Les films les plus dérangeant que vous ayez-vu

Ah je m'en doutais en plus ^^
Ce site ressemble de plus en plus au navrant deuxième épisode de Star Wars ^^

Je spoile 2001, les affranchis et orange mécanique:

Mindview a écrit:"Serbian Film" plus dégueulasse et immoral franchement je connais pas

J'ai pas vu ni l'un ni l'autre, j'en ai seulement entendu parlé, donc je ne peux pas dire, mais : Funny games de Haneke ?
Après dans irréversible ce qui m'a choqué c'est vraiment le viol, qui est toujours quelque chose qui me choque (dans orange mécanique aussi, mais Kubrick nous oblige pas à le subir comme le fait Noé)

Godzilla a écrit:Ah   je m'en doutais en plus ^^
Ce site ressemble de plus en plus au navrant deuxième épisode de Star Wars ^^

Demande moi la prochaine fois ! Il a bcp de vocabulaire mais pas d'imagination, entre autre. Sans compter qu'il tient pas trois posts sans se faire connaître : tu vois comme un enfant. Il fait bcp de bruit pour qu'on le remarque et malheureusement, il ne sait pas faire autrement.

Bon en fait ça fait une sacré liste de films dérangeants!!!

Visiblement on note que l'horreur, la violence, le provoque le sentiment dérangeant. C'est marrant car pas pour moi. J'aime pas le gore, parce que je n'aime pas le voir. Mais ce n'est pas dérangeant, c'est horrible. Dérangeant pour moi, c'est un mix de malsain et de repoussant glauque.

Comme Charlie et la chocolaterie par exemple. Et ou mieux pour expliquer, Le nom de la rose. Voilà un film dérangeant par son esthétique. La crasse, la laideur des personnages, on dirait un cauchemar.

Dans ce cas tu as Vidocq, si tu cherches un truc dérangeant dans ce sens là. Alors perso j'ai bien aimé ce film (ceci dit je l'ai vu jeune), mais je sais que la critique l'a globalement descendu.

Le film n'est pas spécialement violent, ni spécialement gore, mais il est esthétiquement assez malaisant.

davidabricot a écrit: Le nom de la rose. Voilà un film dérangeant par son esthétique. La crasse, la laideur des personnages, on dirait un cauchemar.

C'est vrai, mais ce n'est pas gratuit... et Sean Connery est-il à ce point immonde ? ^^

Non non Sean Connery il est hyper bel homme et il l'est resté longtemps. Je souhaite à tout homme de vieillir comme lui.

Ah ben c'était autre chose que le brave Roger Moore, c'est sûr ^^

Je ne me souviens de rien de plus dérangeant -- dérangeant! vomitif d'un bout à l'autre! -- que Salo ou les 120 journées de Sodome, de Pasolini. Je ne comprends absolument pas pourquoi Pasolini a fait ce film, en dehors du fait qu'il ait perdu la raison je ne vois vraiment aucune explication; je ne comprends pas comment qui que ce soit (caméraman, acteur, script-girl, monteur) a pu accepter de travailler à ce film. Je ne comprends surtout pas comment j'ai pu rester dans le cinéma jusqu'à la fin du film, j'espérais quoi? Qu'il y ait quelque chose vers la fin pour transfigurer toute cette horreur, je crois... mais il n'y a rien. Je doute qu'il soit possible de voir un tel film sans en sortir convaincu que la censure pure et simple est parfois indispensable. On n'aurait jamais dû laisser ce film sortir en salles, et je serais toujours partisan qu'on l'interdise, qu'on le censure, je le dis tout net. Vous ne m'entendrez pas souvent dire quelque chose en faveur de la censure, mais là, vraiment, too much is too much.

Très très très dérangeants mais néanmoins visibles (ce qui n'est pas le cas du précédent), il y a Délivrance de John Boorman, et The Deer Hunter, de Cimino. Eux aussi sont d'une violence insupportable, mais j'ai quand même eu le sentiment d'avoir pu en tirer quelque chose (je serais bien en peine de dire quoi, mais quelque chose).

Il y a par ailleurs des films insupportables qui sont simplement très mauvais, ce qui fait qu'ils ne me dérangent guère. Je pense par exemple à L'important c'est d'aimer, de Zulawski. Ca a essayé d'être au niveau des deux précédents, mais c'est loupé; au début, comme pour les précédents, on se dit qu'on va vomir... mais très vite on se rassure: il suffit de pousser un gros soupir et de hausser les épaules.

En fait je crois que j'aurais pas du lancer ce fil. J'ai pas regardé les bandes annonces des films décrits comme gore. Mais je suis tombé sur la fin de Salo ou les 120 journées de Sodome. Je n'ai vu qu'une fraction de seconde. Et j'avoue que c'est juste pas possible.

Et moi qui arrivait avec mon parfum dis donc! En fait c'est plein de film glauques (tiens 8mm aussi il est glauque).

Je sens que je ne vais pas dormir. Je comprends pourquoi j'aime les peluches, les arcs en ciel, les dessins animés et le Petit Prince. C'est quand même vachement plus chouette d'être adulte sur sa montagne d'expérience en regardant vers le versant enfance, que vers le versant "adulte" fait de perversions diverses.

Quand je pense que des gens manifestent parce que je suis gay, que d'autres veulent ma mort, et qu'en parallèle on peut trouver ces films gores n'importe où sur le net, à traumatiser des gosses comme des adultes... ça me laisse pensif.

Dans la série des films dérangeants, il y a aussi ceux qui nous font douter de notre propre santé mentale, ceux qui remettent en question nos valeurs et nos certitudes.
Dans Memories of murder, deux flics de province enquêtent sur un meurtre, croient trouver le coupable, et sont tentés par des méthodes jugées désuètes : tabassage du suspect, aveux forcés. Deux flics de la capitale s'immiscent dans l'enquête, et prétendent l'instruire avec des méthodes éprouvées scientifiquement : tests d'ADN, logique formelle... (comme dans Les Experts).
Nos deux couples d'enquêteurs, très différents dans leur méthode, ont en ligne de mire le même suspect, mais celui-ci se dérobe (il a tout plein d'alibis).
Au milieu du film, toi qui te crois civilisé, tu te mets à soutenir la méthode des flics de province : allez-y les gars, tabassez-le le mec (le suspect), mettez-lui de grands coups d'annuaire dans la tronche ! Faites-lui cracher le morceau !
Et tu ressors du film tout sali, toi qui te croyais une âme grande et noble. Tu t'es vu virer de bord, et souhaiter tenir toi-même entre les mains l'annuaire qui servirait à péter les dents d'un type qui à ce stade de l'enquête n'était que suspect.
Ca fait cher payé la présomption d'innocence.

Dans le genre pas glauque mais qui m'a bouleversé : Le tombeau des lucioles (ok c'est un animé, mais quand même)

Si on donne dans le dessin animé, Belladonna of Sadness de Eichi Yamamoto est très troublant avec son mélange d'onirisme et d'images très crues (l'intrigue est plus ou moins une adaptation de la sorcière de Michelet, se passe donc au Moyen-Age avec son lot de joyeusetés barbares et de fantasmes)
Sans oublier, plastiquement, l'animation très saccadée, les différents styles graphiques qui s'entremêlent de façon déroutante et la bande son complètement psyché  

https://www.youtube.com/watch?v=2WkcLMapo_Y

Un beau choc ! (des fois, c'est bien d'être un peu dérangé dans ses habitudes de spectateur je trouve)

davidabricot a écrit:En fait je crois que j'aurais pas du lancer ce fil. J'ai pas regardé les bandes annonces des films décrits comme gore. Mais je suis tombé sur la fin de Salo ou les 120 journées de Sodome. Je n'ai vu qu'une fraction de seconde. Et j'avoue que c'est juste pas possible.

Et moi qui arrivait avec mon parfum dis donc! En fait c'est plein de film glauques (tiens 8mm aussi il est glauque).

Je sens que je ne vais pas dormir. Je comprends pourquoi j'aime les peluches, les arcs en ciel, les dessins animés et le Petit Prince. C'est quand même vachement plus chouette d'être adulte sur sa montagne d'expérience en regardant vers le versant enfance, que vers le versant "adulte" fait de perversions diverses.

Quand je pense que des gens manifestent parce que je suis gay, que d'autres veulent ma mort, et qu'en parallèle on peut trouver ces films gores n'importe où sur le net, à traumatiser des gosses comme des adultes... ça me laisse pensif.

@Davidabricot, j'espère que je ne t'ai pas choqué par ma remarque à propos des films avec des scènes de sexe homo ! Pour tout te dire, les scènes de sexe hétéro me dérangent aussi quand elles sont trop explicites (Dernier tango à Paris par exemple), et je déteste le porno.
Et je t'aime bien, je réponds à tous tes sujets.

On ne devrait peut-être pas mettre de liens sur ce type de films, ça peut être brutal.

non c'est pas par rapport à toi zebra sara . C'est juste qu'on me rappelle tous les jours (la société) que je suis nuisible. Que je ne pourrait pas avoir d'enfant par exemple (un père une mère). Et via ce film je découvre des horreurs terribles, qui sont bien plus dangereuse pour les gens que d'avoir deux pères ou deux mères. C'était une réflexion autocentrée mais aussi la découverte pour moi d'un argument nouveau.

Pour les scènes de sexe, je dirais tout dépend, du ton, de ce qui est montré et/ou suggéré, de la longueur. Je peux adorer comme je peux détester.

David, ne regarde jamais Le festin nu de Cronenberg !

@ Tanatlock : Pour revenir sur Kubrick et sa misanthropie, je soulignerais quand même le personnage profondément humaniste incarné par Kirk Douglas dans les sentiers de la gloire    

Je suis d'accord que Kubrick, à travers ses mises en scène au cordeau et souvent très hiératiques (symétrie, lents travellings dans l'axe, usage de la musique classique...)  exprime autant une possible froideur (misanthropie ?) que la façon dont ses personnages semblent broyés par leur environnement et les contraintes sociétales (voir le mépris dont est victime Barry Lyndon, à qui on ne pardonne jamais sa classe sociale d'origine, malgré son ascension jusqu'aux hautes sphères - indépendamment de l'antipathie qu'inspire le personnage, un parvenu sans envergure, pour lequel on finit quand même par éprouver de la pitié, un peu suivant le schéma des sentiments ambivalents que nous inspire Alex dans Orange Mécanique)

Sinon, je trouve ça rigolo le concept de "spoiler 2001"

Kubrick se promène dans les zones "douloureuses" de la nature humaine, ça peut donc facilement déboucher sur cette sensation de misanthropie, mais peut-être n'était-il simplement pas attiré par la réalisation d'une comédie légère, on ne peut pas trop savoir ^^ Effectivement il y a ça et là des personnages plus positifs, ils sont peut-être simplement moins marquants. Et puis c'est bien aussi, des films un peu ambigue moralement, quand on voit l'état actuel du ciné US (ultra-manichéen et organisé "pour que tout le monde y comprenne tout bien"), on regrette ce style de cinéma...
Et puis dans le genre misanthrope, on a en des biens "pires" de nos jours, non non je ne vous parlerais pas de Dieudonné, on va encore dire que je suis méchant ^^

Oui, je pense que Kubrick a plus une sorte de lucidité désabusée, et un goût certain pour le tragique (dans la foulée, j'ai réécouté la sarabande de Haendel qui rythme Barry Lyndon -  difficile de faire plus implacable ! )

Je trouve par exemple Robert Altman bien plus cynique dans deux films que j'ai beaucoup aimés mais qui m'ont néanmoins mis très mal à l'aise avec leur personnages totalement mesquins et/ou dénués de moralité : "The player" (tiens, une histoire de producteur hollywoodien à gerber) et "Short cuts" inspirés par les nouvelles de Raymond Carver sur la classe moyenne américaine, les deux avec Tim Robbins qui, si on y ajoute "Mystic River", doit vraiment prendre un malin plaisir à trainer dans des films qui me mettent mal à l'aise

(Kirk Douglas pas marquant ?? Monsieur "fossette au menton", 101 ans et toute sa classe ! )

@Deepo, Ben il y a des gens qui n'ont pas vu 2001 donc je préviens.

Je trouve qu'au delà des personnages eux même, de leur évolution et de l'aspect narratif, c'est surtout dans la mise en scène qu'on va ressentir un manque d’empathie de la part de Kubrik pour ses personnages. Quand j'écris ça, je pense à Full Metal Jacket que je m’apprête à spoiler .

Spoiler:

Et effectivement, il ne devait sans doute pas avoir envie de faire du feel good movie. Mais on peut faire des films très durs et créer une mise en scène pour créer chez le spectateur des émotions, là où Kubrick nous en prive presque par sa mise en scène (d'où mon exemple). Après c'est mon ressenti sur sa mise en scène.

Mais ce dit le relationnel c'était quand même pas son grand truc. Regardez le making of de Shining, Kubrick y est plus traumatisant que Nicholson dans le film. Après beaucoup de grand réalisateurs peuvent être assez horribles sur les plateaux de tournage.

@Godzilla Dans les films américain de ces dernières années, il n'y a pas que du consensuel/Manichéen. Il y a toujours des films qui se démarquent dans la forme et dans le fond
En 2016 : "The Arrival" de Denis Villeneuve, "Silence" de Martin Scorcese
En 2015 : "The Big Short" de Adam McKay
En 2014 : "Whiplash" de Damien Chazelle, "Birdman" de Alejandro González Iñárritu, "Night Call" de Dan Gilroy

Je ne cite que quelques exemples de films que j'ai vu et qui m'ont marqué. Mais on s'éloigne du sujet originel.

Pour le spoiler de 2001, j'avais compris l'idée C'est juste que je serais bien emmerdée si, dans l'optique de nuire , je devais raconter la fin à mon pire ennemi : "Alors voilà, euh..."

Je suis d'accord que Kubrick est le paradigme du réalisateur perfectionniste, limite tyrannique, j'aurais pas aimé être sur le plateau avec lui : je suis d'accord aussi que ça met mal à l'aise.

C'est sûr que c'est pas un partisan du pathos : il instaure effectivement une distance avec ses personnages (sauf peut-être dans ses premiers films, l'ultime razzia, les sentiers de la gloire, peut-être même Spartacus dont les héros - Sterling Hayden et Kirk Douglas -  sont finalement rattrapés par la société - la police, la hiérarchie militaire - mais conservent une certaine noblesse : ce sont des "héros" au sens plein), distance qui trouve son aboutissement dans la satire : "Docteur Folamour" est franchement, franchement satirique (rien que le sous-titre : "comment j'ai appris à ne plus m'en faire et à aimer la bombe" )

Pour ma part, je pense juste que les violons c'est pas son truc (euphémisme ). A mon sens, Full Metal Jacket souligne plus l'inhumanité de la guerre que celle de son réalisateur

Spoiler:

A l'inverse, des films comme American History X ou Requiem for a dream m'ont gênée et presque plus indifférée par des effets dégoulinant de pathos trop appuyé, comme s'il fallait expliquer au spectateur quoi penser, quand pleurer, de façon assez bébête.  

Et pour les films américains contemporains "mainstream", Gone girl de David Fincher, m'a marquée pour sa virtuosité manipulatrice (ok, je me laisse balader assez facilement aussi) . Il a toute sa place sur ce fil à mon avis !

Merci pour vos messages. Je m'apprête à me refaire une rétrospective Kubrick avec les DVD de la médiathèque.

D'accord avec la vision de Deepo sur le bon vieux Stanley

@Tanatlock, effectivement les films que tu cites sont subtils, mais - avis perso - la proportion de ce genre de film dans le ciné US est en baisse très sensible (par rapport, disons, aux 70's) - Heureusement oui il y a la bas des "résistants" ! J'avais par exemple beaucoup aimé "Birdman".

Tiens, un petit nouveau pour la route, découvert hier durant un cours d'analyse filmique/histoire du cinéma concernant le montage :
Possession de Andrzej Zulawski. Personnellement j'ai beaucoup aimé, c'est pas particulièrement choquant de par sa violence, mais l'esthétique du montage est déroutante. Le scénario aussi très étrange. Enfin tout participe à un sentiment d'étrangeté. J'avais l'impression d'avoir affaire à un mélange entre "Répulsion" de Polanski, "The Strangers" de Na Hong Jin et du David Lynch.
Bref quelque chose d'intrigant qui m'a donné envi de me plonger dans l’œuvre de Zulawski.

Je suis nulle en culture G. Les films, je les bouffe sans chercher à savoir qui réalise tout çaa, je ne cherche pas à mémoriser. Je ne connais rien aux techniques de tournage, et ni aux grands courants cinématographiques... Bref !
Je ne viens sur ce fil que pour vous faire part d'un film que j'ai vu par hasard en streaming mais qui m'a marquée assez fortement, et j'avais envie d'avoir votre avis si vous l'avez vu vous même.

Il s'agit de "L'étrange couleur des larmes de ton corps"

J'ai cliqué, et j'ai regardé sans même savoir de quoi ça allait causer. Je fais ça parfois.
J'ai été fascinée par les sensations que le film proposait, par exemple des gros plans sur une barbe avec le son des doigts qui viennent s'y frotter, le bruit d'une main gantée de cuir le long d'une rampe d'escalier...
Des moments intenses de sensations, autour d'une histoire totalement chaotique, cauchemardesque.

C'est ça en fait, c'est un film "cauchemardesque" par l'intensité qu'il dégage, l'intimité que ça génère dans nos émotions, avec des beautés d'images qui font que même celles totalement atroces sont en même temps super belles. Ciselées serait le terme.
Très dérangeant de voir de la beauté dans une lame qui entre dans un crâne, et de trouver fascinante la beauté du sang qui jaillit.

"Amour" de Michael Haneke.
Un huis clos qui vous tire vers le bas, et le meurtre à la fin, parce qu'il n'a pas placé sa femme en institution alors qu'il est impossible de supporter de vivre en tête à tête avec une personne souffrant d'Alzheimer.
Dérangeant par l'isolement du couple (pas complètement sans lien avec l'extérieur, je crois me souvenir qu'ils voient leur fille de temps en temps, mais il n'y a pas d'ouverture).
Dérangeant par la déchéance de la dame.
Dérangeant par l'absence de solution saine.
Pendant tout le film, on étouffe. A la fin, il l'étouffe.
Dérangeant par le choix du titre.

Ceux qui savent, le savent.



Pardon de vous l'avoir rappelé.

Chouette ce fil !!
Tout dépend de l'âge à laquelle on découvre le film.
Cependant, j'ai revu "cannibal hollocauste" à Noel, et beurkkkk, je ne peux même pas le finir. Enfin, si, mais les mains sur les yeux, et les doigts qui s'entrouvrent '(oui c'est idiot). Rien que la musique me mets mal à l'aise.
Comme Hortense et pour les mêmes raisons "Amour" de Haneke.
"Fatal" de Louis Malle également.
"the Shinning" de Kubrick, Nickolson me fait très peur même quand ces rôles sont sympathiques.
Ado, "massacre à la tronçonneuse" m'avait totalement angoissée tout le we.
Certaines scènes me hantent longtemps : le regard du "héros" de "Christine" quand il pète un plomb avec son auto.
"c'est arrivé près de chez vous" que j'adore, m'avait surprise, certaines scènes sont dérangeantes.
Les films de A. Zulaski et de Polanski, je pense au " Le locataire" par exemple, ou "Possession" c'est malsain.
Dans les lumières, cadrages, mise en scène, adolescente, ce sont de grosses émotions que j'ai ressenti.

Si je pense à un film qui m'a terrorisé : "the mask". J'étais pas très vieille mais surtout j'avais pas les codes du toons, et j'étais pas habitué à l'image qui bouge (on allait au théâtre, on avais pas la télévision)...

ça me fait toujours rire quand je me souvient de ça (mais j'ai pas revu, je pense que je serrais trop déçus) !

Mais The Mask fait peur, il met mal à l'aise quand on est petit. Mine de rien Jim Carey avec ses têtes bizarres, il peut être très flippant. Et puis les gags cartoon en dessin animé c'est une chose, avec le grain "film", je trouve que c'est de suite plus trash, vulgaire, enfin je ne sais pas comment dire. Mais c'est moins efficace qu'en cartoon.

boum chiki boum boum boum chiki boum

presestination mais j'ai bien bien aimé

sinon les trucs gore saw et tout (j'ai vu que le 5 https://www.zebrascrossing.net/t5199-les-pires-choses-que-vous-avez-faites-pour-vous-inserer-socialement?highlight=pires )

fin ca va c était pas la mort mais bon c'est juste regarder des gens souffrir pendant 2 heures

Pour les amateurs des films dérangeants de Lynch   , une analyse passionnante de David Foster Wallace : "Lynch ou la tête sur les épaules", article écrit en 1996 et publié en français dans ce recueil : https://www.amazon.fr/truc-soi-disant-super-auquel-reprendra/dp/2846260893 (pour ceux qui ne maitrisent pas assez l'anglais et surtout pas celui de Wallace, tout en digressions emboîtées, néologismes et notes de bas de page, sinon, l'article est lisible ici en VO : http://www.lynchnet.com/lh/lhpremiere.html)

Wallace à-propos du glauque dans les films de Lynch et de la confusion Lynch- ses films (traduit par Julie et Jean-René Etienne) :

"Parfois, les critiques ad hominem sont inoffensives et dans une certaine mesure, Lynch a lui-même exploité son image de "Maître de l'étrange"/ "Tzar du bizarre" (cf : la couverture de Time où ses deux yeux regardent dans des directions opposées). Mais affirmer, sous prétexte que les films ne portent pas de jugement ostensible sur l'horreur, le mal et le malsain et rendent la chose même fascinante à regarder, qu'ils seraient a-ou immoraux, voire pernicieux -voilà ce qui s'appelle une connerie, et des plus nauséabondes, pas seulement à cause du manque de rigueur mais aussi parce que c'est symptomatique de la médiocrité des notions morales que nous appliquons désormais au cinéma.
J'affirmerai que Lynch traite essentiellement du mal dans ses films, et que sa façon de confronter différents individus au mal est idiosyncrasique et expressionniste, certes, mais sensible, intelligente et vraie, aussi. J'affirmerai que le véritable "problème moral" que beaucoup d'entre nous cinéphiles avons avec Lynch est le suivant : ses vérités nous mettent mal à l'aise et nous n'apprécions guère, lorsque nous allons voir un film, d'être mis mal à l'aise (A moins bien sûr que notre malaise ne serve à préparer quelque catharsis commerciale - châtiment, bain de sang, triomphe romantique de l'héroïne incomprise, etc -c--à-d-à moins que notre malaise ne serve une conclusion venant flatter les certitudes morales avec lesquelles nous sommes arrivés"

Un peu plus loin :

"En fait, dans la topique morale lynchienne, il n'est guère pertinent d'isoler les Ténèbres ou la Lumière de leur opposé. Ce n'est pas seulement que le bien "implique" le mal, ou la Lumière les Ténèbres ou je ne sais quoi : ce qui relève du mal est contenu dans ce qui relève du bien, encodé dedans.
  Cette idée du mal, appelez-là gnostique, taoïste ou néo-hegelienne si vous voulez, mais elle est aussi lynchéenne, car les films de Lynch n'aspirent qu'à créer un espace narratif où elle puisse être exploitée, avec la plus grande minutie, dans ses conséquences les plus inconfortables".

Encore un peu plus loin, à-propos du malaise que Wallace éprouve devant la scène la plus célèbre de Blue Velvet  (où le héros Jeffrey Beaumont, épie le viol de Dorothy Wallens par Frank Booth) par laquelle il est involontairement fasciné :

"Et je vous prie de croire que j'ai horreur qu'on me mette mal à l'aise quand je vais au cinéma. J'aime mes héros vertueux, mes victimes pathétiques et la méchanceté de mes méchants clairement établie et vertueusement désapprouvée et par l'intrigue, et par la caméra. Quand je vais voir des films mettant en scène diverses atrocités, j'aime voir confirmée sans ambiguïté et confortée la différence fondamentale entre moi et les sadiques, les fascistes, les voyeurs, les désaxés et les Mauvaises Personnes. J'aime juger. J'aime que justice Soit Faite, me ranger aux côtés de qui tient le glaive sans que vienne m'embarasser l'ombre du soupçon (si fréquent et si déprimant dans notre vraie vie morale) que la Justice trouverait peut-être à redire à certains aspects de mon propre caractère.
  J'ignore si de ce point de vue vous êtes comme moi... mais les personnages et la structure morale des films américains qui règnent sur le box office m'incitent à penser que pas mal d'Américains sont exactement comme moi.
  Ma thèse est que nous, en tant que public, sommes très friands d'immoralités scandaleuses et occultes exhumées, ramenées à la surface et dénoncées. Ces ressorts nous plaisent parce que le dévoilement de secrets dans un film nous donne l'impression d'un privilège épistémologique, l'impression de "percer la surface civilisée du quotidien pour découvrir les passions occultes et perverses qui se trament en dessous". Rien de surprenant à cela : la connaissance c'est le pouvoir et nous (moi, en tous cas) aimons nous sentir puissants. Mais si l'idée de "secrets", de "forces malfaisantes à l'oeuvre en dessous nous séduit tant, c'est aussi parce que nous aimons voir confirmé notre espoir fervent que la plupart des trucs sordides et hideux sont vraiment secrets, "enfermés" sous la surface. Nous espérons de tout notre coeur qu'il en est ainsi parce que nous avons besoin de croire que nos turpitudes et Ténèbres propres sont elles aussi secrètes. Sinon, le malaise gagne"

Sinon, l'article vaut franchement le coup d'être lu en entier, et est (en fait ! ) plutôt très drôle est très plaisant à lire. ("apparemment les Français prennent Lynch pour Dieu, même si le fait qu'ils divinisent également Jerry Lewis mitige peut-être un peu le compliment")

On a Calvaire avec Laurent Lucas..
Un cauchemard éveillé... glauque, zoophile... J'en passe et des meilleures...
Il faut du temps pour s'en remettre...

Le tambour, mais j'étais petit quand je l'ai vu (mais moins que le narrateur).

Dead Zone (1983)

Thriller américain de David Cronenberg d'après un roman de Stephen King.

Après un accident de circulation, Christopher Walken sort handicapé de sa longue convalescence avec un don de voyance fulgurant.
Les scènes de flashs de voyance se succèdent crescendo jusqu'à la scène ultime inoubliable... (ceux qui l'ont vu ne peuvent s'empêcher de faire le rapprochement entre le candidat aux élections US du film et le président Trump !).

Christopher Walken est génial. Personne ne peut jouer ce rôle aussi bien. Dommage qu'il n'ait pas joué dans davantage de films de qualité.

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=2031.html

Solo

Délivrance, Black swan, Salo (que je refuse de voir alors que je suis une fan de Paso..), je confirme... Plus récemment The Squale (la scène du dîner) et les Enfants-Loups (magnifique film sur les orphelins de guerre)... Et si tous ces réalisateurs pouvaient virer les scènes de cul de leur film, j'avoue que j'apprécierais... A croire qu'ils sont tous de gros frustrés...

Pour qu'on progresse tous dans notre belle langue française, il faudrait déjà corriger le titre du sujet courant. Merci d'avance.

Tiens, j'ai vu un film que j'ai trouvé dérangeant, plutôt au rayon de l'angoisse, du renvoi à des questions pas trop géniales : Melancholia. Ou 8mm aussi, glauque.

.

bambi

Catacombes, le démarrage est long mais plus on avance dans le film et plus ça devient glauque

Suspiria de Dario Argento. C'est du giallo donc forcément assez gore et choquant. D'ailleurs la plupart de la cinématographie d'Argento est basé sur ce genre. Par contre les couleurs sont vraiment magnifiques et donnent un aspect encore plus effrayant au gore (en tout cas c'est mon avis).

Une mini série en 5 épisodes, c'est un grand film non ?
Patrick Melrose est terriblement réaliste, et pour cause, c'est à la base un roman autobiographique.
La photographie et le jeu des acteurs est impeccable.
Et j'ai un faible pour l'accent british !



Thème ? Inceste et violence ^^

Salut tout le monde

je viens de lire des noms de films intéressants (les 120 journées de Sodome, je connais, que de nom.. , pour ma culture j'en regarderai un bout) , Serbian Movie a été cité.. Je ne vois nulle part L'Echelle de Jacob ?
avec mon ptit acteur que j'aime énormément, qui joue dans Mystic River aussi .
film où on met 3 jours à se remettre (en tous cas, ce fut mon cas)

bises les zèbres !

L.E.L

Il y en a pleins d'autres, mais Enter The Void c'est quand même quelque chose.

Festen de Vinterberg. +1

A serbian fim
Un condensé de saloperie ce film, je ne le pense pas inintéressant pour autant, mais clairement pas à mettre entre toutes les mains.
Et je ne le conseil à personne.

Il y a juste trop de saloperie dans ce film pour les cité, je dirais juste que le film se fini sur une scène de nécro-pédophilie

Je l'avais vu quand j'étais ados à la recherche de film trash et j'ai jamais trouvé pire.
Sinon il y a snuff 102 dans le même genre et que je ne conseil toujours pas, et même moins, dans a Serbian film on peu y voir une forme de critique alors que snuf 102 je le trouve gratuit.
exemple de scène de snuf 102 :
Avortement forcé à l'aide d'un couteau. (et non il ne font pas d'entaille dans le ventre)

En bref 2 film très dérangent que je ne conseil pas.

Martyrs : https://www.youtube.com/watch?v=tUzy-xPf0MI
Ça m'a vraiment mis mal à l'aise et pourtant j'ai vu beaucoup de films gore. Mais là, pas possible d'avoir une distanciation avec ce qui se passe, surtout dans la deuxième partie du film, extrêmement éprouvante.