Devenir libre en claquant des doigts

J'aime bien ta vidéo BM, elle est intelligente et drôle, je n'en suis qu'à 13:30.
Quand elle parle de vulnérabilité cela me rappelle les concepts taoïstes du mou qui gagne sur le dur. Souvent, selon le domaine d'application, on utilise des mots différents. J'imagine bien que mes mots taoïstes ne t'aident pas du tout. Je crois que c'est important que chacun trouve les mots qui lui parlent selon son histoire. C'est en cela que l'on devient créatif et qu'on se réapproprie sa vie. Continue sur les voies du bien envers toi, finis de te débarasser de ce passé, de toute façon tu vaincras car c'est la seule issue.

Lorelei a écrit:

.
.

Dans le monde réellement renversé, le vrai est un moment du faux.

Basculer c'est l'endroit

Beautymist a écrit:Merci à siamois93, RonaldMcDonald, Confiteor. Et puis KingFisher, joue pas trop au défenseur de demoiselle en détresse ou je risque de te :bise:

Tu me mets à part mais je pense qu'on partage le même avis sur la question et la même attitude.

K***fisher a écrit:

Beautymist a écrit:Merci à siamois93, RonaldMcDonald, Confiteor. Et puis KingFisher, joue pas trop au défenseur de demoiselle en détresse ou je risque de te :bise:

Tu me mets à part mais je pense qu'on partage le même avis sur la question et la même attitude.

mais voui, c'est pour te taquiner un peu ^^

siamois93 a écrit:J'aime bien ta vidéo BM, elle est intelligente et drôle, je n'en suis qu'à 13:30.
Quand elle parle de vulnérabilité cela me rappelle les concepts taoïstes du mou qui gagne sur le dur. Souvent, selon le domaine d'application, on utilise des mots différents. J'imagine bien que mes mots taoïstes ne t'aident pas du tout. Je crois que c'est important que chacun trouve les mots qui lui parlent selon son histoire. C'est en cela que l'on devient créatif et qu'on se réapproprie sa vie. Continue sur les voies du bien envers toi, finis de te débarrasser de ce passé, de toute façon tu vaincras car c'est la seule issue.

J'aime bien l'idée (très chinoise) que l'eau finit par éroder les rocs les plus solides... Je me suis toujours identifée à l'élément eau... Et "eau" (en hébreu) est le 1er mot que j'ai prononcé dans ma vie (et non "maman" ou "papa").

Lamorak a écrit:

Auto-Thérapie a écrit:La dépression, c'est plus l'acte d'abandonner qu'une réelle maladie.

Difficile par contre de laisser passer ou tolérer ce genre de désinformation et de foutaises. C'est sans doute pour ça qu'elle a des marqueurs chimiques et peut-être diagnostiquée de façon relativement objective, et traitable dans une mesure observable (ce qui ne remet aucunement en cause l'influence extérieure ou du mode de vie, sur le déclenchement ou la poursuite de cet état médical, ni l'importance de la psyché dans l'équilibre global, après tout l'effet placebo est efficace ; mais la dépression reste une maladie).

C'est en effet très con puisque le propre de cette maladie est justement d'être incapable de ne pas abandonner !

Lorsque certains imbéciles, alors que je crevais sur mon canapé, me disaient "C'est facile, lève toi et marche !" il ne comprenaient pas que je ne pouvais pas me lever.
Pour guérir du rhume, c'est très facile : il suffit de cesser d'éternuer.

L'eau vient du Ciel

http://www.info-depression.fr

Je considère la dépression comme une réaction normale à des violences anormales.

siamois93 a écrit:L'eau vient du Ciel

http://www.info-depression.fr

merci pour le lien, je connaissais la version papier, mais le site est plus complet je trouve, sur une maladie qui est complexe et a des facteurs multiples.

perso, je suis soulagée d'avoir trouvé un psychologue avec qui le courant passe bien et un traitement adapté. Après, je crois très fort aux mesures d'hygiène de vie, auxquelles je me raccroche de toutes mes forces.

Beautymist a écrit:Après, je crois très fort aux mesures d'hygiène de vie, auxquelles je me raccroche de toutes mes forces.

Tu as très raison d'y croire et de les mettre en oeuvre.
C'est chiant mais diablement efficace, à chacun de trouver les siennes.
Ne pas être trop imbécile aide à les trouver.

Beautymist a écrit:Confiteor : j'ai eu aussi une vie aventureuse, étonnante, originale, bref tout sauf ordinaire.

Ce qui est à la fois une bénédiction et une malédiction. J'ai aussi vécu des trucs, mais sans doute pas à ce point.

Beautymist a écrit:Même si les pulsions suicidaires sont douloureuses à vivre, elles ont aussi un bon côté : elles vous poussent à oser, à être audacieux. Et j'ai eu de la chance, même si je n'aime pas trop formuler ça comme ça... Parce que je ne considère pas ça comme le fruit du hasard mais la conséquence de mon travail acharné et de ma ténacité et de mon courage j'ai pu aussi trouver quelques mains tendues (y compris ici). Et de la compassion, et des oreilles attentives.

Parfois, le boulot, ça paye. Parfois. Et ça fait un bien fou quand ça paye. Ca justifie de s'accrocher, tout le temps, et de serrer les dents quand ça n'a pas payé. Je suppose d'ailleurs que c'est ça que Auto-thérapie veut dire. Mais il le dit d'une manière qui est inacceptable pour ceux qui n'ont plus de dents à serrer car la vie les a cassées/démontées. Mes dents commencent à s'user, et j'imagine les tiennes aussi, voire peut-être encore plus.

Beautymist a écrit:Merci à siamois93, RonaldMcDonald, Confiteor.

C'est marrant, j'avais loupé ce fil, en fait(je viens de vérifier, je n'y avais pas posté jusque là), et tu me fais l'honneur d'une mention quand même. Je suppose pour une intervention ailleurs. Ravi de voir que parfois, le travail paye. Merci pour la mention.

Beautymist a écrit:(.../...)Et "eau" (en hébreu) est le 1er mot que j'ai prononcé dans ma vie (et non "maman" ou "papa").

Mon fils, c'est Yoghourt. Je te laisse deviner le seul aliment qu'il aime, en ce moment

Confiteor a écrit:(.../...)Lorsque certains imbéciles, alors que je crevais sur mon canapé, me disaient "C'est facile, lève toi et marche !" il ne comprenaient pas que je ne pouvais pas me lever.
Pour guérir du rhume, c'est très facile : il suffit de cesser d'éternuer.

J'ai connu des moments comme ça. Pas souvent, la tradition "marche ou crève" est forte dans la famille, mais parfois, certaines tâches anodines me paraissent insurmontable. Le pire a été après l'armée, quand j'ai cherché mon premier emploi.

J'ai enchainé les vents d'employeurs qui ne me trouvaient pas assez motivé. Ben oui, plus je prenais des baffes, plus j'avais du mal à trouver de la motivation, et plus je me prenais des baffes par manque de motivation apparente. Il a fallu une intervention extérieure(mes parents, en l'occurrence, chacun dans son style, mon père en mode "si tu ne te bouge pas, je te vire de la maison", ma mère en mode "tiens, voilà du Guarana et du thé Masala, rien de tel pour retrouver la pêche que tu sembles avoir perdu", il fallait les deux pour que je retrouve le mojo) pour que je m'en sorte(limite le recruteur m'a couru après en dehors de son bureau avec un contrat de travail à la main). Seul, je ne m'en serais jamais sorti. C'est ça, la dépression.

Il a juste fallu que je trouve un mode de consommation du Guarana qui ne me fasse pas vomir. Ils recommandent avec de l'eau ou avec du lait, mais ça ne passait pas. Avec du jus d'orange, ça allait nickel. Ce qui me fait penser que je n'en ai plus re-consommé depuis. Plus besoin. Mais à ce moment de ma vie, ça m'a littéralement sorti du trou, de la dépression. Chacun son truc, je suppose.

Il y a deux ans j’étais dans une situation où j’avais un job pourri et je n’arrivais pas à me mettre à mon travail. Je n’avais plus confiance en mon art, ni en l’art, ni en rien. J’ai mis longtemps à comprendre qu’il s’agissait d’une dépression. Parce que je n’étais pas totalement avachie, je me levais encore le matin, me tenais aux lois inflexibles du quotidien d’une vie à deux, qui masquait le fait que le cœur n’y était plus. Jamais eu d’idéations suicidaires, mais j’avais ces idées vraiment bizarres sur la pensée de l’obscurité, l’absence d’être à soi, comme si j’avais été substituée par quelque chose d’automatique, comme un truc gros et triste qui devenait chaque jour un peu plus dense, un peu plus palpable, un peu plus méchant; ça mange de l’intérieur; un compagnon laid mais qui ne demande pas d’effort pour vivre: je me réfugiais dans cette espèce de mélancolie morbide, le seul endroit où je pouvais enfin avoir la paix.

J’avais une psy, qui ne m’était d’aucune utilité. J’ai fini par aller chez mon médecin généraliste en lui suppliant de me prescrire des antidépresseurs, ce qu’il a fait sans discuter. J’avais honte parce que je voulais m’en sortir seule, mais en même temps ce n’était plus possible de continuer comme ça. Je n’existais plus. Le déclic c’est quand j’ai entendu le père d’un ami dire qu’il a passé par des années de dépression sans prendre de médicaments avant d’enfin le faire, et qu’il était arrivé à la conclusion que même s’il s’était arrangé pour pas plonger au fond du trou, ben en fait ça n’avait servi à rien de souffrir. Du coup oui, les médicaments et le soutien de mon partenaire et de mes amis, ça m’a permis de remonter la pente.

Moi, je l'appelle le Cancre-las. Mais j'évite de l'appeler, il vient facilement.

Jung disait que la dépression était comme une dame en noir, qui avait quelque chose à nous dire. Que si l'on la renvoyait, elle pouvait alors s'installer à la "cave" et contaminer toute notre existence. Il préconisait plutôt de "l'inviter à table, et l'écouter".

Pour Lilith, je me disais inconsciemment que ça pourrait te parler. L'histoire d'une femme libre, indépendante... La liberté n'est pas un dû, elle s'acquiert, et elle s'acquiert là dans la transgression, dans le fait de ne pas suivre bêtement le chemin tout tracé ou la norme.

Très jolie, KingFisher, la description de la dame en noir. Ca m'inspire.

I'm forever Jung.

Confiteor -> Je croyais que tu étais une fille, d'où le ton badin que j'ai adopté.

Le sens du sacrifice

Vous êtes malheureux ? Dites-moi tout, qu’est-ce qu’il se passe ? C’est comme s’il vous manquait toujours quelque chose ? Ou bien le sort vous a pris pour son paillasson ? J’ai un petit secret à vous révéler. Il existe quelque chose ici-bas qui peut vous permettre d’être heureux même si vous n’avez rien de rien ! Et ce n’est pas le LSD. Je vous donne un indice, c’est une vertu. C’est loin d’être la tendance actuelle, donc vous ne connaissez sûrement pas, mais croyez-moi elle vaut la peine d’être découverte. Je parle de ce truc que l’on appelle le sens du sacrifice.

Un combat juste

Qu’est-ce que le sens du sacrifice ? Ce n’est pas de foncer tête baissée sur un terrain miné en attendant d’exploser, ce ne serait pas assez amusant. Je vais résumer ça simplement, il s’agit d’apprendre à tirer du bonheur de notre lutte quitte à mettre ses désirs personnels et égocentriques de côté.

Ouah mais comment c’est possible me demandez-vous avec stupéfaction. Eh bien c’est assez simple en vérité, il suffit de croire en quelque chose et de se battre jusqu’au bout pour notre cause, ce qui fera de nous des êtres heureux et comblés. Mais n’importe quoi ! C’est quoi encore cette idée extravagante ! Tu dis ça parce que tu ne connais rien à la vie ! Moi je suis déprimé dans ma tête tu sais pas ce que c’est donc arrête de juger svp. Tu veux me faire culpabiliser ouin ouin maman.

L’idée c’est que tant que l’on continue le combat, tant que l’on reste debout et que l’on est fidèle à nos valeurs, alors on est heureux, et ce peu importe les circonstances dans lesquelles on se retrouve ! Que l’on soit derrière les barreaux d’une prison, dans un repas de famille malaisant, ou bien encore en enfer, on garde le sourire ! Où que l’on soit, on reste fier et on ne se laisse pas abattre, tout simplement parce qu’on sait dans le fond que notre combat est juste !

Mourir avec le sourire

Vous voyez, c’est exactement comme ceux qui se sont battus toute leur vie pour une cause juste et qui sont morts avec le sourire. Eh oui ça existe, il y a des êtres comme ça qui ont déjà mis les pieds sur la planète Terre, ce n’est pas un mythe. Le simple fait de savoir qu’ils combattaient pour un monde meilleur leur a permis d’être heureux malgré les blessures de guerre, le mental affligé et constamment mis à rude épreuve par la perte des leurs.

Je pense notamment à Spartacus qui a incité les siens, les gladiateurs donc, à se rebeller face à l’autorité romaine qui les maintenait captifs. Et ce pendant que l’aristocratie romaine ou grec de l’époque faisait la fiesta dans des bals masqués à l’abri de la plèbe et que Socrate et ses disciples s’encu***** dans la caverne de Platon. Et dire que c’est l’histoire de Jules César qui est enseignée dans les manuels scolaire !

Eh oui prendre le glaive pour s’opposer à l’ordre établi pour l’amour des siens ou plus précisément se battre pour une cause juste, c’est une manière noble de mettre à l’épreuve son sens du sacrifice. Mais attention, ce n’est pas donné à tout le monde de faire preuve d’un tel sacrifice, il faut avoir du sang de roi qui coule dans les veines. Vous devrez être prêts à vous entraîner h24 et à mourir au combat !

Alors dites-moi, y a t-il une cause qui vous tient à cœur ? Qu’est-ce que vous attendez pour vous lancer ? Je suis sûr que cela vous permettra de vous sentir bien et accompli ! Pour quelle cause souhaitez-vous vous battre ? La justice ? C’est classe, vous n’avez plus qu’à rejoindre les avengers. La patrie ? Vous voulez vous sacrifier pour Emmanuel Macron ? Chacun ses délires.

Où puiser son bonheur ?

Cependant pas besoin de viser si haut pour avoir le sens du sacrifice. Car comprenez bien que combattre pour une juste cause, ça laisse place à tout de même pas mal de possibilités !

La cause peut être tout simplement le bonheur des siens, ou bien des opprimés auxquels vous avez décidés d’apporter un coup de pouce ! Alors vous serez heureux en voyant que les votre sont heureux, et ce quand bien même vous traversez de votre côté des galères qui n’en finissent plus. N’est-ce pas une belle manière d’avoir le sens du sacrifice que d’apprendre à se contenter du bonheur des autres ?

Vous avez par ailleurs le droit de consacrer votre vie à la spiritualité si c’est ce que vous voulez faire de votre sens du sacrifice ! Ainsi vous serez heureux par le simple fait de progresser dans votre quête spirituelle. Perso, je préfère l’action !

Plus encore, notre sens du sacrifice peut aussi s’exprimer à travers le fait de toujours rester valeureux et intègre, de toujours se relever malgré les chutes. Et alors vous vous sentirez heureux dans le fond par le simple fait de rester debout. Peu importe ce que les autres peuvent bien penser de vous. Car la fierté vous permettra de garder le sourire même lorsque vous serez seuls contre tous !

Conclusion

Il faut apprendre à tirer du plaisir dans le fait de ne pas baisser les bras, dans le fait de combattre. Y a-t-il une source de bonheur plus véritable ? Le reste c’est trop instable, ça peut être là aujourd’hui et disparaître tout à coup tel un mirage. Tandis que l’on peut toujours s’accrocher à notre combat. Gravissez la montagne que vous avez décidés de gravir et gardez le sourire peu importe les intempéries, car ce qui compte c’est d’avancer dans votre démarche personnelle et de rester fier !

« Si tu obéis à la voix de l'Éternel, ton Dieu, en observant et en mettant en pratique tous ses commandements que je te prescris aujourd'hui, l'Éternel, ton Dieu, te donnera la supériorité sur toutes les nations de la terre. (...) L'Éternel te donnera la victoire sur tes ennemis qui s'élèveront contre toi ; ils sortiront contre toi par un seul chemin, et ils s'enfuiront devant toi par sept chemins. »
Deutéronome, 28

« Enfin, mes frères et sœurs, fortifiez-vous dans le Seigneur et dans sa force toute-puissante. Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu afin de pouvoir tenir ferme contre les manœuvres du diable. En effet, ce n'est pas contre l'homme que nous avons à lutter, mais contre les puissances, contre les autorités, contre les souverains de ce monde de ténèbres, contre les esprits du mal dans les lieux célestes. C'est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu afin de pouvoir résister dans le jour mauvais et tenir ferme après avoir tout surmonté. Tenez donc ferme : ayez autour de votre taille la vérité en guise de ceinture ; enfilez la cuirasse de la justice ; mettez comme chaussures à vos pieds le zèle pour annoncer l’Évangile de paix ; prenez en toute circonstance le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre toutes les flèches enflammées du mal ; faites aussi bon accueil au casque du salut et à l'épée de l'Esprit, c'est-à-dire la parole de Dieu. »
Épître de Paul aux Éphésiens

Ah le combat spirituel. En somme, les mêmes foutaises depuis deux quelques milliers d'années.

Félicitations pour tes progrès dans la mise en page, sinon. Ça devient presque digeste malgré le manque de saveur du contenu.

For ever Jung. Alf a la ville. Musique.

For ever Jung. Alf à la campagne. Musique.

For ever Jung quilles. Alf au bowling. Musique.

Forever Young. Alphaville. Musique.

Méfiez vous déféquenews....la vérité est sur terre ...en live direct*

Lamorak a écrit:

« Enfin, mes frères et sœurs, fortifiez-vous dans le Seigneur et dans sa force toute-puissante. Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu afin de pouvoir tenir ferme contre les manœuvres du diable. En effet, ce n'est pas contre l'homme que nous avons à lutter, mais contre les puissances, contre les autorités, contre les souverains de ce monde de ténèbres, contre les esprits du mal dans les lieux célestes. C'est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu afin de pouvoir résister dans le jour mauvais et tenir ferme après avoir tout surmonté. Tenez donc ferme : ayez autour de votre taille la vérité en guise de ceinture ; enfilez la cuirasse de la justice ; mettez comme chaussures à vos pieds le zèle pour annoncer l’Évangile de paix ; prenez en toute circonstance le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre toutes les flèches enflammées du mal ; faites aussi bon accueil au casque du salut et à l'épée de l'Esprit, c'est-à-dire la parole de Dieu. »
Épître de Paul aux Éphésiens

Ah le combat spirituel. En somme, les mêmes foutaises depuis deux quelques milliers d'années.

Tu trouves que c'est des foutaises ?

Je crois plutôt que c'est à remettre dans un contexte.

Auto-Thérapie a écrit:Ouah mais comment c’est possible me demandez-vous avec stupéfaction.

ptdr

J’apprécie vraiment le mélange de niveaux de langages et l’apparition de petits titres. As-tu pensé à utiliser du Comic Sans MS? Un si grand styliste ne saurait se passer de l’aide d’un design graphique à la hauter de ses attentes. D’avis humble mais professionnel, je pense qu’un savant mélange de Comic Sans avec de la Times rapportera le plumage à ton ramage.

Je meurs chaque jour avec un sourire un peu plus béat.

Narkyss a écrit:Tu trouves que c'est des foutaises ?

Je crois plutôt que c'est à remettre dans un contexte.

Je ne crois pas être aussi opaque que ça, pourtant, Narkyss.

Bien sûr que ce sont des foutaises et bien sûr qu'il y a beaucoup à en apprendre. Le problème des choses justes qu'ils profèrent, ces tribuns, c'est qu'ils les englobent avec une telle conviction et une telle foi, une telle assurance de leur petit avis minable, que ça en devient nécessairement de la merde. Ce qui n'empêche pas une certaine lecture constructive de cela quand on a bien assimilé cette malfaçon originelle.

Jetons Saint-Paul dans l’étang de feu, et le problème est enfin plié.

Saint-Paul, ça fait du bien là où ça fait mal.

La victoire c'est bien, non ?

J’ai un peu du mal avec les accès propagandistes du saint patron des spin doctors. Préfère la folie des révélations, même si je ne pense pas avoir mon nom écrit dans la guest list, malheureuse que je suis. Mais peut-être que c’est sympa, l’étang de feu.

Lamorak a écrit:

Narkyss a écrit:Tu trouves que c'est des foutaises ?

Je crois plutôt que c'est à remettre dans un contexte.

Je ne crois pas être aussi opaque que ça, pourtant, Narkyss.

Bien sûr que ce sont des foutaises et bien sûr qu'il y a beaucoup à en apprendre. Le problème des choses justes qu'ils profèrent, ces tribuns, c'est qu'ils les englobent avec une telle conviction et une telle foi, une telle assurance de leur petit avis minable, que ça en devient nécessairement de la merde. Ce qui n'empêche pas une certaine lecture constructive de cela quand on a bien assimilé cette malfaçon originelle.

Je trouve que ce sont beaucoup moins des foutaises que des slogans publicitaires, que la politique actuelle et de tout un tas d'autres mascarades collectives ou individuelles.

De ce fait, je porterais bien la ceinture, j'enfilerais bien la cuirasse, me chausserais bien de paix, dresserais bien le bouclier, heaume et épée, j'irais bien moi botter le cul à ces ténèbres.
Non, je trouve pas que ce soit tant des foutaises que ça.
Un mec emballé, une période propice aux prophètes, une historialité, un événement dans l'homme, une maladresse peut-être sans le recul, un aveuglement de trop d'esprit tempétueux peut-être, mais pas des foutaises.

C’est curieux, j’étais justement en train de penser aujourd’hui que Staline un jour fut un beau jeune homme avec qui il était probablement agréable de regarder les étoiles en riant, roulés dans l’herbe.

Vrai aussi qu’entre Saint-Paul et les républiques qui se sont trouvées des chaussures, le style en a pris un coup.

Je te suis Narkyss, mais cela n'en reste pas moins des foutaises à mon goût (et en effet moins que les slogans publicitaires ou politiques). Mais je suis pour ma part un être d'ombres et de ténèbres.

Pour Saint Paul, à qui je dois pourtant quelques petites choses, je n'oublie pas pour autant le personnage qu'il représente. Mais contrairement aux chrétiens, je n'ai foi ni en la rédemption, ni au pardon. Un homme ne se lave pas sur le chemin de Damas. Un monstre est un monstre à vie.



Ça ne le rend pas moins intéressant ou admirable sur certains aspects, cela n'enlève pas de valeur à ses mots. Mais asséné en brut, sans réflexion, c'est des foutaises. Ses mots, c'est de la matière brute à travailler.

NB : Petite remarque linguistique d'ordre général : Si on parle de Paul l'apôtre, on n'emploie pas de tiret. L'usage de tirets avec un nom de saint ou de sainte se réfère toujours à un lieu et jamais à une personne. Sainte Marie c'est la mère de Jésus (ou une autre fille du catalogue), Sainte-Marie, c'est une église ou un village, qu'importe s'ils ont vu passer autant de monde.

Lamorak, juste. Les doigts qui écrivent par habitude, sans penser. Trop de textes sur les pneus.

Il y a de la place dans la team obscurité?

Les ténèbres ont une seule loi : plus on est de fous, plus on rit.

Il n'y a d'ombres et de ténèbres que grâce à la lumière.
Ce n'est pas réciproque.

Qu'est-ce qu'un monstre? Un personnage de conte?
Ou ce qui est montré, une simple apparence? Et qu'a-t-elle de réel?
Une erreur, un accident de la nature, de la vie : nécessairement le résultat d'une faute? Si oui, quelle en est la source, peut-on raisonnablement la déterminer?

Et la lumière est parfois la porte symbolique du mal.

Pour vivre heureux, vivons caché.

La définition du monstres est complexe. Je crois que ce qui s'en rapproche le plus pour moi, la définition la plus simple que j'en donnerai, est celui qui ose se regarder en face. Les œillères, c'est utile pour croire qu'on n'a pas déjà failli. L'apparence c'est pour les gens biens.

Selon toi, la lucidité serait de voir en soi le mal? Voire même, de s'y assimiler?  

Tu sais que tu serais capable de réveiller mon côté sombre avec ton discours nauséabond ? Fais attention à toi, je pourrais bien te dévorer comme si tu étais un steack.

Lucidité n'est pas le mot juste.

Mais, je n'ai pas la prétention d'être un homme bon, j'en suis plus éloigné que bien des gens que je connais : je me connais seulement assez pour savoir quel salaud je suis, et lequel à qui vous faites face quand vous me parlez. Je n'ai pas de raison de me dédouaner de qui je suis ou de m'en absoudre.

Je ne perçois pas l'intérêt d'être un homme bon. Bien que je perçoive l'intérêt sociétal de se soumettre à cet enjeu. De ce point de vue, ne sachant me soumettre à cet enjeu, je suis plus assimilable à un virus inactif qu'à de la gangrène.

La lucidité est d’arriver à voir dans l’obscur comme à la clarté des petits matins, quand la lumière est encore grise, à peine bleue et affreuse; c’est d’identifier en soi, au sein même de ce que nous aimons le plus et de ce qui nous est le plus cher, la certidude d’une horreur, qui n’est pas une horreur qui peut s’installer contre ou malgré ces aspects que nous aimons de nous-mêmes, mais qui leur est bien identique.

Auto-thérapie,
Je suis un steak sensé, fais gaffe. Et vu une remarque que tu avais fait à mon égard mais qui a été modérée, je juge pertinent de rappeler qu'à l'instar de Confiteor, je suis de sexe masculin et probablement peu intéressé par tes propres lubies dans ce domaine.

Le sexe de ma proie ne m'importe pas plus que ça lorsque je pratique le cannibalisme

Dans le même temps, se peindre comme un salaud permet de recommencer. Cela n’est pas un steak très féminin. Lamorak agent dormant d’un monde littéralement sadique, ça me parle.

(Pas de circonflexe à vous faites, comme vous dites au présent).
(Remarque que tu avais faite)
(Ce pauvre Auto semble encore loin de son coming out. Prions pour lui.)

Donc c'est bien cela, tu t'assimiles à ce "côté obscur"...
Je vois mon être psycho-physique comme vide, un vide balayé par des vents contraires, un vide absolument a-moral, déterminé par les circonstances contingentes. Ma nature profonde, c'est ma façon particulière d'être, en bien ou en mal.
Pourtant mon coeur en particulier comme aussi le reste de mon corps, n'aiment pas être au service d'une action mauvaise, indiscutablement immorale. Ce n'est visiblement pas fait pour.
Cela ressemble à un mystère.

Auto-thérapie,
Je ne goûte pas à ce genre de rodomontades ou d'humour potache. Merci d'exprimer clairement tes intentions.

Qui porte la lumière ?

Lorelei,
Vraiment ? Je n'y retire aucun plaisir, mais je ne pense pas être un être bon, juste et impartial.

J'avais commencé à t'écrire une réponse Lamorak, mais je l'ai perdu en cours de route.

Lamorak a écrit:Qui porte la lumière ?

Qui porte l'obscurité ?

L'état dominant généralement.

(Lorelei, sinon Voire même est un pléonasme, hihihi)

C'est vrai, généralement.

C'est marrant, ton avatar, on dirait un guerrier avec un bouclier, une épée, un heaume etc.. qui se bat contre... On voit pas bien, c'est obscur.

C'est volontaire, j'ai choisi de placer ainsi la focalisation sur l'épée de Mordred qui arrive dans le dos plutôt que sur ses frères qui lui font face.

Étrange, non, de dénoncer le combat quand son avatar en est un. Paradoxe, paradoxe ?

Le sujet d'un prochain billet ?