Voyages sur 5 roues.

15ème jour :  Orikain -> Lumbier



Petite étape, belle nationale vallonnée comme souvent et peu de monde.
On stoppe à Pampelune pour le midi, et je vois Francia à 65 kms (au cas où on serait trop désespéré, un retour rapide est possible )...




...mais c'est déjà trop tard, on file vers d'autres lieux, de biens jolies couleurs et on arrive tôt à une moyenne record et avec un petit record de vitesse également en descente, aussi chargée (55 Km/h)



Installation un peu laborieuse (problèmes techniques venant du camping d'ordre électrique) mais repas du soir royal (pour des cyclo-campeurs )

16ème jour :  Lumbier -> Artieda  

A la 1ère bifurcation, soit 2OOm après la sortie du camping, le Garmin m'indique d'aller à gauche et le Wase à droite.
J'ai basculé : Je suis la direction du Wase (gratuit) au détriment du Garmin très préparé et qui m'annonçait également des passages à 15%...

Les nationales sont souvent très larges, parfois désertes, et les espagnols étant très respectueux sur la route : On part à droite.




De temps à autre on voit ce genre de panneau : FRANCIA : 77 kms
"On retourne en France?"
- Non
- Tu en veux encore?
- Oui  

Alors on y va  
De la belle nationale donc, ce qui nous ennuierait en France en vélo, là c'est très différent, on est pratiquement seuls dessus, à part quelques motards...qui nous saluent, bien que je n'ai pas mon Shoei sur la tête  
Route très vallonnée, on longe un lac, le lac de Yesa, c'est mignon, il fait beau, c'est même le 1er jour où on pédale en short, tout simplement !








Quant au camping, c'est parfois les moins chers qui sont les meilleurs, là c'est encore le cas.
"Installez vous et allez ensuite à l'auberge"...Avec joie vu qu'on a pas encore mangé !
La terrasse à l'auberge offre un panorama grandiose et le camping également, on est 2 pelés et 3 tondus (3 tentes/3 petits utilitaires camping cars et c'est tout)

Vues du camping...









Vue de l'auberge






J'ai un peu de mal à avoir le temps d'écrire mes petites bafouilles et photos, puisqu'il est déjà 22h, que je suis dehors sur la table ultra light, avec le PC et qu'il...caille carrément bien sûr (en tenue d'été) mais je ne peux résister à revenir à l'entrée du camping, pour un dernier cliché.

17ème jour :   Artieda -> Jaca

Qui va piano va sano e va lontano

Petites étapes ces jours ci, de la nationale jusqu'à Jaca, peu de monde.



La descente d'Arieda, très belle sous un vrai beau temps  








Tiens un wheeler ... je veux dire un cycliste qui roule en parallèle à la même vitesse et qui fait un wheeling...il y a bien longtemps (ma brav'dame) on disait une "roue arrière".



Arrivés à Jaca, une fois n'est pas coutume, le camping longe la nationale.

Hein, des gouttes de pluie en soirée? (je viens juste de finir d'écrire sur le PC)

Avec ce qu'on a déjà pris, je pensais avoir de l'avance sur 1 an...

18ème jour : Jaca -> Fiscal

Voici un nom de village qui fait un peu peur

Ce qui est drôle c'est quand des propriétaires de luxueux camping car viennent nous voir...comme si on leur faisait envie avec la B Turtle et le 3 roues (en ayant dépensé bien bien moins )




Nationale toujours et on monte jusqu'à 1208m d'altitude, un 1er col?
Pas répertorié en tant que tel...puis une longue descente à 8% avec nationale large et bitume bien lisse...57 km/h, malgré les Veltop ouverts qui font office d'aéro freins, ce qui est très bien sauf en cas de vent de face dans une montée!





Un tunnel de 2.6 km limité à 60 sur une voie en descente, il y a peu de monde et on est à 45 km/h donc personne ne bout



Obligé de tenir le chapeau, comme quoi la tenue de route est saine, à une main dans la descente...

Puis on bifurque à droite, on est brutalement dans la cambrousse et nous voici à Fiscal.
On pensait aller au camping version bungalow (car pluie prévu dés ce soir et cette nuit)...mais on ne le sentait pas du tout arrivé sur les lieux.
Hôtel finalement moins cher et très sympa pour cette nuit car...la pluie est de retour.

19ème jour : Fiscal -> Alueza

Au départ ce matin, je lis 58.9 V sur le Cycle Analyst, les 2 batteries 52V auraient-elle rajeunies?
Nous démarrons sur une jolie route, pas très large, au milieu des forêts et montagnes (forcément en longeant les Pyrénées)



On ne dirait pas une nationale à vrai dire, c'est globalement descendant...on file !













Il tombe quelques gouttes...j'installe juste la partie arrière du Veltop (pour être prêt à vite installer le reste si cela s'aggrave)...c'était prévu d'où le choix d'une étape pas trop longue, arriver tôt au camping et éviter si possible d'installer sous une averse.



...et après un petit raidillon en pleine nature on arrive..




Ceci est un camping dans un cadre magnifique...vide !
Il n'y a plus qu'à s'installer où on veut.
On prend une place semi abritée...prévisions de pluie.






Même le 3 roues est à l'abri, la table de pique nique en sus, royal.
Demain si Buddha veut bien (et que la météo ne nous fait pas trop de misère) reprise des étapes plus longues.
18h40 : ça y est, il repleut...

Pour la suite de la balade, je suis en retard de plusieurs jours (c'est que ça prend du temps d'écrire et de trier des photos...tout en roulant + camping + madame )
Je continue à faire mes petits brouillons jour après jour,  je ferai le tout lorsque qu'on rentrera sain et saufs, si évidement Bouddha nous le permet

20ème jour : Alueza -> Terra del Congost

Départ sous un beau soleil de ce camping plus que parfait à tout niveaux : Le camping rural de la Valle de la Fueva.










Puis ça descend fort, je vais peut être changer la programmation du Cycle Analyst afin d'augmenter encore la puissance du frein régénératif.



On a l'impression d'arriver à un col, mais c'est juste un point culminant sans nom particulier.
Puis de la nationale...une montée interminable...fait chaud.




Puis à 1.5 kms du but, ça se gâte franchement : Chemin rocailleux et montant...j'ai de gros doutes.
Je change de chaussures et je continue à pied, pour voir un peu la suite, sur quelques centaines de mètres, j'estime que ça passe (même si ça va secouer!)



Et pour le dernier kilomètre, c'est de pire en pire...un accès à un camping? Vraiment?  Et comment?  En 4x4?

La pluie commence à tomber.

Je stoppe à nouveau : ça devient impossible...je continue en marchant, je fais 200m, j'arrive à la "réception", une cabane en bois en hauteur...personne.
J'appelle...rien...je crie...rien...j'HURLE (!)...ah ça y est, on vient.

On revient vers notre convoi, il pleut très fort, je continue sans la B Turtle sur cette piste pour 4x4, on m'aide pour la B Turtle... on a fait 83 kms au sec, on est déjà à moitié trempés à 200m de ce "camping"  

Une solution au sec, petite maison (puisqu'ils n'ont pas d'autres solution) nettement plus chère.
Pas d'épicerie ni de restau, pas de Wifi... ils nous proposent 2 part de lasagnes au légumes, sauvés.




Demain temps catastrophique prévu...

On prévoit une courte étape et hôtel, moins cher que ce drôle d'endroit très sauvage et personne (!) totalement inadapté au cyclo camping ...

21ème jour : Terra del Congost -> Tremp

Départ donc de ce lieu dans la forêt et loin de tout (!) et descente du chemin très rocailleux...1.5 kms qui semble bien long, mais c'est tout de même plus simple en descente qu'en montée, faut juste faire gaffe à ne pas verser (!)






Eau et sable...grrrrr







4 kms sur cette piste et enfin la route...qui va monter très fort, vers un col cette fois : Le coll de Montllobar (1080m)







Je constate une fois de plus que les dénivelés peuvent être rudes, car on passe par du 15% ponctuellement puisque je dois tout mettre à fond pour qu'on y arrive...et on fini par arriver en haut du col (panneau annonçant du 4% basé sur un calcul global, c'est un col comme le Glandon, il monte et il descend en pleine ascension!)




Descente où il faut faire bien attention, dévers importants sur la route, ce n'est pas le genre de profil qu'affectionne le trike tandem et sa voie avant de seulement 80 cm de large (les virages à gauche avec un dévers plongeant à droite!)



Et il tombe quelque gouttes...remise en place du Veltop, ça faisait longtemps

Descente interminable...et on arrive à Tremp, mais non trempés (ouarf ouarf) le reste de l'après midi au chaud, avec de la grosse pluie dehors.

22ème jour : Tremp -> Sort

Petite étape uniquement montante pour aujourd'hui et il fait un grand beau temps





6 ou 7 tunnels, les 3 premiers avaient une bretelle obligatoire pour les vélos, des portions de route dégradée mais avec de superbes paysages.







Demain, du lourd de prévu (enfin on verra)

23ème jour :  Sort -> Montferrer

Tsoin tsoin, notre 1er grand col des Pyrénées aujourd'hui : El port del Cantó  (1721 m)


Grand beau temps et c'est tant mieux, voire indispensable, vu tout ce qu'on nous a prédit pour la météo en montagne dans les Pyrénées...nous ne doutons pas d'ailleurs de cette réalité, puisque raconté par des pyrénéens: Temps changeant radicalement, glacial, pluie qui tombe brutalement...bref...de quoi s'abstenir...on va donc faire comme d'habitude : On débranche tout    et on verra bien !




Dés le début on est dans le vif du sujet...acclamations de groupes de motards en nous voyant dans la montée, motards que l'on verra tout du long, un nombre incroyable (des centaines!) de quoi faire des statistiques : 90% de BMW (GS) comme toujours en montagne.
Un temps d'été pour la 1ère fois, on est bien, c'est beau  







Arrivés en haut sans soucis




Impossible de compter les salut, coup de klaxon, applaudissements et pouces levés des motards qu'on a croisé.
En haut du col, la police en arrêtait certains (probablement un radar dans la montée)



Puis la descente...et il faut faire gaffe !

J'ai déjà noté que ce n'est pas comme dans les Alpes où il y a des routes souvent parfaites, là c'est souvent des dévers et autres joyeusetés et le trike tandem avec ses 80 cm de large bascule facilement (!)...donc dans les virages à gauche avec des dévers plongeants vers l'extérieur, il faut y aller tranquillou
Ne pas trop faire chauffer les disques 203 mm, bref, une certaine pression et pas que dans les liquides de freins.

Repas en bas (très bon comme toujours) et camping...pas terrible mais c'est pas grave.

Une station de lavage pour camping car près de notre emplacement?



Il doit y avoir moyen d'arrêter de rouler avec un look de baroudeur sortie de la Jungle espagnole...pas la peine d'en rajouter.

24ème jour :  Montferrer -> Puigcerda

On devait aller plus loin, mais la météo prévue nous en a dissuadé (installer la B Turtle sous les cordes, on a déjà donné!)...donc, une dernière étape en Espagne, et un point de chute quasiment à la frontière.

La nuit fut la moins agréable en Espagne, camping moyen et cher et j'ai du donner de la voix (avec un résultat immédiat positif qui m'a du coup surpris ) puisque bien tard, certains n'ont pas conscience de ce qu'est une tente entourée par des caravanes.







Montée progressive, beaucoup de monde et ce comportement des automobilistes radicalement différent, identiques à la France, ce qui n'est pas catastrophique non plus mais ce n'est pas idéal comme avec les espagnols...donc moins détendu.
Nous ne sommes plus en Espagne?  En Andorre? Soit.
On s’habitue si vite quand c'est mieux et si lentement quand c'est moins bien
A 20 kms de notre arrivée...la pluie arrive, chute de la température et vent...remonter les Veltop.




Vue de la chambre ->



Nous sommes donc à 1 Km de la France, notre dernière journée du parcours du côté espagnol, à priori.

Petit bilan de ces 23 jours et nuits en Espagne :
Bien :
- L'accueil, le comportement exemplaire sur la route, l'ambiance sympa et détendue partout (ou alors c'est qu'on est extrêmement sympathiques...ça compte!) on mange très bien pour un prix non excessif, toujours une solution pour abriter le convoi dans les hôtels, centre des villes avec trottoirs très larges et descendant progressivement vers la route, pistes cyclables utilisables avec notre convoi.
Pas bien :
Rien...j'ai l'impression que les campings sont un peu plus cher qu'en France (et il y en a moins) par contre on peut systématiquement y manger dedans (épicerie + resto).

25ème jour : Puigcerda ->  Matemale

On roule effectivement 1km...et nous voici en France.
De la nationale, il fait beau mais ça risque de ne pas durer.






On passe le col de la Perche (1579 m)





On voit un col non prévu... on est curieux et on a le temps : On va voir  




Le col de la Llose (1866m)...personne... c'est mort.




Il n'y a personne...ça fait 45 kms qu'on roule, ni épicerie, ni restau ouverts, c'est très différent de l'Espagne



Encore un col?  On est sur les hauteurs, on ne se rend pas compte...

Le col de la Quillane (1714 m)





Du coup, on arrive au camping et on a pas encore mangé...on repart donc, et on trouve un seul restau : 1 seul plat de dispo, pas de pain...
Grande discussion avec Riton le Catalan qui souhaite me sponsoriser
La note arrive...eh oui, j'avoue : On est choqué !
Il va falloir faire courses et popote, le prix pour manger dehors est multiplié par deux...au moins !
Pas d'épicerie, ou plutôt fermées.
8 kms de rab en plus, c'est toujours pas grave tant qu'il ne repleut pas
Limite...quelques gouttelettes...

Cette affiche dans le camping, je ne pouvais pas la louper.



Retour du resto, on revient s'installer...On a réussi à passer entre les gouttes, ouf !

La 3ème journée de dingue depuis le départ :  Le 26ème jour :  ️️🥶

Matemale -> Ax-les-thermes via le col de Pailhères (2001 m)

On démarre assez tard et on a fait...6 kms, avant que ça tombe.
Il fait déjà froid, il vente et il pleut, on est tout de suite dans le bain.



On a pris la précaution de prendre des courses tout de suite, vu qu'on suppose que ce sera mort sur la route (et ce fut le cas!)
Pluie...montée...grosse pluie...on caille...



Un resto...fermé...il faut trouver n'importe quoi, un abri, il faut qu'on stoppe.
Pour le coup, on a trouvé au delà de nos espoirs (les plus fous)



Terrasse à moitié couverte, WC, tables et chaises et même...de l'électricité.



Notre repas 3 étoiles, on est pas encore trempés jusqu'au os, juste...très humides.




Et ça se met à grimper...fort...très fort.
Le temps ne s'arrange pas, pluie et maintenant la grêle en plus...




Des virages ultra serré en épingles, tout passe à ras, ne pas se louper, car on roule...sur de la neige glacée, avec une seule roue motrice...



Le 30 mai, on est pas encore à 2000 m et pourtant ce col est ouvert...
Montée assez indescriptible, Les 2 assistances très souvent à fond, les épingles avec de brusques descentes en puissance (clic clic clic...) puis remontée, sinon on ne passe pas le virage tant c'est limite...
On fini par y arriver...inutile de dire qu'on est complètement frigorifiés...🥶
On va se réfugier dans la cabane du col, 2 cyclistes congelés y sont déjà et ils attendent un copain qui va venir les chercher.
Mais pas pour nous



Toujours aucune accalmie, il faut bien y aller...après la montée...la descente !



La route détrempée, les virages...pas de quoi s'ennuyer, les doigts gauches gelés, la main crispée sur le levier pour déclencher en continue le frein régénératif, en plus des freinages très appuyés en pointillés, sur les disques avant (certes avec un temps pareil ils sont refroidis, mais tout est limite!)



Descente interminable et à un moment : Panne électrique... ARGGGGGGGGG...plus de jus = plus d'assistance et surtout plus de frein arrière dans une descente de col...
Je ne peux pas réparer en pleine descente et sous cette pluie...je déconnecte, un peu de bombe, mais tout est trempé...impossible, pas de contact, ce qui signifie plus de frein régénératif indispensable vu le dénivelé...je n'ai plus que les disques avants...
Je dois stopper régulièrement avant que ça crame et qu'on finisse par faire un tout droit...



Les 5 derniers kms ont été bien bien stressant...sans compter que le moindre faux plat avant l’hôtel, sans aucune assistance et on était mal.
Heureusement, juste après la descente : L'hôtel.

Un vrai bins pour garer le convoi, elle n'avait pas compris que c'était si gros, donc ça ne rentrait pas dans leur local...(ou rien ne rentrait de toute façon, pas même la B Turtle)
Bref...une nuit dehors pour le convoi, sous une arche et on verra demain.
Demain : Même météo prévue.

Journée inoubliable...Au dodo...

27 ème jour : Ax les thermes.

Ce matin je descends voir le trike tandem, j'ai séché les connecteurs, je remets en route : Rien, pas de jus.

L’hôtel choisi est le plus miteux que je n'ai jamais vu de ma vie...absolument rien ne va, c'en est choquant   et ce n'est pas accroupi près du trike tandem, dehors dans cette ruelle et le cul dans les flaques que je vais pouvoir le réparer.

Il faut qu'on se pose ailleurs...sans aucune assistance.

Je marche dans la ville, je cherche d'abord un magasin de vélo.

Une fois trouvé, j'explique un peu tout...il accepte que je tente de réparer tout ça dans son atelier...et me trouve un hôtel.
Communication avec l’hôtel, ils ont de quoi l'abriter avec électricité aussi, puis je repars à pied le chercher...(matinée marche à pied)

Heureusement c'est plutôt descendant, donc je peux l’emmener, sans la B Turtle, et sans assistance.

Au soleil pour cette matinée et le cul par terre : Je dois le réparer !

Besoin d'un testeur pour commencer...ce fut long puisque le testeur du patron du magasin était HS...un coup de fil de sa part à un pote d'une quincaillerie...je repars (à pied bien sur) chercher un testeur.

Le Cycle Analyst était tant mis à mal avec de multiples faux contact de la terrible journée de la veille, j'espérais qu'il n'ait pas souffert...

Muni du testeur je trouve vite d'où vient le problème : Alim avec connecteur Anderson, sans courant depuis les batteries -> Connecteur défaillant.

Seule solution : Détruire les connecteurs Anderson +  un domino + chatterton d’électricien

Retour à la quincaillerie...achat d'un domino, prêt d'un tournevis fin...
Retour au magasin sur le trottoir...
Sans pince à dénuder, et les bons outils c'est moins rapide à faire mais on y arrive.



Rebrancher, contact et YEEEEEEEEEEES !

Évidement le patron du magasin de vélo n'a jamais vu un tel...vélo, ni de frein Juin Tech ni etc...je lui achète un pantalon, vu que le mien est en loque, un monsieur bien sympathique.

Plaquettes de freins mortes après cette dernière descente (!)...Les Juin tech hybrides demandent des plaquettes "standard" que le magasin a, en tout métal.
Il est 12h et le magasin ferme, je repars avec le convoi chercher madame et on repart direction un vrai hôtel.

Le temps passe...une ville avec tous les restos et épiceries fermées ...  je vois un gars manger un sandwich, je lui demande où il l'a eu...direction le Proxy, seule épicerie ouverte !
Le temps de faire tout ça et on mange à 15h, popote dans la (nouvelle) chambre d'hôtel...le soir un repas ***, avec une telle météo, le budget explose, avec beau temps et 100% camping, on serait probablement de retour chez nous pour ce 27ème jour, on en est très loin...

Madame me prenant pour une sorte de Tarzan/mécano capable de nous sortir de toutes les situations (c'est beau de rêver   ) elle n'a même pas l'air étonné que j'ai réparé tout ça...alors tant que ce n'est pas fait et qu'on ignore d'où vient exactement la panne, rien n'est gagné d'avance.

28ème jour : Ax les thermes -> Tarascon sur Ariège

Une micro étape puisque je n'ai pas trouvé un lieu où dormir plus loin sur cet itinéraire (pour le moment respecté) et que la météo reste la même : ça se gâte dés l'après midi





Arrivés à Tarascon sur Ariège, pas simple pour garer le 3 roues à l’hôtel (garage sans électricité en sus à 200m), la B Turtle restant sur la terrasse du resto, pas vraiment cool qu'elle dorme dehors mais pas moyen de faire autrement.

29ème jour : Tarascon sur Ariège -> Montjoie-en-Couserans

Il fait beau ce matin, retour de la pluie l'après midi (ça devient habituel) il faut partir tôt et s'installer avant que ce soit la fête à la grenouille.
Retour dans un camping et on va essayer de passer entre les gouttes.

De la nationale, un peu de monde, de la belle descente facile après un 1er petit col, le col del Bouich.



Le Wase nous égare un peu mais on ne me le fait plus : Dés qu'on commence un chemin selon son indication, je ne vais pas plus loin, chat échaudé craint l'eau froide ! (pas envie d'une nouvelle journée galère dans la boue)



On arrive tôt...pas d'accueil avant 15h, il nous reste juste une boite de sardine et un pain aux raisins, quelques barres de céréales, on se contentera de ce frugal repas.



Et il repleut...comme prévu, on a réussi à s'installer avant, ouf.



Deux cyclo voyageurs allemands à côté de nous, des vélos droits avec les mêmes pneus (suffisamment rares pour être signalés) : des Schwalbe Super moto X.
Sur des 26 pouces, ça semble moins gros.

On y reste 3 nuits, notre ami qui devait nous recevoir étant absent ce WE.

32ème jour : Montjoie-en-Couserans -> Pointis Inard

Une pause de 2 nuitées prévue à destination qui nous permettra un lavage de linge et une petite révision/ajustement du double toit Veltop.



Il va bien vite ce vélo...hmmmm...électrique?



Oui...c'est bien un électrique  










Il fait beau et naturellement comme tous les jours (!) ça s'est gâté l'après midi...une fois arrivés (ouf!) et en plein montage de la B Turtle (zut!)

34 ème jour : Pointis Inard - St Bertand de Comminges

Après une pause d'une journée chez un ami, on commence la journée par une montée douce, très peu de monde, il fait gris...️?




L'ascension du col de Menté, avec quelques passages qui montent fort...




Pause repas-popote- plus un petit "café gourmand" (je n'ai pas compris si c'était le café qui était gourmand ou nous) au resto en haut du col.




On repart...sous une petite pluie.




Descente du col...il faut freiner... ça descend fort ! (ou on est trop lourd)...ça chauffe, m'obligeant à 2 pauses refroidissements des disques.

Puis nationale plutôt pénible, bondée et sans espace pour nous.




Arrivée à St Bertrand de Comminges...



...dans un camping très bon marché et très tranquille, chouette !

35ème jour : St Bertrand de Comminges -> Campan

Départ de ce camping à prix très modéré et où il ne manque rien, un cyclo campeur n'est pas exigeant, juste le silence et une douche chaude (voire un peu de wifi au cas où il écrirait des bafouilles sur un forum )

St Bertrand de Comminges ->



Très jolie route vallonnée et vers 11h nous croisons un trike avec panneaux solaires.





ça grimpe doucement et nous monterons à 800 m d'altitude, au pied de deux cols bien connus.



Arrivés à destination, il se met à pleuvoir et l'hôtel ne reçoit pas avant 18h...
3 heures à attendre donc, une fausse piste vers un autre hôtel...pas du tout accueillant :/   et on cherche de quoi s'abriter en attendant car ça tombe !  Le bar est fermé...on se place sous des arcades.

Pas de possibilité d'abri pour le convoi à l'hôtel mais l'accueil est sympathique

36ème jour : Campan -> Pierrefitte-Nestalas via le col du Tourmalet (2115 m)

On est au départ de cette montée, la pluie prévue tombera l'après midi comme depuis X jours (!), le patron de l'hôtel nous a dit que ça fait 1 mois et demi que c'est ainsi !




ça chauffe !



Malgré la double motorisation, deux pauses refroidissements sont bienvenues pour le BBS02.



On double des cyclistes en vélo course (normal, on est à 14/15 km/h même avec un fort dénivelé) et eux nous repassent devant pendant nos pauses.







Le col le plus Alpin des Pyrénées, le pic du midi, les télécabines et un décor qui ressemble aux Alpes.





Une pause boisson et refroidissement à la Mongie.



Et c'est reparti...












On arrive...



Du monde en haut malgré cette météo changeante, beaucoup de cyclistes et motards, et même des photographes "de cols" à la fin de la montée et au début de la descente (comme dans les Alpes)
















Comme il pleut à nouveau (comme tous les jours!) on se cherche un hôtel, on en trouve un tenu par un chti, avec l'accent et l'ambiance...dans les Pyrénées.
Un accueil à l'hôtel comme on en fait plus

37ème jour : Col du Soulor, col d'Aubisque

Les deux le même jour?
On va voir.

Départ...sous la pluie (!) et sous les Veltop.




Pluie fine et régulière, on ne peut pas dire que ce soit idéal, mais les Veltop jouent leur rôle.
Traversée d'Argeles Gazost, petites ruelles et travaux, il faudra un peu patienter pour ceux qui sont derrière !



Puis la montée...







Quand on y arrive, je le trouve magnifique pour un col pas si haut  
et le soleil revient (pourvu que ça dure!)






On tente la suite, le col d'Aubisque?
ça devrait passer...1km de descente puis remontée...très belle.
















On y est !
Des motards, discussions...






...et la pause repas en haut.







Avant la descente, je retends ce qu'il faut les câbles des étriers hybrides, ça va servir !
Nouveau réglage dans le Cycle Analyst, le frein régénératif désormais réglé au maximum, ce ne sera pas du luxe avec cette descente interminable.
Et il repleut...comme prévu...







Arrivés dans un camping qui propose une solution "en dur" pour deux, c'est rare (en général c'est soit emplacement soit carrément un mobil home) : On prend !
Petite cabane en hauteur pour couple de cyclo campeur, avec un espace table couvert en dessous.

38ème jour : Laruns -> Alos-Sibas-Abense









Une étape facile, un peu descendante et incroyablement : Il n'a pas plu !

Arrivés dans un camping à la ferme, comme on aime, accueil plus qu'extra, il est 19h15 et ça risque de tomber...(?)





Dans ce camping presque vide et installé à côté dune "B Turtle pour auto"...(800 kgs je crois bien) le couple nous a invité à boire un coup, un vrai palace (canapé, frigo etc) pour 4 personnes.

39ème jour : Alos-Sibas-Abense -> St Jean Pied de Port  via...des cols "inconnus" ?

Le but : Arriver pour le repas de midi chez nos amis.
On part assez tôt, sur une route tranquille...



...à un moment le Waze nous indique de tourner à droite...
ARGGGG qu'est ce donc??
Un raidillon de l'impossible
On est à fond mais on ne peut le passer... c'est très court on doit y arriver sinon on sera dans la même galère déjà vécu lors de notre journée de parcours militaire dans la boue (!!)

On est à la limite...la limite, limite...limite ! 15 mètres en plus et c'était OUT !  

On le passe d’extrême justesse, les puissances au max et l'ensemble qui n'avançait presque plus...

On s'est dit qu'on allait passer par le col du Burdincurutcheta bien que n'ayant pas réussi à trouver la moindre information sur cette montée dans ce sens là sur le net...mais avec ce début inattendu, je préfère communiquer avec des humains du coin, cyclistes ce qui ne gâte rien.

En voyant notre 42t, ils me font comprendre que ça va être dur ("dur" dans le sens "impossible" )...je leur dis qu'on a passé le Tourmalet, alors ils supposent que ce sera possible et m'indiquent qu'on peut déjà grimper jusqu'à Ahusquy et voir ensuite.

Allons y...on est tout de suite dans le sujet, ça grimpe très fort, la double assistance au maxi (!) et ça ne stoppe pas...



...à tel point que je dois stopper pour une 1ère pause-refroidissement du BBS02.



Vue à l'arrière...heureusement que nous ne grimpons pas dans cette direction (!)



Et c'est reparti...un petit col, avec un pourcentage en dénivelé constamment élevé, on ne peut redescendre des niveaux max.





Des vaches en liberté, y compris à faire la sieste au bord de la route...






Très beau, très sauvage...








On arrive au col d'Ahusquy et cette montée fut la plus éprouvante, dans une ambiance la plus sauvage que l'on ait traversé sur un col...mémorable.

3 routes devant nous, celle de droite a un dénivelé impossible jusqu'à l'auberge et semble être un cul de sac, on prend celle du milieu, la plus directe, à priori, pour notre destination.

On continue à monter en passant par le col Inarpu (1029 m)...









...puis la descente...et quelle descente...










Tout simplement la plus éprouvante qu'on ait prise avec ce convoi...mini route très pentue au revêtement dégradé avec les graviers en prime (!)

Mon frein gauche est terriblement faiblard (pourquoi?)...je suis concentré, sous tension, pas de répit dans cette descente impitoyable.

Progressivement, on revient à la civilisation et je ne me souviens pas de 40 kms aussi difficile, mais avec un paysage inoubliable  

40ème jour : Une pause à St Jean Pied de Port (pas sans rouler cependant) :  Balade au col d'Ispeguy.

Un retour en Espagne?





Ce col est à la frontière, montée en France, descente en Espagne et vice versa.
Une jolie montée sans difficulté...sans la B Turtle, après 40 jours avec (!) c'est comme si on roulait sur un engin sportif et ultra léger !




-> Ceci est apparemment un vautour...? (on fait ce qu'on peut sans zoom )



Le col d'Ispeguy coté Espagne :



Coté France :









Je constate juste à la descente que ce frein gauche a un problème, il ne freine plus (!) mais le freinage électrique suffit, sans la B Turtle pour cette fois, avec cette descente à 6/7 %.

41ème jour :  Pause et réparation (it's raining again mais on s'en fout, dans l'atelier )

Notre ami, bon bricoleur et très bien équipé (atelier de pro) s'est occupé de ce frein hybride (cable/hydraulique)
On a mit un peu de temps à bien comprendre le problème et comment le régler aussi (aucun tuto sur le net)...purge du frein, remontage et finalement

J'avais emporté 3 chargeurs, ça peut paraitre étrange comme ça...mais heureusement (!) car 2 sont tombés en panne d'ici ce 41ème jour (Il faut dire qu'ils ont souffert en Espagne avec tout ce qui nous est tombé dessus)
Démontage des deux, un peu de W40 sur l'un, décoinçage du ventilo sur l'autre et c'est reparti, une fois n'est pas coutume, je n'ai pas bricolé, juste regarder

42ème jour : Retour chez nous




On va essayer encore une fois de passer entre les gouttes...on y est arrivés




Une "grosse" étape, mais pas vraiment de dénivelé et rien à monter le soir.


Un peu galère pour nous retrouver à la fin, le GPS semble un peu perdu et pas âme qui vive, à part les vaches, des kms en plus mais tant qu'on y arrive  

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Bilan de ces 1800 kms.

Content qu'on n'ait pas été immobilisés ou rapatriés suite à casse, c'est déjà ça.
Viva Espana  !
C'est très agréable de rouler et de camper en Espagne, l'accueil, tout est ouvert, tout est fluide, bien manger pour un prix modéré, les centres villes traversés où tout est large et même les pistes cyclables...à refaire sans hésiter bien que ce fut un rain trip (!!) et qu'on ne s'y attendait pas du tout !
Ce qui nous a le plus marqué c'est les dures journées (comme toujours)...le parcours dans la boue et le col de Pailhères dans des conditions hivernales...
La découverte de cols magnifiques d'altitudes modérés (<1600m) le pays Basque...
Le pneu arrière est pratiquement mort, comme prévu.
Si on veut faire un périple plus long (du style tour de France ou France-Portugal > 3000 kms) il me faut trouver un pneu qui ait une plus grande longévité.

Cyclo camping en octobre

C'est parti  

On va tester autrement qu'avec la B Turtle...à partir du moment où j'ai trouvé la tente idéale, chambre, vestibule, entrée debout ! (Vaude)
22 kgs en moins sur la remorque par rapport à la B Turtle chargée et 3 ou 4 kgs en moins sur le trike tandem.
Pas d'ordi (pas de récit quotidien) pas de table, pas de mats auvent, 1 seul siège mais on garde les duvets énormes mais si agréables, on ne se fait pas au synthétique.
Une caisse 135l + 1 sac moto 100l + 2 sacs sommiers gonflables sur la remorque : 49,75 kgs chargée.
On est pas loin du maxi constructeur à 45 kgs  (45 kgs + 6,5 kgs de la remorque)
Le trike tandem devrait être autour des 85 kgs.
Moins de stress matériel (et pilote!) BBS02 et transmission bien moins sollicités (rarement en fait) mais installation et rangement plus lent et fastidieux.
Display du BBS02 que je change de place (en soudant une rallonge à 5 fils) porte lunettes, box en plus avec un porte double bidon bien pratique.

Nouveau GPS "maison" sans USB ni batterie, pas besoin de mise à jour, écran géant et prix modique.



Deux attaches remorque B Turtle/Burley et un disque 203 mm pour le frein à main (Suite aux misères en Espagne dans du 25%!) ...un pneu neuf, le Schwalbe Pick Up, un chouillat moins gros (60mm au lieu de 62mm) mais très renforcé, créé exprès pour les vélos les plus lourds (cargo bike et...notre 42t!), protection anti-crevaison qui passe de 6 à 6.5 sur 7 et longévité accrue.



Direction Nord : La Gironde, pour commencer.
Pause repas, en octobre, ça va être popote un peu tout le temps, pas de snack et bar ouverts dans les campings...



On arrive dans notre camping préféré...à 1 km de l'arrivée, la remorque se retrouve détachée, sur la route : Casse  
Que pasa?
Bon, il faut bien qu'on y arrive (!)... je pose les 3 sacs sur les genoux de Madame (qui n 'en demandait pas tant) ce qui me permet de récupérer une sangle et j'attache comme je peux le bout du timon au cadre, en allant doucement pour ce dernier km...

OK...l'attache en alu fixée sur le cadre pour placer l'attache Burley a cassé...



C'est simple (!) :
Il faut juste une (bonne) perceuse et un étau...mais on est dans un camping.
Repercer à 14 mm l'attache pour la Burley, ôter la Weber et replacer celle de la Burley.
Heureusement le gérant de ce super camping a ce qu'il faut et pas 2 mains gauches.
Arg...ça coince au remontage : L'attache n'est pas plaquée car il y a un boulon proéminent, celui du Torque Arm.
On ôte le Torque Arm?
NON.
Je lui demande, après un pointage qu'on fait au jugé, de repercer un trou sur cette attache, juste pour laisser passer ce boulon.

YES !  



Puis c'est le frein à main qui casse...oups.
OK...C'est juste le câble, demain il fera jour.

Il y a trop de monde dans ce camping

Si tu vas en Gironde, essaye d'aller au Cap-Ferret, les plages sont magnifiues ! Evite la plage centrale, va plutôt à un ou deux kilomètres. Vous vous garez, ensuite vous allez marcher sur le sable puis gravir une petite dune, et une fois parvenu au sommet, vous pourrez contempler l'Océan. C'est très beau !
L'une d'elles s'appelle le Truc Vert il me semble, sinon tu demandes aux locaux, ces plages sont fameuses.

Je dois dire que vos périples font très envie !

Cette balade de 772 kms est terminée, ce fut la dernière de l'année 2023 (après les campings sont quasiment tous fermés)

Je poste en général une étape/jour histoire de respecter le rythme réel  

En tout cas, dés "demain" (demain ) il est question de sable et un peu plus tard, de bateau (histoire de tester si c'était possible ou pas) et si tu connais la région, alors tu vas reconnaitre des coins, forcément...surprise

Le but était de rendre une petite visite (famille) et on avait aucune raison de ne pas y aller de cette façon (surtout sans auto).

A propos de bateau, tu as France 2 qui a diffusé le téléfilm "Seul" ce mois-ci (il est toujours disponible en replay). Le film raconte les mésaventures d'Yves Parlier lors du Vendée Globe en l'an 2000. Purée, mais quelle claque ! Le navigateur a démâté quelque part dans le Pacifiique sud, mais il a refusé d'abandonner. Il a voulu reconstruire un mât avec les moyens du bord. Une putain de sacrée aventure ! Je vais peut-être le remater, tiens ! Aussi il a eu rudement faim, n'ayant pas de vivres en quantité suffisante.

J'irai voir cette histoire

Du sable fin...pour aujourd'hui. (mais ce n'est pas l'océan )

Ce 2ème jour, c'est l'été (y a plus de saison mon brave monsieur, on gèle l'été en Espagne et c'est l'été en Octobre) du coup baignade au lac, à 2 kms du camping, à Morcenx-la-Nouvelle.



ll faut aussi s'occuper de ce frein à main.

Dans la ville, un magasin de vélo : "Le tandem MX40"  Il est pour nous !
Il n'y a aucun tandem dans la boutique mais peu importe, le tandem est un vélo  
Du coup, le patron nous prend en photo devant sa boutique et le met sur son Facebook ->



(Il s'est un peu mélangé les pinceaux avec les "1800 kms" de notre France-Espagne fait auparavant, mais c'est pas grave )

Et c'est reparti, avec un nouveau câble (et gaine) dans notre progression vers le nord...



On se régale sur cet itinéraire pour le moment, il n'y a absolument personne et après les (très) longues lignes droites des Landes, du changement, ça vire, c'est la cambrousse et c'est tant mieux.
Bien sur il faut anticiper question nourriture si on veut éviter de jeûner...popote le midi...le matin et le soir.

Arrivée dans un camping nature, on est en Gironde  



Une voyageuse en V.A.E en est à 3300 kms dans son parcours et compte rouler jusqu'à Noël, elle me parle du réseau DodoCyclo sur Facebook.

Pas mal de condensation sous le toit dans le vestibule, on est habitué à être plus au sec (dans la B Turtle) mais sinon, cette tente est agréable à monter et facile à ranger.

4ème jour :

Nous quittons Saint Symphorien et la sympathique voyageuse pour continuer notre traversée de la Gironde...
La popote dés qu'on trouve un coin sympa...nouilles...plat asiatique made in France.



Toujours aussi tranquille sur ces petites routes et toujours le soleil...pourvu que ça dure.



Exit le Garmin, place à ce nouveau GPS interactif à très grand écran qui permet de corriger l'itinéraire si besoin



On arrive à Rauzan, cette balade n'est pas aussi spectaculaire que les cols des Alpes et des Pyrénées (en même temps, comment faire plus?) mais on est bien

 Et on repart toujours sous le soleil...pourvu que ça dure .
(Bien sûr au petit déjeuner dehors le matin à 8h30, il caille, normal en octobre)




Traversée de la Dordogne...




Arrivée à Laroche-Chalais, seuls au camping municipal...très bon marché (c'est souvent les moins chers qui sont les meilleurs)

Dernière étape de cet aller (le retour sera différent) où l'on se posera quelques jours à destination.

Rigolo tous ces noms de patelins en -ac dans cette région, dont notre destination : Balzac.

 encore  

Dans ce camping à 8 € et des poussières (où on est seuls) électricité comprise, des viennoiseries sont encore possibles en octobre et on vient nous les apporter



De quoi bien commencer la journée même s'il caille à 7h42 (heure du cliché) quelle idée aussi de se lever aussi tôt...



Nous arrivons en Charente.



A l'approche d'Angoulême que l'on est censé traverser, ça se complique...beaucoup de circulation.
On s'apprête à passer sous un tunnel mais d'un seul coup une barrière se ferme.
On attend...pas longtemps, la police municipale vient nous voir.
Bref, c'est interdit aux vélos, je leur réponds qu'il n'y a pas de signalisation claire qui l'indique avant, ils me disent qu'ils le savent et qu'il faudra remédier à cela...
Demi tour du Titanic sur roues : Ils nous escortent vers une sortie.
Sauf que...on se retrouve face à 2 raidillons de la mort, je ne suis pas certain qu'on puisse passer !
Ca m'a l'air assez compliqué cette ville, juste pour la traverser en vélo (oui bon d'accord, c'est un vélo un peu particulier )
Je prend le raidillon qui me semble le moins raide (!) et nous le passons à la limite, les 2 assistances à fond (on ne le passerait pas avec la B Turtle)

Arrivée à destination, avec le   (pourvu que ça dure)