Poème : Le cheval et l'hippocampe

Le cheval et l’hippocampe

Les ailes chassées battaient l’océan clair des cieux,
Le remous des oiseaux s’écumait vers les nuages,
Contrariés du galop de l’insolent mirage
Des chevaux réunis par le printemps radieux.

Sur le sable et la mer leur élan insoucieux
Froissait la quiétude qui tapissait les plages.
Le souffle équin jetait à la mer le chantage
D’ivres retrouvailles au silence injurieux.

Les blancs museaux fendaient la brumaille des sables,
Les crins pris dans le vent dans la houle inlassable.
Le sabot des marées, le sabot des sentiers

Répandaient les échos de la vigueur du jour,
Du silence des cieux, des horizons côtiers
Chevauchant terre et mer  l’instant de leur détour.

Bien vu cependant j’avoue avoir du mal avec le premier quatrain. Les verbes à l’imparfait et d’ailleurs quelque soit leur temps cassent le rythme à l’ouverture qui se voudrait méditative comme une gnossienne de Satie, que penserais tu d’inverser les deux derniers vers pour les basculer en premier, la pente serait moins rude ?
Les verbes prennent trop la vedette dans ton sonnet.
C’est mon ressenti.

Non.

Verticordia a écrit:Non.