Libération du 11 mai 2011 : 2 articles

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Message par Invité Mer 11 Mai 2011 - 8:48

Article #1

A l’école des surdoués
QI . Ils seraient 400 000 enfants précoces en France. Mais pas facile de trouver une pédagogie adaptée. Plongée dans un établissement parisien qui stimule et cadre ces élèves différents.

Jour de sortie pour les collégiens parisiens de Georges-Gusdorf. Ce matin-là, un médiateur du musée des Arts et Métiers les attend pour une visite thématique sur le temps. Les explications démarrent. Rapidement, le guide est scotché par des questions métaphysiques sur la fuite du temps, la vie, la mort, l’éternité. Dépassé, il se retranche derrière les travaux pratiques. L’exercice est simple : fabriquer un cadrant solaire, l’affaire de quinze minutes. Mais au bout d’une heure et demie, les petits moulins à questions s’en dépatouillent à peine, les doigts couverts de colle et l’esprit embrouillé.

Différence. Tous suivent leur scolarité dans un établissement spécialisé pour les enfants dits «à haut potentiel» qui a ouvert ses portes en 2008 dans le XVe arrondissement. Nelly Dussausse, mère d’un enfant précoce, lasse de se battre avec l’école primaire de son fils et révoltée par l’effet destructeur de l’enseignement classique sur ces enfants, a créé cette structure qui va de la maternelle à la terminale. Elle y défend un regard nouveau sur leur différence. «Contrairement aux idées reçues, ce ne sont ni des petits génies ni des cas sociaux. Ils ont juste une structure cognitive différente des autres», martèle la directrice qui, elle aussi, il y a une dizaine d’années, voyait les surdoués comme «des enfants à lunettes, forts aux échecs».

Actuellement, l’Education nationale considère comme surdoués les enfants qui enregistrent un QI supérieur à 130, quand la moyenne se situe théoriquement à 100. Une particularité qui ne peut pourtant se réduire à un score. Elle désigne surtout une approche du monde différente, sur les plans intellectuel et émotionnel. A l’âge où leurs camarades apprennent à colorier sans déborder, les enfants précoces intègrent les principes de la lecture, souvent seuls, par intuition et par jeu. Et, comme un enfant de 10 ans qui passerait une journée en CP, ils s’ennuient en classe.

Les écoles françaises accueilleraient près de 400 000 surdoués. A se demander si la précocité n’est pas le mal à la mode… «Faux», disent les spécialistes (lire ci-contre). D’ailleurs, la plupart d’entre eux, ceux qu’on ne remarque pas - majoritairement des filles -, s’adaptent bien au système scolaire. Mais pour d’autres, environ un tiers, la différence est une source de souffrance.

«Je déprimais, je m’ennuyais en cours, se souvient Bettina, 14 ans, qui a intégré Georges-Gusdorf en septembre. J’arrivais pas à travailler. Mais ce n’était pas que la faute des profs, j’étais dégoûtée.» Encore mal informés, les enseignants ne repèrent pas toujours les surdoués. D’où des erreurs de jugement. Ils les pensent paresseux, insolents. Ces enfants ont le cerveau qui tourne à 100 à l’heure, mais le stylo ne suit pas toujours. Certains en développent du coup les attributs du cancre.

Philo. Nelly Dussausse a tout fait pour que son établissement colle au plus près aux besoins de ses élèves. Pas plus de quinze enfants par classe et un emploi du temps très varié : anglais en maternelle, langues asiatiques et philo dès la primaire. On stimule. Et on multiplie les ateliers : théâtre, cuisine, sophrologie… Mais à côté, «la grammaire reste une lutte de tous les instants», explique-t-elle. Dès que l’enseignement devient trop scolaire, les élèves rechignent, développent des stratégies d’évitement.

«Nos élèves sont tous compliqués pour les professeurs», reconnaît Nelly Dussausse. Le plus difficile ? Les amener, en douceur, à gérer leurs excès. Sans trépigner pour connaître le dernier chapitre du cours avant le premier, sans pleurer à cause des critiques, sans gigoter sur sa chaise le doigt tendu… Ici, c’est toléré, mais corrigé. Les enseignants, recrutés pour leur force d’adaptation et leur sens de l’humour, s’efforcent de transmettre les codes sociaux et les normes comportementales qui permettent de s’insérer dans la société. En outre, ils suivent les programmes de l’Education nationale pour faciliter le retour vers le système classique, et rassurer les parents.

«Tabou». De son côté, l’école publique, qui a longtemps fait l’impasse, se penche doucement sur la question. «Dans les IUFM, on n’en a jamais parlé, souligne Arielle Adda, psychologue spécialisée. C’était même tabou, on avançait le principe de l’égalité républicaine.» L’école publique a longtemps refusé de s’attarder sur le cas de ces enfants, considérés comme avantagés. «Mais depuis cette année, ça commence à bouger», se réjouit Vlinka Antelme, présidente de l’Association française des enfants précoces. Les établissements publics regardent de plus près une circulaire de 2009 : information et formation des enseignants, sauts de classe facilités…

En attendant, les structures spécialisées se multiplient et affichent vite complet. En trois ans, les effectifs de Georges-Gusdorf ont explosé, et une pile de dossiers d’inscription attend sur le bureau de la directrice. A 6 000 euros l’année, l’école privée est souvent la dernière chance avant la déscolarisation. Un cocon pour gosses de riches ? C’est vite dit. «Il y a vraiment différents milieux sociaux, assure la psychologue de l’école, des familles non imposables qui se sacrifient ou qui mettent à contribution les grands-parents.»



Article #2 :

«Ils sont hypersensibles, réactifs, avec un sens des valeurs très fort»
Selon la psychologue Jeanne Siaud-Facchin, être précoce peut causer une souffrance et compliquer l’apprentissage :

Spécialiste des enfants surdoués, Jeanne Siaud-Facchin (1), directrice de Cogitoz (Centre français de diagnostic et de prise en charge des troubles des apprentissages scolaires), les appelle les «zèbres», le «seul équidé qui n’a jamais été dompté par l’homme», une façon de briser les mythes qui leur sont associés.

Ne voit-on pas depuis quelques années des surdoués partout ?
Je ne crois pas. On les connaît mieux, donc on en parle plus. Les parents sont aussi plus alertés. C’est le fait d’en parler qui est à la mode, mais je ne crois pas que le nombre évolue. Je vois des parents qui pleurent à l’annonce du diagnostic. Généralement, ils veulent entendre que leur enfant est normal, rien de plus.

Qu’est-ce qui caractérise ces enfants ?
Etre surdoué, ce n’est pas être plus intelligent que les autres, mais avoir une intelligence qualitativement différente. Ce n’est pas un «plus», malgré les idées reçues. Les précoces ont un cerveau qui va beaucoup plus vite, une architecture cognitive particulière avec des différences importantes au niveau de l’organisation de la personnalité. Ils sont hypersensibles, très réactifs émotionnellement, avec un sens des valeurs très fort. Chez eux, tout prend des proportions excessives.

Comment fonctionne leur système de pensée ?
Les sciences cognitives ont montré que leur façon de penser utilise des circuits neuronaux différents. Normalement, le cerveau fonctionne de manière séquentielle, on reçoit une information et on l’intègre étape par étape. Les enfants surdoués ont une approche globale. Dès qu’ils reçoivent une information, ils ont tout de suite une masse d’idées qui se déploie à très grande vitesse dans le cerveau, en arborescence. Ils peinent à sélectionner l’information pertinente. Tout arrive au même niveau d’importance.

Cela interfère-t-il avec leur manière d’apprendre ?
Cela la complique, car il faut véritablement leur expliciter ce qu’on attend d’eux, pas sur le fond, mais sur la forme. Leur cerveau utilise des circuits en deçà du seuil de la conscience, et ils trouvent la réponse à des problèmes sans pouvoir expliquer leur raisonnement. Ils ne savent pas comment ils savent. C’est un obstacle aux apprentissages classiques et à l’adaptation globale aux autres. Les mythes font qu’«enfants surdoués» égale «enfants intelligents». C’est le cas, mais comme c’est une intelligence particulière, le sentiment de différence crée aussi beaucoup de souffrance. Il y a quand même 30% des enfants surdoués qui sont en échec.

Quelle serait la pédagogie adaptée ?
Plus qu’une pédagogie adaptée, comme on le pensait il y a une dizaine d’années, c’est un regard adapté qu’il faut. Il faut aider ces enfants à décoder le système scolaire. Tant qu’il y a un regard bienveillant, un dialogue avec des adultes sensibilisés, cela peut fonctionner dans l’école classique. Mais les enseignants sont peu ou pas formés. Et puis il y a une forme d’inertie. Dans les esprits, la priorité va aux enfants qui ont des difficultés plus classiques. Et c’est normal… Mais aider les uns ne doit pas empêcher d’aider les autres.

(1) «L’Enfant surdoué : l’aider à grandir, l’aider à réussir», éd. Odile Jacob, 2002, 252 pp.
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Message par ♡ Kiss 4 ever ♡ Mer 11 Mai 2011 - 8:56

merci

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Message par augenblick Mer 11 Mai 2011 - 10:28

Merci pour ces articles, cher leica. Principalement le premier, au contenu beaucoup moins lu.

J'ai noté en particulier ce qui suit, sur notre besoin d'avoir des éducateurs pertinents pour nous permettre d'accéder à une vie sociale pleine et éveillée. D'autant plus pour les personnes aux intelligences importantes.
leica a écrit:Les enseignants, recrutés pour leur force d’adaptation et leur sens de l’humour, s’efforcent de transmettre les codes sociaux et les normes comportementales qui permettent de s’insérer dans la société.
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Message par b&w Mer 11 Mai 2011 - 21:20

Merci, merci cher Leica Very Happy

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Message par Invité Mer 11 Mai 2011 - 22:07

Tiens nous au courant b&w de tes premières impressions sur ce collège, je crois que cela nous intéresse tous !

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Message par Ganesh Jeu 12 Mai 2011 - 1:07

Merci Leica,

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Message par Betapi Jeu 12 Mai 2011 - 22:15

Comme j'aurais aimé pouvoir fréquenter ce genre d'écoles (j'ai les larmes qui me coulent sur les joues). Crying or Very sad
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Message par Invité Mar 17 Mai 2011 - 14:26

.


Dernière édition par ZeBruNette le Mar 21 Juin 2011 - 11:15, édité 1 fois

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Message par synapse Lun 23 Mai 2011 - 14:58

L'évolution sur le sujet est longue depuis 1986...
On aperçoit quelques rares initiatives locales, un décret par ci, des informations sur les réseaux encore trop "officieux" qu'il faut allé chercher.
Presque rien pour les enfants de 2 à 11 ans alors que cette tranche d'âge est également essentielle dans la structurations de chaque individualité.
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Message par Demandred Jeu 26 Mai 2011 - 21:08

Moi j'ai toujours été mitigé sur ces écoles pour surdoués.
D'un coté je me dis que si j'y avais été, j'aurai pu pleinement deployer mon potentiel et faire des choses extraordinaire. (je veux dire par là aller bien plus vite que la lenteur du systéme classique).

Mais d'un autre coté je me demande comment on peut aprés ce parcours s'integrer dans la scolarité normale? Quand on passe sa scolarité avec des zébres, comment peut se passer le contacte avec les non-zébres au lycée ou en études supérieurs? Je sais pas si il a des enquetes sur la poursuite des scolarité des éleves, mais je serai curieux de savoir comment ils s'en sorte aprés.

Personnelement, je sais pas trop comment je réagirai. Dire qu'on est surdoué passe pas toujours bien auprés des gens, alors l'etre et avoir passer sa scolarité dans un établissement privé pour zébre, j'aurai vraiment peur d'etre rejeter...
J'ai passer une scolarité jusqu'en terminal trés mauvaise (du point de vue social) mais pour le coup une fois que je m'en suis sortie, je pense que j'ai beaucoups apris des ces tourmentes; et au final j'ai réussit à integrer toute cette expérience nefaste pour me constuire et me renforcer.

J'ai donc un peu peur que ces écoles, en retardant la confrontation avec le monde "réel" , n'amplifie les problémes relationnel par la suite quand l'enfant sera obliger un jour ou l'autre d'entrer dans le monde des non-zebres.

Qu'en pensez vous, et avez vous des infos sur le sujet et le suivie des éleves de ces établissements?
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Libération du 11 mai 2011 : 2 articles Empty Re: Libération du 11 mai 2011 : 2 articles

Message par .......... Ven 27 Mai 2011 - 10:18

Personnellement j'aurais adoré intégrer une école comme celle-ci.
Mais il faut pour ça être détecté en tant que surdoué et souvent, la douance passe inaperçue, ou alors les enseignants et les parents feignent de ne rien voir.

Sinon, finalement, un zèbre que personne ne soupçonne est condamné à rester dans le circuit classique. Et à se faire broyer par le système et les autres élèves (pour 30% d'entre nous).

Mais même dans un circuit classique, les zèbres ont plutôt tendance à se retrouver entre eux. Je l'ai lu dans le livre de JSF et j'ai pu constater que dans mon cas, c'est vrai. J'ai très peu d'amis (vraiment très peu) mais je soupçonne la plupart d'entre eux d'être des zèbres qui s'ignorent. Qui se ressemble s'assemble.

Et puis être dans ce genre d'école ne retarde pas vraiment la confrontation au monde réel (parce qu'on ne fait pas qu'aller en cours, la vie continue en parallèle de l'école), je crois même plutôt que ça peut préparer à mieux y être confronté. Savoir qu'il y a d'autres personnalités comme les nôtres, n'est-ce pas rassurant? Les côtoyer dans cette école durant notre scolarité, est-ce que ça n'aurait pas un côté positif?

Et puis les problèmes relationnels, on en aura, école spécialisée ou pas.

..........

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Message par Simao Ven 27 Mai 2011 - 11:31

ça peut permettre effectivement, de bien effectuer sa scolarité, au lieu de se retrouver à la fin du collège ou ay lycée en échec scolaire.

Personnellement j'y suis arrivé mais à quel prix ? En troisième on a voulu m'envoyer en filière professionnelle, époque à laquelle j'ai commencé à partir en vrille.
Effectivement ça m'a obligé à me rebeller contre le système scolaire, j'ai refusé le lycée pro contre mes profs, contre mes parents. Mais j'en ai gardé une haine terrible du système éducatif.
Et ce sentiment destructeur que je n'y arriverai jamais, sur lequel on ne construit rien. C'est ce qu'on me disait au collège ! "Mais Simon tu n'aimes pas l'école, t'y arriveras pas".
Bah même si j'ai survécu, je n'ai pas pu donner tout ce que je pouvais à cause de ça. A la fac j'avais une confiance en moi zéro, qui m'a empêché de bien organiser ma vie future toute simplement, dans la mesure où je pensais que quoique je fasse ce serait un échec !

J'pense qu'une telle école est justement un bon moyen d'armer les gosses pour affronter le monde réel. Simplement car ils y prennent confiance en eux, et dans ce monde, pour s'adapter, c'est juste nécessaire, dans l'état actuel des choses.

Le problème c'est qu'une telle école coûte cher et à l'époque je n'aurais pas pu y avoir accès.
Toujours les mêmes différences sociales qui se reproduisent au final.
L'Etat devrait subventionner, pour que les moins aisés puissent y accéder. Mais l'Etat ne s'occupe pas des gens pauvres, zèbres ou non-zèbres.

Toujours le même problème : on ne réussit pas dans ce pays, mais ça vaut pour la plupart, parcqu'on a du potentiel, qu'on est intelligent, créatif, mais plutôt parcqu'on en a les moyens matériels.




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Message par .......... Ven 27 Mai 2011 - 12:18

C'est vrai que j'ai oublié de parler des moyens financiers, moi non plus mes parents n'auraient jamais eu les moyens de m'envoyer dans une école pareille. Je suis l'aînée d'une famille nombreuse, donc pas la seule enfant à charge de mes parents.

J'étais une excellente élève en primaire, au collège mais au lycée c'est devenu n'importe quoi. Je me suis "sabotée" presque toute seule. Je ne voulais plus être bonne élève.
J'ai découvert récemment que ça s'appelait l'inhibition intellectuelle.

Enfin bref, tout ça pour dire que je n'aime pas spécialement l'école.
Et mon fils entre en septembre à la maternelle publique, j'angoisse déjà.

..........

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Message par lilipop Mar 31 Mai 2011 - 20:29

Petit Panda, ça peut aussi bien se passer pour ton enfant. Il y a des enfants qui s'adaptent bien aussi. Pour ma part j'ai eu de la chance avec la seconde école de mon fils. Dans la première école il était isolé et assez malheureux. Dans la seconde, ça s'est bien passé. C'est une école publique avec une bonne équipe pédagogique qui a pris en compte sa précocité.
Question de bol c'est sûr.
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