«Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
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Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
J’ai longtemps cherché un petit quelque chose pour réagir à la chanson sur la mort, de Ferré et Causimon. Un poème absolument superbe auquel je souhaitais apporter une petite touche d’espoir ou peut-être de gaité (où que j’aille, je ne peux m’empêcher de vouloir mettre un peu de lumière sur du sombre, j’espère en être pardonnée).
Et j’ai finalement trouvé cette chanson de Barbara que je ne connaissais pas. Et puis j’ai cherché la meilleure interprétation et là… j’ai trouvé cet enregistrement un peu flou. Mais quelle présence, j’en ai eu des frissons…
Et concernant le Cantique des Cantiques, c’est un texte là aussi absolument superbe et son histoire l’est tout autant. Je ne sais pas si tu la connais.
Il y a un moment j’ai écouté une émission sur France Culture, Les chemins de la philosophie d’Adèle Van Reeth qui se basait sur un entretien avec Chloé Mons (sa femme et bassiste), qui avait écrit un livre sur sa vie et son travail artistique avec Alain Bashung, décédé donc.
https://www.franceculture.fr/emissions/les-chemins-de-la-philosophie/faisons-un-reve-44-alain-bashung-monsieur-reve
Outre que c’était passionnant et extrêmement touchant de l’entendre en parler avec un amour profond et un immense respect, de l’entendre rire avec tendresse de son addiction à la cigarette qui lui aura coûté la vie, de l'entendre raconter, sans fard, sans non plus de mélancolie amère ou tourmentée, combien elle a su être présente et forte dans son dernier combat contre la maladie, elle a aussi raconté pourquoi et comment avait été enregistré ce Cantique des Cantiques.
En fait c’est une idée qu’ils ont eu tous les deux pour concrétiser leur mariage tardif. Leur toute première prestation s’est donc déroulée devant leurs amis réunis dans une chapelle. Et elle a tenu lieu de cérémonie, une forme de messe donc.
Lumineux.
Et j’ai finalement trouvé cette chanson de Barbara que je ne connaissais pas. Et puis j’ai cherché la meilleure interprétation et là… j’ai trouvé cet enregistrement un peu flou. Mais quelle présence, j’en ai eu des frissons…
Et concernant le Cantique des Cantiques, c’est un texte là aussi absolument superbe et son histoire l’est tout autant. Je ne sais pas si tu la connais.
Il y a un moment j’ai écouté une émission sur France Culture, Les chemins de la philosophie d’Adèle Van Reeth qui se basait sur un entretien avec Chloé Mons (sa femme et bassiste), qui avait écrit un livre sur sa vie et son travail artistique avec Alain Bashung, décédé donc.
https://www.franceculture.fr/emissions/les-chemins-de-la-philosophie/faisons-un-reve-44-alain-bashung-monsieur-reve
Outre que c’était passionnant et extrêmement touchant de l’entendre en parler avec un amour profond et un immense respect, de l’entendre rire avec tendresse de son addiction à la cigarette qui lui aura coûté la vie, de l'entendre raconter, sans fard, sans non plus de mélancolie amère ou tourmentée, combien elle a su être présente et forte dans son dernier combat contre la maladie, elle a aussi raconté pourquoi et comment avait été enregistré ce Cantique des Cantiques.
En fait c’est une idée qu’ils ont eu tous les deux pour concrétiser leur mariage tardif. Leur toute première prestation s’est donc déroulée devant leurs amis réunis dans une chapelle. Et elle a tenu lieu de cérémonie, une forme de messe donc.
Lumineux.
Invité- Invité
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
A propos de Barbara, tu pourras écouter ce quadriptyque d'émission en podcast : https://www.franceculture.fr/emissions/la-compagnie-des-oeuvres/barbara-ou-lart-total-14-la-compagnie-des-oeuvres-emission-du-lundi-05-octobre-2020.
J'étais adulte, adulte et con, alors qu'elle vivait encore, alors qu'elle "tournait" encore. Je ne l'ai découvert que très tard.... et elle est mon intime.
Je vais écouter cette émission de la belle Adèle. J'ai loupé son dernier tour, alors que la salle était à 10mn à pied de mon domicile. J'étais alors sous domination d'un autre moi-même, je ne me suis pas autoriser à y aller seul.
J'étais adulte, adulte et con, alors qu'elle vivait encore, alors qu'elle "tournait" encore. Je ne l'ai découvert que très tard.... et elle est mon intime.
Je vais écouter cette émission de la belle Adèle. J'ai loupé son dernier tour, alors que la salle était à 10mn à pied de mon domicile. J'étais alors sous domination d'un autre moi-même, je ne me suis pas autoriser à y aller seul.
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Source : De L'art En Général Et De La Lecture En Particulier sur FB
Tu voulais du parfait,
Et je n'étais que moi,
J'ai essayé tu sais,
D'atteindre ce que je ne pouvais pas,
J'ai renié mes faiblesses,
Pour sembler infaillible,
Cachant même la tristesse,
Pour une joie plus visible,
Je marchais la tête haute,
Les épaules fatiguées,
Sous le poids de mes fautes,
Dont celle de trop aimer,
Tu voulais du parfait,
Et je n'étais que moi,
Moi je voulais du vrai,
Et tu n'étais que toi.
Alexandra Julien
Cela ressemble à une chanson, ce n'est pas de très haute volée poétique, mais j'ai trouvé cela juste, "du vécu" comme on dit.
Après tout, on peut aussi se laisser bercer par une certaine mélancolie.
Tu voulais du parfait,
Et je n'étais que moi,
J'ai essayé tu sais,
D'atteindre ce que je ne pouvais pas,
J'ai renié mes faiblesses,
Pour sembler infaillible,
Cachant même la tristesse,
Pour une joie plus visible,
Je marchais la tête haute,
Les épaules fatiguées,
Sous le poids de mes fautes,
Dont celle de trop aimer,
Tu voulais du parfait,
Et je n'étais que moi,
Moi je voulais du vrai,
Et tu n'étais que toi.
Alexandra Julien
Cela ressemble à une chanson, ce n'est pas de très haute volée poétique, mais j'ai trouvé cela juste, "du vécu" comme on dit.
Après tout, on peut aussi se laisser bercer par une certaine mélancolie.
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Ne vous laisser pas influencer par l'image de musique classique.
C'est epoustouflant de qualité et une vraie pièce de soul music.
"L’œuvre minimaliste et mélancolique de Max Richter transfigurée sous l’archet de Daniel Hope, dans un concert à domicile. Avec la chanteuse soul Joy Denalane, il réinterprète le déchirant mashup "This Bitter Earth / On the Nature of Daylight"."
Source : Arte Concert
C'est epoustouflant de qualité et une vraie pièce de soul music.
"L’œuvre minimaliste et mélancolique de Max Richter transfigurée sous l’archet de Daniel Hope, dans un concert à domicile. Avec la chanteuse soul Joy Denalane, il réinterprète le déchirant mashup "This Bitter Earth / On the Nature of Daylight"."
Source : Arte Concert
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Nous sommes le 23 février 2023. Après une fin d'année à peine libérée et une météo clémente, le début d'année fut rigoureusement confinée. Le vent se mit au nord-est et les températures chutèrent. Entre deux anticyclones, un couloir d'air froid et humide s'abattit sur Paris.
Le virus avait depuis longtemps vidé les terrasses et la neige ruina ce qu'il pouvait en rester. Les boulevards ressemblaient désormais à des quais désaffectés, alignement de navires devenus gris, les voiles encore cargués d'où pendaient lamentables, des lambeaux de toile déchirés par le temps.
Des messieurs engoncés dans leur manteau d'hiver et des petites dames figées devant leur thé, chacun tout à tour observant la joyeuse jeunesse, de tous ceux là qui ne vivent que du spectacle des plus jeunes, de tous ceux-là donc, le souvenir même s'effaça.
Peu à peu, la vie leur manqua. Il ne resta plus d'eux qu'une ligne statistique qui chaque soir nourrit le journal mortifère d'individus oublieux d'avoir été un peuple.

Source : Édouard Boubat (Français, 1923-1999) - Café de Flore, Paris, 1950 via FB Ida Lupino
Le virus avait depuis longtemps vidé les terrasses et la neige ruina ce qu'il pouvait en rester. Les boulevards ressemblaient désormais à des quais désaffectés, alignement de navires devenus gris, les voiles encore cargués d'où pendaient lamentables, des lambeaux de toile déchirés par le temps.
Des messieurs engoncés dans leur manteau d'hiver et des petites dames figées devant leur thé, chacun tout à tour observant la joyeuse jeunesse, de tous ceux là qui ne vivent que du spectacle des plus jeunes, de tous ceux-là donc, le souvenir même s'effaça.
Peu à peu, la vie leur manqua. Il ne resta plus d'eux qu'une ligne statistique qui chaque soir nourrit le journal mortifère d'individus oublieux d'avoir été un peuple.

Source : Édouard Boubat (Français, 1923-1999) - Café de Flore, Paris, 1950 via FB Ida Lupino
Dernière édition par Ours de la MAZ le Mar 22 Déc 2020 - 18:54, édité 1 fois (Raison : complément)
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
"C'est à trop voir les êtres sous leur vraie lumière qu'un jour ou l'autre nous prend l'envie de les larguer.
La lucidité est un exil construit, une porte de secours, le vestiaire de l'intelligence.
C'est aussi une maladie qui nous mène à la solitude"
Attribué à Léo Ferré
"Et puis il y a l'amour, qui rend aveugle."
Attribué à un ours cynique par défaut
La lucidité est un exil construit, une porte de secours, le vestiaire de l'intelligence.
C'est aussi une maladie qui nous mène à la solitude"
Attribué à Léo Ferré
"Et puis il y a l'amour, qui rend aveugle."
Attribué à un ours cynique par défaut
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Mais n'est ce pas agréable aussi, d'être aveuglé, de temps à autre ? Je ne vois là aucun cynisme, plutôt une ode à l'espoir qui fait vivre. Sinon.. à quoi bon ?
Edit : J'en profite pour te souhaiter une douce solitude pendant ces fêtes, puisque toi aussi, tu es seul. FIP est mon compagnon du moment et c'est assez doux je dois dire.
Edit : J'en profite pour te souhaiter une douce solitude pendant ces fêtes, puisque toi aussi, tu es seul. FIP est mon compagnon du moment et c'est assez doux je dois dire.
Invité- Invité
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Récemment j'ai regardé un film sur Netflix, un film étrange, vraiment étrange, atypique, n'utilisant aucun code classique du cinéma, dans un style artistique qu'on pourrait qualifier "d'avant-garde", ou "d'auteur", et je me suis dit que j'aurais pu le mettre sur le fil de l'autisme, parce que c'est un film qui décrit à la perfection ce que c'est que de sentir étranger à son propre corps.
Mais je n'ai pas osé le mettre là bas. Alors je me permets de te le conseiller, si tu peux le trouver (il me semble que tu n'es pas abonné à Netflix). Il s'agit de "Under the skin" avec Scarlett Johansson.
Mais je n'ai pas osé le mettre là bas. Alors je me permets de te le conseiller, si tu peux le trouver (il me semble que tu n'es pas abonné à Netflix). Il s'agit de "Under the skin" avec Scarlett Johansson.
Invité- Invité
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Au départ, c'est un roman de Michel Faber, classé comme de la science fiction. Roman étonnant pour le moins. Son adaptation cinématographique en reprend un des thèmes mais si je me souviens bien, il est loin d'une version à la lettre du roman. En revanche, il réussit l'exploit de donner forme à l'énigme d'un "sur-réel" et en cela c'est une reussite.
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Comment tu me mets la honte ! x)
Promis, plus jamais je ramènerais ma "science" ^^'
Promis, plus jamais je ramènerais ma "science" ^^'
Invité- Invité
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Désolé, ce n'était pas mon intention. Je voulais simplement compléter ton post. Il se trouve que je connais.
J'ai donc partagé.
Tu as témoigné, moi de même. Cela donne quelque chose qui peut intéresser celle où celui qui lira.
Il n'y a là aucun jeu de savoir ou de pouvoir.
Enfin, c'est comme cela que je le vois.
J'ai donc partagé.
Tu as témoigné, moi de même. Cela donne quelque chose qui peut intéresser celle où celui qui lira.
Il n'y a là aucun jeu de savoir ou de pouvoir.
Enfin, c'est comme cela que je le vois.
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
@Fleur de Lotus
Je me souviens de ton intérêt pour les jeux en ligne.
En parcourant Univers Ciné, je suis tombé sur Avalon : "Ash, une joueuse chevronnée, a toujours su prendre ses distances avec Avalon, un jeu vidéo illégal sur lequel les joueurs branchent directement leur cerveau et qui provoque des comportements addictifs : mais lorsque Murphy, son copain, se fait griller les neurones par Ghost, le chasseur virtuel du programme, le face-à-face entre Ash et Ghost devient inéluctable... "
Je ne connais rien du film. Mais peut-être cela t'intéressera-t-il.
Je me souviens de ton intérêt pour les jeux en ligne.
En parcourant Univers Ciné, je suis tombé sur Avalon : "Ash, une joueuse chevronnée, a toujours su prendre ses distances avec Avalon, un jeu vidéo illégal sur lequel les joueurs branchent directement leur cerveau et qui provoque des comportements addictifs : mais lorsque Murphy, son copain, se fait griller les neurones par Ghost, le chasseur virtuel du programme, le face-à-face entre Ash et Ghost devient inéluctable... "
Je ne connais rien du film. Mais peut-être cela t'intéressera-t-il.
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Ours... je suis désolée d'avoir réagi comme je l'ai fait. C'était immédiat, sans filet, en hyper réaction toute personnelle et sensible.
Mais à cela il y a une raison, personnelle mais que je rends publique, puisque c'est entamé.
Ici, c'est ton fil, c'est chez toi. Si j'y viens c'est parce que c'est toi, que je connais, et à qui je pense souvent. Il n'y aurait pas le confinement, je t'aurais proposé d'aller te voir depuis un moment déjà, le temps d'un week-end comme celui que nous avons partagé. Mais à quoi bon le "dire" quand on ne peut pas le réaliser. Je sais que tu n'aimes pas "les projections", que tu les craints même. Alors j'attends. Mais j'y pense et je reste en contact, à ma façon, proche et lointaine.
Quand j'ai lu ton petit mot sur le cynisme, j'ai réagi, sans réfléchir. Parce qu'en fait, j'avais lu cette phrase de Ferré, ici, et je m'étais fait un peu la même réflexion que toi, en me moquant de moi-même.
Puis une fois postée ma réaction, tout de suite je me suis dit que je pouvais rajouter quelque chose sur la solitude en ces moments de fêtes, puisqu'en cela nous sommes proches. J'avais cherché une image pour toi, hier ou avant hier, avec un ours, mais je n'ai pas trouvé, alors j'ai abandonné l'idée. Voilà pourquoi, une fois ma réaction posée tout à l'heure, j'ai eu besoin de rajouter ce petit message de sympathie, d'où l'édit.
Et puis, dans la foulée, j'ai eu le sentiment que c'était à la fois trop personnel et pas assez (je te défile ma pensée à postériori), sans réfléchir j'ai eu envie de rajouter d'autres pensées que j'avais pu avoir. Il y avait ce film et le fait que j'avais failli en parler ici, lorsque je l'ai visionné, avant hier je crois.
J'ai alors mis ces quelques mots sur le film, mots neutres qui ne semblaient pas personnels (et en cela ta réaction est appropriée), mais qui, finalement l'étaient, je viens d'en expliquer la source. D'où ma réaction. Inappropriée au regard de ce qu'est un fil sur ZC, j'en conviens.
Voilà toute l'histoire. Encore une fois désolée, mais au final, je ne regrette pas, me voilà démasquée, c'est tout aussi bien.
Et pour ce qui concerne Avalon, je crois bien que je l'ai vu, mais il y a longtemps, et très certainement sans regard critique. Je te remercie donc, je vais m'y intéresser de nouveau.
Mais à cela il y a une raison, personnelle mais que je rends publique, puisque c'est entamé.
Ici, c'est ton fil, c'est chez toi. Si j'y viens c'est parce que c'est toi, que je connais, et à qui je pense souvent. Il n'y aurait pas le confinement, je t'aurais proposé d'aller te voir depuis un moment déjà, le temps d'un week-end comme celui que nous avons partagé. Mais à quoi bon le "dire" quand on ne peut pas le réaliser. Je sais que tu n'aimes pas "les projections", que tu les craints même. Alors j'attends. Mais j'y pense et je reste en contact, à ma façon, proche et lointaine.
Quand j'ai lu ton petit mot sur le cynisme, j'ai réagi, sans réfléchir. Parce qu'en fait, j'avais lu cette phrase de Ferré, ici, et je m'étais fait un peu la même réflexion que toi, en me moquant de moi-même.
Puis une fois postée ma réaction, tout de suite je me suis dit que je pouvais rajouter quelque chose sur la solitude en ces moments de fêtes, puisqu'en cela nous sommes proches. J'avais cherché une image pour toi, hier ou avant hier, avec un ours, mais je n'ai pas trouvé, alors j'ai abandonné l'idée. Voilà pourquoi, une fois ma réaction posée tout à l'heure, j'ai eu besoin de rajouter ce petit message de sympathie, d'où l'édit.
Et puis, dans la foulée, j'ai eu le sentiment que c'était à la fois trop personnel et pas assez (je te défile ma pensée à postériori), sans réfléchir j'ai eu envie de rajouter d'autres pensées que j'avais pu avoir. Il y avait ce film et le fait que j'avais failli en parler ici, lorsque je l'ai visionné, avant hier je crois.
J'ai alors mis ces quelques mots sur le film, mots neutres qui ne semblaient pas personnels (et en cela ta réaction est appropriée), mais qui, finalement l'étaient, je viens d'en expliquer la source. D'où ma réaction. Inappropriée au regard de ce qu'est un fil sur ZC, j'en conviens.
Voilà toute l'histoire. Encore une fois désolée, mais au final, je ne regrette pas, me voilà démasquée, c'est tout aussi bien.
Et pour ce qui concerne Avalon, je crois bien que je l'ai vu, mais il y a longtemps, et très certainement sans regard critique. Je te remercie donc, je vais m'y intéresser de nouveau.
Invité- Invité
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Texte croisé et re-publié sur Facebook :
C'est très impudique.
Mais c'est si exact. Et je me sens redevable vis à vis de ceux que je croise et que je fréquente professionnellement ou amicalement, redevable de froideur.
Ce n'est pas très moral non plus de s'approprier les mots d'un tiers. Mais ceux-ci expriment exactement mon quotidien :
"Oui je m'isole, non pas parce que je n'aime pas les gens,
mais parce que je m'épuise au contact du monde, le bruit, la foule, les discussions trop longues, aussi parce que je préfère être seul qu'entouré de personnes qui ne vibrent pas sur les mêmes fréquences que moi.
Non, je ne dis pas qu'elles sont moins intéressantes, je n'ai nullement cette prétention. Je dis simplement que nous sommes différents. Nos sensibilités et ressentis n'atteignent pas les mêmes sommets.
Je dis aussi que plus je vieillis et plus je sais qui je suis, où je vais et ce que je veux et ce qui ne me correspond plus du tout. Je n'ai pas besoin d'avoir de la compagnie. Je ne me sens jamais seul, je me sens merveilleusement bien dans le silence.
Et si je reçois du monde, c'est que l'envie est là et le plaisir aussi !
Bien souvent, mon calme, ma paix intérieure, mes ressources, mon lâcher prise, ma sérénité, je les puise dans ma bulle "chez moi" seul, ou dehors "en pleine nature" seul encore et toujours.
Je ne suis pas associal, je suis un empathe sélectif. Un empathe qui respecte ses ressentis et écoute son corps, son mental, son âme.
J'aime profondément les gens, les écouter, les conseiller et les aider...Mais après cela, mon "Moi" réclame une pause.
Alors si quelques personnes se reconnaissent, elles sauront que si l'on passe du temps avec quelqu'un, ce n'est nullement pour combler un vide, mais c'est que l'on en a envie... Vraiment !
Eden Cara"
Source : Esprit Zèbre / Surdoués - HP - Aspies sur FB
C'est très impudique.
Mais c'est si exact. Et je me sens redevable vis à vis de ceux que je croise et que je fréquente professionnellement ou amicalement, redevable de froideur.
Ce n'est pas très moral non plus de s'approprier les mots d'un tiers. Mais ceux-ci expriment exactement mon quotidien :
"Oui je m'isole, non pas parce que je n'aime pas les gens,
mais parce que je m'épuise au contact du monde, le bruit, la foule, les discussions trop longues, aussi parce que je préfère être seul qu'entouré de personnes qui ne vibrent pas sur les mêmes fréquences que moi.
Non, je ne dis pas qu'elles sont moins intéressantes, je n'ai nullement cette prétention. Je dis simplement que nous sommes différents. Nos sensibilités et ressentis n'atteignent pas les mêmes sommets.
Je dis aussi que plus je vieillis et plus je sais qui je suis, où je vais et ce que je veux et ce qui ne me correspond plus du tout. Je n'ai pas besoin d'avoir de la compagnie. Je ne me sens jamais seul, je me sens merveilleusement bien dans le silence.
Et si je reçois du monde, c'est que l'envie est là et le plaisir aussi !
Bien souvent, mon calme, ma paix intérieure, mes ressources, mon lâcher prise, ma sérénité, je les puise dans ma bulle "chez moi" seul, ou dehors "en pleine nature" seul encore et toujours.
Je ne suis pas associal, je suis un empathe sélectif. Un empathe qui respecte ses ressentis et écoute son corps, son mental, son âme.
J'aime profondément les gens, les écouter, les conseiller et les aider...Mais après cela, mon "Moi" réclame une pause.
Alors si quelques personnes se reconnaissent, elles sauront que si l'on passe du temps avec quelqu'un, ce n'est nullement pour combler un vide, mais c'est que l'on en a envie... Vraiment !
Eden Cara"
Source : Esprit Zèbre / Surdoués - HP - Aspies sur FB
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Marcher tout l'hiver
Dans la poudreuse
Jusqu'à la maison fleurie
Sous les montgolfières
Nos vies heureuses
Que demander au seigneur?
On a fait de nos mains
La pluie et le beau temps
Un salon, un jardin
L'amour, les paravents
Pour mettre nos âmes à l'abri
Mettre nos âmes à l'abri
Des vues imprenables
Tombées du ciel
Et nos regards s'attendrissent
Le temps d'une escale
Goûter au miel
D'un tout nouveau précipice
Que nos pas dans la neige
Nous redonnent la grâce
Illusion d'un cortège
Le parfum à la glace
De mettre nos âmes à l'abri
Mettre nos âmes à l'abri
Ad vitam æternam
Sur la plage, sur un sablier
Mettre nos âmes à l'abri
Mettre nos âmes à l'abri
La douceur tombera
Comme une coulée de plomb
On se relèvera
La nuit sur le balcon
Pour mettre nos âmes à l'abri
Mettre nos âmes à l'abri
Source : LyricFind - Paroliers : Laurent Lescarret / Alain Bashung
Dans la poudreuse
Jusqu'à la maison fleurie
Sous les montgolfières
Nos vies heureuses
Que demander au seigneur?
On a fait de nos mains
La pluie et le beau temps
Un salon, un jardin
L'amour, les paravents
Pour mettre nos âmes à l'abri
Mettre nos âmes à l'abri
Des vues imprenables
Tombées du ciel
Et nos regards s'attendrissent
Le temps d'une escale
Goûter au miel
D'un tout nouveau précipice
Que nos pas dans la neige
Nous redonnent la grâce
Illusion d'un cortège
Le parfum à la glace
De mettre nos âmes à l'abri
Mettre nos âmes à l'abri
Ad vitam æternam
Sur la plage, sur un sablier
Mettre nos âmes à l'abri
Mettre nos âmes à l'abri
La douceur tombera
Comme une coulée de plomb
On se relèvera
La nuit sur le balcon
Pour mettre nos âmes à l'abri
Mettre nos âmes à l'abri
Source : LyricFind - Paroliers : Laurent Lescarret / Alain Bashung
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Connaissez vous Peter Frie, peintre contemporain ?
Je le vois comme le peintre de rien, de ce rien à l'horizon sur lequel on construit un rêve éveillé, de ce rien qui apprend à voler, de ce rien qui qui partage "l'essentiel est invisible pour les yeux".

Peter Frie (Sweden, 1947), Untitled, 2002, oil on canvas 50 x 70 cm
FB - Ars gratia artis - mutatis mutandis
Je le vois comme le peintre de rien, de ce rien à l'horizon sur lequel on construit un rêve éveillé, de ce rien qui apprend à voler, de ce rien qui qui partage "l'essentiel est invisible pour les yeux".

Peter Frie (Sweden, 1947), Untitled, 2002, oil on canvas 50 x 70 cm
FB - Ars gratia artis - mutatis mutandis
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