Oedipe ( prononcez "édipe", merci pour lui ) et ses complexées.
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Oedipe ( prononcez "édipe", merci pour lui ) et ses complexées.
L'aveugle, y s'mène par le bout de sa destinez ; c'est resté, dans la famille. Drôle de famille, d'ailleurs.
Figurez-vous que ses filles, c'étaient aussi ses demies-soeurs ! C'est fun, non?
Moi je dis que la survivante en récolte tout le poids. C'est ce qu'Ismène perçoit, trop tard.
Sa dernière lâcheté, vouloir mourir avec Antigone afin de fuir son propre destin : affronter la vie en portant son écrasant passé familial et personnel.
Mission impossible pour l'anti-héroïne héroïque?
Car ce qu'on vous avait pas dit, et que je vous révèle, c'est qu'Ismène avait un gros faible pour son père. Déjà qu'elle l'aimait comme un frère!...
Alors une nuit, tandis qu' Antigone pionçait, ni vue mais connue, elle a suivi fièrement les traces de son père.
Comme celui-ci ne voyait rien, elle s'est facilement faite prendre pour un songe, ou plus prosaïquement comme une des hétaïres qu'Antigone embauchait pour son, heu, complexé, quand le besoin s'en faisait par trop sentir.
Et alors du coup évidemment vous devinez qu'Ismène a un fils caché, et que c'est pour cela qu'elle veut vivre. Quand elle réalise enfin que mélanger les générations n'importe comment n'est pas un exemple à suivre, elle tente de fuir dans la mort avec Antigone, qui a tout compris, elle, la sale chouchoute de leur complexé.
Mais le Destin fatal et inexorable va la rattraper.
Empêchée de mourir, elle s'en va hérer sur les routes une vingtaine d'années avec une paire de Ray-Ban d'occasion, glissant discrètement dans le paysage d'un temple Artémisien à un ermitage Vishnouiste, se faisant passer entre-deux pour une voyante et disant la bonne aventure à qui veut bien l'entendre ; avant de finalement trouver refuge dans un monastère bouddhiste en Abyssinie. Ce qu'elle ignore, c'est que le directeur des études n'y est autre que son propre fils, et frère, et en même temps neveu, si vous avez bien suivis, recueilli après qu'elle l'ai confié à des gens "de confiance" -croyait-elle naïvement, se fiant à sa femme de chambre- par le Dalaï-Lama en vadrouille sortant gaillardement et mansuétudalement d'un colloque (c'est comme ça qu'on nomme un pince-fesses dans la jet-set) à Thessalonique.
Son instructeur, qui ignore tout de ses propres origines, vu qu'il est la réincarnation d'un ancien moine Kirghize, flashe sur la belle Grecque, quoi qu'un peu défraîchie. Ismène quand à elle est instantanément sous le charme de ce beau jeune homme, aussi séduisant que brillant. Irrésistiblement attirés l'un par l'autre, mais ayant prononcés leurs voeux, leur passion sera-t-elle plus forte que l'enseignement de Bouddha?
Quels Dieux, quel Destin dirigent le coeur hommes ?
Figurez-vous que ses filles, c'étaient aussi ses demies-soeurs ! C'est fun, non?
Moi je dis que la survivante en récolte tout le poids. C'est ce qu'Ismène perçoit, trop tard.
Sa dernière lâcheté, vouloir mourir avec Antigone afin de fuir son propre destin : affronter la vie en portant son écrasant passé familial et personnel.
Mission impossible pour l'anti-héroïne héroïque?
Car ce qu'on vous avait pas dit, et que je vous révèle, c'est qu'Ismène avait un gros faible pour son père. Déjà qu'elle l'aimait comme un frère!...
Alors une nuit, tandis qu' Antigone pionçait, ni vue mais connue, elle a suivi fièrement les traces de son père.
Comme celui-ci ne voyait rien, elle s'est facilement faite prendre pour un songe, ou plus prosaïquement comme une des hétaïres qu'Antigone embauchait pour son, heu, complexé, quand le besoin s'en faisait par trop sentir.
Et alors du coup évidemment vous devinez qu'Ismène a un fils caché, et que c'est pour cela qu'elle veut vivre. Quand elle réalise enfin que mélanger les générations n'importe comment n'est pas un exemple à suivre, elle tente de fuir dans la mort avec Antigone, qui a tout compris, elle, la sale chouchoute de leur complexé.
Mais le Destin fatal et inexorable va la rattraper.
Empêchée de mourir, elle s'en va hérer sur les routes une vingtaine d'années avec une paire de Ray-Ban d'occasion, glissant discrètement dans le paysage d'un temple Artémisien à un ermitage Vishnouiste, se faisant passer entre-deux pour une voyante et disant la bonne aventure à qui veut bien l'entendre ; avant de finalement trouver refuge dans un monastère bouddhiste en Abyssinie. Ce qu'elle ignore, c'est que le directeur des études n'y est autre que son propre fils, et frère, et en même temps neveu, si vous avez bien suivis, recueilli après qu'elle l'ai confié à des gens "de confiance" -croyait-elle naïvement, se fiant à sa femme de chambre- par le Dalaï-Lama en vadrouille sortant gaillardement et mansuétudalement d'un colloque (c'est comme ça qu'on nomme un pince-fesses dans la jet-set) à Thessalonique.
Son instructeur, qui ignore tout de ses propres origines, vu qu'il est la réincarnation d'un ancien moine Kirghize, flashe sur la belle Grecque, quoi qu'un peu défraîchie. Ismène quand à elle est instantanément sous le charme de ce beau jeune homme, aussi séduisant que brillant. Irrésistiblement attirés l'un par l'autre, mais ayant prononcés leurs voeux, leur passion sera-t-elle plus forte que l'enseignement de Bouddha?
Quels Dieux, quel Destin dirigent le coeur hommes ?
...à suivre
Lorelei- Messages : 1414
Date d'inscription : 15/08/2016
Age : 35
Localisation : Sion, 1950 CH
Re: Oedipe ( prononcez "édipe", merci pour lui ) et ses complexées.
Joli! Tu revisites les romans de Bauchau?
On aura droit à une suite?

Hélice- Messages : 313
Date d'inscription : 23/02/2019
Localisation : Belgique
Re: Oedipe ( prononcez "édipe", merci pour lui ) et ses complexées.
Merci Hélice, je viens de découvrir Henry Bauchau que je ne connaissais pas! Bien sûr il n'y aura pas de suite... sinon celles de mes lecteurs les plus fantaisistes!
Siamois : Je voyais plutôt l'idée d'errer au Harar façon Rimbaud, le voyant, car errer humanum est

Lorelei- Messages : 1414
Date d'inscription : 15/08/2016
Age : 35
Localisation : Sion, 1950 CH
Re: Oedipe ( prononcez "édipe", merci pour lui ) et ses complexées.
Je garde un très bon souvenir d'Antigone que j'ai lu récemment... J'ai lu Œdipe sur la route aussi, mais quand mon niveau de français ne me permettait pas comprendre un tel style d'écriture, très poétique. Bref, je ne comprenais rien et j'imagine qu'il est passé à la trappe 

Hélice- Messages : 313
Date d'inscription : 23/02/2019
Localisation : Belgique
Re: Oedipe ( prononcez "édipe", merci pour lui ) et ses complexées.
Ma seule expérience de théâtre était au lycée, nous avons joué "Antigone", d'Anouilh… j'interprétais Ismène.

Invité- Invité
Re: Oedipe ( prononcez "édipe", merci pour lui ) et ses complexées.
Antigone d'Anouilh! Hé oui c'est au Programme Officiel de l'Education Nationale, je l'ai aussi étudié! Tu me rappelles qu'à l'époque je trouvais qu'il fallait un peu réhabiliter Ismène, personnage si humaine, si héroïquement humaine...
(Tiens j'ai féminisé le mot personnage! Il ne s'en porte pas plus mâle...).
Lorelei- Messages : 1414
Date d'inscription : 15/08/2016
Age : 35
Localisation : Sion, 1950 CH
Re: Oedipe ( prononcez "édipe", merci pour lui ) et ses complexées.
Je ne connais pas l'Antigone d'Anouilh mais je trouve que l'Antigone de Bauchau déborde de charisme et a une forme de puissance très interpellante, le personnage d'Ismène est aussi très touchant... par contre les deux frères ne passent que pour des abrutis qui jouent à voir qui l'a plus grosse. Ben, je parle un peu de mémoire et elle n'est pas terrible...
Saxifrage, tu as fait du théâtre juste une fois, c'est ça? C'était une activité obligatoire au lycée? Ou tu l'as fait par plaisir mais tu n'as jamais réessayé?
Je des vagues souvenirs d'avoir fait du théâtre avant mes 14 ans, chose que je ne m'explique pas quand on voit comme j'étais (et suis quand même encore) timide.
Saxifrage, tu as fait du théâtre juste une fois, c'est ça? C'était une activité obligatoire au lycée? Ou tu l'as fait par plaisir mais tu n'as jamais réessayé?
Je des vagues souvenirs d'avoir fait du théâtre avant mes 14 ans, chose que je ne m'explique pas quand on voit comme j'étais (et suis quand même encore) timide.
Hélice- Messages : 313
Date d'inscription : 23/02/2019
Localisation : Belgique
Re: Oedipe ( prononcez "édipe", merci pour lui ) et ses complexées.
Ce n'était pas une activité obligatoire, non. Un atelier le mercredi après-midi. Je l'ai fait par défi et par envie. J'étais assez réservée, timide, du coup le rôle d'Ismène me convenait parfaitement..!
Par contre je ne connais pas l'Antigone de Bauchau, ça me donne envie de découvrir. ^^
Par contre je ne connais pas l'Antigone de Bauchau, ça me donne envie de découvrir. ^^
Tiens j'ai féminisé le mot personnage! Il ne s'en porte pas plus mâle...


Invité- Invité
Re: Oedipe ( prononcez "édipe", merci pour lui ) et ses complexées.
Je te conseillerais ce roman à chaque coup mais c'est vraiment un avis très subjectif. Les fois qu'on se loupe en proposant des bouquins aux autres...
Le théâtre... je l'ai toujours perçu comme une potentielle cure à ma timidité. Mais ma maladie est chronique donc cette possibilité ne vit que dans mon imagination.
Au plaisir de vos recroiser dans d'autres fils!
Le théâtre... je l'ai toujours perçu comme une potentielle cure à ma timidité. Mais ma maladie est chronique donc cette possibilité ne vit que dans mon imagination.
Au plaisir de vos recroiser dans d'autres fils!
Hélice- Messages : 313
Date d'inscription : 23/02/2019
Localisation : Belgique
Re: Oedipe ( prononcez "édipe", merci pour lui ) et ses complexées.
Je me demande si le théâtre est véritablement efficace pour vaincre la timidité. Enfin certains le disent. Sans doute, c'est utile pour avoir plus d'aisance sociale, prendre la parole en public, etc...
Je connais un vrai timide qui est acteur. Et les autres, grandes gueules souvent, ne le sont pas forcément moins quand on touche à l'intimité...
Le peu de chose que j'ai joué au théâtre (un cours, quelques représentations), m'a surtout permis de comprendre et d'accepter que la plupart des gens jouent un rôle dans la vie, et que je devrais bien souvent faire de même ; que ma manière d'être assez sincère, spontanée, ne peut pas convenir en toutes circonstances et que je dois composer au mieux avec mes possibilités de "jeu" limitées, et que mes envies d'échanges profonds ne peuvent être satisfaites qu'avec une minorité de personnes.
Au plaisir Hélice!
Lorelei- Messages : 1414
Date d'inscription : 15/08/2016
Age : 35
Localisation : Sion, 1950 CH
Re: Oedipe ( prononcez "édipe", merci pour lui ) et ses complexées.
LoreleiSebasto a écrit:
Je me demande si le théâtre est véritablement efficace pour vaincre la timidité. Enfin certains le disent. Sans doute, c'est utile pour avoir plus d'aisance sociale, prendre la parole en public, etc...
Je connais un vrai timide qui est acteur. Et les autres, grandes gueules souvent, ne le sont pas forcément moins quand on touche à l'intimité...
Le peu de chose que j'ai joué au théâtre (un cours, quelques représentations), m'a surtout permis de comprendre et d'accepter que la plupart des gens jouent un rôle dans la vie, et que je devrais bien souvent faire de même ; que ma manière d'être assez sincère, spontanée, ne peut pas convenir en toutes circonstances et que je dois composer au mieux avec mes possibilités de "jeu" limitées, et que mes envies d'échanges profonds ne peuvent être satisfaites qu'avec une minorité de personnes.
Au plaisir Hélice!
selon Boris Cyrulnik, que j'adoube de mon phallus (que je viens de baptiser Excalibur, merci pour mon ego) pour son concept de résilience, son instinct de survie, sa créativité, sa rébellion et son humour, l'art théâtral peut permettre de "sublimer" (là c'est de la psychanalyse) ses pulsions refoulées (encore de la psychanalyse) et surmonter ses traumatismes (là c'est Boris lui-même) en devenant le tiers dont vous pouvez parler, mais il se place du point de vue du scénariste ou du metteur en scène (bah oui, l'actrice n'a point son mot à dire !).
je conseille la lecture de son livre Je me souviens... pour celles et ceux qui ont eu une enfance et une adolescence difficile (y en a dans le forum ?), ça fait remonter beaucoup de mauvais souvenirs, surtout pour lui à ce que j'ai pu lire, mais pour moi aussi et peut-être pour vous, qu' IL FAUT PRENDRE EN SOIN !
pour la méthode, le théâtre peut-être... personnellement je pratique la méditation, la communication non violente et je suis une psychothérapie analytique, bref j'essaie de sublimer un peu tout ça.
pour la timidité, oui le théâtre peut déniaiser, en fait plus la parole est usitée plus elle devient usitable, dans une certaine mesure.
prends bien soin de toi.
bises
Dernière édition par Jérémy34 le Mar 12 Mar 2019 - 21:01, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Oedipe ( prononcez "édipe", merci pour lui ) et ses complexées.
Jérémy34 a écrit:
pour la méthode, le théâtre peut-être... personnellement je pratique la méditation, la communication non violente et je suis une psychothérapie analytique, bref j'essaie de sublimer un peu tout ça.
prends bien soin de toi.
bises
En fait, je suis plutôt dans la même voie que toi, méditation, mindfulness, CNV et à partir de samedi... le truc plus fou que je suis capable de faire en ce moment (presque d'une difficulté pour moi équivalente au théâtre mais définitivement plus accorde à mes gouts) des ateliers de danse improvisée qui se présentent avec la phrase:
« Le corps ne sait pas mentir,
mettez-le en mouvement
et la vérité prend place. »
ça promet!
Hélice- Messages : 313
Date d'inscription : 23/02/2019
Localisation : Belgique
Re: Oedipe ( prononcez "édipe", merci pour lui ) et ses complexées.
Il y a le livre le théatre et son double d'Antonin Artaud qui saisit bien justement en quoi le théâtre est autant un catharsis qu'un déchaînement (déferlement), une sublimation autant qu'une violence (violence dans le sens d'être bousculé).
J'ai beaucoup aimé ton texte Lorelei.
J'ai beaucoup aimé ton texte Lorelei.
Invité- Invité
Re: Oedipe ( prononcez "édipe", merci pour lui ) et ses complexées.
Hélice a écrit:Jérémy34 a écrit:
pour la méthode, le théâtre peut-être... personnellement je pratique la méditation, la communication non violente et je suis une psychothérapie analytique, bref j'essaie de sublimer un peu tout ça.
prends bien soin de toi.
bises
En fait, je suis plutôt dans la même voie que toi, méditation, mindfulness, CNV et à partir de samedi... le truc plus fou que je suis capable de faire en ce moment (presque d'une difficulté pour moi équivalente au théâtre mais définitivement plus accorde à mes gouts) des ateliers de danse improvisée qui se présentent avec la phrase:
« Le corps ne sait pas mentir,
mettez-le en mouvement
et la vérité prend place. »
ça promet!
Hhhhaaaaa, le corps...

si cela est dans un cadre bienveillant, je ne doute pas de sa réussite !
grand bien t'en fasse, n'oublie pas que tu respires, et que ton sourire rayonne dans tous les coeurs.
Namaste

Invité- Invité
Re: Oedipe ( prononcez "édipe", merci pour lui ) et ses complexées.
J'avais commencé à écrire...
J'espère que c'est en effet dans un cadre bienveillant car c'est dans pas trop longtemps et je commence à avoir les pépettes (je viens de découvrir que c'est un belgicisme --> angoisser).
Et puis...
Je cherche une énième fois des infos sur l'activité. Je vois qu'elle est reprise dans le listing de formations d'un centre assez réputé, ça me rassure, je clique pour voir. La description est longue et détaillée... tout en bas je tombe sur des extraits d'un roman qu'elle utilise pour compléter le descriptif:
"Qu’ils sont beaux, les yeux mi-clos, contemplant en eux-mêmes leur part d’immortalité qui danse. »
« Une joie, une vigueur souveraine montent du sol et viennent instruire et éclairer l’instrument de mon corps. Mes gestes ne m’obéissent plus, ils sont inscrits dans le parcours mémorable, leur force, leur élan sont vécus et prescrits par l’instance céleste.
Je danse pour ce que j’aime et ce que je n’aime pas, pour ceux que je connais et ceux que je ne connaîtrai jamais(...). Enfin je ne danse plus pour personne et, de toutes mes forces, je célèbre l’existence. Rien, rien d’autre que l’existence farouche, son grand corps unanime et son immense matière mortelle."
C'est encore Antigone de Bauchau. Je ne veux pas donner une lecture particulière à la coïncidence, mais elle m'amuse. Il faut bien que je prenne mon courage à deux mains.
Lorelei, je me suis un peu invité sur ton fil. En même temps,je trouvais juste pouvoir clôturer ma participation au sujet de ton texte avec, à nouveau, le mention d'Antigone.
Bonne après-midi!
Jérémy34 a écrit:
si cela est dans un cadre bienveillant, je ne doute pas de sa réussite !
J'espère que c'est en effet dans un cadre bienveillant car c'est dans pas trop longtemps et je commence à avoir les pépettes (je viens de découvrir que c'est un belgicisme --> angoisser).
Et puis...
Je cherche une énième fois des infos sur l'activité. Je vois qu'elle est reprise dans le listing de formations d'un centre assez réputé, ça me rassure, je clique pour voir. La description est longue et détaillée... tout en bas je tombe sur des extraits d'un roman qu'elle utilise pour compléter le descriptif:
"Qu’ils sont beaux, les yeux mi-clos, contemplant en eux-mêmes leur part d’immortalité qui danse. »
« Une joie, une vigueur souveraine montent du sol et viennent instruire et éclairer l’instrument de mon corps. Mes gestes ne m’obéissent plus, ils sont inscrits dans le parcours mémorable, leur force, leur élan sont vécus et prescrits par l’instance céleste.
Je danse pour ce que j’aime et ce que je n’aime pas, pour ceux que je connais et ceux que je ne connaîtrai jamais(...). Enfin je ne danse plus pour personne et, de toutes mes forces, je célèbre l’existence. Rien, rien d’autre que l’existence farouche, son grand corps unanime et son immense matière mortelle."
C'est encore Antigone de Bauchau. Je ne veux pas donner une lecture particulière à la coïncidence, mais elle m'amuse. Il faut bien que je prenne mon courage à deux mains.
Lorelei, je me suis un peu invité sur ton fil. En même temps,je trouvais juste pouvoir clôturer ma participation au sujet de ton texte avec, à nouveau, le mention d'Antigone.
Bonne après-midi!
Hélice- Messages : 313
Date d'inscription : 23/02/2019
Localisation : Belgique

» Sérendipité
» Bonjour à tous
» Fils de ... Alice Miller
» Pompiste, le plein de soleil svp, j'ai un zèbre dans ma cafetière !
» ptites bêtes
» Bonjour à tous
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