Quelques poèmes...
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Quelques poèmes...
"Comprendre le poème, c'est d'abord dire ce qu'on en perçoit soi-même à la lumière de sa propre existence."
Jean-Pierre Siméon
Parce que ça fait plusieurs années que je publie de la poésie et que j'ai envie de la défendre...Voici une partie de mes créations.
Belle lecture à vous je l'espère.
D'autres zèbres poètes dans la salle ?
.................................
La poitrine du monde
éclabousse la lune.
............
Un cercle bleu
descend de tes mains
Tu entres dans mes rêves
comme épinglé
sur les portes des blés.
Les mots levés à tes lèvres,
comme des plumes de clavicules.
............
La solitude
dessine les plis
de la beauté
aux yeux de cailloux verts.
.........
La sueur de lune
dans ton cou,
est-ce le bruit de la nuit
en équilibre sur ton épaule ?
Est-ce les pas de mon sang
dans le sable noir ?
J'ai déjà bu tes paupières.
Je m'arrête
devant ce tracé
au khôl de tes rêves.
.........
La plume des silences fait germer la lune. Elle a la lueur des oiseaux dans ses cheveux. Et la larme d'un coquelicot pour emporter la paupière du poète. Comme un choix flottant au départ des étoiles, le ciel embrasse le contour de sa voix.
..............
Les lueurs de l'après, sont des territoires qui vous tordent le ventre. Le front tâché d'amour, il faut adopter le langage, l'infini. Des feuilles de métal vibrent comme des questions. L'unité berce tes pas et fait couler les cœurs fantômes.
Jean-Pierre Siméon
Parce que ça fait plusieurs années que je publie de la poésie et que j'ai envie de la défendre...Voici une partie de mes créations.
Belle lecture à vous je l'espère.
D'autres zèbres poètes dans la salle ?
.................................
La poitrine du monde
éclabousse la lune.
............
Un cercle bleu
descend de tes mains
Tu entres dans mes rêves
comme épinglé
sur les portes des blés.
Les mots levés à tes lèvres,
comme des plumes de clavicules.
............
La solitude
dessine les plis
de la beauté
aux yeux de cailloux verts.
.........
La sueur de lune
dans ton cou,
est-ce le bruit de la nuit
en équilibre sur ton épaule ?
Est-ce les pas de mon sang
dans le sable noir ?
J'ai déjà bu tes paupières.
Je m'arrête
devant ce tracé
au khôl de tes rêves.
.........
La plume des silences fait germer la lune. Elle a la lueur des oiseaux dans ses cheveux. Et la larme d'un coquelicot pour emporter la paupière du poète. Comme un choix flottant au départ des étoiles, le ciel embrasse le contour de sa voix.
..............
Les lueurs de l'après, sont des territoires qui vous tordent le ventre. Le front tâché d'amour, il faut adopter le langage, l'infini. Des feuilles de métal vibrent comme des questions. L'unité berce tes pas et fait couler les cœurs fantômes.
Invité- Invité
Re: Quelques poèmes...
Toujours fan...
Sinon :
Sinon :
Silence.
Triste silence.
Sombre Sire, serpent séditieux,
Aux écailles noires, aux crocs d'argents
Tu attendais, tapi dans l'obscurité, prêt à mordre, à frapper.
Et ton pernicieux poison s'enfonce au cœur de ma chair.
Le souffle de mes phrases doucement s'engourdit
Le mouvement de mes mots s'essouffle.
Mes lettres tapent, cognent, palpitent.
Mes rimes s'estompent, évanescentes.
Le sens que portaient mes émotions
prend une couleur nécrosée.
Ah, cet amour,
Ce bel amour,
Qu'on veut
Évident
Naturel
Éternel
Beau
Déjà disparait.
Amoureux, on tombe
A genoux, toujours, on finit,
Et la seule différence entre un bonheur partagé, béatifié
Et une solitude sourde, cruelle, monstre dévorant l'éternité,
C'est toi, silence.
Triste silence.
Sombre Sire, serpent séditieux,
Aux écailles noires, aux crocs d'argents
Tu attendais, tapi dans l'obscurité, prêt à mordre, à frapper.
Et ton pernicieux poison s'enfonce au cœur de ma chair.
Le souffle de mes phrases doucement s'engourdit
Le mouvement de mes mots s'essouffle.
Mes lettres tapent, cognent, palpitent.
Mes rimes s'estompent, évanescentes.
Le sens que portaient mes émotions
prend une couleur nécrosée.
Ah, cet amour,
Ce bel amour,
Qu'on veut
Évident
Naturel
Éternel
Beau
Déjà disparait.
Amoureux, on tombe
A genoux, toujours, on finit,
Et la seule différence entre un bonheur partagé, béatifié
Et une solitude sourde, cruelle, monstre dévorant l'éternité,
C'est toi, silence.
Invité- Invité
Re: Quelques poèmes...
Gashadokuro a écrit:Toujours fan...
Sinon :Silence.
Triste silence.
Sombre Sire, serpent séditieux,
Aux écailles noires, aux crocs d'argents
Tu attendais, tapi dans l'obscurité, prêt à mordre, à frapper.
Et ton pernicieux poison s'enfonce au cœur de ma chair.
Le souffle de mes phrases doucement s'engourdit
Le mouvement de mes mots s'essouffle.
Mes lettres tapent, cognent, palpitent.
Mes rimes s'estompent, évanescentes.
Le sens que portaient mes émotions
prend une couleur nécrosée.
Ah, cet amour,
Ce bel amour,
Qu'on veut
Évident
Naturel
Éternel
Beau
Déjà disparait.
Amoureux, on tombe
A genoux, toujours, on finit,
Et la seule différence entre un bonheur partagé, béatifié
Et une solitude sourde, cruelle, monstre dévorant l'éternité,
C'est toi, silence.
Merci ! Et merci pour ce partage...Très "gothique". J'aime la chute. J'écoute ta poésie avec ce morceau de musique "As i Roved out"
(son tout pourri sur youtube...J'ai pas trouvé mieux, mais c'est pour te faire une idée)
Invité- Invité
Re: Quelques poèmes...
Je me sens
Je me sens un peu bête
Je me sens un peu vain
A errer dans ma tête
A croire en des lendemains
Des lendemains qui chantent, qui dansent et qui jubilent
A cette nouvelle saison qui embrasse et étreint
Les promesses non dites d'une merveilleuse idylle
Dont l'ivresse hivernale avait foulé le grain
Or c'est sous le manteau froid, dans la terre caché
Que pousse en tout secret cet éclat du divin
Qu'un rayon de soleil s'en vienne pour l'éclairer
Suffit pour lui montrer jusqu'au ciel le chemin
Ciel ! Que de temps passais-je à pester, me morfondre
Dans ces souvenirs obscurs, glacials, encombrants
Drapé de ce confort tristement mortifère
Ciel ! Est-ce la même folie qui m'ôte à la pénombre
M'autorise l'audace d'un autre pas en avant
Tel Icare, s'élevant au dessus des humains ?
L'âme du Monde aurait-elle entendu mes prières ?
Et puis je me ravise, que m'importent les raisons
Notre esprit, sur le fil, toujours vient à danser
Comme une barque secouée par nos intérieurs tourments
Comme tout noble Océan, parfois dur, parfois gai
Je me sens un peu bête
Trouvez-vous cela vain ?
A votre âme, je confesse,
Je me sens bien
Je me sens un peu bête
Je me sens un peu vain
A errer dans ma tête
A croire en des lendemains
Des lendemains qui chantent, qui dansent et qui jubilent
A cette nouvelle saison qui embrasse et étreint
Les promesses non dites d'une merveilleuse idylle
Dont l'ivresse hivernale avait foulé le grain
Or c'est sous le manteau froid, dans la terre caché
Que pousse en tout secret cet éclat du divin
Qu'un rayon de soleil s'en vienne pour l'éclairer
Suffit pour lui montrer jusqu'au ciel le chemin
Ciel ! Que de temps passais-je à pester, me morfondre
Dans ces souvenirs obscurs, glacials, encombrants
Drapé de ce confort tristement mortifère
Ciel ! Est-ce la même folie qui m'ôte à la pénombre
M'autorise l'audace d'un autre pas en avant
Tel Icare, s'élevant au dessus des humains ?
L'âme du Monde aurait-elle entendu mes prières ?
Et puis je me ravise, que m'importent les raisons
Notre esprit, sur le fil, toujours vient à danser
Comme une barque secouée par nos intérieurs tourments
Comme tout noble Océan, parfois dur, parfois gai
Je me sens un peu bête
Trouvez-vous cela vain ?
A votre âme, je confesse,
Je me sens bien
Invité- Invité
Re: Quelques poèmes...
Tout commence par un baiser
De ce couple enlacé
Sous un arbre aux feuilles d'or
Moi j'errais dans ce jardin
Sans jamais en voir la fin
Marquée par mes propres torts
Oh ! Triste passé, comme je te bois !
Ma soif, aucunement étanchée, impose ta loi !
Devant mon corps allongé
Couvert de fleurs éthérées
Je renie ma propre foi
Les souvenirs au doux amer
Se dissolvent dans l'ombre du Père
Jusqu'à un sourire de toi.
Je refuse de m'envoler
Et seuls les fous prient encore
Coincés dans l'horizon vain
Immobiles comme la mort
Je refuse de sacrifier
L'écho de ma propre voix
Qui appartient à hier
Dévore l'éclat de ma joie
Oh ! Douceur retrouvée, baignée de lumière !
Mon esprit à Morphée, préfère Lucifer !
Le présent détient la clé
D'un avenir enchanté
Quand commence la mise en terre
Il faut un temps au chagrin
Pour ensemencer demain
Au fertile terreau d'hier
De ce couple enlacé
Sous un arbre aux feuilles d'or
Moi j'errais dans ce jardin
Sans jamais en voir la fin
Marquée par mes propres torts
Oh ! Triste passé, comme je te bois !
Ma soif, aucunement étanchée, impose ta loi !
Devant mon corps allongé
Couvert de fleurs éthérées
Je renie ma propre foi
Les souvenirs au doux amer
Se dissolvent dans l'ombre du Père
Jusqu'à un sourire de toi.
Je refuse de m'envoler
Et seuls les fous prient encore
Coincés dans l'horizon vain
Immobiles comme la mort
Je refuse de sacrifier
L'écho de ma propre voix
Qui appartient à hier
Dévore l'éclat de ma joie
Oh ! Douceur retrouvée, baignée de lumière !
Mon esprit à Morphée, préfère Lucifer !
Le présent détient la clé
D'un avenir enchanté
Quand commence la mise en terre
Il faut un temps au chagrin
Pour ensemencer demain
Au fertile terreau d'hier
Invité- Invité
Re: Quelques poèmes...
Tu trembles comme les lèvres rouges du ciel.
C'est un tango pendu à ta robe.
La lumière de ton âme
se cueille.
Tu me fais entendre des bouquets.
C'est un tango pendu à ta robe.
La lumière de ton âme
se cueille.
Tu me fais entendre des bouquets.
Invité- Invité
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