Les meurtrissures du temps
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Les meurtrissures du temps
Si il est ennemi pernicieux, le seul, le fatidique, l'impitoyable; c'est bien entendu le temps, cette sorte d'aspiration vers la dernière inspiration.
On se croit fort, on se croit beau, intelligent peut-être, néanmoins en silence réside en notre organisme l'écoulement des heures, des secondes...
Parfois il m'arrive de penser à tout ce que je n'ai pas acquis ou plutôt à tout ce que j'aurai désiré acquérir. de combien de moyens ai-je usités pour en arriver là, là où je me situe en cet instant et pourquoi ces manques, ces faits, ces événements, que tous où presque n'en sont démunis.
Alors j'ose relativiser, je ne suis d'ailleurs bon qu'à cela, relativiser... peu importe ce qu'il m'arrive les jours sont les mêmes, seuls mes sentiments sont d'une matière malléable, incoordonnés, imprévisibles et finalement si humain...
Non ce n'est pas moi c'est dans le doute un egoscryptor qui décide sans raison aucune d'intervertir mon désir sous-jacent avec l'action entreprise: celle d'aligner les mots, ces mots qui en eux contiennent cet irrémédiable et insaisissable maux qu'est le temps qui s'écoule et passe à même mon visage, tout en y laissant son empreinte amère.
Chaque jour ma première pensée est celle-ci; tu meurs!, que pourrai-je d'ailleurs dire d'autre que cette inévitable sentence, mais je me rassure, mon coeur bat allègrement d'un rythme calme et apaisé et ne me sens guère contraint d'en faire une maladie.
Peut-être que si je m'employais à travailler mes jours seraient moins lourds et mes pensées beaucoup moins sombres? Saurai-je un jour me mentir, disant à tue-tête et a vau l'eau, tout va bien, tout va même très bien, mais alors quel écart! n'ai-je pas stipulé être fait de manques? Oui bien entendu, j'avais donc raté ma vie plus que mon existence, tout en sachant que l'une et l'autre n'était guère concevable sinon dans un monde de courage!Tous des lâches!
Dans l'attente j'espérai de l'autre ce qui en moi était absent, je cherchai au fond de la résignation et du fatalisme, l'éliixir qui me soustrairait à ma vie.
Quelle obsession inutile, n'avais-je donc rien appris? portai-je en moi le goût des morsures et des balafres indélébiles, tant pis! je requérais une aide, n'importe laquelle, du moment salutaire où elle me soustrairait à la curie, que je connaissais déjà, bien de trop, hélas..
Finalement les meurtrissures du temps me recadraient sans l'once d'une pitié. ô que j’abhorrais ce sentiment, cette fascinante et humiliante fragilité. pourtant j'étais là, l'aile du temps froissant mon oreille.
Pourquoi cette fascination enfantine du temps et de l'espace, les autres jouaient à cache-cache dans le petit bois, tandis que mes pensées vagabondaient, mais de quel genre en étaient-elles?
Si je me souviens, ce n'est pas vraiment pensée, si ce n'est la longueur immense des après-midis d'été, mais ressenti, et à ce jour le temps en silence ne me lâcha plus, toute ma vie devint regret...
On se croit fort, on se croit beau, intelligent peut-être, néanmoins en silence réside en notre organisme l'écoulement des heures, des secondes...
Parfois il m'arrive de penser à tout ce que je n'ai pas acquis ou plutôt à tout ce que j'aurai désiré acquérir. de combien de moyens ai-je usités pour en arriver là, là où je me situe en cet instant et pourquoi ces manques, ces faits, ces événements, que tous où presque n'en sont démunis.
Alors j'ose relativiser, je ne suis d'ailleurs bon qu'à cela, relativiser... peu importe ce qu'il m'arrive les jours sont les mêmes, seuls mes sentiments sont d'une matière malléable, incoordonnés, imprévisibles et finalement si humain...
Non ce n'est pas moi c'est dans le doute un egoscryptor qui décide sans raison aucune d'intervertir mon désir sous-jacent avec l'action entreprise: celle d'aligner les mots, ces mots qui en eux contiennent cet irrémédiable et insaisissable maux qu'est le temps qui s'écoule et passe à même mon visage, tout en y laissant son empreinte amère.
Chaque jour ma première pensée est celle-ci; tu meurs!, que pourrai-je d'ailleurs dire d'autre que cette inévitable sentence, mais je me rassure, mon coeur bat allègrement d'un rythme calme et apaisé et ne me sens guère contraint d'en faire une maladie.
Peut-être que si je m'employais à travailler mes jours seraient moins lourds et mes pensées beaucoup moins sombres? Saurai-je un jour me mentir, disant à tue-tête et a vau l'eau, tout va bien, tout va même très bien, mais alors quel écart! n'ai-je pas stipulé être fait de manques? Oui bien entendu, j'avais donc raté ma vie plus que mon existence, tout en sachant que l'une et l'autre n'était guère concevable sinon dans un monde de courage!Tous des lâches!
Dans l'attente j'espérai de l'autre ce qui en moi était absent, je cherchai au fond de la résignation et du fatalisme, l'éliixir qui me soustrairait à ma vie.
Quelle obsession inutile, n'avais-je donc rien appris? portai-je en moi le goût des morsures et des balafres indélébiles, tant pis! je requérais une aide, n'importe laquelle, du moment salutaire où elle me soustrairait à la curie, que je connaissais déjà, bien de trop, hélas..
Finalement les meurtrissures du temps me recadraient sans l'once d'une pitié. ô que j’abhorrais ce sentiment, cette fascinante et humiliante fragilité. pourtant j'étais là, l'aile du temps froissant mon oreille.
Pourquoi cette fascination enfantine du temps et de l'espace, les autres jouaient à cache-cache dans le petit bois, tandis que mes pensées vagabondaient, mais de quel genre en étaient-elles?
Si je me souviens, ce n'est pas vraiment pensée, si ce n'est la longueur immense des après-midis d'été, mais ressenti, et à ce jour le temps en silence ne me lâcha plus, toute ma vie devint regret...
oyans- Messages : 2733
Date d'inscription : 13/04/2014
Age : 49
Re: Les meurtrissures du temps
Le temps à un rôle plus qu'essentiel sur la question de l'humain et sur sa petite tonalité individuelle.
Il est ce qui le construit et le détruit à la fois.
Il est ce qui le construit et le détruit à la fois.
Invité- Invité
Re: Les meurtrissures du temps
C'est très vrai. Rien d'ailleurs n'a jamais été aussi vrai que cela. Mais bon je suis ce soir positif.
oyans- Messages : 2733
Date d'inscription : 13/04/2014
Age : 49
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