Le regard des autres dans notre société, ce texte n'a pas de but précis.

Avant tout, je me présente, je m'appelle Camille et j'ai 20 ans.

Dés notre plus jeune âge, on nous apprend a accorder de l'importance au regard de l'autre et non a l'autre.
On grandit et les préjugés viennent de plus en plus vite.Quelqu'un de surdoué est forcément quelqu'un qui réussit a l'école, qui a des lunettes, qui partage sans arrêt son savoir quitte a être chiant et casser l'ambiance.
On nous dicte un idéal a atteindre, quand on est une fille, on ne doit être ni trop grosse, ni trop maigre.Si on est grosse, on est "moche", si on maigre, on est forcément anorexique ou encore repoussante.Si on a pas de formes, on ne sert a rien pour les hommes mais si on en a, bien trop jeune, on est forcément une pute.Si on ne se maquille pas, nous ne sommes pas assez féminine mais l'étiquette de "salope" vient facilement.
Quant aux garçons, ils doivent aimer le foot, aimer la bagarre, aimer la compétition, réussir, être brillant.Savoir être entreprenant sinon on est "une tapette" , "une mauviette" et j'en passe.Ce ne sont là que quelque exemples mais on nous demande d'atteindre un certain exemple et ceux qui y arrivent finissent par être haït et jalousés des autres.

La compétition devrait s'arrêter, les médias devraient montrer la réalité, arrêter d'enjoliver et l'être humain devrait apprendre a se réjouir pour l'autre.
Est-ce que les personnes non corrompus par l'argent, ayant toujours les valeurs de l'amitié ( et je ne parle pas de celle qui le disent et vous lâchent du jour au lendemain alors que vous avez toujours été là hein ! ), regardant l'esprit et non le corps existe encore ?

BettyCooper2 a écrit:La compétition devrait s'arrêter, les médias devraient montrer la réalité, arrêter d'enjoliver et l'être humain devrait apprendre a se réjouir pour l'autre.

Ce serait occulter l'essence naturelle humaine, son animalité retournée contre lui : "Homo homini lupus est : locution latine signifiant « l'homme est un loup pour l'homme », autrement dit : « l'homme est le pire ennemi de son semblable, ou de sa propre espèce »." Mais ceci dit, je suis bien d'accord pour déplorer avec toi un tel dévoiement de la nature animale, une telle aberration dans l'ordre de ce règne qui a produit cet humain occuper à nuire à sa propre espèce, à mettre au point des bombes atomiques capables de détruire X fois la planète – très intéressant et très judicieux, ça !

Il faut se fabriquer sa trousse à outils, son propre code de l’honneur (déontologie personnelle), son système défensif face à la propagande médiatico-politique. Cultiver l’esprit critique – comme tu sembles déjà le faire, si jeune et lucide. Mais sans trop attendre un (trop) hypothétique changement social, qu’aucune de nos institutions, si influentes et implacables, ne réclameront jamais, car il irait à l’encontre de leurs vils intérêts mercantiles. N’oublie jamais que nous sommes deux choses pour les puissants qui nous gouvernent, du sommet des États au fond des caddies de supermarché : un bulletin de vote et une carte de crédit. Nos idéaux, nos aspirations profondes, nos espoirs, ils se font un devoir de les corrompre, de les dégrader pour les abaisser à l’état de désir consumériste. « Consomme et tais-toi ! » ; variante ténue : « Donne-moi ta voix (ton suffrage), et je m’occupe du reste... »
Malgré les apparences, je ne veux pas cultiver ni cynisme ni défaitisme ; seulement aiguiser mon sens critique en pratiquant, comme une gymnastique et un art de vivre, un nécessaire dédain pour ce qui agite globalement les foules, qui vivent sous perfusion de l’information (matraquage), du sensationnel (manipulation) et du plaisir immédiat (intolérance à la frustration). J’ai notamment beaucoup de mépris pour les jeux télévisés, qui restent par excellence l’espace médiatique dans lequel l’homme (animateur, spectateur, candidats concurrents) fait montre de se réjouir pour son prochain (candidat chanceux, vainqueur couvert de fric et autre récompense vulgaire). Parce que je ne suis pas dupe : cette mascarade mettant en scène un prétendu altruisme n’est rien d’autre qu’une triviale et hypocrite entreprise visant à refourguer des espaces publicitaires.
Soyons des spectateurs détrompés de cette société du spectacle. Notre liberté personnelle se vérifie à notre ricanement et se mesure à la récurrence de nos sarcasmes.

BettyCooper2 a écrit:Est-ce que les personnes non corrompus par l'argent, ayant toujours les valeurs de l'amitié ( et je ne parle pas de celle qui le disent et vous lâchent du jour au lendemain alors que vous avez toujours été là hein ! ), regardant l'esprit et non le corps existe encore ?

Certes oui ! Et elles méditent Épictète : « Cache ta vie. Abstiens-toi. »

Malgré les apparences – mon ironie désillusionnée –, ta démarche, avec ce post sans réel objet ni révolte précise, me touche. Merci de l’avoir exprimée !

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BettyCooper, ton cri du coeur est certes touchant, mais tes propos également à un tel niveau de généralité que, en tout cas pour moi, je n'y trouve aucune prise à la question. C'est frustrant, les sujets que tu abordes sont intéressants.

BettyCooper2 a écrit:Quant aux garçons, ils doivent aimer le foot, aimer la bagarre, aimer la compétition, réussir, être brillant.Savoir être entreprenant sinon on est "une tapette" , "une mauviette" et j'en passe.Ce ne sont là que quelque exemples mais on nous demande d'atteindre un certain exemple et ceux qui y arrivent finissent par être haït et jalousés des autres.

La compétition devrait s'arrêter, les médias devraient montrer la réalité, arrêter d'enjoliver et l'être humain devrait apprendre a se réjouir pour l'autre.

Je vois dans l'esprit de compétition une valeur qui peut être très positive. Quant aux gens réellement brillants, et qui réussissent, je les admire sans réserve. Non, ce qui est regrettable c'est les arrivistes qui s'élèvent dans la société, en marchant sur leurs semblables.

apprenti surdoué a écrit:BettyCooper, ton cri du coeur est certes touchant, mais tes propos également à un tel niveau de généralité que, en tout cas pour moi, je n'y trouve aucune prise à la question. C'est frustrant, les sujets que tu abordes sont intéressants.

Idem ! Frustration partagée, donc ; et Tikkoun Olam a bien du mérite d'avoir su extraire de ce matériau confus/diffus (topic "ni fait, ni à faire") quelque matière à commentaire, voire à réflexion.
N'hésite pas à revenir nous préciser la nature plus exacte de ta rébellion contre ce qui te gêne aux entournures, Betty. Car ça nous intéresse sincèrement, tu vois.

BettyCooper2 a écrit:ce qui est regrettable c'est les arrivistes qui s'élèvent dans la société, en marchant sur leurs semblables.

Le point Macron serait-il en train de concurrencer, en termes d'occurrences et de récurrences, le point Godwin !?

A propos d'esprit potache : je kiffe ta blague, Godzilla, simple et efficace ! Elle me rappelle que, finalement, ma propre TV me regarde plus souvent que l'inverse... Ce qui est plus réaliste que ton exemple loufoque, et plus aberrant et pathétique, donc !

C'est un manque pur de narcissisme. Socrate dis "connais toi toi toi-même". Cela veut dire en fin de compte que la majeure partie de ceux qui jugent sont narcissiques et n'acceptent pas le narcissisme des autres (honte, hypocrisie et pouvoir). Quand on en vient à contrôler son environnement au lieu de vivre dedans, de vouloir faire sa vie au lieu de l'investir, on est fatalement toujours sur un seul coup d'école primaire : l'évaluation.
Je pense que tous les narcissiques, autant ceux qui jugent que ceux qui ont honte, devraient subir de tels tourments mentaux et psycho-physiologiques qu'ils en deviendraient sérieux. On est, dans ton univers, qui n'est pas un univers sérieux, sous le coup d'une superficialité et d'une oisiveté générale. On sait ce qu'on dit de l'oisiveté (mère de tous les vices).
Du temps à évaluer plutôt que du temps à vivre ???? Eh bien qu'ils n'arrêtent pas d'évaluer et de s'autoévaluer par rapport aux autres, la vie passera par autre part. Na. C'est totalement absurde. Ils lisent ces gens là ??

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Kadjagoogoo a écrit:

apprenti surdoué a écrit:ce qui est regrettable c'est les arrivistes qui s'élèvent dans la société, en marchant sur leurs semblables.

Le point Macron serait-il en train de concurrencer, en termes d'occurrences et de récurrences, le point Godwin !?

Il se trouve que j'ai pensé à Macron en écrivant ces quelques lignes… ou plutôt celles qui les précédent, car j'ai toujours pensé qu'il était brillant et donc tout à fait légitime dans sa nouvelle fonction. Voilà j'ai révélé mon vrai visage de macroniste

j'avais trouvé une vidéo parlant de "la fabrique des imposteurs". https://www.youtube.com/watch?v=2FEtiA18lZU. la personne y parle justement de la 'standardisation' de la société. c'est sûr qu'à force c'est gênant surtout quand on ne rentre pas 'dans les clous'. il est difficile de passer outre le regard des autres, mais c'est possible. souvent pas mal d'efforts et de temps sont nécessaires pour y arriver et il ne faut pas avoir peur de se retrouver seul le temps de se refaire un entourage. bon courage

de mon côté plus je vieillis, plus j'observe notre société, et plus je suis étonnée car j'ai l'impression que justement il n'y a plus une société mais DES sociétés qui coexistent au sein d'un Etat, avec dans chacune un code vestimentaire, des valeurs (notamment dans la relation à l'autre et à l'argent), des objectifs de vie différents. Je ressens néanmoins toujours une société, mais ce que j'en analyse c'est d'une part que ce sont les attentes familiales que j'ai intériorisées et pas "la" société et d'autre part une des sociétés qui transparaît plus que les autres parce qu'elle communique via les médias main stream.

La tribu, l’archaïsme de son fonctionnement.
Individu individuel mais qui ne peut vivre seul, faut chercher l'erreur...

Une foule c'est comme un troupeau de moutons,
ouai le groupe abêti l'individu lambda qui en oublie sa conscience propre.

le narcissique n'est rien sans le groupe, tout seul il n'est rien car c'est un profiteur.

Tout à fait d'accord avec fleurdesel. Même conclusion avec l'age. J'irai même jusqu'à dire que la petite société à laquelle on appartient est déterminé aussi en partie par notre tempérament.
Après il ne faut pas se leurrer. Ceux qui arrivent en haut de tout, ne peuvent fondamentalement pas être humaniste ou altruiste. J'entends par là qu'à partir du moment ou vous convoitez du pouvoir il faut être prêt à écraser ceux qui le veulent aussi, et ça, comme l'a dit Tikkoun Olam "Ce serait occulter l'essence naturelle humaine". On est tous complice de gré ou de force ;-). Après chacun place la limite de ce qu'il peut infliger à autrui où il le peut/veut.

Fulgrim a écrit:la petite société à laquelle on appartient est déterminé aussi en partie par notre tempérament.
Après il ne faut pas se leurrer. Ceux qui arrivent en haut de tout, ne peuvent fondamentalement pas être humaniste ou altruiste. J'entends par là qu'à partir du moment ou vous convoitez du pouvoir il faut être prêt à écraser ceux qui le veulent aussi, et ça, comme l'a dit Tikkoun Olam "Ce serait occulter l'essence naturelle humaine". On est tous complice de gré ou de force ;-). Après chacun place la limite de ce qu'il peut infliger à autrui où il le peut/veut.

Voici une indignée qui s'évertue à nous enjoindre à faire le bien plutôt que le mal, à nous inscrire dans la vertu plutôt que le vice, à cultiver les passions nobles plutôt que les passions tristes (envie, jalousie, cruauté, haine...), à miser sur le long terme plutôt que le court, à valoriser le positif dans l'hégémonie négative qui gangrène notre époque :