Voyages sur 5 roues.
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Le déraciné
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Re: Voyages sur 5 roues.
21ème jour : Le col du Télégraphe, du Galibier et du Lautaret
C'était la veille...trop OUT pour écrire, arrivé trop tard au camping...Zzzzzzzzzz
On avait un peu de mal à le quitter ce camping...forcément, tout le monde nous connaissaient...on me demandait "vous avez reçu votre pièce pour réparer?", "ça y est vous avez réussi?" etc etc
Bref, c'était bien sympa et après 4 jours de pause/réparation, un peu dur de se remettre en route...
Une cycliste Allemande qui me cause en Anglais...retraduit en français par mes soins (à peu près!)
"J'ai fait l'Iseran hier, mais j'ai vu que...je ne suis pas très aérodynamique"
- C'est peut être vos cheveux ? (longs et bleus)
- J'ai remarqué que les hommes qui ont un peu de ventre, ils étaient plus aérodynamiques.
- C'est vrai ça, d'ailleurs, je suis sûr que je vais plus vite que vous ...sinon, vous pouvez manger le plus possible, et vous irez plus vite...(je délire facilement avec n'importe qui, comme elle venait me voir chaque jour pour blablater/rigoler, je ne me suis pas lancé dans une explication sérieuse du style : Plus on est lourd et plus on va vite en descente?)
Après un petit tour sur un autre style de 3 roues (faisant quand même 13 fois plus de chevaux que mon side car VAE) on est parti.
On est parti et on a cafouillé dés le départ...travaux/déviation...pas le moment de faire des kms en trop, vu que ça va grimper ! Tant pis.
Départ pour ce col du Télégraphe à St Michel de Maurienne, un monde, une circulation...folle.
Des 4X4 à n'en plus finir, hallucinant (y a un concours du plus beau, du plus cher et du plus polluant en haut, c'est pas possible!)
Les malheureux sportifs, cyclistes, et nous même (et à ras du sol!) ont apprécié le bon air pur de la montagne...ces sensations très négatives qui me hérissent le poil plus mes interrogations : Après le Télégraphe, le Galibier qui suit...à 2640m...mince, on est à combien , là...?...700m d'altitude? Si pas d'électricité d'ici le Galibier, on ne passera pas...je nous voyais déjà rebrousser chemin et contourner les Alpes...snif.
Un grand OUF quand on arrive en haut, et un 1er comité d'accueil...le nombre de gens qui nous voient passer, c'est pas croyable, alors quand les terrasses sont pleines et qu'on arrive...on n'a pas le temps de descendre du trike qu'on nous demande si on peut nous prendre en photo...ma foi, ça fait des centaines de photos prises par tant de personnes depuis le début de cette balade et sans rien demander, avec même un hélico qui a fait un peu de stationnaire pour nous voir filer sur un faux plat descendant sur nationale (!) c'est pas une de plus ou de moins...
C'est clair que pour celui qui veut passer inaperçu ou qui n'aime pas le contact humain, vaut mieux qu'il ne voyage pas de cette façon !
Repas et recharge rapide (2 chargeurs 5A) pour l'engin, mais pas à fond car c'est la descente...et ça va régénérer.
Arrivés à Valloire...un monde fou...la journée internationale du 4X4? (je crois bien)
Bref, on remonte vers notre destin : Le Galibier
C'est beau...malgré ces 4X4...dont un nous enfume totalement (restons calme! )...bref...
Un voyageur à vélo sur ces hauteurs, et pas un jeunot, le seul sur les centaines de cyclistes (à vélo course ultra light) qu'on ait vu, alors pour une fois, c'est moi qui photographie et qui dis "Bravo".
Le Galibier
Arrivée quasiment "en fanfare" en haut...Damned...c'est la folie... moi qui n'avais jamais roulé en août...si ça continue on va signer des autographes...
Entourés sur 360°, photos, questions...il est déjà 17h et malgré le soleil : ça caille ! Ils sont sympas de s'écarter pour une petite photo
On redescend...à 12% (!) au début, s'agit de freiner et pas qu'un peu.
On arrive au col du Lautaret
La descente, douce, bitume bien lisse, paysages très ouverts et descente réellement interminable...qui incite à battre des records de vitesse mais pas avec cette remorque, évidement...du coup, aucun usage des disques, le peu que j'ai freiné, c'est avec le frein électrique.
Arrivée non prévue (enfin, on ne prévoit pas trop les choses, forcément) ailleurs que "prévu", dans un camping où ça commençait très moyen, et tard...après 91 kms, on est fatigués, faut encore faire la popote, installation, et au dodo
C'était la veille...trop OUT pour écrire, arrivé trop tard au camping...Zzzzzzzzzz
On avait un peu de mal à le quitter ce camping...forcément, tout le monde nous connaissaient...on me demandait "vous avez reçu votre pièce pour réparer?", "ça y est vous avez réussi?" etc etc
Bref, c'était bien sympa et après 4 jours de pause/réparation, un peu dur de se remettre en route...
Une cycliste Allemande qui me cause en Anglais...retraduit en français par mes soins (à peu près!)
"J'ai fait l'Iseran hier, mais j'ai vu que...je ne suis pas très aérodynamique"
- C'est peut être vos cheveux ? (longs et bleus)
- J'ai remarqué que les hommes qui ont un peu de ventre, ils étaient plus aérodynamiques.
- C'est vrai ça, d'ailleurs, je suis sûr que je vais plus vite que vous ...sinon, vous pouvez manger le plus possible, et vous irez plus vite...(je délire facilement avec n'importe qui, comme elle venait me voir chaque jour pour blablater/rigoler, je ne me suis pas lancé dans une explication sérieuse du style : Plus on est lourd et plus on va vite en descente?)
Après un petit tour sur un autre style de 3 roues (faisant quand même 13 fois plus de chevaux que mon side car VAE) on est parti.
On est parti et on a cafouillé dés le départ...travaux/déviation...pas le moment de faire des kms en trop, vu que ça va grimper ! Tant pis.
Départ pour ce col du Télégraphe à St Michel de Maurienne, un monde, une circulation...folle.
Des 4X4 à n'en plus finir, hallucinant (y a un concours du plus beau, du plus cher et du plus polluant en haut, c'est pas possible!)
Les malheureux sportifs, cyclistes, et nous même (et à ras du sol!) ont apprécié le bon air pur de la montagne...ces sensations très négatives qui me hérissent le poil plus mes interrogations : Après le Télégraphe, le Galibier qui suit...à 2640m...mince, on est à combien , là...?...700m d'altitude? Si pas d'électricité d'ici le Galibier, on ne passera pas...je nous voyais déjà rebrousser chemin et contourner les Alpes...snif.
Un grand OUF quand on arrive en haut, et un 1er comité d'accueil...le nombre de gens qui nous voient passer, c'est pas croyable, alors quand les terrasses sont pleines et qu'on arrive...on n'a pas le temps de descendre du trike qu'on nous demande si on peut nous prendre en photo...ma foi, ça fait des centaines de photos prises par tant de personnes depuis le début de cette balade et sans rien demander, avec même un hélico qui a fait un peu de stationnaire pour nous voir filer sur un faux plat descendant sur nationale (!) c'est pas une de plus ou de moins...
C'est clair que pour celui qui veut passer inaperçu ou qui n'aime pas le contact humain, vaut mieux qu'il ne voyage pas de cette façon !
Repas et recharge rapide (2 chargeurs 5A) pour l'engin, mais pas à fond car c'est la descente...et ça va régénérer.
Arrivés à Valloire...un monde fou...la journée internationale du 4X4? (je crois bien)
Bref, on remonte vers notre destin : Le Galibier
C'est beau...malgré ces 4X4...dont un nous enfume totalement (restons calme! )...bref...
Un voyageur à vélo sur ces hauteurs, et pas un jeunot, le seul sur les centaines de cyclistes (à vélo course ultra light) qu'on ait vu, alors pour une fois, c'est moi qui photographie et qui dis "Bravo".
Le Galibier
Arrivée quasiment "en fanfare" en haut...Damned...c'est la folie... moi qui n'avais jamais roulé en août...si ça continue on va signer des autographes...
Entourés sur 360°, photos, questions...il est déjà 17h et malgré le soleil : ça caille ! Ils sont sympas de s'écarter pour une petite photo
On redescend...à 12% (!) au début, s'agit de freiner et pas qu'un peu.
On arrive au col du Lautaret
La descente, douce, bitume bien lisse, paysages très ouverts et descente réellement interminable...qui incite à battre des records de vitesse mais pas avec cette remorque, évidement...du coup, aucun usage des disques, le peu que j'ai freiné, c'est avec le frein électrique.
Arrivée non prévue (enfin, on ne prévoit pas trop les choses, forcément) ailleurs que "prévu", dans un camping où ça commençait très moyen, et tard...après 91 kms, on est fatigués, faut encore faire la popote, installation, et au dodo
Dernière édition par Le déraciné le Mar 4 Oct 2022 - 15:44, édité 1 fois
Le déraciné- Messages : 149
Date d'inscription : 28/08/2022
Re: Voyages sur 5 roues.
C'est vraiment du suspense, on attend à chaque fois la suite !
Mentounasc- Messages : 2284
Date d'inscription : 16/01/2019
Age : 68
Localisation : Autour de Monaco
Re: Voyages sur 5 roues.
Ceci n'est pas un tigrou a écrit:Question : ils font comment les vrais gens qui veulent partir avec du matos comme ça sans avoir des compétences techniques comme les tiennes ?
Je suis un vrai gen
réponse sérieuse sous forme de "carte de visite" peut être?
- 26 ans d'expériences très variée sur x différentes façons de voyager en couple, en tout lieu, y compris dans la Jungle.
- Fabrique, améliore et invente des véhicules depuis 12 années, apparemment tout cela fonctionne, y compris dans des pays tropicaux.
- Ne me noies pas dans un verre d'eau, par exemple, j'ai eu des rayons cassés dans des voyages au Cambodge avec mon side car VAE, j'ai fabriqué des rayons avec pas grand chose sur le bord du chemin...
- J'essaye de minimiser les risques car évidement un rapatriement avec un pareil convoi, ce n'est pas vraiment prévu au programme...je ne suis pas à l'abri d'une casse qui serait irréparable en cours de route (les 2 trike tandem au Sun Trip ont dû abandonner : Casse) mais vu ce que j'ai fait en Asie, la France c'est quand même x fois plus facile rien qu'en termes de sécurité...j'ai pu commander d'un camping un contrôleur pour BBS02, dans un pays très loin d'ici, ce serait impossible (donc : Pas de BBS02 pour un tour du monde évidement)
- En couple signifie qu'on est avec une femme qui est forcément réellement partante pour des aventures, donc qui n'a pas peur etc...logique
En solo c'est plus simple, on peut juste prendre un vélo acier de voyage par exemple (donc pas besoin de compétences spéciales autre que d'être un cycliste qui sait bricoler son vélo) et on fait, si on le peut et si on le veut, un tour du monde
Le déraciné- Messages : 149
Date d'inscription : 28/08/2022
Re: Voyages sur 5 roues.
@Le déraciné
Ton téléphone Motorola Moto G5 fait de belles photos (tu devrais les débarrasser des données EXIF avant de les poster sur le net...).
Bon, à part ronchonner sur les risques de vie privée, je dois dire que ton périple est fantastique !!
Ton téléphone Motorola Moto G5 fait de belles photos (tu devrais les débarrasser des données EXIF avant de les poster sur le net...).
Bon, à part ronchonner sur les risques de vie privée, je dois dire que ton périple est fantastique !!
Invité- Invité
Re: Voyages sur 5 roues.
Attends, c'est pas fini (d'ailleurs ça ne finit jamais )
Le déraciné- Messages : 149
Date d'inscription : 28/08/2022
Re: Voyages sur 5 roues.
23ème jour : Le col d'Izoard 29 août 2021
Le dicton du jour : "10 fois moins d'auto -> 10 fois plus beau"
On entame le hors saison et ça se voit : Le camping s'est vidé
Parce que faire les stars, c'est bien joli, mais ce que j'aime en fait c'est quand on est seuls au monde, la nature, les oiseaux, marmottes, cascades, vent et insectes la nuit (juste le bruit, pas qu'ils se glissent dans le duvet)
Du coup hier, dans cette journée "pause", envie d'essayer l'engin en mode arsouille, ça n'a jamais été le cas, depuis qu'il a ce moteur arrière, il est en binôme constamment avec la B Turtle, ça n'incite pas à la rigolade...
Réglé sur 1600 W, pas de pédalage, tout à la gâchette, et nous voici parti pour un rallye dans le camping vide...roue levée direct, petits dérapages...c'est fou, on peut avoir des sensations avec cet engin de 3m20, à deux dessus...(j'imagine un trike avec 5000W, tout seul, pour arsouiller) d'ailleurs madame sature, elle rit mais a trop peur, on stoppe...une nouvelle qui ne nous a jamais vu, nous voit passer et me demande : "Mais vous pédalez jamais?"
La question 🤪 a 2 réponses possibles : SI, ça fait plus de 2000 kms qu'on pédale avec, là on fait mumuse 5 mn sans pédaler!
ou dans le genre Bigard et son sketch sur le resto "Non on a horreur de pédaler, on a juste mis les 2 pédaliers, les 4 pédales automatiques et les 3 chaines pour faire joli )
C'était hier, et après une nuit courte car trop froid...brrrrrrr...on démarre, et on se retrouve vite dans la montée du col d'Izoard...enfin du calme...on est si bien "hors saison"
On respire...je suppose que notre fin d'escapade sera extra...mais je n'ai pas de boule de cristal.
On stoppe au resto un peu avant le sommet...pas trop de vent (2362 m tout de même)
Ami rouleur, saura tu me dire si tu vois un petit point au loin sur cette photo, et ce que c'est?
C'est un wheeler et c'est le 1er qu'on voit.
Et ensuite, pendant qu'on mange...
30 s plus tard...
10 mn plus tard, la foule en délire est partie ...une ptite photo du wheeler d'Izoard...
Un tandem classique à assistance électrique s'est glissé dans le paysage.
Arrivés
Et on repart...
Journée idyllique donc...car on commence à respirer...la montagne...et puis ce soir, une arrivée à la François Perrin (hélas!)...
En cherchant un emplacement sur ce nouveau camping, je vire à gauche, la roue gauche de la B turtle passe sur un rebord qui longe une pelouse (le truc qui sert à rien!) et...patatras, la remorque XXL se renverse !!!
J'y crois pas...tant de kms et à 7 km/h, elle se renverse...
Je la remets sur pattes et je vois ceci :
Jamais renversé une bi roue (j'en ai 2 autres dont une auto construite)...Pfffffffffffffffffffff
Arrivés à l'emplacement, je la traine pour la placer, et je m'esquinte bien comme il faut le talon d’Achille avec son pied...pied (le mien!) bien ouvert...
Je pars me faire soigner...mais pédaler demain avec chaussures de vélo, avec cette plaie, c'est pas gagné...enfin bref, drôle d'arrivée après une si belle journée.
Il fait déjà noir (20h47)...y a plus qu'à ranger...et au dodo.
Le dicton du jour : "10 fois moins d'auto -> 10 fois plus beau"
On entame le hors saison et ça se voit : Le camping s'est vidé
Parce que faire les stars, c'est bien joli, mais ce que j'aime en fait c'est quand on est seuls au monde, la nature, les oiseaux, marmottes, cascades, vent et insectes la nuit (juste le bruit, pas qu'ils se glissent dans le duvet)
Du coup hier, dans cette journée "pause", envie d'essayer l'engin en mode arsouille, ça n'a jamais été le cas, depuis qu'il a ce moteur arrière, il est en binôme constamment avec la B Turtle, ça n'incite pas à la rigolade...
Réglé sur 1600 W, pas de pédalage, tout à la gâchette, et nous voici parti pour un rallye dans le camping vide...roue levée direct, petits dérapages...c'est fou, on peut avoir des sensations avec cet engin de 3m20, à deux dessus...(j'imagine un trike avec 5000W, tout seul, pour arsouiller) d'ailleurs madame sature, elle rit mais a trop peur, on stoppe...une nouvelle qui ne nous a jamais vu, nous voit passer et me demande : "Mais vous pédalez jamais?"
La question 🤪 a 2 réponses possibles : SI, ça fait plus de 2000 kms qu'on pédale avec, là on fait mumuse 5 mn sans pédaler!
ou dans le genre Bigard et son sketch sur le resto "Non on a horreur de pédaler, on a juste mis les 2 pédaliers, les 4 pédales automatiques et les 3 chaines pour faire joli )
C'était hier, et après une nuit courte car trop froid...brrrrrrr...on démarre, et on se retrouve vite dans la montée du col d'Izoard...enfin du calme...on est si bien "hors saison"
On respire...je suppose que notre fin d'escapade sera extra...mais je n'ai pas de boule de cristal.
On stoppe au resto un peu avant le sommet...pas trop de vent (2362 m tout de même)
Ami rouleur, saura tu me dire si tu vois un petit point au loin sur cette photo, et ce que c'est?
C'est un wheeler et c'est le 1er qu'on voit.
Et ensuite, pendant qu'on mange...
30 s plus tard...
10 mn plus tard, la foule en délire est partie ...une ptite photo du wheeler d'Izoard...
Un tandem classique à assistance électrique s'est glissé dans le paysage.
Arrivés
Et on repart...
Journée idyllique donc...car on commence à respirer...la montagne...et puis ce soir, une arrivée à la François Perrin (hélas!)...
En cherchant un emplacement sur ce nouveau camping, je vire à gauche, la roue gauche de la B turtle passe sur un rebord qui longe une pelouse (le truc qui sert à rien!) et...patatras, la remorque XXL se renverse !!!
J'y crois pas...tant de kms et à 7 km/h, elle se renverse...
Je la remets sur pattes et je vois ceci :
Jamais renversé une bi roue (j'en ai 2 autres dont une auto construite)...Pfffffffffffffffffffff
Arrivés à l'emplacement, je la traine pour la placer, et je m'esquinte bien comme il faut le talon d’Achille avec son pied...pied (le mien!) bien ouvert...
Je pars me faire soigner...mais pédaler demain avec chaussures de vélo, avec cette plaie, c'est pas gagné...enfin bref, drôle d'arrivée après une si belle journée.
Il fait déjà noir (20h47)...y a plus qu'à ranger...et au dodo.
Le déraciné- Messages : 149
Date d'inscription : 28/08/2022
Re: Voyages sur 5 roues.
La foule en délire crie en choeur : la suite, la suite....
Mentounasc- Messages : 2284
Date d'inscription : 16/01/2019
Age : 68
Localisation : Autour de Monaco
Re: Voyages sur 5 roues.
Ce qui est amusant c'est que ma copine, du coup, est en train de lire en même temps, alors qu'elle connait déjà l'histoire
24ème jour : Le col de Vars
Départ de Guillestre après un soin du pied et un bandage et on est de suite dans la montée du col.
Encore moins de monde...
Enfin relax et apprécier le paysage qui défile lentement.
On est parti tard, on a déjà faim...on stoppe à 7kms du sommet.
Ambiance calme...(même si arrivée remarquée comme toujours) je dis à madame que je préfère ça à 40 personnes autours qui photographie...mais...
La serveuse : "Je peux faire une photo"?
- Ben vu le nombre de fois qu'on est pris en photo , une de plus ou de moins...
- Je peux monter dessus?
- Non, vous allez partir avec
- Avec ma copine là, on peut monter dessus, faire une photo?
- J'en sais rien demandez à madame
- Oui?
Photo derrière la copine qui photographie ses copines sur l'engin
Et après c'était le dessert, qu'elle ne m'a pas compté
On repart, repus...et c'est beau.
On y est
La descente à 10%...tranquiiiiiille
Arrivés au camping ** l'après midi où tout est fluide...
Dans un camping **** (des Alpes Maritimes au hasard ) ils ont une équipe de choc montée sur voiturettes électriques, vous leur demandez un maillet, ils ne savent pas ce que c'est.
Dans un camping **, accueil, prêt d'une rallonge et prêt d'un maillet (qu'il pourra léguer par testament, vue la conception simple et durable) puisque le maillet "Mr Bricolage" a une durée de vie de 8 jours et a été conçu par un génie.
18h30, pas KO, courses faites, fallait une petite étape pour ménager le pied, et ce coin est stratégique pour la suite...demain.
24ème jour : Le col de Vars
Départ de Guillestre après un soin du pied et un bandage et on est de suite dans la montée du col.
Encore moins de monde...
Enfin relax et apprécier le paysage qui défile lentement.
On est parti tard, on a déjà faim...on stoppe à 7kms du sommet.
Ambiance calme...(même si arrivée remarquée comme toujours) je dis à madame que je préfère ça à 40 personnes autours qui photographie...mais...
La serveuse : "Je peux faire une photo"?
- Ben vu le nombre de fois qu'on est pris en photo , une de plus ou de moins...
- Je peux monter dessus?
- Non, vous allez partir avec
- Avec ma copine là, on peut monter dessus, faire une photo?
- J'en sais rien demandez à madame
- Oui?
Photo derrière la copine qui photographie ses copines sur l'engin
Et après c'était le dessert, qu'elle ne m'a pas compté
On repart, repus...et c'est beau.
On y est
La descente à 10%...tranquiiiiiille
Arrivés au camping ** l'après midi où tout est fluide...
Dans un camping **** (des Alpes Maritimes au hasard ) ils ont une équipe de choc montée sur voiturettes électriques, vous leur demandez un maillet, ils ne savent pas ce que c'est.
Dans un camping **, accueil, prêt d'une rallonge et prêt d'un maillet (qu'il pourra léguer par testament, vue la conception simple et durable) puisque le maillet "Mr Bricolage" a une durée de vie de 8 jours et a été conçu par un génie.
18h30, pas KO, courses faites, fallait une petite étape pour ménager le pied, et ce coin est stratégique pour la suite...demain.
Dernière édition par Le déraciné le Mar 4 Oct 2022 - 20:55, édité 2 fois
Le déraciné- Messages : 149
Date d'inscription : 28/08/2022
Re: Voyages sur 5 roues.
Tsoin tsoin, le jour of the world record? (écrit il avec un anglais aussi parfait que celui de François Perrin)
The heaviest bicycle on the highest road?
Rien n'est moins sûr
"C'est le col de l'Izeran le plus haut"
- Non c'est le col de la Bonette le plus haut
- Non c'est le col de l'Izeran !
Déjà lu sur le net ah là là...
25ème jour : Le col de la Bonette...ou la cime de la Bonette?
On fera ce qu'on pourra
La cime de la Bonette, baptisée "route la plus haute d'Europe" (est ce vraiment le cas? ) est un petit rab une fois qu'on est arrivé au col, qui grimpe à 15% (!) jusque 2802 m avec le menhir d'Obélix en haut qui l'indique (si si c'est vrai)
Mais pour le moment c'est le départ de Jausiers, camping ** parfait pour cyclocampeur, simple et accueillant, le gérant m'échangeant son vieux maillet qui tape, contre le mien, neuf, qui ne sert à rien
Je m'aperçois qu'il y a encore 2 rayons de cassés...ARG... tant pis, je fais la grève de la corvée bricolage, faudra que ça tienne avec 35 rayons sur chaque roue avant.
On entame une montée de 22 kms (!) sans que je sois certain qu'on puisse aller au bout vu le dénivelé...j'aimerais pouvoir faire une pause repas/électricité, va t-on trouver une possibilité?
Peut-être à 2000m...
On est bien en 2021...
Fermé ...plein de cyclistes, motards, un temps superbe...fermé (?)
Je cherche un peu, voir s'il y a des prises à l'extérieur...oui...mais pas d'électricité (faut pas rêver)
Eh bien on repart...et je suis à fond (pas le moteur, les jambes!)...j'essaye de gérer au mieux ce qui nous attend, la conso, les 2 moteurs...et sinon : C'est BEAU.
Pause-repas à 2560m d'altitude...mais je me doute qu'ils n'ont pas d'électricité.
Le sommet est à 3,5 kms...je pense qu'on va y arriver, quant à monter jusqu'à la cime, je ne sais pas si c'est possible...
On passe le col de la Bonette ...
Et on tente le raidillon...15%...jamais fait avec une telle charge...tout est à fond, je lis "1350w" sur le Cycle Analyst et le BBS02 est à fond lui aussi, et on pousse, on pousse...la tension est à 44V et des poussières...on s'approche de la limite de coupure...on pousse...et finalement...
...On y est !
Le panorama en haut est exceptionnel
On va le descendre doucement ce col (on n'a pas le choix, c'est du 15% au début...et aucune barrière)...fait beau, pas trop froid malgré l'altitude, on va en profiter...
Voyons voir, comment ça marche ce portable, y a une fonction panorama?
Allez, j'essaye, par curiosité...
Je suis là, à faire quelques photos quand tout à coup je vois ceci ->
Une descendeuse en roller, sur le col de la Bonette...j'y crois pas...un drône qui la suit...excellent.
Discussion en anglais, on parle d'Asie et de roller...jusqu'à qu'on comprenne qu'on est Français tous les deux
Arrivés à St Etienne de Tinée, dans un camping original.
Petite étape (en kms) mais si intense et au final, un peu K.O...plus d'énergie pour ma petite bafouille du soir...ce sera pour demain.
The heaviest bicycle on the highest road?
Rien n'est moins sûr
"C'est le col de l'Izeran le plus haut"
- Non c'est le col de la Bonette le plus haut
- Non c'est le col de l'Izeran !
Déjà lu sur le net ah là là...
25ème jour : Le col de la Bonette...ou la cime de la Bonette?
On fera ce qu'on pourra
La cime de la Bonette, baptisée "route la plus haute d'Europe" (est ce vraiment le cas? ) est un petit rab une fois qu'on est arrivé au col, qui grimpe à 15% (!) jusque 2802 m avec le menhir d'Obélix en haut qui l'indique (si si c'est vrai)
Mais pour le moment c'est le départ de Jausiers, camping ** parfait pour cyclocampeur, simple et accueillant, le gérant m'échangeant son vieux maillet qui tape, contre le mien, neuf, qui ne sert à rien
Je m'aperçois qu'il y a encore 2 rayons de cassés...ARG... tant pis, je fais la grève de la corvée bricolage, faudra que ça tienne avec 35 rayons sur chaque roue avant.
On entame une montée de 22 kms (!) sans que je sois certain qu'on puisse aller au bout vu le dénivelé...j'aimerais pouvoir faire une pause repas/électricité, va t-on trouver une possibilité?
Peut-être à 2000m...
On est bien en 2021...
Fermé ...plein de cyclistes, motards, un temps superbe...fermé (?)
Je cherche un peu, voir s'il y a des prises à l'extérieur...oui...mais pas d'électricité (faut pas rêver)
Eh bien on repart...et je suis à fond (pas le moteur, les jambes!)...j'essaye de gérer au mieux ce qui nous attend, la conso, les 2 moteurs...et sinon : C'est BEAU.
Pause-repas à 2560m d'altitude...mais je me doute qu'ils n'ont pas d'électricité.
Le sommet est à 3,5 kms...je pense qu'on va y arriver, quant à monter jusqu'à la cime, je ne sais pas si c'est possible...
On passe le col de la Bonette ...
Et on tente le raidillon...15%...jamais fait avec une telle charge...tout est à fond, je lis "1350w" sur le Cycle Analyst et le BBS02 est à fond lui aussi, et on pousse, on pousse...la tension est à 44V et des poussières...on s'approche de la limite de coupure...on pousse...et finalement...
...On y est !
Le panorama en haut est exceptionnel
On va le descendre doucement ce col (on n'a pas le choix, c'est du 15% au début...et aucune barrière)...fait beau, pas trop froid malgré l'altitude, on va en profiter...
Voyons voir, comment ça marche ce portable, y a une fonction panorama?
Allez, j'essaye, par curiosité...
Je suis là, à faire quelques photos quand tout à coup je vois ceci ->
Une descendeuse en roller, sur le col de la Bonette...j'y crois pas...un drône qui la suit...excellent.
Discussion en anglais, on parle d'Asie et de roller...jusqu'à qu'on comprenne qu'on est Français tous les deux
Arrivés à St Etienne de Tinée, dans un camping original.
Petite étape (en kms) mais si intense et au final, un peu K.O...plus d'énergie pour ma petite bafouille du soir...ce sera pour demain.
Le déraciné- Messages : 149
Date d'inscription : 28/08/2022
Re: Voyages sur 5 roues.
J'ai fait cette route (en voiture) quand j'étais gamin, quelques fois. Tout ceci ne me rajeunit pas. Très impressionnant de faire ça à vélo. Bon boulot.
RonaldMcDonald- Messages : 11763
Date d'inscription : 15/01/2019
Age : 48
Localisation : loin de chez moi, dans un petit coin de paradis
Re: Voyages sur 5 roues.
Ah, but you are french ? Moi aussi....
Trop beau ce reportage, et ce col merveilleux que j'adore (avec tous ceux de ma région d'ailleurs, mais pas de chauvinisme régional, y'en a aussi beaucoup d'autres des Alpes ou des Pyrénées qui sont tout aussi beaux... ).
J'adore ton fil - et je dois pas être le seul - alors j'attends la suite.
Questions en vrac : nous feras-tu Turini et surtout l'Authion ? Le Boréon ?
Trop beau ce reportage, et ce col merveilleux que j'adore (avec tous ceux de ma région d'ailleurs, mais pas de chauvinisme régional, y'en a aussi beaucoup d'autres des Alpes ou des Pyrénées qui sont tout aussi beaux... ).
J'adore ton fil - et je dois pas être le seul - alors j'attends la suite.
Questions en vrac : nous feras-tu Turini et surtout l'Authion ? Le Boréon ?
Mentounasc- Messages : 2284
Date d'inscription : 16/01/2019
Age : 68
Localisation : Autour de Monaco
Re: Voyages sur 5 roues.
Que disent les gens du cru, à propos de l'enneigement, des sources, de la végétation d'altitude... si tu as pu discuter de ça durant ton périple ?
Invité- Invité
Re: Voyages sur 5 roues.
C'est à dire que les discussions lors de notre périple, c'est de répondre aux questions posées qui fusent, sur notre façon de voyager...
"D'où vous venez?" Je n'ai jamais vu ça ! Ah, vous avez une assistance?
(Question qui m'inspire des réponses gag parfois : Non, on est bioniques, on a rien à voir avec des coureurs faiblards du tour de France, nous on monte des cols avec 265 kgs roulant sans aucune assistance )
Vous allez où maintenant? ça pèse lourd? Et pour les virages? C'est pas dangereux? C'est pas trop dur? Vous êtes courageux ! C'est magnifique !
Et les petites questions gag du style :
"Elle ne pédale pas derrière...Elle fait semblant de pédaler..."
Avec les réponses gag...J'ai 2 rétros, je la vois
Donc des sourires et rires échangés, et puis il faut qu'on y aille...
@Mentounasc
L'authion et le Boréon?
Ce sont des cols routiers? (car on ne passe pas sur des chemins forcément)
Comme je vois que le Boréon est dans le Mercantour, probable qu'on y soit passé...en 2022.
Si ça se trouve, tu me diras, à la lecture de la suite, si on y est passé
"D'où vous venez?" Je n'ai jamais vu ça ! Ah, vous avez une assistance?
(Question qui m'inspire des réponses gag parfois : Non, on est bioniques, on a rien à voir avec des coureurs faiblards du tour de France, nous on monte des cols avec 265 kgs roulant sans aucune assistance )
Vous allez où maintenant? ça pèse lourd? Et pour les virages? C'est pas dangereux? C'est pas trop dur? Vous êtes courageux ! C'est magnifique !
Et les petites questions gag du style :
"Elle ne pédale pas derrière...Elle fait semblant de pédaler..."
Avec les réponses gag...J'ai 2 rétros, je la vois
Donc des sourires et rires échangés, et puis il faut qu'on y aille...
@Mentounasc
L'authion et le Boréon?
Ce sont des cols routiers? (car on ne passe pas sur des chemins forcément)
Comme je vois que le Boréon est dans le Mercantour, probable qu'on y soit passé...en 2022.
Si ça se trouve, tu me diras, à la lecture de la suite, si on y est passé
Le déraciné- Messages : 149
Date d'inscription : 28/08/2022
Re: Voyages sur 5 roues.
26ème jour : Retour au bercail
On part tard (11h45), une dernière étape d'une centaine de kms, presque que du descendant (sauf près de chez nous, ça remonte...puis ça redescend : Les montagnes russes des Alpes maritimes!)
Encore de jolis coins, la roche rouge...on stoppe à Isola, très bon repas
Les catadioptres (autocollants sur PVC!) se sont fait la malle comme on pouvait s'y attendre, mais ils ne sont pas perdus.
Le temps est gris...quelques gouttes...amusant qu'avec 1 mois de beau temps en montagne et ailleurs, c'est dans la région à 300 jours de soleil par an qu'on rencontre pour cette dernière journée un peu de pluie.
A un moment, un "clac" se fait entendre à gauche : Un 3ème rayon vient de casser.
Ces jantes avec rayons bas de gamme me sortent par les yeux, elles ne sont pas adaptées au pneus 2.40, on est ballotés de plus en plus, avec des roues qui ne tournent plus rond du tout.
Ce sera le dernier point à voir : Trouver deux roues (montées par artisan puisqu'elle n'existent pas) pour le reste, l'engin est désormais au point, transmission parfaite, sans aucun soucis de saut de chaine et freinage au top.
A 20 kms de chez nous, la pression monte...conduite rallye des autos, ralentissement au point de stopper (la seule fois en 26 jours)...même en septembre, toujours beaucoup de circulation, du coup, on est pressés de rentrer, et je pousse les watts...tant et si bien que notre moyenne sera la plus élevée du mois : 27,3 km/h sur 95 kms.
Et puis...plus dur que n'importe quelle descente de col : La route (le chemin? ou la route-chemin?) qui mène à chez nous...ces quelques centaines de mètres de route humide, dénivelé maousse costo (18%? 20%?) revêtement très dégradé, gravier et....circulation dans les deux sens !
Il ne s'agit plus d'avoir les freins qu'il faut (c'est le cas) mais il y a une limite à l'adhérence avec un poids pareil, et les 2 roues avant dérapent, tout simplement !
Une aide d'un tiers pour les derniers 150m, je détèle la remorque (en pleine descente!) sinon ça finira mal.
Une balade de 26 jours, 1341 kms, le plein en hauts cols, le beau temps fut de la partie, une seule après midi/nuit de pluie (ouf!)
Je ne peux pas affirmer qu'on fera mieux ou plus la prochaine fois si, par hasard, on veut aller plus haut que 2802m, il faudra quitter l'Europe
----------------------------------------------------------------------------------
Le col le plus dur : Le Glandon (Il y a peut être pire, je ne connais pas toute les Alpes côté Italie, ni les Pyrénées)
Le col le plus beau : Tous les cols de plus de 2000m, je les trouve très beaux. Un faible pour la Cayolle, et le panorama en haut de la Bonette est exceptionnel.
Les montées les plus pénibles :
- Le col du Télégraphe grâce à la confrérie internationale du 4X4 à Valloire, même les gens du pays n'ont jamais vu ça...
- La montée de Val d'Isère...trop, trop de circulation...la folie...impossible de profiter du paysage et de l'air pur.
L'étape la plus longue : 139,5 kms...pressés de sortir des Alpes Maritimes (!)
La journée de maso : La Nationale 7, un samedi d'août, en pleine canicule...
La descente la plus facile : Celle du col du Lautaret
Pointe de vitesse à la descente du Col d'Izoard, à 56,2 km/h.
Les pires campings pour les cyclo campeurs : Les deux des Alpes Maritimes, pour tous les autres, aucun soucis.
Les plus belles vues du camping :
Celui de Méaudre en Vercors, celui de Val d'Isère et celui de Val Cenis.
Nos camping préférés : Les **, ***, les deux campings à la ferme.
Les meilleurs croissants et pain choco : La boulangère en Piaggo 3 roues des 70's au camping de Val d'Isère.
Le meilleur repas : Au col de la Madeleine.
Trop froid pour dormir...à Val d'Isère et Briançon (3 nuits)
Les accueils/foules les plus...fous :
- L'arrivée au col du Galibier
- Le resto du col d'Izoard.
L'arrivée au camping la plus "star" : A Val d'Isère, sur 2 roues...sans le faire exprès
L'arrivée au camping catastrophique : A Guillestre...casse et blessure.
Les trucs sympas qu'on a vu sur la route :
Rien que sur la dernière journée...
- La petite motarde avec blouson de cuir rose sur une énorme Harley.
- Le motard qui lâche le guidon en descente pour nous applaudir.
- Le cycliste qu'on vient de dépasser, qui fait un effort démesuré pour nous rattraper, nous doubler, pour nous prendre une photo...après il revient à son rythme et disparait.
- La descendeuse en roller en pleine descente de col (!!) avec brassard "Tour de France" et un camping-car pas loin qui l'accompagne et gère un drone.
- Le couple en auto, qui stoppe dans la descente et nous demande si on a réussi à monter jusqu'à la cime (je ne me rappelais pas les avoir vu, mais ils étaient au courant qu'on n'était pas sûrs d'y parvenir!)
- Les marmottes (bien sûr:))
- Les grands rapaces qui planent, au loin.
Vu le nombre de photos (et vidéos!) prises sur la route sur notre passage, je me demande pourquoi je pixelise...
-> A ne pas refaire : Partir en août (!)
Pour la prochaine :
- Nouvelles roues à l'avant (!)
- Enlever quelques kgs à la B Turtle (Il suffit d’ôter le matos roller, qui n'a pas servi)
- Sandales à cales Shimano
On part tard (11h45), une dernière étape d'une centaine de kms, presque que du descendant (sauf près de chez nous, ça remonte...puis ça redescend : Les montagnes russes des Alpes maritimes!)
Encore de jolis coins, la roche rouge...on stoppe à Isola, très bon repas
Les catadioptres (autocollants sur PVC!) se sont fait la malle comme on pouvait s'y attendre, mais ils ne sont pas perdus.
Le temps est gris...quelques gouttes...amusant qu'avec 1 mois de beau temps en montagne et ailleurs, c'est dans la région à 300 jours de soleil par an qu'on rencontre pour cette dernière journée un peu de pluie.
A un moment, un "clac" se fait entendre à gauche : Un 3ème rayon vient de casser.
Ces jantes avec rayons bas de gamme me sortent par les yeux, elles ne sont pas adaptées au pneus 2.40, on est ballotés de plus en plus, avec des roues qui ne tournent plus rond du tout.
Ce sera le dernier point à voir : Trouver deux roues (montées par artisan puisqu'elle n'existent pas) pour le reste, l'engin est désormais au point, transmission parfaite, sans aucun soucis de saut de chaine et freinage au top.
A 20 kms de chez nous, la pression monte...conduite rallye des autos, ralentissement au point de stopper (la seule fois en 26 jours)...même en septembre, toujours beaucoup de circulation, du coup, on est pressés de rentrer, et je pousse les watts...tant et si bien que notre moyenne sera la plus élevée du mois : 27,3 km/h sur 95 kms.
Et puis...plus dur que n'importe quelle descente de col : La route (le chemin? ou la route-chemin?) qui mène à chez nous...ces quelques centaines de mètres de route humide, dénivelé maousse costo (18%? 20%?) revêtement très dégradé, gravier et....circulation dans les deux sens !
Il ne s'agit plus d'avoir les freins qu'il faut (c'est le cas) mais il y a une limite à l'adhérence avec un poids pareil, et les 2 roues avant dérapent, tout simplement !
Une aide d'un tiers pour les derniers 150m, je détèle la remorque (en pleine descente!) sinon ça finira mal.
Une balade de 26 jours, 1341 kms, le plein en hauts cols, le beau temps fut de la partie, une seule après midi/nuit de pluie (ouf!)
Je ne peux pas affirmer qu'on fera mieux ou plus la prochaine fois si, par hasard, on veut aller plus haut que 2802m, il faudra quitter l'Europe
----------------------------------------------------------------------------------
Le col le plus dur : Le Glandon (Il y a peut être pire, je ne connais pas toute les Alpes côté Italie, ni les Pyrénées)
Le col le plus beau : Tous les cols de plus de 2000m, je les trouve très beaux. Un faible pour la Cayolle, et le panorama en haut de la Bonette est exceptionnel.
Les montées les plus pénibles :
- Le col du Télégraphe grâce à la confrérie internationale du 4X4 à Valloire, même les gens du pays n'ont jamais vu ça...
- La montée de Val d'Isère...trop, trop de circulation...la folie...impossible de profiter du paysage et de l'air pur.
L'étape la plus longue : 139,5 kms...pressés de sortir des Alpes Maritimes (!)
La journée de maso : La Nationale 7, un samedi d'août, en pleine canicule...
La descente la plus facile : Celle du col du Lautaret
Pointe de vitesse à la descente du Col d'Izoard, à 56,2 km/h.
Les pires campings pour les cyclo campeurs : Les deux des Alpes Maritimes, pour tous les autres, aucun soucis.
Les plus belles vues du camping :
Celui de Méaudre en Vercors, celui de Val d'Isère et celui de Val Cenis.
Nos camping préférés : Les **, ***, les deux campings à la ferme.
Les meilleurs croissants et pain choco : La boulangère en Piaggo 3 roues des 70's au camping de Val d'Isère.
Le meilleur repas : Au col de la Madeleine.
Trop froid pour dormir...à Val d'Isère et Briançon (3 nuits)
Les accueils/foules les plus...fous :
- L'arrivée au col du Galibier
- Le resto du col d'Izoard.
L'arrivée au camping la plus "star" : A Val d'Isère, sur 2 roues...sans le faire exprès
L'arrivée au camping catastrophique : A Guillestre...casse et blessure.
Les trucs sympas qu'on a vu sur la route :
Rien que sur la dernière journée...
- La petite motarde avec blouson de cuir rose sur une énorme Harley.
- Le motard qui lâche le guidon en descente pour nous applaudir.
- Le cycliste qu'on vient de dépasser, qui fait un effort démesuré pour nous rattraper, nous doubler, pour nous prendre une photo...après il revient à son rythme et disparait.
- La descendeuse en roller en pleine descente de col (!!) avec brassard "Tour de France" et un camping-car pas loin qui l'accompagne et gère un drone.
- Le couple en auto, qui stoppe dans la descente et nous demande si on a réussi à monter jusqu'à la cime (je ne me rappelais pas les avoir vu, mais ils étaient au courant qu'on n'était pas sûrs d'y parvenir!)
- Les marmottes (bien sûr:))
- Les grands rapaces qui planent, au loin.
Vu le nombre de photos (et vidéos!) prises sur la route sur notre passage, je me demande pourquoi je pixelise...
-> A ne pas refaire : Partir en août (!)
Pour la prochaine :
- Nouvelles roues à l'avant (!)
- Enlever quelques kgs à la B Turtle (Il suffit d’ôter le matos roller, qui n'a pas servi)
- Sandales à cales Shimano
- Le dernier mot à madame pour ce périple:
- "Je n'avais jamais fait de cyclo camping avant ces deux derniers périples et ça fait longtemps que je n'avais pas fait de vélo, avec cette façon de voyager ce fut une expérience extraordinaire, inoubliable."
Le déraciné- Messages : 149
Date d'inscription : 28/08/2022
Re: Voyages sur 5 roues.
Histoire de B Turtle.
On avait donc à cet instant précis deux B Turtle chez nous, dont une qui allait repartir en Autriche.
La noire est en fait la version actuelle...malheureusement livrée n'importe comment et avec des problèmes à résoudre puisque inutilisable telle quelle...
A part les taches indélébiles sur le dessus, je pouvais résoudre ses problèmes, mais des frais à prévoir, en temps et en pièces.
Je leur avais proposé la solution la plus simple et logique : OK, je la garde, avec une remise.
Eux m'avait répondu que soit c'était un remboursement intégral, soit il me l'échangeait contre la blanche.
J'étais d'accord si et seulement si elle était comme décrite sur le net.
Finalement une blanche est arrivée, avec des pneus bas de gamme, jante, fermeture éclair etc rien à voir...et quand on est parti avec, j'ai du prendre une partie, une mise à jour indispensable et amovible qui existe sur la noire, 2 barres transversales, pour la monter au dernier moment, pour ne pas que le tiroir se coince.
Nouvelle communication en long et en large à notre retour...ils ont repris la blanche (qui est le 1er modèle donc pas actuel) on a gardé la noire que j'ai du un peu bricoler et sans remise...au moins je connais les deux
Personne n'est gagnant, et surtout pas nous qui l'avons payé plein pot, mais bref...
Une fois TOUS ces problèmes réglés : On l'apprécie (en priant pour qu'elle n'ait jamais de fuite d'air) d'autant plus qu'une caravane 2 places est parfaitement infaisable (poids/dimensions : inutilisable)
Il ne reste plus qu'à l'amortir et c'est fait en 2022, puisque je lui ai trouvé une 2ème fonction moyennant transformation, amovible
Elle pèse 29 (ou 30?) kgs à vide, donc derrière un simple vélo, ça doit pas être la joie...
Je n'ai pas vu d'autre en France l'acheter, je ne connais qu'un suisse, ex participant au Sun Trip qui l'a eu.
On avait donc à cet instant précis deux B Turtle chez nous, dont une qui allait repartir en Autriche.
La noire est en fait la version actuelle...malheureusement livrée n'importe comment et avec des problèmes à résoudre puisque inutilisable telle quelle...
A part les taches indélébiles sur le dessus, je pouvais résoudre ses problèmes, mais des frais à prévoir, en temps et en pièces.
Je leur avais proposé la solution la plus simple et logique : OK, je la garde, avec une remise.
Eux m'avait répondu que soit c'était un remboursement intégral, soit il me l'échangeait contre la blanche.
J'étais d'accord si et seulement si elle était comme décrite sur le net.
Finalement une blanche est arrivée, avec des pneus bas de gamme, jante, fermeture éclair etc rien à voir...et quand on est parti avec, j'ai du prendre une partie, une mise à jour indispensable et amovible qui existe sur la noire, 2 barres transversales, pour la monter au dernier moment, pour ne pas que le tiroir se coince.
Nouvelle communication en long et en large à notre retour...ils ont repris la blanche (qui est le 1er modèle donc pas actuel) on a gardé la noire que j'ai du un peu bricoler et sans remise...au moins je connais les deux
Personne n'est gagnant, et surtout pas nous qui l'avons payé plein pot, mais bref...
Une fois TOUS ces problèmes réglés : On l'apprécie (en priant pour qu'elle n'ait jamais de fuite d'air) d'autant plus qu'une caravane 2 places est parfaitement infaisable (poids/dimensions : inutilisable)
Il ne reste plus qu'à l'amortir et c'est fait en 2022, puisque je lui ai trouvé une 2ème fonction moyennant transformation, amovible
Elle pèse 29 (ou 30?) kgs à vide, donc derrière un simple vélo, ça doit pas être la joie...
Je n'ai pas vu d'autre en France l'acheter, je ne connais qu'un suisse, ex participant au Sun Trip qui l'a eu.
Le déraciné- Messages : 149
Date d'inscription : 28/08/2022
Re: Voyages sur 5 roues.
Le Boréon, c'est quasiment une impasse, si tu as entendu parler du "parc des loups", il s'y trouve !
(il faut partir de St Martin Vésubie pour monter au Boréon, mais tu peux aussi passer par l'autre côté, c'est à dire la route des stations de ski qui passe à La Colmiane)
L'Authion, c'est une montagne magnifique (fermée l'hiver puisqu'il y a une station de ski, celle dite de "Turini-Camp d'Argent".
Quand tu es à Turini, il faut prendre la route située entre celle descendant à Sospel et celle descendant à La Bollène Vésubie.
Il te faut absolument éviter la route en plein été, même rien que pour monter à Turini, et pour au moins deux raisons : d'une part la chaleur étouffante, d'autre part le nombre d'épingles à cheveu très serrées (avec ton attelage ça risque d'être dur...) et le trafic, qui n'est certes pas celui du périph parisien, mais qui dans ces petites routes de montagne peut poser des problèmes à un attelage somme toute assez long. Donc le printemps ou bien le moyen automne.
Si tu as des vélos, de simples vélos, avec ou sans assistance, alors la balade d'une journée sur l'Authion devrait vous plaire.
Vous montez en voiture jusqu'à Turini (en passant par Sospel, puis Moulinet), et vous laissez là la voiture pour faire le tour de l'Authion à vélo (comptez environ 30 km A/R depuis le col de Turini, donc court mais un peu hard par moments).
Et en plus, à Camp d'Argent on y déjeune très bien ! Pour redescendre sur Nice, tu passes par l'autre côté, c'est à dire en prenant la route de Peira-Cava puis celle de Lucéram.
Petits détails : le tour de l'Authion peut bien entendu se faire également en voiture. Plusieurs petits parkings (non aménagés) sont possibles, et sur la partie finale,(environ 5/6 km après Turini) la route qui fait le tour de la montagne est en sens unique . Il faut ne pas être sujet au vertige, car par endroits, les pentes sur le côté de la route sont très abruptes.
A mi chemin du tour, il y a une sorte de col, avec en contrebas à droite une vacherie où tu peux acheter du fromage frais.
Il y a environ 4 mois, juste avant l'été, j'y suis monté (j'y vais 1 à 2 fois par an) et j'ai pu voir des aigles ! (réintroduits dans le Mercantour).
En dehors de la route, et justement au niveau du petit col qui surplombe la vacherie, éviter absolument de visiter l'intérieur des ruines des baraquements militaires de 1870 qui sont à gauche de la route, présence (très rare mais existante) d'engins non explosés mais toujours dangereux, et les masures sont en risque permanent d'écroulement.
Si tu veux plus de détails, n'hésite pas, je connais très bien tout mon arrière pays, à peu près jusqu'à Digne.
(il faut partir de St Martin Vésubie pour monter au Boréon, mais tu peux aussi passer par l'autre côté, c'est à dire la route des stations de ski qui passe à La Colmiane)
L'Authion, c'est une montagne magnifique (fermée l'hiver puisqu'il y a une station de ski, celle dite de "Turini-Camp d'Argent".
Quand tu es à Turini, il faut prendre la route située entre celle descendant à Sospel et celle descendant à La Bollène Vésubie.
Il te faut absolument éviter la route en plein été, même rien que pour monter à Turini, et pour au moins deux raisons : d'une part la chaleur étouffante, d'autre part le nombre d'épingles à cheveu très serrées (avec ton attelage ça risque d'être dur...) et le trafic, qui n'est certes pas celui du périph parisien, mais qui dans ces petites routes de montagne peut poser des problèmes à un attelage somme toute assez long. Donc le printemps ou bien le moyen automne.
Si tu as des vélos, de simples vélos, avec ou sans assistance, alors la balade d'une journée sur l'Authion devrait vous plaire.
Vous montez en voiture jusqu'à Turini (en passant par Sospel, puis Moulinet), et vous laissez là la voiture pour faire le tour de l'Authion à vélo (comptez environ 30 km A/R depuis le col de Turini, donc court mais un peu hard par moments).
Et en plus, à Camp d'Argent on y déjeune très bien ! Pour redescendre sur Nice, tu passes par l'autre côté, c'est à dire en prenant la route de Peira-Cava puis celle de Lucéram.
Petits détails : le tour de l'Authion peut bien entendu se faire également en voiture. Plusieurs petits parkings (non aménagés) sont possibles, et sur la partie finale,(environ 5/6 km après Turini) la route qui fait le tour de la montagne est en sens unique . Il faut ne pas être sujet au vertige, car par endroits, les pentes sur le côté de la route sont très abruptes.
A mi chemin du tour, il y a une sorte de col, avec en contrebas à droite une vacherie où tu peux acheter du fromage frais.
Il y a environ 4 mois, juste avant l'été, j'y suis monté (j'y vais 1 à 2 fois par an) et j'ai pu voir des aigles ! (réintroduits dans le Mercantour).
En dehors de la route, et justement au niveau du petit col qui surplombe la vacherie, éviter absolument de visiter l'intérieur des ruines des baraquements militaires de 1870 qui sont à gauche de la route, présence (très rare mais existante) d'engins non explosés mais toujours dangereux, et les masures sont en risque permanent d'écroulement.
Si tu veux plus de détails, n'hésite pas, je connais très bien tout mon arrière pays, à peu près jusqu'à Digne.
Mentounasc- Messages : 2284
Date d'inscription : 16/01/2019
Age : 68
Localisation : Autour de Monaco
Re: Voyages sur 5 roues.
On utilise notre 3 roues chaque semaine, pour balade la journée entre 40 et 90 kms, et les courses en passant.
Soit direction Nice-Piste cyclable - promenade des Anglais.
Soit direction Antibes, piste cyclable
Soit direction Gréolières/montagne
Soit direction Vence/col de Vence montagne
Soit un truc sympa à faire vers Tourette sur loup sur une ancienne voie ferrée.
Mentounasc : "Vous montez en voiture jusqu'à Turini (en passant par Sospel, puis Moulinet), et vous laissez là la voiture
Là ça va pas être possible, nous vivons sans voiture (mais je note tes infos:)
mais puisque tu parles du col de Turini...et de Sospel... ->
Balade de3 4 jours septembre 2021
Ça fait un bail qu'on n'est pas parti en vadrouille...
Le temps d'élaborer une boucle sympa pour 3 jours de libre et on y go
Se faire un itinéraire : C'est bien. Le respecter...c'est dur !
Faut qu'on change notre façon de nous diriger, quand on a plusieurs semaines de libre, on est pas à 50 kms près mais sur 3 jours, on n'a pas été au point du tout...
Donc nous voici parti pour 68 kms (soi disant) avec des petits col dedans que je ne connais pas encore.
On part bien tard, 12h30 (!) et en hors d’œuvre l'entrée dans Nice, la traversée de Nice et sortir de Nice, voyez le topo avec un trike tandem + B Turtle?
Pas de photos pour cette fois de la célèbre "promenade des Anglais" car avec les plots qu'il y a régulièrement sur la piste cyclable qui longe la côte, je préfère m'abstenir avec un tel convoi...c'est pas bien large entre les plots : Faut bien viser surtout les 1er !! (ils ne sont même pas espacés régulièrement!)
Les 40 premiers kms, donc, c'est plutôt tendu, comme d'habitude...plus on s'éloigne, plus ça va s'arranger.
On devait passer par Sospel, à un moment je vois un panneau "spécial cyclistes" pour Sospel, sans être certain qu'il ne s'agit pas d'un parcours VTT, on y va, on verra bien... précisément ici ->
Très mignon mais fatigant, route minuscule un peu limite (cailloux, graviers trous)...si ce n'est pas interdit aux bagnoles, on fait comment en cas de croisement?
Même si on est seuls (extra, ça change d'août!)... à un moment...une auto, derrière nous...on est en montée à 13/15 km/h et elle ne peux pas doubler.
Le conducteur s'impatiente...petits coup de klaxon...eh oh, je fais quoi, faut qu'on disparaisse, qu'on tombe dans le ravin?
A un moment un léger élargissement, je colle à droite, il a juste le temps du dépassement...un peu plus tard, des lacets...minuscules...bagnole en face...on se croise...J'ai besoin de prendre large pour braquer (plus qu'une voiture!)...bref, ça coince un peu
Plus tard, on entame le col de Braus avec déjà 64 kms au compteur (puisque rien ne s'est passé comme prévu) je fais gaffe à la conso forcément...on est seuls
On arrive après plus de 87 kms avec 18 kms en plus (hem!) et donc bien tard...crevés et dans le noir on mange après nous être installé..et malgré des aboiements de chiens (!) : On dort :zzzzz:
Le lendemain, on repart par la même route puisqu'on s'est mélangé les pinceaux hier (!) donc remontée du col de Braus par le col St Michel (Un col qui n'en est pas un, en pleine montée, kézaco?) et du haut de ce col on bifurque vers le col de l'Orme, une micro route, on est seuls, et ce serait difficile de croiser une bagnole tant la route est étroite.
Le smartphone/GPS qui ne nous sert à rien (opinion personnelle!) délire à plein tube, puisqu'il nous annonce "Bienvenue en Italie", et cause maintenant en italien 🤪...à 30 kms au moins de la frontière dans la montée très douce menant au Col de Turini.
Encore une fois, un peu avant le col, on arrive à un point qui culmine à 1630 m...puis on redescend un peu à 1604 m, au Col de Turini...ils sont curieux ces cols en dessous du point culminant
Je demande à un couple où on est (nous : paumés) et quand ils m'indiquent qu'il reste encore 70 kms d'ici notre point dodo, je constate qu'on est des billes sur cette balade, à faire 20 kms en trop une nouvelle fois, il faut vraiment qu'on change notre façon de nous orienter...
On se redirige vers Nice (?) et on remonte vers Puget Thénier, et après 109 kms (!) arrivée dans un camping extra qui mérite ses ***, OUF !
La loco siffle...je lui réponds avec un coup d'Airzound...c'est la même note !
On repart le surlendemain, besoin d'une pause, et on remonte le col de St Raphael, seuls...c'est bon d'être seuls, sans aucun stress de bagnoles, dans la nature
Ensuite on roule en restant sur les hauteurs (entre 600 et 1000 m) c'est très joli et on est seuls !
Jusqu'à Coursegoules, puis le col de Vence.
Descente vers la mer, le bleu en bas du ciel n'est pas le ciel : C'est la Méditerranée.
85 kms, notre étape préférée de cette balade de 4 jours
Pas de problème technique si ce n'est encore 2 rayons de cassés...cette fois ci mon stock de rayon est à 0, vivement de nouvelles roues avants !
Soit direction Nice-Piste cyclable - promenade des Anglais.
Soit direction Antibes, piste cyclable
Soit direction Gréolières/montagne
Soit direction Vence/col de Vence montagne
Soit un truc sympa à faire vers Tourette sur loup sur une ancienne voie ferrée.
Mentounasc : "Vous montez en voiture jusqu'à Turini (en passant par Sospel, puis Moulinet), et vous laissez là la voiture
Là ça va pas être possible, nous vivons sans voiture (mais je note tes infos:)
mais puisque tu parles du col de Turini...et de Sospel... ->
Balade de
Ça fait un bail qu'on n'est pas parti en vadrouille...
Le temps d'élaborer une boucle sympa pour 3 jours de libre et on y go
Se faire un itinéraire : C'est bien. Le respecter...c'est dur !
Faut qu'on change notre façon de nous diriger, quand on a plusieurs semaines de libre, on est pas à 50 kms près mais sur 3 jours, on n'a pas été au point du tout...
Donc nous voici parti pour 68 kms (soi disant) avec des petits col dedans que je ne connais pas encore.
On part bien tard, 12h30 (!) et en hors d’œuvre l'entrée dans Nice, la traversée de Nice et sortir de Nice, voyez le topo avec un trike tandem + B Turtle?
Pas de photos pour cette fois de la célèbre "promenade des Anglais" car avec les plots qu'il y a régulièrement sur la piste cyclable qui longe la côte, je préfère m'abstenir avec un tel convoi...c'est pas bien large entre les plots : Faut bien viser surtout les 1er !! (ils ne sont même pas espacés régulièrement!)
Les 40 premiers kms, donc, c'est plutôt tendu, comme d'habitude...plus on s'éloigne, plus ça va s'arranger.
On devait passer par Sospel, à un moment je vois un panneau "spécial cyclistes" pour Sospel, sans être certain qu'il ne s'agit pas d'un parcours VTT, on y va, on verra bien... précisément ici ->
Très mignon mais fatigant, route minuscule un peu limite (cailloux, graviers trous)...si ce n'est pas interdit aux bagnoles, on fait comment en cas de croisement?
Même si on est seuls (extra, ça change d'août!)... à un moment...une auto, derrière nous...on est en montée à 13/15 km/h et elle ne peux pas doubler.
Le conducteur s'impatiente...petits coup de klaxon...eh oh, je fais quoi, faut qu'on disparaisse, qu'on tombe dans le ravin?
A un moment un léger élargissement, je colle à droite, il a juste le temps du dépassement...un peu plus tard, des lacets...minuscules...bagnole en face...on se croise...J'ai besoin de prendre large pour braquer (plus qu'une voiture!)...bref, ça coince un peu
Plus tard, on entame le col de Braus avec déjà 64 kms au compteur (puisque rien ne s'est passé comme prévu) je fais gaffe à la conso forcément...on est seuls
On arrive après plus de 87 kms avec 18 kms en plus (hem!) et donc bien tard...crevés et dans le noir on mange après nous être installé..et malgré des aboiements de chiens (!) : On dort :zzzzz:
Le lendemain, on repart par la même route puisqu'on s'est mélangé les pinceaux hier (!) donc remontée du col de Braus par le col St Michel (Un col qui n'en est pas un, en pleine montée, kézaco?) et du haut de ce col on bifurque vers le col de l'Orme, une micro route, on est seuls, et ce serait difficile de croiser une bagnole tant la route est étroite.
Le smartphone/GPS qui ne nous sert à rien (opinion personnelle!) délire à plein tube, puisqu'il nous annonce "Bienvenue en Italie", et cause maintenant en italien 🤪...à 30 kms au moins de la frontière dans la montée très douce menant au Col de Turini.
Encore une fois, un peu avant le col, on arrive à un point qui culmine à 1630 m...puis on redescend un peu à 1604 m, au Col de Turini...ils sont curieux ces cols en dessous du point culminant
Je demande à un couple où on est (nous : paumés) et quand ils m'indiquent qu'il reste encore 70 kms d'ici notre point dodo, je constate qu'on est des billes sur cette balade, à faire 20 kms en trop une nouvelle fois, il faut vraiment qu'on change notre façon de nous orienter...
On se redirige vers Nice (?) et on remonte vers Puget Thénier, et après 109 kms (!) arrivée dans un camping extra qui mérite ses ***, OUF !
La loco siffle...je lui réponds avec un coup d'Airzound...c'est la même note !
On repart le surlendemain, besoin d'une pause, et on remonte le col de St Raphael, seuls...c'est bon d'être seuls, sans aucun stress de bagnoles, dans la nature
Ensuite on roule en restant sur les hauteurs (entre 600 et 1000 m) c'est très joli et on est seuls !
Jusqu'à Coursegoules, puis le col de Vence.
Descente vers la mer, le bleu en bas du ciel n'est pas le ciel : C'est la Méditerranée.
85 kms, notre étape préférée de cette balade de 4 jours
Pas de problème technique si ce n'est encore 2 rayons de cassés...cette fois ci mon stock de rayon est à 0, vivement de nouvelles roues avants !
Le déraciné- Messages : 149
Date d'inscription : 28/08/2022
Re: Voyages sur 5 roues.
Octobre 2021
C'est l'automne.
Quelques mises à jour :
Un feu arrière et surtout des nouvelles roues avants, jantes costaudes et larges, rayon Sapim Strong, montées par une artisan à partir des 2 moyeux avants.
Fallait déjà aller chercher le colis (sans auto comme d'hab)
Remonter les pneus 2.40 et chambres ainsi que les disques 203mm.
ENFIN un pneu qui va tourner rond !...après 3000 kms en mode "pas rond du tout", en permanence secoués même sur route lisse...ça va être une redécouverte.
Puis le toit, conçu à la demande par Veltop, à partir d'un Veltop Expedition et d'un Veltop Sun Ride.
En mode décapotable :
En mode couvert :
Les toits sont rangés dans les sacoches intégrées au dessus de nos têtes.
Pour ce week end, ils ont annoncés de la pluie...Ce n'est pas grave
️1ère balade sous la pluie ️
C'est pas engageant, mais...on y va.
Protections supplémentaires "maison" sur les roues.
On ne met pas de veste pluie, voir ce que ça va donner.
Déjà sortir de chez nous, les 20% suivi du virage de la mort...en espérant comme à chaque fois que ça ne touche pas en dessous vu les bosses et dévers et que ça passe du 1er coup sans se prendre le mur 🤪
A peine partis, madame se plaint de recevoir des gouttes...venant en fait des garde boues des deux roues avants qui ont le mérite d'exister mais il en faudrait des plus larges !
Devant, ça va.
J'apprécie énormément ces nouvelles roues qui tournent rond, et le sentiment de sécurité d'être sur un 3 roues sous la pluie, avec freinage électrique à l'arrière...les micro gouttes s'accumulant, je ne peux pas dire que je sois au sec (!) et une 1ère constatation : A la jonction sur le toit entre la partie avant et la partie arrière, l'eau s'infiltre et des gouttes tombent sur les chevilles de Madame...qui râle un peu en riant (faut rigoler!)...à force, on est plus qu'humide...et on se décide à faire demi tour avant notre destination prévue.
De la descente...quand c'est 3 roues et un bon freinage...50 km/h atteint sans soucis avec ces Veltop.
43 kms...Madame revient frigorifiée...
Points à améliorer, sinon il vaut mieux s'abstenir (du moins pour plus de 10 kms!) :
- Vestes pluie, ce serait pas mal...
- Protections à créer pour les dessous des sièges, dossiers compris, car on est trempés par le dessous !
- La jonction entre les 2 toits à étanchéifier
- Garde boues avants, larges, enveloppants, bavettes "maison"?
Mises à jour :
- Mousses offertes par Veltop placées dans les sièges : Plus d'air glacial -s'il fait froid- qui remonte dans le dos et fesses, on est au chaud
- Jonction des 2 toits refaite par Veltop, ça devrait être étanche cette fois.
- Fanion "maison" refait avec une pièce de revêtement jaune "Veltop"
- Nouveau feu avant, avec position "code" (jaune et faisceau large) et "phare", ou les deux en même temps, très efficace.
- 2ème attache remorque pour utiliser la remorque Burley si besoin, fixée sans soudure avec un adaptateur rétro à filetage (Ali)
- Un sac tube de 10 litres placé à gauche (le droit, c'est pour l'outillage) pour ne pas surcharger le porte bagage qui porte déjà les 11 kgs de batteries.
- Nouveaux grips tout doux
- Un 2ème rétro Mirrycle
- Nouveaux garde boues plus enveloppants, fixés sur les anciens, plus un pour l'arrière.
- And the last but not least : Un GPS vélo.
Trouver où et comment le placer, c'est OK...C'est le 1er, va falloir s'initier...
Aller vers Nice, retour d'Antibes, direction Grasse, le col du Pilon...
C'est l'automne.
Quelques mises à jour :
Un feu arrière et surtout des nouvelles roues avants, jantes costaudes et larges, rayon Sapim Strong, montées par une artisan à partir des 2 moyeux avants.
Fallait déjà aller chercher le colis (sans auto comme d'hab)
Remonter les pneus 2.40 et chambres ainsi que les disques 203mm.
ENFIN un pneu qui va tourner rond !...après 3000 kms en mode "pas rond du tout", en permanence secoués même sur route lisse...ça va être une redécouverte.
Puis le toit, conçu à la demande par Veltop, à partir d'un Veltop Expedition et d'un Veltop Sun Ride.
En mode décapotable :
En mode couvert :
Les toits sont rangés dans les sacoches intégrées au dessus de nos têtes.
Pour ce week end, ils ont annoncés de la pluie...Ce n'est pas grave
️1ère balade sous la pluie ️
C'est pas engageant, mais...on y va.
Protections supplémentaires "maison" sur les roues.
On ne met pas de veste pluie, voir ce que ça va donner.
Déjà sortir de chez nous, les 20% suivi du virage de la mort...en espérant comme à chaque fois que ça ne touche pas en dessous vu les bosses et dévers et que ça passe du 1er coup sans se prendre le mur 🤪
A peine partis, madame se plaint de recevoir des gouttes...venant en fait des garde boues des deux roues avants qui ont le mérite d'exister mais il en faudrait des plus larges !
Devant, ça va.
J'apprécie énormément ces nouvelles roues qui tournent rond, et le sentiment de sécurité d'être sur un 3 roues sous la pluie, avec freinage électrique à l'arrière...les micro gouttes s'accumulant, je ne peux pas dire que je sois au sec (!) et une 1ère constatation : A la jonction sur le toit entre la partie avant et la partie arrière, l'eau s'infiltre et des gouttes tombent sur les chevilles de Madame...qui râle un peu en riant (faut rigoler!)...à force, on est plus qu'humide...et on se décide à faire demi tour avant notre destination prévue.
De la descente...quand c'est 3 roues et un bon freinage...50 km/h atteint sans soucis avec ces Veltop.
43 kms...Madame revient frigorifiée...
Points à améliorer, sinon il vaut mieux s'abstenir (du moins pour plus de 10 kms!) :
- Vestes pluie, ce serait pas mal...
- Protections à créer pour les dessous des sièges, dossiers compris, car on est trempés par le dessous !
- La jonction entre les 2 toits à étanchéifier
- Garde boues avants, larges, enveloppants, bavettes "maison"?
Mises à jour :
- Mousses offertes par Veltop placées dans les sièges : Plus d'air glacial -s'il fait froid- qui remonte dans le dos et fesses, on est au chaud
- Jonction des 2 toits refaite par Veltop, ça devrait être étanche cette fois.
- Fanion "maison" refait avec une pièce de revêtement jaune "Veltop"
- Nouveau feu avant, avec position "code" (jaune et faisceau large) et "phare", ou les deux en même temps, très efficace.
- 2ème attache remorque pour utiliser la remorque Burley si besoin, fixée sans soudure avec un adaptateur rétro à filetage (Ali)
- Un sac tube de 10 litres placé à gauche (le droit, c'est pour l'outillage) pour ne pas surcharger le porte bagage qui porte déjà les 11 kgs de batteries.
- Nouveaux grips tout doux
- Un 2ème rétro Mirrycle
- Nouveaux garde boues plus enveloppants, fixés sur les anciens, plus un pour l'arrière.
- And the last but not least : Un GPS vélo.
Trouver où et comment le placer, c'est OK...C'est le 1er, va falloir s'initier...
Aller vers Nice, retour d'Antibes, direction Grasse, le col du Pilon...
Le déraciné- Messages : 149
Date d'inscription : 28/08/2022
Re: Voyages sur 5 roues.
30 décembre 2021 : GROS problème à résoudre.
Ces derniers temps, le BBS02 frottait sur des casse vitesse alors que ça passait sans problème avant.
J'ai donc vérifié que le BBS02 n'avait pas tourné (vers le bas) mais ce n'est pas le cas.
Alors j'ai re mesuré la garde au sol entre le point le plus bas du BBS02 (là où ça frotte) et le sol : 64 mm
Alors qu'il était à 85 mm...c'est descendu de 21 mm !! Pas étonnant que ça frotte...
C'est pas le moteur...alors c'est la structure...mais où ? Et quoi faire?
Est ce que ça va continuer et finir par une rupture? Bref : A résoudre.
Car tenter de placer ce moteur sur un autre pédalier (quand bien même ce serait possible, ce ne serait pas simple!) ne change pas ce fait : Ce cadre est plus près du sol, donc il y a une une déformation.
Sur ce cadre, il y a 2 fixations espacées vers l'avant et seulement une à l'arrière sous le siège de madame (dernière photo) au départ, j'avais dans l'idée de renforcer cette partie arrière avec une barre acier supplémentaire sous le siège, soudée (démontage serait du coup impossible mais c'est pas grave) mais l'artisan ayant monté mon moteur arrière m'ayant dit que c'était des gros tubes acier bien dimensionnés, je ne l'ai pas fait...j'aurais peut être dû (si c'est bien là qu'est la déformation...en le voyant impossible de le savoir!)
J'échafaude des plans avec disqueuse, couper cette jonction et ressoudage..mais c'est un peu flippant de faire ça tout seul, je n'ai pas un atelier de pro à disposition.
J'ai noté que la garde au sol à l'arrière est inférieure à celle de l'avant mais sur les photos antérieures ça semble être le cas aussi...bref...pas simple.
Je communique avec le fabricant (très réactif même aujourd'hui!) et puis je vais voir cette attache sous le siège arrière de plus près...j'écarte les fils électriques et...
Et bé comme ça je suis fixé...
Envoi de cette photo en même temps au fabricant.
Dire qu'au début j'avais dans l'idée de souder un tube horizontal sous ce siège pour renforcer ce point qui m'apparaissait comme un point faible éventuel...
Il y a 3 jours, je faisais encore une descente de col avec une invitée (qui avait envie d'essayer et qui a adoré, elle qui n'aime pas trop le vélo droit)...
Ces derniers temps, le BBS02 frottait sur des casse vitesse alors que ça passait sans problème avant.
J'ai donc vérifié que le BBS02 n'avait pas tourné (vers le bas) mais ce n'est pas le cas.
Alors j'ai re mesuré la garde au sol entre le point le plus bas du BBS02 (là où ça frotte) et le sol : 64 mm
Alors qu'il était à 85 mm...c'est descendu de 21 mm !! Pas étonnant que ça frotte...
C'est pas le moteur...alors c'est la structure...mais où ? Et quoi faire?
Est ce que ça va continuer et finir par une rupture? Bref : A résoudre.
Car tenter de placer ce moteur sur un autre pédalier (quand bien même ce serait possible, ce ne serait pas simple!) ne change pas ce fait : Ce cadre est plus près du sol, donc il y a une une déformation.
Sur ce cadre, il y a 2 fixations espacées vers l'avant et seulement une à l'arrière sous le siège de madame (dernière photo) au départ, j'avais dans l'idée de renforcer cette partie arrière avec une barre acier supplémentaire sous le siège, soudée (démontage serait du coup impossible mais c'est pas grave) mais l'artisan ayant monté mon moteur arrière m'ayant dit que c'était des gros tubes acier bien dimensionnés, je ne l'ai pas fait...j'aurais peut être dû (si c'est bien là qu'est la déformation...en le voyant impossible de le savoir!)
J'échafaude des plans avec disqueuse, couper cette jonction et ressoudage..mais c'est un peu flippant de faire ça tout seul, je n'ai pas un atelier de pro à disposition.
J'ai noté que la garde au sol à l'arrière est inférieure à celle de l'avant mais sur les photos antérieures ça semble être le cas aussi...bref...pas simple.
Je communique avec le fabricant (très réactif même aujourd'hui!) et puis je vais voir cette attache sous le siège arrière de plus près...j'écarte les fils électriques et...
Et bé comme ça je suis fixé...
Envoi de cette photo en même temps au fabricant.
Dire qu'au début j'avais dans l'idée de souder un tube horizontal sous ce siège pour renforcer ce point qui m'apparaissait comme un point faible éventuel...
Il y a 3 jours, je faisais encore une descente de col avec une invitée (qui avait envie d'essayer et qui a adoré, elle qui n'aime pas trop le vélo droit)...
Le déraciné- Messages : 149
Date d'inscription : 28/08/2022
Re: Voyages sur 5 roues.
Bref...communication...et désiratas de ma part pour qu'il modifie ce cadre.
- Garde au sol à augmenter
- Doubler la barre sous le 2ème siège
- Cadre démontable en 2 parties et pas en 3
En attendant -car je sais que ça va être très long- je répare ce cadre pour pouvoir quand même l'utiliser en attendant le nouveau.
7 mois plus tard (!) il a fini par arriver.
Je constate qu'ils ont suivis mes recommandations...mais il me semble bien long (?)
Effectivement, empattement augmenté de 21 cm (!) ainsi que la longueur totale...
Plus de place entre pédalier arrière et siège et entre siège arrière et roue arrière...
Arg...déjà que pour virer c'est quelque chose...
Pas de patte roulette?
Je commence à le monter...tout était de travers...bon...si tout est de travers mais qu'au final, c'est droit...on a le droit de rêver, mais au montage ça fait peur (!)...si peur que je ne place pas les photos intermédiaires...
Après bricolages divers et variés (fabrication de patte/roulette, attache porte bagage etc) il a finalement plus belle allure qu'avant, c'est inattendu : Bien droit et dans l'axe.
La place de mme est surélevée puisque les haubants arrières sont radicalement différents...faire gaffe à sa nouvelle limite avant renversement...et la garde au sol est ENFIN parfaite à 19 cm (+11 cm)
Longueur au final : 3m64 (!)
Avec des pièces du 1er, En rouge et noir...(comme celui de Jeanne Mas, arf arf)
Désormais, il est modifié à 95%, il ne reste plus que de l'originel que les plateaux, la direction et les sièges...
Essais validés, que de pression en moins, plus de BBS02 qui râpe...la perfection?
Y a plus qu'à repartir...c'est ce qui s'est passé.
- Garde au sol à augmenter
- Doubler la barre sous le 2ème siège
- Cadre démontable en 2 parties et pas en 3
En attendant -car je sais que ça va être très long- je répare ce cadre pour pouvoir quand même l'utiliser en attendant le nouveau.
7 mois plus tard (!) il a fini par arriver.
Je constate qu'ils ont suivis mes recommandations...mais il me semble bien long (?)
Effectivement, empattement augmenté de 21 cm (!) ainsi que la longueur totale...
Plus de place entre pédalier arrière et siège et entre siège arrière et roue arrière...
Arg...déjà que pour virer c'est quelque chose...
Pas de patte roulette?
Je commence à le monter...tout était de travers...bon...si tout est de travers mais qu'au final, c'est droit...on a le droit de rêver, mais au montage ça fait peur (!)...si peur que je ne place pas les photos intermédiaires...
Après bricolages divers et variés (fabrication de patte/roulette, attache porte bagage etc) il a finalement plus belle allure qu'avant, c'est inattendu : Bien droit et dans l'axe.
La place de mme est surélevée puisque les haubants arrières sont radicalement différents...faire gaffe à sa nouvelle limite avant renversement...et la garde au sol est ENFIN parfaite à 19 cm (+11 cm)
Longueur au final : 3m64 (!)
Avec des pièces du 1er, En rouge et noir...(comme celui de Jeanne Mas, arf arf)
Désormais, il est modifié à 95%, il ne reste plus que de l'originel que les plateaux, la direction et les sièges...
Essais validés, que de pression en moins, plus de BBS02 qui râpe...la perfection?
Y a plus qu'à repartir...c'est ce qui s'est passé.
Le déraciné- Messages : 149
Date d'inscription : 28/08/2022
Re: Voyages sur 5 roues.
Petit détail (rien de grave) : le premier col au dessus de Sospel en montant vers Braus s'appelle Col St Jean. Le Col St Michel, lui, est tout à fait ailleurs.
Tu poses une bonne question en demandant pourquoi tous ces endroits portent le nom de col alors que ce n'est pas forcément près du point haut.
L'explication est linguistique.
Il y a encore 3 siècles, on ne parlait pas de partout le français. Le "bas-provençal" était la langue majoritaire dans l'arrière pays. Bas-provençal qui a bien entendu engendré le "niçois" (ou "nissart"). Mais et surtout, il y avait à nos portes ce qui deviendra plus tard l'Italie, et qui influençait donc tous les toponymes aux alentours.
C'est ainsi que des mots topographiques comme "Colle", "Bassa" , "Baou" ou "Punta" se sont imposés, d'autant plus facilement que le provençal, qu'il soit haut ou bas, avait des mots similaires et parfois très ressemblants (Exemple typique avec "les Baux de Provence" et les "baous méditérannéens", dont le célèbre Baou de St Jeannet) .
Et le mot "colle" lui, qui avait la signification de col, mais aussi de "passage" fut parfois traduit littéralement et trop vite en "col".
Pour en revenir au Col St Jean au dessus de Sospel, il marque l'extrémité d'un chemin (devenu route et appelé "route stratégique") qui reliait la vallée de la Bevera (donc la vallée de Sospel) à la vallée du Careï qui commence sur le versant sud du Col de Castillon et s'achève à Menton dans la mer.). Ce "colle" était donc bel et bien un "passage", les magies de la langue l'ont transformé en col...
Tu poses une bonne question en demandant pourquoi tous ces endroits portent le nom de col alors que ce n'est pas forcément près du point haut.
L'explication est linguistique.
Il y a encore 3 siècles, on ne parlait pas de partout le français. Le "bas-provençal" était la langue majoritaire dans l'arrière pays. Bas-provençal qui a bien entendu engendré le "niçois" (ou "nissart"). Mais et surtout, il y avait à nos portes ce qui deviendra plus tard l'Italie, et qui influençait donc tous les toponymes aux alentours.
C'est ainsi que des mots topographiques comme "Colle", "Bassa" , "Baou" ou "Punta" se sont imposés, d'autant plus facilement que le provençal, qu'il soit haut ou bas, avait des mots similaires et parfois très ressemblants (Exemple typique avec "les Baux de Provence" et les "baous méditérannéens", dont le célèbre Baou de St Jeannet) .
Et le mot "colle" lui, qui avait la signification de col, mais aussi de "passage" fut parfois traduit littéralement et trop vite en "col".
Pour en revenir au Col St Jean au dessus de Sospel, il marque l'extrémité d'un chemin (devenu route et appelé "route stratégique") qui reliait la vallée de la Bevera (donc la vallée de Sospel) à la vallée du Careï qui commence sur le versant sud du Col de Castillon et s'achève à Menton dans la mer.). Ce "colle" était donc bel et bien un "passage", les magies de la langue l'ont transformé en col...
Mentounasc- Messages : 2284
Date d'inscription : 16/01/2019
Age : 68
Localisation : Autour de Monaco
Re: Voyages sur 5 roues.
Voici donc l'explication pour tous ces passages un peu étranges de col au dessous de l'altitude maxi
Cela me rappelle notre dernier périple (donc très récemment) avec une histoire de colle et de col...(à suivre:)
Cela me rappelle notre dernier périple (donc très récemment) avec une histoire de colle et de col...(à suivre:)
Le déraciné- Messages : 149
Date d'inscription : 28/08/2022
Re: Voyages sur 5 roues.
Avril 2022 : La "caravane" pour vélo et moto
Depuis quelques temps, je refais le taxi-moto, le choix s'est porté sur un Burgman 650 (bien que fan de gros trails) pour une utilisation 95% ville et 5% grande distance c'est parfait, toujours en duo.
Un changement des amortos pour des EMC et une selle refaite par Moillo, il mérite ainsi son appellation de "Rolls des scooters", puisqu'une grande distance nous attend (l'amorto d'origine étant un peu limite pour nos carcasses, 10 cm de course c'est peu)
Le projet : Faire une remorque B Turtle adaptée à la moto.
Qu'elle puisse être utilisée soit pour le trike tandem, soit pour le Burgman, donc de ne pas sacrifier son utilisation actuelle.
- Mesurer le diamètre d'une roue de 8 pouces de remorque pour auto.
- Voir un essieu de remorque auto, est-il possible de le régler, avec des roues de 8 pouces, pour obtenir exactement la même hauteur qu'avec les roues de vélo de 20 pouces originelles (indispensable pour pouvoir monter la B Turtle) ?
Une fois que j'ai constaté que...moui...probablement...et y a pas de raison...c'est parti !
Il existe sur un site Canadien un attelage pour les Burgman de la 1ère série (jusqu'en 2012) mais pas pour le Burgman dernier modèle.
Donc il va falloir le créer.
A deux sur le coup avec un pote motard -et bricoleur- ce ne sera pas du luxe.
Une barre de fer plat de 8 mm d'épaisseur et une deuxième de 4 mm d'épaisseur, disqueuse, perceuse, poste à souder, masse, étau etc et on y va.
Évidemment, ce n'est pas attelée à une mobylette, donc à fixer sur 4 points du cadre.
Que de plastique...l'angoisse que ça pète, pour enlever (et remettre!) tous ces plastiques...
Une barre verticale, soudée à une seconde, à l'horizontale, elle même fixée sur les attaches de la platine top case (donc le cadre)
Une forme bien précise à lui donner car ça va passer limite...Cogner à la masse ne suffit pas, un peu de disqueuse pour affiner et ressouder.
2 autres barres, une fois créées, seront fixées sur les boulons en haut des suspensions.
On ne soude rien sur le scooter, donc on démonte autant de fois qu'il le faut pour souder ailleurs.
Une fois le tout réalisé (2 jours de boulot à deux) ça ne bouge pas...on pourrait soulever le scooter avec l'attache tant c'est rigide -pour peu que l'on puisse soulever les 285 kgs du bestiau- en plus d'être particulièrement discret.
A moi de faire le reste : La "caravane"
Un essieu de remorque d'auto que je découpe...j'enlève 26 cm en son centre.
A ressouder...bien droit !
Faire le plus simple et le plus light possible (si c'est possible!)
Après avoir réglé la rotation de cet essieu, afin que la B Turtle soit à la même hauteur qu'à l'origine, faire des pattes soudées sur tiges filetées, elles même insérées dans les becs qui tiennent les roues originelles, plus des écrous et rondelles sans oublier du frein filet, l'essieu étant en plus doublement calé par le cadre de la remorque.
L'idée est d'utiliser l'excellente attache Weber d'origine (et verrouillable) qui supporte 80 kgs en traction et 6.5 kg de poids maxi sur la flèche, commander la partie mâle uniquement.
Faire une patte doublement tordue (découpée/ressoudée) pour partir de biais face à l'attache de la B Turtle.
Régler la hauteur de cette patte pour que le timon de la B Turtle soit parfaitement à l'horizontal, tout en plaçant la B Turtle et son nouvel essieu pile au centre, en largeur.
Constater qu'il y a du poids sur la flèche (il en faut!) mais pas trop.
Commandé une plaque d’immatriculation, 3 scratchs pour qu'elle soit amovible.
Y a plus qu'à essayer...non sans un certain stress (démarrage dans du 20% graviers trous et circulation dans les 2 sens comme toujours
Ouf !
Essai à deux l'après midi...ça roule !
Pas de mauvaise surprise, on penche comme d'hab, on ne la sent pas, elle ne tressaute pas et la remorque ne fait qu'1 mètre de large, soit à peine plus que les rétros du scooter.
Commandé des garde boue et 2 triangles catadioptres, il restera à faire des pattes pour pouvoir les adapter, à fixer sur l'essieu.
Pour l'utiliser à nouveau avec le trike tandem, il suffit d'enlever l'essieu et de replacer les roues habituelles.
Garde boues et catadioptres reçus...plutôt gros !
Pattes en fer à souder sur l'essieu, puis une patte alu à visser dessus...
Garde boue à "travailler"...
Je visse un anneau, plus une chaine et mousqueton comme sécurité sur l'attelage.
Un essai...les garde boues bougent trop, je dois refaire des pattes alu, à fixer à l'arrière en partant des mêmes pattes en acier soudées.
La remorque prend 7 cm de plus en largeur avec les garde boue.
Un petit tour avec, voir si tout va bien...
Constatant des traces de projection de la roue arrière sur la B Turtle, faudra que j'adapte une bavette.
Feux LED en plus au cas où on roulerait de nuit...(mais ce n'est pas prévu)
Adaptation d'une bavette...
Cette fois ci c'est terminé, ouf.
Poids total en deça de 80 kgs chargée, on est bon.
Achat de 2 mats pour auvent pour la B Turtle.
50 litres sous la selle + 55 litres du top case + porte paquet dessus + 120 litres dans la B Turtle, on peut prendre ce qu'il faut, y compris une paire de rollers.
Ensuite on est parti, se poser à 900 kms de chez nous, on est resté 5 ou 6 semaines (je ne sais plus)
Et au retour...et après 2000 kms...
ARGGG une patte se dessoude, gros stress - jusqu'à ce que je trouve une solution...Un carrossier me ressoude ça...et on est rentré après probablement 2500 kms.
Accélération très progressive obligatoire et pilotage tout en douceur puisque ce n'est pas une boule d'attelage.
La B turtle est particulièrement amortie avec cette double utilisation possible vu le prix d'un camping pour 2 + tente.
Elle a résisté à de la grosse pluie et de la grêle et on a tenu le choc sans avoir envie de mieux, même entouré par de luxueux camping car qui venaient nous voir en posant 1000 questions sur tout ça
Depuis quelques temps, je refais le taxi-moto, le choix s'est porté sur un Burgman 650 (bien que fan de gros trails) pour une utilisation 95% ville et 5% grande distance c'est parfait, toujours en duo.
Un changement des amortos pour des EMC et une selle refaite par Moillo, il mérite ainsi son appellation de "Rolls des scooters", puisqu'une grande distance nous attend (l'amorto d'origine étant un peu limite pour nos carcasses, 10 cm de course c'est peu)
Le projet : Faire une remorque B Turtle adaptée à la moto.
Qu'elle puisse être utilisée soit pour le trike tandem, soit pour le Burgman, donc de ne pas sacrifier son utilisation actuelle.
- Mesurer le diamètre d'une roue de 8 pouces de remorque pour auto.
- Voir un essieu de remorque auto, est-il possible de le régler, avec des roues de 8 pouces, pour obtenir exactement la même hauteur qu'avec les roues de vélo de 20 pouces originelles (indispensable pour pouvoir monter la B Turtle) ?
Une fois que j'ai constaté que...moui...probablement...et y a pas de raison...c'est parti !
Il existe sur un site Canadien un attelage pour les Burgman de la 1ère série (jusqu'en 2012) mais pas pour le Burgman dernier modèle.
Donc il va falloir le créer.
A deux sur le coup avec un pote motard -et bricoleur- ce ne sera pas du luxe.
Une barre de fer plat de 8 mm d'épaisseur et une deuxième de 4 mm d'épaisseur, disqueuse, perceuse, poste à souder, masse, étau etc et on y va.
Évidemment, ce n'est pas attelée à une mobylette, donc à fixer sur 4 points du cadre.
Que de plastique...l'angoisse que ça pète, pour enlever (et remettre!) tous ces plastiques...
Une barre verticale, soudée à une seconde, à l'horizontale, elle même fixée sur les attaches de la platine top case (donc le cadre)
Une forme bien précise à lui donner car ça va passer limite...Cogner à la masse ne suffit pas, un peu de disqueuse pour affiner et ressouder.
2 autres barres, une fois créées, seront fixées sur les boulons en haut des suspensions.
On ne soude rien sur le scooter, donc on démonte autant de fois qu'il le faut pour souder ailleurs.
Une fois le tout réalisé (2 jours de boulot à deux) ça ne bouge pas...on pourrait soulever le scooter avec l'attache tant c'est rigide -pour peu que l'on puisse soulever les 285 kgs du bestiau- en plus d'être particulièrement discret.
A moi de faire le reste : La "caravane"
Un essieu de remorque d'auto que je découpe...j'enlève 26 cm en son centre.
A ressouder...bien droit !
Faire le plus simple et le plus light possible (si c'est possible!)
Après avoir réglé la rotation de cet essieu, afin que la B Turtle soit à la même hauteur qu'à l'origine, faire des pattes soudées sur tiges filetées, elles même insérées dans les becs qui tiennent les roues originelles, plus des écrous et rondelles sans oublier du frein filet, l'essieu étant en plus doublement calé par le cadre de la remorque.
L'idée est d'utiliser l'excellente attache Weber d'origine (et verrouillable) qui supporte 80 kgs en traction et 6.5 kg de poids maxi sur la flèche, commander la partie mâle uniquement.
Faire une patte doublement tordue (découpée/ressoudée) pour partir de biais face à l'attache de la B Turtle.
Régler la hauteur de cette patte pour que le timon de la B Turtle soit parfaitement à l'horizontal, tout en plaçant la B Turtle et son nouvel essieu pile au centre, en largeur.
Constater qu'il y a du poids sur la flèche (il en faut!) mais pas trop.
Commandé une plaque d’immatriculation, 3 scratchs pour qu'elle soit amovible.
Y a plus qu'à essayer...non sans un certain stress (démarrage dans du 20% graviers trous et circulation dans les 2 sens comme toujours
Ouf !
Essai à deux l'après midi...ça roule !
Pas de mauvaise surprise, on penche comme d'hab, on ne la sent pas, elle ne tressaute pas et la remorque ne fait qu'1 mètre de large, soit à peine plus que les rétros du scooter.
Commandé des garde boue et 2 triangles catadioptres, il restera à faire des pattes pour pouvoir les adapter, à fixer sur l'essieu.
Pour l'utiliser à nouveau avec le trike tandem, il suffit d'enlever l'essieu et de replacer les roues habituelles.
Garde boues et catadioptres reçus...plutôt gros !
Pattes en fer à souder sur l'essieu, puis une patte alu à visser dessus...
Garde boue à "travailler"...
Je visse un anneau, plus une chaine et mousqueton comme sécurité sur l'attelage.
Un essai...les garde boues bougent trop, je dois refaire des pattes alu, à fixer à l'arrière en partant des mêmes pattes en acier soudées.
La remorque prend 7 cm de plus en largeur avec les garde boue.
Un petit tour avec, voir si tout va bien...
Constatant des traces de projection de la roue arrière sur la B Turtle, faudra que j'adapte une bavette.
Feux LED en plus au cas où on roulerait de nuit...(mais ce n'est pas prévu)
Adaptation d'une bavette...
Cette fois ci c'est terminé, ouf.
Poids total en deça de 80 kgs chargée, on est bon.
Achat de 2 mats pour auvent pour la B Turtle.
50 litres sous la selle + 55 litres du top case + porte paquet dessus + 120 litres dans la B Turtle, on peut prendre ce qu'il faut, y compris une paire de rollers.
Ensuite on est parti, se poser à 900 kms de chez nous, on est resté 5 ou 6 semaines (je ne sais plus)
Et au retour...et après 2000 kms...
ARGGG une patte se dessoude, gros stress - jusqu'à ce que je trouve une solution...Un carrossier me ressoude ça...et on est rentré après probablement 2500 kms.
Accélération très progressive obligatoire et pilotage tout en douceur puisque ce n'est pas une boule d'attelage.
La B turtle est particulièrement amortie avec cette double utilisation possible vu le prix d'un camping pour 2 + tente.
Elle a résisté à de la grosse pluie et de la grêle et on a tenu le choc sans avoir envie de mieux, même entouré par de luxueux camping car qui venaient nous voir en posant 1000 questions sur tout ça
Dernière édition par Le déraciné le Mer 5 Oct 2022 - 21:04, édité 3 fois
Le déraciné- Messages : 149
Date d'inscription : 28/08/2022
Re: Voyages sur 5 roues.
Une sortie le soir, ce 6 août, à la fraiche, quand il y a moins de circulation, un tour au col de Vence.
Que du bonheur ce nouveau cadre.
- Fini le stress avec une garde au sol désormais importante.
- Un peu plus long certes mais du coup, plus de places pour les bagages derrière les 2 sièges...testé sur la piste cyclable Antibes-> port de Nice via la promenade des anglais : ça passe partout.
- Les sièges, la bulle et le double Veltop sont parfaitement alignés (contrairement à avant)
- Une seule roulette sur la transmission finale (au lieu de deux), ça passe crème.
- Globalement toute la transmission "glisse" mieux, un silence global impressionnant...
- Tenue de route/confiance équivalente à haute vitesse dans les descentes (56 km/h ce soir)
On va partir...
Que du bonheur ce nouveau cadre.
- Fini le stress avec une garde au sol désormais importante.
- Un peu plus long certes mais du coup, plus de places pour les bagages derrière les 2 sièges...testé sur la piste cyclable Antibes-> port de Nice via la promenade des anglais : ça passe partout.
- Les sièges, la bulle et le double Veltop sont parfaitement alignés (contrairement à avant)
- Une seule roulette sur la transmission finale (au lieu de deux), ça passe crème.
- Globalement toute la transmission "glisse" mieux, un silence global impressionnant...
- Tenue de route/confiance équivalente à haute vitesse dans les descentes (56 km/h ce soir)
On va partir...
Le déraciné- Messages : 149
Date d'inscription : 28/08/2022
Re: Voyages sur 5 roues.
En démontant garde boue et essieu "maison" pour remorque moto afin de replacer les roues originelles de la B Turtle, j'ai constaté que les pneus (très mauvais d'origine) étaient déjà morts...
Pas le temps de commander sur le net, le vélociste du coin a exactement ce qu'il me faut, ouf.
Ajout d'un sac tunnel et de 2 petits sacs sur le trike tandem pour un total de 40 litres possible en bagage.
Vérification de l'ensemble, tension des rayons, freins...
Pieds télescopiques de la B Turtle raccourcis de 2 cm (ils étaient un peu trop près du sol)
Tiroir ouvert pour faciliter le chargement...
Longueur totale : 5.04 m
Parc du Mercantour, cols de montagnes...départ demain matin.
Pas le temps de commander sur le net, le vélociste du coin a exactement ce qu'il me faut, ouf.
Ajout d'un sac tunnel et de 2 petits sacs sur le trike tandem pour un total de 40 litres possible en bagage.
Vérification de l'ensemble, tension des rayons, freins...
Pieds télescopiques de la B Turtle raccourcis de 2 cm (ils étaient un peu trop près du sol)
Tiroir ouvert pour faciliter le chargement...
Longueur totale : 5.04 m
Parc du Mercantour, cols de montagnes...départ demain matin.
Le déraciné- Messages : 149
Date d'inscription : 28/08/2022
Re: Voyages sur 5 roues.
Samedi 13 août :
"Tu prends la bouilloire?"
- Y a plus de place.
- Et mon sac à main?
- (!)...non plus
Trike tandem plus lourd et plus long qu'avant (toit amovible : 6,7 Kgs)...au moins 10 kgs de plus et la B Turtle chargée...60 kgs?
Les 50 premiers kms on a souffert (le 06, 15 août oblige circulation ultra dense) une première journée où l'on doit finir à 1400 m d'altitude en partant du niveau de la mer donc une halte restauration et recharge batterie indispensable.
1ère fois qu'on va utiliser le GPS Garmin mais par manque de confiance, on continue en plus de la manière habituelle, hors de question de se tromper, un demi tour avec un tel convoi étant vraiment à éviter.
-> Vence...Gattières...St Martin du Var...aucun resto sur la route...puis Malaussène, accès par un sacré raidillon, on tente le coup...arrivé au village, ouf, c'est bon pour nous et pour les batteries.
Je mets les 2 chargeurs 5A en route, une pizza chacun, c'est tranquille, joli petit village.
Puis c'est reparti direction les gorges du Cians, ahhhhh, ça devient tranquille et c'est beau (et ça grimpe aussi, évidement)
Arrivé le soir après 93 kms (18,2 de moyenne) à Beuil.
Chouette petit camping, original.
Un GROS dodo, il fait frais à cette altitude (1450m) et c'est bien agréable.
"Tu prends la bouilloire?"
- Y a plus de place.
- Et mon sac à main?
- (!)...non plus
Trike tandem plus lourd et plus long qu'avant (toit amovible : 6,7 Kgs)...au moins 10 kgs de plus et la B Turtle chargée...60 kgs?
Les 50 premiers kms on a souffert (le 06, 15 août oblige circulation ultra dense) une première journée où l'on doit finir à 1400 m d'altitude en partant du niveau de la mer donc une halte restauration et recharge batterie indispensable.
1ère fois qu'on va utiliser le GPS Garmin mais par manque de confiance, on continue en plus de la manière habituelle, hors de question de se tromper, un demi tour avec un tel convoi étant vraiment à éviter.
-> Vence...Gattières...St Martin du Var...aucun resto sur la route...puis Malaussène, accès par un sacré raidillon, on tente le coup...arrivé au village, ouf, c'est bon pour nous et pour les batteries.
Je mets les 2 chargeurs 5A en route, une pizza chacun, c'est tranquille, joli petit village.
Puis c'est reparti direction les gorges du Cians, ahhhhh, ça devient tranquille et c'est beau (et ça grimpe aussi, évidement)
Arrivé le soir après 93 kms (18,2 de moyenne) à Beuil.
Chouette petit camping, original.
Un GROS dodo, il fait frais à cette altitude (1450m) et c'est bien agréable.
Dernière édition par Le déraciné le Mer 5 Oct 2022 - 11:01, édité 1 fois
Le déraciné- Messages : 149
Date d'inscription : 28/08/2022
Re: Voyages sur 5 roues.
2 ème jour :
Limite froid la nuit...Orage ce matin qui a eu la bonne idée de stopper à l'heure du petit déj.
C'est clair que lorsqu'on rajoute 2 pantalons, 2 paires de chaussures fermées et des guêtres aux affaires habituelles, y a vraiment plus de place pour une (énorme) bouilloire et autre
Car on avait prévu un petit tour à cheval...On n'est pas passés inaperçus une fois de plus quand on est arrivés au centre équestre avec notre bidule à trois roues, le temps de se changer en cavaliers et nous voici dans le parc du Mercantour...
Trouver une épicerie ouverte quelque part...ouf...on va manger ce soir (sardine + gratin dauphinois, c'est un peu spécial mais ça nourrit)
Et il repleut...Il est temps qu'on aille se cacher quelque part pour festoyer...bref on va finir sous la tente.
Limite froid la nuit...Orage ce matin qui a eu la bonne idée de stopper à l'heure du petit déj.
C'est clair que lorsqu'on rajoute 2 pantalons, 2 paires de chaussures fermées et des guêtres aux affaires habituelles, y a vraiment plus de place pour une (énorme) bouilloire et autre
Car on avait prévu un petit tour à cheval...On n'est pas passés inaperçus une fois de plus quand on est arrivés au centre équestre avec notre bidule à trois roues, le temps de se changer en cavaliers et nous voici dans le parc du Mercantour...
Trouver une épicerie ouverte quelque part...ouf...on va manger ce soir (sardine + gratin dauphinois, c'est un peu spécial mais ça nourrit)
Et il repleut...Il est temps qu'on aille se cacher quelque part pour festoyer...bref on va finir sous la tente.
Dernière édition par Le déraciné le Mer 5 Oct 2022 - 11:02, édité 1 fois
Le déraciné- Messages : 149
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Re: Voyages sur 5 roues.
3ème jour :
Quelle nuit...on a eu froid...on ne s'est pas rendu compte qu'on était plus au niveau de la mer, on a oublié des vêtements...et il n'y avait plus de place parait il
Heureusement un grand soleil du matin compense largement les 12°C annoncé, et c'est reparti, on grimpe en direction du col de la Couillole, route magnifique et on est (presque) seuls à part quelques motards qui nous saluent.
Puis la descente...je ne m'attendais pas à une si longue descente et on n'a pas de trop des 3 freins pour ralentir le convoi (!) la régénération est telle qu'elle dépasse la valeur max des batteries (vaguement inquiet, mais je suppose que l'installation avec le Cycle Analyst est au point et a prévu ce cas de figure) on est passé de 1678 m à environ 500 m d'altitude...
Puis on remonte vers Isola, avec, à nouveau pas mal de circulation...
Toujours amusant de doubler des vélos...ça passe !
Pause repas à Isola (arrivée très remarquée avec terrasses pleines!) et je me rends compte qu'on n'ira pas aussi loin que ce que j'escomptais, le temps passe et le dénivelé restant est bien trop important.
Camping original déjà testé, à St Etienne de Tinée après une distance de 52 kms, à 19 de moyenne.
Demain...c'est du lourd (et des interrogations quant à la recharge batteries, bien sûr!)
Il fait beau, ni trop chaud ni trop froid, on devrait bien dormir...d'ailleurs on somnole presque....et on retrouve la famille de cyclistes qu'on avait doublé et qui plante la tente à côté de nous
Quelle nuit...on a eu froid...on ne s'est pas rendu compte qu'on était plus au niveau de la mer, on a oublié des vêtements...et il n'y avait plus de place parait il
Heureusement un grand soleil du matin compense largement les 12°C annoncé, et c'est reparti, on grimpe en direction du col de la Couillole, route magnifique et on est (presque) seuls à part quelques motards qui nous saluent.
Puis la descente...je ne m'attendais pas à une si longue descente et on n'a pas de trop des 3 freins pour ralentir le convoi (!) la régénération est telle qu'elle dépasse la valeur max des batteries (vaguement inquiet, mais je suppose que l'installation avec le Cycle Analyst est au point et a prévu ce cas de figure) on est passé de 1678 m à environ 500 m d'altitude...
Puis on remonte vers Isola, avec, à nouveau pas mal de circulation...
Toujours amusant de doubler des vélos...ça passe !
Pause repas à Isola (arrivée très remarquée avec terrasses pleines!) et je me rends compte qu'on n'ira pas aussi loin que ce que j'escomptais, le temps passe et le dénivelé restant est bien trop important.
Camping original déjà testé, à St Etienne de Tinée après une distance de 52 kms, à 19 de moyenne.
Demain...c'est du lourd (et des interrogations quant à la recharge batteries, bien sûr!)
Il fait beau, ni trop chaud ni trop froid, on devrait bien dormir...d'ailleurs on somnole presque....et on retrouve la famille de cyclistes qu'on avait doublé et qui plante la tente à côté de nous
Dernière édition par Le déraciné le Mer 5 Oct 2022 - 11:04, édité 2 fois
Le déraciné- Messages : 149
Date d'inscription : 28/08/2022
Re: Voyages sur 5 roues.
4ème jour...Le col de la Bonette
Départ de Saint Étienne de Tinée...pour aller dans quelle direction?
Mais cette fois ci dans le sens inverse de la dernière fois.
Sortir de la B Turtle ne donne qu'une envie ce matin : Se recoucher sous le gros duvet coton !
Il caille...tant que le soleil levant ne rayonne pas jusqu'à notre emplacement, masqué par une montagne en ce début de journée.
Grandes discussions autours de l'engin, demande de mes coordonnées etc
Et c'est reparti...directement en montée bien sûr et pour 24 Kms...On est censé passer de 1100 m à 2802 m (si on va jusqu'en haut!) un tel dénivelé avec un tel poids roulant (encore supérieur à l'an passé) imposera de trouver un point pour recharger...le passage par le col de la Bonette, c'est toujours un suspense sur ce point précis.
Mettre à charger avec les 2 chargeurs 5A, et finalement se restaurer, on est bien, on n'a pas froid (pourvu que ça dure!!) et sur la route il y a...80% de motards, qui nous saluent bien sûr.
Et c'est reparti, confiant puisque humains et machine rechargés à 100%
Que c'est beau, à chaque fois je suis bluffé par ces lieux, et il n'y a presque personne en plus, à part cyclistes et quelques motos, des pouces levés et encouragements (ce qui ne gâche rien)
On y arrive, mais je dois dire que si ça se prolongeait encore un peu, ces 900 m à 15%, ce ne serait guère possible tant on est à fond dans l'effort...essoufflé !
Attroupement de motards en haut
L'an passé on était dans l'autre sens, le 3 roues était noir, la B Turtle blanche (et le fanion, orange)
Pour garer ce convoi là où il est, il m'a fallu (comme toujours!) détacher la remorque, manœuvrer ce Titanic sur 3 roues (qui braque pareillement🤪) et rattacher la remorque.
Il est temps de s'habiller...avec quoi?
Avec un chti tee shirt manche longue et une chti protection ultra fine, rien d'autre.
La partie entre la cime et le col...descente toujours à 15% et ça ne changera jamais...(heureusement : ça freine!)
Le point de jonction avec le col :
Quand j'ai vu certaines photos, je me suis dit que j'avais pris 50 kgs d'un coup, je fais aérofrein avec cette "veste"...
Photographes sur les cols parfois...
La descente...impossible de faire le mariolle avec une remorque de 60 Kgs...freinage électrique en continu, et freinages appuyés régulièrement sur les 2 disques 203mm.
Évidement avec son empattement XXL + le poids qu'il a derrière (et dessus !) fait que l'ensemble est très souple, un côté deudeuche.
Arrivés à notre petit camping ** de Jausiers, même si l'étape était courte, c'était intense
Départ de Saint Étienne de Tinée...pour aller dans quelle direction?
Mais cette fois ci dans le sens inverse de la dernière fois.
Sortir de la B Turtle ne donne qu'une envie ce matin : Se recoucher sous le gros duvet coton !
Il caille...tant que le soleil levant ne rayonne pas jusqu'à notre emplacement, masqué par une montagne en ce début de journée.
Grandes discussions autours de l'engin, demande de mes coordonnées etc
Et c'est reparti...directement en montée bien sûr et pour 24 Kms...On est censé passer de 1100 m à 2802 m (si on va jusqu'en haut!) un tel dénivelé avec un tel poids roulant (encore supérieur à l'an passé) imposera de trouver un point pour recharger...le passage par le col de la Bonette, c'est toujours un suspense sur ce point précis.
Mettre à charger avec les 2 chargeurs 5A, et finalement se restaurer, on est bien, on n'a pas froid (pourvu que ça dure!!) et sur la route il y a...80% de motards, qui nous saluent bien sûr.
Et c'est reparti, confiant puisque humains et machine rechargés à 100%
Que c'est beau, à chaque fois je suis bluffé par ces lieux, et il n'y a presque personne en plus, à part cyclistes et quelques motos, des pouces levés et encouragements (ce qui ne gâche rien)
On y arrive, mais je dois dire que si ça se prolongeait encore un peu, ces 900 m à 15%, ce ne serait guère possible tant on est à fond dans l'effort...essoufflé !
Attroupement de motards en haut
L'an passé on était dans l'autre sens, le 3 roues était noir, la B Turtle blanche (et le fanion, orange)
Pour garer ce convoi là où il est, il m'a fallu (comme toujours!) détacher la remorque, manœuvrer ce Titanic sur 3 roues (qui braque pareillement🤪) et rattacher la remorque.
Il est temps de s'habiller...avec quoi?
Avec un chti tee shirt manche longue et une chti protection ultra fine, rien d'autre.
La partie entre la cime et le col...descente toujours à 15% et ça ne changera jamais...(heureusement : ça freine!)
Le point de jonction avec le col :
Quand j'ai vu certaines photos, je me suis dit que j'avais pris 50 kgs d'un coup, je fais aérofrein avec cette "veste"...
Photographes sur les cols parfois...
La descente...impossible de faire le mariolle avec une remorque de 60 Kgs...freinage électrique en continu, et freinages appuyés régulièrement sur les 2 disques 203mm.
Évidement avec son empattement XXL + le poids qu'il a derrière (et dessus !) fait que l'ensemble est très souple, un côté deudeuche.
Arrivés à notre petit camping ** de Jausiers, même si l'étape était courte, c'était intense
Le déraciné- Messages : 149
Date d'inscription : 28/08/2022
Re: Voyages sur 5 roues.
5ème jour...le col de la Cayolle
Départ de notre camping ** préféré à Jausiers
Direction Barcelonette...
A Barcelonette, les 27 kms de montée commencent ici :
On a trop froid, on s'habille...Je ne suis pas sûr à 100% qu'on puisse le faire sans recharger...mais on a beau rouler, aucun resto, aucun arrêt possible...
On y est
On a froid (et on a faim)
Ça y est...il pleut...je monte le toit.
Après avoir trouvé de quoi se ravitailler dans la descente...je crois que c'est par ici ->
Arrivés frigorifiés et humides (!) après 77 kms...y a plus qu'à faire un gros dodo...sans avoir froid.
Départ de notre camping ** préféré à Jausiers
Direction Barcelonette...
A Barcelonette, les 27 kms de montée commencent ici :
On a trop froid, on s'habille...Je ne suis pas sûr à 100% qu'on puisse le faire sans recharger...mais on a beau rouler, aucun resto, aucun arrêt possible...
On y est
On a froid (et on a faim)
Ça y est...il pleut...je monte le toit.
Après avoir trouvé de quoi se ravitailler dans la descente...je crois que c'est par ici ->
Arrivés frigorifiés et humides (!) après 77 kms...y a plus qu'à faire un gros dodo...sans avoir froid.
Le déraciné- Messages : 149
Date d'inscription : 28/08/2022
Re: Voyages sur 5 roues.
6ème jour...quelle journée !
Départ laborieux et sans regret de ce mauvais camping (et pourtant on n'est pas difficile)
Prendre la douche avec sa serviette mouillée de la veille qui ne peut sécher...les joies du camping du coup on essaye encore qu'elle sèche placée sur la B Turtle...(c'est beau l'espoir)
Les gorges de Daluis, seuls sur la route, tant qu'il ne repleut pas c'est extra !
Ce n'est pas le même tunnel, c'est une série de tunnels...
Petit resto à Annot, on repart...et la fête va commencer ️...je monte le toit...et je range la serviette (!)
On dépasse un couple de voyageurs avec remorque mono roue.
Puis ça grimpe...passer par la Colle st Michel, à 1430m...et c'est le déluge !!
Grosse pluie mêlée de grêle, on caille...
Cela dure des heures...plus de 40 kms sous cette pluie qui ne stoppe pas...et la descente : AIE ! plus de frein électrique?
Ce n'est pas un sous marin, c'est sûr, et le contact doit être mis à mal sous cette douche...les disques couinent...on se demande ce qu'on fait là...bref on rêve que ça s'arrête car on a beau avoir un toit, il ne résiste pas à autant d'intensité prolongée, on fini par être trempés à force...(même si c'est quand même bien mieux de l'avoir!)
Faire des courses...le déluge...on finit par arriver au camping...il n'y a personne (tu parles!)
J'appelle, le gérant vient, et on lui demande s'il n'a pas un abri pour la nuit car monter la B Turtle avec tous nos vêtements trempés avec cette pluie qui ne stoppe plus, là c'est trop.
Une caravane !
Avec chauffage !
Bref, on est au Ritz et au sec après 64 kms de folie.
Départ laborieux et sans regret de ce mauvais camping (et pourtant on n'est pas difficile)
Prendre la douche avec sa serviette mouillée de la veille qui ne peut sécher...les joies du camping du coup on essaye encore qu'elle sèche placée sur la B Turtle...(c'est beau l'espoir)
Les gorges de Daluis, seuls sur la route, tant qu'il ne repleut pas c'est extra !
Ce n'est pas le même tunnel, c'est une série de tunnels...
Petit resto à Annot, on repart...et la fête va commencer ️...je monte le toit...et je range la serviette (!)
On dépasse un couple de voyageurs avec remorque mono roue.
Puis ça grimpe...passer par la Colle st Michel, à 1430m...et c'est le déluge !!
Grosse pluie mêlée de grêle, on caille...
Cela dure des heures...plus de 40 kms sous cette pluie qui ne stoppe pas...et la descente : AIE ! plus de frein électrique?
Ce n'est pas un sous marin, c'est sûr, et le contact doit être mis à mal sous cette douche...les disques couinent...on se demande ce qu'on fait là...bref on rêve que ça s'arrête car on a beau avoir un toit, il ne résiste pas à autant d'intensité prolongée, on fini par être trempés à force...(même si c'est quand même bien mieux de l'avoir!)
Faire des courses...le déluge...on finit par arriver au camping...il n'y a personne (tu parles!)
J'appelle, le gérant vient, et on lui demande s'il n'a pas un abri pour la nuit car monter la B Turtle avec tous nos vêtements trempés avec cette pluie qui ne stoppe plus, là c'est trop.
Une caravane !
Avec chauffage !
Bref, on est au Ritz et au sec après 64 kms de folie.
Dernière édition par Le déraciné le Mer 5 Oct 2022 - 21:14, édité 1 fois
Le déraciné- Messages : 149
Date d'inscription : 28/08/2022
Re: Voyages sur 5 roues.
Mentounasc a écrit:
J'aurais été curieux de savoir si le Col d'Allos ou celui de la Bonnette/Restefond étai(en)t à votre programme, mais ça me semble ne pas être sur votre itinéraire.
Restefond est à ne pas louper, selon moi un des plus beaux cols d'Europe (et un des plus hauts aussi, je crois)...
J'attends la suite avec impatience.
PS par edit : si jamais mon commentaire sur Restefond te donne des idées, savoir qu'il vaut mieux le faire en partant de St Etienne de Tinée et en allant vers Barcelonnette que l'inverse, c'est très spectaculaire...Et si vos pédalages vous mènent du côté d'Allos, il ne faut pas rater le Lac d'Allos, un des plus beaux petits lacs alpins du monde
Après la Bonette dans les 2 sens...
7ème jour : Le col d'Allos
On va se poser à Colmars pour 2 nuits, ce qui va nous permettre de monter ce col, sans la B Turtle qu'on laissera dans le camping.
OUF !
Pas trop de la matinée pour tout sécher, et un peu inquiet pour la suite car l'engin a passé des heures sous la pluie, jusqu'au moins 21h hier soir, sans abri et sans housse, juste avec le toit mis...
On est au pied du col à Colmars, donc on part tranquille l'après midi...ENFIN sous le soleil.
A un moment, une coupure totale, plus de jus !
Je regarde les connexions, déconnecte, reconnecte plusieurs fois...ça repart (pour combien de temps?)
Pas trop de monde et c'est superbe !
Arrivés
Vue du refuge :
Il est temps de faire demi tour : La descente !
Là aussi, ça se gâte : Le freinage électrique fonctionne mal...le contacteur du levier de frein a trop pris la flotte lui aussi...
Puis c'est au tour du BBS02 de dérailler : L'engin file à fond et le display ne s'allume plus...
Après plusieurs essais pour comprendre, je décide de décâbler l'alimentation du BBS02, seule parade possible au problème...Il me faut trouver une bombe pour tenter de désoxyder les contacts...
Retour à Colmars
Je trouve un magasin de vélos...le patron me prête gentiment une bombe pour contacts électriques et au camping, je nettoie autant que je peux tous les connecteurs...mais pour ce qui concerne le BBS02, c'est mort, la commande du display a trop pris l'eau et elle est peu étanche (!)
Dire que j'ai un second display à la maison...Un seul moteur pour rentrer avec la B Turtle??
Je ne sais pas comment ça peut se passer...il ne faut que du dénivelé modéré dans ces conditions.
Il reste normalement 2 étapes, c'est du globalement descendant mais il y a aussi du montant...aie.
A chaque jour suffit sa peine...on verra bien demain.
Le déraciné- Messages : 149
Date d'inscription : 28/08/2022
Re: Voyages sur 5 roues.
Ah, je suis content de voir que vous avez monté le Restefond dans le sens St Etienne de T/Barcelonnette, c'est plus spectaculaire je pense, et la pente légèrement moins raide (mais aussi plus longue).
Au fait saviez-vous que la route de la Bonnette/Restefond est l'une des plus dangereuse de France pour les risques de foudroiement ? Quelqu'un d'âgé de St Etienne de Tinée m'a raconté que depuis sa jeunesse il pensait qu'il y avait eu au moins 50 victimes de coups de foudre. Il y a d'ailleurs plusieurs avertissements sur le parcours. Bref, en deux roues l'été, il vaut mieux l'éviter si le ciel n'est pas dégagé. Idem en voiture si on n'a pas un toit métallique.
A part ça, vous avez bien fait de faire le Col d'Allos dans ce sens, parce qu'il n'offre rien de spectaculaire dans l'autre sens, sauf quand on arrive au-dessus de La Foux.
Au travers de vos photos, j'ai pu voir que les travaux de remise en état de La Cayolle sont terminés (la route avait été longtemps fermée).
Avez-vous visité l'étrange vieille ville de Colmars ? Hors saison, c'est plutôt désert.
Et après, quand on redescend vers le Var, y'a une très longue descente en pente douce qui n'en finit pas, si vous l'avez prise vous avez dû battre un record de vitesse sur une heure.
Mais avec les problèmes du BBS02, pas certain que vous ayez pu mesurer...
Et pour vos problèmes avec cet appareil, je me souviens d'un problème similaire survenu à un copain qui faisait des cyclorandos dans les Vosges alsaciennes. Je ne sais quel appareil il avait, mais je sais que c'était un problème d'humidité.
Il l'avait résolu en démontant le boitier, en séchant tout, avait testé, puis avant de remonter avait coulé du silicone partout sur les circuits imprimés. Après, je ne sais si cette soluce serait valable pour votre appareil. A réfléchir en tous cas !
Très impatient de lire la suite.
Au fait saviez-vous que la route de la Bonnette/Restefond est l'une des plus dangereuse de France pour les risques de foudroiement ? Quelqu'un d'âgé de St Etienne de Tinée m'a raconté que depuis sa jeunesse il pensait qu'il y avait eu au moins 50 victimes de coups de foudre. Il y a d'ailleurs plusieurs avertissements sur le parcours. Bref, en deux roues l'été, il vaut mieux l'éviter si le ciel n'est pas dégagé. Idem en voiture si on n'a pas un toit métallique.
A part ça, vous avez bien fait de faire le Col d'Allos dans ce sens, parce qu'il n'offre rien de spectaculaire dans l'autre sens, sauf quand on arrive au-dessus de La Foux.
Au travers de vos photos, j'ai pu voir que les travaux de remise en état de La Cayolle sont terminés (la route avait été longtemps fermée).
Avez-vous visité l'étrange vieille ville de Colmars ? Hors saison, c'est plutôt désert.
Et après, quand on redescend vers le Var, y'a une très longue descente en pente douce qui n'en finit pas, si vous l'avez prise vous avez dû battre un record de vitesse sur une heure.
Mais avec les problèmes du BBS02, pas certain que vous ayez pu mesurer...
Et pour vos problèmes avec cet appareil, je me souviens d'un problème similaire survenu à un copain qui faisait des cyclorandos dans les Vosges alsaciennes. Je ne sais quel appareil il avait, mais je sais que c'était un problème d'humidité.
Il l'avait résolu en démontant le boitier, en séchant tout, avait testé, puis avant de remonter avait coulé du silicone partout sur les circuits imprimés. Après, je ne sais si cette soluce serait valable pour votre appareil. A réfléchir en tous cas !
Très impatient de lire la suite.
Mentounasc- Messages : 2284
Date d'inscription : 16/01/2019
Age : 68
Localisation : Autour de Monaco
Re: Voyages sur 5 roues.
"...saviez-vous que la route de la Bonnette/Restefond est l'une des plus dangereuse de France pour les risques de foudroiement ? Quelqu'un d'âgé de St Etienne de Tinée m'a raconté que depuis sa jeunesse il pensait qu'il y avait eu au moins 50 victimes de coups de foudre. Il y a d'ailleurs plusieurs avertissements sur le parcours. Bref, en deux roues l'été, il vaut mieux l'éviter si le ciel n'est pas dégagé. Idem en voiture si on n'a pas un toit métallique.
A part ça, vous avez bien fait de faire le Col d'Allos dans ce sens, parce qu'il n'offre rien de spectaculaire dans l'autre sens, sauf quand on arrive au-dessus de La Foux"
En fait, je connais ces cols, ainsi que tous les autres hauts cols des Alpes (et un peu ailleurs) pour les avoir fait il y a plus de 20 ans avec 2 VTC Decathlon Riverside (vélo acier 13 kgs) et 60 litres de bagages.
Pour Allos, nous l'avions fait dans l'autre sens...sous la grêle et j'ai pu constaté que le restaurant visible sur les photos à quelques centaines de mètres du sommet y est toujours.
Pour la Bonette...sens Isola...le ciel nous était tombé sur la tête...la folie...un déluge pas croyable...Et le petit resto sans électricité à 2500 m n'existait pas, pas plus que les photographes dans les cols des Alpes qui prennent les vélos et motos (on en a de très belles très haute déf sur plusieurs cols, mais je n'en ai mis qu'une car cela met en valeur les montagnes au détriment de nous même, tout petit)
C'est pour cette raison que je savais à l'avance que le Glandon, peu connu, était le plus dur de tous.
Avec cette assistance qui nous a permis de faire face à du 12/13 % ce n'est pas un problème, il a juste été le plus énergivore, mais sans assistance avec 60 litres de bagages...ça ne s'oublie pas
Pour les problèmes BBS02...c'est dans la suite...qui ne va pas tarder
A part ça, vous avez bien fait de faire le Col d'Allos dans ce sens, parce qu'il n'offre rien de spectaculaire dans l'autre sens, sauf quand on arrive au-dessus de La Foux"
En fait, je connais ces cols, ainsi que tous les autres hauts cols des Alpes (et un peu ailleurs) pour les avoir fait il y a plus de 20 ans avec 2 VTC Decathlon Riverside (vélo acier 13 kgs) et 60 litres de bagages.
Pour Allos, nous l'avions fait dans l'autre sens...sous la grêle et j'ai pu constaté que le restaurant visible sur les photos à quelques centaines de mètres du sommet y est toujours.
Pour la Bonette...sens Isola...le ciel nous était tombé sur la tête...la folie...un déluge pas croyable...Et le petit resto sans électricité à 2500 m n'existait pas, pas plus que les photographes dans les cols des Alpes qui prennent les vélos et motos (on en a de très belles très haute déf sur plusieurs cols, mais je n'en ai mis qu'une car cela met en valeur les montagnes au détriment de nous même, tout petit)
C'est pour cette raison que je savais à l'avance que le Glandon, peu connu, était le plus dur de tous.
Avec cette assistance qui nous a permis de faire face à du 12/13 % ce n'est pas un problème, il a juste été le plus énergivore, mais sans assistance avec 60 litres de bagages...ça ne s'oublie pas
Pour les problèmes BBS02...c'est dans la suite...qui ne va pas tarder
Le déraciné- Messages : 149
Date d'inscription : 28/08/2022
Re: Voyages sur 5 roues.
8ème jour : Colmars -> Puget Thénier via la Colle st Michel (1450m)
Un petit passage au magasin de vélo pour lui rendre sa bombe, je resserre un peu les connecteurs Anderson et rajoute du Chatertone pour fiabiliser l'arrivée du jus vers la motorisation principale...du côté BBS02, je déconnecte.
Je décide de ne rien changer à l'itinéraire retour, les grandes nationales bondées c'est pas la joie (!) vive les petites routes secondaires tranquilles et souvent pleine de charme...mais également souvent avec du dénivelé !
Du coup on repasse par la Colle st Michel et cette fois ci, ce n'est pas le déluge, il fait grand soleil
A vue d’œil, je pense que le dénivelé est du 6% maxi, et je suis étonné de l'efficacité de cette seule motorisation, n'ayant jamais besoin de dépasser le niveau 11 pour gravir ce col avec une telle masse roulante et tout ceci sans chauffer...(refroidissement liquide)
C'est programmé maintenant sur 27 niveaux d'assistance : 18 à la main gauche (moteur roue) et 9 à la main droite (BBS02)
La colle St Michel...qui ressemble à un col, la colle/le col...Un point culminant en tout cas.
Le reste de l'étape ne sera plus que descente, en gros... on file !
Plus de 50 km/h avec la B Turtle de 60 kgs, je crois bien que c'est notre record à ce jour avec un tel chargement...un cycliste en course tentant de nous dépasser sans y arriver (ça doit lui faire bizarre )
Une petite pause sur ce joli pont de pierres, caché derrière un rocher, on s'extrait un peu de la nationale... ça commence à chauffer
Après une étape à la moyenne mirobolante de 24,8 km/h on arrive tôt au camping (très bien) de Puget Thénier.
Excellente efficacité du moteur unique mais demain, ça va monter, ça va descendre, puis monter, puis descendre...du moins on va le tenter et si ça coince, on avisera.
Un petit passage au magasin de vélo pour lui rendre sa bombe, je resserre un peu les connecteurs Anderson et rajoute du Chatertone pour fiabiliser l'arrivée du jus vers la motorisation principale...du côté BBS02, je déconnecte.
Je décide de ne rien changer à l'itinéraire retour, les grandes nationales bondées c'est pas la joie (!) vive les petites routes secondaires tranquilles et souvent pleine de charme...mais également souvent avec du dénivelé !
Du coup on repasse par la Colle st Michel et cette fois ci, ce n'est pas le déluge, il fait grand soleil
A vue d’œil, je pense que le dénivelé est du 6% maxi, et je suis étonné de l'efficacité de cette seule motorisation, n'ayant jamais besoin de dépasser le niveau 11 pour gravir ce col avec une telle masse roulante et tout ceci sans chauffer...(refroidissement liquide)
C'est programmé maintenant sur 27 niveaux d'assistance : 18 à la main gauche (moteur roue) et 9 à la main droite (BBS02)
La colle St Michel...qui ressemble à un col, la colle/le col...Un point culminant en tout cas.
Le reste de l'étape ne sera plus que descente, en gros... on file !
Plus de 50 km/h avec la B Turtle de 60 kgs, je crois bien que c'est notre record à ce jour avec un tel chargement...un cycliste en course tentant de nous dépasser sans y arriver (ça doit lui faire bizarre )
Une petite pause sur ce joli pont de pierres, caché derrière un rocher, on s'extrait un peu de la nationale... ça commence à chauffer
Après une étape à la moyenne mirobolante de 24,8 km/h on arrive tôt au camping (très bien) de Puget Thénier.
Excellente efficacité du moteur unique mais demain, ça va monter, ça va descendre, puis monter, puis descendre...du moins on va le tenter et si ça coince, on avisera.
Le déraciné- Messages : 149
Date d'inscription : 28/08/2022
Re: Voyages sur 5 roues.
9ème jour : Retour dans nos pénates
On a démarré plus tôt que d'habitude, craignant la grosse chaleur, et on est tout de suite dans le vif du sujet avec l'ascension, directement à la sortie du camping de Puget Théniers, du col St Raphaël (876 m) c'est la troisième fois qu'on le fait celui ci.
Pendant 5 kms, ça l'a fait...mais pas plus...la pente s'accentue un peu, et là, malgré tous nos efforts, la vitesse descend inexorablement jusqu'à une valeur où le moteur n'a plus aucune efficacité : En deçà de 14 km/h (13,12,11...stop!)
Doit on rebrousser chemin, abandonner les 83 kms prévus sur les hauteurs et de jolies routes et se farcir 75 kms de nationale stressante et bondée?
Pas sûr.
Je décide de reconnecter le BBS02, m'attendant à ce qu'il démarre à fond (niveau 9 : 750w) sans possibilité d'intervenir, sans display ni commandes.
Redémarrage en côte...
C'est ce qui se passe, ça part direct à fond...du coup il travaille dur et va vite chauffer, prenant en charge 90% de l'assistance...ma foi, quand on aura la même impossibilité de grimper, je reconnecterai le jus au BBS02, et le reste du temps, je le déconnecterai avec un arrêt obligé, pas d'autre choix tant que ce n'est pas réparé.
L'avantage d'un système fait maison et qui reste "ouvert" avec un Bafang, c'est qu'il y a une parade à ce problème...je n'ose pas imaginer un moteur pédalier Bosh ou Shimano qui aurait un problème de display...
On est seuls sur la route
Le village de Sigale
Dans le 06, ça tape dur et il n'y pas beaucoup d'ombre...
Pause midi/Chili con carne, au bord de la route dés qu'on en a repéré un, même tout petit...
Descente du col de Vence.
Arrivés après les 83 kms prévus.
Du coup...j'essaye de monter l'autre display pour BBS02 par curiosité : ça a l'air de fonctionner.
Les 9 niveaux d'office semblent indiquer, comme je l'avais supposé, que la programmation USB/PC est enregistrée dans le contrôleur et pas dans le display, à suivre dés un 1er essai.
Périple de 9 jours, et comme j'ai entendu : "C'était court mais intense !"
On a démarré plus tôt que d'habitude, craignant la grosse chaleur, et on est tout de suite dans le vif du sujet avec l'ascension, directement à la sortie du camping de Puget Théniers, du col St Raphaël (876 m) c'est la troisième fois qu'on le fait celui ci.
Pendant 5 kms, ça l'a fait...mais pas plus...la pente s'accentue un peu, et là, malgré tous nos efforts, la vitesse descend inexorablement jusqu'à une valeur où le moteur n'a plus aucune efficacité : En deçà de 14 km/h (13,12,11...stop!)
Doit on rebrousser chemin, abandonner les 83 kms prévus sur les hauteurs et de jolies routes et se farcir 75 kms de nationale stressante et bondée?
Pas sûr.
Je décide de reconnecter le BBS02, m'attendant à ce qu'il démarre à fond (niveau 9 : 750w) sans possibilité d'intervenir, sans display ni commandes.
Redémarrage en côte...
C'est ce qui se passe, ça part direct à fond...du coup il travaille dur et va vite chauffer, prenant en charge 90% de l'assistance...ma foi, quand on aura la même impossibilité de grimper, je reconnecterai le jus au BBS02, et le reste du temps, je le déconnecterai avec un arrêt obligé, pas d'autre choix tant que ce n'est pas réparé.
L'avantage d'un système fait maison et qui reste "ouvert" avec un Bafang, c'est qu'il y a une parade à ce problème...je n'ose pas imaginer un moteur pédalier Bosh ou Shimano qui aurait un problème de display...
On est seuls sur la route
Le village de Sigale
Dans le 06, ça tape dur et il n'y pas beaucoup d'ombre...
Pause midi/Chili con carne, au bord de la route dés qu'on en a repéré un, même tout petit...
Descente du col de Vence.
Arrivés après les 83 kms prévus.
Du coup...j'essaye de monter l'autre display pour BBS02 par curiosité : ça a l'air de fonctionner.
Les 9 niveaux d'office semblent indiquer, comme je l'avais supposé, que la programmation USB/PC est enregistrée dans le contrôleur et pas dans le display, à suivre dés un 1er essai.
Périple de 9 jours, et comme j'ai entendu : "C'était court mais intense !"
Le déraciné- Messages : 149
Date d'inscription : 28/08/2022
Re: Voyages sur 5 roues.
Actuellement : Mises à jour
5400 kms pour le moment, comme je l'avais dit au début : Il n'est pas là pour qu'on le pose dans le jardin, en guise de déco
Reçu et testé les sandales Shimano (à cales)...on respire !
Plus besoin de 2 paires de chaussures, on peut marcher avec.
Manette vitesse Shimano cassée...remplacé par un levier chinois d'apparence cheap, mais meilleur, en 8v.
Du coup on a accès au 8v (avant 7)
Je monte un pédalier Bafang 52 dents à la place du 46.
Nouveau réglage.
Accès désormais aux 8 vitesses, avec + 5 km/h sur le petit pignon (En moulinant bien : 40 km/h au lieu de 35) par contre, certains pignons intermédiaires passent mal...
En train de fabriquer une nouvelle patte à 2 roulettes à souder sur le cadre.
Ayant constaté que notre cadence de pédalage optimale n'est pas la même (plus rapide pour moi) je suis en train de voir un système pour qu'on puisse pédaler avec un décalage de cadence de 10%.
Prochain périple : On partira d'ailleurs pour aller ailleurs.
J'imagine bien descendre la côte Atlantique/Pyrénées/Espagne...
Imaginer c'est bien, le faire c'est mieux.
Je me disais qu'il était facile de raconter un voyage en France ou en Europe, avec un lot de photos prises...
Les Alpes, qu'on y soit passé ou pas, tout le monde connait, plus ou moins.
Mais raconter des voyages en Asie, bien plus extrêmes à tout point de vue, et presque sans photo...Parler de coins que personne ne connait avec uniquement de l'écrit.
Traduire à l'écrit des situations, des sensations, avec des façons de rouler et un sport/moyen de déplacement que je suis le seul à pratiquer, sans photos en situation...je ne saurais pas par où commencer...
Je n'ai pas passé ma vie à écrire, c'est très récent que j'écrive un peu, je l'ai passé à bouger.
5400 kms pour le moment, comme je l'avais dit au début : Il n'est pas là pour qu'on le pose dans le jardin, en guise de déco
Reçu et testé les sandales Shimano (à cales)...on respire !
Plus besoin de 2 paires de chaussures, on peut marcher avec.
Manette vitesse Shimano cassée...remplacé par un levier chinois d'apparence cheap, mais meilleur, en 8v.
Du coup on a accès au 8v (avant 7)
Je monte un pédalier Bafang 52 dents à la place du 46.
Nouveau réglage.
Accès désormais aux 8 vitesses, avec + 5 km/h sur le petit pignon (En moulinant bien : 40 km/h au lieu de 35) par contre, certains pignons intermédiaires passent mal...
En train de fabriquer une nouvelle patte à 2 roulettes à souder sur le cadre.
Ayant constaté que notre cadence de pédalage optimale n'est pas la même (plus rapide pour moi) je suis en train de voir un système pour qu'on puisse pédaler avec un décalage de cadence de 10%.
Prochain périple : On partira d'ailleurs pour aller ailleurs.
J'imagine bien descendre la côte Atlantique/Pyrénées/Espagne...
Imaginer c'est bien, le faire c'est mieux.
Je me disais qu'il était facile de raconter un voyage en France ou en Europe, avec un lot de photos prises...
Les Alpes, qu'on y soit passé ou pas, tout le monde connait, plus ou moins.
Mais raconter des voyages en Asie, bien plus extrêmes à tout point de vue, et presque sans photo...Parler de coins que personne ne connait avec uniquement de l'écrit.
Traduire à l'écrit des situations, des sensations, avec des façons de rouler et un sport/moyen de déplacement que je suis le seul à pratiquer, sans photos en situation...je ne saurais pas par où commencer...
Je n'ai pas passé ma vie à écrire, c'est très récent que j'écrive un peu, je l'ai passé à bouger.
Le déraciné- Messages : 149
Date d'inscription : 28/08/2022
Re: Voyages sur 5 roues.
France - Espagne (2023)
Départ des Landes, direction sud ouest, longer la côte espagnole.
Traverser L'Espagne d'Ouest en Est et remonter par les cols des Pyrénées
Durée prévue : 1 mois?
Trike tandem : 88 kgs
B Turtle : 72 kgs
+ deux humains habillés = 298 kgs roulant.
Un départ dans la nature, dans la campagne vallonnée (qui nous fait penser tout de suite à la montagne vu le poids total) pendant plus de 50 kms, à part les vaches...personne.
Heureusement on a le pique nique, un coin d'ombre et seuls au monde.
On rejoint un 1er bout de nationale qu'au bout de 60 kms, très peu de monde, les autos passent bien au large, tout baigne.
J'appelle le camping prévu 20 kms avant qu'on y arrive, comme d'habitude.
Une fin facile et toute en douceur, c'est beau et toujours aussi calme sur un bitume bien lisse.
79,1 kms au lieu des 73 kms prévus, je constate qu'un Garmin ne suffit pas (il nous emmène de temps à autre dans des mpasses ou seul un VTT passe, le moindre doute et on jongle avec le Wase de madame.
Départ des Landes, direction sud ouest, longer la côte espagnole.
Traverser L'Espagne d'Ouest en Est et remonter par les cols des Pyrénées
Durée prévue : 1 mois?
Trike tandem : 88 kgs
B Turtle : 72 kgs
+ deux humains habillés = 298 kgs roulant.
Un départ dans la nature, dans la campagne vallonnée (qui nous fait penser tout de suite à la montagne vu le poids total) pendant plus de 50 kms, à part les vaches...personne.
Heureusement on a le pique nique, un coin d'ombre et seuls au monde.
On rejoint un 1er bout de nationale qu'au bout de 60 kms, très peu de monde, les autos passent bien au large, tout baigne.
J'appelle le camping prévu 20 kms avant qu'on y arrive, comme d'habitude.
Une fin facile et toute en douceur, c'est beau et toujours aussi calme sur un bitume bien lisse.
79,1 kms au lieu des 73 kms prévus, je constate qu'un Garmin ne suffit pas (il nous emmène de temps à autre dans des mpasses ou seul un VTT passe, le moindre doute et on jongle avec le Wase de madame.
Dernière édition par Dans la fosse le Sam 16 Nov 2024 - 14:21, édité 1 fois
Dans la fosse- Messages : 254
Date d'inscription : 10/11/2024
Re: Voyages sur 5 roues.
2ème jour : Jamais plus jamais
On se lève à 7h, après une nuit...euh...bref, le fils du gérant faisant une teuf collé au camping, sous une tente, on a pu apprécier la teuf jusqu'à 5h du mat...
A ce stade, soit on lui demandait une nuitée en plus offerte pour se pauser, soit on y allait.
On part...sous une légère pluie, je place les toits Veltop.
C'est dimanche, dés le départ je fais des courses puisqu'on n'a plus rien à se mettre sous la dent et qu'on ignore la suite.
20 kms plus tard nous voici à traverser Bayonne, je laisse passer un resto asiat ouvert (en espérant ne pas le regretter) puis une pause repas près de Biarritz, et nous filons.
Je constate qu'à chaque traversée de ville, c'est lebordel bins question GPS, le Garmin n'étant jamais d'accord avec le Wase.
J'essaye de faire les bons choix, je découvre ces GPS avec quelques crispations car forcément, pour chaque demi tour, c'est le bins et ça ne va pas aller en s'arrangeant au fil de l'après midi...!
Entre Enreteria et San Sebastien, c'est devenu délirant...on tournait en rond, un lot de voies rapides interdites au vélos, impossible d'arriver à se sortir de ce sketch de Raymond Devos (le rond point!)...batteries non rechargées à la pause, le Wase de Madame en fin de charge, et le camping prévu, avec ma tante qui nous fait la traductrice pour le réserver (en espagnol au tél, forcément) est complet !
En mai, un camping si complet qu'il n'y a plus aucun emplacement pour une tente, j'avais pas encore vu ça...bref...on doit continuer à pédaler...
Je fini par trouver un basque, qui parle anglais, et qui nous dira qu’effectivement, c'est pas facile pour sortir de cet endroit, en vélo, oui par ce que ce truc avec nos 298 kgs roulant est un vélo
Il nous accompagne (c'est à dire qu'on le suit à 17 km/h dans la ville et après une explication que je tache de retenir, on repart en espérant très fort qu'on va y arriver cette fois)
Camping d'Orio retenu...le Wase se remet à fonctionner normalement une fois qu'on est sorti de ce bourbier et ça grimpe de temps en temps, autos respectueuses (faut dire qu'on en impose si j'ose dire!) et des sourires et coucous partout comme d'habitude
On fini par y arriver, je disais en plaisantant qu'il ne manquerait plus qu'un bon gros dénivelé à la fin alors qu'on est en fin de batteries...et c'est ce qui s'est produit.
On arrive à 19h... KO...après 100 kms.
On se pose une journée, surtout que le camping a l'air bien sympa.
On se lève à 7h, après une nuit...euh...bref, le fils du gérant faisant une teuf collé au camping, sous une tente, on a pu apprécier la teuf jusqu'à 5h du mat...
A ce stade, soit on lui demandait une nuitée en plus offerte pour se pauser, soit on y allait.
On part...sous une légère pluie, je place les toits Veltop.
C'est dimanche, dés le départ je fais des courses puisqu'on n'a plus rien à se mettre sous la dent et qu'on ignore la suite.
20 kms plus tard nous voici à traverser Bayonne, je laisse passer un resto asiat ouvert (en espérant ne pas le regretter) puis une pause repas près de Biarritz, et nous filons.
Je constate qu'à chaque traversée de ville, c'est le
J'essaye de faire les bons choix, je découvre ces GPS avec quelques crispations car forcément, pour chaque demi tour, c'est le bins et ça ne va pas aller en s'arrangeant au fil de l'après midi...!
Entre Enreteria et San Sebastien, c'est devenu délirant...on tournait en rond, un lot de voies rapides interdites au vélos, impossible d'arriver à se sortir de ce sketch de Raymond Devos (le rond point!)...batteries non rechargées à la pause, le Wase de Madame en fin de charge, et le camping prévu, avec ma tante qui nous fait la traductrice pour le réserver (en espagnol au tél, forcément) est complet !
En mai, un camping si complet qu'il n'y a plus aucun emplacement pour une tente, j'avais pas encore vu ça...bref...on doit continuer à pédaler...
Je fini par trouver un basque, qui parle anglais, et qui nous dira qu’effectivement, c'est pas facile pour sortir de cet endroit, en vélo, oui par ce que ce truc avec nos 298 kgs roulant est un vélo
Il nous accompagne (c'est à dire qu'on le suit à 17 km/h dans la ville et après une explication que je tache de retenir, on repart en espérant très fort qu'on va y arriver cette fois)
Camping d'Orio retenu...le Wase se remet à fonctionner normalement une fois qu'on est sorti de ce bourbier et ça grimpe de temps en temps, autos respectueuses (faut dire qu'on en impose si j'ose dire!) et des sourires et coucous partout comme d'habitude
On fini par y arriver, je disais en plaisantant qu'il ne manquerait plus qu'un bon gros dénivelé à la fin alors qu'on est en fin de batteries...et c'est ce qui s'est produit.
On arrive à 19h... KO...après 100 kms.
On se pose une journée, surtout que le camping a l'air bien sympa.
Dans la fosse- Messages : 254
Date d'inscription : 10/11/2024
Re: Voyages sur 5 roues.
4ème jour : De la pluie, de la pluie et aussi un peu de pluie :umbrella:
Le temps de replier et la pluie est bien là, mise en place du double Veltop (le toit) la veille.
Normalement il nous attend du 18% de dénivelé ponctuellement (je ne le sens pas du tout) et du 16%...
On prend un itinéraire "auto", pensant éviter le 18%.
On longe la côte...Zarautz, Getaria, Deba...
On passe un raidillon en pleine ville qu'on grimpe à 15 km/h sous les acclamations d'un groupe à un abribus...c'est certain que ce doit être étrange de voir un aussi long et lourd bidule à pédale qui grimpe du 14% (à vue de nez, niveau de puissance 26 sur 27 nécessaire pour y arriver) à 15 km/h.
Une pause repas on ne sait où...abrités sous un ponton de station service (essence moins chère qu'en France soit dit en passant) un bar ouvert en face, petits casse croute locaux, chorizo et jambon, vrais jus d'orange, pain choco et grand café crème, le tout pour un prix qui m'a étonné...je garde le ticket en souvenir
Puis Mutriku et pour finir du 16% (?)
On est à fond.
On fini par arriver (!), des sourires en haut pour nous accueillir, dans un camping vide cette fois et dans du "solide", pas de B Turtle à monter, histoire de sécher un peu !
Veltop efficace (pour petite pluie en tout cas, même prolongée) même si en sandales on caille un peu.
Les petits toits protégeant les display jouent leur rôle, le plus fragile des deux reste totalement au sec.
Le temps de replier et la pluie est bien là, mise en place du double Veltop (le toit) la veille.
Normalement il nous attend du 18% de dénivelé ponctuellement (je ne le sens pas du tout) et du 16%...
On prend un itinéraire "auto", pensant éviter le 18%.
On longe la côte...Zarautz, Getaria, Deba...
On passe un raidillon en pleine ville qu'on grimpe à 15 km/h sous les acclamations d'un groupe à un abribus...c'est certain que ce doit être étrange de voir un aussi long et lourd bidule à pédale qui grimpe du 14% (à vue de nez, niveau de puissance 26 sur 27 nécessaire pour y arriver) à 15 km/h.
Une pause repas on ne sait où...abrités sous un ponton de station service (essence moins chère qu'en France soit dit en passant) un bar ouvert en face, petits casse croute locaux, chorizo et jambon, vrais jus d'orange, pain choco et grand café crème, le tout pour un prix qui m'a étonné...je garde le ticket en souvenir
Puis Mutriku et pour finir du 16% (?)
On est à fond.
On fini par arriver (!), des sourires en haut pour nous accueillir, dans un camping vide cette fois et dans du "solide", pas de B Turtle à monter, histoire de sécher un peu !
Veltop efficace (pour petite pluie en tout cas, même prolongée) même si en sandales on caille un peu.
Les petits toits protégeant les display jouent leur rôle, le plus fragile des deux reste totalement au sec.
Dans la fosse- Messages : 254
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Re: Voyages sur 5 roues.
5ème jour : De la pluie...siouplait, c'est quand que ça s'arrête?
7h ce matin...il pleut...comme pendant la nuit...je tape "météo" :
Euh...comment dire...un temps pareil en Espagne en mai
Non seulement de la pluie mais il caille...on n'est pas équipé pour un trip en Ecosse
Je vais partir méditer en attendant un croissant (ou deux) si il y en a (?)
.........
Vers 11h, un rayon de soleil...on y va !
Redescente de la mort...freins obligatoires ! Un frein couplé à la remorque serait pas mal, mais ça va, ça freine
On suit le Waze qui nous emmène dans les terres...demi tour puisqu'on a envie de suivre au plus près la côte, et au moment où on a un joli point de vue pour un joli cliché...ça retombe...️
Je remonte le Veltop et je m'aperçoit que j'ai laissé 2 arceaux de montage au camping ...Mama mia !
Je laisse madame à nouveau sous un soleil (qui ne sera que fugitif) et la B Turtle que je détèle, et je repars...puis regrimpe le raidillon...je reviens, je le redescend, rejoins madame qui a déjà pris la flotte puisque ça retombe, ré-attèle la B Turtle... bref, j'ai fait 20 kms alors qu'on n'est qu'à 4 kms du point de départ, et il repleut...et il caille non de Zeus !
Puis soleil, puis pluie...Très jolie route, on entrevoit l'océan à travers les arbres et il est déjà tard.
On doit manger, rien sur la route alors on stoppe repas popote/boite de conserve avec une sorte de cassoulet espagnol se servant de la B Turtle comme "table".
C'est très vallonné, on est en montagne tout en suivant la côte.
Montée à 10% jusqu'à Natxitua, puis redescente...
On arrive à destination, non sans cafouiller de nombreuses fois, les 2 GPS nous donnant tour à tour des directions fantaisistes...demi tour laborieux et répétés, forcément...l'océan est bien visible et on stoppe dans ce camping pas vraiment joli (mais on fera avec) et visiblement interdit aux vélos (x panneaux partout dans ce camping)
On ne leur dira pas que ce bidule de 5m20 remorque comprise est un...vélo
Entouré de caravanes avec TV, il n'y a qu'une seule tente, c'est nous.
Rien à manger, heureusement à 1 km il y a de quoi, les patas on commence à connaitre désormais il caille toujours autant...Brrr.
7h ce matin...il pleut...comme pendant la nuit...je tape "météo" :
Euh...comment dire...un temps pareil en Espagne en mai
Non seulement de la pluie mais il caille...on n'est pas équipé pour un trip en Ecosse
Je vais partir méditer en attendant un croissant (ou deux) si il y en a (?)
.........
Vers 11h, un rayon de soleil...on y va !
Redescente de la mort...freins obligatoires ! Un frein couplé à la remorque serait pas mal, mais ça va, ça freine
On suit le Waze qui nous emmène dans les terres...demi tour puisqu'on a envie de suivre au plus près la côte, et au moment où on a un joli point de vue pour un joli cliché...ça retombe...️
Je remonte le Veltop et je m'aperçoit que j'ai laissé 2 arceaux de montage au camping ...Mama mia !
Je laisse madame à nouveau sous un soleil (qui ne sera que fugitif) et la B Turtle que je détèle, et je repars...puis regrimpe le raidillon...je reviens, je le redescend, rejoins madame qui a déjà pris la flotte puisque ça retombe, ré-attèle la B Turtle... bref, j'ai fait 20 kms alors qu'on n'est qu'à 4 kms du point de départ, et il repleut...et il caille non de Zeus !
Puis soleil, puis pluie...Très jolie route, on entrevoit l'océan à travers les arbres et il est déjà tard.
On doit manger, rien sur la route alors on stoppe repas popote/boite de conserve avec une sorte de cassoulet espagnol se servant de la B Turtle comme "table".
C'est très vallonné, on est en montagne tout en suivant la côte.
Montée à 10% jusqu'à Natxitua, puis redescente...
On arrive à destination, non sans cafouiller de nombreuses fois, les 2 GPS nous donnant tour à tour des directions fantaisistes...demi tour laborieux et répétés, forcément...l'océan est bien visible et on stoppe dans ce camping pas vraiment joli (mais on fera avec) et visiblement interdit aux vélos (x panneaux partout dans ce camping)
On ne leur dira pas que ce bidule de 5m20 remorque comprise est un...vélo
Entouré de caravanes avec TV, il n'y a qu'une seule tente, c'est nous.
Rien à manger, heureusement à 1 km il y a de quoi, les patas on commence à connaitre désormais il caille toujours autant...Brrr.
Dernière édition par Dans la fosse le Sam 16 Nov 2024 - 14:55, édité 1 fois
Dans la fosse- Messages : 254
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Re: Voyages sur 5 roues.
6ème jour : L'eau ça mouille.
Lever à 6h45...but du jeu : Réussir à replier le tout en passant entre les gouttes.
Du coup on part tôt et on arrive trop tôt au 1er bar pour le petit déj... qui ouvre à 9h.
On prend au plus court et on arrive à Sopelana, toujours sous la pluie et le vent en supplément...on demande un abri "en dur" mais là encore, rien de dispo.
Je réussi à passer entre les gouttes pour l'installation...tout juste...ça repart...plus des bourrasques...j'avoue on sature de cette météo, il aurait fallu un équipement d'hiver...en mai.
Réfugiés dans les sanitaires pour manger, ainsi que des marcheurs allemands, impossible de se réchauffer, j'ai le dos qui coince à force...c'est là que je tape ma petite bafouille à 20h30 et après, direction le duvet...
Prévisions : De la pluie toute la nuit toute la journée de demain.
Lever à 6h45...but du jeu : Réussir à replier le tout en passant entre les gouttes.
Du coup on part tôt et on arrive trop tôt au 1er bar pour le petit déj... qui ouvre à 9h.
On prend au plus court et on arrive à Sopelana, toujours sous la pluie et le vent en supplément...on demande un abri "en dur" mais là encore, rien de dispo.
Je réussi à passer entre les gouttes pour l'installation...tout juste...ça repart...plus des bourrasques...j'avoue on sature de cette météo, il aurait fallu un équipement d'hiver...en mai.
Réfugiés dans les sanitaires pour manger, ainsi que des marcheurs allemands, impossible de se réchauffer, j'ai le dos qui coince à force...c'est là que je tape ma petite bafouille à 20h30 et après, direction le duvet...
Prévisions : De la pluie toute la nuit toute la journée de demain.
Dans la fosse- Messages : 254
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Re: Voyages sur 5 roues.
️️ 7ème jour : Sopelana
Sopelana, on connait, on a visité en détails :
Les sanitaires du camping précisément où on est venu se réfugier ainsi que les randonneurs allemands de la veille, bref on y était.
Les batteries dans la B Turtle, un chargeur a pris un peu l'eau..l'affichage merdoie sans que je puisse vérifier avec cette pluie en continu, s'il charge ou pas...ARGGG
Le vestibule de la B Turtle n'est pas doublé, donc peu étanche, si la pluie est de face en oblique, à force, une petite mare se forme...qui grossit.
Ensuite on a mis des heures (!) pour replier, profitant des micro accalmies et se réfugiant ensuite...on est repartis...sous la pluie, c'était déjà l'heure du repas !
Tapas au chaud et cap à l'Est.
Un hôtel SVP, on n'en peut plus de cette météo, faut qu'on se sèche et qu'on se réchauffe par Toutatis !
Malheureusement dans ces conditions on ne retient de la côte espagnole que notre belle journée à Orio, le reste, on a rien pu voir (à part les sanitaires🤪)
Demain, même météo prévue...on ne sait pas si on repart pour une grosse étape où si on reste une nuit en plus.
Sopelana, on connait, on a visité en détails :
Les sanitaires du camping précisément où on est venu se réfugier ainsi que les randonneurs allemands de la veille, bref on y était.
Les batteries dans la B Turtle, un chargeur a pris un peu l'eau..l'affichage merdoie sans que je puisse vérifier avec cette pluie en continu, s'il charge ou pas...ARGGG
Le vestibule de la B Turtle n'est pas doublé, donc peu étanche, si la pluie est de face en oblique, à force, une petite mare se forme...qui grossit.
Ensuite on a mis des heures (!) pour replier, profitant des micro accalmies et se réfugiant ensuite...on est repartis...sous la pluie, c'était déjà l'heure du repas !
Tapas au chaud et cap à l'Est.
Un hôtel SVP, on n'en peut plus de cette météo, faut qu'on se sèche et qu'on se réchauffe par Toutatis !
Malheureusement dans ces conditions on ne retient de la côte espagnole que notre belle journée à Orio, le reste, on a rien pu voir (à part les sanitaires🤪)
Demain, même météo prévue...on ne sait pas si on repart pour une grosse étape où si on reste une nuit en plus.
Dans la fosse- Messages : 254
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Re: Voyages sur 5 roues.
8ème jour ::cloud_rain:️ Une pause près d'Amorebetia
Pas tout à fait une pause sans rien faire car il faut bien manger et même se (re)vêtir...donc 15 kms à faire, sous la pluie bien sûr 🤪 pour trouver une veste et faire un très mauvais choix pour le repas (on a pas idée non plus de manger chinois en Espagne) on a les mêmes symptômes d'après repas tous les deux...
On respecte notre itinéraire pour le moment, on continue donc vers l'Est dés demain, avec cette même météo, voire pire (si si c'est possible) qui nous oblige à abandonner l'idée des campings pour le moment.
On constate un grand respect sur la route de la part des automobilistes et camions, des panneaux indiquant 1m50 d'écart à respecter lors de dépassement des vélos (1m pour la France me semble t il)
On est au bord d'une nationale bondée, qu'on reprendra demain, pour une étape assez longue de 93 kms (et surtout bien longue sous la pluie!)
Restons positifs : Pas de problème électriques ou casse mécanique, c'est toujours ça.
Quand j'étais écolier, on me disait que plus on allait au sud, plus il faisait chaud, j'y ai cru
Pas tout à fait une pause sans rien faire car il faut bien manger et même se (re)vêtir...donc 15 kms à faire, sous la pluie bien sûr 🤪 pour trouver une veste et faire un très mauvais choix pour le repas (on a pas idée non plus de manger chinois en Espagne) on a les mêmes symptômes d'après repas tous les deux...
On respecte notre itinéraire pour le moment, on continue donc vers l'Est dés demain, avec cette même météo, voire pire (si si c'est possible) qui nous oblige à abandonner l'idée des campings pour le moment.
On constate un grand respect sur la route de la part des automobilistes et camions, des panneaux indiquant 1m50 d'écart à respecter lors de dépassement des vélos (1m pour la France me semble t il)
On est au bord d'une nationale bondée, qu'on reprendra demain, pour une étape assez longue de 93 kms (et surtout bien longue sous la pluie!)
Restons positifs : Pas de problème électriques ou casse mécanique, c'est toujours ça.
Quand j'étais écolier, on me disait que plus on allait au sud, plus il faisait chaud, j'y ai cru
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Re: Voyages sur 5 roues.
9ème jour 🩲🥶 Une P.D.I près d'Amorebetia
On a réussi à obtenir ce contrat : Une Pause à Durée Indéterminée.
On étaient partis, le cœur vaillant et enfin secs (!), profitant d'une micro accalmie, un comité de départ chaleureux, les photos, des vidéos...
3 kms, il nous a fallu que 3 kms pour être trempés d'eau glaciale des orteils à la ceinture, le ciel nous est tombé sur la tête on roulaient déjà dans des flaques d'eau géantes...
On ne pouvait pas continuer en étant déjà frigorifiés dés le départ...on a rebroussé chemin, à nouveau avec nos pantalons (1 par personne) chaussettes et le reste à faire sécher et si je dois sortir de la chambre ce sera pieds nus et en caleçon.
Ils sont sympas, ils ont accrochés un sac de boxe près de la B Turtle, comme ça si on a une crise de nerfs, on aura de quoi se défouler
On a réussi à obtenir ce contrat : Une Pause à Durée Indéterminée.
On étaient partis, le cœur vaillant et enfin secs (!), profitant d'une micro accalmie, un comité de départ chaleureux, les photos, des vidéos...
3 kms, il nous a fallu que 3 kms pour être trempés d'eau glaciale des orteils à la ceinture, le ciel nous est tombé sur la tête on roulaient déjà dans des flaques d'eau géantes...
On ne pouvait pas continuer en étant déjà frigorifiés dés le départ...on a rebroussé chemin, à nouveau avec nos pantalons (1 par personne) chaussettes et le reste à faire sécher et si je dois sortir de la chambre ce sera pieds nus et en caleçon.
Ils sont sympas, ils ont accrochés un sac de boxe près de la B Turtle, comme ça si on a une crise de nerfs, on aura de quoi se défouler
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Re: Voyages sur 5 roues.
10ème, 11ème jour
Je crois qu'on est en pleine période de sécheresse asymptomatique
L'excellent Veltop a un point faible, il faut dire qu'utilisé comme jamais depuis 7 jours d'affilé (!!) il n'est pas là pour la décoration.
Donc, aujourd'hui comme hier, encore coincé à l'hôtel pour cause d'énorme saturation à l'H2O + le froid (!)
La pluie tropicale ne me dérange pas, on a jamais froid avec des bassines qui nous tombent sur le corps même toute la journée, mais de la pluie depuis 1 semaine avec des températures pareilles et pour du cyclo camping, on n'est pas équipés pour l'hiver...
On doit quand même bouger un minimum, ne serait ce que pour se nourrir (et même se re-vêtir!) et en démarrant ce matin, je constate que le tube soudé à la patte du Veltop fixée sur la bome, est cassé en 2, donc l'avant ne tient plus qu'à 50%.
A la recherche d'une solution, qu'on a fini par trouver, ouf, étant près d'une zone industrielle et sans même causer espagnol (!)
Opération soudure, afin de repartir sur de bonnes bases.
Je crois qu'on est en pleine période de sécheresse asymptomatique
L'excellent Veltop a un point faible, il faut dire qu'utilisé comme jamais depuis 7 jours d'affilé (!!) il n'est pas là pour la décoration.
Donc, aujourd'hui comme hier, encore coincé à l'hôtel pour cause d'énorme saturation à l'H2O + le froid (!)
La pluie tropicale ne me dérange pas, on a jamais froid avec des bassines qui nous tombent sur le corps même toute la journée, mais de la pluie depuis 1 semaine avec des températures pareilles et pour du cyclo camping, on n'est pas équipés pour l'hiver...
On doit quand même bouger un minimum, ne serait ce que pour se nourrir (et même se re-vêtir!) et en démarrant ce matin, je constate que le tube soudé à la patte du Veltop fixée sur la bome, est cassé en 2, donc l'avant ne tient plus qu'à 50%.
A la recherche d'une solution, qu'on a fini par trouver, ouf, étant près d'une zone industrielle et sans même causer espagnol (!)
Opération soudure, afin de repartir sur de bonnes bases.
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Re: Voyages sur 5 roues.
12ème jour
Quand on est parti ce matin, ça faisait des heures qu'il ne pleuvait pas...du coup, devenant claustrophobe à force de rouler capoté...j'enlève le Veltop à l'avant, je me rassois, je démarre...je n'ai pas quitté le parking que ça s'est mis à retomber, j'ai cru à une caméra cachée ou que j'étais le François Perrin du vélo...🤪
Bref, on est reparti sous la pluie, et le scrogneugneu de Garmin nous a très vite égaré...on s'est rattrapé avec le Wase, mais du coup, on était sur la nationale bondée...toujours avec des espagnols très respectueux sur la route et passant bien au large ou restant derrière.
Les villes sont très accueillantes pour notre 42 tonnes du vélo, de très larges trottoirs accessibles de la route en pente douce qui nous permettent systématiquement de nous garer près des bars/restau sans gêner personne et des pistes cyclables larges bien souvent et surtout utilisables, sans barrières presque systématiques en France qui coinceraient notre convoi.
On est passé par Antzuola, une belle montée qui plafonne à 12%, et une route plus agréable pour la fin du trajet avec une pluie qui cesse ENFIN !
C'est après notre arrivée à Zaldibia qu'on a vu...le soleil !!
Demain matin...6°C? On va être au frais avec nos sandales...
Bref, on est reparti sous la pluie, et le scrogneugneu de Garmin nous a très vite égaré...on s'est rattrapé avec le Wase, mais du coup, on était sur la nationale bondée...toujours avec des espagnols très respectueux sur la route et passant bien au large ou restant derrière.
Les villes sont très accueillantes pour notre 42 tonnes du vélo, de très larges trottoirs accessibles de la route en pente douce qui nous permettent systématiquement de nous garer près des bars/restau sans gêner personne et des pistes cyclables larges bien souvent et surtout utilisables, sans barrières presque systématiques en France qui coinceraient notre convoi.
Quand on est parti ce matin, ça faisait des heures qu'il ne pleuvait pas...du coup, devenant claustrophobe à force de rouler capoté...j'enlève le Veltop à l'avant, je me rassois, je démarre...je n'ai pas quitté le parking que ça s'est mis à retomber, j'ai cru à une caméra cachée ou que j'étais le François Perrin du vélo...🤪
Bref, on est reparti sous la pluie, et le scrogneugneu de Garmin nous a très vite égaré...on s'est rattrapé avec le Wase, mais du coup, on était sur la nationale bondée...toujours avec des espagnols très respectueux sur la route et passant bien au large ou restant derrière.
Les villes sont très accueillantes pour notre 42 tonnes du vélo, de très larges trottoirs accessibles de la route en pente douce qui nous permettent systématiquement de nous garer près des bars/restau sans gêner personne et des pistes cyclables larges bien souvent et surtout utilisables, sans barrières presque systématiques en France qui coinceraient notre convoi.
On est passé par Antzuola, une belle montée qui plafonne à 12%, et une route plus agréable pour la fin du trajet avec une pluie qui cesse ENFIN !
C'est après notre arrivée à Zaldibia qu'on a vu...le soleil !!
Demain matin...6°C? On va être au frais avec nos sandales...
Bref, on est reparti sous la pluie, et le scrogneugneu de Garmin nous a très vite égaré...on s'est rattrapé avec le Wase, mais du coup, on était sur la nationale bondée...toujours avec des espagnols très respectueux sur la route et passant bien au large ou restant derrière.
Les villes sont très accueillantes pour notre 42 tonnes du vélo, de très larges trottoirs accessibles de la route en pente douce qui nous permettent systématiquement de nous garer près des bars/restau sans gêner personne et des pistes cyclables larges bien souvent et surtout utilisables, sans barrières presque systématiques en France qui coinceraient notre convoi.
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Re: Voyages sur 5 roues.
13ème jour : 1ère journée de dingue
Ami cycliste, voyageur ou lecteur, si tu n'aimes pas trop lire, change de fil car ce qui suit risque fort d'être un pavé à la hauteur de nos 5 heures passés à l'extérieur en cette belle et néanmoins si spéciale journée.
Le contexte (et ce qui est source d'une certaine tension, d'une tension certaine -c'est fort dommage mais c'est comme ça pour le moment- entre le Waze de madame et le Garmin avec lequel je passe beaucoup de temps pour le préparer, et qui, à force, me fait penser à une bouze, pour rester poli) :
Donc, hier, je rappelle à Madame qu'elle programme son Wase pour éviter : Les autoroutes, et les "routes non bitumées"
Nous comparons les deux pour le trajet prévu : 72 kms, même début de parcours, c'est bon signe (tu parles Charles)
Nous partons, le cœur léger, le Veltop oté puisqu'ENFIN il y a...du soleil !!
Dés le départ, la bouze qui me sert de GPS, délire...m'indiquant de faire demi tour...puis demi tour une fois que le demi tour est fait...donc il m'indique clairement et en couleur de faire des ronds et pourtant il est ultra préparé avec le PC auparavant...
On se rabat donc sur le Wase...on fait 4 kms, et Madame m'indique de tourner à droite...ça me semble très curieux, c'est une toute petite route et ça semble monter très fort...
Et là nous voici dans du...23%? Plus?
On fait 100 m comme on peut et à fond mais on doit stopper...IMPOSSIBLE...oui mais comment?
Madame met le "frein à main", c'est à dire des garnitures sur un disque de 160 mm à la roue arrière...sauf que ça ne sert à rien...je descends, le convoi recule, j'attrape le siège et le retient en m' arcboutant, j'entends un cri féminin...(séquence "Les Dieux qui sont tombés sur la tête" avec la Land Rover où rien ne fonctionne, sans frein à main en haut d'une côte avec l'institutrice qui crie)
Je tente en retenant le tout du bras gauche, de dételer la B Turtle...impossible...il faut stopper cette roue...je n'ai pas de bras télescopique et ne pouvant lâcher l'affaire, je regarde ce qu'il y a sur le porte bagage, attrape une tatane qui devrait faire l'affair, d'une main, et la glisse sous le pneu...ensuite je décroche la B Turtle de 72 kgs, je me traine avec en essayant de la placer en travers, pas moyen ça va dévaler, je la monte comme je peux à 50 m de là, dans un petit "plat" près d'un fossé.
Un couple arrive...ils me demandent si j'ai besoin d'aide (YES!)...j'essaye de leur faire comprendre que j'ai besoin d'une pierre, ou d'un bout de bois, pour caler le trike tandem, pour reprendre notre affaire qui est presque sous le pneu, et redémarrer, sans la remorque...ils partent en chercher un...mais il n'y a rien...finalement ils trouvent quand même une grosse pierre et proposent de me pousser au démarrage.
Nous démarrons dans du 23% ou plus (!!) tout à fond...8oow du BBS02 survolté en 52V qui tire sur la chaine finale, composée de 2 chaines, en plus du moteur roue au max, avec nous deux en sus ... on se demande si ça va casser !
Tant qu'on est pas à 14 km/h, ça chauffe !...2 coupures de jus dans les 500m, 3 départs en côte...
Il y avait 500 m de ce dénivelé avant une montée plus acceptable...on fini par y arriver, je me gare...un bout de bois calé derrière le pneu...et je redescend...500 m, non sans avoir changé de chaussures acquises l'avant veille (détail pour la suite) histoire d'avoir la meilleure accroche possible pour espérer (Est-ce possible seul? Je ne le pense pas) remonter la B Turtle...je recroise le couple qui est remonté (avec l'espoir secret qu'ils m'aideraient, j'avoue) et après "La adventura !" et un "Good luck!" me voici à marcher seul en faisant une ptite prière à Buddha :"Buddha, fais que je croise un sportif ou une sportive pour m'aider à la remonter"
30 secondes plus tard, je croise une sportive (en même temps marcher dans du 23% ou plus, faut être un minimum dynamique) que j'aborde de cette façon très simple :
"Hello, are you strong?"
Elle me répond dans une novlangue que je pratique aussi (l'hispano-anglais- avec des gestes) que oui, enfin, ça va.
Cette réponse parfaite m'indique qu'elle comprend l'anglais, qu'elle est dynamique et pleine de bonne volonté : C'est Buddha qui me l'a envoyé, immanquablement.
Nous redescendons vers notre destin de pousseur de remorque de 72 kg dans du 23%.
Même à deux, ce fut long...reprendre son souffle x fois.
Ces 500m ont duré...une heure, une heure pour faire 500m (!) on ne doit pas être loin de la vitesse de la tortue terrestre, en sprint.
Ce n'était que l'apéritif, même pas le hors d’œuvre de ce qui nous attendait...
Ami lecteur, si tu ne vois plus le reste de route à 100m, c'est normal, elle plonge...
Le hors d’œuvre : Toujours sous l'emprise de madame, elle même sous l'emprise de son Wase c'est donc elle qui m'indique les directions.
On se retrouve sur un chemin, légèrement bitumé, toujours avec du gros dénivelé...ça passe...on continue.
Un villageois nous demande où l'on va (ou quelque chose de ce style)
A ce stade, à part lui dire qu'on va à 70 kms de là...on discute, lui en espagnol (que j'arrive à comprendre) et moi en charabia (que je suis sûrement le seul à comprendre)
Il nous dit donc qu'après il y a des camino, je lui demande si les camino sont comme celui ci, avec mon impeccable charabia et il me semble qu'il me répond que oui, du coup, OK, on continue (d'ailleurs si on ne continue pas, c'est demi tour avec du 23% en descente)
Puis le camino sur lequel on peut rouler devient un camino de plus en plus impraticable, nous voici sur un chemin forestier, avec un joyeux passif de 8 jours consécutifs de pluie, la gadoue, des flaques d'eau à profondeur inconnues, des monticules de boue, des dévers...et madame me dit que c'est le bon chemin...Soit.
Cela devient progressivement de plus en plus godillant et délirant, on chasse de tous les côtés puisque ça monte, puis ça descend et que ce n'est pas un trois roues motrice ni un tracteur mais une seule roue motrice avec un pneu de route, avec 4 autres roues et nos 298 kgs... on est dans la Jungle espagnole...
Puis à ma question "et maintenant quel chemin, à droite ou à gauche?" madame n'a plus de réponse, elle ne sait pas...moi je n'y comprends rien, mais on doit continuer...
Je fais au feeling, le chemin de droite étant impraticable, je prends à gauche, avec les cris de peur de Madame, car c'est un sacré cirque de piloter l'ensemble, même à moins de 10 kms/h voire 2 km/h.
A ce point précis où je m'en vais faire une petite photo, je m'aperçois que la sacoche tunnel est ouverte et qu'une de mes chaussures toute neuve est tombée...ça y est, je suis François Perrin qui a perdu sa chaussure.
HEM
Je repars donc à pied, refaire tout le chemin s'il le faut...et c'est ce qui s'est passé...
Des kms en sandales Shimano à cales dans les flaques et la gadoue bien profonde, rencontrer des marcheurs, je continue à baragouiner que j'ai perdu ma zapatto black, mais personne ne l'a vu.
Je fini par abandonner, demi tour et c'est reparti dans l'autre sens, c'est pas une journée vélo, c'est une journée muscu et marche dans la boue mais pas en Rangers.
Je fais la récap intérieurement de notre trip...une tatane pétée, des lunettes de soleil perdue, mon pantalon qui se décolle et qui s'ouvre sur 20 cm, 8 jours de pluie, des nuitées à l’hôtel au lieu de rouler, des heures que je suis en train de marcher dans la boue à chercher ma godasse neuve et qui est au final perdue...Non, miracle !...Je la vois finalement, accrochée par un quidam qui devait passer par là, à un barbelé.
Perpète plus tard, je suis de retour à ce point que j’appellerais : Le point mort.
Madame m'informe qu'un 4x4 est passé et que 2 hommes lui ont fait comprendre qu'il fallait faire...demi tour !!
HEM HEM
J'enfile mes chaussures, les vrais que je croyais avoir perdus, et je décide de marcher en éclaireur pour voir si il y a quelques chose qui coince, car faire demi tour est à la limite de l'impossible !
Je fais...150m...et là, tout est coincé, même un VTT ne peut passer, rien ne pourrait passer sauf gros engin à chenille ou tracteur.
Je reviens...il faut faire demi tour
Je redécroche la B Turtle...je manœuvre le mini vélo...et je sens qu'on ne pourra pas repartir avec la B Turtle...je la pousse, dans cette gadoue profonde, bref, une autre séance de muscu...puis je reviens...nous remontons à deux sur le trike tandem...ça part dans tous les sens, ça chasse de devant comme derrière, ça danse...et finalement, ce qui pouvait arriver arriva : On a versé !!
🥶
Ami lecteur, j'espère que tu a un peu de compassion (ou que tu te marres) en imaginant qu'on a versé...dans de la grosse flaque de boue...
Cris de Madame avec la main coincée, je la relève, et je dois relever le mini vélo...on est dans un état comme si on revenait d'une entrainement militaire...toujours sans les Rangers.
Je lui dit que je vais continuer seul, je repars, et le rallye continue, faut arriver à ne pas reverser ou se retrouver dans le fossé.
Ceci est une route bitumée d'après Wase/Madame (et moi qui tourne en rond avec le Garmin, ça fait la paire)
Je repars à pied rechercher la B Turtle et je me traine comme une tortue...
Puis madame se réinstalle pendant que je ré- attelle.
Puis on y va... où ça?
Vers l’hôtel qu'on a quitté le matin !
Et c'est pas fini...après le rallye dans la boue, revoici la jolie pente à 23% sur 500 m, en descente cette fois ci...
On peut pas faire plus en équipement de frein (2 disques 203mm/4 pistons + Frein arrière électrique très puissant) mais ça reste des freins de vélo, pas de moto...on est à 298 kgs roulant sur du 23%...(ou plus?)
Je stoppe au bout de 150m, je sais que les disques crament...je verse de l'eau du bidon sur les disques tout en tenant fermement le levier droit (en plus du "frein à main" de madame)...le même effet que si c'était sur de la soudure avec un beau crépitement et de la belle vapeur.
Et on a terminé cette descente...Pff
Bilan : 5 heures de sortie, épuisés après ces...12,8 kms (Non, on ne rit pas!)
Crottés, boueux des pieds à la tête, le patron de l 'hôtel a eu le plaisir de revoir pour le repas (à heure espagnole soit 14h45) deux cul terreux affamés (forcément) et là dans la chambre, en plus de la séance lessive, il nous faudrait...un balais !
Pour ce soir on va rester calme, on va méditer et tacher ne va pas détruire ces 2 GPS, même si ce Garmin est si globalement inutile qu'il me sort par les yeux
Epuisé rien que d'y repenser, je m'en va boire un petit cappuccino.
Ami cycliste, voyageur ou lecteur, si tu n'aimes pas trop lire, change de fil car ce qui suit risque fort d'être un pavé à la hauteur de nos 5 heures passés à l'extérieur en cette belle et néanmoins si spéciale journée.
Le contexte (et ce qui est source d'une certaine tension, d'une tension certaine -c'est fort dommage mais c'est comme ça pour le moment- entre le Waze de madame et le Garmin avec lequel je passe beaucoup de temps pour le préparer, et qui, à force, me fait penser à une bouze, pour rester poli) :
Donc, hier, je rappelle à Madame qu'elle programme son Wase pour éviter : Les autoroutes, et les "routes non bitumées"
Nous comparons les deux pour le trajet prévu : 72 kms, même début de parcours, c'est bon signe (tu parles Charles)
Nous partons, le cœur léger, le Veltop oté puisqu'ENFIN il y a...du soleil !!
Dés le départ, la bouze qui me sert de GPS, délire...m'indiquant de faire demi tour...puis demi tour une fois que le demi tour est fait...donc il m'indique clairement et en couleur de faire des ronds et pourtant il est ultra préparé avec le PC auparavant...
On se rabat donc sur le Wase...on fait 4 kms, et Madame m'indique de tourner à droite...ça me semble très curieux, c'est une toute petite route et ça semble monter très fort...
Et là nous voici dans du...23%? Plus?
On fait 100 m comme on peut et à fond mais on doit stopper...IMPOSSIBLE...oui mais comment?
Madame met le "frein à main", c'est à dire des garnitures sur un disque de 160 mm à la roue arrière...sauf que ça ne sert à rien...je descends, le convoi recule, j'attrape le siège et le retient en m' arcboutant, j'entends un cri féminin...(séquence "Les Dieux qui sont tombés sur la tête" avec la Land Rover où rien ne fonctionne, sans frein à main en haut d'une côte avec l'institutrice qui crie)
Je tente en retenant le tout du bras gauche, de dételer la B Turtle...impossible...il faut stopper cette roue...je n'ai pas de bras télescopique et ne pouvant lâcher l'affaire, je regarde ce qu'il y a sur le porte bagage, attrape une tatane qui devrait faire l'affair, d'une main, et la glisse sous le pneu...ensuite je décroche la B Turtle de 72 kgs, je me traine avec en essayant de la placer en travers, pas moyen ça va dévaler, je la monte comme je peux à 50 m de là, dans un petit "plat" près d'un fossé.
Un couple arrive...ils me demandent si j'ai besoin d'aide (YES!)...j'essaye de leur faire comprendre que j'ai besoin d'une pierre, ou d'un bout de bois, pour caler le trike tandem, pour reprendre notre affaire qui est presque sous le pneu, et redémarrer, sans la remorque...ils partent en chercher un...mais il n'y a rien...finalement ils trouvent quand même une grosse pierre et proposent de me pousser au démarrage.
Nous démarrons dans du 23% ou plus (!!) tout à fond...8oow du BBS02 survolté en 52V qui tire sur la chaine finale, composée de 2 chaines, en plus du moteur roue au max, avec nous deux en sus ... on se demande si ça va casser !
Tant qu'on est pas à 14 km/h, ça chauffe !...2 coupures de jus dans les 500m, 3 départs en côte...
Il y avait 500 m de ce dénivelé avant une montée plus acceptable...on fini par y arriver, je me gare...un bout de bois calé derrière le pneu...et je redescend...500 m, non sans avoir changé de chaussures acquises l'avant veille (détail pour la suite) histoire d'avoir la meilleure accroche possible pour espérer (Est-ce possible seul? Je ne le pense pas) remonter la B Turtle...je recroise le couple qui est remonté (avec l'espoir secret qu'ils m'aideraient, j'avoue) et après "La adventura !" et un "Good luck!" me voici à marcher seul en faisant une ptite prière à Buddha :"Buddha, fais que je croise un sportif ou une sportive pour m'aider à la remonter"
30 secondes plus tard, je croise une sportive (en même temps marcher dans du 23% ou plus, faut être un minimum dynamique) que j'aborde de cette façon très simple :
"Hello, are you strong?"
Elle me répond dans une novlangue que je pratique aussi (l'hispano-anglais- avec des gestes) que oui, enfin, ça va.
Cette réponse parfaite m'indique qu'elle comprend l'anglais, qu'elle est dynamique et pleine de bonne volonté : C'est Buddha qui me l'a envoyé, immanquablement.
Nous redescendons vers notre destin de pousseur de remorque de 72 kg dans du 23%.
Même à deux, ce fut long...reprendre son souffle x fois.
Ces 500m ont duré...une heure, une heure pour faire 500m (!) on ne doit pas être loin de la vitesse de la tortue terrestre, en sprint.
Ce n'était que l'apéritif, même pas le hors d’œuvre de ce qui nous attendait...
Ami lecteur, si tu ne vois plus le reste de route à 100m, c'est normal, elle plonge...
Le hors d’œuvre : Toujours sous l'emprise de madame, elle même sous l'emprise de son Wase c'est donc elle qui m'indique les directions.
On se retrouve sur un chemin, légèrement bitumé, toujours avec du gros dénivelé...ça passe...on continue.
Un villageois nous demande où l'on va (ou quelque chose de ce style)
A ce stade, à part lui dire qu'on va à 70 kms de là...on discute, lui en espagnol (que j'arrive à comprendre) et moi en charabia (que je suis sûrement le seul à comprendre)
Il nous dit donc qu'après il y a des camino, je lui demande si les camino sont comme celui ci, avec mon impeccable charabia et il me semble qu'il me répond que oui, du coup, OK, on continue (d'ailleurs si on ne continue pas, c'est demi tour avec du 23% en descente)
Puis le camino sur lequel on peut rouler devient un camino de plus en plus impraticable, nous voici sur un chemin forestier, avec un joyeux passif de 8 jours consécutifs de pluie, la gadoue, des flaques d'eau à profondeur inconnues, des monticules de boue, des dévers...et madame me dit que c'est le bon chemin...Soit.
Cela devient progressivement de plus en plus godillant et délirant, on chasse de tous les côtés puisque ça monte, puis ça descend et que ce n'est pas un trois roues motrice ni un tracteur mais une seule roue motrice avec un pneu de route, avec 4 autres roues et nos 298 kgs... on est dans la Jungle espagnole...
Puis à ma question "et maintenant quel chemin, à droite ou à gauche?" madame n'a plus de réponse, elle ne sait pas...moi je n'y comprends rien, mais on doit continuer...
Je fais au feeling, le chemin de droite étant impraticable, je prends à gauche, avec les cris de peur de Madame, car c'est un sacré cirque de piloter l'ensemble, même à moins de 10 kms/h voire 2 km/h.
A ce point précis où je m'en vais faire une petite photo, je m'aperçois que la sacoche tunnel est ouverte et qu'une de mes chaussures toute neuve est tombée...ça y est, je suis François Perrin qui a perdu sa chaussure.
HEM
Je repars donc à pied, refaire tout le chemin s'il le faut...et c'est ce qui s'est passé...
Des kms en sandales Shimano à cales dans les flaques et la gadoue bien profonde, rencontrer des marcheurs, je continue à baragouiner que j'ai perdu ma zapatto black, mais personne ne l'a vu.
Je fini par abandonner, demi tour et c'est reparti dans l'autre sens, c'est pas une journée vélo, c'est une journée muscu et marche dans la boue mais pas en Rangers.
Je fais la récap intérieurement de notre trip...une tatane pétée, des lunettes de soleil perdue, mon pantalon qui se décolle et qui s'ouvre sur 20 cm, 8 jours de pluie, des nuitées à l’hôtel au lieu de rouler, des heures que je suis en train de marcher dans la boue à chercher ma godasse neuve et qui est au final perdue...Non, miracle !...Je la vois finalement, accrochée par un quidam qui devait passer par là, à un barbelé.
Perpète plus tard, je suis de retour à ce point que j’appellerais : Le point mort.
Madame m'informe qu'un 4x4 est passé et que 2 hommes lui ont fait comprendre qu'il fallait faire...demi tour !!
HEM HEM
J'enfile mes chaussures, les vrais que je croyais avoir perdus, et je décide de marcher en éclaireur pour voir si il y a quelques chose qui coince, car faire demi tour est à la limite de l'impossible !
Je fais...150m...et là, tout est coincé, même un VTT ne peut passer, rien ne pourrait passer sauf gros engin à chenille ou tracteur.
Je reviens...il faut faire demi tour
Je redécroche la B Turtle...je manœuvre le mini vélo...et je sens qu'on ne pourra pas repartir avec la B Turtle...je la pousse, dans cette gadoue profonde, bref, une autre séance de muscu...puis je reviens...nous remontons à deux sur le trike tandem...ça part dans tous les sens, ça chasse de devant comme derrière, ça danse...et finalement, ce qui pouvait arriver arriva : On a versé !!
🥶
Ami lecteur, j'espère que tu a un peu de compassion (ou que tu te marres) en imaginant qu'on a versé...dans de la grosse flaque de boue...
Cris de Madame avec la main coincée, je la relève, et je dois relever le mini vélo...on est dans un état comme si on revenait d'une entrainement militaire...toujours sans les Rangers.
Je lui dit que je vais continuer seul, je repars, et le rallye continue, faut arriver à ne pas reverser ou se retrouver dans le fossé.
Ceci est une route bitumée d'après Wase/Madame (et moi qui tourne en rond avec le Garmin, ça fait la paire)
Je repars à pied rechercher la B Turtle et je me traine comme une tortue...
Puis madame se réinstalle pendant que je ré- attelle.
Puis on y va... où ça?
Vers l’hôtel qu'on a quitté le matin !
Et c'est pas fini...après le rallye dans la boue, revoici la jolie pente à 23% sur 500 m, en descente cette fois ci...
On peut pas faire plus en équipement de frein (2 disques 203mm/4 pistons + Frein arrière électrique très puissant) mais ça reste des freins de vélo, pas de moto...on est à 298 kgs roulant sur du 23%...(ou plus?)
Je stoppe au bout de 150m, je sais que les disques crament...je verse de l'eau du bidon sur les disques tout en tenant fermement le levier droit (en plus du "frein à main" de madame)...le même effet que si c'était sur de la soudure avec un beau crépitement et de la belle vapeur.
Et on a terminé cette descente...Pff
Bilan : 5 heures de sortie, épuisés après ces...12,8 kms (Non, on ne rit pas!)
Crottés, boueux des pieds à la tête, le patron de l 'hôtel a eu le plaisir de revoir pour le repas (à heure espagnole soit 14h45) deux cul terreux affamés (forcément) et là dans la chambre, en plus de la séance lessive, il nous faudrait...un balais !
Pour ce soir on va rester calme, on va méditer et tacher ne va pas détruire ces 2 GPS, même si ce Garmin est si globalement inutile qu'il me sort par les yeux
Epuisé rien que d'y repenser, je m'en va boire un petit cappuccino.
Dans la fosse- Messages : 254
Date d'inscription : 10/11/2024
Re: Voyages sur 5 roues.
14ème jour : Zaldibia -> Orikain
Une journée normale, la 1ère depuis qu'on est en Espagne.
- On n'est pas trempés et glacés
- On ne patauge pas dans la gadoue pendant des heures, comme tout cycliste sur route normalement constitué.
Le Garmin a la fâcheuse habitude de mettre avec des caractères bien gros et visibles : FAITES DEMI TOUR
Et juste à gauche dans le coin, avec des caractères non visibles pour tout presbyte qui se respecte : A 1,7 kms
Apparemment Garmin veut faire tourner en rond les presbytes, la victime fera demi tour dés qu'elle verra "Faites demi tour" puis un autre demi tour, 50 m plus loin etc etc tel un hamster sur sa roue.
J'ai pas encore pigé le concept de faire demi tour, annoncé 2 kms avant de le faire ni quel sens ça avait (!!)...mais on a quand même réussi notre sortie prévue, on jonglant de temps en temps avec le Wase, désormais avec la case coché : PAS de routes non bitumés, ouf!
Pas de possibilité de nettoyer le convoi boueux, mais les chaines sont étonnamment propres, c'est tout ce qui compte, je tente de détordre une attache Veltop tordue par la chute, une patte fixant le Cycle Analyst, apparemment pas d'autres bobos.
Je constate une fois de plus la beauté des places dans les villes traversées et l'accessibilité pour notre convoi, on ne gène jamais personne, il y a de la place pour tout le monde, piétons, auto et vélo, des trottoirs toujours très larges.
Nous sommes seuls sur la route, et maintenant avec une météo soleil et nuages (avec vent), on peut apprécier, et on passe parfois par des genres de chemin (bitumés!) à travers la forêt et c'est bien agréable.
On passe un petit col vers midi et on fini par tomber sur une petite ville, on se gare comme toujours le long du bar/restau (sans géner comme toujours), tapas/café et discussions autours du 3 roues (comme souvent) y compris avec un espagnol causant un peu français qui fait l'interprète pour d'autres...on a fait 35 kms, il nous reste une quarantaine de kms à faire avant notre point de chute (sauf erreur!) tout baigne, sauf imprévu ou gros dénivelé.
L'après midi on rejoint une nationale, toujours très peu de monde, on est aussi relax sur nationale qu'ailleurs vu le comportement exemplaire des espagnols sur la route qui passent tous très large.
Puis à nouveau petite route pittoresque, chevaux, mouton (très) laineux, tout le parcours est gentiment vallonné.
On arrive à 16h 15 au camping, un resto inside et même une petite épicerie.
A peine installés...c'est un défilé autours de nous deux ( Allemands, Belges, Français, Hollandais...) des questions, et discussions (et compliments etc etc)
Au dodo...zzzzz
Une journée normale, la 1ère depuis qu'on est en Espagne.
- On n'est pas trempés et glacés
- On ne patauge pas dans la gadoue pendant des heures, comme tout cycliste sur route normalement constitué.
Le Garmin a la fâcheuse habitude de mettre avec des caractères bien gros et visibles : FAITES DEMI TOUR
Et juste à gauche dans le coin, avec des caractères non visibles pour tout presbyte qui se respecte : A 1,7 kms
Apparemment Garmin veut faire tourner en rond les presbytes, la victime fera demi tour dés qu'elle verra "Faites demi tour" puis un autre demi tour, 50 m plus loin etc etc tel un hamster sur sa roue.
J'ai pas encore pigé le concept de faire demi tour, annoncé 2 kms avant de le faire ni quel sens ça avait (!!)...mais on a quand même réussi notre sortie prévue, on jonglant de temps en temps avec le Wase, désormais avec la case coché : PAS de routes non bitumés, ouf!
Pas de possibilité de nettoyer le convoi boueux, mais les chaines sont étonnamment propres, c'est tout ce qui compte, je tente de détordre une attache Veltop tordue par la chute, une patte fixant le Cycle Analyst, apparemment pas d'autres bobos.
Je constate une fois de plus la beauté des places dans les villes traversées et l'accessibilité pour notre convoi, on ne gène jamais personne, il y a de la place pour tout le monde, piétons, auto et vélo, des trottoirs toujours très larges.
Nous sommes seuls sur la route, et maintenant avec une météo soleil et nuages (avec vent), on peut apprécier, et on passe parfois par des genres de chemin (bitumés!) à travers la forêt et c'est bien agréable.
On passe un petit col vers midi et on fini par tomber sur une petite ville, on se gare comme toujours le long du bar/restau (sans géner comme toujours), tapas/café et discussions autours du 3 roues (comme souvent) y compris avec un espagnol causant un peu français qui fait l'interprète pour d'autres...on a fait 35 kms, il nous reste une quarantaine de kms à faire avant notre point de chute (sauf erreur!) tout baigne, sauf imprévu ou gros dénivelé.
L'après midi on rejoint une nationale, toujours très peu de monde, on est aussi relax sur nationale qu'ailleurs vu le comportement exemplaire des espagnols sur la route qui passent tous très large.
Puis à nouveau petite route pittoresque, chevaux, mouton (très) laineux, tout le parcours est gentiment vallonné.
On arrive à 16h 15 au camping, un resto inside et même une petite épicerie.
A peine installés...c'est un défilé autours de nous deux ( Allemands, Belges, Français, Hollandais...) des questions, et discussions (et compliments etc etc)
Au dodo...zzzzz
Dernière édition par Dans la fosse le Dim 17 Nov 2024 - 9:47, édité 1 fois
Dans la fosse- Messages : 254
Date d'inscription : 10/11/2024
Re: Voyages sur 5 roues.
15ème jour : Orikain -> Lumbier
Petite étape, belle nationale vallonnée comme souvent et peu de monde.
On stoppe à Pampelune pour le midi, et je vois Francia à 65 kms (au cas où on serait trop désespéré, un retour rapide est possible )...
...mais c'est déjà trop tard, on file vers d'autres lieux, de biens jolies couleurs et on arrive tôt à une moyenne record et avec un petit record de vitesse également en descente, aussi chargée (55 Km/h)
Installation un peu laborieuse (problèmes techniques venant du camping d'ordre électrique) mais repas du soir royal (pour des cyclo-campeurs )
Petite étape, belle nationale vallonnée comme souvent et peu de monde.
On stoppe à Pampelune pour le midi, et je vois Francia à 65 kms (au cas où on serait trop désespéré, un retour rapide est possible )...
...mais c'est déjà trop tard, on file vers d'autres lieux, de biens jolies couleurs et on arrive tôt à une moyenne record et avec un petit record de vitesse également en descente, aussi chargée (55 Km/h)
Installation un peu laborieuse (problèmes techniques venant du camping d'ordre électrique) mais repas du soir royal (pour des cyclo-campeurs )
Dans la fosse- Messages : 254
Date d'inscription : 10/11/2024
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