les jeunes aujourd'hui font moins l'amour qu'à notre époque
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les jeunes aujourd'hui font moins l'amour qu'à notre époque
Et ça continue à l'âge adulte. Article américain de 2018, mais tendance vérifiée partout.
https://www.theatlantic.com/magazine/archive/2018/12/the-sex-recession/573949/
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Re: les jeunes aujourd'hui font moins l'amour qu'à notre époque
- Complément d'info, en France :
- Le Monde a écrit:
Le sexe et les jeunes : « En fait, ça ne m’intéresse vraiment pas tant que ça »
Par Lorraine de Foucher et Sofia Fischer
Publié le 09 juillet 2022 à 06h00 - Mis à jour le 09 juillet 2022 à 06h05
EnquêtePlus de quatre jeunes de 15 à 24 ans sur dix n’ont pas eu de rapport sexuel en 2021. Les confinements n’ont certes pas aidé. Mais cette abstinence est aussi une manière de résister à la dictature de la performance : une révolution asexuelle est en marche.
Ils fleurissent sur les étals des marchands de journaux en même temps que les mots fléchés de l’été pour tromper l’ennui de la plage, ou les Super Picsou Géant pour occuper l’enfant lors des longs voyages. Les hors-séries spécial sexe agrémentés de « unes » suggestives, de propositions d’acrobaties renouvelées pour pimenter son intimité et d’injonctions à la sexualité sont un incontournable estival, rappelant à chacun qu’en cette période, il s’agit autant de baiser que de bronzer, boire du rosé et manger du melon, surtout quand on a moins de 25 ans.
Comme une esthétique du contrepied, un chiffre nous a interpellées, déniché dans le baromètre annuel réalisé par l’IFOP pour le Sidaction en février 2022. Un millier de 15-24 ans sont interrogés sur leur perception du VIH et de sa dangerosité. Au milieu des questions sur la prévention, une sur le nombre de partenaires : au cours des douze derniers mois, 43 % des jeunes interrogés n’avaient pas eu de rapport sexuel, et 44 % avec un seul partenaire – des chiffres en légère augmentation ces dernières années.
Loin des clichés sur les jeunes – si tant est que la jeunesse soit une catégorie – bourrés d’hormones dont les interactions sociales seraient régies par un désir pas encore contraint par les impératifs professionnels et conjugaux, les ados et post-ados semblent en pleine récession sexuelle. Autour de nous, la statistique de l’IFOP surprend les générations d’après, mais pas les premiers concernés. Les plus de 30 ans fantasment la fête du slip chez les moins de 25, comme une période de liberté regrettée. Ils s’en affolent même : « Tu te rends compte, presque un jeune sur deux ne fait pas l’amour ! », là où les premiers concernés semblent répondre : « Et alors ? »
Enfin, pour ceux qui ont accepté de nous répondre. Car avant de les convaincre de nous parler de leur libido en berne et de ces longues traversées du désert, il a fallu passer par mille subterfuges. Nous nous sommes même retrouvées sur des plages varoises un dimanche d’élections à les interroger sur l’abstention – et, par un subtil glissement sémantique, à aborder le sujet de l’abstinence, au cas où. A chaque fois, le même sourire gêné. Il a donc fallu employer les grands moyens : utiliser les comptes Instagram à gros chiffres pour faire passer des appels à témoignage, s’imposer dans les soirées étudiantes et solliciter les penseurs de cette grande démission.
Pression de la virilité
lls sont une dizaine autour de la table, dans une petite cabane de jardin planquée au fond du domicile parental de l’un d’eux, un soir de juin. C’est un groupe d’amis d’enfance de Haute-Savoie. Ils ont 21, 22 ans et fêtent l’anniversaire d’un copain de la bande. Ils enquillent les bières et roulent des joints, rient fort. Ils sont beaux, la peau bronzée par le début de l’été et le verbe facile, le genre de garçons qu’on imagine à l’aise pour draguer.
« Qui va se lever pour dire à la journaliste qu’il n’a pas baisé ? » Mais très vite, sur la terrasse de la cabane, dans la nuit qui tombe, à l’écart du groupe, les langues se délient. Derrière la façade de fanfarons, il y a des garçons parfois pétris d’angoisse. Celle de la peur de la honte et de l’humiliation, celle de la pression de la virilité et tout ce qu’elle charrie, et la bouillie du désir qu’il en reste. Tous avouent à demi-mot que finalement, le sexe, ils n’y accordent pas autant d’importance qu’on pourrait le croire. Voire ils n’en ont clairement pas envie. Il y a celui qui a été longtemps dégoûté après une première fois « foireuse », celui qui n’a pas de libido, celui qui est encore « puceau ».
Léo, 21 ans, étudiant en musique, a eu la nausée pendant deux ans quand il pensait aux relations sexuelles, après une première fois « traumatisante ». Il n’a pas assuré, et sa partenaire lui « a fait comprendre, violemment ». « En tant que mec, on porte la responsabilité de la première fois, on est censé driver le truc, alors qu’en fait, on est tout aussi paumé qu’elle. » Lui, qui n’a été élevé que par des femmes auprès desquelles il dit avoir appris « le respect et la patience », a récemment trouvé une petite amie enfin sur la même longueur d’onde que lui. « On a vraiment pris notre temps, et puis on est très francs, on préfère ne pas le faire et se coucher tranquillement plutôt que de se forcer. »
Nathan, à ses côtés, découvre la sexualité vers 16 ans et trouve ça « trop cool ». Mais très vite, il commence à avoir la désagréable impression de « remplir un quota ». Aujourd’hui, avec la pression des études, le sport et les potes, il n’a plus trop envie de sexe. Dans la géographie de sa vie, c’est un territoire assez aride qu’il a moins envie d’explorer. Alors, ce « quota » pèse d’autant plus qu’il le remplit moins. « Ce côté quantifiable, hypernormé » pèse sur son image « de mec » et abîme son couple. Parce que sa copine, comme des ex auparavant, n’accepte pas sa libido timide. Au point où, parfois, « elle commence à faire des choses alors [qu’il] n’en [a] pas envie ». Une fois, elle est même allée si loin que Nathan pense avoir touché « le point de rupture ». Derrière la pression de la « normalité » d’une régularité des rapports, les agressions conjugales ne sont jamais loin.
Sortis de l’effervescence du groupe, les garçons en parlent plus ou moins librement, sans jamais pour autant employer les mots qui font mal. « Dans les films et les séries, on voit surtout le mec qui initie les choses. Or parfois c’est l’inverse, et ça peut mal se passer. Mais on ne voit jamais un mec sur les réseaux sociaux se plaindre de ce type d’événement », détaille le jeune homme en tirant sur ses boucles brunes. « On a l’impression qu’un mec ne peut pas subir ça, on se dit qu’un mec, ça peut se défendre. »
L’absence d’envie
Gawayn, 22 ans, étudiant en école d’ingénieur à Lyon, est encore vierge. Au départ, il parle de sa « peur de mal faire », et de la pression – encore – qui entoure ce rite de passage. Mais très vite se dessine, surtout, l’absence d’envie. Sa virginité semble encombrer les autres plus que lui-même. Par-dessus tout, il aimerait « qu’on [lui] foute la paix ». A l’école d’ingé, où « c’est encore super tabou ce genre de chose », en soirée, on lui montre des filles de loin. « Elle, elle est open. » Mais lui n’a pas envie de brader la chose. D’autres, plus proches, tentent de le rassurer en lui disant « que ce n’est pas grave », ce qui l’énerve : « A force de répéter que ça va, ça va, ça devient suspect. Les gens ont peur que j’aie peur de rater quelque chose, mais en fait, ça ne m’intéresse vraiment pas tant que ça. »
Devant les filles, il faut faire bonne figure, et le jeune garçon aux longs cils a du mal à avouer « qu’il ne l’a jamais fait ». A son père, il n’ose pas en parler, par peur qu’il « panique et qu’il se demande ce qu’il a raté dans [son] éducation. » Même si « c’est comme le vélo », estime le jeune homme : « Si on a appris deux, trois ans après tout le monde, est-ce que c’est pour autant qu’on a une enfance pourrie ? Non. Personne ne se souvient avoir appris à faire du vélo plus tard que les autres. »
A la terrasse d’un hôtel particulier du 9e arrondissement de Paris, Camille Aumont Carnel, la créatrice du compte Instagram @jemenbatsleclito aux 700 000 followers, n’est pas surprise par la statistique de l’IFOP. La jeune femme de 25 ans vient de sortir un livre, #ADOSEXO (Albin Michel Jeunesse, 304 pages, 19,90 euros), pour lequel elle a réalisé près de 1 200 interviews.
Robe orange, grandes lunettes, elle pioche dans un gâteau au chocolat et analyse : « On devrait accueillir avec la même énergie une personne qui dit avoir eu quinze rapports la semaine dernière et celle qui n’en a pas eu depuis un an. L’abstinence va être méga à la mode. » Elle a écrit ce guide pour répondre à toutes les questions qu’elle recevait sur son compte, pour compenser des cours de biologie plus enclins à « apprendre à faire pousser des lentilles dans des cotons qu’à parler de sexualité ».
Le corpus qu’elle a constitué a fait émerger des lignes de force intéressantes sur le rapport de cette génération à la sexualité. Notamment la notion de « précarité relationnelle » : « Les ados se sentent seuls, ils ressentent beaucoup de jugement. La famille est leur pire angoisse, alors il reste leurs potes qui sont tout aussi paumés qu’eux. Ils sont paumés et parlent de trucs de paumés entre eux de manière floue et imprécise », explique-t-elle en souriant.
Le sexe reste un sujet « sale », le seul qui est sous-traité par des parents revendiquant de parler de tout. « Et des phrases comme “Tu seras toujours mon petit bébé” les ramènent à des êtres non sexués. C’est la même difficulté d’en parler avec des sexologues ou des gynécologues, qui représentent des figures d’autorité. »
Autre enseignement, selon Camille Aumont Carnel : la dictature de la performance. Les garçons sont écrasés par la mission de coucher avec une fille, il faut l’avoir fait. Les filles par la charge mentale induite : « Faut que je m’épile, que j’aie pas mes règles, que je sente bon, comment je suis sûre d’être consentante… Le sexe devient un bail relou, comme faire sa compta ou s’inscrire sur Parcoursup. D’où l’immense flemme. C’est tout sauf du feeling joyeux, c’est plutôt nul comme un TPE [un devoir]. »
Inventer autre chose
Les schémas suggérés par les flots de porno gratuit et accessible en deux clics (Youporn, Pornhub et compagnie) sont passés par là, le mouvement #metoo aussi. « Les filles ont peur. Pourquoi les trois quarts de nos copines ont été violées ?, interroge l’instagrameuse. On entend parler de violence sexuelle tout le temps. Alors elles se recentrent sur elles, deviennent leur propre projet et baisent avec elles-mêmes. Elles font une année sabbatique du cul. »
Ainsi, il se passerait sous la couette la même chose que dans les grandes entreprises : les étudiants récusent les modèles professionnels et sexuels préétablis pour eux, et démissionnent pour prendre le temps d’inventer autre chose.
Rose a 26 ans et un compagnon. En 2021, elle n’a pas eu de rapport. « Au départ, j’ai pris ça pour du désintérêt. Mais j’ai compris qu’en fait, c’était à cause de l’anxiété. » La pandémie, le stress lié au travail et au réchauffement climatique ont créé chez la jeune femme un cocktail inquiet qui, en plus de saper sa libido, lui a fait développer un vaginisme qui empêche tout rapport. « L’hypervigilance des distances de sécurité, de tout, l’analyse de tout tout le temps… mon cerveau ne lâche jamais prise. Or, le propre de la sexualité, c’est le lâcher prise. »
Un phénomène qu’elle attribue aussi beaucoup à son éco-anxiété. « Je pense que la pulsion sexuelle part aussi d’un instinct de reproduction. Et quand je me demande : est-ce que j’ai envie de donner la vie dans ce monde ?, je me livre au constat que non. Alors, même si je n’ai pas forcément pris ma décision définitive consciemment, j’y réponds inconsciemment, et ça m’empêche d’avoir de la libido. » Encore une fois, la jeune femme se sent seule. « Mes parents ne comprennent pas l’intensité de ce que je raconte. Parfois j’ai des images très badantes, genre à quoi ça sert de vivre sur cette planète si tout se barre ? Et eux me disent “Oui, c’est vrai, les ours polaires meurent…” Mais j’ai envie de leur gueuler : moi je te parle d’un stress qui est là tout le temps, quand je me réveille, quand je me couche, sur les réseaux sociaux, d’un stress systémique, qui est grave. »
En couple depuis trois ans, Rose s’efforce quotidiennement d’oublier ce que lui avait dit un ex, une fois : « Le sexe, c’est la charpente d’un couple. » « Ça revient à dire que je dois faire tenir le couple, que j’en endosse toute la responsabilité. En ne donnant pas de sexe, je suis responsable de sa faillite. C’est une idée qu’on nous a tellement rabâchée en tant que femmes, que je dois faire un effort constant pour me raisonner. »
Un jour, lors d’une des rares conversations sur la sexualité, Rose apprend à sa mère que le concept de « vaginale ou clitoridienne », héritage vétuste de Freud, est un mythe. Elle lui explique que toutes les femmes jouissent grâce à leur clitoris, qui est d’ailleurs beaucoup plus imposant qu’on ne pourrait le croire : 14 cm en moyenne. « Tu as mis trois enfants au monde et tu ne sais pas tout ça ? », s’était étonnée Rose. Dans le flot de la conversation, la jeune femme avoue à sa mère qu’elle n’a plus de rapport depuis le début de la pandémie. « Et là, elle s’est excitée et a commencé à me dire que ce n’était pas normal, qu’à mon âge elle y allait à pleine balle, et que même aujourd’hui, elle avait encore une vie sexuelle soutenue », raconte Rose. « J’étais outrée, je me disais quel culot ! C’est moi qui lui apprends la taille de son clitoris et elle ose me dire qu’elle s’éclate plus que moi au lit ! »
Batailles générationnelles
Alors, elle arrête d’en parler à ses proches, et se tourne vers les écrits féministes et les podcasts. Elle repense à la peur de sa mère des « petites jeunes », qu’elle voit comme des êtres hypersexués auxquels elle se compare beaucoup. Rose réalise alors qu’elle redoute peut-être moins que sa mère d’être abandonnée par un homme. « Aujourd’hui, je pense qu’on est plus autorisées en tant que femmes à ne pas faire l’amour. On est plus légitimes à rejeter les injonctions. Puisque je maîtrise mon corps et que je ne le conditionne pas pour séduire, alors je suis maître à bord. Par rapport à la génération de ma mère, je pense qu’on voit moins le sexe comme un moyen de garder un homme près de soi. »
La récession sexuelle entraîne des batailles générationnelles, car les parents d’aujourd’hui sont ceux qui croient à cette fameuse « révolution sexuelle » post Mai 68, avec la légalisation de la pilule et de l’IVG.
Mais pour Tal Madesta, c’est une chimère. Militant féministe trans et journaliste indépendant, il est l’auteur de Désirer à tout prix (Binge Audio, 160 pages, 15 euros), un essai percutant sur le sexe devenu un marché, et la non-sexualité une maladie à guérir. Il écrit : « Qui a-t-elle libéré, cette soi-disant “libération sexuelle” ? Personne. Qu’a-t-elle de révolutionnaire, cette autoproclamée révolution sexuelle ? Rien. » Il cite ensuite Michel Bozon, directeur de recherche à l’Institut national d’études démographiques : « On pourrait plutôt décrire les transformations contemporaines comme le passage d’une sexualité construite par des rôles et des disciplines externes aux individus à une sexualité reposant sur des disciplines internes. Il ne s’agirait pas d’une libération mais d’une intériorisation et d’un approfondissement des exigences sociales. Aujourd’hui, pas plus qu’hier, il n’y a d’autonomie de la sexualité. »
Tal Madesta dénonce encore les ravages du développement personnel et des vendeurs de sextoys, qui transforment la sexualité en thermomètre de la valeur d’un individu, et en font l’unique vecteur de liens intimes. Les applications de rencontre représentent l’acmé de ce phénomène.
Jeanne, 24 ans, en est revenue. « Les applis, c’est un peu le Uber Eats du sexe. On s’en lasse vite. Si on mange thaïlandais tous les jours, on n’a peut-être plus trop envie de manger thaïlandais. On sait que c’est là, au cas où. »
Au début, la jeune femme trouvait cette abondance de chair disponible « très excitante », et consultait l’appli plusieurs fois par jour. Les confinements de 2020, par ailleurs, ont rendu selon de nombreux jeunes les échanges plus intenses. « On n’avait que ça à faire, alors on discutait longtemps, de tout, se souvient Jeanne. Mais aujourd’hui, c’est redevenu un truc de gros bourrin. On a tendance à croire qu’avec les applis on a du sexe sur commande, alors que ce n’est pas du tout vrai. Maintenant, on cherche la magie. Aujourd’hui, si je reçois un message et qu’il n’est pas incroyable, je ne réponds même pas. Je connais la chanson. Maintenant, je cherche l’étincelle, la rareté. Et à force de chercher l’exception, il ne se passe plus rien. »
Reprendre sa vie sexuelle à zéro
Moins mais mieux, cela semble être aussi la démarche de Cameron, jeune homosexuel de 23 ans, qui voudrait tout recommencer. Etudiant à Clermont-Ferrand, il avait pour habitude de consommer la sexualité. Mais en 2021, à la fin de sa licence, il s’engage en service civique pendant un an. Avec ses collègues engagés, polyamoureux et pansexuels, il découvre un tout nouveau « script » de la sexualité. Il stoppe tout net. Cela fait plus d’un an et demi que le jeune garçon n’a pas eu de rapports. Le soir, quand il sort, son père lui lance souvent des blagues, goguenard, sur le fait qu’il ne rentrera pas seul. « Peut-être que lui, à l’époque, il calculait ses sorties comme ça, tente l’étudiant. C’est comme si, pour lui, je ne pouvais pas aller en soirée sans choper quelqu’un. »
Aujourd’hui, Cameron aimerait reprendre sa vie sexuelle à zéro, loin des scénarios habituels (« l’homme pénètre et domine ») et des injonctions à la virilité. « J’ai envie d’une deuxième première fois. Mais cette fois-ci, je m’écouterai plus, je prendrai le temps de connaître la personne, de faire des rendez-vous, de raconter ce que j’aime, moi. Et on prendrait notre temps pour établir quelque chose rien qu’à nous. »
Avec ou sans sexe, il s’agit surtout de vivre des émotions et des relations qui ne soient pas nécrosées par les normes sociales. Tal Madesta a une idée pour ça : il propose… d’aller au cinéma. Il y a pour lui plein d’autres moyens d’investir son corps que les rapports sexuels, comme le sport par exemple. Et pour construire des relations intimes, il préconise la réhabilitation de l’amitié, « cette autre forme d’amour auquel on accorde le bénéfice de l’inconstance ». Selon lui, l’amitié est dénigrée par rapport au couple car elle ne produit rien, pas d’achat d’appartement, ni d’enfant, ni de déjeuner chez les beaux-parents, ni de vitrine sociale, alors que c’est un bouclier social et politique. « Les liens les plus fertiles sont aussi les moins rentables », conclut-il.
Lorraine de Foucher
Sofia Fischer
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Re: les jeunes aujourd'hui font moins l'amour qu'à notre époque
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Invité- Invité
Re: les jeunes aujourd'hui font moins l'amour qu'à notre époque
- Analyse de l'analyse ...:
Comem quoi la diversité des sources peut avoir du bonBrighelli dans Causeur a écrit:
Les jeunes ne baisent plus !
Une intéressante enquête de nos confrères du Monde, Lorraine De Foucher et Sonia Fisher, parue début juillet, révèle qu’une « révolution asexuelle est en marche » : « Les ados et post ados semblent en pleine récession sexuelle ». Payant de sa personne, notre chroniqueur y est allé voir.
Et d’abord, les faits. Les journalistes ont été interpelées par un chiffre tout frais sorti de la dernière enquête réalisée par l’IFOP sur les jeunes et le SIDA, en février 2022 : « Au cours des douze derniers mois, 43 % des jeunes interrogés n’avaient pas eu de rapport sexuel, et 44 % avec un seul partenaire » — quoique ces chiffres soient en légère augmentation par rapport aux années précédentes. Pas moyen donc d’incriminer les confinements, qui auraient pu interrompre de belles histoires — surtout dans la mesure où nombre de jeunes de la tranche 16-24 ans vivent encore chez leurs parents — et forcer ces jeunes gens pleins de sève à recourir à l’autosatisfaction des désirs. Le mal vient de plus loin comme disait Racine…
L’enquête des deux journalistes du Monde s’est un peu faite au doigt mouillé, si je puis ainsi m’exprimer, mais elle révèle des comportements inattendus, particulièrement chez les petits mâles, « des garçons parfois pétris d’angoisse, celle de la peur de la honte et de l’humiliation, celle de la pression de la virilité et tout ce qu’elle charrie, et la bouillie du désir qu’il en reste ».
C’est la grande révélation de cet article : entre le modèle pornographique, qui impose un indice de performance fantasmé, et le politiquement correct qui bloque les doigts au moment de dégrafer le soutien-gorge, que reste-t-il à ces ados — étant entendu que la catégorie est en voie d’extension, et que l’âge du vote, qui est celui de la plus forte abstention (selon un sondage IFOP-Fiducial réalisé en juin, 76% des 18-24 ans se sont abstenus) est aussi celui de l’abstinence la plus répandue.…
J’ai expliqué, dans un livre déjà ancien, La Société pornographique, le lien qui existe entre l’obligation de performance qu’impose le modèle pornographique et l’introversion de la libido, particulièrement chez les jeunes mâles. Ils n’ont pas fait « sur les femmes nues des musées / Le brouillon de leurs baisers », comme chantait jadis Brassens, mais sur Pornhub ou Xhamster. La génération du babyboom, si décriée par les jeunes d’aujourd’hui, en était à s’exciter sur les modèles de lingerie du catalogue de la Redoute. Une échancrure de corsage un peu profonde dans un film relevait de l’indécence absolue — on se rappelle le scandale planétaire que causa Vadim avec Et Dieu créa la femme, qui était pourtant une bluette bien légère.
Aujourd’hui, les pré-adolescents qui se manient mélancoliquement la tige en regardant XNXX sont confrontés à un déluge de pornographie explicite — et même plus qu’explicite, puisqu’elle est mise en scène, filmée en contre-plongée, jouée (encore que le terme soit abusif) par des acteurs sélectionnés et bourrés de petites pilules bleues (quand ce ne sont pas des injections directes de papavérine dans la verge), confrontés à des dévoreuses bourrées d’analgésiques afin d’accueillir plusieurs de ces messieurs en même temps. On comprend que les petits jeunes hésitent à sauter le pas. L’âge moyen du dépucelage, qui était en 2008 à peu près comparable chez les garçons et les filles, à trois mois près (entre 17 et 18 ans en majorité, selon l’étude, exhaustive celle-là, de Nathalie Bajos et Michel Bozon), est en train de reculer. Et nombre d’étudiants bien insérés dans des études longues sont encore puceaux. Et plus on tarde, plus on hésite. Et le petit escargot ne sort plus de sa coquille.
Le plus beau, c’est que les jeunes n’osent pas en parler à leurs parents, « par peur qu’ils paniquent et se demandent ce qu’ils ont raté dans leur éducation. » AU XIXe siècle, les pères amenaient leur fils au bordel, pour qu’ils fassent leurs gammes avec Lulu ou Daphné. Les boomers, tant décriés par les crétins contemporains, ont vécu dans le détail la révolution sexuelle des années 1960-1970, où l’on couchait avant de faire connaissance — c’était en fait le mode le plus simple pour entrer en contact. Leurs enfants ou petits-enfants fonctionnent à l’envers, et sommés d’y aller sur la pointe du pied, renoncent à le prendre.
L’effet d’imitation (« l’abstinence va être méga à la mode », dit Camille Aumont Carnel, créatrice du compte Instagram @jemenbatsleclito et auteur de #ADOSEXO, chez Albin Michel-Jeunesse) n’explique pas tout. À la base de cette misère sexuelle, il y a plusieurs facteurs.
L’autorité pornographique en est un. L’obsession musulmane de la virginité en est un autre. Les filles doivent arriver vierges au mariage — quitte à se faire fabriquer un hymen artificiel, ce qui pose bien des cas de conscience à des médecins sommés de se conformer à une tradition archaïque et sexiste. Déjà que la première fois ce n’est pas toujours drôle, ni pour l’un ni pour l’autre, comme j’ai eu l’occasion de le raconter récemment. Alors, se l’imposer encore et encore… Il faut être dingue pour rêver d’un paradis peuplé de vierges — et qui le restent après usage.
Dernier point : le discours sur l’incertitude de genre tombe à pic chez des jeunes qui hésitent — ce qui est tout à fait normal — à sauter le pas et leur copine (et réciproquement). Quelque chose dans la morphologie des jeunes est entrain de changer. Pendant que les filles, surtout les moins éclairés culturellement, se transforment en clones de Kim Kardashian, tout en tétons et en fesses, mascara épais, ongles extravagants, cheveux teints en noirs et défrisés, les garçons, de moins en moins sportifs, ont des physiques flous. Quand de surcroît on leur explique qu’ils doivent explorer leur part de féminité, la coupe est pleine : qui va se risquer à exhiber sa virilité en ces temps d’incertitude programmée et de mise en demeure pour réprimer ses désirs — surtout s’ils sont hétéros ?
À noter que les populations moins occidentales que la nôtre ne connaissent pas ces blocages, et font des gosses à la pelle. Allez donc voir dans les maternités. Pendant que les uns s’abstiennent, les autres les remplacent. Les sites pornographiques exaltent d’ailleurs l’hyper-virilité noire (un mythe comme les autres, a expliqué jadis Serge Bile, dans La Légende du sexe surdimensionné des Noirs), seule à même de satisfaire des jeunes blondasses que leurs partenaires habituels abandonnent à la libido extravertie des banlieues.
En vérité je vous le dis : parlez-en discrètement avec vos enfants. L’amour, c’est beau, c’est gai, c’est fort agréable, et il n’y a pas de quoi s’en faire un drame. Pourtant, sondage après sondage (comparez les résultats de l’enquête IFOP de 2019 et celle de 2021), le taux d’insatisfaction et de frustration monte. Pendant que leurs parents (et leurs grands-parents) persistent à s’envoyer en l’air et y trouvent leur compte, les jeunes restent au bord de la rivière, et n’osent plus se jeter à l’eau.
Jean-Paul Brighelli
Liens internes à l'article que j'ai la flemme d'installer correctement :
https://www.datapressepremium.com/rmdiff/2012459/PresentationSondage16.pdf
https://www.lemonde.fr/m-perso/article/2022/07/09/le-sexe-et-les-jeunes-en-fait-ca-ne-m-interesse-vraiment-pas-tant-que-ca_6134072_4497916.html
https://www.tf1info.fr/politique/resultats-legislatives-2022-l-abstention-tres-forte-dans-les-tranches-d-age-les-plus-jeunes-2223026.html
https://journals.openedition.org/clio/9780
https://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/04/29/01016-20160429ARTFIG00256-les-medecins-desarmes-face-aux-demandes-de-refection-d-hymen.php
https://blog.causeur.fr/bonnetdane/depucelages-4327
https://www.ifop.com/publication/ou-en-est-la-vie-sexuelle-des-femmes-en-2019/
https://www.ifop.com/publication/observatoire-europeen-de-la-sexualite-feminine/
Confiteor- Messages : 9084
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Re: les jeunes aujourd'hui font moins l'amour qu'à notre époque
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Invité- Invité
Re: les jeunes aujourd'hui font moins l'amour qu'à notre époque
Dans les faits, tu as profondément tort.
Les apôtres du "tout est permis, jouissons sans entraves quelles que soient les conséquences" nommé improprement "libération sexuelle" se recrutaient plus volontiers parmi les lecteurs du très gauchiste à l'époque journal Libération que dans ceux de Minute et encore bien moins dans la presse coincée du cul catho intégriste.
C'est la réalité et tu n'imagines pas ce qu'on lisait à cette époque ni quelles étaient les pratiques (cf l'éloge bien connu de la pédophilie par Cohn Bendit).
Le tout défendu par les psychanalystes (pour lesquels j'ai le respect que tu imagines) bien entendu.
Les apôtres du "tout est permis, jouissons sans entraves quelles que soient les conséquences" nommé improprement "libération sexuelle" se recrutaient plus volontiers parmi les lecteurs du très gauchiste à l'époque journal Libération que dans ceux de Minute et encore bien moins dans la presse coincée du cul catho intégriste.
C'est la réalité et tu n'imagines pas ce qu'on lisait à cette époque ni quelles étaient les pratiques (cf l'éloge bien connu de la pédophilie par Cohn Bendit).
Le tout défendu par les psychanalystes (pour lesquels j'ai le respect que tu imagines) bien entendu.
Confiteor- Messages : 9084
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Re: les jeunes aujourd'hui font moins l'amour qu'à notre époque
Les jeunes d’aujourd’hui semblent être bien plus compliqué que moi à leur âge et c'est peu dire !
P....n, aujourd'hui je serais "normal" !!!!
Je suis pas né au bon moment !
P....n, aujourd'hui je serais "normal" !!!!
Je suis pas né au bon moment !
Shadow Boxeur- Messages : 1530
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Re: les jeunes aujourd'hui font moins l'amour qu'à notre époque
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Dernière édition par Godzilla le Dim 24 Juil 2022 - 21:31, édité 1 fois
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Re: les jeunes aujourd'hui font moins l'amour qu'à notre époque
En fait, c'était pas lourd et graveleux dans les milieux dits "libérés" des années 70-80, mais ultra festif et totalement inconséquent (ce qui fut un vrai gros problème).
C'est triste qu'une part importante des jeunes n'ait plus une libido assumée et distrayante. Le sexe est aussi un loisir gratuit et bien innocent (et quelles que soient ses modalités, entre adultes consentants).
C'est triste qu'une part importante des jeunes n'ait plus une libido assumée et distrayante. Le sexe est aussi un loisir gratuit et bien innocent (et quelles que soient ses modalités, entre adultes consentants).
Confiteor- Messages : 9084
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Re: les jeunes aujourd'hui font moins l'amour qu'à notre époque
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Re: les jeunes aujourd'hui font moins l'amour qu'à notre époque
il me semble que c'est largement possible et que les modèles n ont jamais été aussi divers. Et ici est peut être la source du problème. Une anxiété face au choix. Tout est permis rien n'est possibleGodzilla a écrit:Et que je pense que les jeunes devraient avoir la liberté de créer ce qui leur convient, en fonction de leur individualité (il n'y a pas UN modèle sexuel parfait et applicable à tous : pas plus le puritanisme que la partouze 24/24
Confiteor- Messages : 9084
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Re: les jeunes aujourd'hui font moins l'amour qu'à notre époque
La "libération sexuelle" est pour moi un épisode bien gerbant mais c'est personnel.
Mais surtout un cours prélude a ce qui arrive.
Je vois, centré sur le nombril de nos sociétés riches, venir des générations decorporees, dont la vie sera numérique.
Le sexe corporel sera synonyme de viol de plus en plus.
Le corps un truc de la préhistoire dont il faut se défaire, sale, périssable, méprisable.
Pas dans dix ans, quoique le temps s'accélère, mais dans cent ans. ..
Je ne serai plus la pour voir cette évolution.
Personnellement jutiliserais un autre mot qu évolution, mais personnel, ca na pas d'intérêt.
Mais surtout un cours prélude a ce qui arrive.
Je vois, centré sur le nombril de nos sociétés riches, venir des générations decorporees, dont la vie sera numérique.
Le sexe corporel sera synonyme de viol de plus en plus.
Le corps un truc de la préhistoire dont il faut se défaire, sale, périssable, méprisable.
Pas dans dix ans, quoique le temps s'accélère, mais dans cent ans. ..
Je ne serai plus la pour voir cette évolution.
Personnellement jutiliserais un autre mot qu évolution, mais personnel, ca na pas d'intérêt.
Shadow Boxeur- Messages : 1530
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Re: les jeunes aujourd'hui font moins l'amour qu'à notre époque
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Re: les jeunes aujourd'hui font moins l'amour qu'à notre époque
Je rejoins l'avis de Shadow Boxeur, le plus grave problème que j'y vois est que les nourrissons ne naîtront plus qu'artificiellement, il est probable que tout le processus deviendra artificiel sauf les gamètes, jusqu'au jour où peut-être eux aussi deviendront artificiels.
Des femmes qui veulent un bébé arrivent maintenant en venant chercher "les ingrédients".
Cela arrivera si la planète ne brûle pas avant.
Des femmes qui veulent un bébé arrivent maintenant en venant chercher "les ingrédients".
Cela arrivera si la planète ne brûle pas avant.
Dernière édition par Jérémy34 le Jeu 21 Juil 2022 - 21:42, édité 2 fois
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Re: les jeunes aujourd'hui font moins l'amour qu'à notre époque
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Re: les jeunes aujourd'hui font moins l'amour qu'à notre époque
La Science-Fiction et le Post-Apocalyptique ne sont pas forcément des futurs complètement Imaginaires, la plupart des écrits sur lesquels sont fondés ces Genres artistiques ont une base Réelle, et parfois les écrits disent le futur, sur des détails, ou plus.
La plupart du temps ce sont à la fois des critiques et des avertissements.
Et ce sont tout le temps des défouloirs (très) créatifs.
La plupart du temps ce sont à la fois des critiques et des avertissements.
Et ce sont tout le temps des défouloirs (très) créatifs.
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Re: les jeunes aujourd'hui font moins l'amour qu'à notre époque
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Invité- Invité
Re: les jeunes aujourd'hui font moins l'amour qu'à notre époque
Loin de moi l'intention d'insulter votre grandiose culture.
Je suis en accord avec votre avis d'une source exceptionnelle de réflexions et de créations, peut-être la plus grande.
Pour autant, les investisseurs ne cessent de faire des "Paco Rabanneries", en visant parfois juste.
Je suis en accord avec votre avis d'une source exceptionnelle de réflexions et de créations, peut-être la plus grande.
Pour autant, les investisseurs ne cessent de faire des "Paco Rabanneries", en visant parfois juste.
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Re: les jeunes aujourd'hui font moins l'amour qu'à notre époque
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Invité- Invité
Re: les jeunes aujourd'hui font moins l'amour qu'à notre époque
Je suis en accord avec une grande partie de votre point de vue, je reste cependant mesuré sur la question du transhumanisme, beaucoup de handicaps peuvent être beaucoup moins handicapants avec des membres et des organes artificiels, malheureusement le business ne s'arrêtera certainement pas au domaine du handicap, et là je rejoins votre point de vue.
Comme pour les OGM, mais là manifestement l'objet de discussion change radicalement, c'est juste.
Donc, le Sexe.
Bientôt artificiel.
L'Acte Sexuel est déjà partiellement artificiel, cela s'appelle la fécondation In Vitro.
Ah tiens, quand je mets "sexe artificiel" dans Gogole, il me sort des pénis artificiels et autres godemichets...
Comme pour les OGM, mais là manifestement l'objet de discussion change radicalement, c'est juste.
Donc, le Sexe.
Bientôt artificiel.
L'Acte Sexuel est déjà partiellement artificiel, cela s'appelle la fécondation In Vitro.
Ah tiens, quand je mets "sexe artificiel" dans Gogole, il me sort des pénis artificiels et autres godemichets...
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Re: les jeunes aujourd'hui font moins l'amour qu'à notre époque
N’empêche, ils ont bien tort.
Laelia- Messages : 2911
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Re: les jeunes aujourd'hui font moins l'amour qu'à notre époque
Oui, de mon point de vue le Sexe devient un problème de Santé publique, justement parce que l'Amour disparaît, ce n'est plus que du Sexe...
C'est mon point de vue.
C'est mon point de vue.
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Re: les jeunes aujourd'hui font moins l'amour qu'à notre époque
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Re: les jeunes aujourd'hui font moins l'amour qu'à notre époque
Je viens justement de partager un article que je trouve intéressant sur la Dignité Humaine.
Personnellement, je vois dans le culte de la performance combiné au narcissisme et à la surinformation une régression mentale, probablement nécessaire puisque nous changeons radicalement de vision du monde avec internet et la mondialisation, donc une régression sexuelle, puisque du sexe sans corps, c'est du fantasme, très loin de la Réalité.
- H.S.:
- Je n'ai pas un sentiment d'horreur pour la transsexualité, c'est une interprétation d'un-e membre de ZC qui s'est senti-e insulté-e car s'est identifié-e à mes propos, qui ne la visaient pas précisément.
Le changement de (parties du) corps me pose des questions sur la capacité de ces personnes qui en changent à accepter la Réalité de leur corps, ou à suivre leurs Fantasmes.
Je questionne le Désir, pas la Personne.
Et manifestement quelques personnes ne questionnent pas suffisamment leur Désir et font marche arrière après avoir effectué une greffe d'organes génitaux et des injections d'hormones.
La question du Phallus est centrale en Psychanalyse, et va très au-delà de l'organe génital, même si elle n'y est pas étrangère.
Et au-delà du Phallus, il y a la question fondamentale : être plus soi-même, ou être plus ce que les autres veulent ?
Ceci étant dit, je conçois après réflexion, et j'en remercie ce-tte membre, que la Nature est loin d'être Parfaite, et de nombreuses contradictions biologiques peuvent mener à un choix de changement de (parties du) corps.
Encore une fois, je questionne le Désir, pas la Personne.
Et je suis très très très méfiant envers les Injonctions de "L'Ogre" Parental, qui mènent à des aberrations mentales comme on en voit dans les cabinets de psys ou les Hôpitaux Psychiatriques, où les personnes n'ont plus le Droit de vivre la Réalité, mais le Devoir de vivre L'Imaginaire. Des vies foutues par des délires de figures d'autorité.
Les Fantasmes, c'est pas mal pour rêver, mais dans la Réalité, c'est parfois très mal vécu, surtout par les corps, et cela va très au-delà de la transsexualité, sans y être étranger.
Une dernière fois, je questionne le Désir.
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Re: les jeunes aujourd'hui font moins l'amour qu'à notre époque
La plus précise des réponse est : "?"
Confiteor- Messages : 9084
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Re: les jeunes aujourd'hui font moins l'amour qu'à notre époque
Jérémy, je crois que tu gagnerais à sortir ton nez de la psychanalyse et de toutes les conneries qu'elle véhicule, ça te permettrait de comprendre un peu comment fonctionne l'être humain.
Laelia- Messages : 2911
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Re: les jeunes aujourd'hui font moins l'amour qu'à notre époque
Nous vivons dans un monde désenchanté, qui n'a plus grand chose à conquérir. Ce registre en souffre comme les autres.
J043947.08+163415.7- Messages : 4395
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Re: les jeunes aujourd'hui font moins l'amour qu'à notre époque
Et je crois que vous feriez mieux de sortir de votre petit monde de plaisirs, Laelia, et de vous confronter à la Réalité.
- Spoiler:
Invité- Invité
Re: les jeunes aujourd'hui font moins l'amour qu'à notre époque
Transidentité, pas transsexualité. Ça n'existe pas, techniquement, puisque cela n'a rien à voir avec l'orientation sescuelle (l'on peut être transpédé, lesbienne, hétéro, asexuel·le, tout comme une personne cisgenre). Le terme est un reliquat d'un temps préhistorique où c'était une maladie à soigner, comme l'homosexualité. La dépsychiatrisation étant chose acquise, ce mot est tombé aux oubliettes où je vous saurai gré de l'y laisser moisir.
Finch- Messages : 69
Date d'inscription : 23/04/2022
Re: les jeunes aujourd'hui font moins l'amour qu'à notre époque
Merci de ces précisions pertinentes, Finch, je m'y perds avec la quantité grandissante de ces concepts.
Invité- Invité
Re: les jeunes aujourd'hui font moins l'amour qu'à notre époque
@Finch, pour que je comprenne sans erreur, en quoi tous ces termes sont doublement étrangers a une orientation et au domaine de l'esprit (psy) ?
Shadow Boxeur- Messages : 1530
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Localisation : Marseille
Re: les jeunes aujourd'hui font moins l'amour qu'à notre époque
Pour être totalement honnête, je m'arrête à "non-binaire" (moi je suis binaire). Et je considère que les non-binaires ont le droit le plus strict à ce qu'on leur foute la paix. Donc je leur fous la paix. Et je m'arrête là.
RonaldMcDonald- Messages : 11499
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Re: les jeunes aujourd'hui font moins l'amour qu'à notre époque
@Finch
Je sais que ma question peut paraître débile.
Je crois savoir aussi pourquoi ça m'interpelle.
Pas le fait que chacun vive sa vie comme il veut. Ca j'ai zéro avis sur ce que chacun fait de sa vie dans ces domaines.
Sur le fait que cela ne soit pas une orientation ni du domaine de l'esprit, et je comprends probablement de travers tes propos.
Parce qu'alors, si ce n'est ni une orientation ni du domaine de l'esprit, je ne vois pas bien ce que j'aurais a reprocher, ou plutôt en quel point seraient condamnables mes violeurs. Ils n'ont rien fait, c'est pas leur esprit. C'est très personnel, et je cherche juste a comprendre.
Parce que je sais d'expérience les discussions difficiles sur ces sujets comme sur d'autres, comme si on parlait pas la même langue.
Je sais que ma question peut paraître débile.
Je crois savoir aussi pourquoi ça m'interpelle.
Pas le fait que chacun vive sa vie comme il veut. Ca j'ai zéro avis sur ce que chacun fait de sa vie dans ces domaines.
Sur le fait que cela ne soit pas une orientation ni du domaine de l'esprit, et je comprends probablement de travers tes propos.
Parce qu'alors, si ce n'est ni une orientation ni du domaine de l'esprit, je ne vois pas bien ce que j'aurais a reprocher, ou plutôt en quel point seraient condamnables mes violeurs. Ils n'ont rien fait, c'est pas leur esprit. C'est très personnel, et je cherche juste a comprendre.
Parce que je sais d'expérience les discussions difficiles sur ces sujets comme sur d'autres, comme si on parlait pas la même langue.
Shadow Boxeur- Messages : 1530
Date d'inscription : 22/04/2022
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Re: les jeunes aujourd'hui font moins l'amour qu'à notre époque
On peut aller plus loin : je considère que ceux qui ne nuisent pas à autrui directement ou indirectement ont le droit le plus strict à ce qu'on leur foute la paix.RonaldMcDonald a écrit:Pour être totalement honnête, je m'arrête à "non-binaire" (moi je suis binaire). Et je considère que les non-binaires ont le droit le plus strict à ce qu'on leur foute la paix. Donc je leur fous la paix. Et je m'arrête là.
Confiteor- Messages : 9084
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Re: les jeunes aujourd'hui font moins l'amour qu'à notre époque
Shadow : si si, on est dans le domaine de l'esprit. Plus que du cul. Pour faire simple, les identités de genre, c'est la construction identitaire qui te structure. Cela part du spectre homme-femme si tu conçois les choses de manière binaire 0-1. Ce sont des constructions sociales, culturelles, complexes, les modèles intra-familiaux jouent également. Un nombre croissant de personnes qui ne se reconnaissant pas dans les deux modèles majeurs proposés (je mets de côté les xénogenres et les genres des amérindiens pour ne pas compliquer le propos) revendiquent l'appelation "non binaire", terme relativement récent, en tout cas il ne circulait pas quand j'étais jeune. Le rejet/discrimination/aversion de cette population existe aussi, c'est l'embyphobie, la racine vient des initiales NB de non-binaire. Agenre ou gender neutral désigne une construction plutôt neutre. On peut être entre les deux, "psychoandrogyne", plutôt d'un côté ou de l'autre sans se sentir entièrement homme ou entièrement femme. Il y a des personnes fluides, des proportions H/F qui varient sans cesse, quand la structure intérieure du sujet n'est pas très stable. (Descriptions rapides et non exhaustives.)
Dernière édition par Finch le Lun 8 Aoû 2022 - 22:09, édité 1 fois
Finch- Messages : 69
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Re: les jeunes aujourd'hui font moins l'amour qu'à notre époque
Shadow bis, de fait je n'avais pas lu ton complément et j'ai donc répondu de travers à ta question (mais ça peut toujours servir à des fins d'éducation pour d'autres, au cas où). Ce qu'on appelle "orientation", dans ce contexte précis, c'est bien les préférences sexuelles de type homo/hétéro/etc. Seulement cela. Les paraphilies/déviances, la pédophilie, le viol, ce n'est clairement pas une orientation. Je ne sais si cela tombe dans le pathogène du point de vue psychiatrique, dans le délictueux c'est très certain.
Finch- Messages : 69
Date d'inscription : 23/04/2022
Re: les jeunes aujourd'hui font moins l'amour qu'à notre époque
Personne ne correspond à 100% aux stéréotypes féminins, personne ne correspond à 100% aux stéréotypes masculins, malgré la socialisation genrée.
C’est pour ça que je trouve que la non-binarité est largement trop employée ou que la définition est beaucoup trop large: tout le monde même ceux qui paraissent être les plus clichés dans leur genre ont une part masculine et une part féminine. Ne pas se reconnaître à 100% dans tous les clichés sur les femmes ne fait pas de quelqu’un un non-binaire, pourtant certains en raisonnant de cette façon se déclarent non binaire. Et puis ils réfléchissent pendant des heures et des heures sur leur genre, comme si c’était ce qui les définissait le plus, comme si c’était important pour leur identité, alors même qu’ils répètent (à raison) que c’est une construction sociale !
L’obsession du genre, se regarder le nombril en permanence pour se demander de quel genre on est (je suis tombée sur un compte Instagram comme ça « Tamos le thermos » ou un truc du style si vous voulez voir de quoi je parle), c’est différent de la dysphorie de genre. Les gens qui en souffrent ressentent de quelle genre ils sont sans la moindre ambiguïté, et c’est la différence entre l’apparence de leur corps et l’idée claire qu’ils se font de leur genre qui les fait souffrir. Sur le compte insta dont je parlais, « thamos » racontait sur un publi avoir ses règles… sans que ça semble être un pb pour lui par rapport à son genre. Mais les règles y a rien de plus féminin, et c’est extrêmement facile à bloquer, ceux qui ne se sentent pas femme mais ont leur règles veulent faire qu’une chose, c’est les stopper
C’est incroyable ce délire collectif de non-binarité, ça n’apporte rien à personne, ça vous fait juste tourner en rond. C’est beaucoup plu émancipateur de se considérer comme une femme masculine ou un homme féminin, plutôt que de considérer que comme on aime les petites voitures et jouer à la poupée, on est non-binaire. C’est donner du crédit au normes sociales de faire ça
C’est pour ça que je trouve que la non-binarité est largement trop employée ou que la définition est beaucoup trop large: tout le monde même ceux qui paraissent être les plus clichés dans leur genre ont une part masculine et une part féminine. Ne pas se reconnaître à 100% dans tous les clichés sur les femmes ne fait pas de quelqu’un un non-binaire, pourtant certains en raisonnant de cette façon se déclarent non binaire. Et puis ils réfléchissent pendant des heures et des heures sur leur genre, comme si c’était ce qui les définissait le plus, comme si c’était important pour leur identité, alors même qu’ils répètent (à raison) que c’est une construction sociale !
L’obsession du genre, se regarder le nombril en permanence pour se demander de quel genre on est (je suis tombée sur un compte Instagram comme ça « Tamos le thermos » ou un truc du style si vous voulez voir de quoi je parle), c’est différent de la dysphorie de genre. Les gens qui en souffrent ressentent de quelle genre ils sont sans la moindre ambiguïté, et c’est la différence entre l’apparence de leur corps et l’idée claire qu’ils se font de leur genre qui les fait souffrir. Sur le compte insta dont je parlais, « thamos » racontait sur un publi avoir ses règles… sans que ça semble être un pb pour lui par rapport à son genre. Mais les règles y a rien de plus féminin, et c’est extrêmement facile à bloquer, ceux qui ne se sentent pas femme mais ont leur règles veulent faire qu’une chose, c’est les stopper
C’est incroyable ce délire collectif de non-binarité, ça n’apporte rien à personne, ça vous fait juste tourner en rond. C’est beaucoup plu émancipateur de se considérer comme une femme masculine ou un homme féminin, plutôt que de considérer que comme on aime les petites voitures et jouer à la poupée, on est non-binaire. C’est donner du crédit au normes sociales de faire ça
Dernière édition par Raconte des salades le Ven 22 Juil 2022 - 12:33, édité 3 fois
Raconte des salades- Messages : 1375
Date d'inscription : 17/03/2022
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Re: les jeunes aujourd'hui font moins l'amour qu'à notre époque
Merci pour ta réponse Finch, je comprends mieux.
@Confiteor
"Tant qu'on ne nuit pas a autrui. ..."
Après je quitte ce fil, je suis trop personnellement concerné pour écrire un truc intelligent.
Comment on se pose la question de nuire a autrui dans ces domaines ?
Je pose la question très très sérieusement.
Et pas que sur le viol.
Je me souviens de la rage qui est montée en moi fin 2020 je crois quand les députés se sont posés la question d'abaisser l'age dune "majorité sexuelle".
J'ai oublié quels groupes parlementaires ou associations militaient pour cela.
Je n'avais pas encore retrouvé la mémoire mais une rage immense est montée.
A partir de quel âge on sen remet au juge pour rentrer dans le processus de devoir prouver qu'il y a nuisance a autrui et pas consentement ?
Fin sur ce fil.
En plus je suis hors sujet du thème initial.
Bonnes discussions !
@Confiteor
"Tant qu'on ne nuit pas a autrui. ..."
Après je quitte ce fil, je suis trop personnellement concerné pour écrire un truc intelligent.
Comment on se pose la question de nuire a autrui dans ces domaines ?
Je pose la question très très sérieusement.
Et pas que sur le viol.
Je me souviens de la rage qui est montée en moi fin 2020 je crois quand les députés se sont posés la question d'abaisser l'age dune "majorité sexuelle".
J'ai oublié quels groupes parlementaires ou associations militaient pour cela.
Je n'avais pas encore retrouvé la mémoire mais une rage immense est montée.
A partir de quel âge on sen remet au juge pour rentrer dans le processus de devoir prouver qu'il y a nuisance a autrui et pas consentement ?
Fin sur ce fil.
En plus je suis hors sujet du thème initial.
Bonnes discussions !
Shadow Boxeur- Messages : 1530
Date d'inscription : 22/04/2022
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Localisation : Marseille
Re: les jeunes aujourd'hui font moins l'amour qu'à notre époque
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Dernière édition par Godzilla le Dim 24 Juil 2022 - 21:31, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: les jeunes aujourd'hui font moins l'amour qu'à notre époque
Godzilla a écrit:Raconte des salades a écrit:
C’est incroyable ce délire collectif de non-binarité, ça n’apporte rien à personne, ça vous fait juste tourner en rond.
C'est incroyable ce délire des cisgenre à vouloir expliquer aux autres comment ils devraient penser et ce qui leur est permis, ça n'apporte rien à personne (ah si, aux chieurs cisgenres ^^)
Je constate que tous les non-binaires que je connais étaient plus épanouis avant de se déclarer ainsi. Bien évidemment, je ne connais pas le secret de leur cœur, mais je fais de mon mieux par rapport à ce que je connais
Hélas je sais bien qu’aucun débat n’est possible avec ceux qui sont dans cette idéologie du « ce que je ressens est la vérité », et qu’aucun débat n’est possible non plus avec un groupe en délire, surtout quand il est aussi dogmatique que le leur . (J’aime beaucoup le « les femmes trans sont des femmes ». Quand on demande: et c’est quoi une femme, alors ? Ils sont incapables de répondre, ou ils t’insultent)
Et j’ai pas expliqué ce qu’il leur est « permis »: ils sont totalement libres et ont bien le droit de passer leurs vies à la gâcher. Et les non-binaires qui passent leur temps à raconter leurs histoires de non-binarité, ce sont surtout eux qui me font chier, j’ai cru à leur délire un jour, j’étais de bonne volonté
Dernière édition par Raconte des salades le Ven 22 Juil 2022 - 12:41, édité 1 fois
Raconte des salades- Messages : 1375
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Re: les jeunes aujourd'hui font moins l'amour qu'à notre époque
De certains cisgenres qu'ils soient malveillants, tamponnés du bulbe ou biberonnés aux théories les plus moisies.des cisgenres
Confiteor- Messages : 9084
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Re: les jeunes aujourd'hui font moins l'amour qu'à notre époque
Quand bien même ce serait vrai, statistiquement démontré et non une perception biaisée par ton système de croyances, en quoi est-ce ton problème ?tous les non-binaires que je connais étaient plus épanouis avant de se déclarer ainsi.
Est-ce grave tant qu'ils n'attentent pas à ta liberté ou au bien commun. Cesse de tenter de débattre avec eux ou de les lire.aucun débat n’est possible non plus avec un groupe en délire
En quoi te nuisent-ils ? En quoi rajoutent-ils du malheur à l'humanité ?les non-binaires qui passent leur temps à raconter leurs histoires de non-binarité, ce sont surtout eux qui me font chier
Confiteor- Messages : 9084
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Re: les jeunes aujourd'hui font moins l'amour qu'à notre époque
Je fais partir de la génération Z, donc j’ai été biberonnée au théorie pseudo-scientifiques de certaines personne de la communauté LGBT+ toute mon adolescence… et c’est pas de la sociologie leur truc, c’est vraiment de la pseudo-science moi j’adore la sociologie.Confiteor a écrit:De certains cisgenres qu'ils soient malveillants, tamponnés du bulbe ou biberonnés aux théories les plus moisies.des cisgenres
Tamponnée du bulbe peut-être, qui sait ? Mais y a pas plus de probabilité que je le sois que ceux qui se disent non-binaire parce qu’elles n’aiment pas mettre des robes. Et il y a des théoriciennes du féminisme radical, qui ne sont certainement pas tamponnées du bulbe
Et la malveillance… les affiches « brûler les TERFs » dans les rues de Paris je les ai vues, mais « au bûcher les libfems », jamais. Et je peux dire que ma démarche n’est pas malveillante. C’est pas parce qu’on sait que ça va faire de la peine à certains peut-être, qu’on le fait pour cette raison-là. Cet argument, c’est celui que vous utilisez pour nous faire taire. Quand j’ai commencé à douter de cette théorie LGBT+ (et je mets pas du tout tous les LGBT dans le même sac, il y a différents courants de pensée), j’avais honte de ce que je pensais et je pouvais pas exprimer la moindre objection sans qu’on me serve la soupe que vient de me servi Godzilla. La non-bianirite, c’est que la partie émergée de l’iceberg de la querelle fondamentale et paradigmatique entre les radfems et les libfems, qui a été reconnue comme dans la philosophie par une cour d’appel anglaise, au passage. Donc sortez pas vos arguments de « malveillance », tamponnés du bulbe ou que sais je encore, c’est beaucoup plus important que ça
Raconte des salades- Messages : 1375
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Re: les jeunes aujourd'hui font moins l'amour qu'à notre époque
C'est quoi ?TERFs
C'est qui "nous" ?c’est celui que vous utilisez pour nous faire taire.
C'est quelle race ?radfems et les libfems
Confiteor- Messages : 9084
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Re: les jeunes aujourd'hui font moins l'amour qu'à notre époque
[quote="Confiteor"]
Ensuite, ils rajoutent du malheur à l’humanité parce qu’ils entraînent des adolescents perdus dans une spirale de mal-être. Et enfin, ils nuisent à la cause des femmes, ce qui revient à nuire à la moitié de l’humanité. Les exemples médiatiques sont dans le sport, mais c’est surtout encore une fois la querelle entre les rad et les libfems qui développe et explique cela.
Quand bien même ce serait vrai, statistiquement démontré et non une perception biaisée par ton système de croyances, en quoi est-ce ton problème ?tous les non-binaires que je connais étaient plus épanouis avant de se déclarer ainsi.
Écouter quelqu’un te réciter son cathéchisme et t’accuser de blasphème quand tu oses émettre une objection (on ne choisit pas sa socialisation primaire), c’est chiant, c’est frustrant
Ça va te faire rire vu que tu as insinué que mon message pouvait être malveillant, mais c’est de l’altruisme. Et c’est le problème de ma génération. Contrairement à eux, je ne passe pas mon temps à me demander quel est mon genre, je m’inquiète aussi pour les autresEst-ce grave tant qu'ils n'attentent pas à ta liberté ou au bien commun. Cesse de tenter de débattre avec eux ou de les lire.aucun débat n’est possible non plus avec un groupe en délire
Merci pour le conseil.
Je ne débats pas avec eux, on ne PEUT pas le faire. Et j’en côtoie régulièrement, je fais avec, je me tais, et j’obéis à leur demandes de changement de nom, par bienveillance. Mais j’en pense pas moinsEn quoi te nuisent-ils ? En quoi rajoutent-ils du malheur à l'humanité ?les non-binaires qui passent leur temps à raconter leurs histoires de non-binarité, ce sont surtout eux qui me font chier
Ensuite, ils rajoutent du malheur à l’humanité parce qu’ils entraînent des adolescents perdus dans une spirale de mal-être. Et enfin, ils nuisent à la cause des femmes, ce qui revient à nuire à la moitié de l’humanité. Les exemples médiatiques sont dans le sport, mais c’est surtout encore une fois la querelle entre les rad et les libfems qui développe et explique cela.
Raconte des salades- Messages : 1375
Date d'inscription : 17/03/2022
Localisation : France
Re: les jeunes aujourd'hui font moins l'amour qu'à notre époque
Confiteor a écrit:C'est quoi ?TERFsC'est qui "nous" ?c’est celui que vous utilisez pour nous faire taire.C'est quelle race ?radfems et les libfems
Comme tu vois je me suis pas mal renseignée sur le sujet de la non-binarité avant de m’en faire cette opinion.
Tout se trouve en deux clics sur internet une fois que tu as les termes, j’expliquerai dans un prochain post si besoin
Le « nous », c’est les femmes cisgenres, précisément @Godzilla. Même si les radfem récusent le terme de cisgenre
Dernière édition par Raconte des salades le Ven 22 Juil 2022 - 13:01, édité 2 fois
Raconte des salades- Messages : 1375
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Re: les jeunes aujourd'hui font moins l'amour qu'à notre époque
.
Dernière édition par Godzilla le Dim 24 Juil 2022 - 21:31, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: les jeunes aujourd'hui font moins l'amour qu'à notre époque
Pourquoi pas un peu d’humour, je préfère ça au bûcher ^^
Raconte des salades- Messages : 1375
Date d'inscription : 17/03/2022
Localisation : France
Re: les jeunes aujourd'hui font moins l'amour qu'à notre époque
Voici un billet d’une femme sur le terme de « cisgenre ». Je l’avais trouvé il y a longtemps, je me reconnais pas dans tout, mais pour renseigner un peu la discussion. Vous verrez en lisant que c’est lié à la non-binarité
https://radfemresistancesorore.wordpress.com/2017/10/18/suis-je-cisgenre/
https://radfemresistancesorore.wordpress.com/2017/10/18/suis-je-cisgenre/
Raconte des salades- Messages : 1375
Date d'inscription : 17/03/2022
Localisation : France
Re: les jeunes aujourd'hui font moins l'amour qu'à notre époque
Quand toutes ces théories sur lesquelles je n'ai aucun avis
Envahissent de façon anarchique les manuels scolaires et l'enseignement de certains profs de l'éducation nationale comme je l'ai vu pour mes enfants (rappelons qu'un prof de l'éducation nationale est totalement libre de son enseignement), on touche au bien commun.
Ça s'est calmé mais il y a trois ans, mis a part math et physique, pas un manuel de mes enfants qui a chaque page ne déborde d'idéologie sur ces sujets.
Bon. ...y avait pas le mot race concernant des groupes humains ....c'est déjà ça. ...
Envahissent de façon anarchique les manuels scolaires et l'enseignement de certains profs de l'éducation nationale comme je l'ai vu pour mes enfants (rappelons qu'un prof de l'éducation nationale est totalement libre de son enseignement), on touche au bien commun.
Ça s'est calmé mais il y a trois ans, mis a part math et physique, pas un manuel de mes enfants qui a chaque page ne déborde d'idéologie sur ces sujets.
Bon. ...y avait pas le mot race concernant des groupes humains ....c'est déjà ça. ...
Shadow Boxeur- Messages : 1530
Date d'inscription : 22/04/2022
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