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Et justement, ces personnes que j’aime qui sont toutes loin, que je ne vois plus depuis des années, est-ce que cela est une excuse pour ne savoir aimer ce qui est en ce moment ?
Est-ce que je parle de „ce qui est“, parce que je ne sais voir „qui ‚cela’ est“ qui vit tout proche en ce moment ?
Est-ce que forcément je n’aime que parce que j’oublie ?
Est-ce que forcément, je n’aime que lorsqu’il est trop tard ?
Savoir ce que l’„on“ „a“, alors qu’„on“ l’ „a“ perdu.

Et si simplement, je pouvais vivre comme un poisson dans l’eau : être qui je suis avec une légerté qui évite de s’accrocher à ce qui est aimé, par confiance en la vie, plutôt que de craindre le/la perdre en l’objectifier, pour pouvoir entreposer, plutôt que laisser vivre.

Voilà ce que je fais de mes pensées, à les écrire et les poster ici, plutôt que de les garder dans le coeur.