Retour avec une ex, différence d'âge, crise de la quarantaine, attente...
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Retour avec une ex, différence d'âge, crise de la quarantaine, attente...
Bonjour à toutes et tous,
Je viens vers vous pour trouver conseil sur une situation un peu particulière que je traverse et que je gère difficilement.
Il y a 2 ans, j'ai rencontré dans mon travail une collègue plus âgée que moi (12 ans d'écart) avec qui j'ai sympathisé notamment pendant le premier confinement. Elle était seule, je prenais des nouvelles, et le courant s'est installé. Je n'ai pas tout de suite vu l'amour venir mais au fil de nos rapprochements et de nos discussions intenses, j'ai senti qu'elle attendait qu'il se passe quelque chose. J'ai longtemps hésité car je sortais d'une grosse rupture et qu'elle semblait très attachée, triste à chaque fois qu'on se quittait...
Finalement j'ai accepté et nous sommes restés un an ensemble, avec des hauts et des bas. J'ai une part de responsabilité : je n'étais pas ouvert dans cette relation, c'était trop tôt. Je freinais souvent quand elle proposait des projets communs, je ressentais un déséquilibre entre nous et une forte attente de sa part alors que j'avançais à petits pas. Surtout, j'étais très pris par le travail et je me donnais beaucoup trop pour ça, à son détriment. Nous sommes 2 forts caractères et elle est HP également, et mon manque de confiance en moi associée à sa façon de dire les choses créaient, si ce n'est des étincelles, de véritables incendies régulières.
J'ai fini en burn-out et ait démissionner de mon travail. Si elle a été d'un soutien incroyable, les problèmes entre nous ont continué. Peu de temps après, j'étais complètement perdu. Encore attaché à elle mais complètement à côté de la plaque dans ma vie et perturbé par ces accrochages incessants. J'ai fini par demander une pause d'une semaine car je n'étais plus en capacité de gérer quoi que ce soit. Ce qu'elle n'a pas vraiment accepté en prenant ça comme une véritable affront, et j'ai fini par fuir sans vraiment faire une rupture nette. Elle l'a extrêmement mal pris et m'a demandé qu'on trouve des "arrangements" pour ne pas se croiser lors de soirées communes, ce que j'ai refusé car j'avais peur de perdre le lien avec mes anciens collègues suite à ma démission.
Après 4 mois de communication rompue, je l'ai recroisé le jour de son anniversaire dans la rue, et j'ai eu une véritable claque émotionnelle. Quelques temps après, alors qu'elle était toujours très à distance dans nos quelques soirées communes, elle a fini par redevenir normal avec moi et nous avons rediscuté. Nous avons pris une soirée pour remettre les choses à plat et j'ai pris ma deuxième claque émotionnelle : le retour chez elle, avec les objets, les odeurs... c'était extrêmement déroutant. Nous nous sommes rapprochés à nouveau, en discutant un peu. J'ai même eu le droit à une crise de jalousie en décembre alors que j'étais avec la soeur (en couple) d'un ami pendant une sortie en ville. Il y a même eu quelques nuits partagées après des soirées bien arrosées, sans vraiment que le sujet reviennent sur la table.
Après 6 mois de réflexion pour être sûr de ne pas faire n'importe quoi, je lui ai annoncé, avec mon malaise habituel pour les grandes discussions, que je souhaitais qu'on reforme un couple. Et c'est là que les ennuis ont commencés :
Elle a eu l'air d'être plutôt partante les deux premiers jours. Puis elle est devenue extrêmement distante, jusqu'à provoquer une discussion une semaine plus tard pour m'annoncer que si elle voyait que j'avais changé en bien, que j'étais sincère, que j'étais quelqu'un de bien, qu'elle appréciait nos moments et ne voulait pas qu'on s'éloigne... ce n'était pas le bon timing pour elle, qu'elle n'allait pas bien en ce moment et qu'elle voulait faire son chemin encore un peu. J'ai tout de suite eu peur d'être mis en concurrence, et elle m'a dit que ça n'était pas le cas.
J'ai fait ce que je pensais être la chose à faire : je lui ai dit que je lui laissais le temps qu'il lui fallait. Puis les semaines ont passé et le malaise s'est installé, l'alchimie qui était revenue a laissé place au malaise. Je me suis vu plus fort que je n'étais et l'attente est en fait insoutenable. J'ai pu lui mettre la pression en étant un peu trop tactile, insistant pour qu'on se voit... je fais tout pour me retenir mais cette attente tourne à l'obsession. Toutes mes activités et mon rythme habituel sont complètement chamboulés : le bon dormeur que j'étais se réveille plusieurs fois par nuit, je n'ai plus le goût à rien, et j'ai des signaux très contradictoires. Des choses positives, des choses négatives, c'est un vrai brouillard.
J'ai ouvert par deux fois la discussion pour exprimer à la fois ma compréhension mais mon mal-être face à cette situation. Elle m'a dit que mon retour avait été violent pour elle, qu'elle voit un psy depuis notre rupture et que si je suis loin d'être l'unique raison, elle ne va pas bien depuis de longs mois. Elle approche de ses 40 ans et elle a beaucoup d'angoisse de la mort, la maladie, ne pas avoir eu d'enfants, le manque d'argent, la perte des capacités sportives, de son apparence, sa capacité à récupérer après des sorties nocturnes, le sens de la vie et de son métier qu'elle n'a pas vraiment choisi...
Ce n'est qu'après plus d'un mois que j'ai compris qu'il y avait certains symtômes d'une sorte de crise de la quarantaine, avec des angoisses déjà présentes depuis longtemps mais qui semblent avoir explosé, d'où ses réactions et son comportement assez imprévisible.
Elle m'a dit aussi qu'elle "n'avait pas le temps de penser à ça", "que plus elle avait la pression (de ma part) et plus c'était difficile", et que s'il y avait des sentiments "sinon elle aurait refuser tout de suite", elle était inquiète par rapport à la différence d'âge, le fait que je dise ne pas vouloir d'enfants mais que je suis trop jeune pour savoir vraiment ce que je veux, est-ce que nos engueulades ne vont pas reprendre...
Elle est noyée sous plein de chose et c'est dur à observer sans bouger et à appréhender pour moi.
La bataille des sentiments est sans doute la plus rude et elle ne semble pas perdue, donc je garde espoir. Je n'ai aucune idée du bon comportement à adopté pour ne pas sombrer dans cette histoire, qui me semble est partie pour durer.
J'essaye de me protéger comme je peux mais l'emprise des sentiments amoureux est très forte chez moi et j'ai vraiment une attirance et une attraction énorme pour cette personne, je suis à court d'idées.
Si des femmes ont expérimentées ce genre de passage, j'aimerais vraiment pouvoir réussir à la comprendre du mieux que je peux.
Merci de m'avoir lu
Je viens vers vous pour trouver conseil sur une situation un peu particulière que je traverse et que je gère difficilement.
Il y a 2 ans, j'ai rencontré dans mon travail une collègue plus âgée que moi (12 ans d'écart) avec qui j'ai sympathisé notamment pendant le premier confinement. Elle était seule, je prenais des nouvelles, et le courant s'est installé. Je n'ai pas tout de suite vu l'amour venir mais au fil de nos rapprochements et de nos discussions intenses, j'ai senti qu'elle attendait qu'il se passe quelque chose. J'ai longtemps hésité car je sortais d'une grosse rupture et qu'elle semblait très attachée, triste à chaque fois qu'on se quittait...
Finalement j'ai accepté et nous sommes restés un an ensemble, avec des hauts et des bas. J'ai une part de responsabilité : je n'étais pas ouvert dans cette relation, c'était trop tôt. Je freinais souvent quand elle proposait des projets communs, je ressentais un déséquilibre entre nous et une forte attente de sa part alors que j'avançais à petits pas. Surtout, j'étais très pris par le travail et je me donnais beaucoup trop pour ça, à son détriment. Nous sommes 2 forts caractères et elle est HP également, et mon manque de confiance en moi associée à sa façon de dire les choses créaient, si ce n'est des étincelles, de véritables incendies régulières.
J'ai fini en burn-out et ait démissionner de mon travail. Si elle a été d'un soutien incroyable, les problèmes entre nous ont continué. Peu de temps après, j'étais complètement perdu. Encore attaché à elle mais complètement à côté de la plaque dans ma vie et perturbé par ces accrochages incessants. J'ai fini par demander une pause d'une semaine car je n'étais plus en capacité de gérer quoi que ce soit. Ce qu'elle n'a pas vraiment accepté en prenant ça comme une véritable affront, et j'ai fini par fuir sans vraiment faire une rupture nette. Elle l'a extrêmement mal pris et m'a demandé qu'on trouve des "arrangements" pour ne pas se croiser lors de soirées communes, ce que j'ai refusé car j'avais peur de perdre le lien avec mes anciens collègues suite à ma démission.
Après 4 mois de communication rompue, je l'ai recroisé le jour de son anniversaire dans la rue, et j'ai eu une véritable claque émotionnelle. Quelques temps après, alors qu'elle était toujours très à distance dans nos quelques soirées communes, elle a fini par redevenir normal avec moi et nous avons rediscuté. Nous avons pris une soirée pour remettre les choses à plat et j'ai pris ma deuxième claque émotionnelle : le retour chez elle, avec les objets, les odeurs... c'était extrêmement déroutant. Nous nous sommes rapprochés à nouveau, en discutant un peu. J'ai même eu le droit à une crise de jalousie en décembre alors que j'étais avec la soeur (en couple) d'un ami pendant une sortie en ville. Il y a même eu quelques nuits partagées après des soirées bien arrosées, sans vraiment que le sujet reviennent sur la table.
Après 6 mois de réflexion pour être sûr de ne pas faire n'importe quoi, je lui ai annoncé, avec mon malaise habituel pour les grandes discussions, que je souhaitais qu'on reforme un couple. Et c'est là que les ennuis ont commencés :
Elle a eu l'air d'être plutôt partante les deux premiers jours. Puis elle est devenue extrêmement distante, jusqu'à provoquer une discussion une semaine plus tard pour m'annoncer que si elle voyait que j'avais changé en bien, que j'étais sincère, que j'étais quelqu'un de bien, qu'elle appréciait nos moments et ne voulait pas qu'on s'éloigne... ce n'était pas le bon timing pour elle, qu'elle n'allait pas bien en ce moment et qu'elle voulait faire son chemin encore un peu. J'ai tout de suite eu peur d'être mis en concurrence, et elle m'a dit que ça n'était pas le cas.
J'ai fait ce que je pensais être la chose à faire : je lui ai dit que je lui laissais le temps qu'il lui fallait. Puis les semaines ont passé et le malaise s'est installé, l'alchimie qui était revenue a laissé place au malaise. Je me suis vu plus fort que je n'étais et l'attente est en fait insoutenable. J'ai pu lui mettre la pression en étant un peu trop tactile, insistant pour qu'on se voit... je fais tout pour me retenir mais cette attente tourne à l'obsession. Toutes mes activités et mon rythme habituel sont complètement chamboulés : le bon dormeur que j'étais se réveille plusieurs fois par nuit, je n'ai plus le goût à rien, et j'ai des signaux très contradictoires. Des choses positives, des choses négatives, c'est un vrai brouillard.
J'ai ouvert par deux fois la discussion pour exprimer à la fois ma compréhension mais mon mal-être face à cette situation. Elle m'a dit que mon retour avait été violent pour elle, qu'elle voit un psy depuis notre rupture et que si je suis loin d'être l'unique raison, elle ne va pas bien depuis de longs mois. Elle approche de ses 40 ans et elle a beaucoup d'angoisse de la mort, la maladie, ne pas avoir eu d'enfants, le manque d'argent, la perte des capacités sportives, de son apparence, sa capacité à récupérer après des sorties nocturnes, le sens de la vie et de son métier qu'elle n'a pas vraiment choisi...
Ce n'est qu'après plus d'un mois que j'ai compris qu'il y avait certains symtômes d'une sorte de crise de la quarantaine, avec des angoisses déjà présentes depuis longtemps mais qui semblent avoir explosé, d'où ses réactions et son comportement assez imprévisible.
Elle m'a dit aussi qu'elle "n'avait pas le temps de penser à ça", "que plus elle avait la pression (de ma part) et plus c'était difficile", et que s'il y avait des sentiments "sinon elle aurait refuser tout de suite", elle était inquiète par rapport à la différence d'âge, le fait que je dise ne pas vouloir d'enfants mais que je suis trop jeune pour savoir vraiment ce que je veux, est-ce que nos engueulades ne vont pas reprendre...
Elle est noyée sous plein de chose et c'est dur à observer sans bouger et à appréhender pour moi.
La bataille des sentiments est sans doute la plus rude et elle ne semble pas perdue, donc je garde espoir. Je n'ai aucune idée du bon comportement à adopté pour ne pas sombrer dans cette histoire, qui me semble est partie pour durer.
J'essaye de me protéger comme je peux mais l'emprise des sentiments amoureux est très forte chez moi et j'ai vraiment une attirance et une attraction énorme pour cette personne, je suis à court d'idées.
Si des femmes ont expérimentées ce genre de passage, j'aimerais vraiment pouvoir réussir à la comprendre du mieux que je peux.
Merci de m'avoir lu
Litvak- Messages : 8
Date d'inscription : 24/04/2019
Re: Retour avec une ex, différence d'âge, crise de la quarantaine, attente...
Si elle souhaite un enfant, l'horloge biologique tourne ; elle ne peut peut-être pas attendre que tu changes d'avis / que tu sois prêt...
Si ça capote avec toi (et ça a déjà capoté une fois d'une façon qu'elle estime peut-être injuste et violente), le temps perdu + le temps de trouver / réinvestir avec quelqu'un d'autre... et bien concrètement c'est risquer de ne jamais avoir d'enfant. Elle ne peut pas ne pas songer à ça. Si bien sûr elle souhaite toujours avoir un enfant.
C'est peut-être une question à creuser.
Si ça capote avec toi (et ça a déjà capoté une fois d'une façon qu'elle estime peut-être injuste et violente), le temps perdu + le temps de trouver / réinvestir avec quelqu'un d'autre... et bien concrètement c'est risquer de ne jamais avoir d'enfant. Elle ne peut pas ne pas songer à ça. Si bien sûr elle souhaite toujours avoir un enfant.
C'est peut-être une question à creuser.
Invité- Invité
Re: Retour avec une ex, différence d'âge, crise de la quarantaine, attente...
Litvak a écrit:elle était inquiète par rapport à la différence d'âge, le fait que je dise ne pas vouloir d'enfants mais que je suis trop jeune pour savoir vraiment ce que je veux, est-ce que nos engueulades ne vont pas reprendre...
je suis d'accord avec Tigrou sur l'horloge biologique. les femmes sont conscientes de la baisse de la fertilité et c'est une période difficile à vivre, parfois même pour des femmes qui ont déjà eu des enfants (la fille ou le garçon ou le petit dernier qu'on n'aura pas eu). même si elle s'est fait une raison, son inquiétude est que tu la quittes plus tard pour avoir toi-même des enfants avec une femme plus jeune. c'est un risque (ou une chance). même si tu t'en défends, tu ne peux rien promettre, ce serait faire offense à l'avenir.
pour autant, si votre lien est de la qualité que tu décris, le temps et la distance ne l'altèreront pas. vous vous retrouverez aimantés l'un à l'autre à chaque fois que vous vous croiserez. vous n'aurez pas besoin de mot pour vous reconnecter instantanément.
vivez ce que vous avez à vivre ensemble aujourd'hui, sans préjuger de ce qu'il adviendra. ayez confiance dans ce lien fort et si particulier, qui est une belle expérience alchimique, à laquelle tout le monde n'a pas accès, qui vous fera grandir l'un et l'autre.
et ne vous empêchera pas l'un comme l'autre de retomber amoureux d'une autre personne, en nouant un lien d'une autre qualité, plus serein, moins dévastateur, plus conforme peut-être. la vie est surprenante, il faut lui faire confiance.
isadora- Messages : 3870
Date d'inscription : 04/09/2011
Localisation : Lyon
Re: Retour avec une ex, différence d'âge, crise de la quarantaine, attente...
Cette histoire d'horloge biologique, je l'ai vécue, indirectement. Notre deuxième enfant est arrivé, madame avait 45 ans. Il y a eu des soucis de santé (je passe le détail) et notre vie est devenue un enfer. Eh bien madame a très mal réagi quand elle a compris qu'on aurait pas de troisième enfant (j'ai pris mes précautions pour ça).
RonaldMcDonald- Messages : 11566
Date d'inscription : 15/01/2019
Age : 48
Localisation : loin de chez moi, dans un petit coin de paradis
Re: Retour avec une ex, différence d'âge, crise de la quarantaine, attente...
Bonjour à tous,
Merci tous les 3 pour vos réponses, elles m'aident à y voir plus clair et à prendre du recul.
Honnêtement et en connaissant quand même pas mal cette personne et à la lumière de ce qu'elle m'a confié, je doute qu'elle veuille vraiment des enfants et je pense qu'on est un peu sur la même longueur d'onde sur le sujet. En gros (c'est très subjectif et issu de nos discussions) :
- C'est une idée intéressante, une expérience à vivre, quelque chose qui est sûrement unique.
- Mais c'est un gouffre financier, de temps, c'est un sacrifice de sa propre personne pour une autre, un engagement sur du très long terme qui est totalement irréversible.
- Elle est, comme je l'étais quand je l'ai rencontré, professeur au collège, en zone difficile. Quand on doute et qu'on est confronté toute la journée aux pires difficultés que peuvent aussi être un enfant, ça fait réfléchir.
De mon côté : je suis dans une position où je trouve que les enfants des autres me suffisent. Mes amis commencent à avoir des enfants, ou en ont par leur conjoint (recomposition familiale), et pour le moment le rôle du tonton-pote qui les prend un week-end pour faire la partie cool du boulot me convient parfaitement. Évidemment, ça serait une insulte sur l'avenir de dire que je n'en voudrais absolument jamais, mais déjà il y a d'autre moyen (adoption?), et en plus il faut bien se lancer. Si j'ai raté ma première chance avec elle, c'est parce que j'étais pétrifié à l'idée de construire quelque chose, car c'était un renoncement à tout le reste.
Elle m'a dit clairement sur cette question que c'était vraiment le fait que le choix se ferme qui était difficile et pas spécifiquement l'envie d'en avoir. Quand elle parle des enfants en tant que tel, elle a eu 2 relations longues qui se sont terminés au moment où la question commençait à se poser, donc ça ne s'est pas fait, mais je ne sens pas réellement de regret quand elle en parle. C'est comme ça.
Ce renoncement est à tous les niveaux : elle est en train d'acheter un appartement. L'idée de se "poser" est là aussi un renoncement, une certaine liberté. L'année dernière, elle m'a expliqué des heures qu'elle voulait aménager son chez-soi à son goût, être propriétaire, et maintenant que c'est en train d'arriver, elle est très anxieuse et plus si convaincue qu'elle en a envie.
C'est plutôt la peur sous-jacente de vieillir et se figer qui me semble apparaître... elle a un très bon niveau de sport et joue encore à haut niveau (national), dans une équipe où tout le monde a 15 ans de moins qu'elle, et elle répète que son physique est catastrophique. Car son seuil de comparaison, c'est elle-même avec 15 ans de moins...
isadora, je pense effectivement que le lien qui nous unit est fort et que même après s'être séparé, on continue à se confier sur des choses et à se comprendre d'un coup d'œil au milieu d'une soirée, justement parce qu'on a une sensibilité proche et qu'on va remarquer ou être étonné par des choses similaires que personne autour ne remarque.
Concernant la relation de couple, elle m'a dit que c'était très différent avec moi qu'avec ses précédents partenaires avec qui elle ne partageait pas tout ce côté sensible, car il était systématiquement incompris. Elle construisait donc la relation différemment. Entre nous, cette compréhension entrainait aussi des anticipations malheureuses suivies d'engueulade et la relation était plus mouvementé, mais très passionnelle.
Ces derniers jours, j'ai réussi à prendre un peu plus de recul parce que j'ai été très pris de mon côté, avec beaucoup de stress professionnel, moins disponible, et c'est comme si la situation s'était retourné : plus d'attention et de message de sa part.
Je pense que j'étais trop pressant ces dernières semaines car pas du tout préparé à cette attente et focalisé sur ses faits et gestes et que la situation s'était déséquilibrée. Elle est en train de s'améliorer doucement, même si ça reste une souffrance pour moi d'imaginer que je ne pourrais peut-être plus avoir de relation de couple avec elle.
J'essaye de passer les prochaines semaines focalisé sur mes projets pour aller bien seul de mon côté, c'est une des clés d'un futur couple réussi également !
Merci tous les 3 pour vos réponses, elles m'aident à y voir plus clair et à prendre du recul.
Honnêtement et en connaissant quand même pas mal cette personne et à la lumière de ce qu'elle m'a confié, je doute qu'elle veuille vraiment des enfants et je pense qu'on est un peu sur la même longueur d'onde sur le sujet. En gros (c'est très subjectif et issu de nos discussions) :
- C'est une idée intéressante, une expérience à vivre, quelque chose qui est sûrement unique.
- Mais c'est un gouffre financier, de temps, c'est un sacrifice de sa propre personne pour une autre, un engagement sur du très long terme qui est totalement irréversible.
- Elle est, comme je l'étais quand je l'ai rencontré, professeur au collège, en zone difficile. Quand on doute et qu'on est confronté toute la journée aux pires difficultés que peuvent aussi être un enfant, ça fait réfléchir.
De mon côté : je suis dans une position où je trouve que les enfants des autres me suffisent. Mes amis commencent à avoir des enfants, ou en ont par leur conjoint (recomposition familiale), et pour le moment le rôle du tonton-pote qui les prend un week-end pour faire la partie cool du boulot me convient parfaitement. Évidemment, ça serait une insulte sur l'avenir de dire que je n'en voudrais absolument jamais, mais déjà il y a d'autre moyen (adoption?), et en plus il faut bien se lancer. Si j'ai raté ma première chance avec elle, c'est parce que j'étais pétrifié à l'idée de construire quelque chose, car c'était un renoncement à tout le reste.
Elle m'a dit clairement sur cette question que c'était vraiment le fait que le choix se ferme qui était difficile et pas spécifiquement l'envie d'en avoir. Quand elle parle des enfants en tant que tel, elle a eu 2 relations longues qui se sont terminés au moment où la question commençait à se poser, donc ça ne s'est pas fait, mais je ne sens pas réellement de regret quand elle en parle. C'est comme ça.
Ce renoncement est à tous les niveaux : elle est en train d'acheter un appartement. L'idée de se "poser" est là aussi un renoncement, une certaine liberté. L'année dernière, elle m'a expliqué des heures qu'elle voulait aménager son chez-soi à son goût, être propriétaire, et maintenant que c'est en train d'arriver, elle est très anxieuse et plus si convaincue qu'elle en a envie.
C'est plutôt la peur sous-jacente de vieillir et se figer qui me semble apparaître... elle a un très bon niveau de sport et joue encore à haut niveau (national), dans une équipe où tout le monde a 15 ans de moins qu'elle, et elle répète que son physique est catastrophique. Car son seuil de comparaison, c'est elle-même avec 15 ans de moins...
isadora, je pense effectivement que le lien qui nous unit est fort et que même après s'être séparé, on continue à se confier sur des choses et à se comprendre d'un coup d'œil au milieu d'une soirée, justement parce qu'on a une sensibilité proche et qu'on va remarquer ou être étonné par des choses similaires que personne autour ne remarque.
Concernant la relation de couple, elle m'a dit que c'était très différent avec moi qu'avec ses précédents partenaires avec qui elle ne partageait pas tout ce côté sensible, car il était systématiquement incompris. Elle construisait donc la relation différemment. Entre nous, cette compréhension entrainait aussi des anticipations malheureuses suivies d'engueulade et la relation était plus mouvementé, mais très passionnelle.
Ces derniers jours, j'ai réussi à prendre un peu plus de recul parce que j'ai été très pris de mon côté, avec beaucoup de stress professionnel, moins disponible, et c'est comme si la situation s'était retourné : plus d'attention et de message de sa part.
Je pense que j'étais trop pressant ces dernières semaines car pas du tout préparé à cette attente et focalisé sur ses faits et gestes et que la situation s'était déséquilibrée. Elle est en train de s'améliorer doucement, même si ça reste une souffrance pour moi d'imaginer que je ne pourrais peut-être plus avoir de relation de couple avec elle.
J'essaye de passer les prochaines semaines focalisé sur mes projets pour aller bien seul de mon côté, c'est une des clés d'un futur couple réussi également !
Litvak- Messages : 8
Date d'inscription : 24/04/2019
Re: Retour avec une ex, différence d'âge, crise de la quarantaine, attente...
Litvak a écrit: C'est plutôt la peur sous-jacente de vieillir et se figer qui me semble apparaître... elle a un très bon niveau de sport et joue encore à haut niveau (national), dans une équipe où tout le monde a 15 ans de moins qu'elle, et elle répète que son physique est catastrophique. Car son seuil de comparaison, c'est elle-même avec 15 ans de moins...
elle a raison de continuer à jouer à haut niveau. je danse entre 8 et 10 heures par semaine. l'été, c'est une semaine de stage de yoga 8 heures par jour et 3 semaines de baignade dans les vagues et randonnées. cultiver ma proprioception, c'est cultiver mon rapport au monde.
pour le physique catastrophique, c'est qu'elle porte un regard extérieur sur elle-même. quand on vieillit, il faut regarder comment ça se passe à l'intérieur, se concentrer sur ses sensations.
isadora- Messages : 3870
Date d'inscription : 04/09/2011
Localisation : Lyon
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