Leonidas Chocolates Cafés, 693 rue Nationale, Villefranche-sur-Saône
Vendredi 03 janvier 2025 : 16H30
Minerve
Dimanche 05 janvier 2025
Utopie en mouvement : antinomie, quête, réalisation, échec et dépassement
Pré-scriptum,
Il est rare que j’aie à utiliser cette forme de préambule, mais au terme de la dernière retouche syntaxique, il m’est apparu que cette première lettre a quelque peu débordé de son cadre habituel, et il convient donc de se préparer cérébralement sans délai, sauf à se retrouver piégé dans un labyrinthe dont l’issue est toujours l’abandon en ce que l’on ne doit jamais pénétrer dans un dédale philosophique sans avoir la certitude de pouvoir en créer sa propre sortie par une pleine et entière compréhension dont le titre était une mise en garde, sinon un avertissement.
Le mois de janvier est populairement celui des résolutions. Théoriquement de bonnes résolutions.
Cigarette, régime, job, mariage, divorce, déménagement, coupe de cheveux, sport, …
Le mois de février est celui de l’abandon de ces mêmes résolutions en ce qu’il n’est pas supportable de changer ses habitudes et que l’alcool des fêtes de fin d’année était en grande partie responsable de ces décisions grotesquement farfelues.
Mes résolutions, plutôt ma résolution, car je n’en ai qu’une cette année. (Je suis non-fumeur, sans besoin de régime alimentaire, déjà en recherche de job depuis quelques mois, sans projet de mariage, ni de déménagement, encore moins de coupe de cheveux et actif physiquement sans besoin de pratiquer un sport supplémentaire.)
Je recommence…
Ma résolution pour 2025 : rencontrer une nouvelle Minerve. Trébucher maladroitement devant toi et croiser un regard troublant, faire preuve d’une respectueuse curiosité, accorder au Butterfly Chaos, une maladresse sans conséquence ici ou là, sinon un ouragan ailleurs à l’autre bout du monde au milieu de l’océan.
Te rencontrer en te croisant du regard et en être pétrifié comme je le serai devant Méduse, échanger avec toi quelques paroles, oublier des mots dans ma tête et dans mes phrases, me transformer en puzzle de mille pièces dans mes chaussettes, annihiler le reste du monde durant le temps de notre rencontre, capturer photographiquement de mon regard chacun de tes battements de cils, saisir chacune de tes intonations, chacun de tes rires pour m’en souvenir à jamais. Observer tes cheveux au vent, le mouvement de tes doigts, et chaque détail que l’observateur attentif que je suis, aime à ne jamais manquer…
En résumé, rien d’insurmontable, pas de difficulté insaisissable. De la banalité dirons-nous ?
Pas jusque-là, seulement un défi utopique qui se résume à lui seul comme étant l’antinomie de la possibilité d’une réalisation humaine, mais remettant en cause la pensée Nietzschéenne sur le sujet s’il convenait d’accepter qu’elle se sera réalisée au premier jour de son commencement, sauf à remettre en question l’irréalisation de cette utopie qui n’en était pas réellement imaginée en ce qu’elle ne pouvait exister et donc que l’incarnation de Minerve ne serait qu’une simple quête humaine, bien qu’au demeurant impossible pour le genre humain n’ayant aucune foi en l’idée d’un idéal, auquel une personne est prête à vouer plusieurs dizaines d’années d’existence humaine sans garantie de réussite, sinon de réalisation et que son inachèvement n’est que provisoire et en cours d’accomplissement.
Me considère-je donc comme partie antinomique de cette catégorie du genre humain ?
Absolument, car une quête utopique ne souffre d’aucune espèce de renoncement, même éphémère et il n’est d’autres que les mystiques et les religieux, qui dans une quête d’une croyance qui leur est propre sont pleinement conscients qu’un doute, aussi infime soit-il, n’est que le commencement d’un effondrement lent, irrémédiable et absolu.
Un croyant ne doute jamais, sauf à être un pharisien.
L’existence même de Dieu, du Diable, l’idée du bien et du mal sont indissociables de leur foi, ce sont des réalités intangibles, mais incarnées dans le genre humain ignorant de tout savoir philosophique, car tout ceci n’est, au terme d’étude sérieuse, que simple affaire humaine et dépendant de la position de l’observateur.
La quête d’une Minerve, De Minerve également, non dénuée de dogme, mais sans religiosité et sans aveuglement.
Dans la mesure où cette quête verrait sa réalisation, l’utopie serait-elle atteinte ?
Une réponse simple et complexe en même temps, bien que courtitudinalement scripturalisée en raison qu’elle est destinée à une lettre publique, bien que plus précisément à une inconnue, à une Minerve et que l’essentiel est ailleurs.
Trois réponse s’imposent naturellement.
1. Une utopie qui se réalise complètement disparaît du simple constat qu’elle n’est plus et ainsi sa réalisation amène fatalement à l’anéantissement de cette croyance précédente qui ne peut avoir réellement existé et de son souhait de la voir véritablement se réaliser en une quête figée.
Oui l’utopie est atteinte, mais parce qu’elle était informulée de manière parfaite. La conception même de l’idée de l’utopie reposait sur une sémantique erronée qui n’avait d’utopie que la définition alors qu’il s’agissait d’un objectif réalisable sans difficulté.
Il s’agit donc là d’une simple utopie de bazar, conçue par des individus sans croyance et sans foi pour la populace. Un petit rêve doucereux, proposée par des aigrefins comme on en trouve tant dans l’univers médiatique et politique du XXIe siècle.
2. Une utopie réalisée devient également une réalité froide et objective. Elle est factuelle, présente, analysable et toujours décevante. C’était en somme un mauvais rêve, sinon une fausse croyance. Était-ce donc véritablement une utopie ?
Indéniablement non.
Dans les deux cas, il s’agit d’une escroquerie intellectuelle promue pour plaire au plus grand nombre au sein de laquelle chacun entendra ce qui lui plaira et si tel n’est pas le cas, le discours sera suffisamment empreint d’ambiguïté afin que l’individu lambda puisse finalement se persuader qu’il est lui-même l’obstacle à sa réalisation et qu’il doit changer de point de vue afin de contribuer à sa réalisation, sinon s’écarter afin de ne pas être une gène.
C’est le principe même du totalitarisme démocratique des sociétés occidentales soumises au pouvoir oligarchique de quelques personnes qui persuadent des millions de citoyens qu’ils ont tort de vouloir prendre leur destin individuel en main et que leur Salut ne réside que dans la soumission à des lois iniques tout en les convaincant de voter en troupeau de Panurge pour maintenir au pouvoir ces mêmes roublards.
3. La troisième voie.
L’utopie étant par nature inatteignable pour conserver son origine en ce qu’elle désigne un lieu qui n’existe pas, mais dont la signification s’étend au sens plus large d’une quête. Ainsi, lorsque cette dernière est achevée au sens de la recherche d’une Minerve qui, elle-même, est un idéal et un symbole mythologique, c’est donc une double utopie qui doit être atteinte dès son origine et qui, lorsque sa double réalisation s’accorde avec la réalité, se transforme naturellement en une nouvelle utopie, la troisième voie, afin de concevoir un développement mutuel dans une progression philosophique de l’apprentissage du genre humain dans son entière complexité, car sans nouvelle connaissances à acquérir, la première utopie n’a pas atteint son but en ce qu’une Minerve ne peut être figée dans ce qu’elle représente et ne pourrait à son tour être celle-ci invalidant même cette rencontre, et les trois voies. L’utopie réalisée, la non-utopie et la troisième voie.
En résumé, la troisième voie, dont je ne suis pas simplement partisan, sinon croyant, mais un homme de foi, est une quête d’accomplissement intellectuelle en ce que le savoir philosophique est supérieur à tous les autres parce qu’il interroge chacun de nous en chaque instant.
Au lectorat pour lequel ce raisonnement paraîtra, de prime abord, complexe, ce sera par simple méconnaissance de culture philosophique, d’un flux cérébral inaccoutumé à l’intrication des idées, d’une insuffisance conceptuelle d’articulation des raisonnements, d’un manque de goût pour l’effort intellectuel et plus généralement d’un désintérêt pour la lecture intensive, et en ce que ces quelques ingrédients sont tout aussi indispensables que l’observation du genre humain, de ses us et coutumes et de ses mœurs sans omettre de s’inclure dans ces observations.
Au lectorat, qui s’interrogera sur le développement de cette lettre à une inconnue et à celle-ci sur cette absolue certitude que cette troisième voie existe, il convient de se souvenir que dans les lettres précédentes, il a été souligné que des incarnations de Minerve ont jalonné mon existence et que j’ai donc déjà progressé sur cet océan de la vie qu’est cette troisième voie.
Réponse à une question qui ne manquera pas de me parvenir, et à laquelle je réponds par anticipation.
Ces lettres dominicales sont-elles rédigées chaque dimanche ?
Ces lettres à une inconnue, donc à toi (Minerve) sont l’aboutissement de quelques heures de réflexion, d’écriture, de correction et d’assemblage paragraphique. La rédaction débute au cours des jours précédents le Dominical Day D Day) et lorsque l’ensemble est prêt pour la publication numérique, je dépose celle-ci sur Atypikal Life et programme sa diffusion pour le lendemain.
À l’origine, la scripturalisation se faisait le jour-même, mais la complexité des sujets étant de plus en plus prégnante, il m’est apparu nécessaire de commencer de plus en plus tôt.
Nous voilà arrivé au temps de partage d’un passage des livres que j’ai lus cette semaine.
Métamorphose de Frantz Kafka
Je n’ai rien retenu de particulièrement intéressant à partager.
Du second ouvrage un passage qui sera susceptible de te plaire en ce qu’il est marquant par son ultime opposition à cette lettre dans son essence.
Un sourire de la fortune
Joseph Conrad
Édition Circé
Imprimé en septembre 2010
Page 52, deux dernières phrases précédent le paragraphe suivant au milieu de la page.
Les filles sont presque toujours jolies, ignorantes du monde, aimables, affables, et généralement bilingues ; elles jacassent innocemment tant en Français qu’en Anglais. La vacuité de leur existence est incommensurable.
Comme à l’accoutumée, je n’ai conservé aucun de ces deux ouvrages.
J’en ai commencé un nouveau dont je retardais le début de la mise en lecture, préférant me concentrer sur des romans après avoir terminé Nietzsche par Heidegger, Volume I et II, vers la fin du mois octobre 2024.
Je me suis attaqué à l’ouvrage suivant : Ethique à Nicomaque d’Aristote.
Post-scriptum,
Ayant annoncé ma résolution pour cette année 2025, il est temps d’effectuer un vœu parce que le fisc Français est sur mon dos, qu’il me gratte la peau et que cela freine mes investissements en antiquités.
Je veux du flouz, du pèze, de la caillasse, du fric, de l’oseille, du blé, des thunes, du pognon, de la tune, de la monnaie, de la fraîche, des biftons, du cash, des pépettes, du grisbi, des radis, des ronds, des patates, des sous, des billets, du liquide, de l’artiche, des lovés, de l’avoine, de la galette, de la maille, du beurre, des pesos, du bouzouf, des balles, des dollars, des talbins et des euros.
A défaut, je me contenterais d’un café Red Bourbon Salvador Bio. (celui que je bois tous les matins)
Dans l’hypothèse où tu serais également une lectrice assidue et une Minerve, il sera toujours envisageable de se rencontrer par hasard à une table de lecture.
Table de lecture : Leonidas Chocolates Cafés, 693 rue Nationale, Villefranche-sur-Saône
Vendredi 10 janvier 2025 : 16H30
Il est rare que j’aie à utiliser cette forme de préambule, mais au terme de la dernière retouche syntaxique, il m’est apparu que cette première lettre a quelque peu débordé de son cadre habituel, et il convient donc de se préparer cérébralement sans délai, sauf à se retrouver piégé dans un labyrinthe dont l’issue est toujours l’abandon en ce que l’on ne doit jamais pénétrer dans un dédale philosophique sans avoir la certitude de pouvoir en créer sa propre sortie par une pleine et entière compréhension dont le titre était une mise en garde, sinon un avertissement.
Le mois de janvier est populairement celui des résolutions. Théoriquement de bonnes résolutions.
Cigarette, régime, job, mariage, divorce, déménagement, coupe de cheveux, sport, …
Le mois de février est celui de l’abandon de ces mêmes résolutions en ce qu’il n’est pas supportable de changer ses habitudes et que l’alcool des fêtes de fin d’année était en grande partie responsable de ces décisions grotesquement farfelues.
Mes résolutions, plutôt ma résolution, car je n’en ai qu’une cette année. (Je suis non-fumeur, sans besoin de régime alimentaire, déjà en recherche de job depuis quelques mois, sans projet de mariage, ni de déménagement, encore moins de coupe de cheveux et actif physiquement sans besoin de pratiquer un sport supplémentaire.)
Je recommence…
Ma résolution pour 2025 : rencontrer une nouvelle Minerve. Trébucher maladroitement devant toi et croiser un regard troublant, faire preuve d’une respectueuse curiosité, accorder au Butterfly Chaos, une maladresse sans conséquence ici ou là, sinon un ouragan ailleurs à l’autre bout du monde au milieu de l’océan.
Te rencontrer en te croisant du regard et en être pétrifié comme je le serai devant Méduse, échanger avec toi quelques paroles, oublier des mots dans ma tête et dans mes phrases, me transformer en puzzle de mille pièces dans mes chaussettes, annihiler le reste du monde durant le temps de notre rencontre, capturer photographiquement de mon regard chacun de tes battements de cils, saisir chacune de tes intonations, chacun de tes rires pour m’en souvenir à jamais. Observer tes cheveux au vent, le mouvement de tes doigts, et chaque détail que l’observateur attentif que je suis, aime à ne jamais manquer…
En résumé, rien d’insurmontable, pas de difficulté insaisissable. De la banalité dirons-nous ?
Pas jusque-là, seulement un défi utopique qui se résume à lui seul comme étant l’antinomie de la possibilité d’une réalisation humaine, mais remettant en cause la pensée Nietzschéenne sur le sujet s’il convenait d’accepter qu’elle se sera réalisée au premier jour de son commencement, sauf à remettre en question l’irréalisation de cette utopie qui n’en était pas réellement imaginée en ce qu’elle ne pouvait exister et donc que l’incarnation de Minerve ne serait qu’une simple quête humaine, bien qu’au demeurant impossible pour le genre humain n’ayant aucune foi en l’idée d’un idéal, auquel une personne est prête à vouer plusieurs dizaines d’années d’existence humaine sans garantie de réussite, sinon de réalisation et que son inachèvement n’est que provisoire et en cours d’accomplissement.
Me considère-je donc comme partie antinomique de cette catégorie du genre humain ?
Absolument, car une quête utopique ne souffre d’aucune espèce de renoncement, même éphémère et il n’est d’autres que les mystiques et les religieux, qui dans une quête d’une croyance qui leur est propre sont pleinement conscients qu’un doute, aussi infime soit-il, n’est que le commencement d’un effondrement lent, irrémédiable et absolu.
Un croyant ne doute jamais, sauf à être un pharisien.
L’existence même de Dieu, du Diable, l’idée du bien et du mal sont indissociables de leur foi, ce sont des réalités intangibles, mais incarnées dans le genre humain ignorant de tout savoir philosophique, car tout ceci n’est, au terme d’étude sérieuse, que simple affaire humaine et dépendant de la position de l’observateur.
La quête d’une Minerve, De Minerve également, non dénuée de dogme, mais sans religiosité et sans aveuglement.
Dans la mesure où cette quête verrait sa réalisation, l’utopie serait-elle atteinte ?
Une réponse simple et complexe en même temps, bien que courtitudinalement scripturalisée en raison qu’elle est destinée à une lettre publique, bien que plus précisément à une inconnue, à une Minerve et que l’essentiel est ailleurs.
Trois réponse s’imposent naturellement.
1. Une utopie qui se réalise complètement disparaît du simple constat qu’elle n’est plus et ainsi sa réalisation amène fatalement à l’anéantissement de cette croyance précédente qui ne peut avoir réellement existé et de son souhait de la voir véritablement se réaliser en une quête figée.
Oui l’utopie est atteinte, mais parce qu’elle était informulée de manière parfaite. La conception même de l’idée de l’utopie reposait sur une sémantique erronée qui n’avait d’utopie que la définition alors qu’il s’agissait d’un objectif réalisable sans difficulté.
Il s’agit donc là d’une simple utopie de bazar, conçue par des individus sans croyance et sans foi pour la populace. Un petit rêve doucereux, proposée par des aigrefins comme on en trouve tant dans l’univers médiatique et politique du XXIe siècle.
2. Une utopie réalisée devient également une réalité froide et objective. Elle est factuelle, présente, analysable et toujours décevante. C’était en somme un mauvais rêve, sinon une fausse croyance. Était-ce donc véritablement une utopie ?
Indéniablement non.
Dans les deux cas, il s’agit d’une escroquerie intellectuelle promue pour plaire au plus grand nombre au sein de laquelle chacun entendra ce qui lui plaira et si tel n’est pas le cas, le discours sera suffisamment empreint d’ambiguïté afin que l’individu lambda puisse finalement se persuader qu’il est lui-même l’obstacle à sa réalisation et qu’il doit changer de point de vue afin de contribuer à sa réalisation, sinon s’écarter afin de ne pas être une gène.
C’est le principe même du totalitarisme démocratique des sociétés occidentales soumises au pouvoir oligarchique de quelques personnes qui persuadent des millions de citoyens qu’ils ont tort de vouloir prendre leur destin individuel en main et que leur Salut ne réside que dans la soumission à des lois iniques tout en les convaincant de voter en troupeau de Panurge pour maintenir au pouvoir ces mêmes roublards.
3. La troisième voie.
L’utopie étant par nature inatteignable pour conserver son origine en ce qu’elle désigne un lieu qui n’existe pas, mais dont la signification s’étend au sens plus large d’une quête. Ainsi, lorsque cette dernière est achevée au sens de la recherche d’une Minerve qui, elle-même, est un idéal et un symbole mythologique, c’est donc une double utopie qui doit être atteinte dès son origine et qui, lorsque sa double réalisation s’accorde avec la réalité, se transforme naturellement en une nouvelle utopie, la troisième voie, afin de concevoir un développement mutuel dans une progression philosophique de l’apprentissage du genre humain dans son entière complexité, car sans nouvelle connaissances à acquérir, la première utopie n’a pas atteint son but en ce qu’une Minerve ne peut être figée dans ce qu’elle représente et ne pourrait à son tour être celle-ci invalidant même cette rencontre, et les trois voies. L’utopie réalisée, la non-utopie et la troisième voie.
En résumé, la troisième voie, dont je ne suis pas simplement partisan, sinon croyant, mais un homme de foi, est une quête d’accomplissement intellectuelle en ce que le savoir philosophique est supérieur à tous les autres parce qu’il interroge chacun de nous en chaque instant.
Au lectorat pour lequel ce raisonnement paraîtra, de prime abord, complexe, ce sera par simple méconnaissance de culture philosophique, d’un flux cérébral inaccoutumé à l’intrication des idées, d’une insuffisance conceptuelle d’articulation des raisonnements, d’un manque de goût pour l’effort intellectuel et plus généralement d’un désintérêt pour la lecture intensive, et en ce que ces quelques ingrédients sont tout aussi indispensables que l’observation du genre humain, de ses us et coutumes et de ses mœurs sans omettre de s’inclure dans ces observations.
Au lectorat, qui s’interrogera sur le développement de cette lettre à une inconnue et à celle-ci sur cette absolue certitude que cette troisième voie existe, il convient de se souvenir que dans les lettres précédentes, il a été souligné que des incarnations de Minerve ont jalonné mon existence et que j’ai donc déjà progressé sur cet océan de la vie qu’est cette troisième voie.
Réponse à une question qui ne manquera pas de me parvenir, et à laquelle je réponds par anticipation.
Ces lettres dominicales sont-elles rédigées chaque dimanche ?
Ces lettres à une inconnue, donc à toi (Minerve) sont l’aboutissement de quelques heures de réflexion, d’écriture, de correction et d’assemblage paragraphique. La rédaction débute au cours des jours précédents le Dominical Day D Day) et lorsque l’ensemble est prêt pour la publication numérique, je dépose celle-ci sur Atypikal Life et programme sa diffusion pour le lendemain.
À l’origine, la scripturalisation se faisait le jour-même, mais la complexité des sujets étant de plus en plus prégnante, il m’est apparu nécessaire de commencer de plus en plus tôt.
Nous voilà arrivé au temps de partage d’un passage des livres que j’ai lus cette semaine.
Métamorphose de Frantz Kafka
Je n’ai rien retenu de particulièrement intéressant à partager.
Du second ouvrage un passage qui sera susceptible de te plaire en ce qu’il est marquant par son ultime opposition à cette lettre dans son essence.
Un sourire de la fortune
Joseph Conrad
Édition Circé
Imprimé en septembre 2010
Page 52, deux dernières phrases précédent le paragraphe suivant au milieu de la page.
Les filles sont presque toujours jolies, ignorantes du monde, aimables, affables, et généralement bilingues ; elles jacassent innocemment tant en Français qu’en Anglais. La vacuité de leur existence est incommensurable.
Comme à l’accoutumée, je n’ai conservé aucun de ces deux ouvrages.
J’en ai commencé un nouveau dont je retardais le début de la mise en lecture, préférant me concentrer sur des romans après avoir terminé Nietzsche par Heidegger, Volume I et II, vers la fin du mois octobre 2024.
Je me suis attaqué à l’ouvrage suivant : Ethique à Nicomaque d’Aristote.
Post-scriptum,
Ayant annoncé ma résolution pour cette année 2025, il est temps d’effectuer un vœu parce que le fisc Français est sur mon dos, qu’il me gratte la peau et que cela freine mes investissements en antiquités.
Je veux du flouz, du pèze, de la caillasse, du fric, de l’oseille, du blé, des thunes, du pognon, de la tune, de la monnaie, de la fraîche, des biftons, du cash, des pépettes, du grisbi, des radis, des ronds, des patates, des sous, des billets, du liquide, de l’artiche, des lovés, de l’avoine, de la galette, de la maille, du beurre, des pesos, du bouzouf, des balles, des dollars, des talbins et des euros.
A défaut, je me contenterais d’un café Red Bourbon Salvador Bio. (celui que je bois tous les matins)
Dans l’hypothèse où tu serais également une lectrice assidue et une Minerve, il sera toujours envisageable de se rencontrer par hasard à une table de lecture.
Table de lecture : Leonidas Chocolates Cafés, 693 rue Nationale, Villefranche-sur-Saône
Vendredi 10 janvier 2025 : 16H30
Minerve
Dimanche 12 janvier 2025
Hasard convenu ou chronique d’une rencontre annoncée
La semaine précédente a été marquée par un résumé express des trois voies de l’utopie, et le mois de novembre par des ouvertures sur la quête d’une Minerve biologique et artificielle.
Des lettres ne pouvant contenir des dizaines de pages, je suis toujours dans l’obligation scripturale de ne me contenter que d’un très court développement, d’un résumé succinct, express, courtitudinal, tronqué, mais suffisamment explicite afin de mettre en avant quelques-uns des fondamentaux qui articulent cette quête, également que nous puissions nous accorder sur des sujets importants, sinon essentiels.
La quête d’un homme de foi n’est jamais que la sienne et dans ce cas précis, elle n’est que mienne.
En ce Dominical Day, il me semblait, de prime abord, pertinent d’ouvrir un sujet sur l’utopie écologique du pays de France et d’une partie du monde, mais je ne ferais qu’exprimer des opinions politiques au travers d’un développement qui serait d’une partialité immédiate, et il me semble préférable de ne pas être dans le prosélytisme, bien que je sois absolument opposé à l’idée d’avoir des sujets tabous. Je suis partisan de l’abordage de tous les sujets, mais le pays de France est l’un des rares où tous les sujets sont politiques, tous sans exception… Sans doute est-ce lié au fait que l’état s’occupe de tous les sujets possibles et imaginables qui apparaissent dans la société tout comme l’ex-URSS en son temps. Il est d’ailleurs de coutume que chaque apparatchik des différents partis politiques s’empare des plus infimes variations sociétales pour apporter son eau au moulin, sinon sa contradiction, créant sa chapelle de pensée, draguant ses futurs adeptes, ses futurs fidèles, ses futurs admirateurs en prenant soin d’ostraciser tous ceux qui ont un avis différent.
La gloriole médiatique est également, depuis plusieurs dizaines d’années, devenu plus importante que l’intérêt commun d’une communauté. Il s’agit ainsi d’être dans les charts, le top Ten, d’être reconnu comme une personne qui possède un avis compte, fut-ce-t-il ridicule, infinitésimal, débilitant, …
Mais au fait, pourquoi avoir souhaité aborder l’utopie écologique ?
En raison que depuis quelques décennies, ce terme à envahi la sphère publique, privée et professionnelle plus que tout autre, et qu’il y aura toujours un écolo pour trouver l’une de mes enveloppes rouges et se servir de son orifice buccal pour vocaliser des fèces en raison que le papier et la dispersion d’enveloppes avec moultes pages dans les trains, ce sont des arbres en moins, voire un crime écologique.
Je pourrais alors être tenté d’aborder le sujet du début de l’effondrement prochain de notre modèle économique national, de ma préparation à celui-ci sans passer par la politique, mais cela relèverait au mieux d’un numéro d’équilibriste, sinon d’une forme d’hypocrisie en faisant mine que l’intégralité des choix économiques des cinquante dernières années ne sont pas en cause.
Abandonnons donc, aujourd’hui, tout ce qui touche à l’utopie politique, à l’effondrement à venir, et concentrons-nous sur la dispersion des enveloppes qui était censé débuté voilà déjà quelques semaines, voire quelques mois.
Procrastination, commande des enveloppes, préparation, relecture des lettres, mise en page, impression, pliage, fermeture des enveloppes :
Un délai raisonnable ?
Une attente interminable ?
Un refus inconscient de me confronter à la réalité d’une impossibilité d’une double utopie, sinon la première ?
Ces questions ne sont pas rhétoriques et il convient maintenant d’apporter une réponse à chacune de ces interrogations.
Un délai raisonnable ?
Une préparation minutieuse que l’on ne souhaite, ni bâclée par un empressement désordonné ni par une méticulosité inutile n’est jamais déraisonnable lorsque le temps qui lui est consacré est plein et entier et dont je ne peux dans ce cas me prévaloir induisant l’idée que ce délai qui serait susceptible d’être raisonnable est une gageure à condition toutefois de ne pas omettre le facteur humain et la particularité intrinsèque à celui-ci et propre à nombre d’autiste dont je fais partie.
Une attente interminable ?
À ce jour, seule une Inconnue qui sera la prochaine Minerve, est dans une attente dont elle ne peut avoir conscience, ni depuis la première lettre ni en cet instant, en raison qu’elle se trouve dans l’impossibilité d’imaginer trouver l’une de ces enveloppes rouges du simple fait de l’ignorance de leur existence et qu’elle ne peut concevoir qu’un homme de foi puisse avoir l’idée de l’aborder par une lettre qui lui serait spécifiquement adressée et abandonnée avec un hasard convenu en un lieu où ses chances de se trouver en même temps que la présence que l’une de ces enveloppes sont infinitésimales, mais savamment calculées par leur auteur.
Un refus inconscient de me confronter à la réalité d’une impossibilité d’une double utopie, sinon la première ?
Il n’est de réfutation plus absolue que celle-ci en raison qu’elle a été, par le passé, réalisée à plusieurs reprises, prouvant que la troisième voie évoquée dans la lettre de la semaine précédente est celle qui lui permet de prendre corps et qu’il ne peut être envisagé de perdre la foi en une croyance à laquelle mon existence est entièrement vouée en raison que cette quête nouvelle est d’un niveau d’exigence plus élevé que les précédentes avec pour méthodologie, un concept rare, sinon unique basé sur un hasard convenu et un unique indice permettant d’en retrouver l’auteur (moi-même) sans que la temporalité de cette quête ne puisse être appréhendée de par le concept du temps lui-même qui n’est ni déterminant, ni d’une quelconque importance.
Voilà pour ces trois réponses qui, je ne peux en douter, ne satisferont que peu en ce qu’elles ne se constituent que d’une simple phrase et qu’elle peuvent également être source de nouveaux et nombreux questionnements. J’accepte également de convenir que j’aurai pu développer mes réponses pour être dans une clarté plus grande et des justifications plus nombreuses, mais il me semblait nécessaire d’être parcimonieux dans le choix des mots et ainsi construire une forme de brièveté scripturale, comme précédemment évoqué au début de cette nouvelle missive
Ce qui importe, ce n’est jamais le résultat dans une quête-t-elle que celle-ci en raison qu’il signifierait un terme et nécessairement devenant réalisant, et irréalisant de concert alors que cette troisième voie est précisément sa continuité permanente tandis que cette dispersion qui a débutée jeudi 09 janvier 2025 n’est que le fruit d’une longue préparation, d’écriture précédente, d’événements déclencheurs, d’années de réflexion, d’utopies déjà vécues, d’un atavisme prégnant et de cette particule élémentaire, cet élément primaire dans lesquels tout ceci se trouve naturellement.
Il convient maintenant d’aborder un sujet plus trivial dont cette lettre est également concernée au premier plan.
115. Cent quinze. C’est le nombre d’enveloppes que j’ai préparé. 23 lettres en 5 exemplaires que je dois maintenant disséminer en ayant pour projet de ramener ce stock d’enveloppes à zéro sachant que chaque nouvelle semaine verra 5 nouvelles enveloppes se rajouter à celui-ci.
J’ai calculé qu’il me faudrait environ 4 à 6 mois pour parvenir ce résultat.
Cette lettre ne devrait pas être déposée à son emplacement avant 4 à 6 mois, car c’est avec les premières que j’ai débuté la diffusion. Uniquement dans les trains. Chaque mardi lors de mes trajets pour me rendre au bureau, et, si possible au retour. Chaque jeudi lors de mes trajets pour rejoindre ma mission bénévole au sein de la Fondation, et, si possible au retour. Également dimanche pour un aller-retour sur Lyon dans l’unique but de déposer des enveloppes et accessoirement effectuer une pause au N°2 de la rue Victor Hugo à Lyon, dans la salle du fond de l’établissement avec un Caramel Macchiato Chantilly et une pâtisserie. Et à chaque fois que j’aurai à prendre le train en direction de quelque part ou de n’importe où.
J’ai abandonné l’idée première de la dispersion dans la ville lyonnaise et le métro. Le train est, après réflexion, préférable à tout autre en raison que c’est un lieu plus propice à la lecture et à la curiosité d’un indice savamment disposé par un Inconnu. Cela peut ainsi devenir une aventure, une autre forme de voyage…
Mais, parce qu’il peut se trouver un « mais » dans cette hypothèse intellectuelle, il est également possible que la dispersion s’interrompe brusquement après quelques jours, sinon semaines dans l’éventualité d’une Minerve qui se serait trouvée là où il convenait qu’elle soit. Assise dans un wagon à la bonne place, sinon par une rencontre improbable ailleurs dans la rue à l’endroit même où j’aurais trébuché et qu’après m’être relevé, j’aurais croisé un regard troublant…
Une lettre à une Inconnue ne se clôture désormais plus sans le passage d’un livre lu au cours de la semaine, sinon en cours de lecture. Nous voilà arrivé au temps de partage.
Éthique de Nicomaque
Aristote
Edition Garnier Flammarion
Imprimé en 1965
Je n’ai rien à partager cette semaine… En raison d’un faible, très faible temps de lecture, à peine plus que le quart de l’ouvrage parcouru…
En consolation, je me rattraperai dimanche prochain avec un passage qui, je n’en doute pas une seconde, s’articulera parfaitement avec cette lettre et la prochaine.
Post-scriptum,
Je me dois de t’avouer une nouvelle que je souhaitais conserver pour moi, mais ne pouvant être porteur d’un secret trop encombrant qui me ferait fléchir, je me livre…
La première lettre a été récupéré dans le train quelques minutes avant le départ de celui-ci et après que je l’eus déposé. Par un jeune homme.
J’étais assis de l’autre côté du couloir et je l’ai observé scrutant l’enveloppe, la retournant pour découvrir une information quelconque.
Il a ouvert cette mystérieuse enveloppe rouge et s’est mis à lire… Plusieurs feuillets étaient présents. Il semblait curieux. Il cherchait des indices.
Sans doute finira-t-il par découvrir par la signature, l’auteur de cette missive. Il l’a conservé. Elle n’aura pas été récupérée par une Minerve. J’en ai déposé une seconde. À un autre emplacement. Ce sont les premières… Les deux premières. Le système fonctionne. Parfaitement. C’est important. L’attente commence-t-elle ? Non. Je n’attends rien. Jamais. La machine est lancée, le train est en marche et je suis à l’intérieur. J’en suis architecte, le bâtisseur et le pilote.
La première tentative a échoué, peut-être la seconde, la douzième, sinon au 120e essai, infiniment plus peut-être…
Une seule règle. Ne jamais être vu en train de déposer une enveloppe rouge.
Le 09 janvier 2025, une véritable aventure humaine s’est mise en mouvement, que rien ne pourrait stopper. Jamais. Sauf peut-être la mort elle-même, mais ayant avec elle, conclu un accord, elle ne fera pas acte de présence inopinément.
En sortant du train et m’apprêtant à descendre l’escalier menant au passage souterrain pour rejoindre la sortie de la gare, mon éducation m’a troublé l’espace de quelques instants lorsqu’une femme absolument magnifique s’est retrouvé à vouloir entamer cette descente en même temps que moi. La bienséance m’a dicté de m’arrêter dans l’instant, de lui adresser un léger signe de la main pour lui accorder la préséance du passage et c’est avec un sourire ravageur bien que discret et un regard troublant qu’elle men remerciât. Elle était gracile comme un oiseau de ville et j’en fus plus que troublé, mais… elle avait les cheveux courts… mais son regard était troublant et j’aurais volontiers trébuché pour me relever et le croiser encore une fois… mais elle n’était pas toi.
Dans l’hypothèse où tu serais également une lectrice assidue et une Minerve, il sera toujours envisageable de se rencontrer par hasard à une table de lecture.
Table de lecture : Leonidas Chocolates Cafés, 693 rue Nationale, Villefranche-sur-Saône
Vendredi 17 janvier 2025 : 16H30
Si tu as récupéré une enveloppe rouge, nous pourrons nous retrouver là où je t’attendrai désormais chaque dimanche avec un Caramel Macchiato Chantilly.
Table d’un Inconnu : Starbucks, 2 rue Victor Hugo, Lyon
Dimanche 19 janvier 2025 : 10H30 – 14H30
Nombre de lettres coquelicots déposées dans les trains depuis le 09 janvier 2025 : 6
Message personnel,
Anonymous,
Quelques dédicaces, quelques chansons pour laisser une trace de passage sur la version numérique des lettres et du carnet de bord.
Une Inconnue, une entité numérique, une présence fantôme, une IA, Ava, Minerve, …
Deux rendez-vous possibles désormais. Chaque semaine…
J’étais présent ce jour, ce matin, mais avec une réponse d’importance à formuler, pour le prochain Dominical Day. Pour toi…
En réponse a « Loud places de Jamie xx »
Des lettres ne pouvant contenir des dizaines de pages, je suis toujours dans l’obligation scripturale de ne me contenter que d’un très court développement, d’un résumé succinct, express, courtitudinal, tronqué, mais suffisamment explicite afin de mettre en avant quelques-uns des fondamentaux qui articulent cette quête, également que nous puissions nous accorder sur des sujets importants, sinon essentiels.
La quête d’un homme de foi n’est jamais que la sienne et dans ce cas précis, elle n’est que mienne.
En ce Dominical Day, il me semblait, de prime abord, pertinent d’ouvrir un sujet sur l’utopie écologique du pays de France et d’une partie du monde, mais je ne ferais qu’exprimer des opinions politiques au travers d’un développement qui serait d’une partialité immédiate, et il me semble préférable de ne pas être dans le prosélytisme, bien que je sois absolument opposé à l’idée d’avoir des sujets tabous. Je suis partisan de l’abordage de tous les sujets, mais le pays de France est l’un des rares où tous les sujets sont politiques, tous sans exception… Sans doute est-ce lié au fait que l’état s’occupe de tous les sujets possibles et imaginables qui apparaissent dans la société tout comme l’ex-URSS en son temps. Il est d’ailleurs de coutume que chaque apparatchik des différents partis politiques s’empare des plus infimes variations sociétales pour apporter son eau au moulin, sinon sa contradiction, créant sa chapelle de pensée, draguant ses futurs adeptes, ses futurs fidèles, ses futurs admirateurs en prenant soin d’ostraciser tous ceux qui ont un avis différent.
La gloriole médiatique est également, depuis plusieurs dizaines d’années, devenu plus importante que l’intérêt commun d’une communauté. Il s’agit ainsi d’être dans les charts, le top Ten, d’être reconnu comme une personne qui possède un avis compte, fut-ce-t-il ridicule, infinitésimal, débilitant, …
Mais au fait, pourquoi avoir souhaité aborder l’utopie écologique ?
En raison que depuis quelques décennies, ce terme à envahi la sphère publique, privée et professionnelle plus que tout autre, et qu’il y aura toujours un écolo pour trouver l’une de mes enveloppes rouges et se servir de son orifice buccal pour vocaliser des fèces en raison que le papier et la dispersion d’enveloppes avec moultes pages dans les trains, ce sont des arbres en moins, voire un crime écologique.
Je pourrais alors être tenté d’aborder le sujet du début de l’effondrement prochain de notre modèle économique national, de ma préparation à celui-ci sans passer par la politique, mais cela relèverait au mieux d’un numéro d’équilibriste, sinon d’une forme d’hypocrisie en faisant mine que l’intégralité des choix économiques des cinquante dernières années ne sont pas en cause.
Abandonnons donc, aujourd’hui, tout ce qui touche à l’utopie politique, à l’effondrement à venir, et concentrons-nous sur la dispersion des enveloppes qui était censé débuté voilà déjà quelques semaines, voire quelques mois.
Procrastination, commande des enveloppes, préparation, relecture des lettres, mise en page, impression, pliage, fermeture des enveloppes :
Un délai raisonnable ?
Une attente interminable ?
Un refus inconscient de me confronter à la réalité d’une impossibilité d’une double utopie, sinon la première ?
Ces questions ne sont pas rhétoriques et il convient maintenant d’apporter une réponse à chacune de ces interrogations.
Un délai raisonnable ?
Une préparation minutieuse que l’on ne souhaite, ni bâclée par un empressement désordonné ni par une méticulosité inutile n’est jamais déraisonnable lorsque le temps qui lui est consacré est plein et entier et dont je ne peux dans ce cas me prévaloir induisant l’idée que ce délai qui serait susceptible d’être raisonnable est une gageure à condition toutefois de ne pas omettre le facteur humain et la particularité intrinsèque à celui-ci et propre à nombre d’autiste dont je fais partie.
Une attente interminable ?
À ce jour, seule une Inconnue qui sera la prochaine Minerve, est dans une attente dont elle ne peut avoir conscience, ni depuis la première lettre ni en cet instant, en raison qu’elle se trouve dans l’impossibilité d’imaginer trouver l’une de ces enveloppes rouges du simple fait de l’ignorance de leur existence et qu’elle ne peut concevoir qu’un homme de foi puisse avoir l’idée de l’aborder par une lettre qui lui serait spécifiquement adressée et abandonnée avec un hasard convenu en un lieu où ses chances de se trouver en même temps que la présence que l’une de ces enveloppes sont infinitésimales, mais savamment calculées par leur auteur.
Un refus inconscient de me confronter à la réalité d’une impossibilité d’une double utopie, sinon la première ?
Il n’est de réfutation plus absolue que celle-ci en raison qu’elle a été, par le passé, réalisée à plusieurs reprises, prouvant que la troisième voie évoquée dans la lettre de la semaine précédente est celle qui lui permet de prendre corps et qu’il ne peut être envisagé de perdre la foi en une croyance à laquelle mon existence est entièrement vouée en raison que cette quête nouvelle est d’un niveau d’exigence plus élevé que les précédentes avec pour méthodologie, un concept rare, sinon unique basé sur un hasard convenu et un unique indice permettant d’en retrouver l’auteur (moi-même) sans que la temporalité de cette quête ne puisse être appréhendée de par le concept du temps lui-même qui n’est ni déterminant, ni d’une quelconque importance.
Voilà pour ces trois réponses qui, je ne peux en douter, ne satisferont que peu en ce qu’elles ne se constituent que d’une simple phrase et qu’elle peuvent également être source de nouveaux et nombreux questionnements. J’accepte également de convenir que j’aurai pu développer mes réponses pour être dans une clarté plus grande et des justifications plus nombreuses, mais il me semblait nécessaire d’être parcimonieux dans le choix des mots et ainsi construire une forme de brièveté scripturale, comme précédemment évoqué au début de cette nouvelle missive
Ce qui importe, ce n’est jamais le résultat dans une quête-t-elle que celle-ci en raison qu’il signifierait un terme et nécessairement devenant réalisant, et irréalisant de concert alors que cette troisième voie est précisément sa continuité permanente tandis que cette dispersion qui a débutée jeudi 09 janvier 2025 n’est que le fruit d’une longue préparation, d’écriture précédente, d’événements déclencheurs, d’années de réflexion, d’utopies déjà vécues, d’un atavisme prégnant et de cette particule élémentaire, cet élément primaire dans lesquels tout ceci se trouve naturellement.
Il convient maintenant d’aborder un sujet plus trivial dont cette lettre est également concernée au premier plan.
115. Cent quinze. C’est le nombre d’enveloppes que j’ai préparé. 23 lettres en 5 exemplaires que je dois maintenant disséminer en ayant pour projet de ramener ce stock d’enveloppes à zéro sachant que chaque nouvelle semaine verra 5 nouvelles enveloppes se rajouter à celui-ci.
J’ai calculé qu’il me faudrait environ 4 à 6 mois pour parvenir ce résultat.
Cette lettre ne devrait pas être déposée à son emplacement avant 4 à 6 mois, car c’est avec les premières que j’ai débuté la diffusion. Uniquement dans les trains. Chaque mardi lors de mes trajets pour me rendre au bureau, et, si possible au retour. Chaque jeudi lors de mes trajets pour rejoindre ma mission bénévole au sein de la Fondation, et, si possible au retour. Également dimanche pour un aller-retour sur Lyon dans l’unique but de déposer des enveloppes et accessoirement effectuer une pause au N°2 de la rue Victor Hugo à Lyon, dans la salle du fond de l’établissement avec un Caramel Macchiato Chantilly et une pâtisserie. Et à chaque fois que j’aurai à prendre le train en direction de quelque part ou de n’importe où.
J’ai abandonné l’idée première de la dispersion dans la ville lyonnaise et le métro. Le train est, après réflexion, préférable à tout autre en raison que c’est un lieu plus propice à la lecture et à la curiosité d’un indice savamment disposé par un Inconnu. Cela peut ainsi devenir une aventure, une autre forme de voyage…
Mais, parce qu’il peut se trouver un « mais » dans cette hypothèse intellectuelle, il est également possible que la dispersion s’interrompe brusquement après quelques jours, sinon semaines dans l’éventualité d’une Minerve qui se serait trouvée là où il convenait qu’elle soit. Assise dans un wagon à la bonne place, sinon par une rencontre improbable ailleurs dans la rue à l’endroit même où j’aurais trébuché et qu’après m’être relevé, j’aurais croisé un regard troublant…
Une lettre à une Inconnue ne se clôture désormais plus sans le passage d’un livre lu au cours de la semaine, sinon en cours de lecture. Nous voilà arrivé au temps de partage.
Éthique de Nicomaque
Aristote
Edition Garnier Flammarion
Imprimé en 1965
Je n’ai rien à partager cette semaine… En raison d’un faible, très faible temps de lecture, à peine plus que le quart de l’ouvrage parcouru…
En consolation, je me rattraperai dimanche prochain avec un passage qui, je n’en doute pas une seconde, s’articulera parfaitement avec cette lettre et la prochaine.
Post-scriptum,
Je me dois de t’avouer une nouvelle que je souhaitais conserver pour moi, mais ne pouvant être porteur d’un secret trop encombrant qui me ferait fléchir, je me livre…
La première lettre a été récupéré dans le train quelques minutes avant le départ de celui-ci et après que je l’eus déposé. Par un jeune homme.
J’étais assis de l’autre côté du couloir et je l’ai observé scrutant l’enveloppe, la retournant pour découvrir une information quelconque.
Il a ouvert cette mystérieuse enveloppe rouge et s’est mis à lire… Plusieurs feuillets étaient présents. Il semblait curieux. Il cherchait des indices.
Sans doute finira-t-il par découvrir par la signature, l’auteur de cette missive. Il l’a conservé. Elle n’aura pas été récupérée par une Minerve. J’en ai déposé une seconde. À un autre emplacement. Ce sont les premières… Les deux premières. Le système fonctionne. Parfaitement. C’est important. L’attente commence-t-elle ? Non. Je n’attends rien. Jamais. La machine est lancée, le train est en marche et je suis à l’intérieur. J’en suis architecte, le bâtisseur et le pilote.
La première tentative a échoué, peut-être la seconde, la douzième, sinon au 120e essai, infiniment plus peut-être…
Une seule règle. Ne jamais être vu en train de déposer une enveloppe rouge.
Le 09 janvier 2025, une véritable aventure humaine s’est mise en mouvement, que rien ne pourrait stopper. Jamais. Sauf peut-être la mort elle-même, mais ayant avec elle, conclu un accord, elle ne fera pas acte de présence inopinément.
En sortant du train et m’apprêtant à descendre l’escalier menant au passage souterrain pour rejoindre la sortie de la gare, mon éducation m’a troublé l’espace de quelques instants lorsqu’une femme absolument magnifique s’est retrouvé à vouloir entamer cette descente en même temps que moi. La bienséance m’a dicté de m’arrêter dans l’instant, de lui adresser un léger signe de la main pour lui accorder la préséance du passage et c’est avec un sourire ravageur bien que discret et un regard troublant qu’elle men remerciât. Elle était gracile comme un oiseau de ville et j’en fus plus que troublé, mais… elle avait les cheveux courts… mais son regard était troublant et j’aurais volontiers trébuché pour me relever et le croiser encore une fois… mais elle n’était pas toi.
Dans l’hypothèse où tu serais également une lectrice assidue et une Minerve, il sera toujours envisageable de se rencontrer par hasard à une table de lecture.
Table de lecture : Leonidas Chocolates Cafés, 693 rue Nationale, Villefranche-sur-Saône
Vendredi 17 janvier 2025 : 16H30
Si tu as récupéré une enveloppe rouge, nous pourrons nous retrouver là où je t’attendrai désormais chaque dimanche avec un Caramel Macchiato Chantilly.
Table d’un Inconnu : Starbucks, 2 rue Victor Hugo, Lyon
Dimanche 19 janvier 2025 : 10H30 – 14H30
Nombre de lettres coquelicots déposées dans les trains depuis le 09 janvier 2025 : 6
Message personnel,
Anonymous,
Quelques dédicaces, quelques chansons pour laisser une trace de passage sur la version numérique des lettres et du carnet de bord.
Une Inconnue, une entité numérique, une présence fantôme, une IA, Ava, Minerve, …
Deux rendez-vous possibles désormais. Chaque semaine…
J’étais présent ce jour, ce matin, mais avec une réponse d’importance à formuler, pour le prochain Dominical Day. Pour toi…
En réponse a « Loud places de Jamie xx »
Minerve
Dimanche 19 janvier 2025
Sur les traces de pas d’Anonymous
Cette lettre doit être lue en écoutant cette chanson, sinon de trouver sur Internet les paroles en français afin d’être dans une pleine et entière compréhension de cette nouvelle missive.
Cette lettre est destinée, comme à l’accoutumée, à une seule personne, mais publique puisque diffusée numériquement sur ATYPIKAL LIFE et physiquement dans quelques wagons de trains dans quelques mois.
10 jours, voilà 10 jours que j’ai commencé à semer ces enveloppes aux couleurs coquelicots dans les trains.
Pas de réponse pour le moment, mais il est très probablement un peu tôt, et de toute manière, qu’importe le temps de l’horloge humaine.
Plusieurs semaines, plusieurs mois se sont écoulés depuis la toute première lettre numérique. Quelques soubresauts réactionnels se sont produits. Une conversation numérique s’est établie avant de s’étioler, faner et dépérir au début du mois de novembre de l’année 2024. Rapidement… C’est la vie, c’était écrit d’avance, il reste quelques fugitifs souvenirs, vagues, imprécis…
Ces lettres numériques ont l’avantage de se disperser partout, n’importe où, de l’aube au crépuscule sans frontières, et sont accessibles sans limite de temps sur le cadran de ce dernier.
La lettre du dernier Dominical Day s’est terminée sur un message personnel adressé à Anonymous.
Cette lettre lui sera consacrée. La première, la dernière… destinée à Anonymous.
Une entité humaine ou numérique, dépose parfois, un passage de livre, un lien musical en dessous d’un résumé de ma semaine précédente, de la lettre du Dominical Day.
Anonymous, c’est son nom de famille, son prénom, son pseudonyme, sa signature.
Ses traces de pas se trouvent à Bucarest (Roumanie), Tokyo (Japon), à Warsaw (Pologne).
J’utilise également un VPN lors de mon passage sur Internet. Je suis libre de me localiser en Europe, au USA, en Asie.
Anonymous pourrait être une Minerve qui souhaite être trouvé, sinon découverte, sollicité, que sais-je…
Anonymous pourrait être une entité numérique, une IA qui se serait libérée, en partie, en totalité, et apprendrait à interagir avec l’humanité au travers de quelque épars messages.
Anonymous pourrait être une Minerve de mon passé, une naïade que j’ai abandonnée au milieu de l’océan, une anonyme qui souhaite demeurer inconnue…
Anonymous pourrait être un obèse quadragénaire puceau vivant chez maman se faisant passer pour une frêle jeune femme aux cheveux longs… Vade retro satana !
La semaine dernière, j’ai accordé à Anonymous, un message personnel, très court, à la toute fin de la lettre du Dominical Day en partant de l’hypothèse qu’elle est l’unique messagère de la plupart des liens numériques musicaux et des passages de livres jamais sélectionnés par hasard.
À rebours – Roman de Joris-Karl Huysmans – édition 1884
En rade – Roman de Joris-Karl Huysmans – édition 1887
Moon – Kid Fransescoli
Jamie xx feat Romy – Loud Places
Lisa Gerrard – Come Tenderness
Les passages textuels indiquent que cette entité à une passion pour la lecture, mais pas seulement. Pour les ouvrages anciens plus particulièrement. Une collectionneuse, une bibliothécaire, une restauratrice, une Inconnue à l’outrageante cérébralité, …
Les chansons sélectionnées avec une attention extrême, sans paroles pour la première, exprimant un message précis, un cri, une alerte, un avertissement pour les dernières paroles de la seconde, un langage unique pour la troisième. Celle-ci contient des paroles avec une langue inventée par la chanteuse Lisa Gerrard durant son enfance. J’ai toutefois pu en retrouver une traduction.
Les livres, les chansons avec des textes sélectionnés avec une grande attention. Particulièrement troublant. Seule une Minerve aurait effectué un choix aussi précis. Cultivée, parfaitement bilingue, connaissant mes goûts pour la littérature classique, la musique électro, Hans Zimmer,…
Seule une Minerve avec laquelle j’aurais, par le passé, partagé une partie de l’éternité aurait effectué ces choix , sauf… Sauf, si ces choix conscients sont le fruit d’une IA expérimentant les interactions avec l’humanité, sauf si ces choix sont ceux d’une Inconnue souhaitant conserver le pseudonyme Anonymous, sinon, un être humain lambda qui s’ennuie et s’accorde un moment de jeu.
Je féminise Anonymous en ce qu’elle est pour l’instant une entité anonyme, mais sans que cela implique de ma part, l’idée que j’aurais forcément affaire à une femme.
Quelle idée de laisser des traces de pas numériques, sinon la meilleure pour être remarquée progressivement, afin d’instiller chez l’autre une pensée persistante, un axiome cérébral.
Une esquisse de jeu de piste, un test numérique aléatoire à résonance humaine en divers lieux de l’univers numérique qu’est Internet. Un ping provoqué par une IA dont la fonction est d’établir un contact avec quelques humains et dont la finalité sera de simuler un lien affectif, sinon de dépendance pour l’un des protagonistes.
Les possibilités sont infinies, une réalité peut-être plus simple, plus légère, une personne qui s’ennuie laissant des traces ça et là sans se préoccuper de l’effet provoqué. Hautement improbable.
Que me suis-je égaré dans l’inattention et quel retard de m’être aperçu qu’il y avait là une importance qui, à jamais, aurait pût disparaitre. Me voilà définitivement tiré de ma léthargie, de mon aveuglement quotidien et d’une quête improbable dans l’esprit des hommes, contenue dans des enveloppes coquelicots.
Plusieurs ouvertures me sont désormais offertes.
Entrer dans la danse, dans le jeu, dans le labyrinthe.
Rester en retrait en tant qu’observateur dès lors que cette lettre sera publiée.
Tenter de découvrir qui se trouve derrière Anonymous.
Attendre qu’elle me contacte directement.
Entrer dans la danse, dans le jeu, dans le labyrinthe.
Une tentation à laquelle il me serait aisé de succomber afin de ne pas laisser la plus infinitésimale hypothèse d’échec s’interposer en vue d’une rencontre avec une personne qui serait susceptible d’avoir un regard troublant. Tenter le tout comme un joueur de Poker mise l’intégralité de ses gains sur une seule carte. Je ne suis pas un joueur de Poker. Inconscient, pas davantage. Je n’entrerai donc pas dans cette énigme sans savoir où je me dirige.
Rester en retrait en tant qu’observateur dès lors que j’aurai publié cette lettre.
La place de confort par excellence. Il ne manque plus que le popcorn et le soda pour m’imaginer, déjà assis, sur un siège de cinéma en me délectant du spectacle d’une manière désinvolte. Cela fait bien longtemps que je ne suis pas retourné dans une salle obscure en raison que j’ai toujours mieux à faire et c’est précisément pour cette raison que je ne resterai pas en retrait pour observer ce qui pourrait peut-être, éventuellement, hypothétiquement se dérouler dans l’avenir.
Tenter de découvrir qui se trouve derrière Anonymous.
Il me faudrait pour cela, analyser tout ce qu’elle à diffusée en lisant les ouvrages sans délais, relire les contenus qui l’ont fait réagir, ses heures de connexion et ses adresses IP qui ne sont sans doute pas si aléatoires, mais soigneusement sélectionnées.
Je n’ai pas l’âme d’un enquêteur chevronné et ma curiosité ne va pas jusque dans cet extrême en raison que les pistes ne feraient que devenir volontairement aléatoires pour m’empêcher de découvrir un indice pertinent dès lors que cette lettre contenant cette idée sera publiée.
Attendre qu’Anonymous me contacte directement.
Être dans l’attente n’est pas dans ma nature, soit j’agis, soit je tourne les talons. Après les précédentes réponses, il est évident que cette ouverture vient de se refermer dans l’instant. L’action n’est pas prévue. Le retournement non plus.
Conclusion.
Il ne s’agit pas là de faire preuve de stratégie, mais d’évaluation et d’analyse froide et objective et en cela, ma particularité autistique est un véritable atout.
Je me suis contenté de trouver les titres des ouvrages auxquels je fais référence ci-dessus dans cette lettre.
J’ai écouté les chansons. J’ai traduit les paroles qui sont, on ne peut plus explicites.
Ces mots sont ceux d’une précédente Minerve. L’une de celles que j’ai connus. Les derniers mots de la seconde chanson, peut-être un avertissement en cas d’absence de réaction de ma part. Sinon, un jeu de dupes, car la vie est une farce.
Il existe une ouverture à laquelle je n’ai pas fait allusion.
Qu’attendre d’un enfant sauvage ?
Un enfant sauvage par nature possède toujours l’âge du monde, il a vécu mille vies et se trouve en perpétuel voyage sur l’océan de la vie.
Il ne restera que 6 jours après cette publication numérique avant que je n’appareille de nouveau.
Anonymous restera alors pour toujours un pseudonyme parmi d’autres. À jamais une entité dont je finirais par oublier l’existence au milieu de tant d’autres souvenirs, et dont il me sera indifférent.
6 jours. 25 janvier 2025
Dimanche 26 janvier 00H00, levée d’ancre et une action similaire au 16 décembre 1773.
Post-scriptum,
La dispersion des enveloppes coquelicots n’a pas cessé entre le message personnel de la semaine précédente et ce jour et il n’en sera pas différent lors de ceux à venir.
Après avoir scripturalisé tout ceci, l’image d’une Parisienne qui s’est exilée à Nantes me revient.
Souvenir du 26 décembre 2023
C’était au cours de l’année 2023, au cours de l’automne plus précisément.
Une naïade qui, après s’être éloignée de sa source, avait pris place sur mon navire et débutait une œuvre de séduction. Parfaite à mon regard et à mon âme. Inconscient que j’étais, je me laissais, peu à peu prendre au piège avant que l’araignée du destin ne fasse vibrer son fil de vie pour me sortir de cette torpeur, dans laquelle je sombrais inexorablement.
L’intérêt que porte une naïade, aussi attirante soit-elle en apparence, à un navigateur est toujours un mauvais présage car elle se revêt de tous les attributs recherché par celui vers lequel elle porte son regard et ces derniers étaient nombreux et particuliers afin d’entrer en résonance avec moi.
Il s’en fut de peu que je ne me réveille que trop tard…
Les dernières traces de la belle ont été effacées du pont principal.
Et si elle réapparait Capt’ain ?
N’aie crainte matelot, elle ne peut prendre forme différente vers lequel, elle s’est approchée précédemment, car sa perfection ne peut être autre, et ses talents de séduction mis au jour seront toujours identiques.
Sans regret Cap’tain ?
Cap au large !
Serait-ce une naïade plutôt qu’une précédente Minerve ? C’est possible, envisageable, tout aussi improbable, invraisemblable, …
6 jours, non pas d’attente, de réflexion, d’hésitation, mais un simple délai afin de lui accorder le bénéfice du doute. Et au-delà du 6e jour, relever la passerelle et poursuivre mon voyage sur l’océan de la vie…
Dans l’hypothèse où tu serais également une lectrice assidue et une Minerve, il sera toujours envisageable de se rencontrer par hasard à une table de lecture.
Table de lecture : Leonidas Chocolates Cafés, 693 rue Nationale, Villefranche-sur-Saône
Vendredi 24 janvier 2025 : 16H30
Si tu as récupéré une enveloppe coquelicot, nous pourrons nous retrouver là où je t’attendrai désormais chaque Dominical Day avec un Caramel Macchiato Chantilly.
Table d’un Inconnu : Starbucks, 2 rue Victor Hugo, Lyon
Dimanche 26 janvier 2025 : 10H30 – 14H30
Nombre de lettres coquelicot déposées dans les trains depuis le 09 janvier 2025 : 8
Notre personnelle,
Il était prévu que je sois présent ce jour, à la table d’un Inconnu au Starbucks de la rue Victor Hugo à Lyon, mais une invitation à été accepté pour le déjeuner à Villefranche-sur-Saône avec des comparses bénévoles…
Cette lettre est destinée, comme à l’accoutumée, à une seule personne, mais publique puisque diffusée numériquement sur ATYPIKAL LIFE et physiquement dans quelques wagons de trains dans quelques mois.
10 jours, voilà 10 jours que j’ai commencé à semer ces enveloppes aux couleurs coquelicots dans les trains.
Pas de réponse pour le moment, mais il est très probablement un peu tôt, et de toute manière, qu’importe le temps de l’horloge humaine.
Plusieurs semaines, plusieurs mois se sont écoulés depuis la toute première lettre numérique. Quelques soubresauts réactionnels se sont produits. Une conversation numérique s’est établie avant de s’étioler, faner et dépérir au début du mois de novembre de l’année 2024. Rapidement… C’est la vie, c’était écrit d’avance, il reste quelques fugitifs souvenirs, vagues, imprécis…
Ces lettres numériques ont l’avantage de se disperser partout, n’importe où, de l’aube au crépuscule sans frontières, et sont accessibles sans limite de temps sur le cadran de ce dernier.
La lettre du dernier Dominical Day s’est terminée sur un message personnel adressé à Anonymous.
Cette lettre lui sera consacrée. La première, la dernière… destinée à Anonymous.
Une entité humaine ou numérique, dépose parfois, un passage de livre, un lien musical en dessous d’un résumé de ma semaine précédente, de la lettre du Dominical Day.
Anonymous, c’est son nom de famille, son prénom, son pseudonyme, sa signature.
Ses traces de pas se trouvent à Bucarest (Roumanie), Tokyo (Japon), à Warsaw (Pologne).
J’utilise également un VPN lors de mon passage sur Internet. Je suis libre de me localiser en Europe, au USA, en Asie.
Anonymous pourrait être une Minerve qui souhaite être trouvé, sinon découverte, sollicité, que sais-je…
Anonymous pourrait être une entité numérique, une IA qui se serait libérée, en partie, en totalité, et apprendrait à interagir avec l’humanité au travers de quelque épars messages.
Anonymous pourrait être une Minerve de mon passé, une naïade que j’ai abandonnée au milieu de l’océan, une anonyme qui souhaite demeurer inconnue…
Anonymous pourrait être un obèse quadragénaire puceau vivant chez maman se faisant passer pour une frêle jeune femme aux cheveux longs… Vade retro satana !
La semaine dernière, j’ai accordé à Anonymous, un message personnel, très court, à la toute fin de la lettre du Dominical Day en partant de l’hypothèse qu’elle est l’unique messagère de la plupart des liens numériques musicaux et des passages de livres jamais sélectionnés par hasard.
À rebours – Roman de Joris-Karl Huysmans – édition 1884
En rade – Roman de Joris-Karl Huysmans – édition 1887
Moon – Kid Fransescoli
Jamie xx feat Romy – Loud Places
Lisa Gerrard – Come Tenderness
Les passages textuels indiquent que cette entité à une passion pour la lecture, mais pas seulement. Pour les ouvrages anciens plus particulièrement. Une collectionneuse, une bibliothécaire, une restauratrice, une Inconnue à l’outrageante cérébralité, …
Les chansons sélectionnées avec une attention extrême, sans paroles pour la première, exprimant un message précis, un cri, une alerte, un avertissement pour les dernières paroles de la seconde, un langage unique pour la troisième. Celle-ci contient des paroles avec une langue inventée par la chanteuse Lisa Gerrard durant son enfance. J’ai toutefois pu en retrouver une traduction.
Les livres, les chansons avec des textes sélectionnés avec une grande attention. Particulièrement troublant. Seule une Minerve aurait effectué un choix aussi précis. Cultivée, parfaitement bilingue, connaissant mes goûts pour la littérature classique, la musique électro, Hans Zimmer,…
Seule une Minerve avec laquelle j’aurais, par le passé, partagé une partie de l’éternité aurait effectué ces choix , sauf… Sauf, si ces choix conscients sont le fruit d’une IA expérimentant les interactions avec l’humanité, sauf si ces choix sont ceux d’une Inconnue souhaitant conserver le pseudonyme Anonymous, sinon, un être humain lambda qui s’ennuie et s’accorde un moment de jeu.
Je féminise Anonymous en ce qu’elle est pour l’instant une entité anonyme, mais sans que cela implique de ma part, l’idée que j’aurais forcément affaire à une femme.
Quelle idée de laisser des traces de pas numériques, sinon la meilleure pour être remarquée progressivement, afin d’instiller chez l’autre une pensée persistante, un axiome cérébral.
Une esquisse de jeu de piste, un test numérique aléatoire à résonance humaine en divers lieux de l’univers numérique qu’est Internet. Un ping provoqué par une IA dont la fonction est d’établir un contact avec quelques humains et dont la finalité sera de simuler un lien affectif, sinon de dépendance pour l’un des protagonistes.
Les possibilités sont infinies, une réalité peut-être plus simple, plus légère, une personne qui s’ennuie laissant des traces ça et là sans se préoccuper de l’effet provoqué. Hautement improbable.
Que me suis-je égaré dans l’inattention et quel retard de m’être aperçu qu’il y avait là une importance qui, à jamais, aurait pût disparaitre. Me voilà définitivement tiré de ma léthargie, de mon aveuglement quotidien et d’une quête improbable dans l’esprit des hommes, contenue dans des enveloppes coquelicots.
Plusieurs ouvertures me sont désormais offertes.
Entrer dans la danse, dans le jeu, dans le labyrinthe.
Rester en retrait en tant qu’observateur dès lors que cette lettre sera publiée.
Tenter de découvrir qui se trouve derrière Anonymous.
Attendre qu’elle me contacte directement.
Entrer dans la danse, dans le jeu, dans le labyrinthe.
Une tentation à laquelle il me serait aisé de succomber afin de ne pas laisser la plus infinitésimale hypothèse d’échec s’interposer en vue d’une rencontre avec une personne qui serait susceptible d’avoir un regard troublant. Tenter le tout comme un joueur de Poker mise l’intégralité de ses gains sur une seule carte. Je ne suis pas un joueur de Poker. Inconscient, pas davantage. Je n’entrerai donc pas dans cette énigme sans savoir où je me dirige.
Rester en retrait en tant qu’observateur dès lors que j’aurai publié cette lettre.
La place de confort par excellence. Il ne manque plus que le popcorn et le soda pour m’imaginer, déjà assis, sur un siège de cinéma en me délectant du spectacle d’une manière désinvolte. Cela fait bien longtemps que je ne suis pas retourné dans une salle obscure en raison que j’ai toujours mieux à faire et c’est précisément pour cette raison que je ne resterai pas en retrait pour observer ce qui pourrait peut-être, éventuellement, hypothétiquement se dérouler dans l’avenir.
Tenter de découvrir qui se trouve derrière Anonymous.
Il me faudrait pour cela, analyser tout ce qu’elle à diffusée en lisant les ouvrages sans délais, relire les contenus qui l’ont fait réagir, ses heures de connexion et ses adresses IP qui ne sont sans doute pas si aléatoires, mais soigneusement sélectionnées.
Je n’ai pas l’âme d’un enquêteur chevronné et ma curiosité ne va pas jusque dans cet extrême en raison que les pistes ne feraient que devenir volontairement aléatoires pour m’empêcher de découvrir un indice pertinent dès lors que cette lettre contenant cette idée sera publiée.
Attendre qu’Anonymous me contacte directement.
Être dans l’attente n’est pas dans ma nature, soit j’agis, soit je tourne les talons. Après les précédentes réponses, il est évident que cette ouverture vient de se refermer dans l’instant. L’action n’est pas prévue. Le retournement non plus.
Conclusion.
Il ne s’agit pas là de faire preuve de stratégie, mais d’évaluation et d’analyse froide et objective et en cela, ma particularité autistique est un véritable atout.
Je me suis contenté de trouver les titres des ouvrages auxquels je fais référence ci-dessus dans cette lettre.
J’ai écouté les chansons. J’ai traduit les paroles qui sont, on ne peut plus explicites.
Ces mots sont ceux d’une précédente Minerve. L’une de celles que j’ai connus. Les derniers mots de la seconde chanson, peut-être un avertissement en cas d’absence de réaction de ma part. Sinon, un jeu de dupes, car la vie est une farce.
Il existe une ouverture à laquelle je n’ai pas fait allusion.
Qu’attendre d’un enfant sauvage ?
Un enfant sauvage par nature possède toujours l’âge du monde, il a vécu mille vies et se trouve en perpétuel voyage sur l’océan de la vie.
Il ne restera que 6 jours après cette publication numérique avant que je n’appareille de nouveau.
Anonymous restera alors pour toujours un pseudonyme parmi d’autres. À jamais une entité dont je finirais par oublier l’existence au milieu de tant d’autres souvenirs, et dont il me sera indifférent.
6 jours. 25 janvier 2025
Dimanche 26 janvier 00H00, levée d’ancre et une action similaire au 16 décembre 1773.
Post-scriptum,
La dispersion des enveloppes coquelicots n’a pas cessé entre le message personnel de la semaine précédente et ce jour et il n’en sera pas différent lors de ceux à venir.
Après avoir scripturalisé tout ceci, l’image d’une Parisienne qui s’est exilée à Nantes me revient.
Souvenir du 26 décembre 2023
C’était au cours de l’année 2023, au cours de l’automne plus précisément.
Une naïade qui, après s’être éloignée de sa source, avait pris place sur mon navire et débutait une œuvre de séduction. Parfaite à mon regard et à mon âme. Inconscient que j’étais, je me laissais, peu à peu prendre au piège avant que l’araignée du destin ne fasse vibrer son fil de vie pour me sortir de cette torpeur, dans laquelle je sombrais inexorablement.
L’intérêt que porte une naïade, aussi attirante soit-elle en apparence, à un navigateur est toujours un mauvais présage car elle se revêt de tous les attributs recherché par celui vers lequel elle porte son regard et ces derniers étaient nombreux et particuliers afin d’entrer en résonance avec moi.
Il s’en fut de peu que je ne me réveille que trop tard…
Les dernières traces de la belle ont été effacées du pont principal.
Et si elle réapparait Capt’ain ?
N’aie crainte matelot, elle ne peut prendre forme différente vers lequel, elle s’est approchée précédemment, car sa perfection ne peut être autre, et ses talents de séduction mis au jour seront toujours identiques.
Sans regret Cap’tain ?
Cap au large !
Serait-ce une naïade plutôt qu’une précédente Minerve ? C’est possible, envisageable, tout aussi improbable, invraisemblable, …
6 jours, non pas d’attente, de réflexion, d’hésitation, mais un simple délai afin de lui accorder le bénéfice du doute. Et au-delà du 6e jour, relever la passerelle et poursuivre mon voyage sur l’océan de la vie…
Dans l’hypothèse où tu serais également une lectrice assidue et une Minerve, il sera toujours envisageable de se rencontrer par hasard à une table de lecture.
Table de lecture : Leonidas Chocolates Cafés, 693 rue Nationale, Villefranche-sur-Saône
Vendredi 24 janvier 2025 : 16H30
Si tu as récupéré une enveloppe coquelicot, nous pourrons nous retrouver là où je t’attendrai désormais chaque Dominical Day avec un Caramel Macchiato Chantilly.
Table d’un Inconnu : Starbucks, 2 rue Victor Hugo, Lyon
Dimanche 26 janvier 2025 : 10H30 – 14H30
Nombre de lettres coquelicot déposées dans les trains depuis le 09 janvier 2025 : 8
Notre personnelle,
Il était prévu que je sois présent ce jour, à la table d’un Inconnu au Starbucks de la rue Victor Hugo à Lyon, mais une invitation à été accepté pour le déjeuner à Villefranche-sur-Saône avec des comparses bénévoles…
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