Ici, postez les choses qui vous ont aidé, vos solutions

Ouais, moi je fais comme toi aussi ! Toutes les occasions sont bonnes pour "réviser".

Moi ce qui m'aide beaucoup c'est d'écrire, dans le moindre détail, ce que je ressens, ce que je vis, ce qu'il se passe dans ma vie.
Et une fois que tout est sorti et que j'ai bien tout analysé, froisser le papier et le jeter. Pour moi c'est comme le digérer.

C'est peut-être très bête, mais ce qui m'aide en ce moment au niveau professionnel, c'est de suivre mon intuition et de ne pas faire de listes de tâches à faire auxquelles je devrais me tenir. Je fais des listes quand l'inspiration me vient, mais quand mon "feeling" me dit de ne pas insister, je n'insiste pas. C'est peut-être une très mauvaise méthode mais je n'ai pas l'impression qu'elle ait trop mal marché jusque là au boulot, parce que, quand ça avance, ça avance vraiment, et pas de manière contrainte et forcée. C'est peut-être aussi parce que j'ai eu récemment un déclic énorme pour ma thèse que je dis ça, mais si je me force à produire quelque chose ou à suivre un plan de travail pré-établi par d'autres, il en sort rarement quelque chose de bon.

Maly a écrit:C'est peut-être très bête, mais ce qui m'aide en ce moment au niveau professionnel, c'est de suivre mon intuition et de ne pas faire de listes de tâches à faire auxquelles je devrais me tenir. Je fais des listes quand l'inspiration me vient, mais quand mon "feeling" me dit de ne pas insister, je n'insiste pas. C'est peut-être une très mauvaise méthode mais je n'ai pas l'impression qu'elle ait trop mal marché jusque là au boulot, parce que, quand ça avance, ça avance vraiment, et pas de manière contrainte et forcée. C'est peut-être aussi parce que j'ai eu récemment un déclic énorme pour ma thèse que je dis ça, mais si je me force à produire quelque chose ou à suivre un plan de travail pré-établi par d'autres, il en sort rarement quelque chose de bon.

C'est une bonne idée (à partir du moment ou elle te convient), faire des listes peut-être assez oppressant et ne fait que (nous) montrer ce qui n'est pas encore fait ou réalisé ce qui pour la confiance en soi, la motivation, et la valorisation n'est pas le top.



Savoir suivre son intuition est bien une chose avec laquelle j'ai beaucoup de mal alors big up à toi Maly

Zacha a écrit:

Maly a écrit:C'est peut-être très bête, mais ce qui m'aide en ce moment au niveau professionnel, c'est de suivre mon intuition et de ne pas faire de listes de tâches à faire auxquelles je devrais me tenir. Je fais des listes quand l'inspiration me vient, mais quand mon "feeling" me dit de ne pas insister, je n'insiste pas. C'est peut-être une très mauvaise méthode mais je n'ai pas l'impression qu'elle ait trop mal marché jusque là au boulot, parce que, quand ça avance, ça avance vraiment, et pas de manière contrainte et forcée. C'est peut-être aussi parce que j'ai eu récemment un déclic énorme pour ma thèse que je dis ça, mais si je me force à produire quelque chose ou à suivre un plan de travail pré-établi par d'autres, il en sort rarement quelque chose de bon.

C'est une bonne idée (à partir du moment ou elle te convient), faire des listes peut-être assez oppressant et ne fait que (nous) montrer ce qui n'est pas encore fait ou réalisé ce qui pour la confiance en soi, la motivation, et la valorisation n'est pas le top.



Savoir suivre son intuition est bien une chose avec laquelle j'ai beaucoup de mal alors big up à toi Maly

Merci
Si ça peut te "rassurer", ça ne va pas sans mal car je culpabilise beaucoup de ne pas faire ceci ou cela en me disant que ça serait plus raisonnable de le faire. Mais je n'y arrive pas.

Maly a écrit:
Merci
Si ça peut te "rassurer", ça ne va pas sans mal car je culpabilise beaucoup de ne pas faire ceci ou cela en me disant que ça serait plus raisonnable de le faire. Mais je n'y arrive pas.

Tant que tu sens que c'est bon pour toi, que tu te sens bien, que des tas d'autres choses encore, si tu estimes avoir pesé le pour et le contre et que le pour l'emporte, ou quoi qu'il arrive si tu es lancé, ne regrettes rien, je pense qu'il faut composer notamment avec ses choix, nous avons chacun des choix à faire qui nous sont propres et ceux ci rythment notre vie. La vivance Maly !!!

C'est pas que je sois particulièrement fétichiste des tigres, mais voici un bouquin qui va sans doute (je l'espère!) me changer la vie, et qui pourrait être utile à d'autres:

Voici le site qui va avec:
http://www.guerirletrauma.com/
Présentation du livre par l'éditeur (avec table des matières):
http://www.espace-socrate.com/SocProAccueil/Document%5CRehabilitation%5Ca_article_tigre.pdf

Le livre semble difficile à trouver à France (plus facile en Belgique), je l'ai commandé sur Chapitre.com.

Si ça intéresse certain-e-s, je vous en dirai plus quand je l'aurai lu et entamé le travail décrit (chance, 2 praticiens dans ma région).

Allez, je complète un peu quand même: l'auteur du livre (Levine) a créé une méthode de psychothérapie corporelle brêve, appelée Somatic Experiencing(R), en se basant sur l'éthologie (en particulier l'étude des mammifères étant fréquemment confrontés à des prédateurs.

Maly a écrit:C'est peut-être très bête, mais ce qui m'aide en ce moment au niveau professionnel, c'est de suivre mon intuition et de ne pas faire de listes de tâches à faire auxquelles je devrais me tenir. Je fais des listes quand l'inspiration me vient, mais quand mon "feeling" me dit de ne pas insister, je n'insiste pas. C'est peut-être une très mauvaise méthode mais je n'ai pas l'impression qu'elle ait trop mal marché jusque là au boulot, parce que, quand ça avance, ça avance vraiment, et pas de manière contrainte et forcée. C'est peut-être aussi parce que j'ai eu récemment un déclic énorme pour ma thèse que je dis ça, mais si je me force à produire quelque chose ou à suivre un plan de travail pré-établi par d'autres, il en sort rarement quelque chose de bon.

Totalement d'accord.
moi quand on m"encadre", quand on me donne plein de règles à suivre, quand je dois faire à la façon des autres, quand je dois préparer mon travail avec la même façon de procéder que les autres, sous la contrainte, avec un temps prévu imparti... je ne donne rien de bien.
je fais des merveilles quand je fais tout à mon idée de façon spontanée.
si je me fais confiance et que je mène mon travail comme je l'entend j'ai tendance à faire mieux que les autres.
quand j'ai confiance en moi j'ai un super "feeling".
dc je n'obéis à personne, si un patron n'est pas content de mes méthodes de travail il ne me garde pas c'est tout, mais je mène ma vie à mon idée.

suer marre a écrit:être au grand jour ce que je suis au fond.

Authentique forever. plus jamais de masque, plus jamais de carapace, armure...

Le livre semble difficile à trouver à France (plus facile en Belgique), je l'ai commandé sur Chapitre.com.

Si tu lis l'anglais, tu peux aussi en lire de larges extraits sur Google Books.
Ceci dit, tous les auteurs s'accordent sur le fait que le traitement des traumatismes nécessite un accompagnement professionnel, ce n'est pas le genre de chose que l'on peut soigner seul en lisant des livres (mais tu le sais déjà je pense). Reste que leur lecture est utile, surtout pour ceux qui aiment tout comprendre .

l'auteur du livre (Levine) a créé une méthode de psychothérapie corporelle brêve, appelée Somatic Experiencing(R), en se basant sur l'éthologie (en particulier l'étude des mammifères étant fréquemment confrontés à des prédateurs.

Tu es sûr pour le côté bref ?

Je n'ai pas lu Levine, j'ai été rebutée par le côté très commercial de son site.
Mais dans la famille des approches psycho-corporelles du traitement des trauma, j'ai pour le moment repéré deux autres auteurs :

• Pat Ogden, avec la thérapie sensori-motrice, qui intègre également les problématiques d'attachement.
  Le site de son Sensorimotor Psychotherapy Institute, cite Peter Levine dans les sources d'inspiration, ainsi que Ellert Nijenhuis, Onno van der Hart et Bessel van der Kolk, et d'autres chercheurs très actifs sur le trauma.
  En France, un premier cycle de formation de professionnels à cette méthode a démarré cette année.
  Le livre "Trauma and the Body: A Sensorimotor Approach to Psychotherapy" vient d'être traduit en français, mais la date de sortie n'est pas encore annoncée par l'éditeur et pourrait prendre encore un bon moment. Je ne l'ai pas lu, je ne sais pas ce qu'il vaut.
  
  
• Babette Rothschild, avec la thérapie somatique des traumatismes.
  J'ai beaucoup apprécié le style et le contenu de son livre, "Le corps se souvient: Mémoire somatique et traitement du trauma", destiné avant tout aux professionnels. Une première partie d'explications éclairantes, et une seconde partie qui présente la méthode, très proche de celle de Pat Ogden (et probablement de celle de Levine).
  

Parents toxiques - comment échapper à leur emprise de Susan Forward (fiche de lecture ici) 6 euros

et commentaires de lecteurs sur amazon ici:
http://www.amazon.fr/Parents-toxiques-Comment-échapper-emprise/dp/2501052609/ref=pd_sim_b_1
et qqs extraits ici

---

sinon, ce que j'ai glané autour du thème "travail", je l'ai mis sur mon thread "détécté- .. reparé-redemarré", lien ici. (pour ceux qui sont concernés et ne le connaissent pas : il y a par ex des extrait d'un bouquin "77 conseil pour (re) trouver du travail", ainsi que des infos pour personnes introverties...)

..et des infos autour du thème "syndrome d'imposteur" et la gestion de l'image, (lien ici) ..

ps : je vais passer moins de temps ici - bonne continuation à tous!

Bonne continuation à toi !

Philippe a écrit:Une citation de je-ne-sais-plus-qui (Churchill je crois): "les hommes ordinaires s'adaptent au monde, les grands hommes adaptent le monde à eux".

Courage!

Peut-on être Zèbre et homme ordinaire ?
S'adapter au monde quand on ne se sait pas encore Zèbre est souvent une question de survie ...

Ce qui m'a aidé : lire que d'autres que moi pensaient, vivaient, disaient les mêmes chose.
Croiser des 'machines dans la tête qui tournent sans cesse'.
Oser se lacher et dire ce que l'on n'arrive pas encore à dire autour de soit ...
Se sentir vibrer au diapason d'autres...
L'empathie envers des gens souvent, mais envers un zèbre le frison est plus profond, plus intense, plus authentique....
Trouver un peu de confiance en moi, en voyant d'autres en trouver ou encore ramer un peu mais cherchant ...
....
....
...
J'y viens depuis peu, et j'ai du mal à la quitter cette verte prairie !

Ecouter ce qu'il y a au fond de moi.

...

Regarder les deux face d'une même pièce
Ne pas avoir peur d'avancer
Faire preuve de résilience et volonté
Savoir se remettre en question
Savoir éviter les gens qui nous sont nocif et qui veulent nous emporter dans leur monde perdu. Il faut se faire confiance et ne pas penser que l'herbe du voisin est plus verte que la notre.
Ne jamais remettre en question gentillesse et empathie.
Lire des ouvrages philosophique, psy...etc.... et apprendre avec recule. Nous somme notre propre professeur, faite attention à la parole des autres. Il faut apprendre avec sagesse, un pas après l'autre, avec expérience.
Avoir une (un) psy à votre hauteur intellectuel qui vous comprend.
Se battre contre son passe et ses démons les uns après les autres. Créer une métamorphose pour devenir ce que nous somme, se libérer.
Entretenir son corps pour qu'il vous écoute et pour s'y sentir bien. Il y a un lien important entre le corps et l'esprit que beaucoup oublient.

Je crois que le rêve, l'espoir est un carburant essentiel pour croire en l'avenir. Avoir un but sans nul doute.



ps : liste non exhaustif

Ce qui m'a aidé c'est ne pas mettre la zébritude sur un piédestal.
L'annonce de la zébritude est un début de réponse à beaucoup de questions, en ce qui me concerne cela m'a apporté pas mal d'explications et c'est à partir de LA que j'ai colmaté les brèches et posé correctement les premières briques de mon édifice afin de tendre au mieux vers un équilibre. Et le plus dingue c'est que ça marche!
Selon moi, la zébritude est une indication mais pas un mode de vie et certainement pas une fin en soi.

Méditer avec les audioguides faute d'y arriver sans.

Changements induits (?) : :

Ne plus lire les courriers des professionnels qui me stressent (par leurs dysfonctionnements...) et me dire "ça attendra que je me sente en état de faire face"...

Me résigner à prendre des anti-dépresseurs en acceptant de supporter les effets secondaires puisque la notice indique qu'ils sont là (surtout ou seulement ?) les 1ères semaines, et sinon, continuer à les supporter tant que ça permet de faire face aux problèmes.

Et aussi, pour dédramatiser certains problèmes, se dire :

"je n'irai pas en prison pour si peu !"

MERCI, Gigi d'avoir créé ce fil.

Gérer ses émotions => le sport

Dépression => le sport

Phedre a écrit:Hommage à tous les vraiz zèbres et à toutes les personnes vraies et vraies personnes...qui souffrent.

Mode humilité "off" pour la circonstance...merdre

Nous sommes "like a hobbo", de partout et de nullepart, toujours en mouvement, en évolution,"notre père nous a dit de toujours dire la vérité et c'est le meilleur conseil qu'on ait reçu. Notre mère nous a averti que nous croiserions certains qui tenteraient de profiter...Nous lui avons répondu maman, eh, ils prendront ce qu'ils prendront, que serait la vie sans quelques erreurs...Comme un vagabon d'une famille désunie" nous suivons notre chemin en essayant de partager les valeurs du coeur, le chant et la guitare...

Nous sommes le pianiste sur l'océan, qui ne peut descendre à terre...nous savons rester humbles et nous taire, nous savons nous situer et nous sommes lucides, tant sur nos faiblesses que sur nos points forts, capables de reconnaître les deux, sans artifice...Toujours à la hauteur de ce que nous prétendons être. Mais si un autre se pointe, vaniteux, présomptueux, avec pour intention cachée un combat qui n'est pas le notre, celui de la concurrence, c'est lui qui se tait...désarmé...face à meilleur que lui. Meilleur au sens du Bon du Bien et du Beau...

Nous sommes le pianiste sur l'océan, capable de lâcher les freins dans la tempête et de jouer du piano, nous promenant à un rythme grisant sur le plancher du bateau...

Nous ne sommes pas Sylar, ce puits sans fond, ce trou noir qui doit détruire l'autre pour lui prendre ce qu'il a à donner...Nous sommes des Peter Petrelli capables de reproduire pour nous-même ce que nous voyons de bon chez les autres...Capables de "faire exister" en "devenant réellement" de belles choses et de transformer les choses laides...

Nous avons en nous la capacité à cultiver notre jardin, apprendre de nouvelles recettes, les partager en les disant aux autres...Certains échangent et s'en trouvent grandis, et nous de même, d'autres pillent sans jamais rien apprendre...

Nous sommes :
Je sais où la trouver
elle sait où me voir
toujours employés
à réduire les écarts
quand on l'approche enfin
aussi près qu'on aille
on ne possède rien

Nous sommes exactement ce que nous sommes et devons être. Point de stratégie, de masques sociaux, de jeux de pouvoirs inconscients, nous sommes vérité et justice. Nous sommes conscience.

Nous sommes défenseurs des veuves et orphelins, nous pouvons regarder sans peur notre portrait de Dorian Gray, point n'est besoin de le cacher dans le grenier...

Nous sommes l'enfant, le naïf, le sage et le fou...

Ne nous regardons pas dans les miroirs déformants qui ne sont que caricature de l'humain tristement non-développé, qui n'a pas eu de temps à se consacrer à lui-même...Qui ne s'aime ni ne sait vivre avec lui-même, qui se leurre, qui a peur, qui développe des système de défense, qui use de stratégie, sans jamais s'ouvrir avec confiance...Nous n'avons pas besoin de nous crever les yeux pour voir le vrai et le sage, ce sont nos yeux qui crèvent les mensonges et les illusions...

Parce que nous existons, j'ai fait la paix avec l'humain. Merci. Parce que nous existons, je garde confiance. Je refuse la peur, et la défiance. Je refuse le combat au couteau dans le dos, je tourne le dos sans crainte. Ou j'ouvre mes bras...

Plaignons-les les lâches, les peureux, les aigris, les pourris, laissons-leur le fardeau de ne pas dormir la nuit, le poids des crimes qu'ils ont commis...Prenons-les par la main, montrons leur le chemin, prions qu'ils ne regardent pas le doigt ces gros malins, montrons-leur les horizons lointains, les possibles, les autres points de vue, et laissons-les piocher à leur rythme en leur faisant confiance...

C'est la vie ! L'oeil chargé d'une joie involontaire,
Elle rêve de chevaux en respirant le froid
Tu le connais, lecteur, ce beau sentiment là
Très sincère lecteur, - mon semblable, - mon frère!

Heu voilà pouêt

Merci Phedre

lever /coucher de soleil ,
face à face,
le temps qu il faut,
periode élastique.

méthode validée .

.

Le théâtre et les voyages à l'étranger, je crois que ce sont ces deux activités qui m'ont le plus aidé pour ma grande timidité.... Quand on arrive à jouer un rôle sur scène devant des inconnus, on relativise plus ensuite les rapports sociaux plus banals... Et cela donne une meilleure élocution si on a tendance à "parler dans sa barbe"

Quant aux voyages dans des pays non francophones, on est obligés aussi d'en faire deux fois plus : plus difficile évidemment de baragouiner un mauvais anglais (ou pire : du mauvais tchèque... ça m'est arrivé ) que de parler dans sa langue maternelle et le fait que les gens le prennent très bien voire m'ait complimenté au sujet de la maîtrise de leur langue m'ont aussi aidé à être plus sûre de moi.

Bon, celà fait pas mal d'années et il faudrait sans doute que je m'impose de nouveau ce genre d'épreuve mais pendant quelques temps, cela m'a aidé.

En espérant avoir fait un peu avancer le schmilblick...

merci pour ce post !


pour ma part, le sport reste mon meilleur allié, mais aussi ma drogue, mon outil de fuite et de refuge... petit à petit j'ai accepté de regarder la vie plus "posément "

certaines rencontres aussi et remarques pertinentes qui m'aident à comprendre

Kait a écrit:Ce qui m'a aidé c'est ne pas mettre la zébritude sur un piédestal.
(...)
Selon moi, la zébritude est une indication mais pas un mode de vie et certainement pas une fin en soi.

Là, je suis tout à fait d'accord. C'est vraiment quelque chose à ne pas oublier.
Lorsque j'allais mal ; mais vraiment, vraiment mal, j'étais en dépression ; rencontrer des zèbres m'a semblé être une bonne solution. La seule, d'ailleurs. J'avais l'impression que personne, pas même les psys, ne pouvait me comprendre.

Aujourd'hui, le temps a passé. Certaines personnes que j'ai rencontrées sur le forum n'étaient pas zébrotestées, ne sont peut-être pas zèbres, et pourtant, ce sont des gens qui m'ont comprise jusqu'à un certain point, et aidée.

S'il y a bien certaines choses qui ne sont vécues que par les zèbres, il ne faut pas oublier notre individualité. Qui fait que parfois, zèbre ou pas, les autres ne peuvent comprendre ce qui se passe en nous. Et que parfois, un "normopensant" pourra nous comprendre mieux qu'un autre zèbre.


La solution, ou une des solutions pour aller mieux, serait pour moi à rechercher dans l'acceptation de soi. Apprendre à apprécier les petites choses, celles qu'on aime vraiment, celles qu'on ne partage pas forcément. Alors, on commence à apprécier les moments passés seul avec soi-même. Et puis, timidement, vient le moment où on veut partager ce qu'on aime. C'est là que notre particularité nous sert : nous avons souvent l'"instinct" de repérer les personnes avec qui nous avons des atomes crochus.

La solution, ça doit être la simplicité. Faire les choses comme cela nous vient, sans réfléchir au regard des autres. Accepter, d'ailleurs, qu'on ne peut pas tout partager. Et trouver les bonnes personnes pour faire avec nous les choses que l'on aime. En se laissant guider par son ressenti.

Et sinon, pour citer des activités concrètes qui m'ont fait du bien :

- le sport (en extérieur, c'est mieux)
- le théâtre, et autres activités créatives en groupe
- les activités associatives, pour se sentir utile
- la méditation pleine conscience "mindfulness". Renseignez-vous sur ce point, c'est une pratique qui est tout à fait laïque et qui permet de se relaxer..

Les choses qui, au contraire, m'angoissaient, que j'ai arrêtées :
- la prise de drogues
- les relations "toxiques" qu'il faut savoir repérer. Les manipulateurs sont les plus dangereux pour les zèbres..
- l'enfermement, la solitude en permanence et coûte que coûte. Si mieux vaut être seul(e) que mal accompagné(e), mieux vaut avoir quelques relations positives, même seulement deux ou trois, qu'une solitude trop pesante.

La découverte de ce forum est un émerveillement pour moi, je me sens tellement bien de pouvoir m'exprimer sans entraves, de vous lire, de vous comprendre, de me reconnaître quelque part....... J'assouvis mes besoins de discussions philosophiques et mes nombreux questionnements par ce biais, et je suis sûre qu'il sera prometteurs de belles promesses : rencontres, idées, projets, mieux-être....

.

Les nouveaux membres ne sont pas autorisés à poster de liens externes ou des emails pendant 7 jours. Veuillez contacter l’administrateur du forum pour plus d’informations.
Donc j'ai retiré mes liens vers des bouquins, des sites externes, une vidéo, ...
Je les mettrai plus tard où dès qu'un admin m'y autorise.

En reprenant des idées déjà abordées dans ce fil, et en rajoutant d'autres. N'hésitez pas à me demander d'expliquer en détails certains points si ça vous fait tilt' ;-)

Encore une fois -vous verrez-, j'ai tendance à trop catégoriser les idées pour les organiser. Avantages & inconvénients. Les titres sont justes là à titre-indicatif , et c'est toujours impossible de tout bien regrouper (faudrait 1 case par idée sinon ^^)

POUR ACCEPTER CE MONDE TOUT POURRI
:idea:Lire des auteurs qui savent mettre des mots sur nos pensées pour comprendre l'humain.
[url=Introduction a la Sociologie Critique]Introduction a la Sociologie Critique[/url]

L'humour noir et la dérision pour mieux encaisser toute la Connerie humaine.
Comme les flics de la brigade des moeurs qui rigolent des viols, comme les infirmier-ères en gérontologie qui rigolent de la mort, comme les éducateur-trice-s qui rigolent de la pédophilie, ...

L'hédonisme comme philosophie de vie.
Pour sortir de ma dépression, j'ai appris à ne vivre que pour les petits plaisirs que la vie nous met devant le nez. Mesurer les plaisirs potentiels en prenant en compte les risques de déplaisirs associés. Par exemple : picoler un soir entre ami-e-s, c'est un plaisir, mais si c'est pour avoir une grande gueule de bois le lendemain, ce n'est pas "rentable" d'un point de vu hédoniste.

L'anarchisme comme éthique pour son mode de vie, et son rapport aux autres.
Pour être en accord avec ma conscience, la plus belle utopie c'est l'anarchie. Je ne désire pas l'anarchie aujourd'hui, l'humain est encore trop faible. Mais l'anarchisme est pour moi un mode de vie (choix du travail, sa manière de consommer, ses relations aux autres, ...) qui me permet d'être en harmonie avec mes pensées idéalistes, tout en adaptant mes principes aux contraintes de la société dans laquelle je vis.

Travailler avec les enfants, ou plus largement dans l'Éducation Populaire.
Agir dans un domaine social pour contribuer à son échelle à l'évolution de l'humanité : [url=La l%C3%A9gende du colibri]La légende du colibri[/url]

S'ouvrir en arrêtant d'être sectaire. C'est à dire comprendre l'humanité et le conditionnement social et cognitif de chacun-e pour arrêter de considérer les autres comme des moutons inconsciemment-standardisés. Je trouve bien plus plaisant de comprendre pour aimer, que de critiquer méchamment le vécu inconscient des gens pour se sentir supérieur.

POUR NE PAS ABÎMER MON "ESTIME-DE-SOI"
Abandonner les "mono" : mono-gamie, mono-travail, mono-passion, mono-amour, ...
Pour ne pas se lasser trop vite et profiter des richesses de tous les domaines qui sont susceptibles de m'intéresser. Je ne veux pas être expert dans un seul domaine. Et ainsi, je ne m'oblige pas à finir, et je suis donc moins souvent en échec.

Considérer que le chemin pour apprendre est plus important que le résultat final.

[url=<strong>Se batailler et se lover!</strong> (vid%C3%A9o de 2mn)]Se batailler et se lover! (vidéo de 2mn) [/url]
Ni que l'un, ni que l'autre ! Combattre pour améliorer, et s'abandonner pour rêver.

Se laisser la possibilité d'agir de façon spontané et de modifier son emploi du temps. Se faire des listes de tâches oui, tout en y restant pas borné dans un échéancier quelconque.

Découvrir que c'est dans les échecs qu'on peut apprendre le plus pour s'améliorer sans cesse.
[url=L'%C3%A9chec n'est pas un drame. (proverbe)]L'échec n'est pas un drame. (proverbe)[/url] Au contraire.
Et dans la même idée, reconnaître que les souffrances aussi peuvent nous aider à mieux se connaitre, à progresser.

Considérer la fuite comme une solution constructive dans certaines situations, afin de ne pas trop se compromettre et aller à l'encontre de sa conscience.
[url=cf. Henri Labori (lien)]cf. Henri Labori (lien)[/url]

Accepter les ruptures relationnelles comme étant une source enrichissante de sa vie et de celle de l'autre. Être capable de se détacher émotionnellement sans pour autant se fermer aux émotions de l'autre (ne pas mélanger les émotions de l'autres et les siennes).
Facile à dire, mais je ne sais pas encore expliquer le mécanisme qui permet d'y parvenir.

Ne pas se plier aux besoins des autres en niant les siens.
[url=<strong>Cessez d'%C3%AAtre gentil, Soyez Vrai !</strong> (livre)"]Cessez d'être gentil, Soyez Vrai ! (livre)"[/url]

POUR NE PAS ÊTRE ISOLÉ DES AUTRES
Reconnaître qu'on ne pas tout faire seul-e, et accepter de demander de l'aide sans pour autant se sentir se dévaloriser.
Reconnaitre les limites de ses capacités est une forme d'intelligence. L'humain est un être social, et on apprend plus vite parmi les autres en profitant des connaissances, compétences de chacun-e.

Écrire pour verbaliser et organiser ses pensées pour être en mesure de se faire comprendre des autres.
J'ai traîné pendant longtemps sur des forums politiques pour apprendre à argumenter tout en étant compris.
Mécanisme pour me faire comprendre : Partir de mon résultat -la conclusion- et remonter les étapes à l'envers : puis les ordonner à l'endroit avant de les dires à l'autre.

Admettre ses tords, sa part de responsabilité dans les conflits, ses difficultés, ses erreurs et même ses fautes pour ne pas être perçu comme prétentieux.
Ce qui permet à soi de progresser davantage aussi !

Avoir développé des compétences en Communication Non-Violente pour gérer mes émotions, savoir les exprimer, et trouver le besoin non-satisfait lié afin de faire une demande claire à l'autre.
[url=Les principes de la CNV (.pdf)]Les principes de la CNV (.pdf)[/url]

Toujours reformuler les paroles de l'autre pour vérifier ma propre compréhension et limiter mes interprétations.
C'est à dire paraphraser l'autre en utilisant mes propres mots.

Demander à l'autre la définition de certains mots-concept qu'il utilise pour qu'on parle tous les deux de la même chose (obtenir un point de référence commun, s'aligner sur une même longueur d'onde).
Et c'est souvent moi qui change mon point de référence pour me plaquer sur la longueur d'onde de l'autre.

Entretenir un bon relationnel avec les gens que je croise.
Une relation chaleureuse, sans jugements, d'écoute active, sans rapports de forces, sans jeux de pouvoir. S'intéresser à qui ES l'autre  : Ce que tu dis m'interpelle, ce que tu fais m'intéresse, ce que tu ES me passionne.

Prendre des décisions toujours en prenant en compte l'avis des gens concernés.
Ne pas décider seul, ne pas vouloir que les autres se plient à mes propres idées. Accepter que les autres fassent leurs propres choix, quitte à ce qu'ils se trompent (c'est aussi et surtout dans l'erreur qu'on apprend.). La démocratie -l'autogestion-, c'est lourd, long, fastidieux, mais c'est à mon sens le plus JUSTE.


POUR ÊTRE AIMÉ & SURTOUT APPRENDRE A AIMER (tout court).
Sortir de la vision bipolaire amours OU amitiés.
Profiter de ce joyeux bordel d'émotions, de sensations, d'affections , de sexes.
Relativiser, apprendre, expérimenter, tâtonner, se tromper, recommencer autrement, ...
« Jouïr et faire jouïr, sans faire de mal ni à toi ni à personne, voici la seule morale admissible. »
Libertin & poly-amoureux !
:idea:Etre en couple pour conserver une stabilité affective et pouvoir approfondir énormément notre compréhension mutuelle.
[url=L'%C3%AEle des gauchers (livre)]L'île des gauchers (livre)[/url]


LA OÙ J'AI ENCORE BEAUCOUP DE BOULOT...
Détecter rapidement quand mon cerveau surcharge avant qu'il ne se mette en veille et que je finisse par agir bêtement sans réfléchir aux conséquences (troubles du comportement passagers).
C'est à dire trouver les critères annonciateurs.

Trouver un mécanisme pour que mon cerveau accepte de ne pas réfléchir trop profondément sur le moment à un sujet pour pouvoir AGIR (et ne pas resté bloqué dans l'intellectualisation). C'est à dire reprendre le contrôle de mon cerveau (qui semble agir comme une entité à part) pour l'activer et le désactiver quand je le souhaite, même sous certaines contraintes comme une équité de durée entre le mode ON et le mode OFF.
(une idée en développement, en ré-organisant le rythme de mes journées.....)

Ce qui m’a aidé, je l’ai trouvé sur ce site même : le concept de « scanneur » mis au point par Barbara Sher (voir wiki zebra). Je sors d’une dépression, qui a été l’aboutissement de quinze années de tentatives de vivre comme un « diver », un spécialiste, et d’un enchaînement de relations avec des profiteurs et des profiteuses, dont un grand pervers narcissique. Le concept de « scanneur » a éclairé le pourquoi de cette séquence malheureuse et m’a libéré d’un poids (de culpabilité) énorme. Elève brillant, je n’arrive pas à faire le choix d’une carrière, j’aime tout, depuis le bricolage jusqu’à la philosophie, en passant par les sciences, la littérature et les langues. Forcément, je me « rate », ou plus précisément, je développe un sentiment très fort de ratage, malgré des succès réels et un diplôme Bac+5.

« Qui embrasse trop peu étreint », dit le proverbe. C’est le résumé de ce que disait la petite voix culpabilisante qui m’enfonçait depuis des années, à chaque fois que je développais un nouvel intérêt, une nouvelle passion, de laquelle j’attendais le salut : l’excitation intellectuelle constante, sans laquelle je me sens dépérir. Avec en prime, le sentiment que les autres, ceux qu’on dépassait de la tête et des épaules quand on était au collège et au lycée, m’avaient à présent dépassés d’un bon kilomètre. Un sentiment d’être un nain parmi des géants, des adultes « qui savent », des gens « concernés », qui « réussissent leur vie », qui ont des « projets », des échéances précises, des étapes concrètes, etc. Tandis que je folâtre dans les champs des idées et des velléités – me sermonnait mon Accusateur intérieur.
Je rejoins totalement Maly : je ne peux rien faire de bon avec un plan préétabli. Adyloo, je trouve tes pistes très intéressantes : elles viennent à mon avis de ce que tu as appelé l’abandon du mono. Cela rejoint le concept de « scanneur », que je préférerais appeler « butineur ». Une énorme partie de mes malheurs vient du « monothéisme » imposé par la société, c’est-à-dire de ce foutu « choix de carrière ». Je me rends compte que je faisais une erreur de raisonnement aux conséquences dévastatrices : je croyais qu’il me fallait adorer un seul dieu, n’avoir qu’un métier, si possible un métier-passion. Au fond, ce que la société nous demande, c’est d’aimer seulement l’argent, de rendre un culte multiforme à une idole unique : Mammon. L’idéal (le métier-passion), c’est de gagner beaucoup d’argent grâce à Son unique passion. En fait, c’est un idéal de pute : aimer se vendre, ou de proxénète : aimer vendre ce qu’on aime. Je n’y suis pas arrivé. Pourtant, j’ai essayé, et ce fut la dépression atroce. Je suis devenu polymathe, mais un polymathe coupable de se sentir dilettante, touche-à-tout, inconséquent, infantile, you name it. L’erreur, voire la faute, c’est de rester dans ces limbes, où l’on envie l’idolâtrie tranquille des non zèbres, tout en étant incapable de la pratiquer. Il n’y a pas de regrets à avoir, au contraire : soyons en apparence polythéistes, pour rendre réellement un culte au vrai dieu, l’Amour. On ne peut pas transformer ses passions réelles en gagne-pain. L’amour ne rapporte pas, il se suffit à lui-même. N’essayons même pas, sous peine de tout perdre. Barbara Sher le dit d’une manière plus lapidaire : « Si vous aimez faire l’amour, ne devenez pas prostituée. » Exprimons tous nos amours, sans distinctions, sans hiérarchiser l’essentiel et le superflu. Je crois que l’ennui, la procrastination infinie, le sentiment de culpabilité, le sentiment de ratage viennent tous de là : nous aimons beaucoup de choses, mais nous n’en idolâtrons aucune. Or la société – surtout la société française - exige de nous de choisir. Cela nous est impossible, car l’anticipation de l’ennui qu’il y aurait à faire une seule et même chose pendant 35 ans nous terrorise d’avance. D’où, la culpabilité, qui entraîne à son tour la dépression. Je crois que même l’addiction qui touche certains zèbres a son origine là-dedans : la substance ou l’activité à laquelle on devient dépendant est un substitut de cet objet d’amour total que la société nous somme d’avoir, et duquel nous sommes censés tout attendre : LE métier, LA carrière, LA passion. Je crois qu’un zèbre est structurellement anti-addictif, car il est sans cesse à la recherche de sources de sensations nouvelles. Mais l’addiction le guette, s’il veut trouver l’UNIQUE et sa propriété.

D’une manière plus terre à terre, ce que je fais désormais, c’est de m’autoriser à changer d’activité aussi souvent que j’en ai envie, sans aucune culpabilité. Bien sûr, les contraintes de la vie relativisent ce précepte, mais je le respecte autant que possible. A tous les niveaux, que ce soit à l’échelle d’une journée, d’une semaine, d’un mois ou d’une année. J’essaie de tout faire, et j’arrive à tout faire. Bien sûr, pas dans les délais que tiendrait quelqu’un qui ferait moins de choses. Mais ma vitesse pallie à mon apparente dispersion : je ne suis pas infidèle, mais inconstant. Ainsi, je suis heureux et motivé la plupart du temps, exactement comme je me sentais avant le lycée, quand tout roulait et tout était magique et facile. Ce qui compte, c’est la joie que je retire de faire les choses que j’aime. Dès qu’une devient lassante, je passe à une autre, pour revenir à la délaissée une heure, deux semaine, trois mois, ou quatre ans après. L’essentiel, c’est d’être tout le temps heureux en faisant les choses.
On est des abeilles, (tandis que les non Zèbres, ce sont des fourmis) : on butine une fleur après une autre, pour un temps très court. Ne faut-il pas que la fleur produise à nouveau du nectar pour attirer à nouveau l’abeille ? Avez-vu une abeille tenir une semaine sur la même fleur ? Elle mourrait de faim… Je ne pense presque plus aux résultats. Somme toute, si je suis heureux, n’ai-je pas déjà atteint mon résultat ? Combien de fourmis travaillent d’arrache-pied pour avoir des résultats, et se payer des vacances où elles croient qu’elles seront heureuses (à Saint Domingue), appelant cela une vie réussie ? Or le bonheur est immédiat, ou il n’est pas. Ceux qui le font passer par les intermédiaires des résultats, de l’argent, etc, ne le connaissent jamais. Ils courent après. Ils sont toujours en retard sur eux-mêmes. Nous, nous sommes déjà heureux. Nous devons juste arrêter de croire que quelque chose (un métier, une personne même) pourrait devenir une source stable. Car dès qu’elle est stable, c’est mort, c’est l’ennui. Le bonheur, c’est un dieu vivant, dansant, dont on aperçoit la trace partout, et non pas une idole figée. Suivons toutes ses traces, et n’en délaissons aucune !

polyradial a écrit:Ce qui m’a aidé, je l’ai trouvé sur ce site même : le concept de « scanneur » mis au point par Barbara Sher (voir wiki zebra). Je sors d’une dépression, qui a été l’aboutissement de quinze années de tentatives de vivre comme un « diver », un spécialiste, et d’un enchaînement de relations avec des profiteurs et des profiteuses, dont un grand pervers narcissique. Le concept de « scanneur » a éclairé le pourquoi de cette séquence malheureuse et m’a libéré d’un poids (de culpabilité) énorme. Elève brillant, je n’arrive pas à faire le choix d’une carrière, j’aime tout, depuis le bricolage jusqu’à la philosophie, en passant par les sciences, la littérature et les langues. Forcément, je me « rate », ou plus précisément, je développe un sentiment très fort de ratage, malgré des succès réels et un diplôme Bac+5.

« Qui embrasse trop peu étreint », dit le proverbe. C’est le résumé de ce que disait la petite voix culpabilisante qui m’enfonçait depuis des années, à chaque fois que je développais un nouvel intérêt, une nouvelle passion, de laquelle j’attendais le salut : l’excitation intellectuelle constante, sans laquelle je me sens dépérir. Avec en prime, le sentiment que les autres, ceux qu’on dépassait de la tête et des épaules quand on était au collège et au lycée, m’avaient à présent dépassés d’un bon kilomètre. Un sentiment d’être un nain parmi des géants, des adultes « qui savent », des gens « concernés », qui « réussissent leur vie », qui ont des « projets », des échéances précises, des étapes concrètes, etc. Tandis que je folâtre dans les champs des idées et des velléités – me sermonnait mon Accusateur intérieur.
Je rejoins totalement Maly : je ne peux rien faire de bon avec un plan préétabli. Adyloo, je trouve tes pistes très intéressantes : elles viennent à mon avis de ce que tu as appelé l’abandon du mono. Cela rejoint le concept de « scanneur », que je préférerais appeler « butineur ». Une énorme partie de mes malheurs vient du « monothéisme » imposé par la société, c’est-à-dire de ce foutu « choix de carrière ». Je me rends compte que je faisais une erreur de raisonnement aux conséquences dévastatrices : je croyais qu’il me fallait adorer un seul dieu, n’avoir qu’un métier, si possible un métier-passion. Au fond, ce que la société nous demande, c’est d’aimer seulement l’argent, de rendre un culte multiforme à une idole unique : Mammon. L’idéal (le métier-passion), c’est de gagner beaucoup d’argent grâce à Son unique passion. En fait, c’est un idéal de pute : aimer se vendre, ou de proxénète : aimer vendre ce qu’on aime. Je n’y suis pas arrivé. Pourtant, j’ai essayé, et ce fut la dépression atroce. Je suis devenu polymathe, mais un polymathe coupable de se sentir dilettante, touche-à-tout, inconséquent, infantile, you name it. L’erreur, voire la faute, c’est de rester dans ces limbes, où l’on envie l’idolâtrie tranquille des non zèbres, tout en étant incapable de la pratiquer. Il n’y a pas de regrets à avoir, au contraire : soyons en apparence polythéistes, pour rendre réellement un culte au vrai dieu, l’Amour. On ne peut pas transformer ses passions réelles en gagne-pain. L’amour ne rapporte pas, il se suffit à lui-même. N’essayons même pas, sous peine de tout perdre. Barbara Sher le dit d’une manière plus lapidaire : « Si vous aimez faire l’amour, ne devenez pas prostituée. » Exprimons tous nos amours, sans distinctions, sans hiérarchiser l’essentiel et le superflu. Je crois que l’ennui, la procrastination infinie, le sentiment de culpabilité, le sentiment de ratage viennent tous de là : nous aimons beaucoup de choses, mais nous n’en idolâtrons aucune. Or la société – surtout la société française - exige de nous de choisir. Cela nous est impossible, car l’anticipation de l’ennui qu’il y aurait à faire une seule et même chose pendant 35 ans nous terrorise d’avance. D’où, la culpabilité, qui entraîne à son tour la dépression. Je crois que même l’addiction qui touche certains zèbres a son origine là-dedans : la substance ou l’activité à laquelle on devient dépendant est un substitut de cet objet d’amour total que la société nous somme d’avoir, et duquel nous sommes censés tout attendre : LE métier, LA carrière, LA passion. Je crois qu’un zèbre est structurellement anti-addictif, car il est sans cesse à la recherche de sources de sensations nouvelles. Mais l’addiction le guette, s’il veut trouver l’UNIQUE et sa propriété.

D’une manière plus terre à terre, ce que je fais désormais, c’est de m’autoriser à changer d’activité aussi souvent que j’en ai envie, sans aucune culpabilité. Bien sûr, les contraintes de la vie relativisent ce précepte, mais je le respecte autant que possible. A tous les niveaux, que ce soit à l’échelle d’une journée, d’une semaine, d’un mois ou d’une année. J’essaie de tout faire, et j’arrive à tout faire. Bien sûr, pas dans les délais que tiendrait quelqu’un qui ferait moins de choses. Mais ma vitesse pallie à mon apparente dispersion : je ne suis pas infidèle, mais inconstant. Ainsi, je suis heureux et motivé la plupart du temps, exactement comme je me sentais avant le lycée, quand tout roulait et tout était magique et facile. Ce qui compte, c’est la joie que je retire de faire les choses que j’aime. Dès qu’une devient lassante, je passe à une autre, pour revenir à la délaissée une heure, deux semaine, trois mois, ou quatre ans après. L’essentiel, c’est d’être tout le temps heureux en faisant les choses.
On est des abeilles, (tandis que les non Zèbres, ce sont des fourmis) : on butine une fleur après une autre, pour un temps très court. Ne faut-il pas que la fleur produise à nouveau du nectar pour attirer à nouveau l’abeille ? Avez-vu une abeille tenir une semaine sur la même fleur ? Elle mourrait de faim… Je ne pense presque plus aux résultats. Somme toute, si je suis heureux, n’ai-je pas déjà atteint mon résultat ? Combien de fourmis travaillent d’arrache-pied pour avoir des résultats, et se payer des vacances où elles croient qu’elles seront heureuses (à Saint Domingue), appelant cela une vie réussie ? Or le bonheur est immédiat, ou il n’est pas. Ceux qui le font passer par les intermédiaires des résultats, de l’argent, etc, ne le connaissent jamais. Ils courent après. Ils sont toujours en retard sur eux-mêmes. Nous, nous sommes déjà heureux. Nous devons juste arrêter de croire que quelque chose (un métier, une personne même) pourrait devenir une source stable. Car dès qu’elle est stable, c’est mort, c’est l’ennui. Le bonheur, c’est un dieu vivant, dansant, dont on aperçoit la trace partout, et non pas une idole figée. Suivons toutes ses traces, et n’en délaissons aucune !

Magnifique témoignage dans lequel je me reconnais que trop.

Moi aussi je me suis découverte scanneuse, ai lu / vu (videos youtube) barbara sher, ....

Cependant je reste bloquée dans cette fichue exigence de perfection. Je n'arrive pas (encore ?) à faire quelque chose sans ambition. Pourtant Le zen dans l'art chevaleresque du tir à l'arc qui est mon livre de chevet l'explique très bien : viser nous décale de facto de l'appréhension directe, de l'action, de l'authenticité, de la réalité.
J'aimerais savoir être juste dans le faire. Mais pour cela il me semble qu'il faille avoir un minimum d'estime de soi.

Sinon pour revenir au sujet et à ce qui m'a personnellement aidé :
L'art, la musique, la lecture de philosophes, de libres penseurs.
Je trouve plus de réconfort et de réelles réponses dans les oeuvres que dans les personnes autour de moi.
Non pas que je sois misanthrophe, mais j'ai l'impression d'être + facilement touchée au coeur ainsi.

Je sens que je vais casser l'ambiance en proposant des méthodes qui ne respirent pas le bonheur et la sérénité:

- à savoir ne plus faire confiance à personne (le déséquilibre avec autrui est permanent, à force de trop offrir sans une réaction de retour, on se lasse...)
- donner ce qu'on a envie de donner à autrui -avec prudence- tout en se détournant à présent de ceux qui se prétendent vos amis
- mettre en avant ses projets, mais seule (toujours des tonnes de recherches en cours qui n'aboutissent pas parce que, justement, je compte sur autrui). Cette fois, cette année, je mets noir sur blanc tout ce qui m'interpelle, en particulier en philosophie scientifique.
- développer ma fibre artistique / émotive et intellectuelle (même si elle l'est déjà trop et entraîner un déséquilibre interne)
- ne plus rien espérer de la vie pour éviter toute déception.

Réaction misanthrope typique d'écorchée vive. Pas le choix. Sinon le grand saut...

Parce que je n'ai plus grand-chose à attendre des autres.
Et même des zèbres que je crains de rencontrer. Pardon d'être si franche...
Je resterai sur mon quant-à-soi.

J'ai fini par craindre les gens, y compris ceux qui seraient susceptibles d'être aimables et humains. Mon cas est irrécupérable.

@ DesperateRobot,
donner ce qu'on a envie de donner, mettre en avant ses projets, mais seule, développer ma fibre artistique / émotive et intellectuelle, je ne trouve pas que ce soit particulièrement négatif.
Et tu n'es pas la seule à penser que " Le vrai contentement, c'est ne rien espérer, ne rien désirer, ne rien attendre, ne rien craindre ! " (Citation de Laure Conan)

Pour le reste, tu es sûrement arrivée à ces méthodes par ce que tu as vécu, donc c'est logique pour toi (irrécupérable, je ne suis pas sure )

Ce qui m'a aidée, de mon côté, c'est l'écoute de bruit blanc quand je pense trop. Il y a un petit site où on peut en écouter gratuitement : simply noise. J'aime en particulier le brown noise, avec un peu d'oscillation. Ca fait un peu comme un bruit de vague, mais bien plus régulier. J'ai le sentiment d'un cocon autour de moi, qui m'aide à me détendre quand l'agacement monte trop haut.

Salut,
J'ai fais, sur un blog une sorte de résumé de ce qui m'a aidé, et de ce je souhaite prendre comme chemin.
C'est en lisant de la philo surtout que j'ai compris pas mal de chose, j'ai tenté de les expliquer

je viens de le mettre en ligne, c'est la 1ere fois que je donne l'adresse !

Franck

http://pensenvrac.123siteweb.fr/

accepter qu'on sera toujours seul et incompris.....
se résigner à vivre une existence qui ne nous est pas adaptée.

droledezebre07 a écrit:accepter qu'on sera toujours seul et incompris.....
se résigner à vivre une existence qui ne nous est pas adaptée.

Adopter la position exactement contraire.

Il m’arrive d’être seul à constater un regard vide, isolé, et résigné, je me demande alors ce qui a bien pu arriver à cette personne, puis je me mets du coup à l’observer.
Je ressens cette lourdeur, je comprends grosso modo, par quoi cette personne est passé, je vais faire attention à ne pas la brusquer et je passerais peut être un petit message positif, approprié pour que cette personne sache que quelqu’un a vu sa tristesse, avec un signe d’encouragement.
Autours de l’indifférence ambiante, cette personne aura existé un petit moment, et on ne sait pas ce que ce genre de petite attention peut faire, mais je crois que pour certain ça peut déclencher quelque-chose.
Ce doute….se dire qu’on a peut-être déclenché quelque-chose de positif, nous fait du bien à nous.
Voir la détresse des gens instantanément, ne devient plus un poids mais devient utile.
Pas besoin de savoir si ça l’a été vraiment, mais ce joli doute est très agréable à vivre.
Quand l’occasion se présente, je fais ça, et ça fait du bien.

franckvt a écrit:Il m’arrive d’être seul à constater un regard vide, isolé, et résigné, je me demande alors ce qui a bien pu arriver à cette personne, puis je me mets du coup à l’observer.
Je ressens cette lourdeur, je comprends grosso modo, par quoi cette personne est passé, je vais faire attention à ne pas la brusquer et je passerais peut être un petit message positif, approprié pour que cette personne sache que quelqu’un a vu sa tristesse, avec un signe d’encouragement.
Autours de l’indifférence ambiante, cette personne aura existé un petit moment, et on ne sait pas ce que ce genre de petite attention peut faire, mais je crois que pour certain ça peut déclencher quelque-chose.
Ce doute….se dire qu’on a peut-être déclenché quelque-chose de positif, nous fait du bien à nous.
Voir la détresse des gens instantanément, ne devient plus un poids mais devient utile.
Pas besoin de savoir si ça l’a été vraiment, mais ce joli doute est très agréable à vivre.
Quand l’occasion se présente, je fais ça, et ça fait du bien.

Merci de ce message , tu as exprimé avec des mots (je n'aurai pas su le faire) , finement , ce que je vis dans enormement de moments de ma vie mais que tout le monde ignore (peut etre). je crois que ça définit beaucoup qui je suis, mais que les autres voient donc qui tu es aussi pendant un instant... et ça fait du bien...
l'humain... et y en a besoin...
quelle drole de machine quand meme ...

Je regarde souvent les gens avec une attention particulière, pour être sûre qu'ils aient, à un moment de leur vie, existé pour quelqu'un d'autre. Pour qu'à un moment, ils aient été vu et que quelqu'un d'autre, qu'eux-mêmes, reconnaissent leur existence.

Ca n'a rien à voir avec la question du topic, mais je rejoins les posts précédents.

Merci nevermind
Je ne sais plus qui a écrit : "Les mots ne manquent jamais quand on possède l'idée"

Ce qui m'a fait du bien personnellement, c'est 
-accepter de recevoir de l'amour de ma famille, dans ma relation amoureuse, de mes amis
-commencer à m'accepter comme je suis , avec mes failles
-analyser quand et pourquoi j'allais mal et trouver des solutions efficaces pour rendre la vie plus légère ( sortir, danser, écouter la musique, beaucoup écouter la musique, lire, me cultiver)
-apprendre à entrer en relation avec les autres, même si ils me semblent futiles souvent.

Je crois que la plus belle chose dont je me nourris et qui m'aide au quotidien, c'est autrui, la rencontre le partage. J'aime écouter, deviner, analyser, apprendre la façon d'être des autres, s'adapter à eux, nouer des liens ... 
Sinon, pour tuer le vide qui m'engouffre parfois, je travaille comme une folle, me lance dans un sujet et y passe des heures. Mes parents sont obligés de m'ordonner l'arrêt de toute activité sinon je ne penserais même plus à manger, à dormir (bref les fondamentaux) tant je suis absorbée par les desseins que je me suis fixée ! 
Je passe également, énormément de temps à méditer, ça part dans tous les sens. Je le faisais déjà très petite pendant les cours. Je m'invente des histoires, des grandes aventures dont je suis l'héroïne ou j'anticipe tout, planifie, suppute sans cesse (mais ça, ça ne m'aide pas vraiment, ça me torture). 
Pour rendre ta méditation plus profonde, je te conseille de marcher, de courir en même temps. Ce sont mes moments préférés ! 
Voilà tu sais tout ! A toi, de trouver tes propres solutions maintenant !

Ce qui m'a aidé personnellement :
* à prendre conscience de qui je suis :
    - des formations professionnelles sur la confiance en soi, l'accompagnement au changement
    - la rencontre avec un formateur qui m'a ouvert les yeux sur ce qui fourmillait dans ma tête
    - la lecture de "trop intelligent..." conseillé par la psy qui a testé ma fille pour le QI : véritable claque : je pensais que tout le monde fonctionnait comme moi et je ne comprenais pas le décalage ...
* à prendre confiance en moi depuis ces quelques semaines :
    - avoir osé parler de ma zébritude à ma mère ... bizarrement elle n'en a pas été étonnée ...
    - ce forum et vos témoignages qui m'aident à avancer pas à pas
    - lâcher prise, faire confiance et accepter que les choses ne soient pas forcément faites comme je les aurais faites et savourer ces petits moments durant lesquels je peux me ressourcer, me recentrer sur moi, être en quelque sorte égoïste ...
    - accepter l'empathie que je ressens : aider vraiment quand je ressens la détresse de l'autre,
    - écouter véritablement ceux qui se confient (je suis la psy du bureau),
    - donner des signes de reconnaissance et accepter ceux des autres, et m'en envoyer de temps en temps pour me booster

Ce qui m'aide aujourd'hui c'est de savoir que je pourrais aider ma zèbre de fille afin qu'elle s'épanouisse au mieux.

La pratique de la méditation sans objet :
vous vous installez assis, droit, et respirez doucement en essayant de ressentir votre corps et vos sens. Le but est de ressentir au maximum le moment présent et de ne pas juger ses pensées et sentiments, pour leur permettre de s'exprimer et pour les accepter.
Lorsqu'un sentiment ou une idée désagréable apparait, il faut être fort et se dire: "ce n'est pas grave, c'est okay, tout va bien".
Doucement on se rencontre, parfois on pleure, parfois on tombe à la renverse tant la rencontre avec soi est dure. Parfois aussi on rencontre des idées absolument inacceptables, mais si on a confiance dans la méditation, on travaille pour les accepter, et finalement on les dépasse ...
A chaque fois on en ressort mieux dans son corps, et doucement, millimètre par millimètre, on trouve une paix intérieure à laquelle on ne croyait plus.
A cet exercice il faut absolument associer quelques tactiques de respirations, des étirements et du sport pour libérer son corps, relâcher ses nerfs et permettre à l'esprit de se connecter au corps.
Essayez, ça m'a sauvé !!

la méditation comme citée ici : Superbes moments
me procure une détente profonde, une évasion, un focus. (c'est selon )
s'autoriser de prendre le 'vrai' temps de réfléchir.

n'ayez pas peur d'essayer, de prendre ce petit temps, endroit plaisant, ressourçant, apaisant
pour ma part le choix se porte sur :  paysage, ciel, lumiere du soleil.

Certains en ont parlés ici , le corps, l'esprit, on vit dedans,on vit avec...
Nous avons en tant que Z des besoins plus spécifiques  car notre 'machine' est plus complexe que pour d'autres et parce que nous sommes plus sensibles aussi.
C'est le cas des autistes également.

Nous sommes comme une véhicule de course avec des besoins plus spécifiques qui sera noyé par des apports trop limitants, bas de gamme. Sans maitrise la puissance n'est rien  !  (celle là je l'aime   )

passioné du corps et du bien être je vous invite tous à

Eliminer le gluten de vos alimentations (pourriture infâme qui a des tas d'implications )
prendre du magnesium regulierement (nous sommes tous en manque en fait )
(fer zinc etc etc. à voir selon bilan de santé )
prendre des vitamines de base, ou autre En plus de bons légumes frais et bios
bouteille 4 huiles  /bio plutot que huile de base
Eviter l'industriel  le plus souvent possible !

ces conseils ne sont pas ceux d'un pro bio ou d'un puriste d'un type d'alimentation mais le fruit de recoupements de nombreuses sources et tests. Je n'inflige pas une liste plus longue pour des fonctions plus spécifiques ( utiles  pourtant ) pour ne pas passer pour un sorcier ...

parceque les médecins ne sont pas là pour nous orienter correctement...

et parceque ces conseils marchent, je retrouve une vitalité terrible !

franckvt a écrit:Salut,
J'ai fais, sur un blog une sorte de résumé de ce qui m'a aidé, et de ce je souhaite prendre comme chemin.
C'est en lisant de la philo surtout que j'ai compris pas mal de chose, j'ai tenté de les expliquer

je viens de le mettre en ligne, c'est la 1ere fois que je donne l'adresse !

Franck

http://pensenvrac.123siteweb.fr/

Un petit temps que je ne suis pas venue sur ce forum...
je viens de parcourir un article de ce blog... "Moi moi moi"... bon dieu ce que ça fait du bien de se lire! euh pardon, de te lire   
Merci pour ce partage!

Pour ma part, un mélange d'un peu tout.

Un soutient silencieux et presque invisible de la part de ma famille, même s'ils ont toujours eu du mal à l'exprimer et à le montrer clairement, j'ai finit par lire entre les lignes et comprendre qu'ils ont toujours été là, à leur manière et du mieux qu'ils pouvaient.
Que non, ils ne m'auraient jamais rejetée peut importe qui je suis, que la seule chose qui ai pu les décevoir c'est que justement j'essaie d'être ce que je ne suis pas, que j'endosse un rôle qui n'était pas le mien.

Les rencontres que j'ai pu faire, bonnes comme mauvaises, car mieux qu'une théorie, l'expérience sur le terrain si j'ose dire est bien plus efficace pour me faire rentrer des choses dans la tête, et envoyer valser les apriori (craintes comme espoirs infantiles) que j'ai pu avoir sur le monde qui m'entoure. Comme on dit, rien n'est pire ni meilleur que l'imagination.
Particulièrement la rencontre de mon compagnon actuel, qui a su voir à travers le masque dès nos premières conversations, sans chercher à en profiter ni me juger, mais au contraire qui m'a incité à le laisser tomber et me révéler. Je me rappelle encore d'une chose qu'il ma dite alors que nous n'étions même pas encore proches, juste deux âmes perdues partageant leur espoirs et leurs craintes, et cherchant du réconfort. "Enfait, tu as un coeur gros comme ça, même si tu cherche à le cacher".

Les nombreux livres, chansons, séries, films, témoignages que j'ai pu voir et qui ont fait écho en moi. Qui ont su exprimer, et mettre des mots sur des choses qui m'échappaient depuis toujours et que je refusais aussi de voir. Surtout certains en particuliers.

- L'épée de vérité (saga) de Terry Goodkind, une série héroique fantasy sur font psycho-philosophique très intéressante. Le héro est en quelque sorte un Zèbre sauf que ses "pouvoirs" ne sont pas invisible mais bien réels dans l'univers dans lequel il est inscrit. Il ne les acceptent pas en premier lieu mais finit par se rendre compte que ce n'est pas parqu'il refuse de les voir qu'ils n'existent pas, arrête de les combattre et finit même par les développer pour le bien de tous. Je le conseille fortemment.

- La trilogie du mâitre du temps de Louise Cooper. La encore de la SF/Fantastique. Point de vue d'un anti-héro rejeté de tous car considéré comme "dangereux" mais qui au final se révèle bien plus bénéfique que les autres.

- La série Dollhouse, pour la facette "fragmentée" de mon identité, qui m'a donné espoir quand au fait de pouvoir un jour réunir tout les morceau de puzzle qui font ce que je suis.

- Le livre "Je pense trop" de Christelle Petitcolin, qui m'a fait prendre conscience de ce que je suis.

Et bien d'autres...

je plussois leeloo

j'ai aussi pensé au côté zèbre de richard dans l'épée de vérité d'ailleurs faut que je la termine cette saga....et fasse une liste des leçons du sorcier....( je note tes autres réf )

sinon, un gros mix d'un peu tout.....à commencer par apprendre à me relacher et à accepter....

Ahhh un fan ! Putain ça fait plaisir

Je peux commencer à t'aider pour les leçon si tu veux :p

1ère leçon :
"Les gens ont tendance à tenir pour vrai ce qu'ils souhaitent être la vérité ou ce qu'ils redoutent être la vérité."

2ème leçon :
"Les pires maux découlent des meilleures intentions."

3ème leçon :
"La passion domine la raison."

4ème leçon :
"Absoudre, c'est donner aux autres. Mais aussi recevoir d'eux plus que ce qu'on leur a offert."

5ème leçon :
"Rappelle toi ce que les gens font, et pas seulement ce qu'ils disent, car les actes trahiront un mensonge."

6ème leçon :
"Le seul souverain dont on doit accepter le joug est la raison."

7ème leçon :
"La vie est le futur, pas le passé."

8ème leçon :
"Mérite la victoire."

9ème leçon :
"Une contradiction ne peut exister, ni en partie, ni en entier."

10ème leçon :
"S'écarter volontairement de la vérité est une trahison envers soi même."

Je précise pour ceux qui ne connaissent pas qu'à chaque tome corresponds sa leçon. Elle est illustrée chaque fois dans l'histoire ce qui fait qu'on la comprends d'autant plus, dans tout les sens qu'elle puisse avoir (parce que oui, l'écrivain est très talentueux et réussit à donner plusieurs sens valables à une seule chose, je le soupçonne d'être un zèbre pour avoir perçu les possibilités existentes et n'être pas resté sur une seule)

Faut que je m'y remette, j'ai pas tout lu non plus, mais il faut que je reprenne du début pour suivre comme il faut l'histoire ^^

Dans le style, il y a le "manuel du guerrier de la lumière" de Paul Coelho... une source infinie... à lire, à ouvrir au hasard d'une question qui passe...