se battre pour survivre…. jusqu'à quand.
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david50
Weelou
6 participants
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se battre pour survivre…. jusqu'à quand.
bonsoir,
nouvelle ici, comment faire peu, bref et explicite quand ma vie est devenue un tel chaos.
qui suis je ? une femme, 34 ans qui respire encore.
pourquoi ici ? suite à la lecture de "je pense trop" de Christel Petitcolin, peut être trouverai-je réponse ici, une bouteille à la mer.
comment m'aider ? je ne sais même plus, impression que c'est déjà trop tard je suis un default de la nature, une tache qui ne part plus sur un vêtement. Un éléphant dans une vie de porcelaine.
si vous avez des conseils pour continuer à y croire je suis preneuse.
merci.
nouvelle ici, comment faire peu, bref et explicite quand ma vie est devenue un tel chaos.
qui suis je ? une femme, 34 ans qui respire encore.
pourquoi ici ? suite à la lecture de "je pense trop" de Christel Petitcolin, peut être trouverai-je réponse ici, une bouteille à la mer.
comment m'aider ? je ne sais même plus, impression que c'est déjà trop tard je suis un default de la nature, une tache qui ne part plus sur un vêtement. Un éléphant dans une vie de porcelaine.
si vous avez des conseils pour continuer à y croire je suis preneuse.
merci.
Weelou- Messages : 2
Date d'inscription : 19/11/2020
Re: se battre pour survivre…. jusqu'à quand.
Bonsoir,
Soit la bienvenue.
34 ans trop tard? Pour une médaille Fields ok, c'est trop tard, mais si tes ambitions sont plus modestes, trouver un peu de bonheur sur terre par exemple, cela peut encore le faire
Soit la bienvenue.
Weelou a écrit:bonsoir,
nouvelle ici, comment faire peu, bref et explicite quand ma vie est devenue un tel chaos.
qui suis je ? une femme, 34 ans qui respire encore.
pourquoi ici ? suite à la lecture de "je pense trop" de Christel Petitcolin, peut être trouverai-je réponse ici, une bouteille à la mer.
comment m'aider ? je ne sais même plus, impression que c'est déjà trop tard je suis un default de la nature, une tache qui ne part plus sur un vêtement. Un éléphant dans une vie de porcelaine.
si vous avez des conseils pour continuer à y croire je suis preneuse.
merci.
34 ans trop tard? Pour une médaille Fields ok, c'est trop tard, mais si tes ambitions sont plus modestes, trouver un peu de bonheur sur terre par exemple, cela peut encore le faire
david50- Messages : 5185
Date d'inscription : 16/09/2013
Re: se battre pour survivre…. jusqu'à quand.
- En posant peut-être les questions une à la fois ?
- pour continuer d'y croire ?... C'est à dire ?
Bienvenue ici
So Sûre 2- Messages : 6805
Date d'inscription : 08/08/2020
Age : 53
Re: se battre pour survivre…. jusqu'à quand.
Je rejoins mes deux camarades. Sois la bienvenue.
Qu’est-ce qui t’est difficile, rugueux? De quoi manques-tu?
Qu’est-ce qui t’est difficile, rugueux? De quoi manques-tu?
Invité- Invité
Re: se battre pour survivre…. jusqu'à quand.
Salut,
Tiens, c'est le même bouquin qui m'a appris que j'étais hyperesthésique à pensée arborescente.
T'inquiète, on est tous plus ou moins à chuter et à se demander jusqu'où on va tomber, mais paradoxalement, on est bien obligé de chuter pour remonter ^^
Tiens, c'est le même bouquin qui m'a appris que j'étais hyperesthésique à pensée arborescente.
T'inquiète, on est tous plus ou moins à chuter et à se demander jusqu'où on va tomber, mais paradoxalement, on est bien obligé de chuter pour remonter ^^
Roil Vicel- Messages : 40
Date d'inscription : 23/10/2020
Age : 32
Localisation : Charente-Maritime (17)
Re: se battre pour survivre…. jusqu'à quand.
merci à tous pour votre écho.
34 ans certes, épuisant pourtant, un "struggle for life" depuis le début. Je ne raconterais pas tout, compliqué chaotique épique ( moi ? le monde ? la vie ?)
Petite fille joyeuse, audacieuse qui ne pose pas les mêmes questions que les autres enfants. De grandes connexions avec la nature et le monde qui l'entoure, très sensible à l'injustice, un buvard d'émotion. Des parents aimant qui voyant cependant leurs fille leur échapper offre un cheval pour ses 14 ans. "pour la raccrocher à quelque chose". Une scolarité trèèès complexe, dyslexique, dyscalculique, phobie scolaire, crise de panique en plein cours à sortir les pieds devant par les pompiers. Changement établissement scolaire en cours d'année, je fini par avoir un bac s.
Continuer les études semble inenvisageable, je me réfugie en montagne pour encadrer des randonnées à cheval l'été et conduire un télésiège l'hiver. Je donne tout, je m'use physiquement jusqu'à rupture l'été. Je subit un terrible harcèlement moral l'hiver qui me pousse à quitter mon travail. Je perds pieds, m’efforçant de continuer à travailler je prends ce que je trouve sans savoir dire non, à la limite de l'esclavage. Je sombre toujours plus bas (...) On me prescrit un nombre incalculable de traitements médicamenteux et suivi que je ne prendrais jamais car pour moi il n'y a plus rien à sauver.
Je rencontre dans ces montagnes la personne qui deviendra mon conjoint, comme un ultime électrochoc et par défis je passe et obtiens mon brevet de pilote de montgolfière. On déménage à l'opposé géographique pour quitter cette zone pleine d'encrages négatif. On pense une nouvelle vie, laissant le sombre derrière nous mais le mal est fait, je n'ai plus confiance en moi, je ne comprends rien au monde qui m'entoure. Avec une estime de moi plus basse que zéro je prends les plus petits des petits jobs doutant toujours de ma capacité à être à la hauteur. 5 ans que je vis ainsi changeant régulièrement d'emplois quand j'arrive à l'asphyxie et que l'ennui devient réellement destructeur. J'ai l'impression que le vie ma "polis" par épuisement, j'accepte de marcher comme un bon soldat même si la vie à perdue ses couleurs. Mon couple est aujourd'hui lui aussi en danger on ne se comprends plus, il perd patience. Je doute même de ma capacité d'être mère, même si j'en ai parfois l'envie. Je lutte mais je fatigue.
J'ai un jour croisé la route d'une personne comme vous, qui ma conseiller de me "faire tester" et qu'il existe des soutiens réellement adaptés, je doute, et si ce n'est pas ça ? ne serai je donc qu'un défaut de la nature, une tache indélébile sur un vêtement, un vide abyssal ?
Comment faites vous pour vivre en paix ?
34 ans certes, épuisant pourtant, un "struggle for life" depuis le début. Je ne raconterais pas tout, compliqué chaotique épique ( moi ? le monde ? la vie ?)
Petite fille joyeuse, audacieuse qui ne pose pas les mêmes questions que les autres enfants. De grandes connexions avec la nature et le monde qui l'entoure, très sensible à l'injustice, un buvard d'émotion. Des parents aimant qui voyant cependant leurs fille leur échapper offre un cheval pour ses 14 ans. "pour la raccrocher à quelque chose". Une scolarité trèèès complexe, dyslexique, dyscalculique, phobie scolaire, crise de panique en plein cours à sortir les pieds devant par les pompiers. Changement établissement scolaire en cours d'année, je fini par avoir un bac s.
Continuer les études semble inenvisageable, je me réfugie en montagne pour encadrer des randonnées à cheval l'été et conduire un télésiège l'hiver. Je donne tout, je m'use physiquement jusqu'à rupture l'été. Je subit un terrible harcèlement moral l'hiver qui me pousse à quitter mon travail. Je perds pieds, m’efforçant de continuer à travailler je prends ce que je trouve sans savoir dire non, à la limite de l'esclavage. Je sombre toujours plus bas (...) On me prescrit un nombre incalculable de traitements médicamenteux et suivi que je ne prendrais jamais car pour moi il n'y a plus rien à sauver.
Je rencontre dans ces montagnes la personne qui deviendra mon conjoint, comme un ultime électrochoc et par défis je passe et obtiens mon brevet de pilote de montgolfière. On déménage à l'opposé géographique pour quitter cette zone pleine d'encrages négatif. On pense une nouvelle vie, laissant le sombre derrière nous mais le mal est fait, je n'ai plus confiance en moi, je ne comprends rien au monde qui m'entoure. Avec une estime de moi plus basse que zéro je prends les plus petits des petits jobs doutant toujours de ma capacité à être à la hauteur. 5 ans que je vis ainsi changeant régulièrement d'emplois quand j'arrive à l'asphyxie et que l'ennui devient réellement destructeur. J'ai l'impression que le vie ma "polis" par épuisement, j'accepte de marcher comme un bon soldat même si la vie à perdue ses couleurs. Mon couple est aujourd'hui lui aussi en danger on ne se comprends plus, il perd patience. Je doute même de ma capacité d'être mère, même si j'en ai parfois l'envie. Je lutte mais je fatigue.
J'ai un jour croisé la route d'une personne comme vous, qui ma conseiller de me "faire tester" et qu'il existe des soutiens réellement adaptés, je doute, et si ce n'est pas ça ? ne serai je donc qu'un défaut de la nature, une tache indélébile sur un vêtement, un vide abyssal ?
Comment faites vous pour vivre en paix ?
Weelou- Messages : 2
Date d'inscription : 19/11/2020
Re: se battre pour survivre…. jusqu'à quand.
Re coucou,
J'ai été dans le même cas, et ma copine y est encore. Elle, cela fait depuis 2016 qu'elle ne sort pratiquement plus de chez elle, suite à un burn-out suite aux études.(c'est moi qui l'ai emmenée de force chez le médecin car elle ne tenait même plus debout).
Quant à moi, jusqu'il y a encore quelques temps, je ne me sentais bon qu'à avoir des diplômes (licence de géologie, bts tourisme), mais suite à l'impossibilité de trouver un travail, et au fait qu'à 16 ans lors d'une saison, on m'a viré d'un Leclerc du jour au lendemain, 3 jours après que j'ai commencé, sans même m'avoir averti préalablement que je n'allais pas assez vite, je me suis toujours donné à fond dans mon boulot de peur d'être viré de la même façon. Le travail a donc toujours été une grande source de stress. J'ai passé deux ans au chômage, à tenter des concours dans la police scientifique (reçu à l'écrit, mais recalé à l'oral), à rentrer dans l'armée de l'air (avis très favorable, mais contrevisite chez l'ORL militaire qui me déclare inapte définitif à toute armée, gendarmerie comprise)... J'ai bossé comme chauffeur VL en intérim, je commençais à 6h du mat', pour finir à 20h... 400 euros par mois.
Je me suis mis ensuite à lire des bouquins d'alchimie, non pas que j'essayais de changer de plomb en or, mais juste par curiosité, ressentant que j'avais "fait le tour" de la science conventionnelle. Il n'y a pas eu transmutation de matière... mais philosophique. J'ai commencé à travailler sur ce qui me plombait pour en créer une nouvelle richesse.
Ce que j'en ai appris, c'est qu'il faut s'accorder le temps, de se connaître, et de se reconnaître. Lister ce que l'on aime, ce que l'on déteste, ce que l'on craint (pour le coup lister ce que je ne craignais pas aurait été plus rapide >v<') et se poser la question: "Pourquoi j'ai peur ? D'où vient cette peur ? Pourquoi ressens-je du mal-être, etc..."
A ce moment-là, on comprend que nos peurs ne sont pas nos ennemies, au contraire. Elles sont une facette de nous-même qui cherche plus que tout à nous protéger. Le processus pour les connaître et les comprendre est long et difficile, moi-même je suis loin d'avoir tout réglé. Mais, petit à petit, je relève la tête, connaissant mes limites, sachant ce que je suis prêt à concéder et ce que je ne sacrifierai jamais. J'ai trouvé un ptit mi-temps jusqu'à décembre 6h-12h et ça me va pour l'instant. Petit à petit, je grappille du terrain, je me rapproche de mon projet d'avoir un cdi dans un travail pour lequel je n'aurai aucun souci à me lever le matin, et ainsi avoir mon appartement et m'établir avec la femme de ma vie.
J'espère que mon témoignage pourra t'aider d'une quelconque manière. Après je te dis pas de faire de l'Alchimie >v<' mais de consacrer du temps à ton étude de toi-même. Et parle-s-en avec ton conjoint, rappelle-lui que c'est dur pour vous deux, et même, demande-lui de t'aider à mieux te connaître. Lister tes points faibles mais aussi tes points forts (parce que tu en as).
Si ça peut te rassurer (ou t'effrayer ^^') tu ne seras jamais parfaite, et personne ne l'est, ni le sera jamais. (perso, ça m'a pris presque 20 ans pour le réaliser... et je me sens mieux depuis)
J'ai été dans le même cas, et ma copine y est encore. Elle, cela fait depuis 2016 qu'elle ne sort pratiquement plus de chez elle, suite à un burn-out suite aux études.(c'est moi qui l'ai emmenée de force chez le médecin car elle ne tenait même plus debout).
Quant à moi, jusqu'il y a encore quelques temps, je ne me sentais bon qu'à avoir des diplômes (licence de géologie, bts tourisme), mais suite à l'impossibilité de trouver un travail, et au fait qu'à 16 ans lors d'une saison, on m'a viré d'un Leclerc du jour au lendemain, 3 jours après que j'ai commencé, sans même m'avoir averti préalablement que je n'allais pas assez vite, je me suis toujours donné à fond dans mon boulot de peur d'être viré de la même façon. Le travail a donc toujours été une grande source de stress. J'ai passé deux ans au chômage, à tenter des concours dans la police scientifique (reçu à l'écrit, mais recalé à l'oral), à rentrer dans l'armée de l'air (avis très favorable, mais contrevisite chez l'ORL militaire qui me déclare inapte définitif à toute armée, gendarmerie comprise)... J'ai bossé comme chauffeur VL en intérim, je commençais à 6h du mat', pour finir à 20h... 400 euros par mois.
Je me suis mis ensuite à lire des bouquins d'alchimie, non pas que j'essayais de changer de plomb en or, mais juste par curiosité, ressentant que j'avais "fait le tour" de la science conventionnelle. Il n'y a pas eu transmutation de matière... mais philosophique. J'ai commencé à travailler sur ce qui me plombait pour en créer une nouvelle richesse.
Ce que j'en ai appris, c'est qu'il faut s'accorder le temps, de se connaître, et de se reconnaître. Lister ce que l'on aime, ce que l'on déteste, ce que l'on craint (pour le coup lister ce que je ne craignais pas aurait été plus rapide >v<') et se poser la question: "Pourquoi j'ai peur ? D'où vient cette peur ? Pourquoi ressens-je du mal-être, etc..."
A ce moment-là, on comprend que nos peurs ne sont pas nos ennemies, au contraire. Elles sont une facette de nous-même qui cherche plus que tout à nous protéger. Le processus pour les connaître et les comprendre est long et difficile, moi-même je suis loin d'avoir tout réglé. Mais, petit à petit, je relève la tête, connaissant mes limites, sachant ce que je suis prêt à concéder et ce que je ne sacrifierai jamais. J'ai trouvé un ptit mi-temps jusqu'à décembre 6h-12h et ça me va pour l'instant. Petit à petit, je grappille du terrain, je me rapproche de mon projet d'avoir un cdi dans un travail pour lequel je n'aurai aucun souci à me lever le matin, et ainsi avoir mon appartement et m'établir avec la femme de ma vie.
J'espère que mon témoignage pourra t'aider d'une quelconque manière. Après je te dis pas de faire de l'Alchimie >v<' mais de consacrer du temps à ton étude de toi-même. Et parle-s-en avec ton conjoint, rappelle-lui que c'est dur pour vous deux, et même, demande-lui de t'aider à mieux te connaître. Lister tes points faibles mais aussi tes points forts (parce que tu en as).
Si ça peut te rassurer (ou t'effrayer ^^') tu ne seras jamais parfaite, et personne ne l'est, ni le sera jamais. (perso, ça m'a pris presque 20 ans pour le réaliser... et je me sens mieux depuis)
Roil Vicel- Messages : 40
Date d'inscription : 23/10/2020
Age : 32
Localisation : Charente-Maritime (17)
Re: se battre pour survivre…. jusqu'à quand.
Il y a beaucoup de cofacteurs autour du QI qui peuvent nous rendre la vie compliquée. Que ce soit des maladies mal guéries ou d’autres soucis, c’est souvent difficile de les reconnaitre. Ça me prend du temps, un problème après l’autre mais parfois on trouve que la guérison de l’un fait ressortir un truc plus ancien sur lequel il faut encore agir.
Il m’a fallu 52 ans pour me décider à me soigner au lieu de me négliger, même si j’avais pris des chemins alternatifs en terme de soin, comme si je percevais que «quelque chose» n’allait pas sans aller mettre vraiment le doigt dessus. Et de toute façon ce n’est pas facile, pas évident ni immédiat de se soigner.
Ne néglige pas cet aspect des choses.
J’entends de plus en plus parler d’entrepreneurs multipotentiels, mais il semblerait que tous les surdoués ne soient pas dans cette catégorie.
Il y a également tout ce qui émerge dans les relations intestin-cerveau. L’hypersensibilité pourrait être liée à des bactéries spécifiques. Le Pr Gabriel Perlemuter m’a semblé bien pointu sur le sujet.
Il m’a fallu 52 ans pour me décider à me soigner au lieu de me négliger, même si j’avais pris des chemins alternatifs en terme de soin, comme si je percevais que «quelque chose» n’allait pas sans aller mettre vraiment le doigt dessus. Et de toute façon ce n’est pas facile, pas évident ni immédiat de se soigner.
Ne néglige pas cet aspect des choses.
J’entends de plus en plus parler d’entrepreneurs multipotentiels, mais il semblerait que tous les surdoués ne soient pas dans cette catégorie.
Il y a également tout ce qui émerge dans les relations intestin-cerveau. L’hypersensibilité pourrait être liée à des bactéries spécifiques. Le Pr Gabriel Perlemuter m’a semblé bien pointu sur le sujet.
Re: se battre pour survivre…. jusqu'à quand.
WEELOU, je t'envoie un paquebot d'énergie, positive bien sûr, pour avancer sur ton chemin.
Pour le moment ce chemin est encore caillouteux, mais il va s'aplanir au fil de tes expériences.
Mieux te co-naître servira ce dessein et pour ça plein d'outils à ta disposition.
N'hésite pas à expérimenter.
Tu me semble avoir une grande capacité de travail, il faut aussi te respecter et ne pas trop s'épuiser.
En tout cas je te souhaite le meilleur.
Pour le moment ce chemin est encore caillouteux, mais il va s'aplanir au fil de tes expériences.
Mieux te co-naître servira ce dessein et pour ça plein d'outils à ta disposition.
N'hésite pas à expérimenter.
Tu me semble avoir une grande capacité de travail, il faut aussi te respecter et ne pas trop s'épuiser.
En tout cas je te souhaite le meilleur.
Invité- Invité
Idem Pareil
Bonsoir
Juste un mot pour dire que je me retrouve dans tes écrits.
Je suis dans le même état (forcément avec nos différences), les mots "anomalies", "erreur de la nature" ont souvent été dans ma tête et dans ma bouche.
Je suis paralysé, incompris, malheureux, j'ai l'impression de fonctionner à l'opposé de toute autre personne. Je souffre beaucoup, et tout autant physiquement que psychologiquement et aujourd'hui je perd tout ceux qui m'entourent car ils ne savent pas quoi faire et ne ce rendent pas compte que ce qu'ils font maladroitement empirent les choses (reproches, conseils de bas-étage, petite aides à mon confort de vie...). Et je suis de fait dans bien des impasses (je n'ai plus de sous et aucun revenus, officiellement en arrêt depuis des mois et lassé de me battre avec la Sécu qui interrompt sans cesse mes indemnités).
Tellement bloqué que je n'arrive même pas à sauter le pas de faire une présentation ici. Tant j'ai envie d'en dire et de ne pas en dire.
Et en même temps je l'ai un peu fait ici. Bon exemple des paradoxes qui m'animent.
Alors ça fait pas plaisir de lire que d'autres se sentent comme moi tellement je me sens isolé et en marge de tout, mais un peu quand même soyons honnêtes.
Je pourrais conclure avec une banalité genre "Courage" ou "Tiens-bon" mais je suis bien mal placé.
Alors "désolé" sera tout ce que je pourrais offrir. Je pense sincèrement que des anomalies humaines sont possibles et que ne pas s'en sortir est possible. Penser l'inverse est simplement une forme de religion: un moyen de se rassurer et de garder espoir. C'est précisément parce que tout existe et que tout est possible que je pense que, parfois, il n'y a pas d'espoir. La question que je me pose chaque jour désormais c'est "je fais quoi ?".
Embrassades
Juste un mot pour dire que je me retrouve dans tes écrits.
Je suis dans le même état (forcément avec nos différences), les mots "anomalies", "erreur de la nature" ont souvent été dans ma tête et dans ma bouche.
Je suis paralysé, incompris, malheureux, j'ai l'impression de fonctionner à l'opposé de toute autre personne. Je souffre beaucoup, et tout autant physiquement que psychologiquement et aujourd'hui je perd tout ceux qui m'entourent car ils ne savent pas quoi faire et ne ce rendent pas compte que ce qu'ils font maladroitement empirent les choses (reproches, conseils de bas-étage, petite aides à mon confort de vie...). Et je suis de fait dans bien des impasses (je n'ai plus de sous et aucun revenus, officiellement en arrêt depuis des mois et lassé de me battre avec la Sécu qui interrompt sans cesse mes indemnités).
Tellement bloqué que je n'arrive même pas à sauter le pas de faire une présentation ici. Tant j'ai envie d'en dire et de ne pas en dire.
Et en même temps je l'ai un peu fait ici. Bon exemple des paradoxes qui m'animent.
Alors ça fait pas plaisir de lire que d'autres se sentent comme moi tellement je me sens isolé et en marge de tout, mais un peu quand même soyons honnêtes.
Je pourrais conclure avec une banalité genre "Courage" ou "Tiens-bon" mais je suis bien mal placé.
Alors "désolé" sera tout ce que je pourrais offrir. Je pense sincèrement que des anomalies humaines sont possibles et que ne pas s'en sortir est possible. Penser l'inverse est simplement une forme de religion: un moyen de se rassurer et de garder espoir. C'est précisément parce que tout existe et que tout est possible que je pense que, parfois, il n'y a pas d'espoir. La question que je me pose chaque jour désormais c'est "je fais quoi ?".
Embrassades
Arisen- Messages : 2
Date d'inscription : 28/11/2020
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